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MBF/S4/2017 /Fiscalité des opérations des banques et des assurances
Les opérations de banque, de crédit et les commissions de change sont effectuées par les
établissements de crédit tel que défini par la loi n ° 34-03 relative aux établissements de crédit
et organismes assimilés. Ces établissements effectuent, à titre de profession habituelle, une ou
plusieurs des activités suivantes :
Par ailleurs les opérations des assurances sont effectués par les compagnies d’assurances et
ses intermédiaires : courtiers et agents d’assurances.
I-Opérations des banques
Dans le cadre de leurs activités réglementées les établissements de crédit réalisent
plusieurs opérations portant sur des produits divers destinés aux particuliers et aux entreprises.
1- Cadre réglementaire des activités des établissements bancaires
En vertu de la loi bancaire, sont considérés comme établissements de crédit les personnes
morales qui exercent leur activité au Maroc, quels que soient le lieu de leur siège social, la
nationalité des apporteurs de leur capital social ou de leur dotation ou celle de leurs dirigeants
et qui effectuent, à titre de profession habituelle, une ou plusieurs des activités suivantes :
- La réception de fonds du public ;
- Les opérations de crédit ;
- La mise à la disposition de la clientèle de tous moyens de paiement ou leur gestion
De même d’après la même loi, sont considérés comme des fonds reçus du public les fonds qu’une
personne recueille de tiers sous forme de dépôt ou autrement, avec le droit d’en disposer pour son
propre compte, à charge pour elle de les restituer. Sont assimilés aux fonds reçus du public :
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- Les fonds déposés en compte à vue, avec ou sans préavis, même si le solde du compte peut
devenir débiteur ;
- Les fonds déposés avec un terme ou devant être restitués après un préavis;
- Les fonds versés par un déposant avec stipulation d’une affectation spéciale, si l’entreprise qui
a reçu le dépôt ne le conserve pas en l’état, à l’exception des fonds versés auprès des sociétés
légalement habilitées à constituer et gérer un portefeuille de valeurs mobilières ;
- Les fonds dont la réception donne lieu à la délivrance, par le dépositaire, d’un bon de caisse
ou de tout billet portant intérêt ou non.
A signaler, que ne sont pas considérés comme fonds reçus du public les sommes laissées en
compte, dans une société, par les associés en nom, les commanditaires et les commandités, les
associés, les gérants, les administrateurs, les membres du directoire ou du conseil de surveillance
et les actionnaires, détenant 5% au moins du capital social;
A titre indicatif les opérations de banques sont :
a) Opérations de crédit :
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b) Ijara : L’Ijara est un contrat de crédit-bail par lequel une partie loue un bien pour un loyer
et une échéance déterminés. Le propriétaire du bien (la banque) supporte tous les risques liés
à la propriété. Le bien peut être vendu à un prix négociable, ce qui entraîne la vente du contrat
Ijara. Ce contrat peut être structuré sous forme d’une location-vente, dans laquelle chaque
loyer versé comprend une partie du prix du bien convenu, et il peut porter sur une échéance qui
couvre la durée de vie prévue du bien.
2) Opérations de change
3) Opérations diverses
- Crédit à la consommation ;
- Droits de garde de titres en dépôts ;
- Location de coffres forts ;
-Convoyage de fonds ;
- Les opérations sur or, métaux précieux et pièces de monnaie ;
- Le placement, la souscription, l'achat, la gestion, la garde et la vente de valeurs mobilières,
de titres de créances négociables ou de tout produit financier ;
- La présentation au public des opérations d'assurance de personnes, d'assistance et
d'assurance-crédit ;
- L'intermédiation en matière de transfert de fonds ;
- Le conseil et l'assistance en matière de gestion de patrimoine ;
- Le conseil et l'assistance en matière de gestion financière, l'ingénierie financière et, d'une
manière générale, tous les services destinés à faciliter la création et le développement des
entreprises ;
- Les opérations de location simple de biens mobiliers ou immobiliers, pour les
établissements qui effectuent, à titre habituel, des opérations de crédit-bail.
