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Philippe Chambon

Laure Salanova

Chronologie des sépultures du IIIe millénaire dans le bassin de


la Seine
In: Bulletin de la Société préhistorique française. 1996, tome 93, N. 1. pp. 103-118.

Résumé
RÉSUMÉ Dans le bassin de la Seine, la pé- riodisation du IIIe millénaire est confuse. Cependant le réexamen du mobilier sur la
base des études récentes, et une discussion critique des datations, permettent d'isoler deux périodes dans la construction des
sépultures collectives. Ces deux périodes se distinguent par des pratiques funéraires différentes et sont séparées par plusieurs
siècles sans construction. Un tel hiatus contraste avec le caractère continu de l'utilisation des monuments. La présence
campaniforme est attestée vers la fin de la période, mais son rapport aux monuments reste peu clair.

Abstract
ABSTRACT Third millennium ВС chronology in the Seine basin is unclear. Reexamination of finds on the basis of recent studies
combined with a critical review of dates, has nevertheless made it possible to distinguish two periods in the construction of
collective tombs. The two periods are characterised by different funerary practices and are separated by several centuries without
construction. This hiatus is in contrast with the continuous use of the monuments. The presence of the Beaker culture is attested
towards the end of the period, but its relationship with the monuments remains unclear.

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Chambon Philippe, Salanova Laure. Chronologie des sépultures du IIIe millénaire dans le bassin de la Seine. In: Bulletin de la
Société préhistorique française. 1996, tome 93, N. 1. pp. 103-118.

doi : 10.3406/bspf.1996.10104

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bspf_0249-7638_1996_num_93_1_10104
Bulletin de la SOCIÉTÉ PRÉHISTORIQUE FRANÇAISE 1 996 / TOME 93, n° 1 103

CHRONOLOGIE DES SEPULTURES DU IIIe MILLENAIRE


DANS LE BASSIN DE LA SEINE

Philippe CHAMBON et Laure SALANOVA

RÉSUMÉ plus envisager le S.O.M. comme un ment sur elles. Les habitats ne livrent
bloc monolithique ayant le monopole que du matériel fragmenté et sou
Dans le bassin de la Seine, la pé- des sépultures collectives (pratique vent peu abondant, alors que dans
riodisation du IIIe millénaire est funéraire quasi-exclusive au IIIe millé les sépultures, le mobilier est géné
confuse. Cependant le réexamen du naire) et se maintenant un millénaire ralement dans un bon état de
mobilier sur la base des études ré (Blanchet, 1984 ; Roussot-Larroque, conservation. Toutefois, les fouilles
centes, et une discussion critique 1985 Villes, 1985). Cependant, de ces dernières décennies (Leclerc
des datations, permettent d'isoler même si elles sont soupçonnées, la
; et Masset, 1980) ont montré que cer
deux périodes dans la construction construction ou l'utilisation de sépul taines sépultures collectives ont
des sépultures collectives. Ces deux tures collectives au Néolithique final fonctionné pendant près d'un millé
périodes se distinguent par des pra n'ont jamais été vraiment démont naire et que le mobilier, comme les
tiques funéraires différentes et sont rées. inhumations, sont le reflet d'apports
séparées par plusieurs siècles sans successifs. Ce ne sont donc pas des
construction. Un tel hiatus contraste En outre, les définitions des ensembles clos. Plusieurs groupes
avec le caractère continu de l'utilis groupes culturels restent imprécises chrono-culturels sont représentés et
ation des monuments. La présence (Masset, 1995 d) et le nombre de il est bien difficile de distinguer préc
campaniforme est attestée vers la fin dates insuffisants. La datation de la isément les assemblages mobiliers
de la période, mais son rapport aux culture S.O.M., définie principale propres à chaque culture. De plus,
monuments reste peu clair. ment par des gobelets à profil s peu d'éléments permettent de com
inueux et pâte grossière découverts prendre la relation entre les vestiges
en contexte de sépultures collectives mobiliers et les inhumés. Pour dater
ABSTRACT (Bosch-Gimpera et Serra-Raffols, la sépulture elle-même, les uns et les
1926 ; Bailloud, 1964), s'appuie sur autres sont utiles à condition que la
Third millennium ВС chronology in très peu de dates et les fourchettes
the Seine basin is unclear. Reexami- proposées (Blanchet, 1984, p. 72), stratigraphie des dépôts, en fait l'hi
nation of finds on the basis of recent 3300-3200/2800-2700 av. J.-C, sont stoire de la sépulture, ait été comp
studies combined with a critical re en fait le résultat d'un tri arbitraire rise.
view of dates, has nevertheless made dans les dates C14 disponibles, et L'objectif de cette étude est donc
it possible to distinguish two periods d'une comparaison avec les data d'appréhender la chronologie des
in the construction of collective tions suisses du Horgen. Pendant le sépultures collectives à travers le
tombs. The two periods are charac Néolithique final apparaissent mobilier et les datations absolues.
terised by different funerary practices d'autres groupes différenciés par la Nous tenterons d'abord de repérer
and are separated by several centur céramique retrouvée en contexte des assemblages cohérents attri-
ieswithout construction. This hiatus d'habitat. Parmi eux, le groupe du buables à des ensembles chrono-
is in contrast with the continuous use Gord, défini depuis peu (Blanchet, culturels. Puis, nous présenterons
of the monuments. The presence of 1984 et Blanchet et Lambot, 1985), une synthèse des dates radiocar-
the Beaker culture is attested t est principalement caractérisé par bone. Enfin, nous proposerons un
owards the end of the period, but its des vases sans col, à moyens de schéma chronologique des sépul
relationship with the monuments r préhension (Cottiaux, 1995) ; aucune tures collectives dans le bassin de la
emains unclear. forme entière n'est connue. Les da Seine.
tations du Néolithique final sont en
core trop rares pour proposer une
Trente ans après la thèse de fourchette chronologique. Cette pé
riode doit débuter vers 2700 av. J.-C. ; ■ PRESENTATION
G. Bailloud (1964), les données sur la cependant, il est difficile d'estimer le DES CORPUS
datation des sépultures n'ont pas terminus post-quem. D'ailleurs, seul
fondamentalement évolué. Long le parallèle avec l'Artenac permet
temps, inhumation collective et cul d'attribuer une datation au Gord. Au • Les sépultures du bassin
ture Seine-Oise-Marne (S.O.M.) ont Néolithique final apparaît également de la Seine
été confondues, car les seuls vases le Campaniforme, phénomène su
retrouvés entiers dans les sépultures pranational dont la définition, et Notre étude porte sur le bassin de
étaient les "pots de fleurs", principal donc l'interprétation, la Seine étendu vers la vallée de la
fossile directeur de cette culture. flous que la chronologierestent aussi
dans notre Somme. Cette région correspond à
Grâce à la fouille de sites d'habitat, région. la zone traditionnelle S.O.M., dans
d'autres groupes ont été mis en laquelle près de 350 sépultures col
évidence dans le Bassin parisien au Comparé à la rareté des habitats lectives ont été dénombrées. Nous
IIIe millénaire. Ainsi, une distinction a fouillés, le nombre de sépultures est avons cartographie la répartition de
pu être établie entre S.O.M. (Néol tel (près de 350 dans le bassin de la ces sépultures en complétant l'i
ithique récent) et groupe du Gord Seine), que nos connaissances sur le nventaire de G. Bailloud (fig. 11).
(Néolithique final) : on ne peut donc IIIe millénaire reposent encore Chaque numéro correspond à une
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sépulture, sauf dans le cas des hy versale et de l'autre par un dispositif antichambre (ou antégrotte) de d
pogées de la Marne où il représente formant entrée (dalle perforée ou imension plus réduite à laquelle on
une nécropole. blocs non jointifs ménageant un accède de l'extérieur par un couloir
accès) précédée d'un cours vestibule en pente" (Leclerc et Tarrête, p. 502-
Les sépultures ont de multiples (ou antichambre)" (Leclerc et Tarrête, 503). Si les hypogées de la Marne
formes architecturales, dont cer p. 29). correspondent bien à cette défini
taines, comme les "cabanes funér tion, certaines sépultures s'en élo
aires", sont mal définies. D'autres L'allée en bois a un plan iden ignent comme les "hypogées" de
sont inclassables, comme celle du tique à la catégorie précédente mais l'Oise.
"Poteau Vert" à Meaux : sa descrip le matériau de construction est diffé
tion est sommaire et peu compréh rent. Parois et couverture ont été On regroupe sous le vocable de
ensible (Basse de Ménorval, 1954). construites en bois. sépultures sous abris des cavités
naturelles aménagées en tombes
Nous rappelons les définitions ad On pourra regrouper les allées sous diverses formes.
mises, dont la plupart ont été pu couvertes mégalithiques et les allées
bliées par J. Leclerc et J. Tarrête en bois sous le terme d'allées sé Le terme de "cabane funéraire" a
dans le Dictionnaire de la Préhistoire pulcrales, proposé par E. Basse de été traduit de l'allemand Totenhutten
(Leroi-Gourhan, éd. 1988). Ménorval pour la sépulture de Bon- et défini par J.-C. Blanchet et
nières (1953) et J. Leclerc pour celle E. Huysecom comme "des monu
L'allée couverte est une "sépul de Bazoches-sur-Vesles (1988). ments enfouis, à muret périphérique
turecollective mégalithique consti ovale, rectangulaire ou subrectangula
tuéegénéralement de deux files L'hypogée est une "grotte artif ire, dont le fond est dallé, présen
d'orthostats parallèles, limitée d'un icielle souvent constituée d'une tant généralement un dispositif d'en
côté par une dalle de chevet chambre funéraire précédée d'une trée à une des extrémités et

architecture ind. lithique céramique ind. osseuse parure

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M 60 60 víí
Bardouville
Beausoleil 3
Bois Couturier
Champignolles
Eteauville
Germigny-L'Evêque
Isles-lès-Meldeuses
La Bellée
La Ferme Duport
La Justice
La Pierre Plate
Le Blanc- Val
Le Hazoy
Les Gouttes d'Or
Les Mournouards II
Les Mureaux
Les Varennes
M areuil-lès-Meaux
Marolles I
Marolles II
Marsangy
Nanteau-sur-Essonne
Noisy-sur-Ecole
Pont-sur- Yonne
Portejoie fosse XIV
Portejoiesepl
Tinqueux
Usine Vivez
Vaudancourt
Verneuil-sous-Coucy
Vers-sur-Selle
Vignely
Fig. 1 - Tableau de la composition du mobilier funéraire, о type ubiquiste • type caractéristique.
:

;
:
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dépourvus d'une couverture mégali lées couvertes sont connues en ■ PERIODISATION


thique" (1993, p. 52). Nous avons Champagne bien qu'utilisant les DU MOBILIER DES
conservé ce terme, bien que la défi mêmes types de matériaux que SÉPULTURES COLLECTIVES

:
nition pose un certain nombre de celles du nord-ouest du bassin de la
problèmes mis en lumière par Seine, leur architecture est différente L'étude du mobilier est condition
C. Masset (1995 a). (par exemple, l'allée couverte du Re née par la nature même de l'échant
clus à Bannay, Marne, qui ne pré illon.D'une part, peu de stratigra
Le coffre est une "chambre funé sente pas de division chambre/ant phies sont connues et, comme nous
raire de petites dimensions dont ichambre et qui est recouverte d'un l'avons vu, il est souvent impossible
l'accès se fait par le dessus" (Leclerc cairn). La morphologie des sépul d'associer le matériel déposé à des
et Tarrête, p. 248-249). Cet ensemble tures est donc aussi liée à des choix inhumations. Le tri typologique est
est très hétérogène et regroupe aussi culturels. Des décalages chronolo donc nécessaire pour isoler des
bien de petits monuments en bois giquesinterviennent peut-être, mais groupes de matériel. Quelques en
que mégalithiques. Arbitrairement, les ne sont pas perceptibles à travers sembles sont toutefois homogènes
sépultures en bois qui ne présent les dates C14. comme à Vignely (Seine-et-Marne) et
aientpas la division chambre/ant Les Varennes (Eure). C'est l'analyse
ichambre caractéristique des allées du fonctionnement des tombes qui
sépulcrales ont été rangées dans la • Échantillonnage montre cette homogénéité.
catégorie des coffres.
Le corpus compte également Trois cent cinquante sépultures D'autre part, un travail bibliogra
sont connues. Pour l'analyse du phiquepose le problème de la publi
quelques sépultures individuelles cation partielle du matériel et de la
en fosse, qui sont très mal document mobilier, nous n'en avons retenues
que trente et une, auxquelles nous qualité de sa représentation (reconst
ées. itution graphique hasardeuse, des
avons ajouté le cas particulier
Si l'intégration de certaines d'Isles-les-Meldeuses (Seine-et- sins anciens...). De plus, nous ne
tombes dans les catégories préc Marne), ensemble dont la prove pouvons aborder que les aspects t
édemment définies est parfois difficile, nance précise est inconnue, mais ypol giques, à l'exclusion de la tech
d'autres résistent à toute tentative de qui comprend des objets habituell nologie, bien que celle-ci fasse dé
classement, comme les sépultures ement rencontrés en sépulture (gobel sormais partie intégrante de la
de Tours-sur-Marne, vraisemblable ets,spatules en os, hache polies, définition d'une culture matérielle.
ment aménagées dans des puits pioches en bois de cerf...). Notre
principal critère de sélection a été Dans un premier tableau de pr
d'extraction de silex, ou la sépulture ésence/absence (fig. 1), l'architecture
d'Éteauville dont le plan est peu l'existence de matériel connu par
dessin et publié. ainsi que les objets fréquents et fac
compréhensible. ilement reconnaissables ont été
Pour les datations, nous avons re codés. Ce tableau n'est donc pas un
pris l'intégralité des dates réalisées inventaire exhaustif du mobilier
• Leur répartition en contexte sépulcral pour le IIIe mil contenu dans ces tombes. Cinq en
lénaire, soit trente-cinq radiocarbone sembles de critères ont été retenus
La répartition de ces différents le type architectural, l'industrie li-

:
et une dendrochronologique issues
types (fig. 11) a déjà été longuement de vingt-cinq sépultures. thique, la céramique, l'industrie os
discutée et nous aborderons briève seuse et la parure. Nous n'avons
mentcet aspect. Les catégories archi Certes nos échantillons sont res pas cherché à distinguer des caté
tecturales, telles que nous les avons treints par rapport à la totalité des gories fines, par exemple des types
définies, sont présentes dans toutes sépultures, toutefois ils se répartis de flèches à pédoncule et ailerons.
les régions de l'aire étudiée et ne sent sur toute l'étendue du bassin de De même, nous n'avons pas isolé
constituent pas des critères géogra la Seine et comportent les grands les perles en cuivre martelé ou
phiques discriminants, à l'exception types architecturaux connus. fondu.
de deux types : les allées couvertes et
les hypogées. Les allées couvertes
mégalithiques sont plutôt concentrées
dans le nord-ouest du bassin de la
Seine. Parmi celles-ci les allées du
Vexin se distinguent par leur taille im
posante. Quant aux hypogées, on
peut différencier le groupe de la
Marne, très homogène, dans lequel Illustration non autorisée à la diffusion
les sépultures sont rassemblées en
nécropoles le long de la Côte d'Ile-de-
France. Un autre groupe d'hypogées
constitue un ensemble local dans le
sud-est de l'Oise.
La répartition des hypogées et
des allées couvertes se justifie par le
substrat géologique. Toutefois ce
n'est pas le seul facteur qui déter Fig. 2 - Gobelets à profil rectiligne. 1 et 2 La Pierre Plate à Presles, d'après Tarrête
mine leur implantation. Quelques 1985.
:
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moins un centimètre), généralement


par la présence d'un col divergent et
la rareté des décors. Certaines
formes reviennent et une simple des
cription du profil permet de différen
cier trois types. Le premier est com
posé de gobelets à profil rectiligne
(fig. 2). Ce sont des vases tronco-
niques à col peu marqué. Ils sont
très rares dans notre échantillon. Le
deuxième comprend des gobelets à
profil segmenté (fig. 3), dont les
points du profil (diamètres minimum
et maximum, ouverture et fond) sont
bien marqués. Le diamètre maximum
Illustration non autorisée à la diffusion de la panse est situé approximative
ment aux deux tiers de la hauteur to
tale. Le haut de la panse est angu
leux et le bas est rectiligne. Le col
est relativement haut et évasé. Enfin
le troisième est caractérisé par des
gobelets à profil galbé (fig. 4), plus
"mous". Ce type est hétérogène, r
egroupant des vases hauts et élancés
ou bas et trapus, à panse globul
euse, à col court et évasé pas tou
jours bien marqué.
Nous avons réservé la dénomination
bouteille aux vases de faibles dia
mètres et à col étroit. Généralement
leur profil est segmenté. Cette forme
est marginale dans notre corpus.
La catégorie des vases à carène
Fig. 3 - Gobelets à profil segmenté. 1 Vers-sur-Selle, d'après Piningre et Bréard,
a été supprimée de l'analyse car elle
1985 2 Les Varennes à Val-de-Reuil, d'après Billard eř alii, à paraître 3 Usine Vivez
:

regroupe des récipients hétéro


à Argenteuil, d'après Girard eř alii, 1977 4 Le Hazoy à Compiègne, d'après Blanchet
;
:

;
:

etalii, 1993. gènes attribuables au Néolithique


;
:

final ou à l'Âge du Bronze. La série


d'Éteauville se rattache au groupe
Quessoy réparti dans l'ouest de la
• Typologie céramique forme générale des vases (Burnez- France et daté du Néolithique final
Lanotte, 1987). L'étude de J.-L. Lom (Irribarria à paraître). Ce site, loca
Quant à la céramique, une fois bardo a été réalisée sur un corpus lisé dans le bassin de la Loire et
évacué les vases provenant des d'habitat, Boury-en-Vexin "Le Cul donc très à l'ouest dans notre
perturbations protohistoriques, nous Froid", et distingue deux phases par échantillon, n'a pas beaucoup de
avons établi une typologie. Deux la hauteur des cols : phase ancienne, points communs avec le reste des
grands ensembles apparaissent majorité de cols hauts et évasés ; sépultures étudiées. Si l'on consi
d'une part un groupe de gobelets phase récente, prédominance des dèrele mobilier non céramique, plu
:

traditionnellement appelés "pots de cols courts. Dans notre corpus, la sieurs catégories nous sont appa
fleurs", de l'autre des vases hétér présence de céramiques entières rues non discriminantes au niveau
ogènes. Dans ce deuxième en oblige à prendre en considération où se place notre analyse : c'est le
semble, nous avons différencié les tout le profil. L'étude de L. Burnez- cas des flèches tranchantes, des
vases campaniformes reconnais- Lanotte a porté sur 90 vases prove haches et des poinçons en os. Nous
sablés par leur décor, des vases à nantd'habitats et de sépultures entre avons éliminé dans un second
cordons lisses ou en arceau, des la Seine et le Rhin inférieur. L'auteur a temps ces types ubiquistes. Quant
céramiques de style Conguel, des distingué six catégories de vases les aux perles en cuivre, leur datation
vases à carène et des tessons pré jarres, les gobelets, les bols, les go est délicate et dépend surtout de
:

sentant des languettes allongées dets, les creusets et les bouteilles à leur technologie nous les avons
horizontalement. collerette. Cette typologie n'a de va également écartées.
;

leur ni géographique ni chronolog


Le premier ensemble, la catégorie ique.
des gobelets, est le plus riche. Il
comprend des vases très différents Pour notre part, il nous a semblé • Classification du mobilier
les uns des autres. Des typologies intéressant de revenir à la définition
ont déjà été tentées, s'appuyant soit de ces gobelets. Ils se caractérisent Dans un second tableau (fig. 5),
uniquement sur la morphologie du par un fond plat épais et débordant, nous avons classé les gobelets
col (Lombardo, 1985), soit sur la des parois relativement épaisses (au d'après la typologie établie ci-dessus,
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Illustration non autorisée à la diffusion

