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LE MARCHÉ DES COSMÉTIQUES AU MAROC

2018-NOV-09

Le marché des cosmétiques au Maroc


Le marché des cosmétiques au Maroc est estimé à 1,09 milliard en 2017, d’après l’étude
« Morocco Cosmetics Market Size, Sliare & Trends Analysis Report ». Il devrait presque
doubler à l’horizon 2025. Etat des lieux du secteur, ses opportunités, ses limites et ses
chantiers futurs. c changement de style de vie des consommateurs, la prise de
conscience quant à l’importance d’utilisation de produits de soin et l’augmentation du
pouvoir d’achat de la classe moyenne, sont les causes principales de l’augmentation de
la demande des produits cosmétiques au Maroc. La crise financière récente quia touché
le monde entier et a impacté le marché des cosmétiques, n’a pas eu d’effet sur la
demande au Maroc. En effet, les ventes retails sur le marché marocain montrent une
évolution constante en raison de l’augmentation de la consommation domestique. Une
étude française estime que les dépenses d’hygiène des ménages marocains
représenteraient 1,35% de leurs revenus en milieu rural. En milieu urbain, elles sont de
1,80%, soit une consommation de 65 DH par an et par habitant. Les produits de soins
représenteraient 60% du marché global des cosmétiques. Une forte demande est
enregistrée pour les produits démaquillants, anti-tâches et écrans totaux. Les
spécialistes sont donc unanimes pour dire que le marché de la parfumerie et des
cosmétiques est relativement porteur et concurrentiel bien que considéré comme étroit
comparativement aux marchés européens et américains. L’étude indique que le secteur
enregistre, tout de même, une croissance annuelle qui se situerait entre 10 et 15 %. Les
gammes sélectives, quant à elles, connaîtraient une croissance de 20 % et le segment
des produits grand public suivrait la même tendance. Au niveau de l’offre, le marché se
partage en deux grandes branches : les produits de grande consommation (le mass
market) et le sélectif (luxe). Au Maroc, 70 % des ventes retails ont lieu au niveau des
open markets, des petites boutiques de quartier, et des magasins traditionnels.
Cependant les supermarchés et les outlets devraient gagner en parts de marché à
l’horizon 2025. Surtout lorsque l’on prend en considération que les retai 1ers
internationaux présents au Maroc n’opèrent que par des partenariats. Les centres
commerciaux ont également connu une croissance rapide au Maroc ces dernières
années, et le trend devrait se poursuivre dans les années à venir. Sans oublier la vente en
ligne qui connaît également une progression importante dans le pays. Tous ces éléments
dénotent du potentiel grandissant du secteur retail au Maroc, et ipso facto celui de
l’industrie cosmétique. CONTREBANDE ET SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS D’après Line
étude effectuée par l’( )MPIC en 2012, des pertes allant de 200 à 400 millions sont
décomptées annuellement en raison des fraudes de contrebande et contrefaçon. Afin
d’v remédier, les principaux opérateurs du secteur, qui contrôlent environ 80 % du
marché, à savoir, L’Oréal Maroc, Pelissard, Avon, Pierre Fabre, Colgate Palmolive, Procter
& Gamble et Unilever, ont formé en 2017 l’association Cosmétiques Maroc. Leur mise en
association vise deux points majeurs: structurer et développer l’activité et garantir la
sécurité des consommateurs. L’objectif est d’assurer une traçabil i té des produits et de
contrecarrer les ventes dans le circuit informel qui impacte l’image des marques
distribuées sur le marché ainsi que les ventes annuelles réalisées.

