Vous êtes sur la page 1sur 41

Comité de normalisation des moyens de production

GUIDE D’INFORMATION SUR


LES METHODES DE MESURAGE
DES ETATS DE SURFACE
UTILISEES HORS INDUSTRIE
AUTOMOBILE FRANCAISE

GE40-011N
Origine : CNOMO

Mars 1993
ICS : 17.040.20

Reproduction interdite
Mars 1993 2/41 GE40-011N

Avant-propos
Le présent guide complète les normes :
 NF E 05-051,
 AFNOR E05-017 et E05-050.
Ce document a été réalisé en collaboration avec l’ENSAM-ISES de Châlons-sur-Marne.

________________________________________

Objet et domaine d’application


Ce guide donne des informations sur les spécifications, les paramètres et les méthodes de mesurage non utilisés
dans les productions de série de l’industrie automobile française afin de faciliter les relations techniques avec les
sociétés qui les utilisent.

________________________________________

Descripteurs
Etat de surface, Mesurage

________________________________________

Modifications

Par rapport à l'édition précédente :


Annule la norme CNOMO E40.72.114.N d’Août 1983.

Remplace HOMOLOGATION
Annule la norme CNOMO E40.72.114.N d’Août 1983. PSA Peugeot Citroën RENAULT

Origine : CNOMO

ÉTABLI PAR COMMISSION 40 M. NOGARET I. GUYON


Mars 1993 3/41 GE40-011N

Sommaire
Page

1 Tolérances et procédés d’élaboration................................ ........................ 4

1.1 Relation entre la tolérance dimensionnelle et la rugosité ............................... 4

1.2 Procédés d'élaboration ................................................................................... 5

2 Autres paramètres non retenus................................ ................................ ... 7

2.1 Ra : Ecart moyen arithmétique de rugosité..................................................... 7

2.2 Ry : Hauteur maximale du profil à l'intérieur d'une longueur de base............. 8

2.3 Rz : Profondeur moyenne de rugosité sur 5 longueurs de base..................... 8


2.3.1 Norme DIN 4768 ............................................................................................. 8
2.3.2 Norme ISO 4287/1 .......................................................................................... 9
2.4 Rp : Profondeur d’aplanissement de rugosité................................................. 9

2.5 Paramètres Rk, Rpk, Rvk, Mrl, Mr2 (Norme DIN 4776)................................. 10
2.5.1 Calcul de Rpk et Rvk...................................................................................... 12
2.6 Anciens symboles de façonnage ................................................................... 12

2.7 Conclusion ..................................................................................................... 13

3 Symbolisation ISO................................ ................................ ........................ 13

3.1 Symboles utilisés ........................................................................................... 13

3.2 Disposition des spécifications........................................................................ 14

3.3 Indication de la rugosité ................................................................................. 14

3.4 Direction des stries d'usinage ........................................................................ 15

3.5 Symboles non accompagnés de spécifications.............................................. 16

4 Méthodes de mesurage................................ ................................ ............... 16

4.1 Filtrage électrique .......................................................................................... 17


4.1.1 Filtres électriques passe haut ........................................................................ 17
4.1.2 Filtres électriques passe bas ......................................................................... 22
4.2 Filtrage par la ligne des moindres carrés sur la longueur de base

(Normes ISO actuelles).................................................................................. 26

4.3 Filtrage par filtre numérique à " correction de phase "................................... 26


Mars 1993 4/41 GE40-011N

4.4 Reconnaissance du filtre utilisé par un appareil ............................................ 29


4.4.1 Sans filtrage ................................................................................................... 29
4.4.2 Filtre ISO 2RC................................................................................................ 30
4.4.3 Filtre gaussien................................................................................................ 31
4.5 Paramètres calculés à partir de la ligne moyenne ......................................... 32
4.5.1 Choix de la longueur de base ........................................................................ 32
4.5.2 Choix de la longueur de base à partir de AR ................................................. 33
4.5.3 Paramètre Rp................................................................................................. 34
4.5.4 Paramètre Ry (suivant l'lSO).......................................................................... 34
4.5.5 Exemple de valeurs des paramètres Rp - Rz DIN - Ry - Ra
en fonction de la valeur de la longueur de base sélectionnée ....................... 35
4.6 Captage par système patin-palpeur............................................................... 36
4.6.1 Principe .......................................................................................................... 36
4.6.2 Interaction des systèmes patin-palpeur et de la géométrie du profil.............. 36
4.6.3 Application réelle ........................................................................................... 38
4.6.4 Conclusion ..................................................................................................... 39
5 Echantillons de comparaison viso-tactiles
................................ ................ 40

