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Équations de Maxwell — Wikipédia https://fr.wikipedia.

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Équations de Maxwell
Les équations de Maxwell, aussi appelées équations de Maxwell-
Lorentz, sont des lois fondamentales de la physique. Elles constituent
les postulats de base de l'électromagnétisme, avec l'expression de la
force électromagnétique de Lorentz.

Ces équations traduisent sous forme locale différents théorèmes


(Gauss, Ampère, Faraday) qui régissaient l'électromagnétisme avant
que Maxwell ne les réunisse sous forme d'équations intégrales. Elles
donnent ainsi un cadre mathématique précis au concept fondamental
de champ introduit en physique par Faraday dans les années 1830.
Plaque représentant les équations
Ces équations montrent notamment qu'en régime stationnaire, les
de Maxwell au pied de la statue en
champs électrique et magnétique sont indépendants l'un de l'autre, hommage à James Clerk Maxwell
alors qu'ils ne le sont pas en régime variable. Dans le cas le plus général, d'Edimbourg.
il faut donc parler du champ électromagnétique, la dichotomie
électrique-magnétique étant une vue de l'esprit. Cet aspect trouve sa
formulation définitive dans le formalisme covariant présenté dans la seconde partie de cet article : le champ
électromagnétique y est représenté par un objet mathématique unique : le tenseur électromagnétique, dont
certaines composantes s'identifient à celles du champ électrique et d'autres à celles du champ magnétique.

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Sommaire
Principe général
Aspects historiques
L'apport de Maxwell
Mathématiques modernes
Les héritiers de Maxwell

Théorie de Maxwell-Lorentz dans le vide


Équation de Maxwell-Gauss
L'équation locale de Maxwell
Le théorème de Gauss
Équation de Maxwell-flux
L'équation locale de Maxwell
Introduction du potentiel-vecteur
Équation de Maxwell-Faraday
L'équation locale
Introduction du potentiel électrique
Équation de Maxwell-Ampère
L'équation locale de Maxwell
Introduction du courant de déplacement
Équation de conservation de la charge
Caractère ondulatoire des champs électriques

Invariance de jauge de la théorie


Condition de jauge de Lorenz

Solutions des équations du champ électromagnétique


Résolution à partir des charges ponctuelles
Solutions mathématiques des équations de Maxwell dans le vide.
Introduction des charges électriques
Quantification en électrodynamique classique
Quelques erreurs habituelles

Formulation covariante
Géométrie de l'espace-temps de Minkowski
Quadri-gradient
Quadri-potentiel
Quadri-courant
Tenseur de Maxwell
Équations de Maxwell sous forme covariante
Équation de propagation pour le quadri-potentiel en jauge de Lorenz
Exemple : les potentiels retardés

Dans les milieux matériels


Articles connexes
Bibliothèque virtuelle
Bibliographie
Cours
Ouvrages d'introduction
Ouvrages de références

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Aspects historiques

Notes et références

Principe général
Les équations sont les suivantes :

l'équation de Maxwell-Gauss décrit comment un champ électrique est généré par des charges électriques :
le champ électrique est orienté des charges positives vers les charges négatives. Plus précisément, cette loi
relie le flux électrique à travers n'importe quelle surface de Gauss fermée avec la charge électrique
contenue dans le volume délimité par cette surface ;
l'équation de Maxwell-Thomson [réf. nécessaire] énonce qu'il n'existe aucune « charge magnétique » (ou
monopôle magnétique) analogue à une charge électrique. Au contraire, le champ magnétique est engendré
par une configuration nommée dipôle, qui n'a pas de charge magnétique mais regroupe une charge positive
et une charge négative reliées entre elles et inséparables. À titre d'exemple, cela permet de montrer que le
flux magnétique total à travers n'importe quelle surface fermée est nul, ou que le champ magnétique est un
champ solénoïdal ;
l'équation de Maxwell-Faraday décrit comment la variation d'un champ magnétique peut créer (induire) un
champ électrique. Ce courant induit est utilisé dans de nombreux générateurs électriques : un aimant en
rotation crée un champ magnétique en mouvement qui génère un champ électrique dans un fil conducteur à
1
proximité ;
l'équation de Maxwell-Ampère énonce que les champs magnétiques peuvent être générés de deux
manières : par les courants électriques (c'est le théorème d'Ampère) et par la variation d'un champ
électrique (c'est l'apport de Maxwell sur cette loi).
Cette « correction » de Maxwell du théorème d'Ampère est particulièrement importante : elle signifie que la
variation d'un champ magnétique crée un champ électrique et que la variation d'un champ électrique crée un
champ magnétique. Par conséquent, ces équations permettent la circulation d'ondes électromagnétiques auto-
entretenues, ou « rayonnement électromagnétique ».

