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org/wiki/Équations_de_Maxwell
Équations de Maxwell
Les équations de Maxwell, aussi appelées équations de Maxwell-
Lorentz, sont des lois fondamentales de la physique. Elles constituent
les postulats de base de l'électromagnétisme, avec l'expression de la
force électromagnétique de Lorentz.
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Sommaire
Principe général
Aspects historiques
L'apport de Maxwell
Mathématiques modernes
Les héritiers de Maxwell
Formulation covariante
Géométrie de l'espace-temps de Minkowski
Quadri-gradient
Quadri-potentiel
Quadri-courant
Tenseur de Maxwell
Équations de Maxwell sous forme covariante
Équation de propagation pour le quadri-potentiel en jauge de Lorenz
Exemple : les potentiels retardés
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Aspects historiques
Notes et références
Principe général
Les équations sont les suivantes :
l'équation de Maxwell-Gauss décrit comment un champ électrique est généré par des charges électriques :
le champ électrique est orienté des charges positives vers les charges négatives. Plus précisément, cette loi
relie le flux électrique à travers n'importe quelle surface de Gauss fermée avec la charge électrique
contenue dans le volume délimité par cette surface ;
l'équation de Maxwell-Thomson [réf. nécessaire] énonce qu'il n'existe aucune « charge magnétique » (ou
monopôle magnétique) analogue à une charge électrique. Au contraire, le champ magnétique est engendré
par une configuration nommée dipôle, qui n'a pas de charge magnétique mais regroupe une charge positive
et une charge négative reliées entre elles et inséparables. À titre d'exemple, cela permet de montrer que le
flux magnétique total à travers n'importe quelle surface fermée est nul, ou que le champ magnétique est un
champ solénoïdal ;
l'équation de Maxwell-Faraday décrit comment la variation d'un champ magnétique peut créer (induire) un
champ électrique. Ce courant induit est utilisé dans de nombreux générateurs électriques : un aimant en
rotation crée un champ magnétique en mouvement qui génère un champ électrique dans un fil conducteur à
1
proximité ;
l'équation de Maxwell-Ampère énonce que les champs magnétiques peuvent être générés de deux
manières : par les courants électriques (c'est le théorème d'Ampère) et par la variation d'un champ
électrique (c'est l'apport de Maxwell sur cette loi).
Cette « correction » de Maxwell du théorème d'Ampère est particulièrement importante : elle signifie que la
variation d'un champ magnétique crée un champ électrique et que la variation d'un champ électrique crée un
champ magnétique. Par conséquent, ces équations permettent la circulation d'ondes électromagnétiques auto-
entretenues, ou « rayonnement électromagnétique ».
La vitesse de propagation calculée pour les ondes électromagnétiques, qui pourrait être prédite par des expériences
2
sur les charges et les courants , est exactement la vitesse de la lumière. En effet, la lumière est une forme de
rayonnement électromagnétique (tout comme les rayons X, les ondes radio, etc.). Maxwell avait compris la relation
entre le rayonnement électromagnétique et la lumière en 1864, unifiant ainsi deux domaines jusqu'ici disjoints :
celui de l'électromagnétisme et celui de l'optique.
Aspects historiques
L'apport de Maxwell
Vers 1865, Maxwell a réalisé une synthèse harmonieuse des diverses lois expérimentales découvertes par ses
prédécesseurs (lois de l'électrostatique, du magnétisme, de l'induction…). Mais cette synthèse n'a été possible que
parce que Maxwell a su dépasser les travaux de ses devanciers, en introduisant dans une équation un « chaînon
manquant », appelé le courant de déplacement, dont la présence assure la cohérence de l'édifice unifié.
Maxwell a d'abord publié en 1865 sa théorie sous la forme de vingt équations à vingt inconnues, écrit à l'aide de
quaternions. En 1873, dans l'ouvrage en deux volumes A Treatise on Electricity and Magnetism, Maxwell a déjà
réécrit sa théorie sous la forme de huit équations. Ce n'est que plus tard qu'Heaviside réécrivit ces équations sous la
3
forme des quatre équations vectorielles aux dérivées partielles que l'on connaît maintenant .
