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E28 - Les divers types de puits et de forages.

Généralités
 1) De quoi s’agit-il ?
Un puits à eau ou un forage est un ouvrage de captage vertical permettant l’exploitation de
l’eau d’une nappe , contenue dans les interstices ou dans les fissures d’une roche du sous-sol
qu’on nomme aquifère. L’eau peut être remontée au niveau du sol soit de façon très simple
grâce à un récipient (seau par exemple) soit plus facilement grâce à une pompe, manuelle ou
motorisée.
Les puits et les forages sont très divers, que ce soit par leur profondeur, leur volume d’eau,
leur coût ou la pureté de celle-ci, justiciable ou non d’un traitement avant de pouvoir
être consommée (et qu’il convient d’ailleurs de contrôler non seulement à l’achèvement des
ouvrages mais régulièrement).
 2) Qui utilise surtout ce moyen et depuis quand ? Quelles différences entre un puits et
un forage ?
- Les puits creusés manuellement figurent parmi les sources d’approvisionnement en eau les
plus anciennes. Les premiers puits étaient de très simples trous non protégés des éboulements
et qui n’ont pas résisté au temps et ont donc disparu. Beaucoup plus nombreux sont les puits
datés des Ages du Cuivre, du Bronze et du Fer que l’on retrouve un peu partout en Europe.
- Il existe en fait désormais trois grandes catégories de puits : les puits creusés, les puits
foncés et les puits forés plus communément appelés forages, terme ambigu qui désigne à la
fois un ouvrage et une technique de réalisation. Le choix du type d’ouvrage à réaliser dépend
essentiellement de la profondeur de la nappe aquifère (il serait par exemple très difficile ou
dangereux de faire creuser un puits à la main par des puisatiers à plus de 30 m de profondeur),
des données hydrogéologiques du terrain, de la rapidité recherchée ou non et du coût de
l’opération. Un puits creusé à la main avec la participation de la population s’avère le plus
souvent beaucoup moins coûteux. Enfin, l’ouverture d’un puits creusé à la pioche est bien
plus grande (ne serait-ce que pour permettre la descente de puisatiers) que celle d’un puits
foncé réalisé en enfonçant des outils dans le sol ou d’un forage dont l’orifice est au contraire
étroit compte tenu des outils utilisés et de la grande profondeur à atteindre.
Creusement manuel d’un puits à Madagascar . Photo Caritas -X. Stephani
 3) Pourquoi ?
Si l’eau est très présente sur la Terre, l’eau salée des mers et des océans représente 96,4% du
volume d’eau total.
L’eau douce représente seulement 3,4% du volume total de l’eau sur notre planète.
Cette eau douce est répartie comme suit :
- 2,15% est contenue dans les glaciers ou les neiges éternelles (environ 70% de l’eau douce
totale)
- 0,63% se retrouve dans les eaux souterraines (environ 22% de l’eau douce totale)
- 0,019% constituent les eaux de surface : lacs, rivières, fleuves (environ 0,6% seulement de
l’eau douce totale)
- Une très faible quantité (0,001% de l’eau totale) est contenue dans l’atmosphère
Dans la plupart des cas, et à défaut d’eau de surface, un puits ou un forage se révèle la
méthode la plus efficace pour obtenir des ressources en eau douce, laquelle y est d’ailleurs le
plus souvent de meilleure qualité qu’une eau de surface plus sujette à la pollution.
 4) Qui est surtout concerné ?
Les gens vivant dans les régions où il y a peu d’eau de surface et suffisamment de ressources
d’eau souterraine.
 5) En quoi consiste ce procédé ? Comment est-il mis en oeuvre ?
Les puits peuvent être classés en 3 types :
- les puits creusés (dug well en anglais)
- les puits foncés (driven well « )
- les puits forés ou forages. (drilled well « )
 
a) Les puits creusés
Voir la fiche E29 « Les puits creusés  »
Creuser sur le terrain avec une pelle et une pioche est la technique la plus simple et la plus
ancienne.
C’est aussi la plus fatigante mais la moins coûteuse. Elle nécessite que le sol soit
relativement meuble et la nappe phréatique peu profonde. Ces puits sont souvent bordés par
des pierres pour les renforcer et les empêcher de s’effondrer, mais il est nettement préférable
de les cuveler (maintenir à la verticale) avec des anneaux de béton souvent réalisés facilement
sur place avec des moules.
On peut aussi utiliser des moyens mécaniques moins rustiques de creusement pour diminuer
les efforts physiques importants.
Les puits creusés ne sont pas très profonds (entre 10 et 20 m le plus souvent,
exceptionnellement 30 à 40m). Etant peu profonds, ils risquent d’être contaminés et ils
peuvent s’assécher plus facilement que les autres types de puits.
Creusement d’un puits région des Savanes au TOGO - Photo Caritas Dapaong 
 
b) Les puits foncés (ou puits à pointe filtrante)