La vitesse de propagation calculée pour les ondes électromagnétiques, qui pourrait être prédite par des expériences
2
sur les charges et les courants , est exactement la vitesse de la lumière. En effet, la lumière est une forme de
rayonnement électromagnétique (tout comme les rayons X, les ondes radio, etc.). Maxwell avait compris la relation
entre le rayonnement électromagnétique et la lumière en 1864, unifiant ainsi deux domaines jusqu'ici disjoints :
celui de l'électromagnétisme et celui de l'optique.

Aspects historiques

L'apport de Maxwell
Vers 1865, Maxwell a réalisé une synthèse harmonieuse des diverses lois expérimentales découvertes par ses
prédécesseurs (lois de l'électrostatique, du magnétisme, de l'induction…). Mais cette synthèse n'a été possible que
parce que Maxwell a su dépasser les travaux de ses devanciers, en introduisant dans une équation un « chaînon
manquant », appelé le courant de déplacement, dont la présence assure la cohérence de l'édifice unifié.

Maxwell a d'abord publié en 1865 sa théorie sous la forme de vingt équations à vingt inconnues, écrit à l'aide de
quaternions. En 1873, dans l'ouvrage en deux volumes A Treatise on Electricity and Magnetism, Maxwell a déjà
réécrit sa théorie sous la forme de huit équations. Ce n'est que plus tard qu'Heaviside réécrivit ces équations sous la
3
forme des quatre équations vectorielles aux dérivées partielles que l'on connaît maintenant .

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Mathématiques modernes
Aujourd'hui, les quatre équations (vectorielles) de Maxwell se réduisent à seulement deux équations tensorielles,
ou même à une seule équation multivectorielle en algèbre géométrique.

Les héritiers de Maxwell


La synthèse de Maxwell a permis ultérieurement les deux plus grandes avancées de la physique moderne :

la théorie de la relativité restreinte (via le problème du référentiel de l'hypothétique éther). En effet, les
équations de Maxwell permettent de prédire l'existence d'une onde électromagnétique, c'est-à-dire que la
modification d'un des paramètres (densité de charge, intensité du courant…) a des répercussions à
distance avec un certain retard. Or, la vitesse de ces ondes, c, calculée avec les équations de Maxwell, est
égale à la vitesse de la lumière mesurée expérimentalement. Cela a permis de conclure que la lumière était
une onde électromagnétique. Le fait que c soit la même dans toutes les directions et indépendante du
référentiel, conclusion que l'on tire de ces équations, est un des fondements de la théorie de la relativité
restreinte. Si l'on change de référentiel, le changement de coordonnées classique ne s'applique pas aux
équations de Maxwell, il faut utiliser une autre transformation : la transformation de Lorentz. Einstein a tenté
d'appliquer les transformations de Lorentz à la mécanique classique, ce qui l'a conduit à la théorie de la
relativité restreinte ;
la physique quantique. L'étude de la lumière et des ondes électromagnétiques, avec notamment les travaux
de Max Planck sur le corps noir et d'Heinrich Hertz sur l'effet photoélectrique, donna naissance à la théorie
quantique en 1900.

Théorie de Maxwell-Lorentz dans le vide


On présente ci-dessous la théorie microscopique fondamentale qui donne les équations de Maxwell-Lorentz
dans le vide en présence de sources, qui peuvent être des charges ponctuelles et/ou leurs courants électriques
microscopiques associés si ces charges sont en mouvement dans le référentiel d'étude.

La théorie macroscopique nécessitant l'introduction des champs D et H (et les équations de Maxwell associées) est
discutée en détail dans Électrodynamique des milieux continus.

On note :

la densité volumique de charge électrique au point à l'instant ;


le vecteur densité de courant ;
le vecteur champ électrique ;
le pseudo-vecteur induction magnétique ;
la permittivité diélectrique du vide ;
la perméabilité magnétique du vide.

Équation de Maxwell-Gauss

L'équation locale de Maxwell

Dans cette équation, on utilisera l'opérateur nabla, noté : , valable en coordonnées cartésiennes uniquement. En

particulier, .

