Depuis le début du vingtième siècle, les réseaux d’accès connaissent un développement très
rapide que ce soit au niveau de l’accès fixe et radio au bien aux réseaux mobiles, ainsi avec
l’apparition des nouveaux services liés au développement du multimédia et des applications
très large bande, un accès au très haut débit devient une nécessité pour les utilisateurs, cet
accès est rendu possible grâce à l’émergence des réseaux optiques utilisant la fibre optique
comme support de transmission.
Pour faire face à cette demande de débits, les équipements se sont lancés dans une course
au développement de nouveaux systèmes, leur réel challenge vise de traiter une quantité
d’informations de plus en plus importantes et variées. Le développement de nouveaux
services de télécommunications implique une forte croissance du besoin en bande passante
offerte aux utilisateurs. De ce fait la fibre optique a fait son entrée dans les foyers depuis
quelques années, à travers les liaisons très haut débit FTTH.
Pour amener la fibre jusqu’à l’abonné, plusieurs techniques se distinguent, la plupart des
systèmes d’accès optique déployés aujourd’hui sont basés sur les technologies gigabit PON
(Passif Optical Network). Ce type de réseau optique passif décrit une architecture point à
multipoints basée sur un multiplexage temporel de la transmission des données de chaque
utilisateur. Le PON s’illustre alors sur une portée de 20 Km et permet de desservir jusqu’à 64
clients (ONT : Optical Network terminaison) à partir d’un seul point d’agrégation au central
(OLT : Optical Line Terminal), ce type de réseau transporte des flux de données avec un débit
qui peut atteindre 2.5 Gbit/s (dans le sens montant) et 1.25Gbit/s (dans le sens descendant), ce
qui permet d’offrir une bande passante atteignant 100Mbit/s chez l’abonné.
Notre objectif à travers ce projet est d’étudier un réseau de transmission à très haut débit
FTTH, notre travail est organisé selon trois chapitres :
Le premier chapitre est composé de deux parties, la première partie nous allons faire une
étude générale de la communication optique et la fibre optique, au premier lieu nous allons
définir le principe, la composition, les différents types, ainsi que les caractéristiques de la fibre
optique. Ensuite nous allons décrire le système de transmission sur une fibre optique, dont
lequel nous citerons les différents composants qui interviennent dans ce type de liaison.
Pour la deuxième partie, elle sera consacrée pour les réseaux optiques FTTH ; nous
commencerons par des généralités sur les réseaux FTTx, puis les architectures des réseaux
FTTH ; ensuite le réseau PON (architecture, standards).
Le deuxième chapitre sera dédié à la partie pratique, exploitée grâce à notre stage à siège
SONATRACH AVAL Oran, qui est l’étude des différents composants utilisés dans les
liaisons sur le siège.
Introduction
Le développement rapide des nouvelles technologies de l’information et le trafic de
données transporté par les réseaux de communication est en augmentation intéressante. Cela a
encouragé les opérateurs de télécommunications à développer des systèmes de
télécommunications à haut débit et à grande capacité de multiplexage. Il est prévu que les
différentes techniques d’accès haut débit, développé sur le réseau cuivré, utilisent la fibre
optique comme support de transmission à travers le monde. Dans un réseau de
télécommunications, la chaîne de transmission d'un signal, depuis le point d'émission jusqu'au
point de destination, comporte trois maillons principaux : WAN, MAN et LAN. Plusieurs
techniques d’accès multiple existent afin d’augmenter le trafic des données : le partage
des ressources en temps en fréquence, Longueur d’onde et la technique de différentiation des
utilisateurs par l’attribution d’un code à chaque utilisateur.
C’est un réseau qui s'étend sur plusieurs kilomètres, dans une ville par exemple les
réseaux locaux sont interconnectés via des liaisons téléphoniques à haut débit ou à l'aide
d'équipements spéciaux comme des transmissions hertziennes (FH: faisceaux Hertziens).
L’infrastructure du réseau métropolitain peut être privée (sécurisée) ou publique.
