Présenté par :
Hamza Amhid
Khadija Elhasnaoui
Ouassila Taibouch
Encadré par :
Nos remerciements aux membres du jury qui nous ont fait l’honneur
d’accepter d’évaluer ce travail.
Enfin, nous tenons à remercier tous ceux qui, de près ou de loin, ont
contribué à la réalisation de ce travail.
Liste des abréviations :
Liste de figures :
INTRODUCTION....................................................................................................................... 2
Conclusion……………………………………………………………………………………41
Liste de référence…………………………………………………………………………...43
-1-
INTROUCTION :
Après une vague des évolutions économiques, technologiques et sociales que notre
pays a connu dernièrement, résultant des améliorations au niveau des gains de productivité,
des progrès de la santé et de la qualité de vie. Par leurs valeurs de solidarité et d’entraide
les coopératives jouent un rôle primordial dans le développement du tissu productif
marocain, le travail coopératif constitue un instrument efficace pour la réalisation les
objectifs du développement économique à savoir la création d’emploi, la lutte contre la
pauvreté, créer une dynamique locale ainsi que évoluer les conditions économiques et
sociales en particulier au niveau territorial. En effet, ce secteur a ouvert de grands horizons
,d’une part , pour la création des projets économiques et sociaux dont l’ambition principale
est de combattre la pauvreté, l’exclusion, et l’intégration des petits producteurs dans le
marché et d’autre part, pour l’identification d’opportunités de réponse à des besoins
spécifiques d’une population. Il s’agit d’un modèle, inspiré par un équilibre entre des
valeurs d’égalité, de démocratie, de liberté, d’équité, de solidarité et de prise en charge,
qui a évolué entre la pratique et l’idéal. Ce projet d’innovation organisationnelle bouscule
encore aujourd’hui la conception classique de l’économie et de la gestion des entreprises.
Ces initiatives créatives à vocation sociale se sont multipliées ces dernières années au
Maroc, grâce au lancement de l’Initiative nationale du développement humain, dont le but
est d’encourager la création et la pérennisation des structures de l’économie sociale et
solidaire. Dans ce sens la loi n°24-83 fixant le statut général des coopératives et les
missions de l’office du développement de la coopération1 a été promulguée par le dahir n°
1-83-226 du 5 octobre 1984. Cette loi est de nature à instaurer un partenariat effectif entre
le gouvernement et le mouvement coopératif et permettra de promouvoir et d’appliquer
une meilleure législation à même de soutenir les actions des coopératives, de favoriser la
formation, la recherche, l’échange de bonnes pratiques et la mise en valeur des ressources
humaines. Cependant, pour se tenir au courant de ces évolutions. Les coopératives doivent
vaincre le défi et réussir dans leurs politiques de commercialisation de leurs produits. Il
faut adopter une démarche marketing afin d’instaurer une image de marque propre et
d’assurer la pérennité de leurs activités.
1
Loi 24-83 fixant le statut général des coopératives et les missions de l’Office du développement de la
coopération au Maroc.
-2-
Ce secteur des coopératives continue de se renforcer d’année en année aussi bien à
travers la création de nouvelles entités que par l’ouverture sur de nouveaux marchés à forte
valeur ajoutée.
Ce travail est un projet de fin d’étude des pratiques marketing d’un échantillon de 72
coopératives de la région Béni Mellal-Khenifra fondée sur des méthodes de recueil
d’information qualitative. Un questionnaire a été adressé aux responsables des
coopératives choisies. Il a été appuyé par des entretiens semi directifs.
-3-
Partie1 : Le champ théorique de l’étude.
-4-
chapitre I : Le marketing coopératif
Le marketing est le processus sociétal par lequel les individus et les groupes obtiennent
ce dont ils ont besoin et ce qu’ils désirent2 .Il équivaut à l’effort d’adaptation des
organisations à des marchés concurrentiels, pour influencer en leur faveur le
comportement de leurs publics, par une offre dont la valeur perçue est durablement
supérieure à celle des concurrents. Il permet à une organisation de mieux piloter les
échanges avec ses parties prenantes dans une situation concurrentielle3.
Connaitre ses clients et détecter les besoins ce qui permet de les fidéliser.
Adapter ses produits et services aux besoins et attentes des clients.
Se différencier au niveau du Marché en matière des produits présentés.
Augmenter le chiffre d’affaire.
Veiller toujours à la concurrence4.
2
Paul Polman, « Philip Kotler, Kevin Keller et Delphine Manceau, Marketing management, 14ème édition. », 2015.
3
Mayaux, François. « Le marketing au service des associations : légitimité et spécificités ». Entreprises et histoire,
2010. https://doi.org/10.3917/eh.056.0098
4« (http://www.agrimaroc.ma/Sujet/le-marketing-outil-pour-reussir-la-commercialisation-des-produits-agricoles/ ) »,
s. d.
-5-
2. Délimitation de la stratégie marketing et plus particulièrement le ciblage, la
segmentation et le positionnement. A cet égard, les arguments les plus fréquents à mettre
en avant sont la proximité, la saisonnalité, les produits de terroir ou bio, etc.
3. Enfin, vient l’étape de détermination du mix-marketing qui définit la véritable offre
de la coopérative5.
Une condition fondamentale doit être respectée, à savoir la conciliation entre les
objectifs économiques (performance globale), les objectifs sociaux (situation
socioéconomique de l’adhérent : formation, éducation, satisfaction et le bien-être) et la
participation au développement humain durable local et national.