Fig. 4 - Gobelets à profil galbé. 1 : La Justice à Nerville, d'après Bailloud, 1964 ; 2 Nanteau-sur-Essonne, d'après Chambon et
Salanova, à paraître 3 : Champignolles à Flavacourt, d'après Bailloud, 1964 ; 4 et 5 : Marsangy, d'après Fajon, 1984 ; 6 : Isles-les-
:

Meldeuses, d'après Bailloud, 1971.


;

puis les autres types de mobilier Conguel a été défini dans le Morbi La gaine de hache à perforation
d'après les connaissances actuelles hanpar J. L'Helgouach (1962). Cet transversale, longtemps considérée
sur la chronologie. auteur le place à la fin du Néolithique comme le principal fossile directeur
mais sa position chronologique est du S.O.M., est rencontrée dans de
Un premier ensemble de matériel discutée. Dans le bassin de la Seine, nombreuses cultures du Néolithique
peut d'emblée être attribué au Néoli seules les allées sépulcrales de la récent. Les haches pendeloques, les
thique final. Nicole Mallet (1992) a Boucle du Vaudreuil dans l'Eure pendentifs arciformes et les co
démontré que les poignards en silex (Portejoie fosse XIV et sépulture I, quil ages biforés semblent caractér
du Grand Pressigny n'apparaissent Beausoleil 3) ont livré des vases de istiques de la période. Néanmoins,
qu'à cette période ; quel que soit le style Conguel. Les épingles en os de seules les coquilles biforées sont t
type de silex, le poignard semble, notre corpus sont à tête aplatie dis ypiques du S.O.M. (Villes, 1985).
dans nos régions, caractéristique du coïde ou ovalaire. J. Roussot-Lar-
Néolithique final. De même, les ra- roque (1985) les compare à des Les gobelets à profil sinueux ont
cloirs à encoche, les flèches à pé exemplaires artenaciens. Sans dis servi à définir la culture S.O.M. Pour
doncule et ailerons sont plutôt dé cuter l'attribution culturelle, nous tant leur attribution est parfois remise
couverts sur des sites du Néolithique pouvons leur accorder une place au en question. Nous devons donc justi
final. Dans le bassin de la Seine, les sein du Néolithique final. fier leur appartenance au Néolithique
céramiques à languettes sont carac récent. Les trois types de gobelets
téristiques du groupe du Gord. Le Un autre ensemble doit être attr que nous avons définis peuvent être
Campaniforme se place dans le Néol ibué au Néolithique récent, mais les datés par comparaison avec du matér
ithique final (Chalcolithique pour cer fossiles directeurs de cette période ield'habitat. Les vases à profil seg
tains auteurs). Les vases à cordon sont peu nombreux. De l'industrie li- menté (fig. 6) sont présents à Sagy
lisse ou en arceau sont connus dans thique, on ne peut retenir que les re- "Sur Ambrimont" (Val-d'Oise) et à
d'autres régions (Vendée ou sud de touchoirs et les flèches losangiques Boury-en-Vexin "Le Cul Froid" (Oise).
la France, par exemple ; Joussaume, mais ils sont peu attestés en Les vases à profil galbé existent, très
1986 ; Roudil eř alii, 1974) en asso contexte datable. Seule l'homogén fragmentés, à Rémilly-Aillicourt "La
ciation avec le Campaniforme. Par éité des ensembles d'Isles-les-Mel- Bonne Fâche" (Ardennes) et à Morains
contre, les deux vases à cordon lisse deuses et de Vignely (Seine-et- "Pré aux Vaches" (Marne). Ces habi
de Vers-sur-Selle ne peuvent être Marne) permet d'attribuer les tats sont tous attribués au Néolithique
comparés à ceux-ci. Le style spatules en os au Néolithique récent. récent, d'après les dates et les assem-
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blages (Letterlé et Martinez, 1985 ; NEOLITHIQUE RECENT NEOLITHIQUE FINAL ARCHITECTURE


Lombarde», 1985 ; Marolle, 1970 ;
Villes, 1984). En outre, dans les sépul
tures de notre échantillon, les gobelets site II 2 щ
sont associés à du matériel que nous
considérons comme Néolithique ré £ £ g u в- g -g a ■§ я g Д*35яо Ячовя Чч)tо,o х:>iа.О
cent, sauf à Beausoleil 3 où seul le Les Varennes

.
• •
vase est attribuable à cette période. Le Hazoy
Les bouteilles sont très margi LaUsinePierreVivezPlate
nales dans notre ensemble. Sur les Vers-sur-Selle
deux exemplaires, seule la bouteille Les Gouttes d'Or
des Varennes (Eure) est entière. La Champignolles
restitution proposée pour celle de Bardouville
Bardouville (Seine-Maritime) nous La Justice
semble hasardeuse. Isles-lès-Meldeuses
Vignely
Nous avons classé les sépultures Les Mureaux
sur la base de la typologie des gobel La Bellée 3 Beausoleil
ets(fig. 5). Dans un premier temps, Marsangy
seize sépultures ont été écartées de Nanteau-sur-Essonne
la classification car les formes céra Le Blanc-Val
miques ne sont pas reconstituables Les Mournouards II
ou sont absentes de la publication. Germigny-L'Evêque
Cependant nous avons mentionné le Eteauville
fait que les sépultures collectives ne Verneuil-sous-Coucy
sont pas des ensembles clos. Le but Tinqueux
de notre sériation n'est donc pas de Marolles II
Mareuil-lès-Meaux
classer des sépultures mais de dé Portejoiesepl
montrer l'existence de deux groupes Portejoie fosse XIV
de vases indépendants. Bois Couturier
Vaudancourt
On remarque en effet que les gobel Marolles I
etsà profil rectiligne et à profil seg Noisy-sur-Ecole
menté s'opposent aux gobelets gal LaPont-sur- Ferme Duport
Yonne
bés, sauf à Vers-sur-Selle (Somme).
Toutefois, cette tombe a livré une série sites à gobelets segmentés Щ sites à gobelets galbés en bas sites sans formes reconstituables
de vases très importante pour une sé Fig. 5 - Attribution chronologique des assemblages.
pulture collective de cette région. Mal
heureusement une partie importante
du mobilier n'a pas été enregistrée en
place. D'autre part, la fouille a mis en galbé existent en Seine-Maritime (Bar évoqueraient des ressemblances
évidence l'existence de deux couches douvil e), dans la Marne (Les Gouttes avec le Munzingen, de même que la
d'os auxquelles sont probablement re d'Or) et dans l'Yonne (Marsangy). Si couche С 3 où les gobelets S.O.M.
liés deux dépôts mobiliers. elle n'est régionale, la différence est rappellent les formes Munzingen à
peut-être chronologique. Nous pour col haut, avec, cependant, une diff
Par contre l'industrie lithique, l'i rions alors proposer une périodisation érence au niveau des fonds, puisqu'ils
ndustrie osseuse et la parure du Néol de la céramique du Néolithique récent. sont systématiquement débordants"
ithique récent ne semblent pas se (Martinez et Lombardo, 1988, p. 25).
différencier entre les deux groupes Les gobelets à profil segmenté Les gobelets à profil segmenté trou
de vases. pourraient entrer dans la catégorie 1 vent aussi des comparaisons dans le
de la typologie de J.-L. Lombardo groupe mosellan (fig. 7) défini par
(1985, p. 94) pour Boury-en-Vexin, С Guillaume (1978), d'après le matér
• Périodisation comprenant "des gobelets à fond ielde Novéant-sur-Moselle (Mos
de la céramique plat, à profil en S plus ou moins parf elle). La céramique provenant de
du Néolithique récent ait dont le col est soit haut et évasé, cette grotte sépulcrale est caractéri
soit moyen et également évasé". sée par des profils sinueux, des
Quelle signification peut-on accor Nous rejoignons l'avis de J.-L. Lom fonds plats et des surfaces bien li
derà nos deux grands groupes de bardo (p. 97) qui compare les vases ssées. Ces formes céramiques sont
vases (profils rectilignes ou segment de cette catégorie à ceux de l'allée rapprochées du Munzingen B. Le
és, et profils galbés) ? Ils ne semblent couverte de Vers-sur-Selle (Somme) groupe mosellan serait daté du début
pas correspondre à des styles régio et de la "cabane funéraire" du Hazoy du Néolithique récent et semble "faire
naux. En effet, les gobelets à profil (Oise). Cet auteur rapproche ces la liaison Munzingen-S.O.M."
segmenté se retrouvent aussi bien vases des formes du Michelsberg ré (Guillaume, 1978, p. 235-236).
dans des sépultures de l'Eure (Les Va- cent et du groupe de Munzingen, qui
rennes), que dans celles de l'Oise (Le présentent les mêmes profils seg On a souvent comparé les styles
Hazoy) ou de la Somme (Vers-sur- mentés : "La couche D (de Boury-en- céramiques S.O.M. et Horgen. En
Selle). De même, les gobelets à profil Vexin) présente des éléments qui Suisse orientale, ces vases sont
Bulletin de la SOCIÉTÉ PRÉHISTORIQUE FRANÇAISE 1996 / TOME 93, n° 1 109

