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Objectif :

 Analyser les diffèrent structures de marché, observée et étudies leur


effet sur le comportement des firmes.
 Déterminer comment une entreprise peut avoir un avantage
concurrentiel.

Le paradigme SCP :
Structure du marché :
Facteurs institutionnels, environnementaux et physiques qui influencent les
interactions parmi les firmes participantes (Nombre d'offreurs, Différentiation
des produits, Nombre de demandeurs, Progrès technique, Nature des
investissements, Nature des coûts de production, Barrière à l'entrée,
Intégration verticale, Intensité de la concurrence.).
Comportement :
Désigne les décisions des firmes (Fixation des prix, Politique de produit,
Politique d'investissement, Choix en matière de coûts, Politique de protection,
Politique d'intégration, Politique concurrentielle…).
Performance :
Envisagée à deux niveaux : celui individuel de la firme (ses profits, Croissance
du Chiffre d’Affaires...) et celui de l'économie dans son ensemble (Croissance,
Emploi, Commerce extérieur...).

Selon le paradigme traditionnel (école de Harvard), les caractéristiques


structurelles du marché orientent les comportements des entreprises qui
impactent leurs performances.

L’école de Chicago à inverser le raisonnement en avançant que la structure


des marchés est le résultat des performances des firmes (ex : plus un marché
est profitable, plus les firmes vont pouvoir mettre en place des stratégies
coûteuses pour empêcher l'entrée de nouveaux concurrents), et des stratégies
des firmes (ex : une stratégie de fusion aura pour conséquence de renforcer la
concentration de l’offre sur le marché).
Les unités de bases de l’analyse de l’EI :

L’entreprise : unité de production et de vente des biens et services.


(Firme = production + management).
Le marché : la rencontre de l’offre et de la demande des biens proches ou
substituables.
L’industrie : c’est un regroupement de firmes situes dans le même marché ainsi
que les stratégies qu’elles adoptent les uns envers les autres et les modes
d’interaction.

L’analyse de la structure de marché :


Il consiste à présenter :
 Les différentes modelés d’organisation des marché (marché en situation
de concurrence imparfait : concurrence monopolistique, oligopole…).
 Les caractéristiques des activités au sein de ses marchés.

Les modèles d’organisation des marchés

La concurrence monopolistique :
Marché contient plusieurs offreurs qui ont des produits différenciés
(différenciation par la publicité, la forme, l’image pour le rendre spécifique aux
yeux des consommateur).

Conditions :
o Libre entrée et sortie dans le marché
o Chaque firme dispose de sa propre clientèle
o Chaque entreprise considère les prix de ses concurrents comme une
donnée.

Caractéristiques :
 Différenciation des produits.
 Substituabilité imparfaite des produit
 Pouvoir de marché limité
 Libre entrée et sortie du marché
 Décision décentraliser : la modification des quantités offerte sur chaque
segment se traduira par des modification plus importantes des quantités
disponibles sur le marché.
Inconvénients de la concurrence monopolistique :
 Perte de surplus pour le consommateur.
 Diminution de l’efficacité productive : le producteur produit moins de la
quantité économique. Puisqu’il y a une capacité de production qu’il ne
l’utilise pas.

L’oligopole :
Existence de quelques entreprises sur le marché.
Les entreprises tiennent compte dans leur processus de décision la réaction des
concurrents.

Choix possible en situation d’oligopole :


 Confrontation (pas de coopération) : les entreprises font la guerre (par
prix ou par quantité).
 Collusion (coopération) les entreprises sentences sur les prix.
Module d’analyse d’oligopole dépend de :
o La variable de décision (variable stratégique).
o Quantité (duopole de Cournot)
o Prix (duopole de Bertrand).
o Temps de décision : simultanée ou séquentiel.
o Symétrie ou asymétrie : duopole de Stacklberg.
=> pour simplifier l’oligopole en pose les hypothèses du modelé de duopole
 Homogénéité de produit : les deux entreprises vendent un produit
homogène.
 Symétrie les deux entreprises en le même cout de production C1=C2=C.