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Mathématiques modernes
Aujourd'hui, les quatre équations (vectorielles) de Maxwell se réduisent à seulement deux équations tensorielles,
ou même à une seule équation multivectorielle en algèbre géométrique.
la théorie de la relativité restreinte (via le problème du référentiel de l'hypothétique éther). En effet, les
équations de Maxwell permettent de prédire l'existence d'une onde électromagnétique, c'est-à-dire que la
modification d'un des paramètres (densité de charge, intensité du courant…) a des répercussions à
distance avec un certain retard. Or, la vitesse de ces ondes, c, calculée avec les équations de Maxwell, est
égale à la vitesse de la lumière mesurée expérimentalement. Cela a permis de conclure que la lumière était
une onde électromagnétique. Le fait que c soit la même dans toutes les directions et indépendante du
référentiel, conclusion que l'on tire de ces équations, est un des fondements de la théorie de la relativité
restreinte. Si l'on change de référentiel, le changement de coordonnées classique ne s'applique pas aux
équations de Maxwell, il faut utiliser une autre transformation : la transformation de Lorentz. Einstein a tenté
d'appliquer les transformations de Lorentz à la mécanique classique, ce qui l'a conduit à la théorie de la
relativité restreinte ;
la physique quantique. L'étude de la lumière et des ondes électromagnétiques, avec notamment les travaux
de Max Planck sur le corps noir et d'Heinrich Hertz sur l'effet photoélectrique, donna naissance à la théorie
quantique en 1900.
La théorie macroscopique nécessitant l'introduction des champs D et H (et les équations de Maxwell associées) est
discutée en détail dans Électrodynamique des milieux continus.
On note :
Équation de Maxwell-Gauss
Dans cette équation, on utilisera l'opérateur nabla, noté : , valable en coordonnées cartésiennes uniquement. En
particulier, .
Cette équation locale donne la divergence du champ électrique en fonction de la densité de la charge électrique :
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Cette équation correspond à un « terme de source » : la densité de charge électrique est une source du champ
électrique. Par exemple, pour une charge ponctuelle fixée à l'origine , la loi de Coulomb donnant le champ
électrostatique en un point de l'espace, point repéré par le vecteur position où est le vecteur
unitaire radial, s'écrit :
Le théorème de Gauss
Le théorème de Gauss est la forme intégrale de l'équation de Maxwell-Gauss. Il affirme que le flux du champ
électrique permanent à travers une surface de Gauss fermée , orientée selon la normale sortante, est égale au
4
rapport de la charge à contenue dans le volume délimité par la surface et de la permittivité du
vide :
à
.
Équation de Maxwell-flux
Aussi appelée équation de Maxwell-Thomson.
Le flux du champ magnétique à travers une surface fermée est toujours nul :
Cette équation est la forme intégrale de l'équation locale de Maxwell, et on passe de l'une à l'autre en appliquant le
théorème d'Ostrogradski.
Elle traduit le fait expérimental suivant : il n'existe pas de monopôle magnétique. Un monopôle magnétique serait
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une source ponctuelle de champ magnétique, analogue de la charge électrique ponctuelle pour le champ électrique.
Or, l'objet de base source d'un champ magnétique est l'aimant, qui se comporte comme un dipôle magnétique : un
aimant possède en effet un pôle nord et un pôle sud. L'expérience fondamentale consistant à tenter de couper un
5
aimant en deux donne naissance à deux aimants, et non un pôle nord et un pôle sud séparément .
Introduction du potentiel-vecteur
L'analyse vectorielle montre que la divergence d'un rotationnel est toujours identiquement nulle pour tout champ
quelconque :
.
6
Réciproquement, tout champ de vecteurs dont la divergence est identiquement nulle peut localement être
exprimé sous la forme d'un rotationnel.
L'équation locale de conservation du flux magnétique permet donc de définir au moins localement un potentiel-
vecteur tel que :
Le problème important de l'unicité du potentiel-vecteur est discuté dans l'article Invariance de jauge de la théorie.