Puits foré au BURKINA FASO Photo Caritas Burkina


Voir la fiche E30 « Les puits foncés »
Les puits foncés sont réalisés par enfoncement par un mouvement de va et vient vertical d’un
tube perforé à bout pointu et de petit diamètre (sauf pour la technique particulière du
havage) dans une terre friable, comme le sable ou le gravier. Un filtre, ou crépine, est très
souvent fixé à la partie inférieure de la conduite pour filtrer le sable et les autres particules et
les empêcher de pénétrer dans le puits.
Ils ne peuvent puiser l’eau qu’à des profondeurs moyennes comprises entre 15 et 100 m
suivant la technique utilisée. Ils sont, comme les puits creusés, exposés aussi, mais moins, à la
contamination et à l’assèchement.
Il existe trois techniques de fonçage :
- Le fonçage par battage : le battage consiste à enfoncer un tube muni d’une pointe en
laissant régulièrement tomber un outil lourd (le trépan) sur l’extrémité du tube
- Le fonçage par injection d’eau (ou lançage à l’eau) :le procédé consiste à injecter de l’eau
sous pression à l’intérieur d’un tube pour faciliter le creusement du sol et l’ évacuation des
débris.
- Le fonçage par havage : le havage consiste à creuser le sol à la base même du tubage en
position verticale qui ainsi s’enfonce sous l’effet de son propre poids.
c) Les puits forés ou forages
Voir la fiche E31 « Les puits forés  »
Un grand nombre de puits modernes sont des puits forés qui sont creusés par percussion
d’un outil dans le sol ou par l’action rotative d’un outil coupant (tarière, foreuse, trépan)
tournant autour d’un axe vertical et qui brise et mâche les roches dont les résidus sont
remontés le plus souvent par des boues à la surface.
Ils peuvent atteindre jusqu’à 300 m de profondeur.
Les puits forés peuvent être réalisés suivant de nombreuses techniques :
1) Soit manuellement ou en utilisant des moyens manuels bon marché (par exemple des
vrilles appelées tarières que l’on fait tourner à la force des bras). Les techniques les plus
utilisées sont les suivantes :
- Forage à la tarière (hand-auger drilling en anglais)
- Forage par percussion (percussion drilling « )
- Forage par injection d’eau ou lançage à l’eau (jetting « )
- Forage à la boue (sludging « )
2) Soit en utilisant des moyens motoriséss léger (pompes, compresseurs) pour creuser le
terrain :
- Forage au marteau fond de trou (rotary-percussion drilling)
- Forage rotary (rotary drilling)
3) Soit en utilisant des moyens mécanisés lourds de percement qui permettent d’atteindre de
grandes profondeurs
- Ces moyens de forage sont souvent montés sur des gros camions super équipés. Ils
utilisent des outils de forage rotatifs qui mâchent ou brisent les roches, ou d’abord, si le sol
est mou comme c’est assez souvent le cas au début d’un forage,, des grandes vrilles appelées
tarières. Les forages peuvent atteindre plusieurs centaines de mètres de profondeur. Souvent,
une pompe est placée au bas pour pomper l’eau jusqu’à la surface.
Forage d’un puits au TOGO - Photo Caritas Kara
 6) Difficultés particulières et remèdes
Le choix entre les différents procédés de creusement des puits dépend de nombreux
paramètres :
- Les caractéristiques géologiques des terrains à creuser : roches dures, roches tendres et
friables, terre sableuse,…
- La profondeur à creuser (laquelle est fonction de la profondeur de la nappe phréatique).
- Les moyens techniques potentiellement disponibles sur place et leur coût.
- Le diamètre souhaité.
- Le volume d’eau à collecter chaque jour en fonction des besoins de la population à alimenter