6 Liste des documents deréférence................................ ............................. 41

1 Tolérances et procédés d’élaboration

1.1 Relation entre la tolérance dimensionnelle et la rugosité


La tolérance dimensionnelle définit deux surfacesIimites idéales correspondant au maximum et au minimum de
matière admissible.
Les surfaces définies par les tolérances dimensionnelles sont implicitement d'une parfaite correction géométrique.
Les Services d'Etudes doivent donc spécifier, chaque fois que cela est possible, en plus de l'état de surface, le
défaut de forme maximal admissible.
A titre indicatif, et en l'absence de clause portée au plan, on admet généralement que la valeur de R ne doit pas
excéder :
IT
pour les qualités grossières ≥ 8
2

IT
pour les qualités fines ≤ 7
4
Mars 1993 5/41 GE40-011N

1.2 Procédés d'élaboration


Les Services d'Etudes doivent spécifier la forme de la surface, à l'aide des symboles normalisés. Il appartient aux
Services Méthodes de choisir le procédé d'élaboration permettant d'obtenir la surface demandée.
Le tableau ci-après, donnant les abréviations des principaux procédés d'élaboration (extrait de la norme
NF E 05-016) est donc cité uniquement à titre indicatif.
Mars 1993 6/41 GE40-011N

Le tableau ci-dessous donne, à tare indicatif, les valeurs de rugosité R obtenues avec différents procédés
d'usinage.
Mars 1993 7/41 GE40-011N

2 Autres paramètres non retenus


Ce fascicule a pour but de permettre la compréhension des paramètres qui ne sont pas retenus dans la norme
Automobile Française, mais qui sont référencés dans les normes :
 1504287-1 et 2,
 DIN 4768,
 AFNOR E 05-015.

Préambule
Les paramètres ISO sont actuellement calculés :
 sur une longueur de base, qui est la longueur de coupure du filtre électrique passe haut appelé aussi
"cut-off" ou λ ph.
Les longueurs normalisées sont :
- 0,08 - 0,25 - 0,8 - 2,5 - 8.
La ligne de référence est la ligne des moindres carrés sur une longueur de base.

Figure 1
Les paramètres moyens sont la moyenne des valeurs obtenues sur 5 longueurs de base.
Nota :
1. Les filtres électriques donnent une ligne moyenne approchée (risque de déphasage).
2. Les normes ISO sont en cours de révision ; la référence retenue sera le filtre mathématiquegaussien"
" dit à
"correction de phase".

2.1 Ra : Ecart moyen arithmétique de rugosité


Le Ra est égal à la moyenne arithmétique de la valeur absolue d'ordonnée Y entre chaque point du profil et la
ligne moyenne :

Figure 2
Mars 1993 8/41 GE40-011N

 sur certains dessins, on peut encore trouver les anciennes désignations suivantes :
 CLA : Center Line Average
 AA : Arithmetic Average
 il n'existe pas de corrélation entre les paramètres R et Ra pour des surfaces usinées dans des
conditions différentes. Cependant, pour un même type d'usinage, une même machine, une même
matière et des formes de profil homothétiques, on peut avoir un certain rapport entre les paramètres R
et Ra. Il faut la déterminer expérimentalement pour chaque cas considéré.

2.2 Ry : Hauteur maximale du profil à l'intérieur d'une longueur de base


C'est la distance entre le point le plus haut des saillies et le point le plus bas des creux, à l'intérieur de la longueur
de base.

Figure 3

2.3 Rz : Profondeur moyenne de rugosité sur 5 longueurs de base


II existe deux définitions du Rz :

2.3.1 Norme DIN 4768


La rugosité moyenne Rz est la moyenne arithmétique des profondeurs de rugosité de cinq zones d'évaluation
successives de longueur égale à la longueur de base l.

Figure 4

Nota : D'après les normes ISO, ce paramètre s'appelle Ry5. Sur certains appareils ce paramètre est appeléRtm.
Mars 1993 9/41 GE40-011N

2.3.2 Norme ISO 4287/1


La hauteur des irrégularités d'après dix pointsRz est la distance moyenne entre les cinq points les plus hauts des
saillies et les cinq points les plus bas des creux, se trouvant dans les limites de la longueur de base, mesurée à
partir d'une ligne parallèle à la ligne moyenne et ne coupant pas le profil :

Figure 5

Nota : Dans la révision en cours de la norme ISO 4287-1, il a été décidé de supprimer leRz ISO.

2.4 Rp : Profondeur d’aplanissement de rugosité


On notera que le paramètre Ra est une moyenne donnée sans écart type.
Il peut être complété, dans certains cas, par la profondeur de la ligne moyenne :

Figure 6
Extrait de la norme AFNOR E 05-015

Rp = profondeur d'aplanissement de rugosité


Ra = écart moyen arithmétique par rapport à la ligne moyenne de rugosité
Mars 1993 10/41 GE40-011N

Dm = ligne moyenne :
 droite menée parallèlement à l'axe des abscisses
 la position unique de la droite est telle que :

Application numérique : filtrage électrique λfph de 0,8 mm


Rp = 15 µm et Ra = 4,6 µm

2.5 Paramètres Rk, Rpk, Rvk, Mr1, Mr2 (NormeDIN 4776)


Destinés à la mesure de la rugosité superficielle de matériaux poreux (frittés, fonte GS, chemises, moteur...). Ils
caractérisent la courbe de taux de partancemicrogéométrique, mais avec une procédure de redressement (pour
éliminer les creux) assez complexe utilisant 2 fois un filtre mathématique.
Ces paramètres sont utilisés à titre expérimental dans l'automobile française.