Équation de Maxwell-Faraday
Cette équation locale traduit le phénomène fondamental d'induction électromagnétique découvert par Faraday.
L'équation locale
Elle donne le rotationnel du champ électrique en fonction de la dérivée temporelle du champ magnétique :
Cela correspond à un « terme variationnel » : la variation du champ magnétique crée un champ électrique. Sa
forme intégrale est donnée par:
où , est la force électromotrice d'induction dans un circuit électrique et le flux magnétique à travers ce circuit.
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.
L'équation de Maxwell-Faraday couplée à l'existence locale d'un potentiel-vecteur permettent de définir (au
moins localement) le potentiel électrique (scalaire) tel que :
Le problème important de l'unicité du potentiel électrique est discuté dans Invariance de jauge de la théorie.
Équation de Maxwell-Ampère
La forme intégrale lie la circulation du champ magnétique sur un contour fermé, et les courants qui traversent
une surface s'appuyant sur ce contour. C'est une conséquence directe du théorème de Green :
On peut écrire en permutant les dérivées spatiales et temporelles, puis en utilisant l'équation de Maxwell-Gauss :
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La présence du terme de courant de déplacement, introduit par Maxwell, est essentielle à l'obtention de cette
équation.
soit, en utilisant le fait que les dérivées spatiales et temporelle sont indépendantes
ou, en réorganisant :
.
6
L'équation locale de conservation du flux magnétique permet donc de définir au moins localement un potentiel-
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.
Alors le potentiel-vecteur n'est pas défini de manière unique puisque la transformation suivante, avec une
fonction quelconque
ne modifie pas la valeur du champ . Ceci est un exemple de transformation de jauge. Il faut donc imposer des
conditions supplémentaires pour définir de façon non-ambiguë. On appelle cela des conditions de jauge, par
exemple la jauge de Coulomb ou encore la jauge de Lorenz.
Le lecteur notera qu'en physique classique, le potentiel-vecteur semble n'être qu'un outil mathématique commode
pour analyser les solutions des équations de Maxwell, mais ne semble pas être une grandeur physique directement
7
mesurable. En 1959, dans le cadre de la physique quantique, Aharonov et Bohm ont démontré que le potentiel-
vecteur avait un effet observable en mécanique quantique : c'est l'effet Aharonov-Bohm.
L'analyse vectorielle montre que le rotationnel d'un gradient est toujours identiquement nul :
.
L'équation de Maxwell-Faraday couplée à l'existence locale d'un potentiel-vecteur permettent de définir (au
moins localement) le potentiel électrique (scalaire) tel que :
Le potentiel lui non plus n'est pas défini de façon unique mais la transformation de jauge associée et liée à celle
de est la suivante (on rappelle celle de par souci de clarté) et l'on a
Ces deux équations donnent l'invariance de jauge complète des équations de Maxwell.
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soit .
Représentons des solutions par des lettres Q, R, … (ensembles des 6-vecteurs formés des six composantes du
champ en tout point de coordonnées x, y, z, t). Comme dans le vide les équations sont linéaires, aQ + ßR +…, où a,
ß, … sont des constantes réelles, est aussi une solution. En conséquence, l'ensemble des solutions des équations de
Maxwell est un espace vectoriel réel.
Conformément à la définition introduite en acoustique, un mode est une direction de cet espace. Un système
complet de solutions constitue une base dans cet espace nommé tantôt espace des solutions, tantôt espace des
modes. Une solution particulière dans un mode est obtenue en multipliant un champ de ce mode posé comme
champ d'amplitude unité, par une constante réelle, l'amplitude.
Avec un système d'unités convenable, l'énergie (à un moment donné) W(Q) d'une solution Q est l'intégrale étendue
à tout l'espace, du carré de la norme du vecteur Q par rapport au produit scalaire usuel. Il faut faire attention au
fait que l'énergie ne dépend pas linéairement de Q. L'énergie de la somme de plusieurs solutions n'est donc pas, a
priori, la somme des énergies des différentes solutions prises séparément. Néanmoins, le procédé de Gram-
Schmidt permet d'obtenir, à partir d'un système complet de solutions, un système complet de solutions
orthogonales, ou encore système complet de modes orthogonaux. Dans de tels systèmes, les énergies sont
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indépendantes, c'est-à-dire que l'énergie d'une solution est égale à la somme des énergies de ses différentes
composantes dans le système.