L’absence d’entretien ou de réparation à temps d’un puits peut conduire à la diminution,
voire même à l’arrêt définitif du pompage ou du puisage de l’eau en raison de pannes de
fonctionnement. Elle est aussi la cause de dégradation de la qualité de l’eau et donc la cause
de maladies.
Elle conduit à l’abandon chaque année de plusieurs dizaines de milliers de puits creusés,
foncés ou forés chaque année dans le monde…
 7) Principaux avantages et inconvénients
Les différents procédés ont chacun leurs avantages et leurs inconvénients qui sont détaillés
dans les diverses fiches de présentation des différents types de puits.
 8) Coût
Les coûts d’un puits varient en fonction de la géologie du lieu, de la technique employée, de
la finalité du puits (volume d’eau par jour), du pays et du coût de la main d’œuvre et de son
équipement ou non d’une pompe.
La fourchette des prix est très large puisqu’elle peut aller d’environ 500 € pour un puits
sans pompe creusé à la main d’une dizaine de mètres, à plus de 13 000 € pour un forage
mécanisé avec pompe à une centaine de mètres de profondeur.
 9) Observations, recommandations et suggestions
Comme les puits creusés et les puits foncés ne peuvent que puiser l’eau à faible ou moyenne
profondeur (moins de 40/45 m en règle générale), ils sont plus exposés à la contamination par
les activités humaines et à l’assèchement pendant des périodes de sécheresse.
Dans les terrains instables, il est nécessaire de consolider les parois (tubage, cuvelage) par
un revêtement pour éviter les éboulements ou obstructions du puits.
 10) Exemples de réalisation
- Il en existe de très nombreux dans les diverses Caritas, notamment en Afriqque et en Asie.
Signalons cependant les dex documents suivants :
- Une étude de cas a été réalisée au Tchad par la fondation Practica, l’UNICEF et Enterprise
Works/VITA. Elle est disponible sur le site internet :
http://www.unicef.org/wash/files/CH...
Cette étude examine l’importance des interventions de forages manuels sur l’amélioration du
taux d’accès à l’eau potable au Tchad et a mis en évidence que l’utilisation prépondérante
jusqu’en 2002 de techniques coûteuses de forage conventionnelles (mécanisées) ne
pourrait pas satisfaire la demande en eau sur l’ensemble du territoire tchadien
- Autre rapport intéressant : Un bilan réalisé par RWSN (Rural Water and Saniation
Network) au sujet des puits forés à la main au Niger depuis 30 an. Disponible en ligne sur :
http://www.rwsn.ch/documentation/sk...
 11) Où trouver davantage d’informations ?
a) Sites internet
- AFD (Agence française de développement) : "Réalisation et gestion des forages équipés
d’une pompe à motricité humaine en Afrique subsaharienne"
Guide illustré, polyvalent et très intéressant de 86 pages donnant de précieuses indications
dans tous les domaine de l’hydraulique villageoise et pas seulement sur les puits, les forages
et les pompes, mais aussi sur les modes de captage des nappes, l’aménagement et la gestion
des points d’eau, leur gestion communautaire et la formation à l’hygiène.
http://www.afd.fr/webdav/shared/PORTAILS/SECTEURS/EAU_ET_ASSAINISSEMENT/p
df/GUIDE-RURAL.pdf
- OMS (Organisation Mondiale de la santé) : « Le manuel du technicien sanitaire ».
http://whqlibdoc.who.int/publicatio...
- USGS « Ground water : well » (en anglais)
http://ga.water.usgs.gov/edu/earthg...
- AKVO. Cette ONG hollandaise a réalisée plusieurs fiches intéressantes sur les puits et les
forages. Celles-ci sont disponibles sur son site : www.akvo.org
 
