3 La Méthode du Simplexe 30
3.1 Rappel sur le principe de la résolution par la méthode du simpléxe . . . . . . 30
3.2 Enoncés des Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
3.3 Solutions des Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
4 QCM d’Auto-Evaluations 47
1
Chapitre 1
Exercice 1
La direction d’une usine de meubles a constaté qu’il y a des temps morts dans chacun
des départements de l’usine. Pour remédier à cette situation, elle décide d’utiliser ces temps
morts pour fabriquer deux nouveaux modèles de bureaux, M1 et M2 . Les temps de réalisation
pour chacun de ces modèles dans les ateliers de sciage, d’assemblage et de sablage ainsi que
les temps libres dans chacun de ces ateliers sont donnés dans le tableau ci-dessous. Ces
temps représentent le nombre d’heures nécessaires à un homme pour effectuer le travail. Les
profits que la compagnie peut réaliser pour chacun de ces modèles sont de 300 DH pour M1
et de 200 DH pour M2 .
M1 M2 Temps Libre
Sciage 1 2 20
Assemblage 2 1 22
Sablage 1 1 12
Exercice 2
L’entreprise NewTech doit, dans son processus de fabrication de ses produits, utiliser trois
phases successives d’opération : l’usinage des pièces, l’assemblage et la finition. Pour simpli-
fier le problème, supposons que l’entreprise fabrique trois produits que nous noterons P1 , P2
et P3 . Les différentes phases d’opération ne peuvent toutefois fonctionner que pendant un
certain nombre d’heures. La main d’oeuvre actuelle limite le nombre d’heures disponibles
aux valeurs suivantes:
Usinage: 100 heures
Assemblage: 120 heures
Finition: 200 heures
2
Traduction des problèmes en language mathématique 1.1 Enoncés des Exercices.
Le tableau suivant nous indique les temps de fabrication requis, en heures/unité, aux différentes
phases d’opération pour fabriquer les produits P1 , P2 et P3 .
P 1 P2 P3
Usinage 1 2 1
Assemblage 3 4 2
Finition 2 6 4
Le département de compatibilité de l’entreprise a estimé aux valeurs suivantes la contribution
au bénéfice de chaque produit:
Produit DH/ unité
P1 6
P2 7
P3 8
De plus, on suppose qu’il n’existe aucune restriction de marché ; il peut absorber toute la
production. Déterminer le programme de base du problème.
Exercice 3
Une compagnie prépare trois assortiments de fruits frais : une boı̂te de luxe, une boı̂te spéciale
et une boı̂te ordinaire. La boı̂te de luxe contient 0.45 kg de dattes, 0.67 kg d’abricots et 0.34
kg de pêches. La boı̂te spéciale contient 0.56 kg de dattes, 0.34 kg d’abricots et 0.084 kg
de pêches. La boı̂te ordinaire contient 0.45 kg de dattes, 0.22 kg d’abricots. La compagnie
dispose de 33.6 kg de dattes, 25.2 kg d’abricots et 10.08 kg de pêches. Les profits sur chaque
boı̂te de luxe, spéciale et ordinaire sont respectivement de 3 DH, 2 DH et 1.50 DH.
Enoncer le programme de base de la compagnie.
Exercice 4
Une compagnie a besoin d’espace additionnel pour entreposer ses marchandises. Elle planifie
la location d’espace pour les cinq prochains mois, sachant que l’espace additionnel requis pour
chacun de ces mois est connu avec certitude, tel que représenté par le tableau suivant:
Mois Espace additionnel requis (m2)
1 30000
2 20000
3 40000
4 10000
5 50000
Plusieurs options s’offrent à la compagnie : elle peut louer de l’espace un mois à la fois, mais
aussi pour des périodes de deux mois ou plus. Les coûts de location correspondants sont
donnés par le tableau suivant:
Période de location (mois) Coût de location (DH/m2)
1 65
2 100
3 135
4 160
5 190
Exercice 5
Un fabricant de meubles peut produire quatre modèles de bureau. Chaque bureau est d’abord
fabriqué dans l’atelier de menuiserie, puis envoyé à l’atelier de finition où il est poncé et verni.
Le nombre d’heures de travail requis dans chaque atelier est le suivant:
Modèle 1 Modèle 2 Modèle 3 Modèle 4
Menuiserie 4 9 7 10
Atelier de finition 1 1 3 40
Du fait des capacités de production limitées, on ne peut effectuer plus de 7000 heures de
travail dans l’atelier de menuiserie et de 4000 heures de travail dans l’atelier de finition, au
cours des six mois à venir. La marge bénificière brute (recette moins coût directs) provenant
de la vente de chaque modèle est la suivante:
Modèle 1 2 3 4
Marge 60 100 90 200
On suppose que les matières premières et les fournitures sont disponibles en quantités suff-
isante et que toute la production peut être écoulée.
Travail à faire: Ecrire le programme linéaire dont l’objectif est la maximisation de la marge
bénificiaire.
(Source: D’après G.B. Dantzig, ”Applications et prolongement de la programmation linéaire”, Dunod)
Exercice 6
La ”Socité anonyme des Fonderies du Maroc” fabrique, entre autres produits, deux articles
P1 et P2 qu’elle vend à des grossistes aux prix respectifs de 320 DH et 500 DH. Sur le plan
de fabrication, la production des produits P1 et P2 nécessite l’utilisation, dans un ordre
quelconque, de trois types de machines notées M1 , M2 et M3 , pendant des temps exprimés
en minutes dans le tableau suivant:
Machines M1 M2 M3
Produit P1 20 50 10
Produit P2 30 50 40
Par ailleurs, pour cette fabrication, ces machines ne sont disponibles au cours d’un mois que:
300 h pour les machines M1
500 h pour les machines M2
200 h pour les machines M3
Les marges sur coûts variables, en poucentage du prix de vente, s’élèvent à
25 % pour P1
20 % pour P2 .
La direction vous demande:
2- D’en déduire:
Exercice 1
Posons x1 le nombre de bureaux du modèle M1 et x2 le nombre de bureaux du modèle M2 .
Les temps libres de chaque département imposent des contraintes qu’il faut respecter. La
contrainte imposée par les temps libres à l’atelier de sciage:
x1 + 2x2 ≤ 20.
x1 ≥ 0 et x2 ≥ 0.
Graphiquement les solutions réalisables sont les points du polygone convexe de la figure
suivante:
Figure 1.1: l’ensemble des solutions admissibles c’est le polygone convexe en gris
Pour chacune de ces solutions admissibles, c’est-à-dire pour chacun des points du polygone
convexe, la compagnie fera un profit positif. Si la compagnie fabrique trois exemplaires du
modèle M1 et deux exemplaires du modèle M2 , le profit sera:
Il ne saurait être question de calculer le profit réalisable pour chacun des points du polygone
convexe. Pour avoir une vision globale du problème, représentons le profit réalisé par le
paramètre z. On a:
300x1 + 200x2 = z
qui représente une famille de droites parallèles. En isolant x2 , on obtient:
3 1
x2 = (− )x1 + z
2 200
3
Il s’agit donc d’une famille de droites de pente − et qui passent par le point dont l’ordonnée
2
z
à l’origine est (c’est dire le point dont les coordonées sont x1 = 0 et x2 = z/200) . Parmi
200
les droites de cette famille, seules celles ayant des points communs avec l’ensemble des
solutions admissibles (qui est representé ici par le polygone convexe en gris sur le graphique)
nous intéressent. La fonction f (x1 , x2 ) atteindra sa valeur maximale lorsque l’ordonnée à
z
l’origine de la droite:
200
3 1
x2 = (− )x1 + z
2 200
atteindra sa valeur maximum tout en passant par au moins un des points de l’ensemble des
solutions admissibles (polygone convexe en gris sur le graphique).