LA PUBLICITÉ EN HAUSSE En termes de dépenses publicitaires, le secteur de la beauté


enregistrait plus de 330 millions de DM de dépenses en 2017 et une augmentation de 14
% vs. N-l. Avec un classement par média où l'on retrouve la télévision en tête, suivie de
la radio, l’affichage et la presse. En effet, les budgets les plus importants sont liés à des
actions réalisées en magasin dans le secteur des cosmétiques. Puisque l’objectif principal
des retailers est la vente. Nous parlons ici de manière plus spécifique des distributeurs
exclusifs de produits cosmétiques. Pour les filiales comme l’Oréal, nous remarquons que
des actions de communication sont faites de manière plus récurrente en raison d’une
plus grande marge de manœuvre dû au modèle économique adopté par la marque mère
sur le marché marocain. L’industrie cosmétique au Maroc se caractérise par la présence
de 3 groupes de sociétés distincts. 11 y a d’abord les grandes sociétés multinationales
qui fabriquent une partie de leurs produits localement et qui sont plus ou moins
orientées dans le choix des ingrédients quelles utilisent, par leurs maisons mères. On
trouve ensuite, quelques grandes sociétés nationales qui ont fait leurs preuves dans ce
domaine à l’échelle nationale et même internationale. A ces sociétés, s’ajoutent des
laboratoires pharmaceutiques qui fabriquent et développent des gammes de produits
cosmétiques spécifiques. Et on trouve également un dernier, toute une variété de petites
et moyennes entreprises ou coopératives qui valorisent des ressources naturelles
nationales comme l’huile d’Argan, la rose, la lavande, etc. LA GRANDE VOGUE DU
NATUREL De par le monde, la demande se focalise de plus en plus sur les produits
biologiques et naturels qui sont produits de manière éthique “Fair Trade”. Les produits
naturels et organiques connaissent, par conséquent, une augmentation continue des
ventes. Au Maroc, le secteur est relativement porteur et concurrentiel. 11 enregistre une
croissance annuelle entre 10 à 15 pc, selon Maroc Export, et compte 2 000 entreprises
pour un total de 45 000 emplois directs et plus de 100 000 emplois indirects. Le secteur
emploie dans différentes branches à savoir les entreprises de production, les
distributeurs, les instituts et salons de beauté, l’enseignement, le paramédical, les SPA,
etc. L’Etat tente également de renforcer ce business dynamique, dans le cadre du plan
sectoriel, qui consiste, entre autres, à encourager les grandes marques étrangères à
produire directement dans le pays et à développer une offre premium, ethnique et bio,
en utilisant les ressources locales comme le ghassoul, l’huile d’olive, l’huile de figues de
barbarie, l’huile d’argan et autres huiles essentielles. Cela permettrait d’exporter à
hauteur de 900 MDH. Les pouvoirs publics jouent ainsi la carte de la valorisation des
ressources naturelles végétales du Maroc et de la promotion du capital naturel exclusif
du pays (arganier, rose de Marrakech et le henné). La filière est déjà en pleine expansion.
Aux côtés des structures artisanales, se développent des entreprises structurées
implantées à Casablanca, Rabat et Marrakech. La production est commercialisée
localement (boutiques spécialisées ou grandes surfaces) mais aussi exportée vers des
pays européens, africains et les pays arabes, a Les centres commerciaux ont également
connu une croissance rapide au Maroc ces dernières années, et le trend devrait se
poursuivre dans les années à venir.

referance
https://www.mediamarketing.ma/article/ZZPCHZCG/le_marchae_des_cosmaetiques_au
_maroc.html

Produits cosmétiques Bio: le retour de la tendance en force


Un retour en force pour les produits naturels cosmétiques. Des produits comme l’huile d’argan,
l’huile d’olive, ou encore l’huile de figue de Barbarie provoquent un réel engouement. Les
victimes de leurs bienfaits sont de jour en jour plus nombreuses. Une tendance qui soulage
notre peau et la planète.

Un réel engouement des consommateurs se manifestent, de jour en jour, pour ces produits qui
respectent tous types de peaux, leur redonnent une seconde beauté, de la douceur et participe
à la sauvegarde de notre planète. Une large gamme de soins adaptés : pour le corps, les cheveux
ou le visage.