- Wikipedia « Puits à eau »,
 http://fr.wikipedia.org/wiki/Puits_...,
- Ministère de l’Environnement du Nouveau Brunswick : « Notions élémentaires sur les
puits d’eau »
http://www.gnb.ca/0009/0371/0018/in...
- WEDC ( Water Engineering and Development Centre, Lougborough University ).
Document sur les techniques simples de forage (en anglais)
http://www.watersanitationhygiene.o...
- Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires Rurales de l’Ontario :
« Les puits d’eau en milieu rural »
http://www.omafra.gov.on.ca/french/...
- CIPEA : « L’exploitation des ressources hydrauliques en Afrique Tropicale ». Rapport
de recherche no 6 consultable sur : http://books.google.fr
b) Vidéos
Le site de partage VIMEO permet d’accéder à un certain nombre de vidéos (en anglais) sur la
construction de puits élaborées par l’association bolivienne EMAS (Escuela Móvil de Agua y
Saneamiento (Mobile School for Water and Sanitation). EMAS élabore des formations et des
solutions bon marché d’accès à l’eau potable en Bolivie
http://vimeo.com/channels/emas

E31- Les forages


 1) De quoi s’agit-il
D’une technique permettant le creusement de puits plus facilement, plus rapidement et à plus
grande profondeur que les puits creusés à la main ou foncés (voir les fiches e 29 et e 30)
Un puits foré est un trou cylindrique creusé verticalement par percussion ou par l’action
rotative d’un outil coupant (tarière, foreuse, trépan) tournant autour d’un axe vertical.
Le diamètre d’un puits foré peut varier de 5cm à 1,5 m.
Presque tous ces puits sont généralement équipés d’une pompe à eau.
Le choix de cette pompe (manuelle, motorisée, immergée) dépend de la profondeur du puits,
du débit d’exploitation souhaité et des moyens (techniques, financiers, logistiques)
potentiellement disponibles.
(voir les fiches e 35 à e 43 sur les différents types de pompes)
 2) Qui utilise surtout ce moyen et depuis quand ? 
Le forage est une technique ancienne qui date de plus de 3000 ans. Elle est originaire de
chine où des morceaux de bambous attachés à un poids lourd permettaient de forer des puits
d’eau.
Aujourd’hui, il existe deux grandes approches du forage  :
 - le forage manuel réalisé avec des outils manuels pour des puits peu profonds jusqu’à 40 m
de profondeur.
 - le forage mécanisé avec l’aide d’équipements légers ou de plateforme de forage et
d’équipements lourds grâce auxquels
 il est possible d’atteindre de grandes profondeurs.
dans certains cas, ces forages mécanisés sont montés sur des plateformes mobiles
autotractées, beaucoup plus rapides, faciles à
utiliser et permettant de forer dans des sols durs à grande profondeur, mais ils sont beaucoup
plus onéreux.
Remarque : les forages mécanisés sont souvent trop coûteux les populations des zones
rurales ou periurbaines les plus pauvres. Il ne faut donc pas négliger, même si elles sont
moins rapides et un peu plus fatigantes, les techniques de forage manuelles.
 3) Pourquoi ?
Le forage manuel est une solution pratique qui, bien que fatigante, est intéressante et
peu coûteuse pour les points d’eau de moins de 40 mètres de profondeur dans les
sols meubles tels que l’argile et le sable et les formations de roches tendres telles que les grès
et calcaires tendres. Si les caractéristiques du sol le permettent, le prix d’un forage manuel
peut en effet se révéler plus de 4 fois moins élevé qu’un forage mécanisé.
Mais lorsque le sol est dur, ou lorsqu’on veut forer à une grande profondeur ou éviter des
travaux pénibles ou aller plus vite et qu’on en a les moyens, les forages
mécanisés constituent une meilleure, voire indispensable solution.
 4) Qui est surtout concerne ?
Les forages manuels à moindre coût intéressent les ong et les pouvoirs publics car ces
techniques permettent de réaliser plus de puits, mais aussi les villages, les petites
communautés et les agriculteurs des zones rurales à faibles ressources car cela leur permet
de prendre eux-mêmes en charge, avec un minimum d’aide et de conseils, la réalisation de
petits forages.
 

forage d’un puits à madagascar par la méthode dite du  « jetting » Photo PS Eau


 
 5) En quoi consiste ce procede ? Comment est-il mis en œuvre ?
En fait, il existe de nombreux procédés entre lesquels il peut être d’ailleurs assez difficile de
se reconnaître, tant leurs noms sont parfois curieux, et même souvent différents selon les
ouvrages ou la langue utilisée (souvent l’anglais).
Cette fiche a ainsi pour but de décrire et de clarifier les principaux procédés en
distinguant les forages manuels et les forages mécanisés, étant précisé que les types de
forages les plus utilisés ou cités sont  :
 en mode manuel : les forages « à la tarière » (appelés aussi « hand auger
drillings  ») pour les communautés disposant de faibles moyens, les forages «  à la
percussion » (appelés aussi « au battage » et permettant de forer jusqu’à 25 m) et les
forages « rotatifs à la boue » (appelés aussi « par lançage » ou « rotary manuels » et
permettant de forer jusqu’à environ 35 m).
 en mode mécanisé : les forages à percussion avec air comprimé « au marteau fond
de trou » (appelés aussi « rotary percussion drillings »).
5.1 les forages manuels
Ils sont surtout utilisés pour leur faible prix de revient, pour de faibles profondeurs et pour le
creusement de terrains plutôt tendres, bien que certaines techniques, comme celle dite de la
« percussion à l’air comprimé » ou encore « au marteau fond de trou »), permettent de forer
dans des terrains relativement durs.
Ils sont réalisés en utilisant des outils manuels bon marché (par exemple des vrilles appelées
tarières que l’on fait tourner à la force des bras).
il existe différentes techniques. Les plus utilisées sont les suivantes :
a) Le forage à la tarière (hand-auger drilling en anglais) – ( profondeur maxi de 25
mètres)
Le forage à la tarière consiste à faire tourner une vrille appelée tarière avec une grande
poignée. On rajoute des allonges en acier au fur et a mesure que la tarière s’enfonce dans le
sol. Lorsque la tarière est remplie de débris du sol, on la remonte pour la vider puis on répète
l’opération.
Généralement au-dessus du niveau de la nappe, le trou du forage reste ouvert et n’a pas besoin
d’être consolidé. Lorsque l’on a atteint la nappe, un pré-tubage temporaire peut être utilisé
pour empêcher l’effondrement des parois du trou du forage. Le forage se poursuit à l’intérieur
de ce pré-tubage à l’aide d’une tarière de mise en eau jusqu’à ce que la profondeur désirée soit
atteinte. Puis, on enlève le pré-tubage et on met en place le tubage permanent.
Le forage à la tarière peut être utilisé jusqu’à une profondeur d’environ 15 à 25 mètres et
dans des terrains souples (sables, limons, argiles).