Figure 1.2: Les droites hachurées representent les droites parallèles d’équations x2 =
(− 32 )x1 + 200
1
z pour une valeur donnée de z.
Graphiquement on constate que la droite respectant ces conditions semble être la droite
de la famille passant par le point-sommet du polygone convexe (10, 2). Le profit est alors:
f (10, 2) = 300 × 10 + 200 × 2 = 3400 DH.
Il reste à s’assurer algébriquement des coordonnées du point-sommet représentant l’optimum
en résolvant le système:
2x1 + x2 = 22
x1 + x2 = 12
Exercice 2
Notons par x1 , x2 et x3 respectivement les quantités des produits P1 , P2 et P3 fabriqués par
l’entreprise. La contrainte imposée par la phase de fabrication liée à l’usinage est:
x1 + 2x2 + x3 ≤ 100.
Les autres contraintes imposées par les phases d’assemblage et de finition sont données par:
Il s’ajoute à ces contraintes des contraintes de non-négativité puisque le nombre des produits
fabriqués ne peut être négatif, on a donc:
x1 ≥ 0, x2 ≥ 0 et x3 ≥ 0.
Exercice 3
Les données du problème se résument dans le tableau suivant:
Dattes Abricots Pêches
boı̂te luxe 0.45 kg 0.67 kg 0.34 kg
boı̂te spéciale 0.56 kg 0.34 kg 0.084 kg
boı̂te ordinaire 0.45 kg 0.22 kg 0 kg
Notons par x1 , x2 , x3 respectivement le nombre de boı̂tes de luxe, spéciales, ordinaires. La
contrainte imposée par la quatité de dattes disponible est:
Les autres contraintes imposées par les quatités d’abricots et de pêches disponibles sont
données par:
0.67 x1 + 0.34 x2 + 0.22 x3 ≤ 25.2
0.34 x1 + 0.084 x2 ≤ 10.08
maximiser 3 x1 + 2 x2 + 1.5 x3
x1 ≥ 0, x2 ≥ 0, x3 ≥ 0
0.45 x1 + 0.56 x2 + 0.45 x3 ≤ 33.6
sous contraintes
0.67 x1 + 0.34 x2 + 0.22 x3 ≤ 25.2
0.34 x1 + 0.084 x2 ≤ 10.08
Exercice 4
Notons par xij la quantité d’espace loué par la compagnie pour une durée de j mois à compter
du mois i (m2). Par exemple x12 signifie que la compagnie a loué l’espace pour une période
de deux mois à partir du premier mois (ç.à.d. le premier mois et le deuxième mois); x32
signifie qu’elle a loué l’espace pour deux mois à partir du troisème mois (ç.à.d. le troisième
mois et le quatrième mois) et ainsi de suite. Pour une valeur de i allant de 1 jusqu’à 5,
alors j prend la valeur de 1 jusqu’à 6 − i. Ainsi les variables xij qui representent la quantité
d’espace loué sont comme suite:
x11 x12 x13 x14 x15
x21 x22 x23 x24
x31 x32 x33
x41 x42
x51
Les contraintes économiques sont données comme suite:
x11 + x12 + x13 + x14 + x15 ≥ 30000
x12 + x13 + x14 + x15 + x21 + x22 + x23 + x24 ≥ 20000
x13 + x14 + x15 + x22 + x23 + x24 + x31 + x32 + x33 ≥ 40000
x14 + x15 + x23 + x24 + x32 + x33 + x41 + x42 ≥ 10000
x15 + x24 + x33 + x42 + x51 ≥ 50000
minimiser [65(x11 + x21 + x31 + x41 + x51 ) + 100(x12 + x22 + x32 + x42 ) + 135(x13 + x23 + x33 )+
160(x14 + x24 ) + 190(x15 )]
x11 + x12 + x13 + x14 + x15 ≥ 30000
x 12 + x13 + x14 + x15 + x21 + x22 + x23 + x24 ≥ 20000
x13 + x14 + x15 + x22 + x23 + x24 + x31 + x32 + x33 ≥ 40000
sous contraintes
x14 + x15 + x23 + x24 + x32 + x33 + x41 + x42 ≥ 10000
x + x24 + x33 + x42 + x51 ≥ 50000
15
xij ≥ 0, pour i = 1, · · · , 5 et j = 1, · · · , 6 − i pour chaque valeur de i
Exercice 5
Notons par x1 , x2 , x3 , x4 respectivement le nombre de bureaux des modèles M1 , M2 , M3 ,
M4 produits par l’entreprise. La contrainte liée à la phase de menuiserie est comme suite:
4 x1 + 9 x2 + 7 x3 + 10 x4 ≤ 7000.
x1 + x2 + 3 x3 + 40 x4 ≤ 4000.
x1 ≥ 0, x2 ≥ 0, x3 ≥ 0, x4 ≥ 0.
Exercice 6
1- Notons par x1 et x3 respectivement les quantités des produits P1 et P2 fabriqués par la
société. Les contraintes économiques liées à l’utilisation des machines M1 , M2 et M3 sont
données par:
20 x1 + 30 x2 ≤ 300
50 x1 + 50 x2 ≤ 500
10 x1 + 40 x2 ≤ 200.
x1 ≥ 0 et x2 ≥ 0.
Pour déterminer la fonction économique, notons que la marge sur coût variable est donnée
par la formule:
M CV = CA − CV,
où
CA = chiffre d’affaire
CV = charge variable.
Comme les marges sur coûts variables en poucentage du prix de vente pour P1 et P2 sont
respectivement de 25% et 20%, on en déduit donc que la fonction économique est donnée
par:
f (x1 , x2 ) = 80 x1 + 100 x2 .
Le programme linéaire est donc:
maximiser 80 x1 + 100 x2
x1 ≥ 0, x2 ≥ 0
20 x1 + 30 x2 ≤ 300
sous contraintes
50 x1 + 50 x2 ≤ 500
10 x1 + 40 x2 ≤ 200
Graphiquement, l’ensemble des solutions admissibles est donné par le polygone convexe (F)
sur la figure.
Figure 1.3: l’ensemble des solutions admissibles c’est le polygone convexe en gris
La société veut maximiser la marge sur coûts variables, c’est-à-dire maximiser la fonction:
Pour chacune de ces solutions admissibles, c’est-à-dire pour chacun des points du polygone
convexe (F), la compagnie fera un profit positif. Si la compagnie fabrique trois exemplaires
du Produit P1 et deux exemplaires du produit P2 , le profit sera:
Il ne saurait être question de calculer le profit réalisable pour chacun des points du polygone
convexe (F). Pour avoir une vision globale du problème, représentons le profit réalisé par le
paramètre z. On a:
80x1 + 100x2 = z
qui représente une famille de droites parallèles. En isolant x2 , on obtient:
4 1
x2 = (− )x1 + z
5 100
4
Il s’agit donc d’une famille de droites de pente − et qui passent par le point dont l’ordonnée
5
z
à l’origine est (c’est dire le point dont les coordonées sont x1 = 0 et x2 = z/100) . Parmi
100
les droites de cette famille, seules celles ayant des points communs avec l’ensemble des
solutions admissibles (qui est representé ici par le polygone convexe en gris sur le graphique)
nous intéressent. La fonction f (x1 , x2 ) atteindra sa valeur maximale lorsque l’ordonnée à
z
l’origine de la droite:
100
4 1
x2 = (− )x1 + z
5 100
atteindra sa valeur maximum tout en passant par au moins un des points de l’ensemble des
solutions admissibles (polygone convexe (F) en gris sur le graphique).
