REMERCIEMENT : ........................................................................................................................ 6
SIGLES ET ABREVIATIONS.......................................................................................................... 6
INTRODUCTION : ............................................................................................................................. 7
1. La situation : .........................................................................................................................................8
- la gestion des flux depuis le secondaire pour éviter la croissance spectaculaire des effectifs ; ... 35
- l’introduction dans les textes des dispositions réglementaires incluant dans le dispositif
d’évaluation celle des niveaux et des besoins de formation, des enseignants et du système. Ce qui
permettra de rendre le système plus efficace et efficiente et l’adoption d’une logique de rendement
de l’organisation des enseignements, afin d’assurer une formation de qualité; ................................ 35
- l’installation d’un système intranet de gestion des scolarités, des résultats et un logiciel adapté
pour le calcul des notes. ............................................................................................................................ 36
- la mise en place d’une commission mixe, composée des enseignants et des administrateurs,
chargée de l’organisation, de la coordination et de la supervision des activités du déroulement des
épreuves jusqu’à la proclamation des résultats. .................................................................................... 36
CONCLUSION : .............................................................................................................................. 36
BIBLIOGRAPHIE : ......................................................................................................................... 40
particulièrement, les professeurs et les étudiants qui n’ont ménagé aucun effort
pour répondre à mes questions.
SIGLES ET ABREVIATIONS
DER : Département d’Enseignement et de Recherche
Professionnelle
Ainsi, une organisation de formation est un milieu où l’on transmet aux apprenants le
savoir, le savoir-faire et le savoir être nécessaires à leur développement et leur
intégration. Ces savoirs doivent être évalués à chaque étape du cursus et à la sortie du
système. Cela permet de mettre en évidence les difficultés liées à l’acquisition du savoir
par les apprenants et d’appliquer les procédures correctives. Ces évaluations peuvent
se faire au début, pendant et à la fin d’une formation pour connaître si l’apprenant est
capable d’aborder de nouveaux apprentissages ou s’il a pendant l’apprentissage des
difficultés qu’il faut remédier afin de rendre l’enseignement plus efficace ou encore, à la
fin de la formation, pour savoir les compétences acquises ont été maîtrisées en vue de
lui délivrer un diplôme. Ce jugement, a pour objectif premier de poser une distinction
formelle entre la compétence et l’incompétence, la maîtrise ou la non maîtrise de ces
savoirs cités précédemment.
1. La situation :
Située sur la colline de Badalabougou, la Faculté des Lettres, Arts et Sciences
Humaines a ouvert ses portes en 1996. C’est l’une des 4 facultés de l’université de
Bamako (créée par l’ordonnance N° 02- 056/ P- RM du 05 juin 2002.)
2. Le cadre institutionnel :
La faculté des Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines est un établissement
d’enseignement et de recherche de l’université de Bamako. De ce fait, elle est placée
sous la tutelle du Ministère de l’Education Nationale. Le décanat de la FLASH loge
toutes les structures administratives de la faculté.
3. Les missions :
Conforment à la mission de l’Université, la FLASH a pour missions de contribuer à :
- La formation supérieure générale, pratique et spécialisée ;
- La préparation aux grandes écoles ;
- La recherche et la promotion de la recherche scientifique ;
- La diffusion de la culture et des connaissances.
Ainsi, de 1996 à nos jours plus d’une dizaine d’accords de coopération ont été signés
entre la FLASH et diverses structures universitaires de par le monde. Il s’agit
notamment de :
- l’université Cheick Antan Diop de Dakar,
Dossier : Approche Systémique des Organisations de formation
8
- l’université de Cotonou,
- l’université de Ouagadougou,
- l’université d’état de New York,
- l’université de Paris X Nanterre,
- l’université Victor Segalen Bordeaux II,
- l’université Paris VIII,
- l’université Paris VII Denis Diderot,
- l’université de Provence- Aix Marseille I,
- l’université de Clermont Ferrand,
- l’université de Rouen,
- le Musée Royal d’Afrique Centrale(Belgique),
- la faculté des lettres de l’université Gaston Berger de Saint- Louis ( Sénégal),
- l’institut National des Langues et Civilisations Orientales ( INALCO) de Paris,
- l’université de Lille I, l’université de Paris IV Sorbonne et l’université Poitiers,
- l’université d’Oslo (Norvège),
- le projet d’accord de coopération avec l’IUT de Bobigny Paris XIII,
- l’accord avec l’université de Tromsoe,
- Collège de Cortland.
