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Géologie

La région administrative du Bas St-Laurent au niveau géologique est une région


naturelle composée d’un plateau (celui du fleuve St-Laurent et de la chaîne de montagne
nommée les Appalaches. Ce sont principalement les Appalaches qui composent le
territoire. Elles se sont créées lors de l’ère Paléozoïque 1. Les roches qui les composent
sont des roches sédimentaires qui se sont désagrégé avec le temps en subissant l’érosion
des facteurs météorologiques, notamment comme la pluie, le vent et le passage de
glaciers2. En plus, cette formation de roche est considéré allochtone soit des roches qui
n’ont pas subi de déformation lors de la création des montagnes (les Appalachiennes) et
qui n’ont pas été déplacées par des mouvements de plaques tectoniques et qui viennent
accoler une chaine de montagne plissée3. Ces montagnes se caractérisent par trois
discordances angulaires qui séparent trois sections qui sont : la Cambro-Ordovicien (la
partie inférieure), la Siluro-Dévonien (la partie intermédiaire) et la Carbonifère (la partie
supérieure)4. Du côté de la plate-forme du St-Laurent, elle se compose d’une section qui
est Cambrien-Ordovicien5. On peut dénoter que le plateau se situe à un niveau beaucoup
plus inférieur que la section des Appalaches. Enfin, ce qui délimite les deux parties est la
faille de Logan qui se situe dans le milieu du fleuve à la hauteur de la région du Bas St-
Laurent6.

Dans un autre aspect géologique, la composition du sol du Bas St-Laurent se


distingue par plusieurs faits éloquents. Par exemple, le sol est très «vieux» et considéré
comme des «reliques d’époques reculées»7, ce qui laisse croire que l’agriculture y peut
être difficile. Ces sols sont qualifiés de «cendreux et délavés» ou bien nommés des
«podzols»8. De plus, la croyance populaire prétend que les terres adjacentes au St-
Laurent sont très fertiles. Il est effectivement vrai, sachant qu’elles sont sablonneuses et

1
http://www2.ggl.ulaval.ca/personnel/bourque/s5/5.1.carte.geol.quebec.html
2
http://www.parcmitis.com/ecosystemes_geologie_hydrographie.html
3
http://www2.ggl.ulaval.ca/personnel/bourque/s5/5.2.precambrien.histoire.html
4
http://www2.ggl.ulaval.ca/personnel/bourque/s5/5.3.plate-forme.appalaches.html
5
http://www2.ggl.ulaval.ca/personnel/bourque/s5/5.3.plate-forme.appalaches.html
6
http://www2.ggl.ulaval.ca/personnel/bourque/s5/5.3.plate-forme.appalaches.html
7
http://www.encyclobec.ca/main.php?docid=252
8
Ibidem.
rocailleuses ce qui permet un bon drainage permettant pour en autre d’une agriculture
productive9.

Relief

Du côté du relief, il y a deux vallées importantes qui sont celle de Matapédia et


celle de Madawaska séparant le plateau du St-Laurent et les Appalaches 10. Le plateau
riverain longe les côtes des rives du St-Laurent en s’étendant sur près de 320 km et est
principalement composé de collines qui s’élèvent entre 250 et 400 mètres 11. On peut
aussi y retrouver des coupures par des crêtes rocheuses qui sont propre au paysage du Bas
St-Laurent, appelées «monadnocks» qui peuvent atteindre une hauteur de 200 mètres 12.
Plus au sud, une zone tampon abrite quelques monts qui ne constituent pas les sommets
les plus élevés, mais dépasse la hauteur des 600 mètres d’altitude 13. On retrouve à la
première place le mont Logan faisant parti des monts Chic-Chocs avec un sommet évalué
à 1128 mètres au-dessus du niveau de la mer 14. Concernant le fleuve, il abrite une
cinquantaine d’îles qui offre 37 km2 à la superficie de la région15.

Hydrographie

Il y a plusieurs cours d’eau importants qui compose le territoire du Bas St-


Laurent, mais celui qui se démarque est sans aucun doute est le fleuve St-Laurent. À cette
hauteur, le fleuve est à limite de l’estuaire ce qui rend l’eau salée et provoque parfois des
problèmes pour la biodiversité compte tenu des divergences du taux de salinisation 16. Par
exemple les rivières principales du côté nord sont la Mitis, Matane, Témiscouata et
Rimouski17. Celles-ci se jettent dans le bassin versant du fleuve St-Laurent. Du côté du
Sud, les deux cours d’eau principaux sont la rivière Matapédia et Cascapédia, qui elles se
jettent dans un bassin versant qui est inférieur à celui du St-Laurent soit celui de la Baie

9
http://www.encyclobec.ca/main.php?docid=252
10
http://www.mrn.gouv.qc.ca/publications/territoire/planification/portrait-bas-saint-laurent.pdf
11
Ibidem.
12
Ibidem.
13
Ibidem.
14
Ibidem.
15
Ibidem.
16
Ibidem.
17
Ibidem.
des Chaleurs qui est située au Nouveau-Brunswick 18. Au niveau des lacs importants, on
retrouve le lac Témiscouata au sud-ouest, plus à l’est le Grand lac Squatec. Plus au nord
on retrouve le lac Mitis qui se termine en rivière comme mentionner plus haut et
finalement à l’extrémité nord, il y a le lac Matapédia19.