Duopole de Cournot :
 Variable de décision est la quantité.
 Produit homogène
 Prix unique : les deux entreprises agissent sur la quantité, le marché
légalise l’offre et la demande et fixe le prix.
Propriétés de l’équilibre de Cournot :
 Le prix du marché est déterminé par la demande pour la production
totale.
 Les firmes fonts des profits
 Si le nombre d’entreprise augmente la production totale augmente et le
prix du marché diminue.
Duopole de Bertrand :
 Variable de décision est le prix : le prix définit la demande qui s’adresse à
chaque firme.
 Produit homogène
 Symétrie : les deux entreprises en le même cout de production C1=C2=C.
 Capacité de servir toute la demande sur le marché.

L’équilibre du marché en duopole de Bertrand :


Soit un marché de deux entreprise i = 1,2.
D1(P1, P2) : la demande adressée à une entreprise dépend de son prix est le
prix de son concurrent :
 Si P1<P2 : D1=D et D2=0.
 Si P1>P2 : D1=0 et D2=D.
 Si P1=P2 : D1=D2=D/2.
=> l’entreprise qui vend au prix le plus bas capte toute la demande.

Choix entre Cournot et Bertrand :


Choix sur la base des caractéristiques de la capacité :
 Capacité limitée : s’il est difficile d’augmenter la capacité => Cournot
(ex : industrie d’automobile, de ciment...).
 Capacité illimitée : s’il est facile d’ajuster la capacité à la demande :
Bertrand (ex : services, banque, assurance…).

Le cartel : structure coopérative


 Un regroupement d’entreprise qui s’entend sur marché pour réaliser des
profits supérieurs aux profits de concurrence.
 Permet aux entreprises de se répartir la demande totale et de maximiser
leurs profits de façons déterminée.

Facteurs favorable à la formation des cartels :


 Offre concentrée : quelque entreprise sur le marché.
 Demande peu élastique par rapport au prix : augmentation du prix ne
baisse pas la demande.
 Produits homogène
 Incertitude sur la demande : demande fluctuante.
Caractéristiques des activités et structure des marchés :
A- La concentration :
 Porte sur la taille des entreprises dans le marché.
 L’industrie est concentrée quand la production se répartit entre quelques
firmes de grand taille.
 Elle peut crier ou renforcer une position dominante.
 La concentration résultat d’une croissance interne ou externe :
o Croissance interne : développement de l’activité actuelle de
l’entreprise dans divers domaines (investissement, développement
de nouveaux produit, nouveaux métier).
o Croissance externe : fusion ou acquisition de tout ou une partie
d’une autre entreprise déjà existante (causes : maitrise une
technologie, intégrer un nouveau marché, éliminer un concurrent,
atteindre une taille critique stratégique de diversification.)

Les opérations de concentration :

La fusion : mise en œuvre des moyens de deux ou plusieurs entreprises pour


former une seule entreprise.
 Fusion absorbation : la société absorbante reçoit les dettes et les actifs
de la société absorbée qui disparaitre.
 Fusion scission : dans ce cas une société rapporte l’ensemble de son actif
a deux ou plusieurs société existantes, afin de restructurer la société
scindée
 Cession partielle d’actif : une société apporte une partie de son actif a
une autre partie en contrepartie d’actions nouvelles.

Les raisons économiques des fussions :


 Fusion horizontale : porte sur le regroupement d’activités situées au
même niveau de la filière de production.
 Fusion verticale : il s’agit de l’intégration des moyens de production
d’entreprises qui ont des activités a des niveaux successifs de la filière de
production.
 Fusion conglomérale : il porte sur le regroupement des activités qui
appartiennent à des secteurs d’activités différents.

Barrières à l’entrée :
- Limite à la condition de libre entrée et libre sortie du modelé de CPP.
- Définition de Stigler : « c’est un cout de production supporté par une
firme voulant entrer sur un marché alors que les firmes déjà sur le
marché n’ont pas supporter se cout ».
- Définition de Bain : « les BE sont Les avantages que détiennent les firmes
d’un secteur sur les entrants potentiels, ces avantages se manifeste dans
leur capacité à vendre au-dessus du prix concurrentiel sans attirer de
nouvelles entreprises dans l’industrie ».
=> une barrière à l’entrée constitue un obstacle qui empêche une firme de
pénétrer un nouveau marché.