Cette équation locale donne la divergence du champ électrique en fonction de la densité de la charge électrique :

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Cette équation correspond à un « terme de source » : la densité de charge électrique est une source du champ
électrique. Par exemple, pour une charge ponctuelle fixée à l'origine , la loi de Coulomb donnant le champ

électrostatique en un point de l'espace, point repéré par le vecteur position où est le vecteur
unitaire radial, s'écrit :

Ce champ électrostatique vérifie l'équation de Maxwell-Gauss pour la source statique :

où est la distribution de Dirac dans l'espace à trois dimensions.

Le théorème de Gauss
Le théorème de Gauss est la forme intégrale de l'équation de Maxwell-Gauss. Il affirme que le flux du champ
électrique permanent à travers une surface de Gauss fermée , orientée selon la normale sortante, est égale au
4
rapport de la charge à contenue dans le volume délimité par la surface et de la permittivité du
vide :

à
.

On remarquera que l'équation de Maxwell-Gauss se retrouve facilement en appliquant le théorème d'Ostrogradski


au théorème de Gauss et en prenant un volume infinitésimal.

Équation de Maxwell-flux
Aussi appelée équation de Maxwell-Thomson.

Le flux du champ magnétique à travers une surface fermée est toujours nul :

Cette équation est la forme intégrale de l'équation locale de Maxwell, et on passe de l'une à l'autre en appliquant le
théorème d'Ostrogradski.

L'équation locale de Maxwell


Cette équation locale est au champ magnétique ce que l'équation de Maxwell-Gauss est au champ électrique, à
savoir une équation avec « terme de source », ici identiquement nul :

Elle traduit le fait expérimental suivant : il n'existe pas de monopôle magnétique. Un monopôle magnétique serait

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une source ponctuelle de champ magnétique, analogue de la charge électrique ponctuelle pour le champ électrique.
Or, l'objet de base source d'un champ magnétique est l'aimant, qui se comporte comme un dipôle magnétique : un
aimant possède en effet un pôle nord et un pôle sud. L'expérience fondamentale consistant à tenter de couper un
5
aimant en deux donne naissance à deux aimants, et non un pôle nord et un pôle sud séparément .

Introduction du potentiel-vecteur
L'analyse vectorielle montre que la divergence d'un rotationnel est toujours identiquement nulle pour tout champ
quelconque :

.
6
Réciproquement, tout champ de vecteurs dont la divergence est identiquement nulle peut localement être
exprimé sous la forme d'un rotationnel.

L'équation locale de conservation du flux magnétique permet donc de définir au moins localement un potentiel-
vecteur tel que :

Le problème important de l'unicité du potentiel-vecteur est discuté dans l'article Invariance de jauge de la théorie.

Équation de Maxwell-Faraday
Cette équation locale traduit le phénomène fondamental d'induction électromagnétique découvert par Faraday.

L'équation locale
Elle donne le rotationnel du champ électrique en fonction de la dérivée temporelle du champ magnétique :

Cela correspond à un « terme variationnel » : la variation du champ magnétique crée un champ électrique. Sa
forme intégrale est donnée par:

et la loi de Faraday, respectivement:

où , est la force électromotrice d'induction dans un circuit électrique et le flux magnétique à travers ce circuit.

Introduction du potentiel électrique


L'analyse vectorielle montre que le rotationnel d'un gradient est toujours identiquement nul. Pour un champ
scalaire quelconque :

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.
L'équation de Maxwell-Faraday couplée à l'existence locale d'un potentiel-vecteur permettent de définir (au
moins localement) le potentiel électrique (scalaire) tel que :

Le problème important de l'unicité du potentiel électrique est discuté dans Invariance de jauge de la théorie.

Équation de Maxwell-Ampère

L'équation locale de Maxwell


Cette équation est héritée du théorème d'Ampère. Sous forme locale, elle s'écrit en termes du vecteur densité de
courant :

Introduction du courant de déplacement


L'équation précédente peut se réécrire :

en introduisant le courant de déplacement de Maxwell :

La forme intégrale lie la circulation du champ magnétique sur un contour fermé, et les courants qui traversent
une surface s'appuyant sur ce contour. C'est une conséquence directe du théorème de Green :

Équation de conservation de la charge


Prenons la divergence de l'équation de Maxwell-Ampère :

On peut écrire en permutant les dérivées spatiales et temporelles, puis en utilisant l'équation de Maxwell-Gauss :

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On obtient finalement l'équation locale de conservation de la charge électrique :

La présence du terme de courant de déplacement, introduit par Maxwell, est essentielle à l'obtention de cette
équation.