Les spécificités résident Sur le plan stratégique, les décisions marketing dans la
coopérative sont prises par concertation. Ainsi, la vision, la détermination de la stratégie
et la planification marketing sont l’œuvre du conseil d’administration lequel les propose
pour discussion et adoption à l’assemblée générale sauf si celle-ci délègue ce pouvoir
expressément au conseil ou au responsable chargé de la fonction. En outre, la stratégie
marketing d’une coopérative devrait valoriser l’Homme aussi bien adhérent que client. Sur
le plan opérationnel, la coopérative doit adopter un mix-marketing cohérent avec ces
principes6.
Figure 1: Démarche marketing des coopératives
Marketing stratégique
Définition des Segmentation Ciblage Positionnement
objectifs de la
coopérative (identité,
mission
Contrôle de l'efficacité
5Rabat;souissi Maroc, « Pratiques du marketing coopératif PAR HICHAM ATTOUCH », s. d., 6‑13.
6
Rabat;souissi Maroc, « Pratiques du marketing coopératif PAR HICHAM ATTOUCH », s. d., 6‑13.
-6-
1.1 1.2 Les caractéristiques du marketing des coopératives
Le marketing est l’effort d’adaptation des organisations à des marchés concurrentiels,
pour influencer en leur faveur le comportement de leurs publics, par une offre dont la
valeur perçus est durablement supérieur à celle des concurrents. C’est, sans doute, la
satisfaction du client qui est la préoccupation majeur du marketing afin d’assurer la survie
et le développement de l’organisation. Appliqué au domaine des coopératives, le marketing
doit être adéquat avec la forme hybride (en tant qu’une entreprise et une association) de
ces dernières et en respectant leurs valeurs et leurs principes. Cela nécessite une
conciliation entre7 :
Donc, les coopératives sont en face d’un défi de satisfaire leurs membres qui sont la
raison de leur existence et, en même temps, satisfaire le client qui constitue le gage de leur
continuité. Il s’agit, donc, ici de définir le marketing des coopératives en tant que courant
conciliant deux objectifs :
Les objectifs marketings sociaux spécifiques qui sont la raison d’être des coopératives,
sont la formation, l’éducation, la satisfaction et le bien être des membres. Les objectifs
économiques qui sont principalement les parts de marché, les ventes, les clients et la
rentabilité9. En plus, la finalité du marketing a donc changé, passant des échanges
transactionnels à une relation durable entre les parties et faisant de la loyauté le vecteur de
l’approche relationnelle. Dans cette perspective, les valeurs et les principes coopératifs
deviennent des fondements clés pour bâtir une organisation centrée sur la loyauté. Dans ce
cas, la coopérative qui prend en considération, dans sa gestion, l’identité coopérative se
différencie par rapport aux autres concurrents par son offre et par son engagement dans le
développement de la collectivité. Les coopératives pourront plus facilement se développer
en offrant à leurs clients une qualité irréprochable, au lieu de se baser sur les prix les plus
faibles.
7Coté D (2005) « Loyauté et identité coopérative l’implantation d’un nouveau paradigme coopératif », RECMA N°29,
p.53
-7-
section2 : Les stratégies de commercialisation des produits.
8
R .MONTAGNE La coopération dans le domaine de la commercialisation des produits agricoles
9
« PLAN DE COMMERCIALISATION » Agriculture et agroalimentaire CANADA
-8-
disponibles, les volumes, etc.) et du marché vers les zones de production (sur les niveaux
de prix et d’offre, les préférences des consommateurs et l’évolution des goûts).
Il y a deux importants aspects dans la commercialisation des produits. Le premier
concerne le processus physique (plus précis dans le chapitre suivant) qui achemine les
produits des producteurs jusqu'aux consommateurs. Le deuxième aspect, qui est abordé
ici, s'intéresse au mécanisme de fixation des prix de vente.
Les étapes fondamentales de ce processus sont :
La collecte des produits agricoles,
La communication.
Le conditionnement.
Le transport.
La distribution.
La transformation.
Le stockage.
La relation-client.
la vente.
-9-
• Par la concurrence : ion fixe le prix de vente en fonction de celui des concurrents
directs du produit et du positionnement souhaité.
Les différentes données recueillies des documents et des entrevues avec le Président,
le Directeur Général et le Responsable du service marketing de la COPAG10, nous ont
permis d’approcher les grandes lignes de la démarche marketing appliquée au sein de cette
coopérative.
Tout d’abord il faut noter que deux phénomènes majeurs ont contribué au
développement du marketing chez COPAG. Primo, la forte concurrence sur le marché
laitier avec la présence du leader « société Centrale Laitière » et du peloton des suiveurs
(Colainord, Best Milk, Safi Lait, Bon Lait, Halib Souss, Chergui et Extra Lait) sans oublier
les petits producteurs ou encore des entreprises d’importations/distributions. Secundo, la
modification de la fiscalité des coopératives en 2005, qui a poussé la COPAG d’investir
en de nouvelles pistes de création de la valeur notamment le bon management.