4. Les organes :
La FLASH est dirigée par un Doyen assisté d’un vice- Doyen. Les principaux organes
sont :
L’assemblée de faculté qui a un rôle d’orientation et de contrôle des activités de
la faculté,
Le conseil des professeurs qui a un rôle de contrôle pédagogique des enseignants, des
examens et des innovations,
Le conseil de discipline qui traite des questions de discipline.
Le DER Langues :
o Anglais,
o Allemand,
o Russe,
o Arabe.
Ce DER offre une formation unilingue et une formation bilingues (langue, littérature,
civilisation de chaque section).
Le DER Lettres
o Lettres.
o Arts.
6. Les infrastructures :
A l’ouverture, la FLASH ne disposait pas d’infrastructure propre. Aujourd’hui elle dispose
:
o d’un décanat qui ouvrit ses portes en 2002 et dont l’équipement progressif en
matériels pédagogiques, scientifiques, informatiques ainsi qu’en mobiliers se
poursuit de façon satisfaisante ;
o d'un premier bloc pédagogique dont l’ouverture est effective en cette année
2005- 2006 et qui dispose de 16 salles de classes (de 60 places), d’une salle
polyvalente (de 300 places), d’un centre d’accueil et de deux salles pour le
personnel enseignant.
Cependant, cela est loin d’être suffisant pour couvrir ses besoins en infrastructure
pédagogique.
Toutefois, nombre de ces problèmes sont en passe d’être résolus ou en projet. Ainsi, la
FLASH projette la construction de blocs pédagogique « chinois » et « arabe » ;
l’aménagement d’un mini espace sportif ; la construction de guichets de payement de
bourse ; la finition dans les meilleurs délais de la bibliothèque et son équipement en
mobilier.
S’agissant du nombre d’enseignants, 110 en 2004- 2005, il est resté stationnaire si bien
qu’on peut parler de « crise d’enseignant » dans certaines filières. Titulaires et
contractuels confondus, ils sont repartis entre les catégories suivantes : Assistants,
Maîtres assistants, Maîtres de conférences et Professeurs.
8. Administration de la FLASH :
Les organes d’administration sont l’assemblée de faculté et les services du Doyen.
8.1. L’Assemblée de Faculté :
C’est l’organe délibérant de la faculté. Elle est présidée par le Doyen. L’assemblée de
faculté comprend :
- Le Doyen
- Le Vice- Doyen ou les assesseurs
- Le secrétaire principal;
- Les représentants élus des enseignants par grade de hiérarchie (Professeurs, Maîtres
de Conférences, Maîtres Assistants, Assistants) élus par leurs pairs ; - Les
représentants élus des étudiants ;
- un représentant élu du personnel administratif ;
- un représentant élu du personnel technique.
Edgar MORIN : un système = une unité globale organisée d'interrelations entre éléments,
actions ou individus
Yves BAREL: "pour savoir si un ensemble, une entité complexe et différenciée est ou non un
système, il faut se poser la question suivante: cet ensemble est-il capable d'auto-
reproduction?
La notion de système a un contenu plus vaste, car elle prend en compte non seulement
l’environnement mais aussi la notion d’autonomie.
D’où la définition de B WALISER dans son ouvrage "Systèmes et modèles" intègre avec plus
de netteté les notions d'environnement, de sous-systèmes en interaction, de permanence. Il
propose une définition triple :
"Un système est un ensemble en rapports réciproques avec un environnement, ces échanges
lui assurant une certaine autonomie.
Un ensemble subissant des modifications plus ou moins profondes dans le temps, tout en
conservant une certaine permanence ".
"Un système est un ensemble en rapports réciproques avec un environnement, ces échanges
lui assurant une certaine autonomie.
Le mot environnement est difficile à définir de façon précise et générale. On peut dire que
l'environnement est l'ensemble des éléments n'appartenant pas au système et dont l'état est
susceptible d'affecter ou d'être affecté par le système.
A titre d’exemple, on peut citer la politique macro-économique, telle qu’elle a été conduite au
Mali, a entraîné des effets négatifs directs sur l’emploi, en dépit de mesures spécifiques
d’accompagnement. Ces effets négatifs étaient entre autres :
Un système complexe s’explique donc par des interactions sur les éléments qui peuvent
influencer les uns sur les autres produisant ainsi des effets positifs ou négatifs.