4) Opérations assimilées
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Les O.P.C.V.M sont des intermédiaires entre l’épargnant et les marchés financiers. Ils
collectent l’épargne à travers un réseau bancaire et l’investissent en valeurs mobilières cotées
à la bourse et en liquidités. Il existe deux types d’O.P.C.V.M :
- Les sociétés d’investissement à capital variable (SICAV); On entend par SICAV, une
société anonyme à capital variable qui a pour objet exclusif la gestion d’un portefeuille de
valeurs mobilières, actions, obligations et liquidités dont les titres sont émis et rachetés à tout
moment et à la demande de tout souscripteur ou actionnaire et à un prix déterminé appelé
valeur liquidative.
- Les fonds communs de placement (FCP) .Le F.C.P, qui n’a pas de personnalité morale, est
une copropriété de valeurs mobilières dont les parts sont émises et rachetées à tout moment et
la demande de tout souscripteur. Son fonctionnement nécessite donc la création d’un
établissement de gestion ayant pour seul objet la gestion du portefeuille détenu par le F.C.P.
-Commissions perçues par les OPCVM au titre des transactions portant sur les valeurs
mobilières ;
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En vertu du code d’assurances, un contrat d'assurance est une convention passée entre
l'assureur et le souscripteur pour la couverture d'un risque et constatant leurs engagements
réciproques. Un nombre des produits d’assurance sont stipulés par la loi, et qui ont un
caractère obligatoire ou optionnel.
Toute personne physique ou morale dont la responsabilité civile peut être engagée en
raison des dommages corporels ou matériels causés à des tiers par un véhicule terrestre à
moteur non lié à une voie ferrée ou par ses remorques ou semi-remorques, doit être couverte
par une assurance contractée auprès d'une entreprise d'assurances et de réassurance. Toute
personne assujettie à cette obligation d'assurance qui se voit opposer un refus de la part d'une
entreprise d'assurances et de réassurance agréée pour pratiquer les opérations d'assurances des
risques automobiles, peut saisir l'administration qui fixe le montant de la prime moyennant
laquelle l'entreprise d'assurances et de réassurance concernée est tenue de garantir le risque
qui lui a été proposé.
Toute demande de permis de chasse doit être accompagnée d'une attestation d'assurance
délivrée par une entreprise d'assurances et de réassurance garantissant pendant la durée de la
validité du permis, la responsabilité civile du chasseur pour les accidents causés par lui
involontairement à des tiers.
Le permis de chasse cesse d'être valable et il est retiré provisoirement par l'autorité chargée
de sa délivrance, si le contrat d'assurance est résilié ou si la garantie prévue au contrat est
suspendue pour quelque cause que ce soit. La résiliation ou la suspension de la garantie doit
être notifiée par l'entreprise d'assurances et de réassurance à l'autorité compétente où l'assuré a
son dom
Ces produits se sont des branches d’assurances adressées à toute personne ayant intérêt à la
conservation d'une chose et qui peut la faire assurer.
En vertu du code d’assurances se sont des produits d’assurances des contrats contractés
contre l'incendie, ils répondent à tous dommages causés par conflagration, embrasement ou
simple combustion. Toutefois, il ne répond pas, sauf convention contraire, de ceux
occasionnés par la seule action de la chaleur ou par le contact direct et immédiat du feu ou
d'une substance incandescente s'il n'y a eu ni incendie, ni commencement d'incendie
susceptible de dégénérer en incendie véritable.
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En matière d'assurance se sont des contrats contrâtes contre la grêle et la mortalité du betail,
adressés généralement aux agriculteurs.
Dans les assurances de responsabilité, l'assureur n'est tenu que si, à la suite du fait
dommageable prévu au contrat, une réclamation amiable ou judiciaire est faite par le tiers lésé
à l'assuré ou à l'assureur.
Les assurances de personnes se sont des assurances garantissant les risques dont la
survenance dépend de la survie ou du décès de l'assuré ainsi que la maternité et les assurances
contre la maladie, l'incapacité et l'invalidité.
Dans les assurances de personnes, l'assureur, après paiement de la somme assurée, ne peut
être subrogé dans les droits du contractant ou du bénéficiaire contre des tiers à raison du
sinistre. Toutefois, dans les contrats d'assurance contre la maladie et les accidents atteignant
les personnes, l'assureur peut être subrogé dans les droits du contractant ou des ayants droit
contre le tiers responsable, pour le remboursement des prestations à caractère indemnitaire
prévues au contrat.
En vertu du code des assurances, la vie d'une personne peut être assurée par elle-même ou
par un tiers. L'assurance en cas de décès contractée par un tiers sur la tête de l'assuré est nulle,
si ce dernier n'y a pas donné son consentement par écrit avec indication de la somme assurée.
