S3: Techniques
S4: Phase
d’audit en phase
reporting et suivi
d’analyse
Section 1
Méthodologie d’audit
Modes d’investigation:
Analyse documentaire à partir des sources
d’informations internes et externes à l’organisation;
Approche terrain (sondages par questionnaire,
entrevues personnelles, focus groups et observation)
basée sur la différenciation entre l’attitude (le dire à
l’interview) et le comportement (le faire).
Méthodes d’analyse:
Analytique pour un audit opérationnel;
Systémique dans le cadre d’un audit stratégique;
Benchmarking avec des organisations similaires, toute
chose étant égales par ailleurs.
Approches d’audit:
Approche Ratios (Résultats):
Objectifs quantitatifs (valeur, volume, pourcentage ).
➢ Pour chaque fonction des indicateurs de performance
➢ Les indicateurs figure dans les tableaux de bord internes
➢ Certains indicateurs sont à construire en comparaison avec
l’externe
Objectifs qualitatifs (appréciation par échelle d'évaluation):
➢ Image de marque de la société à travers présentation et
comportement des vendeurs
➢ Baromètre de la qualité du service client
➢ Indice de satisfaction des clients (conformité, délais, relance, etc.).
Approche contrôle interne (fiabilité):
Documents normalisés , Budgets;
Modes de supervision et de rétroaction;
Système d’autorisation et d’approbation ;
Référentiel d’organisation et de séparation des
tâches entre les personnes chargées des fonctions
opérationnelles;
Système d’enregistrements comptables et de
contrôle ;
Registres des inventaires physiques des actifs;
Qualité du Système d’information, Etc.
Approche risques* (Précaution):
Processus de production ou de servuction;
Secteur en crise ou en expansion (incidence sur la
continuité d’exploitation), concurrentiel ou de monopole
(guerre des prix et marges).
Politique générale:
Politique financière (Financement CT, LT, sécurité et coût des
sources de financement, intervention sur les marchés
financiers);
Politique commerciale (Renouvellement fréquent des gammes
de produits, politique de prix, choix des réseaux de
distribution);
Politique sociale (conflits sociaux).
* Erreurs, dysfonctionnements et/ou irrégularités éventuels pouvant altérer le fonctionnement et la
performance de l’organisation.
Modes de structuration
Société indépendante ou appartenant à un groupe
(incidences des opérations intra-groupes);
Groupe national ou international (hétérogénéité des
méthodes comptables, transferts de résultats);
Unités de production centralisées / Décentralisées
(fiabilité des informations disponibles au siège);
Nature de définition des pouvoirs et responsabilités, etc.
Section 2
Phase de collecte et
d’investigation
Savoir être & Savoir vivre
Compétence écoute
Collecte des informations
Recherche d’informations générales sur l’organisation, son
appartenance à un groupe, à un département ou autres
structures supérieurs dans l’objectif d’avoir un référentiel de
comparaison de l’organisation à ses homologues;
Arrêt de la méthodologie adéquate (l’auditeur motive ses choix
et explique les conditions de mise en œuvre) pour mener à bien
la mission;
Recherche des données (politiques, économiques, juridiques,
sociales et culturelles) du macro-environnement dans lequel
fonctionne l’organisation y compris parfois le contexte
mondial et son évolution ;
3 sous-étapes caractérisent cette phase:
Collecte des documents existants: organigramme,
anciens rapports de contrôle, d’inspection ou d’audit,
statut ou règlement de l’organisation et tout
document ayant une relation directe ou indirecte
avec l’objet de la mission (exp: lois et textes
réglementaires de l’activité);
Visite sur lieux de l’organisation afin de confronter
les conclusions tirées de la sous étape précédente avec
les données de la réalité de l’entité auditée;
Questionnement des dirigeants, responsables et
parties prenantes:
Interview sur l’exercice des missions et attributions pour
clarifier certains constats relevés;
administration des questionnaires au personnel ou aux
différents intervenants (cadres et/ou salariés, syndicats,
etc.);
Organisation des focus groupes (groupes de réflexion et
débat). Dans les focus groupes l’auditeur utilise entre
autres des tableaux d’analyse des événements ou tableaux
de décomposition des processus);
Organisation de réunions croisées entre dirigeants et
différentes parties prenantes.