Caractère ondulatoire des champs électriques


Prenons le rotationnel de l'équation de Maxwell-Faraday, compte tenu de Maxwell-Gauss et de Maxwell-Ampère :

soit, en utilisant le fait que les dérivées spatiales et temporelle sont indépendantes

ou, en réorganisant :

Ceci montre que le champ électrique suit l'équation des ondes.

En prenant le rotationnel de l'équation de Maxwell-Ampère, compte tenu de Maxwell-Thomson et de Maxwell-


Faraday, on retrouve le résultat équivalent :

Ceci montre que le champ magnétique suit également l'équation d'ondes.

La vitesse de propagation de l'onde électro-magnétique est donnée par :

Invariance de jauge de la théorie


L'analyse vectorielle montre que la divergence d'un rotationnel est toujours identiquement nulle :

.
6
L'équation locale de conservation du flux magnétique permet donc de définir au moins localement un potentiel-

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vecteur tel que :

L'analyse vectorielle nous dit également que

.
Alors le potentiel-vecteur n'est pas défini de manière unique puisque la transformation suivante, avec une
fonction quelconque

ne modifie pas la valeur du champ . Ceci est un exemple de transformation de jauge. Il faut donc imposer des
conditions supplémentaires pour définir de façon non-ambiguë. On appelle cela des conditions de jauge, par
exemple la jauge de Coulomb ou encore la jauge de Lorenz.

Le lecteur notera qu'en physique classique, le potentiel-vecteur semble n'être qu'un outil mathématique commode
pour analyser les solutions des équations de Maxwell, mais ne semble pas être une grandeur physique directement
7
mesurable. En 1959, dans le cadre de la physique quantique, Aharonov et Bohm ont démontré que le potentiel-
vecteur avait un effet observable en mécanique quantique : c'est l'effet Aharonov-Bohm.

L'analyse vectorielle montre que le rotationnel d'un gradient est toujours identiquement nul :

.
L'équation de Maxwell-Faraday couplée à l'existence locale d'un potentiel-vecteur permettent de définir (au
moins localement) le potentiel électrique (scalaire) tel que :

Le potentiel lui non plus n'est pas défini de façon unique mais la transformation de jauge associée et liée à celle
de est la suivante (on rappelle celle de par souci de clarté) et l'on a

Ces deux équations donnent l'invariance de jauge complète des équations de Maxwell.

Condition de jauge de Lorenz


On pose la condition de jauge de Lorenz (qui couple les 2 potentiels) :

Prenons l'équation de Maxwell-Ampère, compte tenu de la condition de jauge de Lorenz et de l'expression de en


fonction des potentiels et :

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On obtient l'équation de Poisson du potentiel vecteur :

Idem pour le potentiel scalaire :

soit .

Solutions des équations du champ électromagnétique


Pour simplifier, nous abrégeons « équations de Maxwell » en EM.

Résolution à partir des charges ponctuelles


Les expressions des champs électriques et magnétiques peuvent être obtenues en intégrant sur tout l'espace les
équations de Liénard-Wichert ou celles de Heaviside-Feynman.

Solutions mathématiques des équations de Maxwell dans le vide.


Résolvons les équations de Maxwell dans l'espace éventuellement limité par des conditions qui gardent la
linéarité [précision nécessaire].

Représentons des solutions par des lettres Q, R, … (ensembles des 6-vecteurs formés des six composantes du
champ en tout point de coordonnées x, y, z, t). Comme dans le vide les équations sont linéaires, aQ + ßR +…, où a,
ß, … sont des constantes réelles, est aussi une solution. En conséquence, l'ensemble des solutions des équations de
Maxwell est un espace vectoriel réel.

Conformément à la définition introduite en acoustique, un mode est une direction de cet espace. Un système
complet de solutions constitue une base dans cet espace nommé tantôt espace des solutions, tantôt espace des
modes. Une solution particulière dans un mode est obtenue en multipliant un champ de ce mode posé comme
champ d'amplitude unité, par une constante réelle, l'amplitude.

Avec un système d'unités convenable, l'énergie (à un moment donné) W(Q) d'une solution Q est l'intégrale étendue
à tout l'espace, du carré de la norme du vecteur Q par rapport au produit scalaire usuel. Il faut faire attention au
fait que l'énergie ne dépend pas linéairement de Q. L'énergie de la somme de plusieurs solutions n'est donc pas, a
priori, la somme des énergies des différentes solutions prises séparément. Néanmoins, le procédé de Gram-
Schmidt permet d'obtenir, à partir d'un système complet de solutions, un système complet de solutions
orthogonales, ou encore système complet de modes orthogonaux. Dans de tels systèmes, les énergies sont

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indépendantes, c'est-à-dire que l'énergie d'une solution est égale à la somme des énergies de ses différentes
composantes dans le système.