Le consentement de l'assuré doit, sous peine de nullité, être donné par écrit pour toute cession
ou constitution de gage et pour tout transfert du bénéfice du contrat souscrit sur sa tête par un
tiers.
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En matière d'escompte, la taxe sur la valeur ajoutée est due par les banques sur le montant
des frais et agios qu'elles prélèvent pour l'escompte des effets. Lorsqu'une banque, pour
mobiliser les prêts accordés aux clients, fait souscrire par ces derniers des billets à ordre
qu'elle leur escompte et qu'elle présente ensuite au réescompte dans une autre banque, la taxe
sur la valeur ajoutée est due sur la totalité des intérêts qu'elle perçoit sous quelque forme ou
désignation que ce soit. Il est à considérer dans ce cas, que la remise d'un billet à ordre à la
banque qui en est bénéficiaire ne constitue par véritablement un escompte.
Les intérêts débiteurs payés à un banquier par ses clients ne peuvent être compensés, pour la
liquidation de la taxe sur la valeur ajoutée avec les intérêts payés par le banquier à raison des
prêts qui lui sont consentis, il s'agit là en effet de deux affaires indépendantes.
Le chiffre d'affaires à soumettre à la taxe sur la valeur ajoutée par les sociétés dont l'activité
principale consiste en une fourniture de crédits aux acquéreurs de biens doit être déterminée
suivant les modalités définies ci-après, qui tiennent compte des conditions particulières dans
lesquelles les prêts sont consentis. Ces sociétés interviennent en fait, dans une opération
d'achat à crédit, c'est-à-dire dans une opération où l'acheteur est canalisé vers un organisme
financier qui lui consent un crédit ayant pour objet exclusif le paiement du bien. Les
dispositions particulières intervenues ont pour effet de transférer les droits du vendeur sur
l'objet vendu à l'organisme financier prêteur. Celui-ci, qui crée des traites comprenant la
valeur du prêt et des intérêts y afférents ne peut être considéré comme escompteur desdites
traites et il doit dès lors être soumis à la taxe sur la valeur ajoutée sur le montant brut des
intérêts perçus sans aucune réfaction de ceux qu'il est éventuellement appelé à supporter pour
escompter les effets représentatifs de la créance.
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Au cas où pour l'octroi des crédits consortiaux, le banquier chef de file prélève des
commissions qu'il répartit ensuite entre les différents membres du consortium,
l'administration admet que le chef de file qui agit en qualité de mandataire et rend un service
gratuit ne soit recherché en paiement de la taxe sur le total des commissions. La taxe est
dans ce cas due par chaque banquier co-participant sur le montant des commissions qui lui
sont rétrocédées.
Il s’agit de la retenue à la source de la T.V.A. sur les intérêts servis par les organismes de
banque et de crédit à leurs clientèles. La retenue doit être facturée en sus des intérêts
créditeurs servis qui doivent être considérés hors taxe.
L'anonymat qui caractérise la souscription des bons de caisse ne permet pas de conférer la
qualité du non commerçant au souscripteur auquel d'ailleurs le choix de l'anonymat lui
garantit une fiscalité libératoire. En conséquence, les intérêts générés par les bons de caisse
anonymes doivent supporter la T.V.A.
Les banques doivent opérer la retenue à la source de la T.V.A. sur les intérêts servis à leur
clientèle, pour les opérations relatives aux billets de trésorerie, tant que ce sont les
organismes de banque qui domicilient les contrats d'intermédiation et qui exécutent les ordres
de leurs mandants. Par contre, les commissions qu'une banque cède à son correspondant au
Maroc ou à l'étranger pour l'exécution des ordres de virement reçus de sa clientèle, ne peuvent
être retranchées du montant des commissions perçues par la banque sur son client. En d'autres
termes, l'imposition frappe le montant brut des commissions prélevées sur le client.
- Les opérations d’escompte, de réescompte et les intérêts des valeurs de l’Etat et des
titres d’emprunt garantis par lui ainsi que les diverses commissions allouées pour le
placement des mêmes valeurs.
- Les opérations et les intérêts afférents aux avances et prêts consentis à l'Etat par les
organismes autorisés à cet effet. L'exonération s'applique à tous les stades des opérations
aboutissant à la réalisation des avances et des prêts et à la mobilisation des effets créés en
représentation de ces prêts.