Fondamentalement, on peut distinguer les réseaux métropolitains structurants et
métropolitains d’accès:
Le réseau local optique est encore souvent constitué par une partie en fibre
optique suivie d’une partie en conducteur métallique qui va jusqu’au terminal de
l’abonné. Selon la localisation de la terminaison de réseau optique, différentes
configurations sont envisageables:
Techniques de multiplexage :
Les systèmes de communications point à point étaient initialement conçus en
affectant, à chaque couple émetteur/ récepteur, un canal de transmission ʺphysiqueʺ. Afin
d’augmenter la capacité d’un réseau de communication en nombre des utilisateurs et
d’optimiser l’utilisation des ressources, différentes techniques d’accès multiples ont fait
leur apparition.
Ainsi, l’accès multiple à répartition dans le temps (TDMA), l’accès multiple par
répartition de fréquences (FDMA), le multiplexage par longueur d’onde (WDM) et
l’accès multiple par répartition de code (CDMA), sont des techniques de multiplexage
déjà mises en place dans les réseaux radiofréquences ou les systèmes optiques.
Les séquences de codes utilisées dans les systèmes CDMA sont composées d’une
série d’impulsions nommées ʺchipsʺ afin d’être distinguées des ʺbitsʺ qui composent une
séquence de données.
Un des avantages de la technique CDMA le fait que le spectre de signal original est
artificiellement élargi (étalé) dans le domaine des communications radiofréquences. En effet, la
puissance d’un signal, après codage, est étalée sur toute la largeur de la bande de fréquence
disponible. De ce fait deux caractéristiques importantes apparaissent :
-La puissance du signal étant étalée sur la bande spectrale disponible, le signal étalé
ressemble au bruit du canal et sera donc difficile à détecter par un utilisateur non concerné.
-Le signal CDMA (après codage) est plus résistant aux brouilleurs pouvant se
présenter au cours de la transmission. Lors du décodage, la puissance de ce brouilleur est
étalée sur la bande spectrale disponible alors que le signal utile est reconstitué. Toutefois,
si le nombre de brouilleurs est importante, la puissance générée par ces derniers sera plus
importante et affectera la qualité du signal utile obtenu après décodage.
Figure I.5 : Effet de l’étalement de spectre sur la présence d’un
brouilleur
CDMA radio. Cette différence est due principalement à la différence entre les deux milieux de
propagation. Pour appliquer le CDMA aux communications optiques, certains éléments doivent
être adaptés aux contraintes du canal de transmission optique. Les effets qui perturbent le canal
optique (dispersion chromatique et effets non- linéaires) sont différents de ceux du canal radio
(atténuation et multi-trajets) [4].
Application de système de communication optique (OCDMA) :
La fibre optique
Une fibre est un guide d’onde cylindrique et diélectrique. Elle est constituée de
deux diélectriques de même axe, le cœur et la gaine, entourés d’une gaine de protection.
Le guidage du signal optique est basé sur la loi de Descartes. La lumière se propage le
long de la fibre par réflexions successives entre le cœur et la gaine (Figure I-6). Cela
n’est possible que si le cœur et la gaine sont constitués de matériaux transparents et que
l’indice de la gaine est inférieur à
Celui du cœur (une différence de quelques % est suffisante). La seconde condition est
d’envoyer le signal lumineux dans la fibre avec un angle, par rapport à l’axe, inférieur à
l’ouverture numérique. Louverture numérique (O.N.) représente l’ouverture angulaire
limite avant une transmission et non une réflexion totale sur le dioptre cœur-gaine de la
fibre [2].
(O.N.=
Figure I.6 : Lois de propagation du signal dans une fibre
optique
Les fibres multimodes sont des fibres utilisées pour des applications courte
distance, on distingue deux type de fibre :
Fibre à saut d’indice : où lequel l’indice du cœur constant (forte
dispersion).
Fibre à gradient d’indice : dans ce cas l’indice de cœur n’est pas
constant (moins dispersion).
Les fibres monomodes sont surtout utilisées pour des applications télécoms et
donc sur de longues distances.
OCDMA.
Où D est le débit binaire des données et Dc est le débit des chips émis.
est désétamé puis remis en forme via un intégrateur pour prise de décision (corrélation).
OCDMA spectral :
ʺchipsʺ qui composent la séquence de code associée à chaque utilisateur, sont émis à des
fréquences différentes, le choix de ces fréquences pouvant se faire de manière aléatoire.
Le modèle de saut de fréquence est dit ʺlentʺ (SFH CDMA: Slow Frequency
Hopping CDMA) (Figure I 9) lorsque plusieurs séquences de codes sont émises à la
même fréquence, le changement de fréquence ne s’effectuent qu’après plusieurs bits de
données transmis.