datés de 3200 à 2800 av. J.-C. et on


distingue plusieurs phases. La phase
ancienne est caractérisée par des
vases hauts légèrement bombés à
fond plat débordant, presque syst
ématiquement une cannelure est s
ituée sous le bord, combinée à une
rangée de perforation. A la phase ré
cente, les profils des vases sont rec-
tilignes, les fonds plats à peine mar
qués, cannelures et perforations
tendent à disparaître (Suter, 1987,
p. 196). Dans notre corpus, seuls les
vases à profil rectiligne sont compar
ables ; ce type est cependant peu
représenté. L'allée couverte de la
Pierre Plate (Val-d'Oise) a livré un
vase bas à profil rectiligne et cannel
ure sous le bord ainsi qu'un gobelet
plus élancé décoré d'une ligne d'i
mpressions circulaires. Ce sont les
exemplaires de notre corpus les plus
proches du Horgen.
Les récipients à profil galbé ne
trouvent pas de rapprochements év
idents avec d'autres régions ou cul
tures. Il semblerait donc qu'ils soient
caractéristiques du Néolithique ré
cent du Bassin de la Seine.
D'après ces comparaisons, nous
pouvons envisager de placer les go
belets à profil segmenté dans une
phase ancienne du Néolithique ré
cent, étant donné leur ressemblance
avec les formes céramiques des pé
riodes antérieures. Le Horgen est
considéré traditionnellement comme
une culture se développant parallèl
Fig. 6 - Gobelets à profil segmenté provenant d'habitats. 1 Sur Ambrimont à Sagy, ement au S.O.M. Les gobelets à profil
d'après Letterlé et Martinez, 1985 2 et 3 Le Cul Froid à Boury-en-Vexin, couche C, rectiligne soulignent ce lien. A quelle
:

d'après Lombardo, 1985. époque se font sentir les influences ?


;

Fig. 7 - Gobelets du groupe mosellan. 1 Sépulture 2 de Les-Rochers-de-la-Frasse à Novéant-sur-Moselle ; 2 Sépulture 3 de Les-


Rochers-de-la-Frasse à Novéant-sur-Moselle, d'après Guillaume, 1978.
:

:
110 Bulletin de la SOCIÉTÉ PRÉHISTORIQUE FRANÇAISE 1996 / TOME 93, n° 1

Nous pencherions plutôt pour une time) qui a livré six à huit vases fra était très perturbée, ce qui ne facilite
date ancienne. Ces formes an gmentés S.O.M. , et celle de Vers-sur- pas la compréhension de l'architec
ciennes seraient remplacées dans Selle (Somme), qui en a fourni neuf. ture et de son fonctionnement.
une phase récente par les gobelets à Contrairement au Néolithique récent,
profil galbé. Bien sûr, cette hypo la céramique du Gord n'est jamais r Deux tombes n'ont fourni aucun
thèse chronologique devra être etrouvée sous forme de vases entiers, matériel datant : Noisy-sur-École
confirmée par l'analyse de corpus et les tessons, quand nous connais (Seine-et-Marne), "cabane funéraire"
plus importants et de contextes bien sonsleurs positions, sont dans le dont les inhumations ont été datées
définis. comblement de la sépulture. Tel est par le radiocarbone de 4530 ±
le cas aux Varennes (Eure) et à Ma- 110 BP et 4480 ± 110 BP (Brézillon
rolles II (Seine-et-Marne). et alii, 1973), et Pont-sur-Yonne "Le
Bas des Renardières" (Yonne) petit
• Statut de la céramique dans caveau en bois dont le mobilier pro
les assemblages sépulcraux vient du remplissage supérieur de la
• Datation des ensembles sépulture (Fajon, 1984).
L'analyse des assemblages doit mobiliers
aussi tenir compte de la valeur du La plupart des sépultures étudiées
mobilier funéraire. On admet généra Vingt-sept sépultures de notre contiennent donc du matériel néol
lement qu'il existe un mobilier collect échantillon contiennent du matériel ithique récent. Le mobilier daté du
if. R. Cottiaux souligne le statut par néolithique récent, quel que soit le Néolithique final témoigne d'utilisa
ticulier de la céramique (1991 , p. 12) : type architectural. Des éléments at- tions postérieures.
"Si les parures sont des objets pr tribuables au Néolithique final ont été
obablement associés précisément à découverts dans dix-sept tombes,
une inhumation, il est beaucoup plus parmi lesquelles quatorze ont aussi
difficile de penser que les récipients livré du matériel néolithique récent. DATATIONS ABSOLUES
céramiques aient été des offrandes DES SÉPULTURES
individuelles. En effet, dans les sépul Trois sépultures ont donc unique COLLECTIVES :
tures ayant contenu parfois plus de mentdu matériel néolithique final : CONSTRUCTION
200 individus, les vases n'ont jamais Vaudancourt (Oise) n'a fait l'objet ET UTILISATIONS
été découverts en très grand que d'une publication sommaire et
nombre". Dans notre corpus, et nous ne pouvons être certains
comme nous pouvons le noter dans d'avoir pris en compte l'intégralité du • Analyse critique des dates
l'inventaire de G. Bailloud (1964), il matériel ; La Ferme Duport à Guiry-
est exceptionnel qu'une sépulture en-Vexin (Val-d'Oise) n'a été fouillée Nous avons écarté d'abord le
contienne plus de trois gobelets qu'incomplètement, le vestibule de risque d'une pollution de l'échantillon
S.O.M. (fig. 8). Les deux exceptions cette allée couverte est encore inex soumis à datation et nous avons
sont la sépulture de "La carrière de ploré ; enfin, la sépulture I de Ma- considéré que la date était bien comp
Beaulieu" à Bardouville rolles-sur-Seine (Seine-et-Marne) rise dans l'intervalle à 95 % de pro-

LJ nombre total de vases


H nombre de gobelets S.O.M.

Fig. 8 - Nombre de vases dans les sépultures collectives.


Bulletin de la SOCIÉTÉ PRÉHISTORIQUE FRANÇAISE 1 996 / TOME 93, n° 1 111

babilité fourni par les laboratoires poser des jalons dans l'évolution construction de la sépulture. Trois
après calibration. De même, nous des sépultures collectives au cours cas peuvent permettre ce rapproche
n'avons pas pris en compte les di du IIIe millénaire. ment : elles concernent des osse
f érences d'étalonnage entre labora ments situés à la base de la strat
toires. La question que nous voul Plusieurs fuseaux de datations ont igraphie (Vers-sur-Selle, couche V, La
ions aborder est la signification des déjà été publiés (Blanchet, 1983 ; Chaussée-Tirancourt, couche VII,
dates. Pour cela, nous avons relevé Villes, 1985). Ceux-ci visaient à diff Somme) et donc à la première util
le contexte et la nature du prélève érencier des groupes de dates en isation de ces monuments, ou à des
ment,afin d'estimer la fiabilité des fonction des types architecturaux, sépultures en bois dont la durée
datations. La figure 9 présente, à mais le contexte des dates n'était d'utilisation fut brève (Lacroix-Saint-
côté de la date fournie par le laborat pas critiqué. Ils ne sont donc pas sa Ouen, Oise ; Les Varennes, Eure), ou
oire, la date calibrée à partir de la tisfaisants dans l'optique que nous encore ce sont des dates très an
table de Stuiver et Pearson (1993). nous sommes imposés. ciennes, correspondant à la limite i
La fiabilité tient compte de la posi n f é r i e u r e fixée pour le Néolithique ré
tion stratigraphique de l'échantillon La figure 9 montre deux ensemb cent (Bardouville, Seine-Maritime).
dans la sépulture. Ainsi les dates les de dates. Au sein de cet ensemble, deux
réalisées sur des os issus de fouilles Les dates non encadrées ne groupes se distinguent : les sépul
anciennes ou retrouvés lors de res concernent que des utilisations du tures dont la construction est située
taurations récentes ne peuvent être monument, parfois sans autre préci entre 3600 et 2500 av. J.-C. et celles
retenues pour notre étude. En effet, sion la position de l'échantillon est construites après 2500.
il est impossible dans ce cas de sa inconnue (Les Gouttes d'Or, Marne),
:

voir à quel événement correspond la donc la date ne peut être considérée


date. Celle-ci témoigne seulement comme fiable, ou alors la position est • Une brève histoire
de la présence d'un individu dont le connue mais il ne s'agit pas des pre des sépultures...
décès a eu lieu dans une certaine miers dépôts (La Chaussée-Tiran-
fourchette chronologique ; on peut court, Somme, couches I, III et V). • Les deux époques de construction
même envisager que des os d'une Dans ce premier ensemble, les dates
époque antérieure ou postérieure à ne correspondent qu'à un événe A partir des dates calibrées des
l'édification de la sépulture aient été mentdans l'histoire des monuments, deux groupes décrits ci-dessus,
introduits dans celle-ci. Ce genre de sans que l'on puisse toujours préci nous avons établi des histogrammes
datation n'éclaircit pas la compréh serlequel. pondérés graphiquement, transfor
ension de l'histoire du monument. més en fuseaux (fig. 10) selon la mé
Par conséquent, nous n'avons re Les dates encadrées sont celles thode proposée par D. Binder et
tenu que les dates permettant de qu'on peut mettre en rapport avec la J. Gasco (1983, Gasco, 1985). Cette