- Les intérêts des prêts accordés par les établissements de crédit ou par les organismes
assimilés aux étudiants de l’enseignement privé ou de la formation professionnelle et
destinés à financer leurs études.
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-Des opérations de banque et de crédit et les commissions de change sont soumises au taux de
10 % avec bénéfice du droit à déduction. Le taux de 10 % couvre les intérêts et autres produits
similaires liés aux opérations de banque, de crédit et de change.
- Du produit financier alternatif "Mourabaha", est suomi au taux de 10% avec droit à
déduction audit produit. Il est à préciser à cet égard que ledit taux s'applique sur le montant de
la rémunération convenue d'avance entre le client et l'établissement du crédit. De même, la
T.V.A. ayant grevé le bien acquis dans le cadre de "Mourabaha" n'ouvre pas droit à déduction
chez l'établissement de crédit.
- Des transactions relatives aux valeurs mobilières effectuées par les sociétés de bourse visées
stipulées par la la loi relative à la Bourse des valeurs : Les opérations portant sur les valeurs
mobilières effectuées par l'entremise de sociétés de bourse, le taux de la T.V.A. sur les
commissions des intermédiaires en bourse, est de 10 %. Les commissions concernées sont
celles perçues par :
a) les sociétés de bourse agréée par le dahir nº 1-93-211 du 4 rabiaa II 1414 (21 septembre
1993) relatif à la bourse des valeurs.
* Offrent des services ou donnent des conseils pour l'acquisition ou l'aliénation des
valeurs mobilières ;
- Les transactions portant sur les actions et parts sociales émises par les organismes de
placement collectif en valeurs mobilières.
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2 -Traitement fiscal des produits des banques en matière de l’impôt sur les sociétés
Pour la détermination du résultat fiscal, sont considérés comme des produits imposables :
Il s’agit des intérêts courus constatés par la société au titre des prêts octroyés, des revenus
des autres créances financières et des revenus tirés des comptes en banque. Les prêts
générateurs d’intérêts sont ceux octroyés au personnel, aux associés personnes physiques ou à
des tiers autres que les sociétés apparentées ainsi que tout autre prêt non spécifié. Les revenus
des autres créances financières sont constitués notamment par les intérêts de retard facturés aux
clients et autres débiteurs en raison des délais supplémentaires de règlement qui leur sont
accordés.
1-2-Revenus de créances rattachées à des participations
Ce sont les intérêts courus constatés par la société au titre de la rémunération des prêts
octroyés à une autre société dans laquelle elle détient une participation. Il s'agit notamment
des intérêts résultant :
- D'avances ;
- De versements représentatifs d'apports non capitalisés ;
- De prêts à des sociétés du "groupe" ou des sociétés hors groupe dans lesquelles
l'entreprise possède une participation ;
- Créances rattachées à des sociétés en participation.
1-3- Revenus des titres et valeurs de placement
Les revenus des titres et valeurs de placement sont constitués notamment par les dividendes et
les revenus des valeurs enregistrées en tant que titres de placement ainsi que les autres
produits de placements à revenu fixe.
a- Dividendes et revenus des titres de capital : Sur le plan fiscal, les dividendes et les
revenus des titres de placement sont soumis au même traitement fiscal que les produits
des titres de participation quant à l’application de l’abattement de 100%.
b- En effet, il n'y a pas de différence de traitement entre les produits des titres considérés
de "participation" qui sont immobilisés et les autres titres représentatifs de parts de
capital ou de droits sociaux inscrits à un compte de "titres et valeurs de placement".
L'abattement de 100 % s’applique dans les deux cas.
c- Autres produits de placements à revenu fixe Il s’agit des intérêts des obligations,
bons de caisse et autres titres d’emprunts émis par toute personne morale ou physique,
tels que les créances hypothécaires, privilégiées et chirographaires, les cautionnements
en numéraire, les bons du Trésor, les titres des organismes de placement collectif en
valeurs mobilières (O.P.C.V.M.), les titres des fonds de placements collectifs en
titrisation (F.P.C.T.), les titres des organismes de placements en capital risque
(O.P.C.R) et les titres de créances négociables (T.C.N.) Ces revenus diffèrent des
revenus des actions et parts sociales et ne dépendent pas de la réalisation d'un
bénéfice.