Graphiquement on constate que la droite respectant ces conditions semble être la droite
de la famille passant par le point-sommet B(6.67; 3.33) du polygone convexe (F). Le profit
est alors:
f (10, 2) = 80 × 6.67 + 100 × 3.33 = 866.6 DH.
Il reste à s’assurer algébriquement des coordonnées du point-sommet B représentant l’optimum.
En effet, le point B represente l’intersection des deux droites d’équations respectivement
50x1 + 50x2 = 500 et 10x1 + 40x2 = 200. On résoud donc le système:
50x1 + 50x2 = 500
10x1 + 40x2 = 200
ce qui donne x1 = 6.67 et x2 = 3.33. Ainsi, la direction on doit choisir entre les solutions
approchées x1 = 7 et x2 = 3 ou bien x1 = 6 et x2 = 4. Pour pouvoir choisir on doit analyser
chaque programme et voir celui qui reste optimal.
Figure 1.4: Les droites hachurées representent les droites parallèles d’équations 80x1 +
100x2 = z pour une valeur donnée de z.
b- Déterminons le coefficient moyen τ de marge sur coûts variable par rapport au chiffre
d’affaires prévisionnel de l’ensemble des deux produits. Ce coefficient est donné par
(τ1 × p1 × x1 ) + (τ2 × p2 × x2 )
τ= ,
M
où τ1 = 25%, τ2 = 20% et M est le chiffre d’affaire mensuel de l’ensemble des deux
produits. Ainsi,
τ ' 23%.
a- Les machines pour lesquelles il y a plein emploi sont les machines M2 et M3 car
15
Résolution par la Méthode Algébrique 2.2 Enoncé des Exercices
Exercice 2
L’entreprise NewTech doit, dans son processus de fabrication de ses produits, utiliser trois
phases successives d’opération : l’usinage des pièces, l’assemblage et la finition. Pour simpli-
fier le problème, supposons que l’entreprise fabrique trois produits que nous noterons P1 , P2
et P3 . Les différentes phases d’opération ne peuvent toutefois fonctionner que pendant un
certain nombre d’heures. La main d’oeuvre actuelle limite le nombre d’heures disponibles
aux valeurs suivantes:
Usinage: 100 heures
Assemblage: 120 heures
Finition: 200 heures
Le tableau suivant nous indique les temps de fabrication requis, en heures/unité, aux différentes
phases d’opération pour fabriquer les produits P1 , P2 et P3 .
P 1 P2 P3
Usinage 1 2 1
Assemblage 3 4 2
Finition 2 6 4
De plus, on suppose qu’il n’existe aucune restriction de marché ; il peut absorber toute la
production.
1- Déterminer le programme de l’entreprise par la méthode algébrique.
2- Déterminer les ateliers pour lesquels il y a présence d’un temps mort.
Exercice 3
L’entreprise MarocMecanique fabrique trois produits P1 , P2 et P3 et pour réaliser ce projet
utilise trois centres de fabrication. Les temps opératoires, en heure par unité, à chaque centre
de fabrication sont les suivants:
P1 P2 P3 Temps disponible
Centre I 4 2 4 80 heures
Centre II 2 2 3 50 heures
Centre III 1 3 2 40 heures
La contribution unitaire de chaque produit au bénéfice est la suivante:
P1 P2 P3
5 DH 3 DH 4 DH
1- Déterminer, à l’aide de la méthode algébrique, le programme de fabrication qui maximise
les bénéfices.
3- Le centre II est-il pleinement utilisé?
Exercice 4
Trois espèces de crabes sont pêchées dans les eaux côtières de l’Alaska : le crabe royal (King
crab), le crabe des neiges (Snow crab), le crabe Dungeness, en des lieux différents, mais
proches. Des bateaux sont aménagés pour pouvoir pêcher indifféremment les trois sortes de
crabes; pour un mois donné, dans la zone de Cook Inlet, la capacité totale de pêche des
bateaux est de 1000 tonnes de crabes.
A l’arrivée des bateaux au port, un tri doit être effectué sur la cargaison ce tri tient
compte, suivant la période de bataille, de la taille des carapaces des crabes, de leur qualité,
etc... Aussi, après ce tri, ne peut-on utiliser en moyenne que 80% de la quantité totale de
crabes royal pêchée, 95% de celle de crabe des neiges et 90% de celle du crabe Dungeness.
Les crabes éliminés sont perdus. Intervient alors un conditionnement: différents points sont
situés sur la côte, celui attribué à la zone Cook Inlet pouvant conditionner au maximum 900
tonnes de crabes au total pour le mois considéré.
Le crabe royal est le plus demandé, mais afin de respecter un certain équilibre entre les
espèces, il a été établi que la différence entre la quantité pêchée de crabe royal et le tonnage
global des deux autres espèces doit être inférieure à 100 tonnes.
Les pêcheurs connaissent les sites où ils peuvent attraper telle ou telle sorte de crabe
(qui ne se mélangent pas: en un lieu donné, on ne rencontre pas simultanément des espèces
différentes).
Le bénéfice réalisé est: 12.5 unités monétaires (u.m.) par tonne de crabes royal pêchée
et conditionnée, 8.42 u.m. par tonne pour la seconde espèce et 7.78 u.m. par tonne pour la
troisième.
Exercice 5
La compagnie ”XXY” vient de perdre un contrat de production d’affiches de prix pour des
stations-service. Elle se retrouve avec des ressources excédentaires qu’elle doit absolument
utiliser à d’autres fins. Ces ressources sont 300 kg de revêtement intérieur pour boı̂tes fortes
et 120 kg de carton fin. De plus, elle dispose de 10 heures de travail par jour. Elle peut
utiliser ces ressources pour fabriquer des emballages de carton, des tubes et des boı̂tes. La
fabrication de 100 emballages de carton requiert 150 kg de revêtement intérieur, 30 kg de
carton fin et 2 heures de travail. La fabrication de 600 tubes requiert 50 kg de revêtement
intérieur, 30 kg de carton fin et 2 heures de travail. Enfin, la fabrication de 100 boı̂tes
requiert 60 kg de revêtement intérieur, 40 kg de carton fin et 5 heures de travail. Le profit
est de 10 DH par boı̂te, de 1 DH par tube et de 4 DH par emballage.
1- Formulez ce problème à l’aide d’un modèle de programmation linéaire
2- Comment la compagnie doit-elle utiliser ses ressources pour maximiser son profit ?
(Utilisez la méthode algébrique)
Problème
Etude de cas (possibilité d’avoir un sujet similaire à l’examen!!)
Partie I. La société Prima S. A. fabrique et vend notamment deux produits P1 et P2 dont
les prix de vente respectifs sont de 400 DH et 300 DH hors taxe au tarif en vigueur. Le
marché de ces deux produits est essentiellement régional et porte sur 1 500 unités de chacun
des deux produits fabriqués et vendus mensuellement. La fabrication est assurée dans trois
ateliers successifs ont les capacités globales mensuelles, exprimées en heures machines, sont
résumées dans le tableau ci-après, lequel fait également ressortir les temps d’utilisation des
machines, exprimés dans la même unité, nécessaires à la fabrication d’une unité de chacun
des produits P1 et P2 :
P1 P2 Capacité globale mensuelle des ateliers
Atelier 1 2h 1/2 4h 12000 h/machines
Atelier 2 3h 3h 9600 h/machines
Atelier 3 1h 1/2 1h 4200 h/machines
L’entreprise n’a pas fait de sous-traitance à ce jour.