Aujourd’hui, les consommateurs se dirigent nettement plus vers des produits “Bio”. On peut
également observer, une forte croissance en termes de ventes. Les clients optent pour des
produits durables qui respectent le tissu de leur peau. Ils se tournent vers des produits bio qui ne
contiennent pas de substances chimiques comme le parabène qui serait néfaste pour la santé.
Les cosmétiques bio et naturels ont progressivement fait leur apparition dans la plupart des
salons d’esthétique marocains et dans les spas d’hôtels prestigieux au Maroc. La cosmétique bio
a gagné la confiance des consommateurs. Les experts conseillent d’éviter les produits industriels
qui sont souvent incompatibles avec leur épiderme.

Prendre soin de sa peau est un véritable challenge, car ce n’est pas toujours facile de préserver le
tissu épidermique. Les produits d’origine naturelle et la qualité de l’excipient utilisé procurent
une bonne protection et de l’hydratation. L’utilisation des produits qui se basent sur des huiles
végétales extraites de l’avocat, de l’argan, de l’olive, du jojoba ou encore l’huile de bourrache
permet d’optimiser cette protection et cette hydratation.

Les femmes sont les plus grandes consommatrices de produits BIO. Faire usage de cosmétiques
plus naturels permet de réduire de façon significative le niveau de produits chimiques toxiques
présents sur leurs corps.

referance
https://www.agrimaroc.ma/l-engouement-des-consommateurs-pour-les-produits-cosmetiques-
bio/

La cosmétique naturelle, un marché de niche


Les Marocains, soucieux de plus en plus de leur apparence et de leur bien-être, manifestent un
engouement grandissant pour les produits cosmétiques issus du terroir

L’UTILISATION des produits de cosmétique industriels n’est pas sans inconvénients. Les usagers
en sont conscients, c’est pourquoi ils sont de plus en plus nombreux à se tourner vers la
cosmétique bio et naturelle. Ce phénomène, apparu il y a quelques années, prend de plus en
plus d’essor. En effet, la présence de certaines substances synthétiques dans les produits
cosmétiques peut, selon l’avis des spécialistes, induire des effets indésirables à terme. Dans ce
sens, un séminaire sur la cosmétique naturelle dans la région de Souss-Massa-Drâa a eu lieu
récemment à Agadir sur le thème «La chaîne de valeur de la filière de la cosmétique naturelle».
Il faut préciser qu’au Maroc le marché des produits cosmétiques croît de 15% par an. Une large
gamme de crèmes, huiles, masques de beauté, maquillage, démaquillants, shampoings et
parfums, investit le marché national chaque jour. Les Marocains, soucieux de plus en plus de leur
apparence et de leur bien-être, manifestent un engouement grandissant pour les produits
cosmétiques issus du terroir. Fort heureusement, la région SMD est connue pour la richesse de
son terroir, argan, miel, henné, rose, safran et figue de barbarie.
Soutenue par son partenaire, l’Agence de coopération allemande pour le développement GIZ, la
région ambitionne de moderniser la filière de la cosmétique naturelle afin d’en faire un
important vecteur de développement durable de la région. Il faut rappeler que cette conférence
sur la cosmétique naturelle figure parmi les nombreuses actions initiées par la GIZ dans le cadre
de son programme d’appui aux Très Petites, Petites et Moyennes entreprises (TAM, PME, TPE).
L’ambition des organisateurs étant d’établir les grandes lignes de la stratégie relative à la filière
de la cosmétique naturelle, notamment les volets concernant l’innovation, l’élaboration des
produits et leur mise en place sur le marché. L’aspect réglementaire a aussi été abordé afin
d’assurer un environnement sain et propice au développement de la filière. Toutefois, la
cosmétique naturelle en tant que marché de niche a aussi séduit les grands industriels qui l’ont
intégré dans leur stratégie de développement et de marketing. Ce marché devient par là même
très concurrentiel. «Il faut que les petits producteurs s’appuient sur de nouvelles approches en
termes de gestion et d’innovation mais aussi sur des stratégies marketing», note cet intervenant.
«L’apport de la publicité et du packaging est fondamental dans ce sens pour la réussite de ces
projets», a-t-il ajouté.

référance
https://www.leconomiste.com/article/914844-souss-la-cosm-tique-naturelle-un-march-de-niche

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