Planck a posé que l'énergie dans un mode monochromatique de fréquence ν se propageant dans un corps noir à la
température T est w=hν∕(exp(hν/kT)-1)+K. La valeur erronée de K donnée par Planck a été corrigée par Nernst en 1916 ;
la valeur K=hν∕2 est facilement retrouvée car la thermodynamique impose que w tende vers kT lorsque T tend vers
l'infini. Cette formule définit la température d'un mode. Cependant l'interprétation de cette formule est
physiquement délicate car la définition d'une fréquence pure suppose une expérience de durée infinie.

Introduction des charges électriques


On sait calculer les champs émis par des charges, par exemple le champ émis par un dipôle électrostatique
oscillant. Pour se ramener au problème précédent, on utilise l'« astuce de Schwarzschild et Fokker ». Le champ
émis par une source est nommé « champ retardé » QR. Dépouillé de la source, ce champ n'est pas solution des EM.
Pour obtenir une solution identique dans le futur, il faut lui ajouter un « champ avancé » QA. Par cette définition,
QA + QR est solution des EM. Ainsi, en substituant le champ avancé à la source, on est ramené au problème
linéaire d'un champ dans le vide et on peut définir des modes.

Quantification en électrodynamique classique


Un système physique possède, en général, des minimums d'énergie relatifs. En régime non évolutif (stationnaire),
le système, excité par un champ électromagnétique de l'ordre de h/2 dans chaque mode qu'il est susceptible
d'émettre (donc d'absorber), reste au voisinage d'un minimum d'énergie ; pour chaque mode monochromatique,
son excitation l'amène à rayonner un champ en quadrature avec le champ incident, ce qui ne produit aucun
échange d'énergie permanent, mais introduit un retard, la réfraction. Pour un champ plus intense, en particulier en
raison d'une fluctuation favorable du champ, le système peut franchir un col de son diagramme d'énergie et
absorber une énergie h cette absorption peut conduire à un niveau peu stable d'où le système peut évoluer
rapidement vers d'autres niveaux, en une cascade plus ou moins radiative qui l'amène à un état stationnaire, stable.

Dans une théorie classique, aucun paradoxe ne peut être admis, en particulier le paradoxe d'Einstein, Podolsky et
Rosen n'existe pas : supposons qu'un atome perde une énergie de résonance h, par exemple par le rayonnement
d'un dipôle. Le mode d'émission de ce dipôle n'est pas orthogonal aux modes d'émission (donc d'absorption)
d'autres atomes dont l'amplitude peut être accrue ; 0, 1, 2, … atomes peuvent alors absorber h, même si, en
moyenne, un seul atome est excité ; les champs résiduels jouent le rôle d'un bain thermodynamique.

Quelques erreurs habituelles


Il a été écrit que l'électron d'un atome d'hydrogène suivant une orbite de Bohr émet un champ, donc rayonne de
l'énergie et devrait tomber sur le noyau. L'électron émet bien un champ, mais d'énergie très faible en raison de
l'interférence du champ émis avec le champ résiduel ; cette énergie tombe à zéro si l'orbite est légèrement corrigée,
de sorte que l'énergie de l'état stationnaire subit le décalage de Lamb.

L'étude de l'amorçage d'un laser semble indiquer que le champ du point zéro induit une émission deux fois plus
intense qu'un champ d'intensité plus grande. Pour tenir compte de ce résultat, on peut introduire une « radiation
de réaction », ad hoc. La véritable explication est très simple : un atome est excité par un champ dans le mode qu'il
peut émettre, dit sphérique ; au démarrage du laser, il existe dans ce mode une amplitude correspondant à h/2 ; le
laser fonctionne sur un mode d'onde plane dont il faut prendre la composante sphérique pour exciter l'atome, ce
qui divise l'énergie par deux.

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Il n'existe pas de système électromagnétique isolé ; oublier que le champ minimum est le champ du point zéro
conduit à des erreurs lorsqu'on détecte des champs faibles.

Formulation covariante
8
NB Cette partie suit les conventions de signe classiques de MTW

Cette partie adopte également la convention de sommation d'Einstein.

Géométrie de l'espace-temps de Minkowski


L'espace-temps de Minkowski (1908) est une variété différentielle M plate munie d'une métrique lorentzienne.