SITE REFERENCE PRELEVEMENT CONTEXTE


DATE B. P. DATE av. I.C.* FIABILITE OBSERVATION BIBLIOGRAPHIE
Bardouville Ly 2348 charbon ? 4550 ±130 3621-2916 oui mais contexte du prélèvement douteux Evin I984
Montigny Gif 3760 charbon fossé ouest 4490 ±130 3614-2281 oui fossé passe sous le muret périphérique Masset et Baratin 1980
Noisy-sur-Ecole Gif 2242 charbon autour du puits 4530 ± 1 10 3510-2916 oui mais contexte douteux Brézillon et alii 1973
Les Varennes Ly 6238 os humain individu en connexion
4505 ± 1 10 3504-2910 OUI contexte fiable Billard et alii 1995
Noisy-sur-Ecole Gif 2241 charbon sol salle rectangulaire
4480 ± 1 10 3500 - 2889 oui dans couche à ossements peu perturbée Brézillon et alii 1973
Chaussée-Tirancourt Gif TAN 94186 os humain couche Vil 4540 ± 70 3499 - 2929 oui couche d'inhumations la plus profonde Masset 1995b
Berry-au-Bac Ly 5846 os humain os fragmentés 4460 ± 70 3337 - 2924 oui mais vidange de sépulture Chambon 1985
Montigny Gif 3759 charbon fossé est 4310+ 130 3336 - 2586 oui fossé passe sous le muret périphérique Masset et Baratin 1980
Vers-sur-Selle Gif 3700 charbon couche V (os inf) 4240 ±120 3294-2471 oui position stratigraphique claire Piningre et Bréart 1985
Vers-sur-Selle Gif 5740 os humain couche V (os inf) 4240 ±100 3092 - 2499 oui position stratigraphique claire Piningre et Bréart 1985
Breuil-en-Vexin Gif 3929 os humain lambeau de couche 4170 ±130 3090 - 2353 oui mais ne date qu'un dépôt Tarrête 1978
Le Hazoy Lv 1221 os humain dans les déblais de la sép
4250 ± 75 3031-2612 oui matériel homogène Blanchet et alii 1993

Portejoie sep. 1 Ly703 os humain échantillonnage aléatoire


40401180 3031-2033 non ne date aucun événement Verron 1975
Lacroix-St-Ouen bois 3010 - 2954
architecture de la sépulture oui date là construction du monument Billand et alii, à paraître
Tinqueux Gif 360 charbon couche 6 (entre 2 niveaux d'os)
3910 ±200 2902 - 1787 oui fonctionnement de la sépulture peu clair Bailloud et Brézillon 1968
Vers-sur-Selle Gif 3699 charbon couche I (sup) 4060 ± 120 2900-2210 oui date probable de la fin d'utilisation Piningre et Bréart 1985
Le Mont Aimé II Ly 5345 os humain non publié 4160 ±55 2883 - 2583 non couche d'os entièrement remaniée Crabézy et Mazière 1991
Chaussée-Tirancourt Gif 6260 bis os humain couche V 4090 ± 70 2873 - 2469 oui 2è couche de dépôts Masset 1995b
Germigny-L'Evèque Gif 2723 charbon foyer 3970 ±120 2872-2138 non relation foyer/sépulture ? Baumann et Tarrête 1979
Champtier des Bureaux Gif 5935 os humain non publié 3950 ± 70 2613 - 2202 non datation 30 ans après la fouille Senée 1991
Les Mournouards П Gif 114 charbon non publié 3750 ±150 2567 - 1746 non position de l'échantillon inconnue Leroi-Gourhan et alii 1962
La Pierre Plate Gif 5839 os humain os recueillis sur le sol
3860 ± 90 2564 - 2037 non fouilles anciennes, contexte douteux Tarrête 1985
Fontaine St-Léger Gif 5841 os humain déblais 3860 ± 70 2487 - 2048 non fouilles anciennes, contexte douteux Senée 1991
Saran 7 Ly5244 charbon inconnu 3745 ±115 2466 - 1785 non fouilles anciennes, prélèvement aléatoire Crabézy et Mazière 1991
Balloy Ly 5550 os humain ossuaire 3850 ± 56 2460-2142 oui os déconnecté Chambon et Mordant 1993
Chaussée-Tirancourt Gif 1372 charbon couche I 3700 ±120 2454-1768 oui couche de condamnation Masset 1995b
Chaussée-Tirancourt Gif 6259 os humain couche III- 1 2454 - 1986
3790 ± 70 2397 - 1772 oui dernière couche de dépôts Masset 1995b
Les Gouttes d'Or Gif 2 169 os humain non publié 3690 ±100 2397 - 1686 non contexte inconnu Chertier et alii 1994
Chaussée-Tirancourt Gif 1378 charbon couche I 3650 ±120 oui couche de condamnation Masset 1995b
Pincevent Ly 1171 3580 ± 140 2301 - 1528
os humain couche d'inhumation oui courte durée d'utilisation de la sépulture Gaucher et alii 1980
Bois Couturier Gif 3329 os humain lambeau de couche 3640 ± 100 2287 - 1709 oui mais ne date qu'un dépôt Degros et tarrête 1975
Essômes-sur-Marne Gif 4262 3580+120 2279- 1716
os humain couche d'inhumation oui Masset 1995c
Portejoie sep. 1 Ly702 os humain échantillonnage aléatoire 1949 - 529
3040 ± 280 1935- non ne date aucun événement Verron 1975
Chaussée-Tirancourt Gif 1289 charbon couche I 3350 ±120 1927 - 1329 oui couche de condamnation Masset 1995b
La Ferme Duport Gif 5003 charbon sommet du remplissage
3380 ±110 1425 non contexte précis non publié Hbgstrom et alii 1995
Noisy-sur-Ecole Gif 2243 charbon dans le puits 2970 ±100 1412-919 oui mais date une structure protohistorique Brézillon et alii 1973
calibration à deux sigma (95,44 %) d'après la courbe de Stuiver et Pearson (1993) I^J constructions Néo récen
П j| constructions postérieur
П réutilisations
éilii des d sépultures
él
Fig. 9 - Tableau des dates C" des sépultures du bassin de la Seine.
112 Bulletin de la SOCIÉTÉ PRÉHISTORIQUE FRANÇAISE 1 996 / TOME 93, n° 1

représentation montre non seule Le second fuseau n'est construit • Les constructeurs
ment la répartition des dates dans qu'à partir de trois dates. Là encore,
chaque groupe, mais aussi les rap l'allongement du fuseau est dû à Le groupe des sépultures du Néol
ports chronologiques entre ces l'imprécision des dates (Pincevent). ithique récent comprend cinq allées
groupes. La fourchette s'étire de 2450 à 1 600 sépulcrales en bois ou mégalithiques
av. J.-C. sans que l'on puisse et trois sépultures à muret périphé
Le premier fuseau porte sur dix constater de concentration. Ces trois rique("cabanes funéraires"). Sou
datations radiocarbone, la datation sépultures sont d'ailleurs très diffé vent, ces tombes contiennent un
dendrochronologique de Lacroix- rentes. Cependant, il est difficile de grand nombre d'inhumés (jusqu'à
Saint-Ouen a été figurée différem tirer une conclusion d'un si petit 350 à La Chaussée-Tirancourt) et
ment : seul l'intervalle est représenté nombre de dates. Retenons que la elles ont toutes, sauf Noisy-sur-
à côté du fuseau. La fourchette période considérée englobe à la fois École (Seine-et-Marne), livré des go
concernée est large : 3600 à 2500 av. une partie du Néolithique final régio belets type S.O.M.
J.-C. Cet étalement s'explique par nalet le début de l'Âge du bronze.
des écarts types importants pour cer Les trois sépultures de dates plus
taines dates (Montigny et Vers-sur- Aucun chevauchement n'existe récentes partagent quelques carac
Selle), toutefois un ensemble cohé entre ces deux fuseaux ce qui téristiques communes : elles sont
rent se détache entre 3350 et confirme l'attribution de ces deux toutes en bois, de faibles dimensions
2750 av. J.-C, ce qui correspond lots de sépultures à deux groupes (pas plus de 3 x 3 m) et ne présen
dans la région au Néolithique récent. distincts. tentpas de division chambre/anti
chambre. Le nombre d'individus i
nhumés est dans tous les cas faible
réutilisations de sép. (seulement trois à Pincevent). Elles
(9 dates) sont relativement pauvres en mobil
ier: aucun vestige céramique, quel
ques éléments lithiques (cinq poi
gnards pressigniens dans la sépulture
de Balloy, Seine-et-Marne). A Pince
-1500 vent(La Grande Paroisse, Seine-et-
Marne), aucun mobilier n'a été dé
Campaniforme couvert. Ces tombes collectives se
(5 dates) placent dans un horizon récent du
IIIe millénaire, voire au début du IIe,
sép. postérieures sans qu'il soit possible d'identifier à
(3 dates) quels ensembles chrono-culturels
elles se rattachent. La pauvreté du
-2000 mobilier funéraire ne facilite pas
cette identification culturelle.