Un système de formation concret doit être enfin capable de décider de sa décision, c'est à
dire de se finaliser. C'est tout le problème de l'autonomie d'un système de formation concret
par rapport aux systèmes extérieurs : système éducatif général, systèmes politiques. C'est
une capacité d'échapper aux déterminismes environnementaux et sociaux, et d'adopter une
démarche prospective volontariste. Se pose ici le problème de la cohérence avec les
politiques des autres systèmes de formation concret au sein du système éducatif global.
Autrement dit, un système de formation concret donné ne peut décider de ses décisions que
dans les marges de jeu qui lui sont laissées par le système sociétal et le système éducatif
global. (Cours approche systémique de M. Jean Claude Lugan). Ce qui n’est
malheureusement pas le cas des Etats sub-saharienne, qui travaillent sur des modèles
importés de l’occident en termes de politique éducative. Cette politique, n’étant pas baser sur
les besoins des secteurs porteurs ou filières porteuses, entraîne des effets tels que :
2. Définition de l’évaluation
L’évaluation peut être définie comme la mesure de l’écart entre des objectifs fixés et des
résultats atteints. Elle peut aussi être définie comme une démarche qui vise à mesurer,
quantifier (méthodes statistiques) et caractériser une situation, une entité, un résultat
ou une performance de nature complexe et donc a priori difficilement mesurable. Selon
l'objet ciblé, la démarche d'évaluation peut faire appel à des méthodes ou outils très
- La modélisation analytique qui part de la question : de quoi c’est fait ? Quels sont
les éléments les significatifs, les objets, les organes, dont la combinaison un
phénomène ? Le concept de base est la boîte noire peut-être caractérisée un
moment par des valeurs.
La modélisation analytique (classique) qui est une méthode ancienne qui consiste à
proposer des solutions problèmes posés, sans pour autant chercher savoir le comment,
ni pourquoi du problème.
Un savoir
La systémique
Une pratique
4 concepts de base
complexité une démarche
prudente,
Globalité interaction ambitieuse
système
des outils
triangulation
La globalité
On entend par là qu'il convient d'aborder tous les aspects d'un problème
progressivement, mais non séquentiellement : partir d'une vue générale (globale) pour
approfondir les détails, avec de nombreuses itérations et retours en arrière pour
compléter ou corriger la vision antérieure.
Illustration : chercher à savoir pourquoi les enfants sont dans la rue avant de penser à
leur insertion.
L'interaction
1 - La démarche générale
La démarche se déroule par étapes : observation du système par divers observateurs et
sous divers aspects; analyse des interactions et des chaînes de régulation;
modélisation en tenant compte des enseignements issus de l'évolution du système;
simulation et confrontation à la réalité (expérimentation) pour obtenir un consensus. Une
telle démarche doit être à la fois prudente et ambitieuse :
- prudente en ce qu'elle ne part pas d'idées préétablies mais de faits qu'elle constate et
que l'on doit prendre en compte,
- ambitieuse en ce qu'elle recherche la meilleure appréhension possible des situations,
ne se contente ni d'approximations, ni d'une synthèse rapide, mais vise à comprendre et
à enrichir la connaissance.
2 - Les outils
Nous présenterons trois outils de base :
La triangulation systémique
Remarquablement adaptée à la phase d'investigation d’un système complexe, la
triangulation va observer celui-ci sous trois aspects différents mais complémentaires,
chacun lié à un point de vue particulier de l'observateur.
Le langage graphique
Le langage graphique est largement utilisé dans le domaine technique (la carte
universellement employée, et qui est la représentation commode d'un territoire, fait
partie de ce langage graphique). Notons qu'il s'agit bien d'un véritable langage, à côté
des langages naturels discursifs, écrits ou parlés, et du langage mathématique formel.
Tous ces langages recourent d'ailleurs volontiers au langage graphique par des
schémas et idéogrammes ainsi que par la géométrie et la théorie des graphes.
On attribue quatre avantages au langage graphique :
- il permet une appréhension globale et rapide du système représenté (après
apprentissage),
- il contient une forte densité d'informations dans un espace limité (économie de
moyens),
- il est monosémique et semi-formel (faible variabilité d'interprétation),
De façon plus pragmatique pour définir ces choix, il y a nécessité de se poser sept
questions :
• Pourquoi évaluer?
L'évaluation peut-être une "arme" dans le cas de l'évaluation contrôle, mais l'évaluation
a avant tout une fonction de diagnostic, ou une fonction de pilotage (processus
d'accompagnement et d'aide à la prise de décision), ou une fonction certifiante.