18
http://www.mrn.gouv.qc.ca/publications/territoire/planification/portrait-bas-saint-laurent.pdf
19
Ibidem.
Économie

L’économie de la région administrative du Bas St-Laurent n’est pas optimale à


cause de plusieurs facteurs économiques extérieurs. La région dépend beaucoup de
l’économie de l’Europe et des États-Unis, car il y a beaucoup d’échanges et
d’investissement venant de ces deux puissances20. Pour se remettre en contexte il est
important de rappeler que les États-Unis sont en reprise économique et que l’Europe est
toujours plongé dans les mêmes problèmes économiques depuis 2 ans avec un haut taux
de chômage et une reprise faible. Du côté des exportations, le poids des États-Unis est
beaucoup moins présent, ce qui oblige à exportés vers de nouveaux marchés comme
l’Asie à un volume moindre21. La croissance anticipée ne sera pas au niveau des produits
manufacturés pour l’importation, mais bien plutôt les grands chantiers navals ainsi que
l’usinage et l’assemblage de pièces destinés à la production d’éoliennes 22. Après
plusieurs années difficiles dans la région, 2011 fut l’année de reprise en constatant une
baisse drastique du chômage situé à 7800 personnes soit moins 21,2% que les données
précédentes.

Au Bas St-Laurent la structure économique repose sur les trois secteurs d’activités
économiques. Pour le secteur primaire, il se divise principalement en trois où on y
retrouve, l’agriculture à 60%, le domaine exploitation forestière avec 20% et l’extraction
minière occupant le même pourcentage23. On constate une baisse qui n’est pas drastique
mais constante dans le secteur de l’agriculture, cependant cette baisse permet une
augmentation de la productivité compte tenu qu’il y a une baisse des fermes 24. La
principale activité fermière est la production de lait qui atteint le 50% dans la région25.

20
http://www.servicecanada.gc.ca/fra/qc/perspectives_sectorielles/ps_BasStLaurentPartie1.shtml
21
Ibidem.
22
Ibidem.
23
http://www.mrn.gouv.qc.ca/publications/territoire/planification/portrait-bas-saint-laurent.pdf
24
Ibidem.
25
Ibidem.
Géohistoire

Le peuplement du Bas St-Laurent s’est fait de façon graduelle à partir du 17e


siècle lorsque des Basques et des Français y sont venus s’installer 26. Ils sont venus
s’établir sur la rive gaspésienne ayant comme but premier était d’exploiter la pêche <a la
morue27. Cette activité économique importante entraina ces nouveaux peuples à élire
domicile dans cette région à l’année longue. En 1759, suite à la conquête anglaise, les
Français seront chassés et se sont les marchands anglais qui prendront leur place
principalement au sud du littoral 28. Les britanniques vont industrialiser la pêche
commerciale en utilisant comme main-d’œuvre quelques familles française qui restèrent
malgré la conquête29. Ce nombre étant insuffisant, ils seront contraints de faire venir plus
de travailleurs de France et des Iles-de-la-Madeleine30. Il est a noté que si les
commerçants ont fait accélérer le peuplement du Bas St-Laurent, ce n’était que dans le
but de tirer profit de l’exploitation et du commerce des ressources naturelles 31. On peut
retrouver aussi la même stratégie au niveau des compagnies de foresterie qui sont venues
exploiter les forêts de la région32. Les travailleurs devaient suivre le déplacement de
l’exploitation forestière afin de permettre aux ouvriers de survivent, car leur production
agricole n’était pas suffisante. En séquence, les différentes étapes du peuplement sont les
suivantes (voir annexe 5). La première fut vers les années 1760 et s’étendait de Rivière-
du-Loup à Rimouski sur la rive inclusivement 33. La seconde et dernière dans le territoire

26
http://semaphore.uqar.ca/589/1/ESTUAIRE_1979_NO-1.pdf
27
Ibidem.
28
Ibidem.
29
Ibidem.
30
Ibidem.
31
Ibidem.
32
IBidem.
33
Ibidem.
de la région administrative du Bas St-Laurent se concentra dans les années 1820 où le
peuplement s’est poursuivi jusqu’à Matane toujours en longeant les côtes du St-Laurent34.

Il y a différentes communautés établies dans la région du Bas St-Laurent. Les


deux principales sont les Micmacs et les Malécites 35. La région comporte deux réserves
amérindiennes qui sont celle de Cacouna et Withworth situées toutes deux dans la MRC
de Rivière-du-Loup36. Toutefois, ces deux réserves sont inhabitées 37. Les autochtones du
Bas St-Laurent ne représentent que 0,8% des autochtones du Québec. Le plus grand
nombre est établi dans la MRC de Rimouski-Neigette et représente 0,3% de la population
du Québec38. Aussi, c’est dans MRC de la Mitis que la part des amérindiens se concentre
puisqu’ils représentent 0,7% de la population de la municipalité régionale de comté.

34
Ibidem.
35
http://www.mrn.gouv.qc.ca/publications/territoire/planification/portrait-bas-saint-laurent.pdf
36
Ibidem.
37
BDSO
38
Ibidem.

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