Planck a posé que l'énergie dans un mode monochromatique de fréquence ν se propageant dans un corps noir à la
température T est w=hν∕(exp(hν/kT)-1)+K. La valeur erronée de K donnée par Planck a été corrigée par Nernst en 1916 ;
la valeur K=hν∕2 est facilement retrouvée car la thermodynamique impose que w tende vers kT lorsque T tend vers
l'infini. Cette formule définit la température d'un mode. Cependant l'interprétation de cette formule est
physiquement délicate car la définition d'une fréquence pure suppose une expérience de durée infinie.
Dans une théorie classique, aucun paradoxe ne peut être admis, en particulier le paradoxe d'Einstein, Podolsky et
Rosen n'existe pas : supposons qu'un atome perde une énergie de résonance h, par exemple par le rayonnement
d'un dipôle. Le mode d'émission de ce dipôle n'est pas orthogonal aux modes d'émission (donc d'absorption)
d'autres atomes dont l'amplitude peut être accrue ; 0, 1, 2, … atomes peuvent alors absorber h, même si, en
moyenne, un seul atome est excité ; les champs résiduels jouent le rôle d'un bain thermodynamique.
L'étude de l'amorçage d'un laser semble indiquer que le champ du point zéro induit une émission deux fois plus
intense qu'un champ d'intensité plus grande. Pour tenir compte de ce résultat, on peut introduire une « radiation
de réaction », ad hoc. La véritable explication est très simple : un atome est excité par un champ dans le mode qu'il
peut émettre, dit sphérique ; au démarrage du laser, il existe dans ce mode une amplitude correspondant à h/2 ; le
laser fonctionne sur un mode d'onde plane dont il faut prendre la composante sphérique pour exciter l'atome, ce
qui divise l'énergie par deux.
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Il n'existe pas de système électromagnétique isolé ; oublier que le champ minimum est le champ du point zéro
conduit à des erreurs lorsqu'on détecte des champs faibles.
Formulation covariante
8
NB Cette partie suit les conventions de signe classiques de MTW
Soit un système de coordonnées quelconque autour d'un évènement (point) de l'espace-temps, et soient
une base locale de , espace tangent à la variété au point . Un vecteur tangent s'écrit
alors comme la combinaison linéaire :
.
Les sont appelée les composantes contravariantes du vecteur w. Le tenseur métrique est la forme bilinéaire
9
symétrique :
Dans une base orthonormée d'un référentiel inertiel, ses composantes covariantes sont :
.
On obtient explicitement :
.
On utilisera ci-dessous les conventions usuelles suivantes :
.
Le tenseur métrique définit pour chaque point de l'espace-temps un pseudo-produit scalaire (pseudo au
sens où l'hypothèse de positivité est retirée) dans l'espace euclidien tangent à M au point . Si et sont
deux vecteurs de , leur produit scalaire s'écrit :
.
En particulier, en prenant deux vecteurs de base, on obtient les composantes :
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.
désignant les composantes contravariantes du vecteur w, on peut définir de même ses composantes
covariantes par :
.
Par exemple, les composantes covariantes du 4-vecteur position s'écrivent dans un système de coordonnées
orthonormales :
Quadri-gradient
On introduit l'opérateur différentiel quadri-gradient par ses composantes covariantes :
Quadri-potentiel
On introduit le quadrivecteur potentiel électromagnétique par ses composantes contravariantes :
Les lois de transformation de jauge écrites précédemment sont donc résumées dans cette notation sous la forme
.
La condition de jauge de Lorenz s'écrit par exemple de façon covariante :
Quadri-courant
On introduit le quadri-courant électromagnétique par ses composantes contravariantes :
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où est le scalaire densité électrique de charge, et le vecteur densité de courant. Ses composantes covariantes
s'écrivent :
Tenseur de Maxwell
Le tenseur électromagnétique est le tenseur antisymétrique de rang deux défini à partir du quadri-potentiel par :
.