• Utilisateurs au Néolithique final


Néanmoins un bon nombre de sé
pultures collectives du Néolithique
récent contiennent aussi du mobilier
attribuable au Néolithique final : po
-2500 ignards en silex, racloirs à encoche,
flèches à pédoncule et ailerons.
Nous avons insisté précédemment
sur la présence d'assemblages du
Néolithique final dans les sépultures
construites au Néolithique récent.
Par ailleurs l'ensemble des dates C14
montrent que l'inhumation collective
s'est pratiquée durant tout le IIIe mil
-3000 lénaire. Les dates que leur fiabilité
permet de relier à des dépôts postér
ieurs à la première utilisation de la
tombe constituent un troisième f
useau. Ce dernier comprend neuf
dates (dont quatre à La Chaussée-
Tirancourt) issues de cinq sépul
tures : quatre allées couvertes mégal
ithiques et un hypogée. Le fuseau
-3500 qu'elles constituent s'étale d'environ
sép. Néolithique récent 3000 à 1400 av. J.-C, avec un r
(10 dates) egroupement entre 2800 et 1850. Di
Fig. 10 - Fuseaux des dates de construction et d'utilisations des sépultures et du fférents groupes culturels ont donc
Campaniforme. utilisé les mêmes sépultures.
Bulletin de la SOCIÉTÉ PRÉHISTORIQUE FRANÇAISE 1996 / TOME 93, n° 1 113

• Le problème Campaniforme pultures collectives et de l'utilisation La pratique funéraire n'est vra


Dans les sépultures collectives des autres. Or aucun indice campan isemblablement pas homogène pen
bâties au Néolithique récent, la cé iforme n'est sensible dans les sé dant cette longue période. Cette di
ramique campaniforme est égale pulfaut tures construites après 2500. Il f érence s'exprime notamment dans
ment attestée. Toutefois, il est immanifestations donc en déduire que d'autres la composition du mobilier funéraire :
pos ible de prouver qu'elle est contemporaines dufunéraires sont les vases de type Gord sont absents,
associée à des inhumations. Seules qui reste seulement défini par un Campaniforme, alors que le dépôt de gobelets dans
onze tombes en ont livrée, ce qui type d'assemblage et non par une les tombes est presque systémat
est peu comparé aux 350 sépultures pratique funéraire (Salanova, thèse ique au S.O.M. La fréquentation de
connues dans le bassin de la Seine en cours). ces sépultures au Néolithique final
(fig. 12). Même si les découvertes est seulement perceptible à travers
récentes tendent à étoffer l'invent quelques objets (poignard, racloir à
aire,la présence du Campaniforme encoche...).
reste fugace. Les onze sépultures ■ CONCLUSION Postérieurement au Néolithique ré
sont localisées dans la vallée de la cent, l'édification de sépultures n'est
Seine ou dans le Vexin, zone bien attestée à nouveau qu'à partir de la
circonscrite à l'ouest de l'aire étu quasi-totalité Notre étude a pris en compte la
seconde moitié du IIIe millénaire. Les
diée. Ce sont des allées sépulcrales sin de la Seinedes sépultures du bas
quelques tombes de cette période
mégalithiques, sauf Beausoleil 3 ériel a été publié. Dans pour lesquelles le mat
sont totalement différentes : on n'y re
(Eure), dont le type architectural travaux plus précis sur lel'attente de
trouve plus la division de l'espace ca
n'est pas encore défini. Les autres seule la céramique a vraiment été mobilier,
ractéristique des allées et des hypo
types architecturaux, comme les h gées (chambre/antichambre séparées
ypogées, ne contiennent pas de des riche d'enseignements. La typologie
gobelets du Néolithique récent par un passage étroit), les dimensions
Campaniforme, et les allées sépul mériterait sont plus restreintes et les assemb
crales hors de cette zone occiden c'est le seul d'être affinée ; cependant,
élément qu'il a été pos lages mobiliers sont pauvres, voire
tale n'en ont pas livré non plus. sible de sérier. inexistants. Il est donc impossible de
L'association d'un inhumé avec de est la distinctionLedeprincipal résultat
trois types de proposer une attribution culturelle ;
la céramique campaniforme n'est formes qui ne se retrouvent toutefois, on peut admettre que cette
démontrée que dans les sépultures les mêmes sépultures et dont pas dans
deux deuxième vague de constructions se
individuelles. Celles-ci ne sont pas place à l'extrême fin du Néolithique,
très nombreuses (neuf sont ne sont probablement pas contem
voire au Bronze ancien.
connues) et elles sont isolées, sauf porains. confronter
Il serait intéressant de
maintenant la périodisa-
à Léry (Eure) où deux sépultures tion des gobelets Le schéma proposé repose certes
contenaient des gobelets (Billard et écent en deux phases du Néolithique r
aux corpus sur des corpus restreints. L'apport
alii, 1991). Elles sont dispersées d'habitats, mais la documentation des datations absolues est essentiel
dans le bassin de la Seine et se r pour la compréhension de la période,
épartis ent le long des vallées de la reste insuffisante. mais l'utilisation de telles données
Seine, de l'Yonne, de la Marne et de Comme le montre l'analyse cr n'est possible que lorsque le
l'Aisne. La dualité des pratiques fu itique des dates radiocarbone, les sé contexte de l'échantillon a été préa
néraires, sépultures individuelles et pultures collectives n'apparaissent lablement analysé.
collectives (si cette dernière pra pas avant le Néolithique récent dans
tique est démontrée) n'est pas une le bassin de la Seine. Aucune data
exclusivité du Campaniforme. En tion ne correspond au Néolithique
effet, on connaît déjà aux périodes moyen, le mobilier non plus. Bibliographie
précédentes un petit nombre de sé
pultures individuelles contempor La période de construction de ces Allard P., André M. -F., Chambon P., La-
aines de l'utilisation des sépultures tombes a peut-être été plus brève fage F., Praud Y. et Valero С (à par
aître) — La. sépulture collective de Vi-
collectives (Chassemy, Aisne que supposée, et limitée aux derniers gnely, "La Porte aux Bergers", Actes
Grisy-sur-Seine, Seine-et-Marne...). siècles du IVe millénaire et au début du 21e colloque interrégional sur le
;

Ces phénomènes reflètent la comp du IIIe (environ 3350-2750 av. J.-C). Néolithique, Poitiers, 1994.
lexité des pratiques funéraires au La présence de mobilier du Néol Ancien A.-M., Lebolloch M. -A. (1987) —
IIIe millénaire. Nous avons ajouté un ithique final dans la plupart de ces La sépulture collective Seine-Oise-
quatrième fuseau portant sur le sépultures témoigne d'utilisations Marne de Verneuil-sous-Coucy
Campaniforme. Hélas trop peu de postérieures à la construction, quel (Aisne). Revue Archéologique de Pi
dates ont été réalisées dans la ré quefois pendant tout le IIIe millénaire. cardie, n°3-4, p. 17-28.
gion étudiée et cinq seulement sont Le dépôt de céramique campani Arnette S. (1963) — La sépulture de Ma-
disponibles, dont quatre provien forme s'inscrit dans cette continuité. reuil-les-Meaux (Seine-et-Marne). Bull
nent de la boucle du Vaudreuil dans Mais y a-t-il vraiment eu des inhumat etin de la Société d'Anthropologie de
l'Eure (habitat des Florentins, en ionsà ces périodes dans les sépul Paris, p. 470-493.
semble 5 de Poses et sépulture 1 tures collectives du Néolithique r Auguste A. (1980) — Les mégalithes du
de Léry). La date d'Aubigny-au-Bac écent ? La méconnaissance des sud-ouest de l'Oise. Bulletin Archéolo
(5570 ± 250 BP) ne peut être rete contextes interdit souvent de relier le gique du Vexin Français, n° 1 4 (1 978).
nue. Le fuseau est très étalé mais matériel à des inhumations ; toutefois Bach S. (1995) — La sépulture collective
nous pouvons retenir la fourchette certaines dates réalisées sur des os Tortu"
de Cuiry-les-Chaudardes "Le Champ
2350 à 1900 av. J.-C. Ces dates humains tendent à le démontrer (Aisne), /Acres du 19e colloque
interrégional sur le Néolithique,
sont contemporaines de la (couches III et V de La Chaussée- Amiens, 1992. Revue Archéologique
construction du deuxième lot de Tirancourt). de Picardie, n° spécial 9, p. 155-164.
114 Bulletin de la SOCIETE PREHISTORIQUE FRANÇAISE 1996 / TOME 93, n° 1

Fig. 11 (p. 115 en haut) - Carte de réparti 83 Épône, Le Trou-aux-Anglais (Yvelines) et-Damary, Le Fond de Mauchamp (Aisne)
tiondes sépultures du IIIe millénaire dans 84 Guerville-Senneville, Les Maudhuits 152 Verneuil-sous-Coucy, Le Mont de Ro

: :

;
le bassin de la Seine. 1 La Chaussée-Ti- (Yvelines) 85 Breuil-en-Vexin, La Cave sière (Aisne) 153 Saint-Gobain (Aisne)