La société envisage une extension de son réseau de distribution. Elle projette de procéder
à l’installation d’une structure de fabrication supplémentaire autonome destinée à accroı̂tre
sensiblement les capacités de production-vente existantes des deux produits P1 et P2 . Les
nouvelles installations auraient la même structure de base, les caractéristiques se trouvant
toutefois modifiées en terme de capacité des ateliers et de temps d’utilisation des machines:
P1 P2 Capacité globale mensuelle des ateliers
Atelier 4 2h 3h 10000 h/machines
Atelier 5 2h1/4 2h1/4 9000 h/machines
Atelier 6 1h 1/4 0h3/4 4000 h/machines
Travail à faire:
L’entreprise désirant connaı̂tre les programmes de fabrication conduisant à maximiser son
chiffre d’affaires, ainsi que les capacités de production utilisées et résiduelles, vous êtes chargé
d’en mener l’étude générale. On désignera par x les quantités de produit P1 et par y les
quantités de produit P2 liées aux programmes de fabrication étudiés.
a- Etablir le graphe;
b- Présenter le résultat de l’étude dans un tableau de synthèse identique à celui visé
à la question 1)-b);
c- Contrôler le programme de fabrication II par la méthode de Dantzig (simplexe).
3- Prèsenter sous la forme d’un tableau unique ou de plusieurs tableaux synoptiques, pour
chacun des programmes I et II ci-dessus, ainsi que pour la production actuelle de 1 500
unités de chacun des produits P1 et P2 :
Partie II. L’analyse des coûts et prix de revient des produits P1 et P2 , pour l’unité de
fabrication existante, est résumée comme suit:
P1 P2
Quantités fabriquées et vendues mensuellement 1500 unités 1 500 unités
Coût variable unitaire 200 DH 160 DH
Coût fixe global annuel 3300000 DH 1650000 DH
L’analyse corrélative des coûts et prix de revient prévisionnels pour l’unité de fabrication
supplémentaire a fait ressortir la structure des coûts suivante associée au programme II :
P1 P2
Quantités fabriquées et vendues mensuellement 2000 unités 2000 unités
Coût variable unitaire 120 DH 140 DH
Coût fixe global annuel 2860000 DH 1 100 000 DH
Travail à faire:
1- En tenant compte d’une activité de onze mois, l’entreprise étant fermée au mois d’août
pour cause de congés, ainsi que de l’impôt sur les sociétés au taux actuel de 50%,
étudier le résultat analytique d’exploitation par produit et global pour un exercice
social, associé :
2- En vue ce compléter votre étude, la direction vous demande en dernier lieu de rechercher
les programmes de fabrication conduisant à une maximisation de la marge sur coût
variable globale mensuelle:
Max [300
x1 + 200 x2 + 0 x3 + 0 x4 + 0 x5 ]
x1 + 2x2 + x3 = 20
(I’) 2x1 + x2 + x4 = 22 Programme standard
s.c.
x1 + x2 + x5 = 12
x1 ≥ 0, x2 ≥ 0, x3 ≥ 0, x4 ≥ 0, x5 ≥ 0
On a donc,
Variables hors-base : x1 , x 2 ;
Variables dans la base : x3 , x4 , x5 .
La valeur de la fonction économique pour la solution de base de départ est : Z = 0.
Première itération :
Soit (S0 ) le système formé par les contraintes et par la fonction économique, désignée
par z :
x1 + 2x2 + x3 = 20
2x1 + x2 + x4 = 22
(S0 )
x1 + x2 + x5 = 12
300x1 + 200x2 − z = 0
x3 = 9 − 32 x2 + 12 x4
x1 = 11 − 12 x2 − 12 x4
(S1 )0
x5 = 1 − 12 x2 + 12 x4
z = 3300 + 50x2 − 150x4
et cherchons jusqu’à quel niveau on peut porter x2 . Les contraintes seront satis-
faites dès l’instant où :
x1 ≥ 0, x3 ≥ 0, x5 ≥ 0.
La valeur maximale de x2 est donc la plus grande solution du système d’inéquations:
9
x2 ≤ (3/2)
3
9 − 2 x2 ≥ 0
1 0 11
(U1 ) 11 − 2 x2 ≥ 0 ⇐⇒ (U1 ) x2 ≤ (1/2)
1 x2 ≤ 1
1 − 2 x2 ≥ 0
(1/2)
9 11 1
x2 = min{ , , } = 2.
(3/2) (1/2) (1/2)
Pour cette valeur de x2 , toujours avec x4 = 0, on a x5 = 0 d’après la quatrième
équation de (T1 ), ainsi x5 est la variable sortante.
Cette deuxième itération conduit au sommet (O2 ) : (obtenu à partir de (T1 ) en prenant
x2 = 2)
x4 = 0, x5 = 0
x1 = 10, x2 = 2, x3 = 6
On a donc,
les variables hors-base : x4 , x 5 ;
les variables dans la base : x1 , x2 , x3 .
La valeur de la fonction économique pour la solution de base de départ est : z2 = 3400.
Troisième itération :
Exprimons les nouvelles variables dans la base et la fonction économique en fonction des
nouvelles variables hors-base x4 , x5 . Dans (S1 )0 , l’équation d’échange est la troisième
x3 = 9 − 23 x2 + 21 x4
x1 = 11 − 12 x2 − 12 x4
(S1 )0
1 1
x5 = 1 − x2 + x4 ←− équation d’échange
2 2
z = 3300 + 50x2 − 150x4
x3 = 6 − x4 + 3x5
x1 = 10 − x4 + x5
(S2 )0
x2 = 2 + x4 − 2x5
z = 3400 − 100x4 − 100x5
Tous les coefficients de z sur ces variables sont négatifs: faire de nouveau entrer dans
la base x4 ou x5 diminuerait z.
Il n’est donc plus possible ”d’améliorer” la fonction économique. La solution extrême
précédente est optimale. Les variables ”réelles” ont pour valeur optimale:
∗
x1 = 10, 10 bureaux du modèle M1 ;
x∗2 = 2, 2 bureaux du modèle M2 ;
x∗3 = 6,
x∗4 = 0,
x∗5 = 0.
2- On a que x∗3 = 6, donc l’attellier de sciage presente un temps libre de 6 heures. D’autre
part, puisque x∗4 = 0 et x∗5 = 0, alors les autres ateliers ne présentent aucun temps
libre.
Exercice 2
Max [6
x1 + 7 x2 + 8x3 + 0 x4 + 0 x5 + 0 x6 ]
x1 + 2x2 + x3 + x4 = 100
(I’) 3x1 + 4x2 + 2x3 + x5 = 120 Programme standard
s.c.
1 + 6x2 + 4x3 + x6 = 200
2x
x1 ≥ 0, x2 ≥ 0, x3 ≥ 0, x4 ≥ 0, x5 ≥ 0, x6 ≥ 0
On a donc,
Variables hors-base : x1 , x 2 , x 3 ;
Variables dans la base : x4 , x5 , x6 .