Soit un système de coordonnées quelconque autour d'un évènement (point) de l'espace-temps, et soient
une base locale de , espace tangent à la variété au point . Un vecteur tangent s'écrit
alors comme la combinaison linéaire :

.
Les sont appelée les composantes contravariantes du vecteur w. Le tenseur métrique est la forme bilinéaire
9
symétrique :

Dans une base orthonormée d'un référentiel inertiel, ses composantes covariantes sont :

Ses composantes contravariantes vérifient :

.
On obtient explicitement :

.
On utilisera ci-dessous les conventions usuelles suivantes :

un indice grec varie de 0 à 3. Il est associé à une grandeur dans l'espace-temps ;


un indice latin varie de 1 à 3. Il est associé aux composantes spatiales d'une grandeur dans l'espace-temps.
Par exemple, les composantes contravariantes du 4-vecteur position s'écrivent dans un système de coordonnées
orthonormales :

.
Le tenseur métrique définit pour chaque point de l'espace-temps un pseudo-produit scalaire (pseudo au
sens où l'hypothèse de positivité est retirée) dans l'espace euclidien tangent à M au point . Si et sont
deux vecteurs de , leur produit scalaire s'écrit :

.
En particulier, en prenant deux vecteurs de base, on obtient les composantes :

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.
désignant les composantes contravariantes du vecteur w, on peut définir de même ses composantes
covariantes par :

.
Par exemple, les composantes covariantes du 4-vecteur position s'écrivent dans un système de coordonnées
orthonormales :

Quadri-gradient
On introduit l'opérateur différentiel quadri-gradient par ses composantes covariantes :

Ses composantes contravariantes s'écrivent :

L'opérateur invariant d'Alembertien s'écrit par exemple :

Quadri-potentiel
On introduit le quadrivecteur potentiel électromagnétique par ses composantes contravariantes :

où est le scalaire potentiel électrique, et le potentiel-vecteur magnétique. Ses composantes covariantes


s'écrivent :

Les lois de transformation de jauge écrites précédemment sont donc résumées dans cette notation sous la forme

.
La condition de jauge de Lorenz s'écrit par exemple de façon covariante :

Quadri-courant
On introduit le quadri-courant électromagnétique par ses composantes contravariantes :

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où est le scalaire densité électrique de charge, et le vecteur densité de courant. Ses composantes covariantes
s'écrivent :

Tenseur de Maxwell
Le tenseur électromagnétique est le tenseur antisymétrique de rang deux défini à partir du quadri-potentiel par :

.
Ses composantes covariantes s'écrivent explicitement :

On obtient ses composantes contravariantes en écrivant :

.
La métrique étant diagonale dans un référentiel inertiel, on obtient alors les formules suivantes, sans sommation
sur les indices répétés :

soit explicitement :

Équations de Maxwell sous forme covariante


Les équations de Maxwell se mettent sous forme relativiste covariante.

Les deux équations de Maxwell sans termes de sources s'écrivent :

Les deux équations de Maxwell avec termes de sources s'écrivent :

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Puisque le tenseur de Maxwell est antisymétrique, cette dernière relation entraîne en particulier que le quadri-
courant est conservé :

Équation de propagation pour le quadri-potentiel en jauge de Lorenz


En écrivant explicitement le tenseur de Maxwell en termes du quadri-potentiel dans l'équation covariante avec
terme de sources, on obtient pour le membre de gauche :

.
Dans la jauge de Lorenz , le second terme disparaît, et l'équation de Maxwell avec terme de sources se
réduit à une équation de propagation pour le quadri-potentiel :

La solution de cette équation s'écrit de façon simple si l'on connaît une fonction de Green de l'équation de
10
propagation, c'est-à-dire une fonction G(x) solution de l'équation aux dérivées partielles :

où est la distribution de Dirac. On obtient alors le quadri-potentiel sous la forme d'un produit de convolution :

Exemple : les potentiels retardés


En électrodynamique classique, on utilise le plus souvent la fonction de Green retardée qui satisfait à l'hypothèse
de causalité :

Dans les milieux matériels

Articles connexes
Vecteur de Poynting
Établissement de l'équation de propagation à partir des équations de Maxwell
Électrodynamique des milieux continus
Invariance de Lorentz
Champ de Maxwell

Bibliothèque virtuelle
Ruth Durrer ; Électrodynamique II (http://fiteoweb.unige.ch/~durrer/courses.html) (PostScript) : cours
approfondi donné par l'auteure (Département de Physique Théorique, Université de Genève, Suisse) aux
étudiants de deuxième année de premier cycle (123 pages).