Profil réel non filtré (les vallées sont hachurées)

Profil réel non filtré après suppression des vallées

Profil de référence de rugosité


Mars 1993 11/41 GE40-011N

Profil de référence superposé au profil non filtré

Profil de rugosité redressé

Procédure de filtrage avec suppression des vallées


Figure 7

Les paramètres Rpk, Rk et Rvk correspondent respectivement aux critères CR, CL, CF mais avec une
détermination automatique des points Mr1 et Mr2.

Figure 8
Calcul de Rk, Mr1 et Mr2
Mars 1993 12/41 GE40-011N

2.5.1 Calcul de Rpk et Rvk


Les points d'intersection de la sécante de plus faible pente avec les axes déterminent les paramètresRk, Mr1 et
Mr2.
Pour déterminer Rpk on recherche le triangle tel que sa surface A1 (Fig. 9) est égale à la surface hachurée
limitée par la courbe d'Abbott (Fig. 8).
Même procédure pour le calcul de Rvk.

Figure 9
Calcul de Rpk et Rvk

2.6 Anciens symboles de façonnage


L'emploi des symboles de façonnage

dont la signification était imprécise est abandonné. A titre indicatif, nous suggérons les correspondances
approximatives suivantes :
: valeur maximum de R : au-dessous de 20 µm

: valeur maximum de R : de 16 à 25 µm

: valeur maximum de R : au-dessus de 20 µm

Par contre, une surface brute ou grossièrement usinée continue d'être affectée du signe~.
Nota : Des observations sur les paramètresRa, Rz, Rp et Ry sont données dans le chapitre 4 " Méthodes
de mesurage ". Le calcul de leur valeur est lié au choix du filtre électrique " passe haut " utilisé.
Mars 1993 13/41 GE40-011N

2.7 Conclusion
Les normes CNOMO ne retiennent pas ces paramètres pour les raisons suivantes :
 II s'agit de valeurs statistiques qui ne donnent pas une idée physique du profil (espacements
profondeur) et ne font pas ressortir les différences entre les surfaces.
 Le calcul de la valeur de ces paramètres nécessite le choix d'une longueur de base et/ou d'un filtre
passe haut. Le choix de la valeur de la longueur de base est fonction du pas moyen, qu'il est nécessaire
de connaître. En l'absence de méthode de calcul de la valeur du pas, la longueur de base est choisie
conventionnellement ou laissée à l'initiative de l'opérateur. Les normes CNOMO, en définissant la
valeur du pas moyen AR, éliminent le risque d'un mauvais choix de la longueur de base.
 Ces paramètres ne permettent pas, actuellement, de séparer, ni de quantifier l'ondulation (AW et W).

L'ISO étudie actuellement, la mesure de l'ondulation sur la ligne moyenne avec filtre à correction de phase, ainsi
que l'introduction des paramètres liés aux motifs (R et W).

3 Symbolisation ISO
Le présent guide a pour but de permettre la lecture de plans d'origine étrangère comportant des «indications des
états de surface sur les dessins».

IL NE DOIT PAS ETRE UTI LISE PAR LES SOCIETES D'AUTOMOBILES FRANCAISES, QUI ONT ADOPTE
LA SYMBOLISATION AFNOR, DIFFERENTE DE CELLE DE L'ISO.

3.1 Symboles utilisés


Le symbole de base est constitué par deux branches de
longueur inégale comme l'indique la figure 10.

La branche la plus longue est complétée par un trait


horizontal suivant la figure 11 lorsque certaines
spécifications sont ajoutées (voir § 3.2)

Lorsqu'un trait horizontal complète la branche la plus


courte suivant la figure 12 cela signifie qu'un enlèvement
de matière par usinage est exigé.

La présence d'un cercle entre les deux branches suivant


la figure 13 signifie qu'un enlèvement de matière est
interdit.
Mars 1993 14/41 GE40-011N

3.2 Disposition des spécifications


Les spécifications sont disposées par rapport au symbole comme l'indique la Figure 14.
a : Valeur de la rugosité Ra
 soit en micromètres ou en microinches,
 soit par l'indication du numéro de la classe de rugosité,
(voir paragraphe 3.3.).
b : Procédé de fabrication, traitement ou revêtement.
c : Longueur de base.
d : Direction des stries d'usinage.
Fig. 14 e : Surépaisseur d’usinage
f : Valeurs de rugosité autres queRa (entre parenthèses).