Le modèle de saut de fréquence est dit ʺrapideʺ (FFH CDMA : Fast Frequency
Hopping CDMA) lorsque l’émission des chips d’un même code se fait sur plusieurs fréquences.
Les différents Codes utilisés pour un système CDMA optique :
De nombreux codes pseudo-orthogonaux unipolaires et leur application au
CDMA optique ont été étudiés depuis 1988. Ces codes unipolaires ce sont des séquences
qui prennent des valeurs de l’ensemble {0, +1}, mais on ne peut pas avoir une
orthogonalité stricte avec ces codes (facteur d’auto et d’inter-corrélation nul). Ces codes
seront utilisés pour l’OCDMA temporel. Les codes qui ont fait l’objet de plus d’attention
sont les Codes Optiques Orthogonaux (OOC) et les Codes Premiers.
Ont d’abord été conçus par Cooper et Netteté en 1978 pour les communications
cellulaires. Ils ont été adaptés aux systèmes de communications optiques par Shaar et
Davies en 1983. Les codes PC sont définis par une seule grandeur p qui doit être un
nombre premier.
Globalement, une liaison optique est composée d’un émetteur et d’un récepteur reliés par une
fibre optique (voir figure 1 .1).
Fibre optique
Bloc d e transmission
Les sources optiques sont des composants actifs dans le domaine de la communication
par fibre optique. Leurs fonctions fondamentales sont de convertir une énergie électrique en une
énergie optique (conversion électro-optique).
- Sources optique :
Dans le domaine des télécommunications optiques, deux types de sources lumineuses sont
utilisées : les diodes électroluminescentes (DEL) et les diodes LASER.
Diodes électroluminescentes (LED, Light Emission Diode) :
Une LED est une jonction PN polarisée en direct. Les électrons ou les trous, qui constituent
les porteurs majoritaires sont injectés dans le voisinage de la jonction. Leurs recombinaisons
donnent lieu à une émission de la lumière.
La diode LASER :
La diode LASER se base sur trois processus fondamentaux pour effectuer la génération
de la lumière. Ces processus sont l’absorption, l’émission spontanée et l’émission stimulée.
Pour obtenir l’effet LASER, il est nécessaire de favoriser l’émission stimulée ou empêcher les
deux autres processus. Deux conditions doivent être réalisées pour favoriser cette émission
stimulée et ainsi obtenir l’effet LASER:
1. Il faut avoir suffisamment d’électrons dans l’état d’énergie supérieure. Dans un semi-
conducteur, ceci est réalisé par une opération dite de pompage électrique qui consiste à
promouvoir un maximum d’électrons dans la bande de conduction : c’est ce qu’on appelle une
inversion de population.
2. Il faut favoriser l’émission stimulée : il faut donc avoir suffisamment de photons
incidents (excitateurs). Pour cela, on enferme le semi-conducteur dans une cavité résonante.
Figure 2.3 : La diode LASER.
Modulateurs :
Afin de transmettre des informations dans les systèmes numériques optiques, il faut les
imprimer sur le signal à envoyer dans la fibre, c’est ce que l’on appelle une modulation, qui
est une fonction essentielle de tout système de transmission.
La modulation directe :
La méthode consiste à faire varier le courant de la source. Il en résulte une variation
proportionnelle de la puissance émise qui suit le signal modulateur. Pour les communications
optiques à moindre coût, ce type de modulateur est privilégié, car il utilise peu de composants.
La modulation externe :
La modulation externe consiste à graver les données électriques sur un signal optique continu
en utilisant un modulateur. Ainsi, les défauts de la modulation directe qui sont liés au LASER
ne seront plus présents sur le signal optique. Le modulateur est commandé par une
tension externe v (t). Cette tension appliquée au modulateur a pour propriété de modifier le
facteur de transmission en sortie.
Le modulateur à électro-absorption
Le modulateur de Mach-Zehnder
Récepteurs :
La photo détectrice est un composant essentiel dans les communications par fibres
optiques. Son rôle est de traduire le signal optique envoyé par la fibre optique en signal
électrique, qui sera traité par des dispositifs électroniques. LA photo détectrice la plus utilisée
dans les systèmes de transmission par fibre optique est la photodiode PIN.