4 Sur le plan stratégique, le marketing de la COPAG c’est construit autour de la
jonction de quatre stratégies 11:
La stratégie d’intégration de l’amont à l’aval des stades de la filière agricole ;
10
Coopérative agricole créée en 1987 : 112 adhérents particuliers, 70 coopératives adhérentes (dont 14 000
éleveurs) ; capital social, 140 millions de dirhams (12,5 millions d’euros) ; chiffre d’affaires, 1,7 milliard
de dirhams ; emplois directs, 3 300 personnes national d’Economie et Gestion à l’Ecole Nationale de
Commerce et de Gestion d’Agadir, les 10 et 11 Mai 2012
11
Loultiti M. M. (2012), «COPAG : Intégration et Développement Humain », Communication au 6ème
Congrès Interna
-10-
Des études de marchés sont très souvent réalisées par des cabinets d’études à la
demande de la COPAG, soit pour mesurer la satisfaction de sa clientèle ou sa notoriété ;
soit pour lancer des nouveaux produits. Pour la segmentation et le ciblage, bien que la cible
de la COPAG soit le consommateur final, celle-ci passe par des cibles secondaires
traditionnelles (épiciers et grossistes) ou modernes (GMS et supermarchés). Cette cible
secondaire est répartit selon la règle ABC :
Source : www.copag.ma
L’activité lait et ses dérivés est irriguée par un troupeau Holstein de 80.000 têtes dont
50.000 vaches laitières (Loultiti, 2012). Pour garantir leur qualité les produits laitiers sont
analysés et mis-en quarantaine pendant une certaine période et en cas d’anomalie c’est tout
le stock concerné qui est détruit, c’est ce que nous a affirmé le Directeur Général lors de
notre visite. La gamme des produits frais et de dérivés (yaourt, flan, fromage, beurre) est
assez large.
L’activité des primeurs et agrumes (tomate, poivron, haricot, piment, courgettes, maroc
late, la clémentine, nour, navel, salustania, sanguine et citron) en phase de maturité grâce
-11-
à d’importantes superficies (6 400 ha d’agrumes et 1 000 ha de primeurs). 60% de la
production totale de cette activité est destinée à l’export et les agrumes qui ne sont pas
exportés sont utilisés pour la fabrication du jus de fruit. Afin de garantir la qualité la
COPAG a obtenu une certification Global Gap pour les unités de production et une
reconnaissance HACCP (et une certification BRC (British Retail Consortium)/NATURES
CHICE, pour les unités de conditionnement12.
Les différents emballages utilisés pour les produits laitiers, les agrumes et les primeurs
sont : le carton, le plastique (polystyrène et polyéthylène).
La politique de prix adoptée par la COPAG est celle de pénétration, afin de gagner
rapidement des parts de marché et pour certains produits, c’est le prix du marché qui est
pratiqué. Le paiement par les différents clients se fait soit après 60 jours maximum ou lors
de la livraison. La diversité des produits, ainsi que la diversité des marchés (national et
international) et les différentes saisons, implique plusieurs techniques de fixation de prix
par la COPAG.
Pour la distribution, la coopérative COPAG dispose d’un parc de 650 véhicules toutes
catégories pour assurer la collecte et la distribution des produits bruts, finis et semi-finis.
La coopérative alimente avec une fréquence d’un à deux jours deux circuits de distribution
à partir de ses agences commerciales :
Les clients traditionnels et les clients modernes.
Pour le Nord et l’oriental seul les GMS sont alimentés.
Sur le marché international, c’est la société Prim’Atlas dont le capital est détenu à
98% par la COPAG) qui est chargée de desservir l’Union européenne.
la société Maroc Fruit Board (MFB), dont Prim’Atlas est membre fondateur couvre
les marchés nord-américain, scandinave, saoudien, russe….
La Russie et la Hollande constitue pour COPAG des clients de taille.
12
Loultiti M. M. (2012), «COPAG : Intégration et Développement Humain », Communication au 6ème
Congrès International d’Economie et Gestion à l’Ecole Nationale de Commerce et de Gestion d’Agadir, les
10 et 11 Mai 2012
-12-
ci sont le plus souvent exigées par les GMS et par les supermarchés (cela est souvent
compris dans les clauses de contrat, ristournes, remises de fin d’année…).
Par ailleurs, plusieurs programmes de fidélisation sont mis en œuvre, tel que la
distribution de réfrigérateurs aux clients les plus rentables. Aussi, la COPAG participe très
souvent aux foires, aux salons et aux expositions, sur le marché national et international.
Elle procède également au sponsoring de plusieurs évènements, notamment ceux se
déroulant dans la région du Souss Massa Drâa. A cela, il faut aussi ajouter l’organisation
de journées spéciales de formation et des voyages à l’étranger au profit de ses cadres et la
participation aux colloques, aux conférences où est présentée la COPAG (historique,
activités, services…).
Le marketing consiste à établir des relations durables qui répondent aux besoins du
fournisseur et de l’acheteur. Il repose sur des éléments clés, à savoir la« valeur du client »,
«l’avantage concurrentiel » et le « focus » (concentration de l’activité). Cela signifie que
les organisations qui se lancent dans des opérations de marketing doivent étudier le marché,
élaborer des produits ou des services qui satisfont les besoins des clients, développer le «
bon » marketing mix (produit, place, promotion, prix) et répondre à leurs propres objectifs
de même que satisfaire les clients sur une base continue13.
13
Anna Laven Et et Caren Akomo Ouma, « Les opérations de marketing des coopératives », s. d.
-13-
3) La fréquence se rapporte au nombre de fois/à la période auxquelles/à laquelle le
produit de la coopérative devrait atteindre les clients et les consommateurs visés.
La fréquence influe sur les coûts de transport et les besoins en matière
d’entreposage.
Les 4 P :
Une coopérative peut améliorer son marketing de diverses manières en influant sur les
éléments suivants : le produit, le prix, la promotion, les personnes et la place. Ces éléments
sont les « 4 P » qui désignent communément le « marketing mix ».