3.3 Indication de la rugosité

3.3.1 Si une seule indication Figure en a (fig. 14), elle représente la valeur maximale admise de
rugosité Ra.
Si deux valeurs figurent en a, l'une au-dessus de l'autre, elles représentent les limites maximales et minimales du
paramètre de rugosité Ra.

3.3.2 La valeur de rugositéRa est parfois indiquée par un numéro de classe.


Le tableau ci-dessous donne les numéros de classe utilisés :
Mars 1993 15/41 GE40-011N

3.4 Direction des stries d'usinage


Le tableau ci-dessous donne la signification des symboles de direction des stries.
Mars 1993 16/41 GE40-011N

3.5 Symboles non accompagnés de spécifications

3.5.1 Le symbole de base (Fig.14) peut être utilisé, sans autre indication, à la suite d'un symbole d'état de
surface figurant en légende, comme représenté à la Figure 15.

Il signifie, dans ce cas, que l'état de surface figurant avant la


parenthèse est exigé pour toutes les surfaces ne comportant pas
de symbole particulier.

Fig.15

3.5.2 Le symbole suivant la Figure 13 peut être utilisé, sans autre indication, sur un dessin d'opération.

Il indique alors que la surface concernée doit rester telle qu'elle a été obtenue, avec ou sans
prélèvement de copeaux, à un stade précédent de fabrication.

3.5.3 Si un même état de surface est exigé pour un grand nombre de surfaces usinées de la pièce, l'un des
symboles selon les Figures 10, 12 ou 13, peut être inscrit, sans autre indication, sur les surfaces
correspondantes. Sa signification est alors précisée en légende sur le dessin, comme représenté, par
exemple, aux Figures 16, 17 et 18.

Fig. 16 Fig. 17 Fig. 18

3.5.4 Un symbole inscrit sur certaines surfaces peut n'être accompagné que d'une lettre repère. La
signification est alors précisée en légende sur le dessin, comme représenté à la Figure19.

Fig.19

4 Méthodes de mesurage
L'algorithme de la norme CNOMO E00.14.015.N fait, dans un profil mesuré, la séparation des irrégularités. Il
teste chaque motif en pas et en profondeur, suivantXp. Yp.
C'est une reconnaissance de forme des irrégularités en pas et en profondeur qui permet le classement en ordre, à
partir de conventions basées sur l'expérience et les statistiques.
Il existe d'autres méthodes de séparation, la principale étant le filtrage électrique. L'utilisation desmicro-
processeurs permet l'introduction de méthodes de séparation numériques. L'ISO étudie actuellement un projet de
norme sur les filtres numériques, dits " à correction de phase " qui sont cités ici pour information.
Mars 1993 17/41 GE40-011N

4.1 Filtrage électrique


On distingue deux types de filtrage électrique (comprenant des résistances et des condensateurs, ou filtres RC).
 le filtrage électrique passe haut qui utilise des filtres électriques passe haut, ayant des
caractéristiques normalisées ISO.
 le filtrage électrique passe bas, dont les filtres ne sont pas normalisés àl'lSO.

4.1.1 Filtres électriques passe haut


On désigne un filtre électrique passe haut par ses caractéristiques de transmission :
 abréviation d'un filtre électrique passe haut :
λ Fph
 longueur d'onde de coupure normalisée d'un filtre électrique cut-off
( en langue anglaise) passe haut :
c'est la longueur d'onde en mm d'un signal sinusoïdal dont l'amplitude est transmise à 75 % ± 5 %. Sur
le plan ISO, elle prend maintenant le nom de longueur de base.
Exemple : un signal sinusoïdal de 0,75 mm de longueur d'onde entrant dans un filtre électrique RC
normalisé λ fph = 0,75, sort avec une amplitude recuite à 75 % ± 5 %.
Les valeurs supérieures de transmission ont été normalisées dans la série suivante, pour les filtres
électriques passe haut :
valeurs en mm :
0,08 - 0,25 - 0,8 - 2,5 - 8 - 25.

4.1.1.1 Utilisation des filtres électriques passe haut (λFph)


Les filtres électriques passe haut des profilomètres à réponse électrique laissent passer d'une manière
satisfaisante l'étendue des fréquences 5 fois plus petites que la valeur de coupure du filtre.
Ils servent à la formation de la ligne moyenne de zéro électrique du signal qui devient la base de traitement pour
le calcul des paramètres (Ra - Rz - Ry - etc.).