Illustration 1
Illustration 2 Recueil des faits
(2 ) (3) (4)
(1 )
STOCKS IM M OBILI SATI ONS CREDIT TRESO RE RIE
EX CE SS IVE S CLIE NT E XCES SIV E
EX CE SS IFS
(21 ) ( 22)
ERR EURS AC TIF S
EQU IPEMENT S GEL ES
(1 11 ) ( 112 )
ST OC KS MA L PAS DE SUIVI
IDENT IFIES CO MMANDES
Diagramme de causes à
Dia gramme d'Ishikawa
effet ou arrête de poisson
MAIN D'OEUVRE MET HODES
(41) (31) (32) 321
(4) 322
(32) 222
(22)
MATERIEL MILIEU
6M
Section 4
Phase reporting et suivi
Savoir & Savoir faire & Savoir agir
Compétences écriture, conseil et de secret
Établissement du rapport préliminaire
Une fois l’analyse faite l’auditeur établit son rapport
préliminaire qui est généralement structuré en trois
grands volets (normes du rapport) :
Rappel des objectifs de la mission et description de la
situation auditée et de son fonctionnement ;
Présentation et commentaire des dysfonctionnements
relevés et leur classification par nature et/ou ordre de
gravité avec expression de son opinion et des réserves
(remarques défavorables) éventuelles ;
Conclusions tirées et recommandations.
Illustration: Opinions de l’auditeur dans le cas de
l’audit financier
Opinion sans réserve
Opinion avec réserve: Limitation de l’étendue, Incertitudes sur
des événements futurs, Précision de la nature des erreurs,
limitations et incertitudes, Impact sur le résultat et sur la
situation nette…
Refus de certification
Erreurs, anomalies, irrégularités dans l’application des règles
comptables pouvant affecter la validité des états de synthèse,
Impossibilité de se former une opinion suite aux limitations
imposées par l’équipe dirigeante,
Incertitudes importantes.
Transmission du rapport
préliminaire pour avis contradictoire
Une fois le rapport préliminaire établit il est
transmis aux responsables des entités (ou projets)
audités afin qu’ils émettent leurs remarques,
commentaires ou réponses quant aux différentes
informations contenues dans le rapport.
Élaboration du rapport définitif et suivi
Le rapport définitif est composé du même contenu du rapport
préliminaire sans rature ni changement auquel sera annexé le
document des responsables suivis des remarques définitives de
l’auditeur;
Une fois, établit le rapport est transmis au commanditaire qui
peut le garder confidentiel et appliquer les recommandations
(plan émergence, audit CIH ou CNSS) ou le rendre public (cas
des entreprises cotées en bourse).
Dans certains cas l’auditeur est chargé du suivi de
l’application des recommandations ou d’assurer des
formations.
Le rapport ne constitue pas le seul véritable produit
d’une mission d’audit. En effet, les interviews et les
discussions sont une occasion d’apprentissage sur le
tas concernant le fonctionnement de l’organisation et
l’appréciation de ces différentes composantes.
Tous les supports ayant servis à l’élaboration du
rapport sont gardés par le commanditaire (ce qui lui
permet à l’avenir de vérifier lui-même les
améliorations) sauf cas contraire stipulé dans le CPS.
Conclusion
CHRONOLOGIE GENERALE D’UNE INTERVENTION D’AUDIT
Normes
Référentiels
Référentiels
Détermination
Evaluation de Mise en Recommandations des actions
Suivi
l’efficacité de oeuvre possibles
l’audit
S3: Audit
S4: Audit social
marketing et
(RH)
commercial
Pratiquement, l’audit interne ou externe peut
être: stratégique ou opérationnel.
Stratégique (global), effectué chaque 3 à 5 ans
et consiste à:
Evaluer non seulement les performances de
l’organisation mais également les objectifs
stratégiques qui les sous-entendent.