Barrières à l’entrée :
- Limite à la condition de libre entrée et libre sortie du modelé de CPP.
- Définition de Stigler : « c’est un cout de production supporté par une
firme voulant entrer sur un marché alors que les firmes déjà sur le
marché n’ont pas supporter se cout ».
- Définition de Bain : « les BE sont Les avantages que détiennent les firmes
d’un secteur sur les entrants potentiels, ces avantages se manifeste dans
leur capacité à vendre au-dessus du prix concurrentiel sans attirer de
nouvelles entreprises dans l’industrie ».
=> une barrière à l’entrée constitue un obstacle qui empêche une firme de
pénétrer un nouveau marché.

Type de barrières :
1- barrières règlementaires :
Conditions exiges par les pouvoir publics pour organiser l’accès a certains
secteurs :
o Brevet : protection légale de l’innovation
o Droits de douane : protection de l’industrie national
o Agrément ou autorisation : contrôle les nombre d’entrants.

2- Les barrières économiques :


o Economie d’échelle : décroissance des couts de production avec
l’augmentation de la quantité produite.
- La quantité optimale correspond au minimum du cout moyen.
- Plus la quantité optimale dans une industrie est grande, plus les BE
sont importantes.
- Les nouvelles entreprises ne peuvent atteindre la quantité
optimale dès l’entrée.
o Les avantages absolus des couts : résultat du processus d’apprentissage
des E/se déjà existantes sur le marché.
 Avantages :
 Technologie de production
 Innovation et R&D
 Accès favorable aux inputs
 Une stratégie d’intégration vertical

=> les nouvelles entreprises se trouve dans l’impossibilité aux même cou des
entreprises déjà installé.

Axe 2 comportement (stratégie de l’entreprise)

Elément de définition de la stratégie :

o But : est stratégique toute démarche qui repose sur la définition de buts
à long terme.
o Plan : est stratégique toute démarche reposant sur une planification de
l’engagement des ressources sur un horizon donné.
o Environnement : est stratégique toute décision qui a pour but de rendre
l’entreprise compétitive à long terme de se renforcer par rapport à un
environnement où règne la concurrence.
o Changement : est stratégique toute décision impliquant des
changements importants, dans le management de l’entreprise.

=> la stratégie consiste à planifier le changement dans le but d’adapter les


ressources de l’organisation aux exigences de l’environnement concurrentiel,
pour réaliser les objectifs et les buts fondamentaux.

Modèles d’analyse stratégique :

Ils représentaient des outils d’aide à la prise de décision stratégiques.

1. Le modelé SWOT :

Est un outil d'analyse stratégique. Il combine l'étude des forces et des


faiblesses d'une organisation, d’un territoire, d’un secteur, etc. avec celle des
opportunités et des menaces de son environnement, afin d'aider à la définition
d'une stratégie de développement.

2. les modelés de positionnement stratégique :


Ils touchent plus particulièrement aux choix des produits et des marchés dans
une logique commerciale

A. Le modelé de cycle de vie des produit


Objectif : adapter la stratégie commerciale à chaque phase de la vie des
produits.

 Conception
 Lancement => taux de croissance forte
 Croissance
 Maturité => taux de croissance faible
 Déclin

Phase de croissance avantage => couts :


o Economies d’échelle
o Standardisation des produit
 Stratégie de domination par les couts
Phase de maturité : avantage => image :
o Diffusion de la technologie
o Stabilité des couts.
 Stratégie de différenciation

B.la matrice BCG : (Boston Consulting Group Harvard : cabinet de


consultants en stratégies de marché).
BCG : matrice d’analyse mettant en relation la phase de vie des produits et de
pouvoir de marché de l’entreprise.
 Croissance du marché : la phase du cycle de vie d’un produit.
 Part de marché : position d’une entreprise sur le marché.