4.1.1.2 Effets des filtres électriques passe haut sur la forme des profils mesurés
En raison de la constante de temps de deux filtres RC montés en série, les filtres électriques provoquent des
séparations de fréquences déphasées et déforment la géométrie des profils.
La figure 20 montre l'effet d'un filtre électrique sur la forme et l'amplitude de trois profils géométriques où on
notera que les filtres électriques n'apportent pas de modification des fréquences transmises.
Mars 1993 18/41 GE40-011N

PROFIL REEL PROFIL MESURE

Figure 20
La hauteur est restituée à 140% pour le profil carré
La hauteur est restituée à 92 % pour le profil isocèle
La hauteur est restituée à 100 % pour le profil triangulaire droit

4.1.1.3 Caractéristiques de transmission des filtres électriques « passe haut»


Le tableau 1 donne les principales caractéristiques de transmission des filtres normalisés les plus utilisés. Il
permet des lectures numériques directes.
Le tableau 2 donne les courbes caractéristiques de transmission des filtres de 0,08 - 0,25 - 0,8 - 2,5 - 8.
La Figure 21 illustre l'influence de ces filtres sur des enregistrements obtenus à partir d'unpalpage sur un profil
de surface donné.
Mars 1993 19/41 GE40-011N

Tableau 1
Mars 1993 20/41 GE40-011N

Tableau 2

CARACTERISTIQUES DE TRANSMISSION
DES FILTRES ELECTRIQUES PASSE HAUT NORMALISES ISO
Mars 1993 21/41 GE40-011N

Figure 21
Mars 1993 22/41 GE40-011N

4.1.1.4 Longueurs de palpage recommandées par l'lSO


Dans la première partie du traitement du signal, (appeléepré-course), la ligne moyenne doit d'abord s'établir dans
les filtres. Pendant ce temps, le traitement du signal ne peut être effectué.
Le tableau 3 donne les longueurs depalpage recommandées par l'lSO aux constructeurs d'appareils.

Tableau 3
LONGUEURS DE PALPAGE RECOMMANDEES PAR ISO

4.1.2 Filtres électriques passe bas


On désigne un filtre passe bas par ses caractéristiques de transmission.
Abréviation d'un filtre électrique passe bas : λ Fpb
Longueur d'onde de coupure d'un filtre passe bas : c'est la longueur d'onde d'un signal sinusoïdal dont l'amplitude
est transmise à 75 % ± 5 %. (NormeDIN 4768)
Les valeurs inférieures de transmission normalisées par la normeDlN 4768 sont dans la même série que celles
des filtres passe hauts.

4.1.2.1 Utilisation des filtres passe bas


Ils laissent passer les basses fréquences du signal capté.
Ils atténuent plus ou moins les profondeurs (amplitudes) des écarts et laissent passer d'une manière satisfaisante
l'étendue des fréquences égales ou 5 fois plus grandes que la valeur de coupure du filtre.
Nota : La norme DIN actuelle normalise le filtre numérique correcteur de phase dont la longueur de base
correspond à une amplitude transmise de 50 %.

4.1.2.2 Caractéristiques de transmission des filtres électriques passe bas


Le tableau 4 donne les principales caractéristiques de transmission des filtres les plus utilisées DIN
( 4774). Il
permet des lectures numériques directes.
Le tableau 5 donne les courbes caractéristiques de transmission des filtres de 0,08 - 0,25 - 0,8 - 2,5 et 8.
La Figure 22 illustre l'influence de ces filtres sur des enregistrements obtenus à partir d'unpalpage sur un profil
de surface donné.
Mars 1993 23/41 GE40-011N

Tableau 4
Mars 1993 24/41 GE40-011N

Tableau 5
CARACTERISTIQUES DE TRANSMISSION DES FILTRES ELECTRIQUES PASSE BAS
SELON LA NORMEDIN 4774
Mars 1993 25/41 GE40-011N

Figure 22
ENREGISTREMENTS PROFILS OBTENUS AVEC FILTRES ELECTRIQUES PASSE BAS
(REFERENCE DECAPTAGE EXTERNE)
Mars 1993 26/41 GE40-011N

4.2 Filtrage par la ligne des moindres carrés sur la longueur de base (Normes ISO
actuelles)
L'ISO a introduit la notion de longueur de base. Un profil mesuré peut être découpé en longueurs de base (voir
Figure 23).
Longueurs de base normalisées exprimées en mm:
0,08 - 0,25 - 0,8 - 2,5 - 8 - 25

Sur une longueur de base, il est possible de rechercher une ligne moyenne unique, « la droite des moindres
carrés».
Celle-ci devient la référence de calcul des paramètres sur une longueur de base.
En faisant la moyenne des valeurs des paramètres calculés sur cinq longueurs de base minimum, on a une
corrélation satisfaisante avec la valeur du paramètre calculé à partir de la ligne moyenne de zéro électrique,
déterminée avec un filtre électrique ayant une longueur de coupure de même valeur que la longueur de base de
0,8 mm.
Les paramètres n'étant calculés que sur cette longueur de base, à partir de la ligne moyenne, la longueur de base
va agir comme un filtre qui ne laisse passer que les informations relatives à la rugosité, en éliminant celles
relatives à l'ondulation.

