Le viol

 Encadré par :
 Présenté par :
 BAMAAROUF CHAIMAA  MOHAMMED
 MOUSLIM HIND JAMAL MAATOUK
 Définition du terme :
 Le viol se définit comme un acte de violence par lequel et au
cours du quel une personne non consentante à des relations
sexuelles .
 Le viol et donc un acte sexuel criminel commis sous la menace
ou l’utilisation de la force contre une personne qui n’est pas
consentante .
 Juridiquement et selon l’alinéa 1 de l’article 486 du code pénal
marocain :’’Le viol est l’acte par lequel un homme a des relations
sexuelles avec une femme contre le gré de celle-ci ‘’
 La définition de ce terme peut être plus ou moins large selon le
pays, ainsi dans le code pénal français dans l’article 222-23: ‘’
Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit
commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte , menace
ou surprise ‘’
 Le plan :
I. Les éléments constitutifs :
A . L’acte de pénétration sexuelle:
Ce premier élément doit être précisé à la fois par sa nature
spécifique et par ses partenaires.
Selon l’article 486 du C.P: l’acte de pénétration sexuelle ne
concerne donc que le rapport physiologique normal imposé par un
homme à une femme dont l’auteur ne peut être qu’un homme et la
victime doit être une femme .
A la différence de cette conception restrictive , le code pénal
français définit le viol d’une manière large , il peut s’agir donc d’un
rapport physiologique normal ou aussi tout rapprochement sexuel
anormal imposé par un homme à une femme , ou par un homme à
un autre homme .
 B. L’absence de consentement de la
victime :
Il importe de souligner que la relation sexuelle doit être imposée à
la femme contre son consentement . Il s’agit des violences
exercées sur la victime pour lui imposer des relations sexuelles .
On peut déduire que l’utilisation de la violence physique ne pose
aucun problème, les tribunaux considèrent en effet qu’elle
supprime le consentement , notamment si les violences ont laissé
des traces . Il est évident que dans ce cas de figure la preuve est
facile à établir.
En revanche , évident que la violence morale pose de difficultés,
et la victime aura sans doute plus de problèmes pour prouver
l’absence de son consentement.
C. L’intention coupable :
Bien qu’inséparable de la violence, l’intention coupable doit être
mentionnée comme élément distinct . Mais, selon le droit commun ,
le mobile est sans importance pour la qualification du crime : qu’il y
ait recherche de la jouissance sexuelle, vengeance ou haine ne le
fait accompli sciemment est punissable.
II. Les sanctions applicables :
A . Selon le code pénal :
Les articles 486 alinéa 2 et 487 C.P mentionnent de
nombreuses causes d’ aggravation du viol , tenant à la
victime , aux conditions de commission de l’ infraction ou à la
qualité de coupable .
L’article 486 l’alinéa 2 :
Si le viol est commis sur :
 Une mineure de moins de 18 ans ;
 Une incapable ;
 Une handicapé ;
 Une personne connue par ses facultés mentales faibles;
 Une femme enceinte ;
La peine et la réclusion de 10 à 20 ans .
 L’article 487 :
 Si l’auteur était un ascendant ;
 Si l’auteur est une personne ayant autorité sur la victime ;
 Si l’auteur est un tuteurs ou serviteurs à gage ;
 Si l’auteur est serviteurs à gages des personnes
désignées ;
 Si l’auteur est un fonctionnaires ou ministre d’un culte ;
 Si viol commis par plusieurs personnes ;
 La peine est de :
 Réclusion de cinq à dix ans au cas d’attentat à la
pudeur consommé ou tenté sans violence sur la victime.
 Réclusion de dix à vingt ans pour tout attentat à la
pudeur consommé ou tenté avec violence contre personne
de l’un ou l’autre sexe , ou contre le gré d’une femme .
 Réclusion de vingt à trente ans ,dans le cas prévu à
l’article 486 alinéa 2 .
 B. La défloration :
 C’est le cas de perte de virginité de la victime :
Selon l’article 488 du code pénal marocain , si dans le cas prévu
dans les article 486 et 487 le viol est suivi par la défloration la
peine est :
- Réclusion de cinq à dix ans pour tout attentat à la pudeur
consommé ou tenté sans violence .
- Réclusion de dix à vingt ans pour tout attentat à la pudeur
consommé ou tenté avec violence , ou contre le gré de la femme .
- Réclusion de vingt à trente ans si la crime a été commis sur une
mineure moins de dix-huit ans, une incapable , d’une handicapé ou
d’une personne connue ses capacités mentales faibles .
Toute fois si le coupable rentre dans la catégorie de ceux
énumérés à l’article 487 , le maximum de la peine prévue à chacun
des alinéas dudit article est toujours encouru ;
 C. Affaire criminelle :
Au Maroc , le viol d’une jeune femme au bus :
le viol en réunion d’une jeune femme par un groupe
d’adolescents à bord d’un bus au Casablanca.
La diffusion d’un vidéo montrant le viol est mise en ligne la nuit
du 20 au 21 août 2017 . Après cette vidéo les six agresseurs
sont arrêtés tous âgés de 15 à 17 ans à leurs domiciles dans le
quartier Mâaguiz à Bernoussi
 - Conclusion :
Afin de conclure , on ne peut nier que même le
renforcement des peines par le législateur n’a pu
arrêter l’aggravation d’un tel acte de violence qui ne
cesse à menacer la vie des filles surtout dans un pays
comme le Maroc qui concerne la virginité comme étant
un principe sacré .