Ce terme désigne le bien qu’une coopérative produit et doit présenter sur le marché aux
clients visés. Le produit doit être adapté aux clients en fonction de leurs besoins et de leurs
souhaits. Pour satisfaire les demandes de la clientèle, une coopérative peut :
A. améliorer la qualité des produits pour répondre aux normes de qualité des clients ;
B. veiller à ce que les quantités correctes soient disponibles au moment voulu par les
clients ;
C. améliorer le conditionnement et l’étiquetage, en veillant à ce que l’emballage soit
conforme au format et aux matériaux convenus, et porte les informations requises.
D. Les coopératives peuvent améliorer la qualité des produits pour répondre aux
demandes du marché. Cet aspect est étroitement lié à la Qualité de la QQF.
Pour être choisi et acheté, le produit doit être reconnu par le consommateur. La marque,
l’emballage, l’étiquette et la stylique sont les éléments qui participent à cette identification.
Ils permettent de communiquer avec le client et véhiculent une image de la coopérative et
de ses produits :
a. La marque est un signe matériel servant à distinguer les produits, objets ou services
d’une entité.
La marque peut être : un dessin, un symbole, une combinaison de lettres et / ou de
chiffres, un son, un nom géographique. Le choix de la marque permet ainsi de différencier
le produit de ses concurrents et facilite le repérage du produit.
-14-
b. L’emballage et le conditionnement : ils remplissent deux types de fonctions : des
fonctions techniques et des fonctions commerciales mercatiques.
c. l’étiquette C’est la carte d’identité du produit. L’étiquette a un rôle légal (Marquage
et affichage des prix), un rôle dans la gestion du point de vente (suivi du stock Ex.
codes à barres) ; un rôle de communication et d’information (mode d’emploi,
promotion du produit, communication de messages publicitaires).
d. La stylique est l’intégration de l’esthétique (formes, couleurs) aux produits de l’entité
et à l’image qu’elle souhaite donner aux consommateurs.
14
Anna Laven Et et Caren Akomo Ouma, « Les opérations de marketing des coopératives », s. d.
-15-
section3 : Politique de distribution.
Le terme promotion regroupe les activités que peut entreprendre la coopérative pour
sensibiliser les clients visés à l’existence et la qualité du produit. Ces activités incluent la
15
Diaz Pedregal V. (2007), Le commerce équitable dans la France contemporaine : idéologies et pratiques,
Editions L’Harmattan.
-16-
publicité, la promotion commerciale, la vente personnelle, les relations publiques et le
marketing direct. Dans le cadre de ses activités de promotion et de commercialisation, une
coopérative peut par exemple décider de mettre en avant le prix bas et non plus le produit
directement, de manière à attirer les consommateurs attentifs au prix. Cet aspect revêt une
importance particulière si la coopérative cible ce type de consommateurs.
Une coopérative qui utilise les 4 P de manière adéquate peut atteindre ses objectifs de
marketing. Elle peut par exemple viser un changement de marché. Dans ce cas, elle va
chercher à augmenter le nombre de clients qui achètent le produit en identifiant de
nouveaux usagers ou en convertissant les non usagers en usagers et en pénétrant de
nouveaux segments de marché. En étudiant sa clientèle, elle peut décider de modifier le
marketing mix : d’autres mesures de commercialisation devront être passées en revue en
fonction des intérêts des clients. Les mesures en question peuvent inclure des activités
efficaces en matière de tarification, de distribution et de promotion. Si le prix est jugé élevé
par les consommateurs, la coopérative peut envisager une baisse afin d’attirer les
nombreux consommateurs qui sont attentifs à ce paramètre.
-17-
Partie 2 : Etude pratique des coopératives
dans la région BM-KH.
-18-
Chapitre III : Présentation générale des
coopératives.
Les coopératives sont l’une des composantes majeures de l’économie sociale et
solidaire au Maroc. Elles ont un rôle primordial dans le développement socio-économique
du pays puisqu’elles «…jouent un rôle important dans la création d’emplois du fait qu’elles
soutiennent directement le développement d’activités professionnelles autonomes et
rémunératrices et créent des opportunités d’emploi supplémentaires.»16
16
« L ’ ENTREPRENEURIAT COOPERATIF : UN LEVIER DU DEVELOPPEMENT TERRITORIAL AU MAROC Par
Ikhlas MERGOUM Chercheur en Sciences de Gestion , Faculté des Sciences Juridiques , Economiques et
Sociales-Souissi- Université Mohamed V . Said HINTI Professeur en Econo », 2016, 1‑18.
17
a Déclaration sur l ’ identité coopérative », 1995.
-19-
Image : les activités exercée au sein des coopératives.
Apparues dans les bagages des colons français, les coopératives ont tout d’abord été
mises à leur service avant que le dahir du 8 juin 1938 n’autorise la constitution de
coopératives entre artisans et agriculteurs marocains. Mais c’est véritablement au
lendemain de l’indépendance que ces entités économiques vont trouver écho auprès de
l’état.18Les coopératives ont franchi plusieurs étapes dans leur évolution historique :
L’état intervient dans la gestion des coopératives par des mesures d'encouragement au
développement, dans cette année plusieurs textes juridiques étaient promulgués dont la
création de l'ODCO en 1962, l’octroi de subventions et la mise à la disposition des
coopératives des agents d'encadrement techniques.
18
www.odco.gov.ma
-20-
(C) Etape 3 - (1984-2000) :
Etape du désengagement de l’Etat des coopératives et unicité de la législation
coopérative.