Remarque :
La longueur de base est l'image de ce que réalise le filtre électrique.L'lSO a introduit par cette méthode le
traitement graphique des profils mesurés.

Figure 23

4.3 Filtrage par filtre numérique à " correction de phase "


L’ISO étudie actuellement le remplacement de la ligne des moindres carrés par un filtre numérique dit «
à
correction de phase » ou « gaussien » dont les caractéristiques sont les suivantes (Figure 24).
Mars 1993 27/41 GE40-011N

Figure 24
FONCTION DE PONDERATION DU FILTRE CORRECTEUR DE PHASE

On obtient l'ordonnée ym de la ligne moyenne en un point en faisant la moyenne pondérée des points du profil
situés de part et d'autre, l'ordonnée (y) de chaque point étant pondérée par une valeur s(x) fonction de sa
distance (x - xo) au point considéré.

Equation de la fonction de pondération :

x = Position par rapport au centre de la fonction de pondération.


λc = Longueur de base du filtre

In (2)
α = = 0,4697
π
Mars 1993 28/41 GE40-011N

Equation de la caractéristique de transmission du profil de rugosité (Filtre correcteur de phase)

a0 = Amplitude d'un profil sinusoïdal avant filtrage


a2 = Amplitude de ce profil après filtrage

In (2)
α = = 0,4697
π
λc = Longueur de coupure du filtre (= Longueur de base)
λ = Longueur d'onde du profil sinusoïdal

LONGUEUR D'ONDE s
( m) en mm
Figure 25
CARACTERISTIQUES DE TRANSMISSION DES FILTRES CORRECTEURS DE PHASE
DE LONGUEURS DE BASEλc = 0,08 ; 0,25 ; 0,8 ; 2,5 ; 8 mm

La caractéristique de transmission indique de combien l'amplitude d'un profil sinusoïdal est atténuée en fonction
de sa longueur d'onde. C'est la transformée deFourier de la fonction de pondération.
Mars 1993 29/41 GE40-011N

4.4 Reconnaissance du filtre utilisé par un appareil


En palpant une rainure étroite et profonde, la ligne moyenne représente la forme de la fonction de pondération du
filtre. (Figures 28-30).

4.4.1 Sans filtrage

Figure 26
Mars 1993 30/41 GE40-011N

4.4.2 Filtre ISO 2RC

Figure 27

Figure 28
.
Mars 1993 31/41 GE40-011N

4.4.3 Filtre gaussien

Figure 29

Figure 30
Mars 1993 32/41 GE40-011N

4.5 Paramètres calculés à partir de la ligne moyenne

4.5.1 Choix de la longueur de base

Méthode préconisée par la norme ISO 4288


La longueur d'onde de coupure est choisie égale à la longueur de base spécifiée avec les exigences de rugosité
de surface de la pièce à contrôler.
Dans la majorité des cas, il n'est pas nécessaire de spécifier les valeurs des longueurs de base sur les dessins ou
autres documents techniques ; dans ce cas, les valeurs données dans les tableaux 6, 7 ou 8 doivent être utilisées
pour la mesure des paramètres Ra, Ry et Rz *.
Cependant, pour les cas spéciaux qui nécessitent le choix de valeurs des longueurs de base autres que celles
indiquées dans les tableaux, les longueurs de base et d'évaluation doivent être fixées.
* Il s'agit ici du Rz DIN (ou Ry5 ISO).
Tableau 6
Longueurs de base pour le mesurage de R
a de profils non périodiques (par exemple profils rectifiés)

Tableau 7
Longueurs de base pour le mesurage de R
z et Ry de profils non périodiques (par exemple profils
rectifiés)

Tableau 8
Longueurs de base pour le mesurage de R
z et Ra de profils périodiques (par exemple profils tournés)

Note : Bien que le paramètre Sm du tableau 8 sot défini conformément à la norme ISO 4287-1, pour
l'utilisation pratique du tableau 8 il est nécessaire de déterminer ce paramètre soit à partir de la surface elle-
même, soit graphiquement.
Mars 1993 33/41 GE40-011N

4.5.2 Choix de la longueur de base à partir de AR


Si le choix se fait par le pas, il est possible de prendre AR à la place de Sm.

Exemple d'application: pièce tournée avec une avance par tour de 0,05 mm

Figure 31
Diagramme

 recherche du pas AR :
AR = 50 µm

 recherche des autres fréquences supérieures à AR :


un pas AW = 800 µm

 détermination de la valeur de la longueur de base du titre électrique


λ Fph ≥ 50 x 5 = 250 µm
filtre électrique choisi : λ Fph = 0,25 mm = 250 µm
le tableau 1 indique :
l'amplitude de la rugosité passera à 98,7 %

 vérification AW > 3 λ Fph


800 > 750 µm
le tableau 1 indique :
l'amplitude de l'ondulation passera à 22,7 %

 sélection du filtre de 0,25


mesurage Ra = 0,42

 sélection du filtre immédiatement supérieur = 0,8


mesurage Ra = 0,49

 sélection du filtre immédiatement supérieur, si la longueur de captage est suffisante


pour le filtre de 2,5 mm
mesurage Ra = 0,59

La progression de la valeur de Ra montre la présence d'une ondulation.