Photodiode PIN (Positive Intrinsèque Négative Photodiode)
Cette photodiode, polarisée en inverse, est réalisée à partir de trois couches de semi-
conducteur. Deux couches fortement dopées P+ et N+ entre lesquels existe une couche de
grande résistivité (presque intrinsèque) où il existe très peu de charges mobiles. Les
photodiodes PIN sont les plus utilisées car elles sont peu coûteuses et simples à utiliser avec
une performance satisfaisante.
Fibre optique :
D’indices différents l’un formant la gaine (indice )ܖet l’autre le cœur (indice )ܖentourée d’une
La gaine optique : est un milieu d’indice n2 légèrement plus faible, qui se comporte
ainsi comme un « miroir réfléchissant » pour la lumière a l’interface cœur gaine.
Le revêtement : est une couche de plastique qui entoure la fibre optique pour la
renforcer. Elle aide à absorber les chocs et permet une protection complémentaire contre
des courbures excessives.
Propagation
La lumière est une onde électromagnétique que l’on définit habituellement par sa longueur
Lorsqu'un faisceau lumineux heurte obliquement la surface qui sépare deux milieux
plus ou moins transparents, il se divise en deux : une partie est réfléchie tandis que
l'autre est réfractée, c'est à dire transmise dans le second milieu en changeant de
direction. L'indice de réfraction (voir animation
site Walter Fendt) est une grandeur caractéristique
des propriétés optiques d'un matériau. Il est obtenu
en divisant la vitesse de la lumière dans le vide
(Cv=299 792 Km/s) par la vitesse de cette même
onde dans le matériau. Plus l'indice est grand, et
plus la lumière est lente. Ainsi, dans l'air, la vitesse
de la lumière est à peu près égale à Cv ; dans l'eau,
elle est égale à 75% de Cv; dans le verre, elle est
égale à environ 55% ou 60% de Cv selon le type
de verre.
La lumière infrarouge est utilisée dans les fibres optiques (0.85µm ; 1,3µm et 1,5 µm
principale)
L’indice de réfraction :
Lorsque la lumière traverse un matériau, sa vitesse diminue. L’indice de réfraction est une
grandeur caractéristique des propriétés optiques d’un matériau. C’est une grandeur sans
dimension. Il conditionne le chemin parcouru par le signal dans la Fibre optique et il est obtenu
en divisant la vitesse de la lumière dans le vide, c (c=3 .10^8 m/s), par la vitesse de cette même
onde, v, dans le matériau.
܋
n= (I-2)
ܞ
:Angle acceptance
Sur la face d’entrée de fibre on a la relation suivante
θcc = arcsin ( ܖ ඥ ܖଶ ܖ ଶ ) (I-3)
Au-delà de cette limite, les rayons sont déviés dans la gaine et finissent par disparaître.
Une grande O.N permet d’injecter une grande quantité de lumière issue d’une source assez
divergente (DEL) alors qu’une petite O.N n’autorise que l’injection d’un faisceau lumineux
issue d’une source laser.
Les fibres monomodes : dont le cœur étroit favorise un trajet suivi par la lumière,
quasiment rectiligne et permet de minimiser l’atténuation des signaux. Les fibres monomodes
sont dédiées aux réseaux métropolitains et longues distances MAN (Métropolitain Area
Network) et WAN (Wild Area Network).
Les fibres multimodes : Dont la grande largeur du cœur permet l’injection simultanée de la
lumière selon différents angles. Les domaines d’utilisation sont principalement les réseaux
locaux LAN (Local Area Network) et les réseaux de campus.
Les fibres multimodes à gradient d’indice : L’indice du cœur n’est pas constant mais
possède une symétrie autour de l’axe. L’indice est modifié de sorte à créer un gradient d’indice.
Les différents temps de propagation sont réduits et les écarts entre chemins optiques sont
diminués. Le guidage de la lumière est dû à l’effet du gradient d’indice. En subissant de légères
réfractions à l’approche de la gaine le signale optique forme un signale sinusoïdale et les rayons
suivent une trajectoire d’allure sinusoïdale. Les fibres GI ont été conçues afin de minimiser
l’effet de dispersion intermodale sans trop réduire l’ouverture numérique. [4].