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Ce sont les plus-values résultant des cessions de titres et valeurs de placement imposables. A
noter que les titres de placement font partie de l’actif circulant alors que les titres de
participations font partie des immobilisations financières.
2- Taux de l’impôt sur les sociétés des établissements bancaires et organismes assimilés
Par établissements de crédit, on entend tous les établissements visés par la loi n° 34-03
relative aux établissements de crédit et organismes assimilés, notamment :
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2 -Traitement fiscal des produits des banques en matière de l’impôt sur les revenus
- Les intérêts dus sur les prêts octroyés par les institutions spécialisés ou les établissements de
crédit, dûment autorisés à effectuer les opérations de prêts immobiliers et par les oeuvres
sociales du secteur public, semi-public ou privé ainsi que par les entreprises et ce compte tenu
du taux appliqué, et de la période de remboursement, à l'exclusion des majorations d'intérêts
ou pénalités pour paiement tardif d'une ou plusieurs échéances ;
-Les intérêts de prêts contractés ou la rémunération convenue d’avance dans le cadre d’un
contrat « Mourabaha » obtenus en vue de l'acquisition ou la construction d'un logement à
usage d'habitation principale ;
A signaler que ces intérêts doivent afférer à des prêts en vue de l'acquisition ou la
construction d’un logement a usage d'habitation principale.
Pour les intérêts dus sur les prêts octroyés par les institutions spécialisés ou les établissements
de crédit, dûment autorisés le montant des intérêts admis en déduction est de 10% du revenu
global imposable.
A préciser que les intérêts et le montant de la rémunération convenue d’avance dans le cadre
d’un contrat « Mourabaha » sont admis en déduction dans la limite de 10 % du revenu global
imposable et avant déduction desdits intérêts ou rémunération convenue d’avance. Cette
déduction ne peut être cumulée avec celle :
- Des intérêts ou de la rémunération convenue d’avance relatifs aux prêts contractés par
les titulaires de revenus salariaux pour l'acquisition ou la construction d’un logement
social ;
- Des intérêts ou de la rémunération convenue d’avance qui fixe les modalités de
détermination du profit foncier imposable.
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3- Conditions de déductibilité
A Noter que les remboursements en principal et intérêts des prêts classiques ou contractés
dans le cadre du contrat « Mourabaha » pour la construction ou l’acquisition d’un logement
social destiné à l’habitation principale, sont déductibles du revenu global imposable.
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Les éléments pécuniaires du contrat qui représentent la base de traitement fiscal sont :
-Rachat : versement anticipé à l'assuré d'un pourcentage de l'épargne constituée au titre d'un
contrat d'assurance sur la vie. Le rachat de la totalité de l'épargne met fin au contrat.
-Avance : prêt, accordé par l'assureur au souscripteur, garanti par le montant de la provision
mathématique du contrat d'assurance sur la vie.
Les contrats d'assurances passés par les entreprises d'assurances ainsi que tous actes ayant
exclusivement pour objet la formation, la modification ou la résiliation amiable desdits
contrats, sont soumis, à l'exclusion des droits de timbre, d'enregistrement et de la taxe sur la
valeur ajoutée, à une taxe spéciale, dite "taxe sur les assurances.
1°- Les contrats d'assurances contre les accidents du travail et les maladies professionnelles
régis par le dahir du 25 hija 1343 (25 juin 1927) concernant les responsabilités des accidents
dont les ouvriers sont victimes dans leur travail ;
2°- Les contrats d'assurances passés avec leurs membres, par les sociétés ou caisses
d'assurances mutuelles agricoles constituées selon le dahir du 17 safar 1339 (30 octobre1920);
4°- Les versements faits auprès de la caisse nationale de retraite et d'assurance conformément
à l'article 7 du dahir n° 1-59-1008 du 20 rebia II 1379 (27 octobre 1959);
5°- Les opérations d'assurances comportant des engagements dont l'exécution dépend de la
vie humaine;
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6°- Les contrats d’assurances couvrant les risques de maladie souscrits par les travailleurs
indépendants, les personnes exerçant une profession libérale et toutes autres personnes
exerçant une activité non salariée et portant sur :
- Les soins liés au suivi des maladies graves ou invalidantes nécessitant des soins de
longue durée;
- Les médicaments.