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Jean-Michel Raimond ; [PDF]Électromagnétisme & relativité restreinte (http://www.phys.ens.fr/cours/notes-


de-cours/jmr/electromagnetisme.htm) : cours approfondi (mécanique analytique, relativité &
électromagnétisme) donné par l'auteur (laboratoire Kastler-Brossel, ENS Ulm, Paris) aux étudiants de
première année du Magistère Interuniversitaire de Physique.

Bibliographie

Cours

Ouvrages d'introduction
Accessible au niveau du premier cycle universitaire.

Richard P. Feynman, Robert B. Leighton (en) et Matthew Sands (en), Le Cours de physique de Feynman
[détail de l’édition], InterEditions (1979). Le grand théoricien de l'électrodynamique quantique, prix Nobel de
physique 1965, nous donne ici un superbe cours d'introduction à l'électromagnétisme classique. Publié en
deux volumes :

Électromagnétisme I (ISBN 2-7296-0028-0). Rééd. Dunod (ISBN 2-10-004861-9)


Électromagnétisme II (ISBN 2-7296-0029-9). Rééd. Dunod (ISBN 2-10-004316-1)

Ouvrages de références

John David Jackson (trad. Christian Jeanmougin), Électrodynamique classique : cours et exercices
d'électromagnétisme [« Classical electrodynamics 3rd edition »], Paris, Dunod, coll. « Sciences sup », 2001,
851 p. (ISBN 978-2-100-04411-5). Traduction française de la 3e édition du grand classique américain.
Lev Landau et E. Lifchitz (trad. Sergueï Medvédev), Physique théorique : en 10 tomes [« Teorii︠a︡ poli︠a︡. »],
Moscou, Éditions Mir, coll. « Physique théorique » (no 2), 1989, 4e éd. (ISBN 978-5-030-00641-3 et
978-5-030-00197-5).
Wolfgang K. H. Panofsky et Melba Phillips ; Classical electricity and magnetism, Addison-Wesley (2e
édition-1962). Réédité par : Dover Publications, Inc. (2005), (ISBN 0-486-43924-0). L'ouvrage de référence en
électrodynamique classique avant la parution du Jackson

Aspects historiques
James Clerk Maxwell ; Traité d'Électricité et de Magnétisme, Gauthier-Villars, tome I (1885) et tome II
(1887). Réédité par Jacques Gabay (1989), (ISBN 2-87647-045-4).
Hendrik-Antoon Lorentz ; The Theory of Electrons and its Applications to the Phenomena of Light and
Radiant Heat - A Course of Lectures delivered in Columbia University, in March and April 1906, B.G.
Teubner (Leipzig - 2e édition : 1916). Réédité par Jacques Gabay (1992), (ISBN 2-87647-130-2).
Olivier Darrigol ; Les équations de Maxwell - de MacCullagh à Lorentz, Belin (2005), (ISBN 2-7011-3073-5).
Historien des sciences, Olivier Darrigol est chercheur au CNRS. Les équations de Maxwell, véritable
monument scientifique, fournissent une description précise de l’ensemble des phénomènes
électromagnétiques. Bien que James Clerk Maxwell ait joué le rôle le plus éminent dans leur introduction,
elles sont apparues dans des contextes divers sous la plume de plusieurs auteurs (MacCullagh, Maxwell et
Lorenz) et n’ont acquis leur interprétation moderne que grâce aux efforts d’héritiers de Maxwell (Heaviside,
Hertz et Lorentz). C’est ce que montre l’auteur, à travers l’étude détaillée de textes fondateurs écrits dans
les deux derniers tiers du e siècle.

Edmund T. Whittaker (Sir) ; A History of the Theories of Aether and Electricity, Springer Verlag/A.I.P. Press
(1986) (ISBN 0-88318-523-7), réédité par Dover (1990) (ISBN 0-48626-126-3). Le premier volume (Part I : the
classical theories, from the age of Descartes to the close of the nineteenth century) de cette histoire érudite
a été publié à Dublin en 1910. Le second volume complémentaire (Part II : the modern theories 1900-1926)
est quant à lui paru en 1953. Ce livre essentiel est aujourd'hui épuisé. Whittaker, mathématicien appliqué,
est également coauteur (avec G.N. Watson) du renommé et indémodable cours d'analyse : A Course of

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Équations de Maxwell — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Équations_de_Maxwell

Modern Analysis (Cambridge University Press) paru initialement en 1902.