La valeur de la fonction économique pour la solution de base de départ est : Z = 0.
Première itération :
Soit (S0 ) le système formé par les contraintes et par la fonction économique, désignée
par z :
x1 + 2x2 + x3 + x4 = 100
3x1 + 4x2 + 2x3 + x5 = 120
(S0 )
2x1 + 6x2 + 4x3 + x6 = 200
6x1 + 7x2 + 8x3 − z = 0
x4 ≥ 0, x5 ≥ 0, x6 ≥ 0.
Donc, d’après (T0 ), la variable entrante x3 peut prendre toute valeur positive telle
que: 100
x3 ≤ 1
= 100
100 − 1 · x3 ≥ 0
(U0 ) 120 − 2 · x3 ≥ 0 ⇐⇒ (U0 )0 x3 ≤ 120
2
= 60
200 − 4 · x3 ≥ 0
200
x3 ≤ = 50
4
La valeur maximale de x3 est donc égale à la plus grande solution du système
d’inéquations (U0 ) : c’est le plus petit rapport figurant dans (U0 )0 :
100 120 200
x3 = min{ , , } = 50
1 2 4
On constate alors que, pour une telle valeur de x3 , on a, d’après (T0 ) :
x6 = 0.
x4 = 50 − 12 x1 − 12 x2 + 14 x6
x5 = 20 − 2x1 − x2 + 21 x6
(S1 )0
x3 = 50 − 12 x1 − 32 x2 − 14 x6
z = 400 + 2x1 − 5x2 − 12 x6
et cherchons jusqu’à quel niveau on peut porter x1 . Les contraintes seront satis-
faites dès l’instant où :
x4 ≥ 0, x5 ≥ 0, x3 ≥ 0.
La valeur maximale de x1 est donc la plus grande solution du système d’inéquations:
50
x1 ≤ (1/2)
50 − 12 x1 ≥ 0
0
(U1 ) 20 − 2x1 ≥ 0 ⇐⇒ (U1 ) x1 ≤ 202
50 − 12 x1 ≥ 0 50
x1 ≤ (1/2)
50 20
x1 = min{ , } = 10.
(1/2) 2
Pour cette valeur de x1 , toujours avec x2 = 0 et x6 = 0, on a x5 = 0 d’après la
deuxième équation de (T1 ), ainsi x5 est la variable sortante.
Cette deuxième itération conduit au sommet (O2 ) : (obtenu à partir de (T1 ) en prenant
x1 = 10)
x4 = 45, x3 = 45
x1 = 10, x2 = 0, x5 = 0, x6 = 0
On a donc,
les variables hors-base : x2 , x 5 , x 6 ;
les variables dans la base : x1 , x3 , x4 .
La valeur de la fonction économique pour la solution de base de départ est : z2 = 420.
Troisième itération :
Exprimons les nouvelles variables dans la base et la fonction économique en fonction
x4 = 45 − 12 x2 + 41 x5 + 18 x6
x1 = 10 − 12 x2 − 21 x5 + 14 x6
(S2 )0
x3 = 45 − 54 x2 + 41 x5 − 83 x6
z = 420 − 6x2 − x5
z = 420 − 6x2 − x5 .
Tous les coefficients de z sur ces variables sont négatifs: faire de nouveau entrer dans
la base x2 ou x5 diminuerait z.
Il n’est donc plus possible ”d’améliorer” la fonction économique. La solution extrême
précédente est optimale. Les variables ”réelles” ont pour valeur optimale:
∗
x1 = 10, 10 unités du produit P1 ;
x∗ = 0, 0 unités du produit P2 ;
2∗
x3 = 45, 45 unités du produit P3 ;
x∗4 = 45,
x∗5 = 0,
x∗6 = 0.
Le programme pour l’entreprise est donc (x∗1 , x∗2 , x∗3 ) = (10, 0, 45).
2- Nous avons que x∗4 = 45, donc x∗1 + 2x∗2 + x∗3 < 100. Par conséquent, l’atelier d’usinage
présente un temps mort.
Pour les Exercices 3, 4, 5 et le Problème vous n’avez qu’a suivre le même dévelopement.
La Méthode du Simplexe
5- Répéter les quatre premières étapes jusqu’à ce que tous les éléments de la dernière
ligne soient non positifs.
6- Les colonnes ne contenant qu’un seul élément non nul sont celles correspondant
aux variables dans le programme; la valeur de ces variables est donnée dans la
dernière colonne, les variables hors programme étant nulles.
30
La Méthode du Simplexe 3.2 Enoncés des Exercices
Information coût-revenu:
Exercice 2
Résoudre par la méthode du simplexe (méthode des tableaux) le programme linéaire suivant
Max [3 x1 + 6 x2 − x3 + x4 ]
x1 + (1/2)x2 + 2x3 ≤ 2
(I) x1 + 3x2 + x3 − x4 ≤ 3
s.c.
2x1 − x2 − x3 + 3x4 ≤ 4
x1 ≥ 0, x2 ≥ 0, x3 ≥ 0, x4 ≥ 0
Exercice 3
Résoudre par la méthode du simplexe (méthode des tableaux) le programme linéaire suivant
Min [z= 2 x1 + 3 x2 + x3 ]
x1 + 4x2 + 2x3 ≥ 8
(I)
s.c. 3x1 + 2x2 ≥ 6
x1 ≥ 0, x2 ≥ 0, x3 ≥ 0
Exercice 4
Résoudre par la méthode du simplexe (méthode des tableaux) le programme linéaire suivant
Min [Z
= 0.4x1 + 0.5x2 ]
0.3x1 + 0.1x2 ≤ 2.7
(I) 0.5x1 + 0.5x2 = 6
s.c.
0.6x1 + 0.4x2 ≥ 6
x1 ≥ 0, x2 ≥ 0
• Contraintes de signes: x1 ≥ 0, x2 ≥ 0, x3 ≥ 0.
• Contraintes économiques:
4x1 + 5x2 + 2x3 ≤ 2000
4x1 + 5x2 + 2x3 ≤ 2000
2x1 + 5x2 + 4x3 ≤ 1800 2x1 + 5x2 + 4x3 ≤ 1800
1 4
x + 30 x2 + 16 x3 ≤ 60 5x1 + 4x2 + 5x3 ≤ 1800
6 1 ⇐⇒
1
x + 16 x2 + 10
5 1
1
x3 ≤ 60
6x1 + 5x2 + 3x3 ≤ 1800
4 1 1
x1 + 10 x2 + 10 x3 ≤ 72 4x + 3x2 + 3x3 ≤ 2160
1
30
1 1 1
x
4 1
+ x
3 2
+ x
4 3
≤ 80 3x1 + 4x2 + 3x3 ≤ 960
bA = 15 − (2 + 3 + α)
bA = 19.40 − (3 + 5 + β)
bA = 15 − (2 + 3 + γ),
z = 9 x1 + 10 x2 + 8 x3 .