Aujourd'hui nous sommes rentrés dans une logique générale du "tout doit être évalué ",
non pas pour contrôler mais pour analyser la mise en œuvre, les résultats et les effets
des objectif assignés et des moyens alloués d'une politique publique ou d'un
programme. Cette logique est cohérente avec l'évolution des pratiques contractuelles,
l'exigence de l'efficacité économique et la volonté d'autonomie des collectivités
territoriales.
• Évaluer quoi ?
Après avoir définit le champ de l'évaluation, il s'agira d'évaluer la pertinence, c'est-à-dire
l'adéquation du projet avec les besoins ; la cohérence, c’est-à-dire la synergie des
différents objectifs du projet entre eux ; l'efficacité, c’est-à-dire les effets du projet par
rapport aux objectifs ; l'efficience à savoir la relation entre les ressources disponibles
pour atteindre les objectifs et les résultats prévus ; l'impact qui mesure l'effet global ; la
durabilité c’est-à-dire la capacité du projet à générer des effets attendus à long terme.
• Qui évalue ?
• Évaluer Comment ?
• Les caractéristiques de l'évaluation et sa mise en œuvre seront précisées dans
un cahier des charges explicitant les moyens utilisés (enquête, réunions…).
Dans ce chapitre, nous allons décrire le système d’évaluation, ensuite nous analyserons
les pratiques d’évaluation pour en fin les critiquer.
Les examens partiels portent sur les enseignements modulaires dispensés au premier
semestre.
Ces examens ont pour but essentiel l’attestation de ceux qui passent en classe
supérieure, redoublent ou excluent. Il ne prévoit pas d’évaluation formative.
Certains font des évaluations en début des cours, pour s’assurer que le cours précédent
a été bien compris des étudiants le cas échéant y revenir pour la clarification des points
obscurs, tester leur niveau de maîtrise du français et/ ou procèdent par question
réponse à l’oral et individuellement sur certains aspects du cours passé ; d’autres
procèdent par question d’ordre général sur des bouts de papier qu’il distribue aux
étudiants et qui répondent aussi par écrit.
A l’opposé les autres font des évaluations en début des cours parce qu’elle n’est pas
prévue par les textes. De plus la pléthore des étudiants dans les classes ne facilite pas
cette pratique. Car elle limite la possibilité de toucher à la majorité au risque de ne pas
épuiser le programme. La très grande différence de niveau, le faible niveau des
étudiants rendent difficile voire impossible la mise à niveau.
Ces avis sont partagés dans les deux cas de figure au niveau des étudiants. Ces
certains affirment être évalués en début des cours par les mêmes procédés évoqués par
les enseignants. D’autres soutiennent le contraire.
L’analyse de ces avis nous fait remarquer la volonté des enseignants à faire des
évaluations en début des cours pour rendre leur enseignement plus efficace.
Cependant, en considérant les outils utilisés et le caractère aléatoire des procédés, au
regard des buts fixés ; il n’est pas difficile de prédire que ceux-ci ne seront pas atteints.
Car faire un tour d’horizon sur certains aspects des cours précédents, en posant
quelques questions d’ordre général relève d’une estimation qui manque de justesse et
de précision et par la même ne fournit que très peu d’information à l’enseignant et
L’analyse de ces pratiques nous fait remarquer que les enseignants ont le sentiment de
faire des évaluations continues. Mais, en réalité il n’en est rien. En effet, les outils et les
procédés utilisés laissent entrevoir des insuffisances notoires au niveau des exigences
méthodologiques. Par exemple, procéder par un questionnement des étudiants,
aléatoirement, à l’oral et individuellement ne permet pas, si non, difficilement de faire
une évaluation continue. En effet, faire de l’évaluation formative implique la mise en
place d’un dispositif réel de retour de l’information et de remédiation. Cette manière de
faire suppose une définition claire et précise des objectifs à atteindre par l’enseignant au
début du cours. Ce type d’évaluation a pour buts l’efficacité de l’enseignent et la qualité
de la formation.
Nous pensons que les étudiants ne sont pas bien préparés par les enseignants pour
affronter les examens finaux du fait que l’évaluation formative n’est pas bien assurée.
Par conséquent il sera difficile d’espérer avoir de bon rendement (interne et externe).
De plus, nous remarquons qu’au regard des buts qui leurs sont assignés et les outils,
mode et procédés utilisés, les examens de fin d’année à la FLASH posent un problème
de validité. Car une note ne suffit pas pour attester réellement du niveau d’un étudiant à
fortiori, décider de son passage en classe supérieur ou pas.