Ses composantes covariantes s'écrivent explicitement :
.
La métrique étant diagonale dans un référentiel inertiel, on obtient alors les formules suivantes, sans sommation
sur les indices répétés :
soit explicitement :
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Puisque le tenseur de Maxwell est antisymétrique, cette dernière relation entraîne en particulier que le quadri-
courant est conservé :
.
Dans la jauge de Lorenz , le second terme disparaît, et l'équation de Maxwell avec terme de sources se
réduit à une équation de propagation pour le quadri-potentiel :
La solution de cette équation s'écrit de façon simple si l'on connaît une fonction de Green de l'équation de
10
propagation, c'est-à-dire une fonction G(x) solution de l'équation aux dérivées partielles :
où est la distribution de Dirac. On obtient alors le quadri-potentiel sous la forme d'un produit de convolution :
Articles connexes
Vecteur de Poynting
Établissement de l'équation de propagation à partir des équations de Maxwell
Électrodynamique des milieux continus
Invariance de Lorentz
Champ de Maxwell
Bibliothèque virtuelle
Ruth Durrer ; Électrodynamique II (http://fiteoweb.unige.ch/~durrer/courses.html) (PostScript) : cours
approfondi donné par l'auteure (Département de Physique Théorique, Université de Genève, Suisse) aux
étudiants de deuxième année de premier cycle (123 pages).
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Bibliographie
Cours
Ouvrages d'introduction
Accessible au niveau du premier cycle universitaire.
Richard P. Feynman, Robert B. Leighton (en) et Matthew Sands (en), Le Cours de physique de Feynman
[détail de l’édition], InterEditions (1979). Le grand théoricien de l'électrodynamique quantique, prix Nobel de
physique 1965, nous donne ici un superbe cours d'introduction à l'électromagnétisme classique. Publié en
deux volumes :
Ouvrages de références
John David Jackson (trad. Christian Jeanmougin), Électrodynamique classique : cours et exercices
d'électromagnétisme [« Classical electrodynamics 3rd edition »], Paris, Dunod, coll. « Sciences sup », 2001,
851 p. (ISBN 978-2-100-04411-5). Traduction française de la 3e édition du grand classique américain.
Lev Landau et E. Lifchitz (trad. Sergueï Medvédev), Physique théorique : en 10 tomes [« Teorii︠a︡ poli︠a︡. »],
Moscou, Éditions Mir, coll. « Physique théorique » (no 2), 1989, 4e éd. (ISBN 978-5-030-00641-3 et
978-5-030-00197-5).
Wolfgang K. H. Panofsky et Melba Phillips ; Classical electricity and magnetism, Addison-Wesley (2e
édition-1962). Réédité par : Dover Publications, Inc. (2005), (ISBN 0-486-43924-0). L'ouvrage de référence en
électrodynamique classique avant la parution du Jackson
Aspects historiques
James Clerk Maxwell ; Traité d'Électricité et de Magnétisme, Gauthier-Villars, tome I (1885) et tome II
(1887). Réédité par Jacques Gabay (1989), (ISBN 2-87647-045-4).
Hendrik-Antoon Lorentz ; The Theory of Electrons and its Applications to the Phenomena of Light and
Radiant Heat - A Course of Lectures delivered in Columbia University, in March and April 1906, B.G.
Teubner (Leipzig - 2e édition : 1916). Réédité par Jacques Gabay (1992), (ISBN 2-87647-130-2).
Olivier Darrigol ; Les équations de Maxwell - de MacCullagh à Lorentz, Belin (2005), (ISBN 2-7011-3073-5).
Historien des sciences, Olivier Darrigol est chercheur au CNRS. Les équations de Maxwell, véritable
monument scientifique, fournissent une description précise de l’ensemble des phénomènes
électromagnétiques. Bien que James Clerk Maxwell ait joué le rôle le plus éminent dans leur introduction,
elles sont apparues dans des contextes divers sous la plume de plusieurs auteurs (MacCullagh, Maxwell et
Lorenz) et n’ont acquis leur interprétation moderne que grâce aux efforts d’héritiers de Maxwell (Heaviside,
Hertz et Lorentz). C’est ce que montre l’auteur, à travers l’étude détaillée de textes fondateurs écrits dans
les deux derniers tiers du e siècle.