L’exonération visée au 6° ci-dessus est appliquée selon les conditions et les modalités fixées
par arrêté du ministre chargé des finances.
En vertu de la législation en vigueur, Les contrats d’assurances suivants non exigibles par
la taxe :
1- Les contrats d'assurances sur la vie ou de rentes viagères souscrits par des personnes
n'ayant au Maroc ni domicile ni résidence habituelle ;
2°- Autres contrats, dans la mesure où le risque se trouve situé à l'étranger ou se rapporte
à un établissement industriel, commercial ou agricole y situé.
Il en est de même des contrats de réassurances dont lesdits contrats font l'objet.
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La base imposable de la taxe sur les assurances est établie sur le montant des primes,
surprimes ou cotisations, arrondi au dirham supérieur.
La taxe est liquidée, pour chacune des catégories de contrats taxés obligatoirement sur le
total des primes, surprimes ou cotisations échues au cours de chaque mois, après déduction
des primes, surprimes et cotisations afférentes :
1°- Aux contrats d'assurances ou de réassurance ayant pour objet les risques non exigibles
à la taxe
2°- Aux contrats de réassurance quand la taxe est payée par l'assureur primitif ;
1°- Les primes, surprimes ou cotisations que les entreprises ou intermédiaires d'assurances
justifieront n'avoir pas recouvrées par suite de la résiliation ou de l'annulation des
contrats. Toutefois, dans ce cas, la déduction des primes, surprimes ou cotisations n’est
admise que durant les trois (3) mois qui suivent celui de leur échéance ;
2°- En matière d'assurance maritime les primes, surprimes ou cotisations qui auront été
remboursées à l'assuré en exécution des clauses des contrats relatives au chômage des
navires;
3°- En matière d’assurance incendie, les ristournes de primes, surprimes ou cotisations pour
régularisations de stocks.
Le montant total des primes, surprimes ou cotisations qui sont passibles de la taxe après
les déductions, est arrondi au dirham supérieur.
Au cas où le montant total des primes, surprimes et cotisations échues au cours d’un mois
ne permet pas l’imputation de la totalité des primes, surprimes ou cotisations déductibles en,
le reliquat est reporté sur le mois suivant.
Dans le cas de cessation d’activité, le crédit de taxe résultant des déductions peut faire
l’objet de restitution.
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Le tarif de la taxe sur les contrats d’assurances est fixé ainsi qu'il suit :
a) les opérations ayant pour objet le versement d'un capital en cas de mariage ou de
naissance d'enfant ;
b) les opérations d'appel à l'épargne en vue de la capitalisation et comportant, en échange
de versements uniques ou périodiques directs ou indirects, des engagements déterminés ;
c) les opérations ayant pour objet l'acquisition d'immeubles au moyen de la constitution de
rentes viagères ;
d) les opérations effectuées par des entreprises faisant appel à l'épargne dans le but de
réunir des sommes versées par des adhérents, soit en vue de les affecter à des comptes de
dépôt portant intérêt, soit en vue de la capitalisation en commun desdites sommes avec
participation aux bénéfices d'autres sociétés gérées ou administrées directement ou
indirectement par les entreprises précitées ;
e) les opérations tontinières.
2°- Sont soumises à la taxe au taux de 6,90 % les opérations d'assurance maritime et de
transport maritime.
a) les opérations d'assurance contre les risques du crédit, y compris les opérations
d'assurance contre les risques de responsabilité civile soumises aux mêmes règles
techniques;
b) les opérations d'assurance contre les risques de toute nature résultant de l'emploi de
tous véhicules autres que les aéronefs;
e) les opérations d'assurance contre les risques d'accidents corporels non compris dans
ceux qui sont mentionnés ci-dessus et contre les risques d'invalidité et de maladie;
g) les opérations d'assurance contre les risques de responsabilité civile non visés aux
alinéas a, b, c et f du présent paragraphe;
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k) les opérations de réassurance de toute nature afférentes aux opérations visées dans le
présent paragraphe III. Toutefois, les opérations de réassurance sont dispensées de la
taxe sur les contrats d'assurances lorsque cette dernière est acquittée
par l'assureur primitif.
La taxe est acquise au Trésor à la date d'échéance des primes, surprimes ou cotisations.