Forage à la tarière Photofondation practica


b) Le forage à la percussion (appelé aussi « battage », ou « percussion drilling », ou
encore « stone hammer »)
(profondeur maxi : également 25 m)
Dans le forage à percussion, un lourd outil coupant (le trépan) est attaché à une corde ou
un câble puis projeté à la force de son poids dans le trou du forage. Un trépied (ou chèvre ou
tripode) est utilisé pour permettre le relevage de l’outil avec la corde ou le câble. En
retombant, le trépan fragmente le sol. De l’eau est ajoutée dans le trou pour qu’elle se
mélange aux débris et qu’elle se transforme en boue. Cette boue consolide les parois du
forage et soulève les débris de roche mais est aussi remontée à la surface avec une tarière de
mise en eau.
Puis, le trépan est de nouveau remonté et relâché dans le trou autant de fois que nécessaire.
L’utilisation d’une colonne de boue et surtout d’un pré-tubage, en plastique ou mieux en
acier, est souvent nécessaire pour éviter tout risque d’effondrement du trou, surtout si le sol
est meuble.
La technique à la percussion (ou battage) est généralement utilisée jusqu’à des profondeurs de
25 mètres pour l’eau potable mais des forages plus profonds peuvent être réalisés.
Le forage à percussion peut être combiné à d’autres techniques de forage comme la
tarière manuelle. Cette dernière permet en effet de forer rapidement les premiers mètres du
forage jusqu’à
des terrains durs. 

Photo fondation practica forage à la percussion


 
 
c) Le forage par injection d’eau sous pression ou lançage à l’eau (ou jetting ou washbore)
(profondeur maxi de 35 à 45 m selon la technique)
Il existe deux techniques de lançage à l’eau :
 1) le lançage rapide sous pression ou « lançage direct » (profondeur maxi : 35 m)
Cette technique est décrite dans la fiche sur les puits foncés. (voir le fiche précédente e 30)
La technique consiste à faire pénétrer un tuyau dans le sol grâce à l’injection sous pression
d’une grande quantité d’eau avec une motopompe ou une pompe à pédale. Elle est utilisée
pour forer rapidement, le plus souvent en moins d’un jour, des forages peu profonds
à coût moyen.
On confond parfois puits foncé (ou puits instantané) et puits foré car ils utilisent des
procédés relativement similaires.
Ce qui différencie surtout le puits foncé du puits foré, c’est que l’on y enfonce directement
un tube équipé à son extrémité d’une crépine, alors que celle-ci n’est mise en place qu’à la
fin des opérations pour un puits foré.

photo  wedc
 2) le forage (ou lançage) à l’eau rotatif ou rotary manuel ( rota sludge en anglais) 
(profondeur maxi : une quarantaine de m)
Cette technique est l’une des plus utilisées. C’est une évolution de celle du lançage direct.
Elle permet des forages plus profonds, mais ne peut être utilisée que dans les terrains
sédimentaires. A noter cependant qu’une autre technique de type « rotary » appelée
« rotary drilling » (voir plus loin en 5.2.b), de principe similaire mais mécanisée (usage d’un
compresseur ou d’un petit moteur monté sur un bâti), permet d’atteindre de plus grandes
profondeurs et de travailler en terrain dur.
Elle est également basée sur la circulation et la pression de l’eau et sur l’utilisation d’un
outil lourd perforant mais que l’on fait ici tourner. L’eau est injectée à l’intérieur du train
de tiges et la boue (eau et débris) remonte le long des parois du forage.
afin d’obtenir une pression d’eau suffisante, on utilise de préférence une motopompe. On
peut laisser l’extrémité inférieure du tuyau de forage simplement ouverte, ou y rajouter, cas le
plus fréquent, un outil de fonçage (trépan). L’abrasion du sol est réalisée par un trilame ou un
tricône mis en rotation manuellement depuis la surface en utilisant un train de tiges.
Les débris, ou « cuttings » sont remontés à la surface par la circulation de la boue du forage.
Celle-ci est introduite à l’intérieur des tiges, sort par l’outil de forage, remonte à la surface par
l’espace annulaire entre les parois du forage et le train de tiges, va ensuite décanter dans des
petites cavités creusées près du forage, puis est de nouveau pompée et injectée.
Un fluide de forage (additif) peut être mélangé à l’eau pour éviter l’effondrement des parois
du trou et la perte incontrôlée de l’eau par infiltration. La technique du lançage à l’eau (avec
rotation) peut être utilisée jusqu’à une profondeur d’environ 35 – 45 mètres.
 

 
lançage à l’eau rotatif documents de la fondation practica

d) Le forage à la boue (sludging) (profondeur maxi : 35 m)


Cette méthode a été développée et largement diffusée au bangladesh en utilisant des tubes
faits de bambou.
Elle consiste à utiliser un train de tiges de forage que l’on enfonce manuellement et
progressivement à l’aide d’un bras de levier dans le sol ainsi qu’à faire circuler de l’eau
pour faire remonter à la surface du sol les débris des matériaux broyés par l’outil de forage
(cuttings).
le train de tiges de forage est actionné manuellement de haut en bas à l’aide d’une sorte de
perche pour pouvoir le relever.dans certains cas, un oprérateur fait aussi tourner
manuellement ce train de tiges pour qu’il descende plus facilement.
Pendant la descente des tiges, le choc créé sur le sol par le trépan fixé au bout du train de tiges
ameublit le sol et surtout fragmente les matériaux.
Pour faire remonter ces débris à la surface, l’opérateur obstrue aves sa main l’extrémité
supérieure du train de tiges pendant qu’un autre le fait remonter afin de créer (effet de
soupape) une aspiration de l’eau et des débris qu’elle contient jusqu’à la surface. Au cours du
mouvement de descente suivant, la main est retirée du train de tiges et la boue gicle dans un
petit bassin préalablement creusé à coté du forage où les débris se déposent et où l’eau
décantée est ensuite à nouveau utilisée pour être réinjectée dans le trou du forage. La pression
de l’eau sur les parois du forage et la boue évitent l’effondrement de ces dernières.
Ce type de forage à boue (avec ou sans rotation) peut être utilisé jusqu’à une profondeur
d’environ 35 mètres.