Stratégie a adopter :
Vache à lait : La stratégie consiste à maintenir leur position de force et à
générer de l’argent nécessaire au développement des autres produits (vedettes
et dilemmes notamment).
Etoile : La stratégie consiste à les dynamiser par des investissements
appropriés pour suivre la croissance de leur marché et s’y maintenir en position
de force.
Poids mort : L’entreprise devra envisager de se débarrasser dès qu’ils seront
trop coûteux à entretenir.
Dilemmes : soit les maintiens par l’investissement ou les abandonne.

Part de marché
forte faible
C F Vedette Dilemme
R O Produit en croissance Produit en croissance
O
R Entreprise est leader Entreprise n’est pas leader
I
S C Entreprise n’est pas leader
Grand investissement en
S E Besoin de grand investissement
A production/distribution
Avec de petit profit
N Besoin en liquidité supérieur
C
aux ventes
E

M F Vache à lait Poids mort


R A La technologie est connue par tout Rien attirer
C
I Produit en maturité Faible vente
H
E B Investissement stable Activité en déclin
L E/se fixe les prix avec politique de Faible liquidité
E volume et faible marge Activité à abandonner
Excèdent des liquidité

C-modelé de McKinsey :
Matrice d’analyse de cabinet McKinsey : Analyse en fonction de deux variable

 Valeur de l’activité : intérêt de l’activité pour l’entreprise (part de


marché, force de vente, marketing R&D, production, Distribution,
ressources financiers, largeur de la gamme).
 Position concurrentiel : position de l’entreprise par rapport aux
concurrents.

D- Modèle Arthur D. Little (ADL)

Grille d’analyse du cabinet : Analyse en fonction de deux variable


 Phase de cycle de vie de l’activité : Démarrage ou croissance. Besoin
d’investissement. Il faut une position forte ou dominante pour les
financer.
 Position concurrentiel

3- analyse concurrentielle de Porter (1985) :

Entrants potentiel

Menaces

Pouvoir de négociation pouvoir de négociation


Concurrents au
Fournisseur sein du secteur clients

Produits substitutes

Il s’agit d’une veille pour éviter de mettre l’avantage concurrentiel en danger et


d’assurer la profitabilité des produits à long terme.

Force de la concurrence Stratégies


Pouvoir des clients Création d’une masse valoriser par le client
Multiplication des réseaux de distributions
Intégration vers l’aval
Pouvoir des fournisseurs Multiplication des sources
d’approvisionnement
Intégration vers l’amont
Menaces des substitues Fidélisation de la clientèle
Menaces des entrants partielle Fixation d’un niveau de prix non rentable
pour les entrants
Fidélisation de la clientèle

Stratégies de l’entreprise :

La stratégie de domination par les coûts :


Consiste pour une entreprise à profiter soit de sa production de masse (pour
bénéficier d’économie d’échelle) soit d’avoir des coûts de productions plus
faibles (PED – dumping fiscal, social, main d’œuvre) et ainsi les répercuter sur
les prix de vente.
Stratégie de différenciation
Consiste pour une entreprise à jouer sur toutes les caractéristiques de son
produit (marque, technologie, qualité, services, innovation) pour donner
l’impression d’un produit unique et ainsi pratiquer le prix souhaité.
Stratégie de focalisation
Consistant à proposer une offre très fortement différencie qui n’attire qu’une
partie de la clientèle.

Axe 3 : théorie des jeux :


Un jeu : est une situation concurrentielle entre deux ou plusieurs joueurs
cherchent à réaliser leurs propres intérêts.
Un jeu stratégique : relation ou l’utilité ou le gain d’un joueur dépend non
seulement de ses décisions mais aussi des décisions de l’autre.
Caractéristique :
Les règles :
 Les joueurs
 Les action ou décision des joueurs : stratégies
 Les information disposition des joueurs
 Séquence du jeu simultané ou successif
 Les gains associent à chaque combinaison d’action.

Type de jeux : l’information dont dispose chaque joueur détermine la nature


du jeu.
Jeu a information complète : chaque joueur connait Les choix possibles pour
lui et pour les autres joueurs, et Les utilités et les gains correspondant à chacun
de ses choix avec le choix des autres joueurs.

Jeu a information incomplète : Jeu ou le joueur ne dispose pas d’information.

Jeu a information parfaite : Le joueur et courant de toute les décisions passé


prises par les autres joueurs Le contraire est un jeu imparfait.