mesurer l'ondulation : W = 1,55 µm
Mars 1993 34/41 GE40-011N

4.5.3 Paramètre Rp
Tous les profils symétriques ont la caractéristique d'avoir des paramètres R -Ra - Ry - AR qui sont de valeurs
respectivement égales.
Seul le paramètre Rp à une valeur différente. C'est pour cela que dans les profils filtrés on l'appelle parfois :
coefficient d'asymétrie.

Figure 32

La figure 32 donne une illustration du paramètreRp sur deux profils symétriques que l'on ne retrouve jamais dans
un même type d'usinage.
Nota : Faire par rapport à la ligne moyenne la somme des valeurs absolues desYp est équivalent à
retourner par rapport à cette ligne moyenne les creux en bosses. Ce retournement est imagé en ligne
interrompue.

4.5.4 Paramètre Ry (suivantl'lSO)


Sur une longueur de base, on cherche, par rapport à la ligne moyenne, la valeur absolue de la plus grande
hauteur et profondeur et on en fait la somme. Elle est désignée sous la valeurRy.
La moyenne des valeurs Ryi, calculée pour cinq longueurs de base successives est désignée parleparamètre
Ry5 à l'lSO et Rz dans les normes DIN. Cette valeur est parfois désignéeRt ou Rtm sur les appareils.
Exemple : Profil tourné.

Figure 33
Mars 1993 35/41 GE40-011N

Tableau 9

IDENTIFICATION DES SOMMETS OU CREUX PRIS


EN COMPTE POUR CALCULER LES PARAMETRES
Ry

Observation sur le paramètreRy


Sa valeur dépend du choix de la valeur de la longueur de base ou du filtre électrique :
 le paramètre Ry est différent du paramètre R sur les surfaces présentant des bavures au sommet des
aspérités.
Pour exemple : Dans les fontes où il y a des creux apériodiques provenant des ruptures de lamelles de graphite,
le paramètre Ry est de valeur plus importante que le paramètre R. Celui-ci subit une discrimination d'amplitude et
n'est plus influencé par l'ondulation.

4.5.5 Exemple de valeurs des paramètres Rp - Rz DIN - Ry - Ra en fonction de la valeur de la


longueur de base sélectionnée
Voir tableau 10 et figure 34.
Profil avec rugosité de pas : AR : 0,05 mm
et ondulation de pas : AW : 0,8 mm
On voit que les paramètres peuvent varier en fonction de la longueur de base, dont le choix est laissé à
l'opérateur :
Si l'on fait passer la longueur de base de 0,25 à 2,5 :
 la valeur de Ra varie de 38 %,
 celle du Rz DIN et de Ry5 varient de 28 %.
Mars 1993 36/41 GE40-011N

Tableau 10

Figure 34

4.6 Captage par systèmepatin-palpeur

4.6.1 Principe
Le captage par système patin-palpeur est une référence de captage qui permet dans un profil de mesurer enYp
la distance entre un peint du patin posé sur le profil et un autre point du profil exploré par le palpeur.

4.6.2 Interaction des systèmespatin-palpeur et de la géométrie du profil


Cette technique de captage est tributaire de l'interaction entre les irrégularités de profil, le rayon du patin et la
distance patin-palpeur.
Le tableau 11 montre le film de l'interaction entre un patin et la rayure d'un plan de verre étalon.
L'interaction produira un pic dans le profil mesuré qui n'existe pas sur la surface.
Mars 1993 37/41 GE40-011N

Tableau 11

De nombreux modèles de capteurs avec patin-palpeur ont été construits. La norme AFNOR E 05.017 présente
les modèles principaux et leur domaine approximatif d'utilisation.
En fonction du rayon du patin et de la distance patin-palpeur, ils restituent plus ou moins bien la profondeur
d'ondulation.
La figure 35 montre un capteur simplifié avec une distancepatin-palpeur égale au pas de l'ondulation du profil
réel. Dans ce cas, le profil mesuré ne présentera pas d'ondulation.

Figure 35
Mars 1993 38/41 GE40-011N

La Figure 36 montre un capteur simplifié avec distancepatin-palpeur égale à la moitié du pas d’ondulation du
profil réel. Dans ce cas, le profil mesuré présentera une profondeur d'ondulation double de celle du profil réel.