forage à la boue. Documents de la fondation practica


5-2) les forages mécanisés
Ils sont réalisés :
 Soit en utilisant des moyens motorisés légers (pompes, compresseurs) pour creuser le
terrain
- Forage mft dit « au marteau fond de trou » (rotary-percussion drilling en anglais)
- Forage rotatif ou à la technique rotary (rotary drilling en anglais)
 Soit en utilisant des moyens mécanisés lourds de percement qui permettent d’atteindre
de grandes profondeurs forage réalisé à partir d’une plateforme de forage mobile
A) le forage mft « au marteau fond de trou » ( ou « rotary-percussion drilling »)
Cette technique combine l’action d’un marteau piqueur pneumatique et d’une foreuse munie
de barres de forage à l’extrémité desquelles se trouve un outil taillant. Cet équipement
alimenté par un compresseur d’air qui sert à la frappe du marteau dans le trou de forage pour
casser et broyer le terrain (phase de percussion) et à l’évacuation des débris du terrain
(appelés cutting) vers
L’extérieur (phase de soufflage/évacuation).
 

principe du forage au marteau fond de trou . Document ps eau


B) le forage rotatif ou la technique rotary (rotary drilling)
le forage rotatif se réalise au moyen d’une foreuse qui entraîne un train de tiges creuses
tournant rapidement avec à l’extrémité basse un outil tranchant (appelé tricône ou trilame) qui
perce le terrain et s’enfonce sous l’effet conjugué de la poussée de la foreuse et du poids du
train de tiges. A l’intérieur des tiges est injectée une boue sous pression. La boue de forage
évite aux parois de s’ébouler, consolide celles-ci (on parle de cake) et remonte les déblais
(appelés cutting) en surface où ils se déposent dans un bassin de décantation. La boue
recyclée est réinjectée dans le train de tiges.
Le forage rotatif peut être mis en place avec des moyens mecanisés légers, à savoir un moteur
monté sur un bâti, un petit compresseur et une pompe à boue ;

 principe du forage rotatif ou technique rotary. Document ps eau


5.3 les plateformes de forage mobiles
C’est la technique du forage rotatif mise en œuvre avec des moyens mécanisés lourds de
percement qui permettent d’atteindre de grandes profondeurs.
Ces moyens de forage sont embarqués sur des gros camions porteurs ou montés sur des
chenilles. Ils utilisent des outils de forage rotatif qui percent, mâchent ou brisent les roches,
ou, si le sol est mou, des grandes vrilles appelées tarières. Les forages peuvent
atteindre plusieurs centaines de mètres de profondeur. Souvent, une pompe est placée au bas
du forage pour pomper l’eau jusqu’à la surface.

plateforme de forage sur camion. Photo afd 


 
 
Il existe plusieurs modèles de tels équipements. Ils sont très coûteux et seules d’ importantes
entreprises peuvent
En avoir et éventuellement les louer.
Il convient cependant de signaler que certains organismes ou ong ont également mis au
point ou adapté avec des industriels des machines de forage mécanisé également mobiles
mais beaucoup plus légères et adaptées à certains types de forage.
Ainsi acf (action contre la faim) a mis au point pour ses forages de type rotary ou mft 3 kits
de machines (acf-pat 201, 301 et 401) développées initialement par l’entreprise thaïlandaise
patet adaptées (voir document acf signalé en fin de fiche)
 6) Difficultes particulieres et remedes 
Le choix technique entre les différents procédés de fonçage dépend de plusieurs paramètres :
- Les caractéristiques géologiques des terrains à creuser : roches dures, roches tendres et
friables, terre sableuse,…
- La profondeur à atteindre (en fonction de la profondeur de la nappe phréatique)
- Le débit demandé
- Le diamètre du forage :
o De 50 à 140 mm pour les forages manuels
o De 100 à 160 mm pour les forages mécanisés avec des moyens légers
o Jusqu’à plus de 1500 mm pour les forages mécanisés avec des moyens lourds
 7) Principaux avantages et inconvenients
La fondation practica a élaboré un tableau comparatif des principales techniques de forage
manuel :