L’orientation de l’Etat à partir de 1983 vers le désengagement de certains secteurs s’est
répercutée sur les coopératives : suppressions de certains avantages préférentiels octroyés
aux coopératives, politique de désengagement des coopératives, Cette politique constitue
une ébauche vers la création de coopératives autonomes qui comptent sur elles-mêmes
mais qui nécessitent des efforts colossaux au niveau de la valorisation de l’élément humain
par la formation et la sensibilisation. Pour renforcer cette orientation, un cadre juridique
unique pour les coopératives abrogeant les textes antérieurs a été adopté en 1983, mais
n’est entré en application dans sa totalité qu’en 1993. Ce cadre juridique, la Loi n° 24.83,
portant statut général des coopératives et missions de l’ODCO prône en faveur de
l’autonomie des coopératives, de la formation de l’élément humain des coopératives, de la
création des unions de coopératives. Cette loi, mise à l’épreuve, s’est avérée en décalage
avec son environnement avec les lacunes et des défauts, d’où la nécessité d’une réforme
qui a poussé les ministres de tutelle de l’ODCO à proposer des amendements dont le
dernier a été approuvée par le Conseil du Gouvernement du 7 Septembre 2011.
-21-
Le mouvement coopératif émanait des différentes organisations de type politiques,
étatiques et syndicales qui y voyaient une solution aux problèmes économiques notamment
agricoles. Néanmoins, la coopération reste fortement rattachée à la culture musulmane de
la société marocaine, et à ses principes d’entraide et de solidarité.
Coopérative de travail 20 :
Une coopérative de travail est celle qui exploite une entreprise et dont l’objet
principal est de fournir du travail à ses membres ou à ses membres auxiliaires. Elle
réunit des personnes voulant créer leur emploi au sein de leur propre entreprise.
Les membres sont les travailleurs, mais aussi les propriétaires. Les membres,
collectivement propriétaires de l’entreprise, doivent pouvoir travailler dans la
coopérative et celle-ci doit être en mesure de leur offrir éventuellement un emploi.
19
Guy Tchami « Manuel sur les Coopératives à l’usage des Organisations de Travailleurs »
20
https://cdrq.coop/
-22-
Les coopératives de production21 :
Une coopérative de producteurs est celle qui exploite une entreprise et dont
l’objet principal est de fournir des biens et des services nécessaires à la
réalisation du travail de ses membres. Les membres sont les producteurs, mais
aussi les propriétaires. Les membres, collectivement propriétaires de l’entreprise,
doivent pouvoir utiliser les biens et les services de la coopérative et celle -ci doit
être en mesure de leur offrir ces biens et services.
La coopérative de solidarité 22 :
Est celle qui regroupe au moins deux catégories de membres parmi les
suivantes :
Membres utilisateurs : personnes ou sociétés qui utilisent les services offerts
par la coopérative (personnels et/ou professionnels)
Membres travailleurs : personnes physiques salariées
Membres de soutien : toute autre personne ou société ayant un intérêt
économique, social ou culturel dans l’atteinte de l’objet de la coopérative
Les trois catégories de membres sont collectivement propriétaires de
l’entreprise ; les membres travailleurs doivent pouvoir travailler dans la
coopérative et les membres utilisateurs doivent pouvoir utiliser ses services.
21
Guy Tchami « Manuel sur les Coopératives à l’usage des Organisations de Travailleurs »
22
https://cdrq.coop/
-23-
et 67% des coopératives agricoles et 16% des coopératives artisanales et 6% des
coopératives d’habitation. Au niveau régional, les coopératives recensées en 2015 de la
région Beni Mellal-Khenifra compte 1203 regroupant 57134 adhérents23.
Notre étude a pour but de rapprocher marketing dans les coopératives la pratique du
marketing au Maroc, nous avons utilisé une méthodologie quantitative à travers un
questionnaire en appuyant sur une méthode qualitative à travers les entretiens avec les
responsables des coopératives. Dans ce cadre, nous avons profité du salon provincial
d’agriculture de Khouribga établi le 30 avril 2019 jusqu’à 5 juin, on a aussi effectué des
visites directes pour interroger les 72 coopératives de la région Beni Mellal-Khenifra
(figure 1) en vue de répondre à nos questions qui se basent sur les thèmes suivants :
23
www.odco.gov.ma
-24-
Couscous 2014 Homme 15 Agriculture Couscous
Beni-khayran
Al momayaz 2013 Femme 54 Agriculture Vinaigre de
pommes
Moulate dar 2012 Femme 30 Agriculture Couscous
Flora 2017 Femme 12 agriculture Huile de
cactus
GriaPool 2006 Homme 5 Agriculture œufs
Couscous El 2005 Femme 28 Agriculture Couscous
hadga
Halawiyat 2006 Femme 40 Artisanat Gâteaux
marocains
Azyae Nour 2008 Femme 5 Artisanat Couture
Maraya 2016 Homme 20 Artisanat Couture
Rachma 2017 Homme 11 Artisanat Tapis
traditionnel
Errouh 2013 Homme 36 Artisanat Couture
Mostaqbal 2018 Femme 30 Artisanat Couture
Anmil 2018 Femme 60 Artisanat Miel
Eddahbi
Tamzirt El 2014 Femme 10 Agriculture Couture
khayr
Atadamon 2006 Homme 100 Commerce Huiles
d’argan
Source : Elaboration à partir le questionnaire
Les coopératives enquêtées sont gérer par des personnes de différents niveaux
d’études, selon le tableau ci-dessous nous montre que les adhérents qui ont un niveau
d’étude de class de collège et secondaire dont 48% sont des hommes et 52% sont des
femmes. Pour ceux qui ont un niveau d’étude de baccalauréat est 40.9% des hommes et
59.1% des femmes. Pour les adhérents licencier est 55% des hommes et 45% des femmes.