Edmund T. Whittaker (Sir) ; A History of the Theories of Aether and Electricity, Springer Verlag/A.I.P. Press
(1986) (ISBN 0-88318-523-7), réédité par Dover (1990) (ISBN 0-48626-126-3). Le premier volume (Part I : the
classical theories, from the age of Descartes to the close of the nineteenth century) de cette histoire érudite
a été publié à Dublin en 1910. Le second volume complémentaire (Part II : the modern theories 1900-1926)
est quant à lui paru en 1953. Ce livre essentiel est aujourd'hui épuisé. Whittaker, mathématicien appliqué,
est également coauteur (avec G.N. Watson) du renommé et indémodable cours d'analyse : A Course of
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Notes et références
1. L'équation de Maxwell-Faraday est légèrement différente de l'équation proposée initialement par Michael
Faraday. Les deux versions sont toutes deux des lois correctes de la physique mais elles ont une portée
différente, par exemple selon qu'on considère ou non la force de Lorentz, provoquée par le champ
électromagnétique, qui agit sur les charges. Voir la loi de Lenz-Faraday pour plus de détails.
2. Avec la terminologie actuelle : la constante électrique peut être estimée en mesurant la force reliant deux
charges et en utilisant la loi de Coulomb ; la constante magnétique peut être estimée en mesurant la force
reliant deux conducteurs chargés électriquement et en utilisant la loi d'Ampère. Le produit de ces deux valeurs
élevé à la puissance (-1/2) est la vitesse du rayonnement électromagnétique telle que prédite par les équations
de Maxwell, en mètres par seconde.
3. (en) André Waser, « On the Notation of M ’s Field Equations » (http://www.zpenergy.com/downloads
/Orig_maxwell_equations.pdf) [PDF], publié le 28 juin 2000.
4. Pour calculer explicitement le champ électrique, le théorème de Gauss n'est utilisable que dans des cas
simples, possédants une « haute » symétrie : symétries sphérique, cylindrique et plane. Il est alors possible de
calculer explicitement le flux du champ à travers une surface de Gauss possédant la même symétrie.
5. Certaines théories quantiques modernes de l'unification des interactions fondamentales prédisent l'existence
de monopôles magnétiques, mais ces objets n'ont à ce jour jamais été observés. Par ailleurs, Dirac a montré
en 1930 comment l'existence d'un monopôle magnétique pourrait expliquer de façon élégante la quantification
de la charge électrique observée expérimentalement. Pour une revue de l'« état de l'art » actuel, lire par
exemple Kimball A. Milton, Theoretical and experimental statut of magnetic monopoles, Report on Progress in
Physics 69 (2006), 1637-1711.
6. Localement signifie ici : dans un voisinage de chaque point de l'espace physique. Le problème de savoir si
l'on peut définir globalement un potentiel-vecteur sur un espace donné conduit à devoir se poser des questions
sur la cohomologie de cet espace, un concept issu de la géométrie différentielle.
7. (en) Y. Aharonov et D. Bohm, « Significance of electromagnetic potentials in quantum theory », Physical
Review, vol. 115, 1959, p. 485-491.
8. (en) Charles W. Misner, Kip S. Thorne et John Archibald Wheeler, Gravitation, New York, W.H. Freeman and
Company, 1973, 1279 p. (ISBN 978-0-716-70334-1 et 978-0-716-70344-0,
OCLC 585119 (http://worldcat.org/oclc/585119&lang=fr)).
9. Dans cette formule, désigne la base duale de dans l'espace cotangent , c'est-à-dire la forme
linéaire sur telle que :
10. Il existe potentiellement plusieurs fonctions de Green pour cette équation, différentes l'une de l'autre par les
conditions aux limites choisies. En électrodynamique classique, on utilise le plus souvent la fonction de Green
retardée.
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