- Le bloc récepteur
Le récepteur est chargé de convertir au mieux le signal optique en signal électrique en lui
apportant le minimum de dégradation. Ce module est composé de plusieurs blocs fonctionnels
:
1 - 2 - 1- 1- 1 - Photo diode PN :
Photo diode PN est une jonction PN polarisée en inverse, lorsqu’elle est exposée à la lumière,
les électrons minoritaires de P absorbent les photons lumineux et vont passer vers N puis ils
seront extraits à l’extérieur par le champ électrique de générateur, créant ainsi un faible
courant électrique.
P Z T N
- +
Figure 2.5 : Photo diode PN.
P I N
- +
1 - 2 - 2 - 2 - Circuit de filtrage :
Afin de minimiser le bruit à la sortie du récepteur, il faut filtrer le signal numérique dans une
bande, qui soit la plus petite possible.
1 - 2 - 3 - Le Circuit de décision :
On doit assurer au récepteur une qualité d'information parfaite. Pour cela, une remise en forme du
signal détecté et réalisée grâce au bloc de décision.
1 - 3 - Le bloc de transmission :
Assure la liaison entre le bloc de transmission et le bloc de réception, il comporte :
1 - 3 - 2 - Le câble de transmission :
Qui est la fibre optique.
2 - Techniques de compensation :
Les Techniques de compensation se contribuent à l’amélioration des performances d’un système
de communication optique à longue distance.
b) Fonctionnement :
Le signal optique arrive à l’entrée du répéteur ; il est converti en impulsion électronique qui est
ensuite amplifiée dans un circuit de décision et réutilisée dans l’émetteur. Lorsqu’ils sont
destinés à travailler à des débits très élevés, ils ont comme inconvénient un coût de fabrication
plus élevé.
2 - 1 - 2 - Amplificateurs optiques :
Les amplificateurs optiques sont des dispositifs qui assurent l’amplification du signal tout en
restant dans le domaine optique.
c) Caractéristiques :
Un gain se situant dans la fourchette 25 à 45 dB
Le gain diminue avec la puissance d’entrée du signal, alors qu’il augmente avec la
puissance de pompe.
Le rendement, défini comme le rapport du gain (dB) à la puissance de pompe injectée dans
la fibre (en mW).
c) Caractéristiques :
Un gain élevé (jusqu’à 30 dB) selon le semi-conducteur, la longueur d’onde, le courant
injecté et la puissance du signal incident.
Une bande passante optique, de l’ordre de 5 THz (soit environ 40 nm autour de 1550 nm).
Les pertes de couplage du faisceau incident dans l’amplificateur sont élevées, en raison
de la supériorité du diamètre du faisceau sur l’épaisseur de la couche active du semi-
conducteur.
3) Amplificateur de Raman : a)
Fonctionnement :
Il est basé sur l’utilisation d’un laser émettant un signal de forte puissance dont la direction et la
longueur d'onde sont choisies, qui permet de provoquer les transferts d’énergie et conduit à la
réalisation d’amplificateurs
b) Caractéristiques :
Le gain peut atteindre quelques dizaines de décibels
Une saturation qui s’accompagne d’une forte dégradation du rapport signal sur bruit
(l’émission spontanée continuant à être amplifiée) peut apparaître.
La limite en puissance est due à la génération d’une onde autre que l’onde signal lors de la
diffusion Raman.
Aujourd’hui le nombre et la taille des informations échangées sont de plus en plus importants
et pour les transmettre il faut utiliser des canaux à débits extrêmement élevés, qui n’existent
pas réellement. C’est pourquoi diverses solutions ont été imaginées pour profiter des capacités
de la fibre optique et donc augmenter le transfert d’informations sur un même canal. Dans la
plupart des cas, le principe reste identique : utiliser N signaux au débit D’équivalent en termes
de capacité à un signal au débit N*D, irréalisable à l’heure actuelle. C’est ce qu’on appelle le
multiplexage
L’intérêt premier du WDM est de permettre le transport de débits d’informations très importants
sur une même fibre, à destination de plusieurs utilisateurs.
2) Fibre à cœur non circulaire : les caractéristiques de guidage du cœur de cette fibre sont
modifiées par l’altération de sa géométrie, en cassant sa symétrie circulaire (la fibre à
cœur elliptique).
On peut aussi compenser les pertes de polarisation par un traitement électrique du signal,
en utilisant un système électrique, qui peut capter le signal et après analyse, il va émettre
le signal comme à son origine.