Figure 36

4.6.3 Application réelle


La figure 37 présente un profil mesuré capté avec référence indépendante de la surface. Il est l'image la plus
proche du profil réel.
AR = 50 µm AW = 875 µm R = 2,18µm Ra (0,8) = 0.82 µm

Figure 37

Le profil mesuré de la figure 38 a été capté sur le même profil réal que celui de la Figure 37, mais avec un
capteur dont la distance patin-palpeur est un multiple de la valeur de AW (K x 875 µm). L'ondulation est annulée.
AR = 50 µm AW = 875 µm R = 2,28 µm Ra (0,8) = 0,78 µm

Figure 38
Mars 1993 39/41 GE40-011N

Le profil mesuré de la Figure 39 a été capté sur le même profil réel que les précédents, mais avec un capteur
dont la distance patin-palpeur est un multiple de AW + 0,4 mm (K x 0,875 + 0,4). La profondeur d'ondulation est
doublée.
AR = 50 µm AW = 875 µm R = 2,20 mn Ra (0,8) = 1 µm

Figure 39

4.6.4 Conclusion
De cette application, on retiendra pour le captagepatin-palpeur que :
 chaque capteur avec système patin-palpeur a un domaine d'application qui dépend :
 du pas de rugosité
 du pas d'ondulation si elle existe.
Nota : Dans ses travaux, l'lSO conseille des rayons de patin de valeur égale à 50 fois la longueur du filtre
électrique choisi. Elle ne précise pas la raison de ce choix.
 Il altère plus ou moins les profondeurs mais ne déforme pas les pas.
 Un système patin-palpeur est le moyen de captage le moins sensible aux vibrations transmises à la
pièce par le milieu ambiant.
 Un système patin-palpeur peut être un filtre passe haut en éliminant les écarts de forme et les
ondulations. Il ne permet donc pas de mesurer l'ondulation
.
C'est pour cette raison qu'il est parfois utilisé pour palper les dentures d'engrenages dans le sens de la
développante. Dans ce cas, il restitue ou élimine plus ou moins les profondeurs d'ondulation.
 En aucun cas, il ne donne l'image la plus approchée du profil réel, en particulier si ses caractéristiques
par rapport à ce profil sont mal choisies.
Il faudra donc l'utiliser en connaissance, de cause en signalant son utilisation avec la délivrance des
mesures.
Mars 1993 40/41 GE40-011N

5 Echantillons de comparaison viso-tactiles


 A défaut de disposer d'un appareil de mesurage d'état de surface, on peut évaluer approximativement
la rugosité par des échantillons viso-tactiles.
 Pour chaque procédé d'usinage, il existe une série de surfaces ayant des valeurs échelonnées en série
géométrique de raison 2.
Nota : La raison 2 de l'échelonnement correspond à la limite moyenne des perceptions sensorielles
humaines.
 Il importe, préalablement, de déterminer la valeur du paramètre R.
 On estime ensuite par comparaison, la qualité des surfaces vérifiées.
 Précautions nécessaires :
 Utiliser un échantillon viso-tactile issu d'un même procédé d'usinage.
 Choisir un échantillon dont l'espacement moyen des irrégularités de surface correspond
sensiblement à celui de la surface examinée.
 Ces précautions prises, les écarts d'appréciation sont rarement supérieurs à un échelon de la
progression géométrique.

Correspondance approximative entre numéro derugotest et R


Tableau 12
Mars 1993 41/41 GE40-011N

6 Liste des documents de référence


NOTE : Pour les documents non datés, la dernière version en vigueur s’applique.

Documents cités

Normes internationales
ISO 4287-1 : Rugosité de surface. Terminologie. Partie 1 : Surface et ses paramètres.
ISO 4287-2 : Rugosité de surface. Terminologie. Partie 2 : Mesurage des paramètres de la rugosité de
surface.
ISO 4288 : Règles et procédures pour le mesurage de la rugosité de surface avec des instruments à
palpeur.

Normes françaises
NF E 05-016 : Etat de surface des produits. Prescriptions. 2° Spécification de l'état de surface sur les dessins.
NF E 05-051 : Etat de surface des produits. Moyens de mesure. Echantillons de comparaisonviso tactile.

Normes AFNOR
E 05-015 : Etat de surface des produits. Prescriptions. 1° Généralités. Terminologie. Définitions.
E 05-017 : Etat de surface des produits. Prescriptions. 3° Détermination des surfaces mesurées.
E 05-050 : Etat de surface des produits. Généralités sur les appareils électroniques à capteur. Tableaux
synoptiques.

Normes allemandes
DlN 4768 : Détermination des rugosités Ra, Rz, Rmax. par appareils électriques à palpeurs. Principes.
DIN 4774 : Mesure de la profondeur d'ondulation avec des palpeurs mécaniques.
DIN 4776 : Mesure de la rugosité superficielle. ParamètresRk, Rpk, Rvk, Mr1, Mr2 pour la description de
la proportion de matériau dans le profil de rugosité. Conditions de mesure et procédures
d'évaluation.

Norme CNOMO
E00.14.015.N : Etats géométriques de surface. Calcul des paramètres de profil.

Vous aimerez peut-être aussi