Jeu non coopératif : jeu où un joueur peut prendre sa décision sans aucune
consultation des autres joueurs => pas de coordination.
Jeu coopératif : jeu où les joueurs peuvent communiquer entre eux pour passer
les contrats.
Jeu répétitif : jeu peut se répéter à l’infini ou un nombre de fois fini.
Jeu non répétitif : jeu a une seule fois.
Jeu à somme nulle : jeu où le gain d’un joueur est égal a la perte de l’autre ex :
(100 ; -100).
Jeu à somme non nulle : Jeu ou les joueurs peuvent gagner ou perdre
ensemble ou l’un peu gagner plus que ce que l’autre gagne ou perd. Ex
(100 ;100), (100,-50), (-50 ; -50).
L’équilibre dans un jeu :
Un équilibre de Nash : est une combinaison de stratégies pour lequel la
stratégie de chaque joueur est une meilleure réponse au stratégie des autres
joueurs.
Propriétés :

 La rationalité : il repose sur l’optimisation de stratégie et la poursuite de


l’intérêt individuel des joueurs
 La spontanéité : l’équilibre est réalisé en général sans besoin
d’intervention extérieure.
 La stabilité : aucun des joueurs ne souhaite dévier de cet équilibre d’une
façon individuelle.
Différence entre équilibre de Nash et de marché de CPP :
Unicité : l’équilibre de marché en CPP est unique alors qu’un jeu peut avoir
plusieurs équilibres.
Optimalité : l’équilibre de marché en ccp est optimal au sens de Pareto alors
que l’équilibre de Nash est sous optimale au sens de Pareto.
Stratégie dominée : stratégie qui donne un gain inferieur aux autres stratégies
quel que soit la stratégie des autres joueurs.
Stratégie dominante : Représente la meilleur réponse face à toutes les
stratégies possibles de l’autre.
-------------------------------------------------fin-----------------------------------------------
La concurrence pure et parfaite est une structure de marché dans laquelle les
cinq critères suivants sont remplis :
1. Toutes les entreprises vendent un produit homogène
2. Toutes les entreprises sont des preneurs de prix : elles ne peuvent
pas contrôler le prix du marché de leur produit
3. Toutes les entreprises ont une part de marché relativement faible
4. Les acheteurs ont des informations complètes sur le produit vendu
et les prix pratiqués par chaque entreprise
5. L'industrie est caractérisée par la liberté d'entrée et de sortie
Equilibre => P = Cm

L’insuffisance de la C.P.P. :
Les conditions de la concurrence pure et parfaite sont rarement satisfaites. Les
entreprises disposent la plupart du temps d’un pouvoir de marché, en tant
qu’offreurs ou acheteurs, qui se traduit par une capacité à fixer leurs prix. Par
ailleurs, les entreprises concurrentes proposent rarement des biens
parfaitement identiques, les différences pouvant être liées aux caractéristiques
des biens ou à la localisation des entreprises sur le marché. Les entreprises
n’entrent pas non plus librement sur les marchés. Il existe des barrières ou des
coûts à l’entrée et à la sortie du marché. Enfin, l’information est loin d’être
parfaite sur les marchés, certains acteurs étant mieux informés que d’autres.
Pour ces différentes raisons, le référentiel de l’économie industrielle n’est pas
la concurrence pure et parfaite, mais la concurrence imparfaite.
=> Des économies d'échelle se produisent lorsque l'augmentation de la
production entraîne une baisse des coûts moyens. Par conséquent, les
nouvelles entreprises, dont la production est relativement faible, auront du mal
à faire face à la concurrence parce que leurs coûts moyens seront plus élevés
que ceux des entreprises en place qui bénéficieront d'économies d'échelle. La
perspective de coûts moyens plus élevés pourrait décourager l'entrée.

=> Une concentration d'un marché consiste en un regroupement d'entreprises


entraînant une modification durable de la structure du marché, une perte
d'indépendance des différentes entreprises regroupées et un renforcement du
pouvoir économique de l'ensemble.
On peut la juger grâce aux indices de concentration (Cn, HHI, Gini)

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