Tableau (0):
B \ HB 1 2 3 · · · · · · C
4 4 5 2 1 0 0 0 0 0 2000
5 2 5 4 0 1 0 0 0 0 1800
6 5 4 5 0 0 1 0 0 0 1800
7 6 5 3 0 0 0 1 0 0 1800
8 4 3 3 0 0 0 0 1 0 2160
9 3 4 3 0 0 0 0 0 1 960
∆ 9 10 8 0 0 0 0 0 0
x1 = 0, x2 = 0, x3 = 0, x4 = 2000, x5 = 1800,
B \ HB 1 2 3 · · · · · · C R
4 4 5 2 1 0 0 0 0 0 2000 (2000/5)=400
5 2 5 4 0 1 0 0 0 0 1800 (1800/5)=360
6 5 4 5 0 0 1 0 0 0 1800 (1800/4)=450
7 6 5 3 0 0 0 1 0 0 1800 (1800/5)=360
8 4 3 3 0 0 0 0 1 0 2160 (2160/3)=720
9 3
4 3 0 0 0 0 0 1 960 (960/4)= 240
∆ 9
10 8 0 0 0 0 0 0 z
Variable entrante: x2
Variable sortante: x9
Pivot: 4.
B \ HB 1 2 3 · · · · · · C
4 4 5 2 1 0 0 0 0 0 2000
5 2 5 4 0 1 0 0 0 0 1800
6 5 4 5 0 0 1 0 0 0 1800
7 6 5 3 0 0 0 1 0 0 1800
8 4 3 3 0 0 0 0 1 0 2160
9 3/4
1 3/4 0 0 0 0 0 1/4 240
∆ 9
8
10 0 0 0 0 0 0
On procède par la suite à l’élimination de x2 dans les lignes 1,2,3,4, 5 et ∆. Pour cela,
• pour éliminer x2 de la ligne 1, on multiplie la ligne 6 (correspondant au pivot)
par 5 et on la retranche à la ligne 1;
• pour éliminer x2 de la ligne 2, on multiplie la ligne 6 (correspondant au pivot)
par 5 et on la retranche à la ligne 2;
• pour éliminer x2 de la ligne 3, on multiplie la ligne 6 (correspondant au pivot)
par 4 et on la retranche à la ligne 3;
• pour éliminer x2 de la ligne 4, on multiplie la ligne 6 (correspondant au pivot)
par 5 et on la retranche à la ligne 4;
• pour éliminer x2 de la ligne 5, on multiplie la ligne 6 (correspondant au pivot)
par 3 et on la retranche à la ligne 5;
• pour éliminer x2 de la ligne ∆, on multiplie la ligne 6 (correspondant au pivot)
par 10 et on la retranche à la ligne ∆.
Tableau (1):
B \ HB 1 · 3 · · · · · 9 C
4 1/4 0 (-7)/4 1 0 0 0 0 (-5)/4 875
5 (-7)/4 0 1/4 0 1 0 0 0 (-5)/4 600
6 2 0 2 0 0 1 0 0 -1 840
7 9/4 0 (-3)/4 0 0 0 1 0 (-5)/4 600
8 7/4 0 3/4 0 0 0 0 1 (-3)/4 1440
2 3/4 1 3/4 0 0 0 0 0 1/4 240
∆ 3/2 0 1/2 0 0 0 0 0 (-5)/2 z-2400
Deuxième itération:
B \ HB 1 · 3 · · · · · 9 C R
4 1/4 0 (-7)/4 1 0 0 0 0 (-5)/4 875 3500
5 (-7)/4 0 1/4 0 1 0 0 0 (-5)/4 600 (-2400)/7
6 2 0 2 0 0 1 0 0 -1 840 420
7 9/4 0 (-3)/4 0 0 0 1 0 (-5)/4 600 800/3
8 7/4 0 3/4 0 0 0 0 1 (-3)/4 1440 5760/7
2 3/4 1 3/4 0 0 0 0 0 1/4 240 320
∆
3/2 0 1/2 0 0 0 0 0 (-5)/2 z-2400
Variable entrante: x1
Variable sortante: x7
Pivot: 9/4.
B \ HB 1 · 3 · · · · · 9 C
4 1/4 0 (-7)/4 1 0 0 0 0 (-5)/4 875
5 (-7)/4 0 1/4 0 1 0 0 0 (-5)/4 600
6 2 0 2 0 0 1 0 0 -1 840
7
1 0 (-1)/3 0 0 0 4/9 0 (-5)/9 800/3
8 7/4 0 3/4 0 0 0 0 1 (-3)/4 1440
2 3/4 1 3/4 0 0 0 0 0 1/4 240
∆
3/2 0 1/2 0 0 0 0 0 (-5)/2 z-2400
Tableau (2):
B \ HB · · 3 · · · 7 · 9 C
4 0 0 (-5)/3 1 0 0 (-1)/9 0 (-10)/9 2425/3
5 0 0 (-1)/3 0 1 0 7/9 0 (-20)/9 3200/3
6 0 0 8/3 0 0 1 (-8)/3 0 1/9 920/3
1 1 0 (-1)/3 0 0 0 4/9 0 (-5)/9 800/3
8 0 0 19/2 0 0 0 -7/9 1 2/9 2920/3
2 0 1 1 0 0 0 (-1)/3 0 2/3 40
x6 = 920/3, x7 = 0, x8 = 2920/3, x9 = 0
Troisième itération:
B \ HB · · 3 · · · 7 · 9 C R
4 0 0 (-5)/3 1 0 0 (-1)/9 0 (-10)/9 2425/3 -485
5 0 0 (-1)/3 0 1 0 7/9 0 (-20)/9 3200/3 -3200
6 0 0 8/3 0 0 1 (-8)/3 0 1/9 920/3 115
1 1 0 (-1)/3 0 0 0 4/9 0 (-5)/9 800/3 -800
8 0 0 19/2 0 0 0 -7/9 1 2/9 2920/3 5840/57
2 0 1
1 0 0 0 (-1)/3 0 2/3 40 40
∆ 0 0
1 0 0 0 (-2)/3 0 (-5)/3 z-2800
Variable entrante: x3
Variable sortante: x2
Pivot: 1.
B \ HB · · 3 · · · 7 · 9 C
4 0 0 (-5)/3 1 0 0 (-1)/9 0 (-10)/9 2425/3
5 0 0 (-1)/3 0 1 0 7/9 0 (-20)/9 3200/3
6 0 0 8/3 0 0 1 (-8)/3 0 1/9 920/3
1 1 0 (-1)/3 0 0 0 4/9 0 (-5)/9 800/3
8 0 0 19/2 0 0 0 -7/9 1 2/9 2920/3
2 0 1
1 0 0 0 (-1)/3 0 2/3 40
∆ 0 0
1 0 0 0 (-2)/3 0 (-5)/3 z-2800
B \ HB · 2 · · · · 7 · 9 C
4 0 5/3 0 1 0 0 (-2)/3 0 0 875
5 0 1/3 0 0 1 0 2/3 0 -2 1080
6 0 (-8)/3 0 0 0 1 (-16)/9 0 (-5)/3 200
1 1/3 0 0 0 0 0 1/3 0 (-7)/9 280
8 0 (-19)/2 0 0 0 0 43/18 1 (-55)/9 1780/3
3 0 1 1 0 0 0 (-1)/3 0 2/3 40
On constate que tous les coefficients sur la ligne ∆ sont négatifs, on arrète les itérations
et donc on a atteint la solution optimale du programme standard. Elle correspond à
x2 = 0, x7 = 0, x9 = 0.
Exercice 2
Le programme cononique (I) est donné par
x 1 + 6 x2 − x3 + x4 ]
Max [3
x1 + (1/2)x2 + 2x3 ≤ 2
(I) x1 + 3x2 + x3 − x4 ≤ 3 Programme standard
s.c.