Seulement une coopérative qui est gérée par un adhérent qui a un niveau d’étude de master.
Homme Femme
classe de collège et secondaire 12 13 48,0% 52,0%
doctorat 0 0
autre 3 1 75,0% 25,0%
-25-
section5 : Résultat de l’étude
SECTEUR
52,8%
industrie 5 6,9%
commerce 12 16,7%
29,2%
artisanat 21 29,2%
commerce de bétail 2 2,8% 16,7%
tourisme 0 0,0%
agriculture 38 52,8%
6,9%
autre 0 0,0%
2,8%
0,0%
Dans cette région les coopératives sont réparties en plusieurs secteurs d’activités, la
recherche que nous avons accomplie montre que la plupart des coopératives exercent des
activités agricoles avec un pourcentage de 47.1%, 31.4% exercent des activités
artisanales dont le but est de préserver le patrimoine culturel et 17.2% sont des
coopératives commerciales et quelques coopératives exerçant l’industrie avec un
pourcentage de 4.3%.
Les adhérents choisissent de créer les coopératives dans cette région en vue de profiter
de ses ressources naturelles abondantes ainsi qu’ils veulent réaliser plusieurs objectifs les
uns créent les coopératives pour le but d’améliorer leurs situations financières et sociales
et les autres considèrent les coopératives comme une source du développement de la
région.
-26-
Figure 4 : le marché cible.
Quel est le m arché cible dans lequel votre coopérative est active ?
international (12,5%)
local (27,8%)
local 20 27,8%
régional 33 45,8% national (33,3%)
national 24 33,3%
international 9 12,5%
régional (45,8%)
oui 16 22,2%
non 56 77,8%
22,2%
oui
non
Par rapport à la fonction du marketing 22.2% ont répondu par oui, c’est-à-dire elles
disposent d’une fonction chargée du marketing pour commercialiser leurs produits, et
77.8% ont répondu par non, cela ne signifie pas qu’elles ont négligé les actions
commerciales.
-27-
Figure 6 : les compagnes marketing.
58,3%
41,7%
oui 42 58,3%
non 30 41,7%
oui
non
Source : Elaboration à partir le questionnaire
Dans ce cadre 58.3% des coopératives lancent des compagnes marketing, parmi elles il
y a 74,6% lancent des compagnes publicitaire et 25.5% de promotion, avec une fréquence
d’une à 6 fois par an.41.7% des coopératives pensent que les compagnes ne sont pas
importantes et sont couteuses.
Figure 7 : les compagnes marketing et leurs impacts sur le nombre des clients.
Selon vous, est-ce-que les com pagnes m arkenting ont eu un im pact sur le nom bre
de clients de votre coopérative?
Mauvais (0,0%)
Mauvais 0 0,0%
Passable 0 0,0% Excellent (8,3%) Passable (0,0%)
Moyen 5 6,9%
Bon 31 43,1%
Excellent 6 8,3%
-28-
Figure 8 ; les compagnes marketing et leurs impacts sur les ventes.
Selon vous, est-ce-que les com pagnes m arkenting ont eu un im pact sur les ventes de votre
coopérative?
Mauvais (0,0%)
Mauvais 0 0,0%
Excellent (9,7%) Passable (0,0%)
Passable 0 0,0%
Moyen 6 8,3%
Bon 29 40,3%
Excellent 7 9,7%
Les compagnes marketing ont moyennement influencé le chiffre d’affaire de 8.3% des
coopératives, elles ont un bon impact sur 40.3% des coopératives tandis que 9.7% des
coopératives ont remarqué que les compagnes ont un excellent impact sur leurs ventes.
Pour assoir une stratégie, il faut bien maitriser les activités fortes de la coopérative, ses
forces et ses faiblesses, ainsi qu’elle doit analyser son environnement externe pour pouvoir
garantir la continuité et la rentabilité.
-29-
La plupart des coopératives enquêtées ont élaboré des stratégies visant différents
objectifs, 69.4% visent attirer des nouveaux clients et 38.9% cherchent d’attirer des
nouveaux adhérents tandis que 90.3% ont pour but d’améliorer leur profit et améliorer la
situation financière des coopératives.
L’étude du marché est un aspect essentiel de toute bonne stratégie marketing, elle
permet d’analyser et comprendre les comportements de la clientèle cible de la coopérative,
elle est donc une étape préalable à l’introduction d’un nouveau produit sur le marché.
69,4%
30,6%
oui 50 69,4%
non 22 30,6%
oui
non
-30-
Figure 11 : les raisons des études du marché.