Quant aux forages mécanisés avec des moyens légers ou lourds, ils exigent des opérateurs
professionnels, des équipements et un gros budget à financer. Par conséquent, ils ne sont pas
appropriés pour les zones rurales des pays en voie de développement.
Le forage au marteau fond de trou permet de traverser des terrains durs comme le granit ou
sédimentaires consolidées (grès, calcaires).
La technique rotary avec des équipements légers est utilisée dans les terrains sédimentaires
tandis que les équipements lourds des plateformes permettent de forer des terrains durs et
d’atteindre de grandes profondeurs.
 8) Coût
Le coût de la construction de forage dépend sensiblement des matériaux et équipements
utilisés pour la construction, de la structure du terrain, de la profondeur du puits à atteindre
(c’est-à-dire celle de la nappe d’eau) et du débit nécessaire. Il est donc difficile de donner un
coût précis pour construire un foraage, coût qui varie aussi en fonction du pays et selon que la
population fournit bénévolement ou non une partie de la main d’œuvre..
A titre indicatif, le coût d’un forage réalisé à une trentaine de mètres avec les techniques
manuelles varie de 200 € (cas rare comme au cambodge) à 3 000 €.
La fabrication, le transport et la maintenance des équipements de forage manuel peuvent être
souvent réalisés localement.
Pour un forage réalisé avec des équipements mécanisés à environ 60 m de profondeur, la
fourchette des coûts se situe entre 4 000 € et 13 000 € (exemples relevés par caritas : 6 500€
en ethiopie, 8 700 € au burkina, 12 000 € au togo - exemples relevés par acf : 4000 € en
guinée, 13 000 € au sud soudan), mais ces machines permettent de forer jusqu’à 120 m.
 9) Observations, recommandations et suggestions
Il existe de nombreuses techniques hybrides associant celles qui sont présentées. Elles
permettent d’améliorer les performances de creusement des puits forés en combinant les
avantages de ces différentes méthodes.
Il est recommandé :
  de réaliser un prétubage des forages, au moins sur les premiers mètres en cas
de terrain meuble, pour permettre la finition sans risque des travaux et éviter que les
parois ne se déforment ou ne s’effondrent quand le sol n’est pas stable ou lorsqu’on
utilise certaines machines à percussion comme le mft (marteau fond de trou).
  de prévoir rapidement à la fin du forage son tubage (souvent en pvc) en principe
sur toute sa longueur, y compris lorsqu’il traverse des roches. Si le tubage ne peut
pas descendre tout à fait jusqu’en bas (cas par exemple d’un petit effondrement ou de
dépôt de cuttings), il convient que son extrémité soit constituée d’un tube plein bouché
à sa base et que sa longueur soit réduite de 50 cm à 1 m par rapport à la profondeur
totale du forage.
  de réaliser au bas des forages, ce qui est d’ailleurs impératif en l’absence de tubage
jusqu’au fond , un « massif filtrant » constitué de graviers que l’on fait descendre le
long de l’espace annulaire du tubage, ce qui permet, tout en fixant la colonne de
captage, de filtrer l’eau entrant dans la crépine en arrêtant les particules fines de sable
ou autres.
  la crépine est un tube perforé mis en place à l’extrémité du tubage pour capter l’eau
de l’aquifère exempte de particules. Le choix du degré d’ouverture de la crépine
dépend de la granulométrie du captage. Le massif filtrant permet d’utiliser des
crépines à perforations plus larges et d’augmenter ainsi le débit et la pérennité du
forage.
  de réaliser une margelle dès la fin des travaux du forage afin de pouvoir y fixer une
pompe, même si celle-ci n’est achetée qu’ultérieurement.
  de réaliser tous les autres équipements annexes permettant la meilleure utilisation
possible du forage et sa sécurité (plateforme en béton ferraillé, rigole d’évacuation en
légère pente d’au moins 5 m, sécurisation du périmètre…).
 la boue jouant un rôle essentiel dans la plupart des techniques de forage, il convient
de contrôler régulièrement en cours de forage sa densité et sa viscosité, lesquelles
influent sur la remontée des cuttings et la consolidation des parois (préférer une boue
lourde), et sa température, laquelle permet de baisser celle de l’outil de forage. Des
additifs comme le polycol permettent de modifier certains de ces paramètres.
 10) Exemples de réalisation
- un bilan des techniques de forage à la main et de pompage d’eau introduites au niger au
cours des trente dernières années est disponible sur le site :
http://www.rwsn.ch/documentation/sk...
- une autre étude sur les possibilités d’intégrer les forages à faible coût au dispositif
d’alimentation en eau des communautés rurales au niger est disponible sur le site :
http://www.cop-horti.net/IMG/pdf/Ra...
- une étude de cas a été réalisée au tchad par la fondation practica, l’unicef et enterprise
works/vita. Elle est disponible sur le site internet :
http://www.unicef.org/wash/files/CH...
Cette étude examine l’importance des interventions de forages manuels sur l’amélioration du
taux d’accès à l’eau potable au tchad car la seule utilisation des techniques coûteuses de
forage conventionnelles (mécanisées) ne peut pas satisfaire la demande en eau sur l’ensemble