Les outils utilisés, pendant les examens, ne nous semblent pas fiables, parce que ceux-
ci jouent la fonction d’une évaluation bilan et certificative. Alors vouloir faire le bilan des
connaissances d’une année de formation avec un sujet de dissertation nous semble
insuffisant. D’autre part, la correction de mille feuilles d’examen d’un sujet de
dissertation par un enseignant nous semble très difficile, surtout quand il est soumis à
un impératif de temps.
Le dispositif d’évaluation en groupe à l’oral cité si haut manque de validité. Car, poser
une question à un groupe de quinze étudiants pour ensuite apprécier la réponse rend
difficilement compte de leurs compétences réelles de tous. Ces problèmes de validité
des dispositifs d’évaluation que nous avons évoqué, compromettent l’équité et
l’objectivité dans la de sélection que doivent permettre ces examens d’une part, et
d’autre part, ça nous amène à poser la question de la pertinence des compétences
évaluées.
Concernant cette évaluation, elle est quasi inexistante dans le dispositif, et même si
c’est le cas il y a un problème réel de ressources humaines pour l’assurer. Donc, elle
constitue un véritable handicap dans le dispositif.
Ces avis sont partagés par certains étudiants qui reconnaissent la pléthore des
étudiants ne facilite pas la tâche des enseignants. Mais déplorent le manque d’effort de
certain allant dans le sens de l’amélioration.
Conclusion :
«Le problème d’évaluation des enseignés à la Faculté des Lettres, Langues, Arts et
sciences Humaines (FLASH) de l’Université de Bamako.» est une étude qui se veut être
une contribution à la compréhension de cette réalité afin de proposer des solutions. Elle
est originale, car c’est une première fois.
Pour mener à bien cette étude, nous avons procédé, dans un premier temps, à une
étude documentaire qui nous a permis de faire l’état de la question. De formuler les
objectifs suivants :
• Les pratiques d’évaluations à la FLASH comportent des outils qui ne sont pas
fiables ;
Ces hypothèses peuvent faire l’objet d’études ultérieures. Elles permettrons leur
vérification et donc de définition de scénario pour les évolutions future du système.
L’analyse des résultats nous montre que les pratiques d’évaluation à la FLASH sont
essentiellement basées sur les évaluations de fin d’année notamment les partiels,
session ordinaire et session de rattrapage. Cependant, un certains nombres de
problèmes se posent à ce niveau, notamment la mauvaise organisation des examens, la
non fiabilité de certains outils et procédé utilisé par certains enseignants, l’insuffisance
des salles, des enseignants et l’effectif pléthorique des étudiants. Ces problèmes
compromettent la validité et la crédibilité des évaluations.
Quant à l’évaluation des niveaux et des besoins, elles n’existent pas dans le système
d’évaluation à la FLASH. Toutefois, dans la pratique, quelques rares enseignants
s’efforcent à en faire, mais sans succès. Car les conditions matérielles ne sont pas
propices à cette pratique d’une part. D’autre part les enseignants eux même ne sont
pas évalués et manque de formation en matière d’évaluation des apprentissages, ainsi
que le système dans sa globalité n’est pas évalué. Ce manque de formation de ceux- là
explique la non maîtrise de cette technologie et donc sa mauvaise pratique et l’utilisation
de certains outils non fiables.
Nous pensons qu’à l’état actuel des choses, les pratiques d’évaluation ne garantissent
pas une formation initiale de qualité aux étudiants. Cela pour plusieurs raisons :
Ainsi avec un système d’évaluation performant et efficace, des enseignants bien formé
et des conditions matériels décents, la FLASH assurera une formation de qualité pour
tous les étudiants.
Comme toutes œuvres humaines, ce travail n’est pas parfait. C’est l’œuvre d’apprentis
ingénieurs formation. Nous comptons sur vos critiques et suggestions pour l’enrichir.
- La loi N°99- 046/ du 28 décembre 1999 Portant loi d ’orientation sur l’éducation.
- DECRET N°06- 115/ P-RM du 16 Mars 2006 Fixant l’org anisation et les
modalités de fonctionnement de l’université et Bamako.
- Arrêté N°00- 1604/ M.E….fixant les conditions d’acc ès et le régime des études à
la Faculté des Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines.
- comité consultatif mixe « Les principes d’équité relatifs aux pratiques d’évaluation
des apprentissages scolaires au Canada » : (adresse postale : Centre for
Research in Applied Measurement and évaluation, 3- 104 Education Building
North, University of Alberta, Education Alberta, T6G 2G5).
Les annexes