Vérifier la pertinence de la définition et la mise en
œuvre de la stratégie de l’organisation.
Opérationnel (périodique: généralement
annuel), s’attache aux informations relatives à
la gestion des fonctions. Il s’agit de:
Appréciation des performances et de l’applicabilité
des politiques de la direction
Analyse, des fondamentaux de toute fonction :
Stratégie; Organisation et moyens; Management et
communication; Implication et relations
interpersonnelles, performances.
On retiendra dans ce chapitre pour l’audit
opérationnel les fonctions suivantes:
Comptable et financier;
Marketing et commercial;
Ressources humaines (social).
L’audit de la cour des comptes se fait chaque année sur un certain nombre des
organisations publiques (ministères, collectivités) ou à capital public totalement ou
partiellement (établissements et entreprises publics)
Les illustrations de l’audit opérationnel se base
sur des cas d’audit mené par la Cour des
comptes en 2007 sur:
La Société Nationale des Autoroutes du Maroc (ADM:
société anonyme à 95% public)
Le Régime collectif d’allocation de retraite (RCAR)
organisme de retraite créé en 1977 qui s’applique au
personnel contractuel de l’État et des collectivités locales,
ainsi qu’au personnel des organismes soumis au contrôle
financier de l’État et des organisations bénéficiant du
concours financier de l’État.
Section 1
Audit Stratégique
Audit stratégique
Remonter de l’aval à l’amont en passant par les choix
stratégiques retenus, en recherchant des réponses à 6 questions
LES COMPOSANT ES DE L'AUDIT ST RATEGIQUE
Organisation
A
U DEMARCHE
D FACTEURS PROCESSUS E T CHOIX CONTRÔLE PERFORM ANCE
I
T 3-4 1
6 5 Pertinence de la 2 Est-ce que les rés ultats
démarche A -t-on les moyens de
Le s moyens mis en Le s opérations obtenus sont conformes
stratégique suivre la réalisation
œuvre sont-ils clés sont-elles aux objectifs ou aux
poursuivie ? de la stratégie ?
corre cts ? maîtrisées ? performances carac té-
Est-ce que l'on a fait
ristiques de la branche ?
les bons choix ?
Environnement externe
1. Les résultats obtenus sont-ils satisfaisants ?
Concordance entre les résultats et les objectifs définis
(efficacité de la stratégie);
Coût d'obtention de la performance (efficience de la
stratégie).
2. Les moyens de contrôle sont-ils à la fois
suffisants et efficaces ?
Audit du système d'information et de la fonction
contrôle interne.
3. La démarche stratégique est-elle pertinente?
Audit de la méthodologie des choix et des actions du top
management;
4. Les choix stratégiques sont-ils pertinents, par référence aux
diagnostics disponibles?
Audit des anomalies de définition des objectifs stratégiques
(qualité de définition de la stratégie);
Exemple objectif d’accroissement du chiffre d’affaire sur un
marché saturé.
5. La maîtrise des processus clés est-elle satisfaisante ?
Identification et mise sous contrôle de l’excellence des méthodes
pratiquées tout au long de chaque processus;
Exemple: processus d’affectation et gestion des ressources,
processus de production - commercialisation.
6. Les moyens mis en œuvre sont-ils efficaces ?
Les ressources engagées sont-elles bien mobilisées?
Illustration
LE MODELE EUROPEEN AUDIT QUALITE TOTALE (1999)
Facteurs Facteur Résultats
Source: EFQM
Identification Objectifs
des choix orientés
Stratégiques Qualité Totale
* Buts
* Objectifs
OUI * Niveau
corporate
* Niveau business Objectifs
DYSFONCTIONNEMENTS
Existence généraux
d'une Risques
stratégie
formalisée
Identification Hiérarchiser
des résultats sur Idem
NON des indicateurs
standard
*Perspective Analyse
Idem des causes
historique
*Perspective
comparative
Pourquoi une absence de
formalisation de la
stratégie ?
Recommandations
Symptômes Problèmes internes
Illustration
Faible valeur ajoutée par rapport aux Culture familiale axée sur le
Global commandement et les résultats
concurrents directs