Olivier Darrigol ; Electrodynamics from Ampère to Einstein, Oxford University Press (2000)
(ISBN 0-19-850593-0). Volta invente la pile électrique en 1800. Cette découverte capitale va initier un nouveau
champ de recherche : l'électrodynamique, initialement science des courants circulants dans les fils, par
opposition aux phénomènes électrostatique des charges fixes connus depuis l'Antiquité. La première loi
fondamentale de cette électrodynamique est établie par Ampère en 1820 : il s'agit de la loi de force qui
s'exerce entre deux fils parcourus chacun par un courant. Cette histoire de l'électrodynamique détaille le
chemin parcouru entre cette loi d'Ampère de 1820 et le triomphe de la théorie des champs de Maxwell-
Lorentz-Faraday avec son interprétation par Einstein en 1905 dans le cadre de la théorie de la relativité
restreinte. Historien des sciences, Olivier Darrigol est chercheur au CNRS.
John D. Jackson & L.B. Okun ; Historical roots of gauge invariance, Review of Modern Physics 73 (2001)
663-680 (https://dx.doi.org/10.1103/RevModPhys.73.663). Texte complet disponible sur l'ArXiv : hep-
ph/0012061 (http://fr.arxiv.org/abs/hep-ph/0012061).

Notes et références
1. L'équation de Maxwell-Faraday est légèrement différente de l'équation proposée initialement par Michael
Faraday. Les deux versions sont toutes deux des lois correctes de la physique mais elles ont une portée
différente, par exemple selon qu'on considère ou non la force de Lorentz, provoquée par le champ
électromagnétique, qui agit sur les charges. Voir la loi de Lenz-Faraday pour plus de détails.
2. Avec la terminologie actuelle : la constante électrique peut être estimée en mesurant la force reliant deux
charges et en utilisant la loi de Coulomb ; la constante magnétique peut être estimée en mesurant la force
reliant deux conducteurs chargés électriquement et en utilisant la loi d'Ampère. Le produit de ces deux valeurs
élevé à la puissance (-1/2) est la vitesse du rayonnement électromagnétique telle que prédite par les équations
de Maxwell, en mètres par seconde.
3. (en) André Waser, « On the Notation of M ’s Field Equations » (http://www.zpenergy.com/downloads
/Orig_maxwell_equations.pdf) [PDF], publié le 28 juin 2000.
4. Pour calculer explicitement le champ électrique, le théorème de Gauss n'est utilisable que dans des cas
simples, possédants une « haute » symétrie : symétries sphérique, cylindrique et plane. Il est alors possible de
calculer explicitement le flux du champ à travers une surface de Gauss possédant la même symétrie.
5. Certaines théories quantiques modernes de l'unification des interactions fondamentales prédisent l'existence
de monopôles magnétiques, mais ces objets n'ont à ce jour jamais été observés. Par ailleurs, Dirac a montré
en 1930 comment l'existence d'un monopôle magnétique pourrait expliquer de façon élégante la quantification
de la charge électrique observée expérimentalement. Pour une revue de l'« état de l'art » actuel, lire par
exemple Kimball A. Milton, Theoretical and experimental statut of magnetic monopoles, Report on Progress in
Physics 69 (2006), 1637-1711.
6. Localement signifie ici : dans un voisinage de chaque point de l'espace physique. Le problème de savoir si
l'on peut définir globalement un potentiel-vecteur sur un espace donné conduit à devoir se poser des questions
sur la cohomologie de cet espace, un concept issu de la géométrie différentielle.
7. (en) Y. Aharonov et D. Bohm, « Significance of electromagnetic potentials in quantum theory », Physical
Review, vol. 115, 1959, p. 485-491.
8. (en) Charles W. Misner, Kip S. Thorne et John Archibald Wheeler, Gravitation, New York, W.H. Freeman and
Company, 1973, 1279 p. (ISBN 978-0-716-70334-1 et 978-0-716-70344-0,
OCLC 585119 (http://worldcat.org/oclc/585119&lang=fr)).
9. Dans cette formule, désigne la base duale de dans l'espace cotangent , c'est-à-dire la forme
linéaire sur telle que :

10. Il existe potentiellement plusieurs fonctions de Green pour cette équation, différentes l'une de l'autre par les
conditions aux limites choisies. En électrodynamique classique, on utilise le plus souvent la fonction de Green
retardée.

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