:
rancourt (Somme) 2 Vers-sur-Selle aux-Fées (Yvelines) 86 Follainville, Denne- 154 Courbes, Le Paradis (Aisne) 155 Ri-

: :

;
:

;
:

;
(Somme) 3 Méréaucourt (Somme) 4 Da- mont (Yvelines) 87 Bonnières (Yvelines) bemont (Aisne) 156 Ribemont (Aisne)

: ;
:

;
:
meraucourt (Oise) 5 Troissereux, Houssoy 88 Dammartin, La Lapinière (Yvelines) 89 157 Rouvroy (Aisne) 158 Neuvillette
;
:

;
:

; :

;
(Oise) 6 Villiers-Saint-Sépulcre, La Pierre-
; Montlouet, Trou Ménard (Eure-et-Loir) 90 (Aisne) 159 Flavigny-le Petit, Pont d'Ache
:

; ; ;

:
aux-Fées (Oise) 7 Hermes, la Fosse Saint-Maur, Baignon (Eure-et-Loir) 91 (Aisne) 160 Montigny-sous-Crécy, Le
;
:

; ;
: :
(Oise) 8 Abbecourt, Les Novales (Oise) Lutz-en-Dunois, Éteauville (Eure-et-Loir) Champ à Fosses (Aisne) 1 61 Marchois, Le
;
:
9 Catenoy (Oise) 1 0 Nogent-sur-Oise, Le 92 Montigny, Maison-Rouge (Loiret) 93 Mont d'isle (Aisne) 162 Rumigny, L'Hôpi-
;
:

: ;
:
Retira (Oise) 1 1 Thiverny, Le Petit-Thérain Saint-Hilaire, Les Boutards (Essonne) 94 tat (Ardennes) 163 Saint-Marcel, Entre-
:

: ;
:

; ; ;

;
(Oise) 12 Pontpoint, Moru (Oise) 13 Maisse, L'Ouche de Beauce (Essonne) 95 Deux-Rus (Ardennes) 164 Saint-Marcel,
: ;

; :
Charriant (Oise) 14 Longueil-Sainte-Marie, Boigneville (Essonne) 96 Buno-Bonne- La Gauguille (Ardennes) 165 Neuville-les-
;

;
:

: :
sépulture 1 (Oise) 15 Longueil-Sainte- vaux, Le Bassin de la Fonaine Saint-Léger This, La Table aux Fées (Ardennes) 166
;
; :

;
:

;
Marie, sépulture 2 (Oise) 16 Lacroix-Saint- (Essonne) 97 Buno-Bonnevaux, Le Liry (Ardennes) 167 Auménancourt-le-
; :

;
:
Ouen (Oise) 17 Compiègne, Le Hazoy Champtier des Bureaux (Essonne) 98 Petit, La Chapelle (Marne) 168 Saint-Sou-
:

;
:

;
:
(Oise) 18 Vieux-Moulin, La Pierre-Tour- Saint-Germain-les-Corbeil, Les Champs Do plet (Marne) 169 Cernay-les-Reims, Les
; : ;
:

;
:

;
:
niche (Oise) 19 Suzoy (Oise) 20 Saint- lents (Essonne) 99 Noisy-sur-École, Le Villets (Marne) 170 Champigny-sur-Vesle,
;

; ;
: :
Pierre-les-Bitry (Oise) 21 Courtieux (Oise) Paradis (Seine-et-Marne) 100 Nanteau- Le Mont-Saint-Pierre (Marne) 171 Livry-
:

;
:

;
:
22 Saint-Étienne, Roylaie (Oise) 23 Fei- sur-Essonne, La Pente de Courcelles (Seine- sur- Vesle, Les Fosses (Marne) 172 Lou-

;
:

: :
;
:

;
gneux, Le Terrier de l'Ortie (Oise) 24 Fei- et-Marne) 101 Chartrettes (Seine-et- vercy, La Mardelle (Marne) 173 Bouy, Les

: ;
:

: ; ;
: :

gneux, Le Larri-Doué (Oise) 25 Feigneux Marne) 102 Saint-Pierre-les-Nemours, Le Varilles (Marne) 174 Tinqueux, L'Homme-

;
:

;
(Oise) 26 Orrouy, Le Mont-Mègre (Oise) Rocher de la Grande Ecole (Seine-et- Mort (Marne) 175 Verneuil, La Garenne-
;

;
:

; ;
; : :
27 Glaignes, La Grotte des Morts (Oise) Marne) 103 Saint-Pierre-les-Nemours, Le de-Verneuil (Marne) 176 Leuvrigny, Mizy
;
:

: ; ;

28 Séry-Magneval, Baillibel (Oise) 29 Rocher de la Joie (Seine-et-Marne) 104 La (Marne) 1 77 Aï-Champagne, Warmery-
: :

;
:

:
Péroy-les-Gombries, Le Layon-Beurrefrois Genevraye, Pleignes (Seine-et-Marne) 105 Haut (Marne) 178 Tours-sur-Marne
;

;
:

;
: ; :
(Oise) 30 Ermenonville (Oise) 31 Ons- Écuelles, Saint-Lazare (Seine-et-Marne) (Marne) 179 Chouilly, Saran (Marne)

;
; :

:
en-Bray, Le Trou-Marot (Oise) 32 Flava- 106 Saint-Mammes, Les Montièvres 180 Chouilly, Le Rond-Buisson (Marne)
;
:

: ; ;
: :

;
court, Champignolles (Oise) 33 Trye-Châ- (Seine-et-Marne) 107 La Grande-Paroisse, 181 Plivot, Les Grandes-Naux (Marne)
:

: : :
teau, La Pierre-aux-Druides (Oise) 34 Le Chesnois (Seine-et-Marne) 108 La 182 Aulnay-sur-Mame (Marne) 183 Châ-
;

;
Boury-en-Vexin, La Bellée (Oise) 35 Vau- :
Grande-Paroisse, Le Tertre Guérin (Seine-et- lons-sur-Marne, La Croix-des-Cosaques
; : ;
:

;
:

;
:
dancourt, Les Vaux-Louvets (Oise) 36 Marne) 109 La Grande-Paroisse, Pince- (Marne) 184 Saint-Memmie, La Maltour
;

Montjavoult, Hérouval (Oise) 37 Mauny, vent (Seine-et-Marne) 110 Montereau, née (Marne) 185 Avize, Les Dimaines
:

;
:

: : :
La Vente des Forts (Seine-Maritime) 38. Surville (Seine-et-Marne) 111 Cannes- (Marne) 186 Grauves, Les Poussemens
;
:

;
:

;
:
Bardouville, La carrière de Beaulieu (Seine- Écluses (Seine-et-Marne) 112 Marolles- (Marne) 187 Le Mesnil-sur-Oger, Les
;

; ;
: :

; ;
Maritime) 39. Léry, Les Vignettes (Eure) sur-Seine, sépulture 1 (Seine-et-Marne) Mournouards (Marne) 188 Pocancy, Le
40 Val-de-Reuil, Les Varennes (Eure) 41 113 Marolles-sur-Seine, sépulture 2 (Seine- Bas-Berlu (Marne) 189 Vertus (Marne)

;
:
;

: ;

;
Val-de-Reuil, Beausoleil 3 (Eure) 42 Val- et-Marne) 114 Balloy, Les Réaudins, sé 190 Le Mont-Aîmé, Val-des-Marais
:

; : ;

;
:

;
de-Reuil (Portejoie), fosse XIV (Eure) 43 pulture 13 (Seine-et-Marne) 115 Mous- (Marne) 191 Bannay, Le Reclus (Marne)
;

;
:

:
Val-de-Reuil (Portejoie), sépulture 1 (Eure) seaux-les-Bray, AvignyLes(Seine-et-Marne) 192 Loisy-en-Brie, Les Gouttes d'Or
; ; :

;
:

;
:

;
44 Val-de-Reuil, La Butte-Saint-Cyr (Eure) 116 Grisy-sur-Seine, Roqueux (Seine- (Marne) 193 Congy, Les Cornembaux

:
;
45 Saint-Étienne-du-Vauvray, La Basse- et-Marne) 117 Vaudoy, La Chapellerie (Marne) 194 Congy, Les Hayettes
: :

; ; ; ;
: : :
Crémonville (Eure) 46 Pinterville (Eure) (Seine-et-Marne) 118 Coulommiers, Les (Marne) 195 Congy, La Mousseronnière
;
; :

:
47 Dampmesnil, Aveny (Eure) 48 Bus- Brodards (Seine-et-Marne) 119 Coulomm (Marne) 196 Vert-la-Gravelle (Marne)
;
:

: : ;

Saint-Rémy, Le Clos de Gisors (Eure) 49 iers,Les Murs Blancs (Seine-et-Marne) 197 Courjeonnet, Les Houyottes (Marne)
:

;
; ; :

;
:

; ;
Saint-Just, Le Haut-Marais (Eure) 50 120 La Chapelle-sous-Crécy (Seine-et- 198 Courjeonnet, Les Vignes-Basses
;

: :
Houlbec-Cocherel, Les Hautes-Berges Marne) 121 La Chapelle-sous-Crécy (Marne) 199 Courjeonnet, Les Vignes-
:

(Eure) 51 Neuilly-sur-Eure (Eure) 52 (Seine-et-Marne) 122 La Chapelle-sous- Jaunes (Marne) 200 Villevenard, La
;
:

;
Saint-Clair-sur-Epte (Val-d'Oise) 53 Mon- Crécy (Seine-et-Marne) 123 Lesches, :
Craïère (Marne) 201 Villevenard, Le Moulin
;
:

; : ;
:

;
:

; : : ;
:
treuil-sur-Epte, Coppières (Val-d'Oise) 54 Montigny-Esbly (Seine-et-Marne) 124 Brûlé (Marne) 202 Villevenard, La Pente
;

;
:

; ;
Chérence, Bézu (Val-d'Oise) 55 Guiry-en- Esbly, Le Mouton Noir (Seine-et-Marne) du Moulin (Marne) 203 Villevenard, La
:

;
; :

Vexin, Le Bois-Couturier (Val-d'Oise) 56 125 Vignely, La Porte aux Bergers (Seine- Pierre-Michelot (Marne) 204 Villevenard,
;
:

:
Guiry-en-Vexin, La Ferme Duport (Val- et-Marne) 126 Mareuil-les-Meaux, Le Les Ronces (Marne) 205 Villevenard, Les
:
;
:

;
:
d'Oise) 57 Us, Dampont (Val-d'Oise) 58 Fond-du-Ré (Seine-et-Marne) 127 Meaux, Vignes-Basses (Marne) 206 Villevenard,
;
:

;
:
Arronville (Val-d'Oise) 59 Labbeville, Mé- Le Chemin des Prêtres (Seine-et-Marne) Le Chenail (Marne) 207 Oyes (Marne)
;
:

;
:
;
:

;
:

nouville (Val-d'Oise) 60 Parmain, Le 128 Meaux, Le Poteau Vert (Seine-et- 208 Oyes, La Crayère (Marne) 209 Oyes,
; : ; ;
:

;
:

;
Temple (Val-d'Oise) 61 Parmain, Le Val- Marne) 129 Germigny-L'Évêque, Les La Butte du Moulin (Marne) 210 Coizard,
:
: :

;
de-Nesle (Val-d'Oise) 62 Persan (Val- Maillets (Seine-et-Marne) 130 Vendrest, :
Le Razet (Marne) 21 1 Broussy-le-Grand,
;

;
:

;
:
d'Oise) 63 : Presles, Château de Bellevue Belleville (Seine-et-Marne) 131 Nogent- Le Mont-Août (Marne) 212 : Aulnay-aux-
;
; :
; ;
: :

(Val-d'Oise) 64 Presles, La Pierre Plate L'Artaud (Aisne) 132 Essômes-sur-Marne Planches, Le Chemin des Bretons (Marne)
;

(Val-d'Oise) 65 Presles, Le Blanc-Val (Val- (Aisne) 133 Chouy, Bouzanleux (Aisne) 213 Aulnay-aux-Planches, La Plaque
: ; ;
: :

;
:

;
d'Oise) 66 Saint-Martin-du-Tertre, La 134 Vichel-Nanteuil, Le Bovillon (Aisne) (Marne) 214 Soudron, La Croix-Allau
;
:

; ;

Pierre Turquaise (Val-d'Oise) 67 Lu- 135 Breny (Aisne) 136 Cierges, Le Ca- (Marne) 215 Normée, Les Grands Arbres
;

: :

; ; ;
: : :

zarches, Compan (Val-d'Oise) 68 Nerville, randa (Aisne) 137 Montigny-L'Engrain, Le (Marne) 216 Lignon, Chiozé (Marne)
: ;
:

; ;
:

La Justice (Val-d'Oise) 69 Mériel (Val- Mont Ganelon (Aisne) 138 Montigny-L'Eng 217 Bagneux, Le Poteau d'Étrelles
: ;

;
:

d'Oise) 70 Mériel, Abbaye du Val (Val- rain, Le Chatelet (Aisne) 139 Montigny- (Marne) 218 Saudoy (Marne) 219 Bar-
;

; :

d'Oise) 71 Méry, Le Château de Méry L'Engrain, Dessus le Bois de Thizy (Aisne) bonne-Fayel, Les Mardelles (Marne) 220
; ;
; : :

;
:

;
; :

(Val-d'Oise) 72 Vauréal, Le Cimetière aux 140 Saint-Christophe-à-Berry (Aisne) Villeneuve-Saint-Vistre, Montaubar (Marne)
; :
; ;

Anglais (Val-d'Oise) 73 Argenteuil, Le Dé 141 Vic-sur-Aisne, Le Champ-Volant 221 Barbuise, Frécul (Aube) 222 Rigny-
:

: :

sert (Val-d'Oise) 74 Argenteuil, Usine (Aisne) 142 Ambleny (Aisne) 143 Vaux- le-Ferron, Les Carreaux (Aube) 223 Saint-
; ; ;
: : :

; ;
: :

Vivez (Val-d'Oise) 75 Meudon (Hauts-de- rezis, Pierre-Laye (Aisne) 144 Serches, La Maurice-aux-Riches-Hommes, La Pierre-au-
;
:

: ;
:

Seine) 76 Montesson (Yvelines) 77 Forte-Terre (Aisne) 145 Chassemy, La Lorin (Yonne) 224 Thorigny, Les Salles
;

Marly-le-Roi, Le Mississipi (Yvelines) 78 Fosse-Chapelet (Aisne) 146 Braine (Yonne) 225 Vinneuf (Yonne) 226 Mi-
;

; :

: ;
:
;
:

; ;

L'Étang-la-Ville, Le Cher-Arpent (Yvelines) (Aisne) 147 Bazoches-sur-Vesles, Le Mui- chery, Le Désert (Yonne) 227 Villema-
; :

: ;
:

79 Conflans-Sainte-Honorine, Conflans semont (Aisne) 148 Barbonval, Le Tom- noche (Yonne) 228 Pont-sur-Yonne, Les
;
:

(Yvelines) 80 Les Mureaux, Les Gros Murs bois (Aisne) 149 Cuiry-les-Chaudardes, Le Hauts-Bords (Yonne) 229 Pont-sur-
:

: ;
:

;
:

(Yvelines) 81 Epône, Le Hérubé (Yvel Champ Tortu (Aisne) 150 Berry-au-Bac, Yonne, Le Bas des Renardières (Yonne)
;

;
:
: ; ;
:

ines) 82 Épône, La Justice (Yvelines) Le Vieux Tordoir (Aisne) 151 Juvincourt- 230 Marsangy, Les Durillons (Yonne).
:

;
:

;
;

;
:

Fig. 12 (p. 115 en bas) - Carte de réparti (Eure) 12 Poses les Quatre-Chemins Haut-Château, Jablines (Seine-er-Marne)
tiondes sites campaniformes dans le (Eure) 13 Poses le Clos-St-Quentin 26 Jablines (Seine-et-Marne) 27 St-Mé-
; ; ;
: :

bassin de la Seine. 1 Pinchefalize, Bois- (Eure) 14 Plaine de Poses (Eure) 15 dart, Soissons (Aisne) 28 Les Varennes,
; :

;
:

mont (Somme) 2 Longpré-les-Corps- Vernon (Eure) 16 Coppierres, Montreuil- Dormans (Marne) 29 Juvincourt-et-Da-
: : : :

;
:

: ;
:

Saints (Somme) 3 Bec-de-Caux, Yport sur-Epte (Val-d'Oise) 17 Ferme Duport, mary (Aisne) 30 La Bonne Fâche I, Ré-
: ;
; ; ; ;

(Seine-Maritime) 4 Tourville-la-Rivière Guiry-en-Vexin (Val-d'Oise) 18 Follainville- milly-Aillicourt (Ardennes) 31 Les Hautes-


;
;
: : ; :

(Seine-Maritime) 5. Clos-Batard, Tourville- Dennemont (Yvelines) 19 Trou-aux-Ang Chanvrières, Mairy (Ardennes) 32


:

;
:

la-Rivière (Seine-Maritime) 6 Léry (Eure) lais, Épône (Yvelines) 20 Les Mureaux Marolles-sur-Seine (Seine-et-Marne) 33
; ;

; ;
: :

7 Sép. 1 de Portejoie (Eure) 8 fosse XIV (Yvelines) 21 Bois des Menues Terres, Aufferville (Seine-et-Marne) 34 Les Égri-
;
; :

de Portejoie (Eure) 9 Beausoleil 3, Val-de- Épiais-Rhus (Val-d'Oise) 22 Pierre-Plate, selles, Villeneuve-sur- Yonne (Yonne) 35
:

;
:
;
:

Reuil (Eure) 10 Butte-St-Cyr, Val-de-Reuil Presle (Val-d'Oise) 23 Usine Vivez, Argent Ferme de Champagne, Augy (Yonne) 36
;
:

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:

; ;
: :

(Eure) 11 Les Florentins, Val-de-Reuil euil(Val-d'Oise) 24 Bercy, Paris 25 Le Champs-Gallotes, Champ-sur- Yonne (Yonne).
: ;
:

;
: :
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:
Bulletin de la SOCIÉTÉ PRÉHISTORIQUE FRANÇAISE 1996 / TOME 93, n° 1 115

sépultures prises on compte dans les corpus


• datation pur le ('14 ou dcndrochr<>noloi>i

:
■^ anulvsr des assemblages mobiliers

REPARTITION DES SITES CAMPANIFORMES

▲ = habitat
™ = sépulture collective
= sépulture individuelle
= ramassage
116 Bulletin de la SOCIÉTÉ PRÉHISTORIQUE FRANÇAISE 1996 / TOME 93, n° 1

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