52,8%
Les informations collectées après la réalisation des études portent les coopératives à
améliorer la satisfaction de leurs clientèles avec un pourcentage de 66.7%, améliorer
S l’image de la marque de leurs produits de 52.8 %, leurs permettent d’obtenir des
informations sur les produits des concurrents de 43.1%, et connaitre les bénéfices
recherchées par les consommateurs avec un pourcentage de 12.5%.
oui 25 34,7%
non 47 65,3%
oui
non
-31-
Les résultats montrent que seulement 34.7% segmentent leurs clientèle cible,
cr itè r e _de _s e gm e ntation *
s e gm e ntation
Marketing mix :
Le marketing mix regroupe l’ensemble des décisions marketing prises pour assurer le
succès d’un produit, service, marque, etc…, selon le questionnaire que nous avons adressé
aux coopératives on a observé qu’il y a des coopératives qui ignorent le concept stratégie
à cause de l’alphabétisme, connaissance limitée, le non-usage de la technologie
d’information et de communication. Mais grâce aux efforts de l’ODCO par ses formations
professionnelles accordées aux adhérents, les coopératives seront plus formées pour
pratiquer les 4 politiques du marketing mix :
La politique de produit :
-32-
Figure 13 : l’importance de l’emballage des produits.
importance de l'emballage
15,3%
4,2%
Sans importance 15,3%
Peu important 4,2%
Très important 80,6%
80,6%
Seulement 80,6% considèrent l’emballage comme très important pour protéger leurs
produits et faciliter l’usage par le consommateur ainsi que véhiculer l’image de la
coopérative, l’emballage est peu important pour 4,2% des coopératives, 15,3% sont des
coopératives qui ne donne aucune importance pour l’emballage, les unes trouvent que
l’emballage est très couteux et les autres ne l’utilise pas car la nature de leurs produits ne
nécessite pas un emballage (les tapis traditionnels, sacs écologiques, caftans, les tissus….).
oui 42 58,3%
non 30 41,7%
58,3% 41,7%
Par rapport aux étiquettes, elles sont utilisez par la plupart des coopératives avec un
pourcentage de 58.3% pour identifier leurs produits et permettre aux consommateurs de
disposer des informations sur le produit, 41.7% des coopératives n’utilisent pas des
étiquettes, elles les considèrent comme inutiles.
La compétitivité est comme une capacité à faire face à la concurrence, elle pousse la
coopérative à améliorer la commercialisation de leurs produits.
-33-
Figure 15: la compétitivité des produits. Figure 16: l'élément de la compétitivité.
76,4%
oui 60 83,3%
43,1%
40,3%
non 12 16,7%
0,0%
oui (83,3%)
qualité
service
autre
prix
Source : Elaboration à partir le questionnaire
Pour 83.3% des coopératives pensent que leurs produits sont compétitifs dont 76.4%
d’entre eux estiment que l’élément de compétitivité le plus principal est la qualité des
produits, 40.3% des coopératives leurs produits sont compétitifs grâce au prix convenable
pour les consommateurs, 43.1% des coopératives se basent sur leurs services pour faire
face aux leurs concurrents.
La politique de prix :
D’après les adhérents enquêtés précisent que le prix pratiqué est celui du marché.
Figure 17: la référence de fixation des prix.
la concurrence 18 25,0%
la demande 35 48,6%
les coûts de production 59 81,9%
autre 0 0,0%
25,0%
81,9%
48,6%
Source : Elaboration à partir le questionnaire
-34-
81.9% des coopératives fixent leurs prix à partir des couts production qu’elles ont
supporté pour produire leurs produits, 48.6% des coopératives la fixation des prix de leurs
produits dépend de la demande des clients, 25% des coopératives prennent le prix des
concurrents comme une donnée pour fixer leurs prix.
94,4%
maximiser le chif f re d'af f aire 68 94,4%
36,1%
f onder une image de marque f avorable 26 36,1%
33,3%
2,8%
assurer la croissance 24 33,3%
autre 2 2,8%
Cette politique permet aux coopératives de réaliser plusieurs objectifs, 94.4% d’entre
eux cherchent à travers politique de prix à maximiser leur chiffre d’affaire, 36.1% des
coopératives visent à fonder une image de marque favorable de leurs produits ,33.3%
pratiquent la politique de prix pour assurer la croissance pour la coopératives et 18.1%
visent à assurer leur continuité.
Selon une responsable d’une coopérative nous explique qu’il y a plusieurs problèmes
qui relèvent de cette politique liés à l’existence des intermédiaires entre la coopérative et
les clients ainsi qu’il y a une négociation indirecte avec le consommateur ce qui rend le
prix plus élevé.
La politique de distribution :
1,4%
-35-
Pour éviter les circuits longs 86.1% des coopératives préfèrent proposer leurs produits
directement sur les marchés locaux et régionaux, 13.9% des coopératives ont pu accéder
au marché à travers la signature des conventions de commercialisation avec des enseignes
de distribution « CARREFOUR », « MARCHE SOLIDAIRE» à OUASIS à
casa, « JAMILA EN LIGNE ».
oui 20 27,8%
non 52 72,2%
27,8% 72,2%
Il faut noter que seulement 27.8% des coopératives disposent d’un moyen de transport
de 1 à 3 véhicules, 72.2% des coopératives ne disposent aucun moyen de transport car la
plupart d’entre eux n’ont pas les possibilités financières suffisantes.
local 5 6,9%
régional 11 15,3%
national 5 6,9%
international 0 0,0%
6,9% 6,9%
15,3%
On observe que 6.9% de moyens sont dispensés pour le transport local ,15.3% sont
dispensés pour le régional ,6.9% pour le national, aucun moyen de transport et dispensé
pour international .Sauf qu’il y a des clients fidèles pour la coopérative qui ont leurs
domicile à l’étranger sont responsable de exporter les produits à l’export selon explication
d’une responsable d’une coopérative.