2x1 − x2 − x3 + 3x4 ≤ 4
x1 ≥ 0, x2 ≥ 0, x3 ≥ 0, x4 ≥ 0
Tableau (0):
B \ HB 1 2 3 4 · · · C
5 1 1/2 1 0 1 0 0 2
6 1 3 1 -1 0 1 0 3
7 2 -1 -1 3 0 0 1 4
∆ 3 6 -1 1 0 0 0 z
Première itération:
B \ HB 1 2 3 4 · · · C R
5 1 1/2 1 0 1 0 0 2 4
6 1 3 1 -1 0 1 0 3 1
7 2 -1 -1 3 0 0 1 4 -4
∆ 3 6 -1 1 0 0 0 z
Variable entrante: x2
Variable sortante: x6
Pivot: 3.
Tableau (1):
B \ HB 1 · 3 4 · 6 · C
5 5/6 0 5/6 1/6 1 (-1)/6 0 3/2
2 1/3 1 1/3 -1/3 0 1/3 0 1
7 7/3 0 (-2)/3 8/3 0 1/3 1 5
∆ 1 0 -3 3 0 -2 0 z-6
x1 = 0, x2 = 1, x3 = 0, x4 = 0, x5 = 3/2, x6 = 0, x7 = 5.
Deuxième itération:
B \ HB 1 · 3 4 · 6 · C R
5 5/6 0 5/6 1/6 1 (-1)/6 0 3/2 9
2 1/3 1 1/3 -1/3 0 1/3 0 1 -3
7 7/3 0 (-2)/3 8/3 0 1/3 1 5 15/8
∆ 1 0 -3 3 0 -2 0 z-6
Variable entrante: x4
Variable sortante: x7
Pivot: 8/3.
B \ HB 1 · 3 4 · 6 · C
5 5/6 0 5/6 1/6 1 (-1)/6 0 3/2
2 1/3 1 1/3 -1/3 0 1/3 0 1
7 7/8 0 (-1)/4 1 0 1/8 3/8 15/8
∆ 1 0 -3 3 0 -2 0 z-6
Tableau (2):
B \ HB 1 · 3 · · 6 7 C
5 11/6 0 7/8 0 1 (-3)/16 (-1)/16 19/16
2 5/8 1 1/4 0 0 3/8 1/8 13/8
4 7/8 0 (-1)/4 1 0 1/8 3/8 15/8
∆ (-13)/8 0 (-9)/4 0 0 (-19/8) (-9/8) z-(93/8)
On observe que tous les coefficients sur la ligne ∆ sont négatifs, donc on arrète les
itérations et par suite nous avons atteint la solution optimale du programme standard:
x1 = 0, x3 = 0, x6 = 0, x7 = 0, x5 = 19/16, x2 = 13/8, x4 = 15/8.
La solution optimale du programme canonique est donc
x∗1 = 0, x∗2 = 13/8, x∗3 = 0, x∗4 = 15/8.
La valeur maximale de z est donc z ∗ = 93/8.
Exercice 3
Le programme linéaire considéré dans cet exercice est le suivant:
Min [Z = 0.4x1 + 0.5x2 ]
0.3x1 + 0.1x2 ≤ 2.7
(I) 0.5x1 + 0.5x2 = 6 Programme canonique
s.c.
0.6x1 + 0.4x2 ≥ 6
x1 ≥ 0, x2 ≥ 0
En introduisant les variables d’écarts, le programme standard (I’) est comme suite
Min [Z
= 0.4x1 + 0.5x2 ]
0.3x1 + 0.1x2 + x3 = 2.7
(I’) 0.5x1 + 0.5x2 = 6 Programme standard
s.c.
0.6x + 0.4x − x = 6
1 2 4
x1 ≥ 0, x2 ≥ 0, x3 ≥ 0, x4 ≥ 0
Pour le programme standard (I’), comme on le voit bien, on ne peut pas déterminer facilement
une solution de base de départ. En effet, si on prend x1 = 0 et x2 = 0, alors les contraintes
ne sont pas vérifées; plus précisement la deuxième équation n’est pas verifée et la troisième
équation nous donne une valeur de x4 = −6 qui est négative. Donc on doit faire intervenir
des variables artificielles x5 et x6 au niveau des équations où il y a un problème de vérification
des contraintes, ç.a.d. les équations 2 et 3. Les variables artificielles doivent intervenir dans
la fonction économique avec un coefficient M très élevé (dans le but que une fois une variable
artificielle passe hors- base elle ne reviendra plus jamais dans la base, et donc à l’optimum elle
sera nulle et comme ça on n’aurra pas modifié le programme linéaire étudié). Le programme
linéaire devient
Min [Z = 0.4x1 + 0.5x2 + 0x3 + 0x4 + M x5 + M x6 ]
0.3x1 + 0.1x2 + x3 = 2.7
(II’) 0.5x1 + 0.5x2 + x5 = 6
s.c.
0.6x1 + 0.4x2 − x4 + x6 = 6
x1 ≥ 0, x2 ≥ 0, x3 ≥ 0, x4 ≥ 0, x5 ≥ 0, x6 ≥ 0
Considérons le système
0.3x1 + 0.1x2 + x3 = 2.7
(S0 ) 0.5x1 + 0.5x2 + x5 = 6
0.6x1 + 0.4x2 − x4 + x6 = 6.
Par conséquent, faire augmenter x1 de une unité est équivalent à faire diminuer x3 de
0.3 unité, x5 de 0.5 unité et x6 de 0.6 unité.
D’après la fonction économique, 1 unité de x1 coûte 0.4; 0.3 unité de x3 coûte 0 × 0.3 =
0; 0.5 unité de x5 coûte 0.5 × M et 0.6 unité de x6 coûte 0.6 × M . Par suite,
Par conséquent, faire augmenter x2 de une unité est équivalent à faire diminuer x3 de
0.1 unité, x5 de 0.5 unité et x6 de 0.4 unité.
D’après la fonction économique, 1 unité de x2 coûte 0.5; 0.3 unité de x3 coûte 0 × 0.1 =
0; 0.5 unité de x5 coûte 0.5 × M et 0.4 unité de x6 coûte 0.4 × M . Par suite,
(−M ) provient du faite qu’une augmentation de 1 unité dans x4 lui correspond une
augmentation dans x6 , à la différence des autres variables où une aumentation dans
la valeur de la variable est suivie par une dimunition dans celle des autres variables
équivalentes.
Tableau (0):
B \ HB 1 2 · 4 · · B
3 0.3 0.1 1 0 0 0 2.7
5 0.5 0.5 0 0 1 0 6
6 0.6 0.4 0 -1 0 1 6
C 0.4 0.5 0 0 M M
∆ (TMS) (0.4-1.1 M) (0.5-0.9 M) 0 M 0 0 - 12M
La solution de base de depart est
x1 = 0, x2 = 0, x3 = 2.7, x4 = 0, x5 = 6, x6 = 6.