du territoire tchadien.
 11) Où trouver davantage d’ informations ?
a) Sites internet
1) Publications en français :
- oms/who : manuel du technicien sanitaire
http://whqlibdoc.who.int/publicatio...
- acf (action contre la faim) : extrait du livre très documenté de 743 pages « eau-
assainissement-hygiène pour les populations à risques » publié sur le site du pseau. Celui-ci,
relatif aux « modes de réalisation et d’équipement des forages » (pages 253 à 312) est un
véritable guide pratique, illustré de schémas et de nombreux exemples, d’initiation aux
diverses techniques de dimensionnement , de réalisation, d’équipement et de développement
des forages http://www.pseau.org/outils/ouvrage...
- afd : guide méthodologique pour la réalisation et gestion des forages équipés d’une pompe à
motricité humaine en afrique subsaharienne :
http://www.afd.fr/webdav/site/afd/s...
- wikipedia : chapitre relatif au forage, disponible, en ligne, sur :
http://fr.wikipedia.org/wiki/forage
- ministère de l’agriculture, de l’alimentation et des affaires rurales de l’ontario : « les puits
d’eau en milieu rural ».
http://www.omafra.gov.on.ca/french/...
- fondation practica : elle a réalisé une série de manuels de formation très détaillés et
pédagogiques sur les principales techniques de forage manuel : 
http://www.practica.org/products/dr...
* La tarière manuelle
http://www.unicef.org/wash/files/05...
o Le lançage à l‘eau
http://www.practica.org/wp-content/...
o Le forage à la percussion
http://www.practica.org/wp-content/...
o Connaissances des méthodes de captage des eaux souterraines appliquées aux forages
manuels’
http://www.unicef.org/wash/files/04...
- 6ème forum mondial de l’eau et des solutions : « manual well drilling to reduce borehole
cost in senegal ». Document présenté au cours de ce forum et montrant comment le coût des
forages pourrait, selon son auteur , être réduit au sénégal de 75% si l’on utilisait des
techniques de forage manuelles dans le plus grand nombre de cas.
http://www.solutionsforwater.org/so...
2) Publications en anglais :
- rwsn (rural water and sanitation network) ong suisse a publié avec l’unicef un annuaire
illustré et détaillé de 37 pages décrivant pratiquement toutes les methodes de creusement à la
main. Disponible, en ligne, sur :
http://www.rwsn.ch/documentation/sk... .
- rwsn a également publié avec l’unicef et la fondation practica toute une série de fiches
spécifiques sous le titre « hand or manual drilled wells » et sous la forme de diverses
« manual drilling and technical notes », telles que « les fondements ou la professionnalisation
du forage manuel en afrique », « la sélection des méthodes de construction du puits », « les
techniques du forage manuel », ou « cartographier les zones favorables au forage manuel »
Ces fiches sont disponibles en cliquant sur :
http://www.rwsn.ch/prarticle.2005-1...
Et en cliquant au bas de la page sur laquelle on arrive sur le titre de la note technique
recherchée.
- wedc ( water engineering and development centre, lougborough university ) a réalisé
une synthèse comparative sur les techniques simples de forage.
http://www.watersanitationhygiene.o...
 - wedc, (centre de ressources eau, assainissement et environnement de l’université de
loughborough, leicestershire (uk) a aussi publié un grand nombre de fiches techniques
illustrées intéressantes eau et assainissement parmi lesquelles figure la fiche n° 43 « simple
drilling methods ». Disponible en ligne, sur :
http://www.lboro.ac.uk/well/resourc...
La série de l’ensemble des autres fiches est disponible sur :
http://www.lboro.ac.uk/well/resourc...
- wateraid, ong anglaise a publié une quinzaine de « technology notes » sur divers
sujets, fiches techniques illustrées intéressantes et précisant les avantages et inconvénients
respectifs de chaque méthode , dont la 6ème (pages 11 à 14) concerne les puits creusés à la
main et la 7ème (pages 15 à 20) les puits forés. Disponible, en ligne, sur ;
http://www.wateraid.org/what-we-do/...
b) Sites vidéos
- you tube : réalisation d’un forage à la boue pour un puits à madagascar
http://www.youtube.com/watch?gl=nl&...
- vimeo : ce site de partage permet d’accéder à un certain nombre de vidéos (en anglais) sur la
construction de puits élaborées par l’ong bolivienne emas (escuela móvil de agua y
saneamiento (mobile school for water and sanitation), laquelle élabore des formations et des
solutions bon marché d’accès à l’eau potable dans de nombreux pays.
http://vimeo.com/channels/emas
- the water channel (vidéos en anglais) :
 - une première vidéo sous-titrée de 2 minutes réalisée en tanzanie « low cost rural water
supply tanzania » , montre rapidement comment faire simplement un forage à la main avec un
marteau de percussion et y installer ensuite une pompe à corde
http://www.thewaterchannel.tv/index...
 - une seconde, de 03’ réalisée avec l’ unicef et practica : « professionnalizing manual drilling
sector africa » montre davantage les principales techniques utilisable. Disponible en ligne,
sur :
http://www.thewaterchannel.tv/es/vi...

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