La politique de communication :
-36-
La communication est outil fondamental pour fonder une bonne relation entre les
adhérents et les personnes qui travaillent dans la coopérative ainsi qu’elle permet de
fidéliser les clients.
l'imporatnce de communication
2,8%
22,2%
Sans importance 2 2,8%
Peu important 16 22,2%
Très important 54 75,0%
75,0%
Cette politique est considérée comme très importante pour 75% des coopératives, la
communication pour eux est nécessaire pour établir un bon climat de travail au sein de la
coopératives, une relation de fidélité avec les clients. 22,2% des coopératives sont
intéressés par la communication, mais peu importante. 2,8% des coopératives ne donne
aucune importance pour la communication, certains adhérents précisent qu’ils n’ont pas
besoin de cette politique leurs relations avec les clients et la fidélisation sont fondées sur
la qualité de leurs produits.
éléctronique(e-mail) 46 63,9%
63,9%
0,0%
13,9%
86,1%
77,8%
22,2%
oui non
réseaux sociaux 56 16
site w eb 10 62
rése site
aux w eb
soci
Partie 4 aux
w hatsapp (52,8%)
facebook 52 72,2%
instagram 12 16,7% facebook (72,2%)
tw itter 3 4,2%
w hatsapp 38 52,8%
autre 0 0,0% instagram (16,7%)
tw itter (4,2%)
Parmi les coopératives 77.8% utilisent les réseaux sociaux, Facebook (72.2%),
Instagram (16.7%), Twitter (4.2%), Whatsapp (52.8%). Tandis que d’autres coopératives
(22.2%) n’utilisent aucun réseau social à cause de leur connaissance technologique.
-38-
Figure 26: que proposent les sites web ?
12,5%
un catalogue de vos produits 9 12,5%
9,7%
une liste des prix des produits 7 9,7%
0,0%
0,0%
une passation d'une commande en ligne 0 0,0%
autre 0 0,0%
Seulement 13.9% utilisent des sites web dont 12.5% l’utilisent pour proposer un
catalogue de leurs produits, 9.7% pour proposer des listes des prix des produits en vue de
permettre aux consommateurs d’être mieux informés. Malheureusement la plupart des
coopératives (86.1%) n’utilisent pas des sites web, elles se limitent sur des techniques
traditionnels ce qui nécessite une formation professionnelle efficace pour développer leurs
performances et connaissances.
-39-
Conclusion générale :
Dans cette recherche que nous avons réalisée au niveau théorique et au niveau pratique,
dans le premier on a mis l’accent sur le concept du marketing des coopératives et le
marketing mix dans un sens général, au niveau de l’étude empirique on a profité de
plusieurs occasions pour se rapprocher du milieu des coopératives et analyser leurs
pratiques marketings.
Au niveau de la politique produit, la plupart des coopératives ont fait des grands efforts
au niveau de l’emballage, l’étiquette mais elles ont encore besoin des formations dans ce
domaine pour améliorer leur conditionnement et diversifier leurs produits et assurer la
qualité des services.
Pour ce qui concerne la politique du prix, toutes les coopératives ont précisé que le prix
pratiqué est celui du marché, l’étude que nous avons réalisée nous montre que les prix
proposé sont convenable pour chaque catégorie des clients, tout en assurant un revenu
satisfaisant pour la coopérative.
Il est nécessaire de maitriser les pratiquent marketing et de les réviser pour assurer la
continuité et la différenciation par rapport au concurrents, ainsi que pour atteindre leur but
principal du développement des activités commerciales.
-40-
Pour aider les coopératives de renforcer leur existence et améliorer leurs situations,
l’Etat doit intervenir pour les soutenir de surmonter leurs obstacles à travers :
-41-
Tableau de matière :
Dédicace...........................................................................................................................................I
Remerciement……………………………………………………………………………………………………………………………….II
LISTE DES Abréviation……………………………………………………………………………………………………………………III
Liste des figures……………………………………………………………………………………………………………………………IV
Sommaire………………………………………………………………………………………………………………………………………1
INTRODUCTION ............................................................................................................................ 2
-42-
Liste de référence.
Les ouvrages :
Côté, D. « Loyauté et identité coopérative: l’implantation d’un nouveau paradigme
coopératif ». Revue internationale de l’économie sociale: Recma, 2005.
https://doi.org/10.7202/1021875ar.
Et, Anna Laven, et Caren Akomo Ouma. « Les opérations de marketing des
coopératives », s. d.
L ’Entrepreneuriat coopératif: Un levier du développement territorial au Maroc par
IKHLAS MERGOUM Chercheur en Sciences de Gestion , Faculté des Sciences
Juridiques , Economiques et Sociales-Souissi- Université Mohamed V . Said HINTI
Professeur en Econo , 2016, 1‑ 18.
Maroc, Rabat;souissi. « Pratiques du marketing coopératif PAR HICHAM ATTOUCH »,
s. d., 6‑ 13.
Mayaux, François. « Le marketing au service des associations : légitimité et
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Montagne, Roger. « La coopération dans le domaine de la commercialisation des
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https://doi.org/10.3406/ecoru.1960.1701.
Polman, Paul. « Philip Kotler, Kevin Keller et Delphine Manceau, Marketing
management, 14ème édition. », 2015.
Tchami, Guy. Guy Tchami, Manuel sur les coopératives à l’usage des organisations de
travailleurs .monde, 2007.
Diaz Pedregal V. (2007), Le commerce équitable dans la France contemporaine :
idéologies et pratiques, Editions L’Harmattan
Loultiti M. M. (2012), «COPAG : Intégration et Développement Humain »,
Communication au 6ème Congrès International d’Economie et Gestion à l’Ecole
Nationale de Commerce et de Gestion d’Agadir, les 10 et 11 Mai 2012
-43-
Annexe :
-44-
-45-