Sont déductibles du revenu global imposable soumis à l’impôt sur le revenu ,dans la
limite de 10% du revenu global imposable, les primes ou cotisations se rapportant aux
contrats individuels ou collectifs d’assurance retraite d’une durée égale au moins à huit (8)
ans souscrits auprès des sociétés d’assurances établies au Maroc et dont les prestations sont
servies aux bénéficiaires à partir de l’âge de cinquante ans révolus.
Pour le contribuable qui a des revenus salariaux et des revenus relevant d’autres
catégories, il a la possibilité de déduire, le montant des cotisations correspondant à son ou à
ses contrats d’assurance retraite, soit dans la limite de 50% de son salaire net imposable perçu
régulièrement au cours de son activité, soit, dans la limite de 10%, de son revenu global
imposable.
Toutefois, la déduction dans la limite de 10% visée ci-dessus n’est pas cumulable avec
les déductions pour les régimes de retraite prévus par les statuts des organismes marocains de
retraite constitués et fonctionnant conformément à la législation et à la réglementation en
vigueur en la matière.
-Les prestations servies au terme d’un contrat d’assurance sur la vie ou d’un contrat de
capitalisation dont la durée est au moins égale à huit (8) ans ;
-La part patronale des primes d’assurances-groupe couvrant les risques de maladie,
maternité, invalidité et décès ;
Sont déductibles du Revenu brut imposable, la part salariale des primes d’assurance-
groupe couvrant les risques de maladie, maternité, invalidité et décès.
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Sont exonérés de la taxe sur la valeur ajoutée , les prestations réalisées par les sociétés
ou compagnies d’assurances et qui relèvent de la taxe sur les contrats d’assurances prévue
par l’annexe II au décret n° 2-58-1151 du 12 joumada II 1378 (24 décembre 1958) portant
codification du timbre.
Sans qu'il y ait lieu de rechercher l'origine des dégâts causés à un matériel ou à des
installations, on peut considérer que le remboursement soit par une compagnie d'assurances
soit par des tiers, des frais de réparation constitue un acte civil qui n'est pas passible de la
TVA.
D'une manière générale, les indemnités qui revêtent le caractère de dommages et intérêts
ne doivent pas être considérées comme la contrepartie d'une affaire et à ce titre, elles ne sont
pas soumises à la TVA
3-2- les prestations de services rendues par les agents ou courtiers d’assurances
Sont soumis au taux de la TVA de 14% sans droit à déduction, les prestations de services
rendues par tout agent démarcheur ou courtier d’assurances à raison de contrats apportés par
lui à une entreprise d’assurances.
La taxe due sur les services rendus par tout agent, démarcheur ou courtier à raison des
contrats apportés par lui à une entreprise d'assurance, est retenue à la source sur le montant
des commissions, courtages et autres rémunérations allouées par ladite entreprise qui en est
débitrice envers le Trésor.
4-1-Charges déductibles
- Les contrats d’assurances contractés par la société pour les besoins de son exploitation
sont déductibles. Généralement ces contrats couvrent :
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Il apparaît ainsi que les primes versées en exécution de tels contrats doivent être
considérées comme un placement de fonds disponibles pour la société.
Elles doivent, dès lors, être exclues des charges déductibles pour la détermination du
résultat fiscal.
Mais en cas de décès de l'assuré, le capital versé à la société n'en constitue pas moins un
produit passible de l'impôt, à concurrence de la différence entre le montant du capital et le
montant des primes versées en exécution du contrat.
Certaines sociétés, au lieu de se garantir auprès d'une compagnie d'assurances contre les
risques courus par les divers éléments de leur actif, préfèrent se constituer, en tout ou partie,
leur propre assureur en dehors de la réglementation en vigueur concernant cette activité. Les
provisions constituées et les sommes mises en réserve à cet effet ne sont pas déductibles.
En cas de décès du dirigeant, ou en fin de contrat, les sommes encaissées, en vertu des
contrats d'assurances passés au profit de la société elle-même sur la tête de son personnel
dirigeant (chef d'entreprise, administrateur ou gérant de société, directeur) ou de certains
collaborateurs, constituent un profit imposable sous déduction des primes versées.
Quand un élément de l'actif, amorti en tout ou en partie, a fait l’objet d’un vol ou a été détruit
par un sinistre, l'indemnité versée par l'organisme assureur constitue un produit non courant
imposable en totalité au titre de l’exercice de constatation de l’indemnité.
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