Première itération:
B \ HB 1 2 · 4 · · B R
3 0.3 0.1 1 0 0 0 2.7 (2.7)/(0.3)= 9
5 0.5 0.5 0 0 1 0 6 6/(0.5)=12
6 0.6 0.4 0 -1 0 1 6 6/(0.6)=10
C 0.4 0.5 0 0 M M
∆ (TMS) (0.4-1.1 M) (0.5-0.9 M) 0 M 0 0 - 12M
Variable entrante: x1
Variable sortante: x3
Pivot: 0.3
On divise la ligne du pivot par le pivot 0.3, on obtient (on élimine la ligne correspondant à
C)
B \ HB 1 2 · 4 · · B
3 1 1/3 10/3 0 0 0 9
5 0.5 0.5 0 0 1 0 6
6 0.6 0.4 0 -1 0 1 6
∆ (TMS) (0.4-1.1 M) (0.5-0.9 M) 0 M 0 0 - 12M
On élimine x1 des lignes 2,3 et 4. On obtient le tableau 1 suivant:
Tableau 1
B \ HB · 2 3 4 · · B
1 1 1/3 10/3 0 0 0 9
5 0 1/3 -5/3 0 1 0 1.5
6 0 0.2 -2 -1 0 1 0.6
∆ (TMS) 0 (11/30)-(16/30) M (-4/3)+(11/3)M M 0 0 -2.1M-3.6
La première itération nous permet d’atteindre la solution de base extrême
x1 = 9, x2 = 0, x3 = 0, x4 = 0, x5 = 1.5, x6 = 0.6
qui constituera la solution de base de départ pour atteindre la prochaine solution de base
extrême (ou prochain sommet).
Deuxième itération:
B \ HB · 2 3 4 · · B R
1 1 1/3 10/3 0 0 0 9 27
5 0 1/3 -5/3 0 1 0 1.5 4.5
6 0 0.2 -2 -1 0 1 0.6 3
Variable entrante: x2
Variable sortante: x6
Pivot: 0.2
B \ HB · 2 3 4 · · B
1 1 1/3 10/3 0 0 0 9
5 0 1/3 -5/3 0 1 0 1.5
6 0 1 -10 -5 0 5 3
B \ HB · · 3 4 · B
1 1 0 20/3 5/3 0 8
5 0 0 5/3 5/3 1 0.5
2 0 1 -10 -5 0 3
x1 = 8, x2 = 3, x3 = 0, x4 = 0, x5 = 0.5
Troisième itération:
B \ HB · · 3 4 · B R
1 1 0 20/3 5/3 0 8 4.8
5 0 0 5/3 5/3 1 0.5 0.3
2 0 1 -10 -5 0 3 -0.6
Exercice 4
Le programme linéaire considéré dans cet exercice est le suivant:
Min [Z
= 2x1 + 3x2 + x3 ]
x1 + 4x2 + 2x3 ≥ 8
(I) Programme canonique
s.c. 3x1 + 2x2 ≥ 6
x1 ≥ 0, x2 ≥ 0, x3 ≥ 0
En introduisant les variables d’écarts, le programme standard (I’) est comme suite
Min [Z
= 2x1 + 3x2 + x3 + 0x4 + 0x5 ]
x1 + 4x2 + 2x3 − x4 = 8
(I’) Programme standard
s.c. 3x1 + 2x2 − x5 = 6
x1 ≥ 0, x2 ≥ 0, x3 ≥ 0, x4 ≥ 0, x5 ≥ 0
D’après le même argument que celui dans l’exercice précedent, on sera ammener à introduire
des variables artificielles x6 et x7 pour pouvoir déterminer une solution de base de départ.
Ces variables seront affectées d’un coefficient M dans la fonction économique avec M très
grand. On considère alors le progamme (II’) suivant
Min [Z = 2x1 + 3x2 + x3 + 0x4 + 0x5 + M x6 + M x7 ]
x1 + 4x2 + 2x3 − x4 + x6 = 8
(II’)
s.c. 3x1 + 2x2 − x5 + x7 = 6
x1 ≥ 0, x2 ≥ 0, x3 ≥ 0, x4 ≥ 0, x5 ≥ 0, x6 ≥ 0, x7 ≥ 0
x1 = 0, x2 = 0, x3 = 0, x4 = 0, x5 = 0, x6 = 8, x7 = 6.
Première itération:
B \ HB 1 2 3 4 5 · · B R
6 1 4 2 -1 0 1 0 8 8/4=2
7 3 2 0 0 -1 0 1 6 6/2=3
C 2 3 1 0 0 M M
B \ HB 1 · 3 4 5 · B
2 1/4 1 1/2 -1/4 0 0 2
7 5/2 0 -1 1/2 -1 1 2
x1 = 0, x2 = 2, x3 = 0, x4 = 0, x5 = 0, x7 = 2
Deuxième itération:
B \ HB 1 · 3 4 5 · B R
2 1/4 1 1/2 -1/4 0 0 2 8
7 5/2 0 -1 1/2 -1 1 2 4/5=0.8
Variable entrante: x1
Variable sortante: x7
Pivot: 5/2
On divise la ligne du pivot par le pivot 5/2 et on élimine la colonne R. On obtient
B \ HB · · 3 4 5 7 B
2 1/4 1 1/2 -1/4 0 0 2
1 1 0 -2/5 1/5 -2/5 2/5 4/5
On constate alors que tous les coefficients sur la ligne ∆ sont positif, par suite on arrète les
itérations et donc on a atteint la solution optimale:
QCM d’Auto-Evaluations
Ennoncé 1:
Considérons le programme linéaire suivant:
Max [f(x, y) = x + 3y]
2x + 3y ≥ 6
(I) 3x − 2y ≥ −4
s.c.
5x + y ≥ 15
x ≥ 0, y ≥ 0
Ennoncé 2:
L’entreprise MarocMecanique fabrique trois produits P1 , P2 et P3 et pour réaliser ce projet
utilise trois centres de fabrication. Les temps opératoires, en heure par unité, à chaque centre
de fabrication sont les suivants:
P1 P2 P3 Temps disponible
Centre I 4 2 4 80 heures
Centre II 2 2 3 50 heures
Centre III 1 3 2 40 heures
47
QCM d’Auto-Evaluations
Q4 Une parmis les inégalités suivantes figure dans les contraintes économiques:
A 4x1 + 2x2 + x3 ≤ 80 B 2x1 + 2x2 + 3x3 ≤ 50
C 4x1 + 3x2 + 2x3 ≤ 40 D x1 + 3x2 + 2x3 ≤ 50
Q7 La première itération nous fait passer du sommet de départ (O) vers le sommet (O1 ).
Les composantes de (O1 ) sont:
A x1 = 0, x2 = 0, x3 = 0, x4 = 80, x5 = 50, x6 = 40
B x1 = 20, x2 = 0, x3 = 0, x4 = 0, x5 = 10, x6 = 20
C x1 = 16, x2 = 8, x3 = 0, x4 = 0, x5 = 2, x6 = 0
D x1 = 10, x2 = 0, x3 = 0, x4 = 40, x5 = 30, x6 = 30
Q8 Pour la deuxième itération on commence d’abord par exprimer les nouvelles variables
dans la base et la fonction économique en fonction des nouvelles variables hors-base.
Parmis les relations suivantes mettant en évidence cela, laquelle est vrai:
A x1 = 20 − x2 − x3 − 14 x4 B x5 = 10 − 12 x2 − x3 + 12 x4
C x6 = 20 − 52 x2 − x3 + 41 x4 D z = 100 + 1 x − 2x − 5 x
2 2 3 4 4
Q11 La deuxième itération nous fait passer du sommet (O1 ) vers le sommet (O2 ). Les
composantes de (O2 ) sont:
A x = 0, x = 0, x = 0, x = 80, x = 50, x = 40
1 2 3 4 5 6
B x = 20, x = 0, x = 0, x = 0, x = 10, x = 20
1 2 3 4 5 6
C x = 16, x = 8, x = 0, x = 0, x = 2, x = 0
1 2 3 4 5 6
D x = 10, x = 10, x = 0, x = 20, x = 10, x = 0
1 2 3 4 5 6