Tableau 2.1 : Quelques techniques utilisées pour la protection des liaisons optiques.
I.7.Différents effets sur la transmission
.7.1.Effets linéaires
.7.1.1. Atténuation [9]
܍۾
ࢋࡼൌ(ࡼ࢙ܘܠ܍െࡸࢻ) (I-6)
réception.
Il existe deux paramètres qui influent sur l’atténuation dans les fibres.
1-Pertes intrinsèques :
2-Pertes extrinsèques :
La dispersion [6]
Dispersion matériau :
L’élargissement est causé par le fait que l’indice de réfraction du verre n’est pas le
même pour toutes les longueurs d’onde. Cette dispersion existe dans toutes les fibres
optiques, qu’elles soient monomodes ou multimodes. Elle est très petite à la longueur
d’onde d’environ 1300 nm.
Dispersion de guidage :
L’élargissement est causé par le fait que la constante de propagation du guide dépend
de la longueur d’onde.
Effets Kerr :
L’effet Kerr, en optique, est une extension des lois de réfraction de la lumière lors de la
propagation de cette lumière dans des milieux d’indice variables. L’indice de réfraction n
peut alors s’exprimer sous la forme d’une fonction non-linéaire, du champ E (anisotropie du
matériau).
Les avantages :
Les principaux avantages apportés par la fibre optique sont les suivants :
Très large bande passante, de l’ordre de 1GHZ pour 1Km qui permet le multiplexage
sur un même support de très nombreux canaux, comme le téléphone, la télévision, etc.
Grande légèreté, le poids d’un câble optique par unité de longueur, de l’ordre de
quelque gramme au kilomètre, étant environ neuf fois plus faible que celui d’un câble
conventionnel.
Très faible atténuation, qui permet d’envisager un espacement important des points de
régénération des signaux transmis. Le pas de régénération est supérieur a 10 Km, alors
que, sur du câble coaxial, il est de l’ordre de 2 a 3Km.
Absence de rayonnement, ce qui rend son emploi intéressant pour les applications
militaires.
Résistance aux conditions environnementales adverses ; Moins d’influence des
liquides corrosifs, gaz et variations de température.
Les prix de la fibre restent faibles, car la matière de base utilisée, la silice (verre très
pur composé de dioxyde de silicium), est très abondante.
Tous les avantages cités permettent de diminuer le coût d’installation. Par exemple pour les
grandes distances, on peut mettre la fibre optique avec les câbles de garde des tours d’hautes
tensions.
Les inconvénients :
L’emploi de la fibre optique présente quelques inconvénients qui permettent
d’utiliser avec succès le câble cuivre :
Difficultés de raccordement, aussi bien entre deux fibre qu’entre une fibre et le
module d’émission ou de réception. En laboratoire, on peut réaliser des connexions
pour lesquelles les pertes sont inférieures à 0.2 dB. Sur le terrain, il faut faire appel à
des connecteurs amovibles qui demandent un ajustement précis et occasionnent des
pertes supérieures à 1 dB.
Dérivations difficiles a réalisées, l’affaiblissement qui en découle dépassent souvent 5
dB. Ces dérivations sont pourtant nécessaires.
Le multiplexage en longueur d’onde, qui consiste à faire transiter dans une même fibre
plusieurs longueurs d’ondes, la fibre est totalement remplie, et de nouveaux progrès ne
pourront être effectués que si une découverte importante est réalisée pour augmenter
encore le nombre de longueurs d’onde.
Les interfaces électrique / optique ainsi que les connecteurs sont d’un prix élevé.
Dispersion chromatique (élargissement du signale entre le début et la fibre).
Cout d’exploitation élevé.
Conclusion :
On a présenté dans ce chapitre les différentes caractéristiques d’une liaison optique, et
ses différentes structures, un rappel sur les types de sources optiques utilisées en émission et
en réception, et on a présenté aussi les avantages et inconvénients de la fibre ainsi que ses
domaines d’application.
On a vu dans ce chapitre les trois blocs, que comporte la chaine de télécommunication optique
et on a présenté l’essentiel sur les éléments de chaque bloc.
Ce chapitre nous a permet de tirer des conclusions sur la démarche à mettre en œuvre pour la
réalisation d’une liaison par fibre optique d’où :
L’atténuation de la fibre doit être compensée périodiquement par des amplificateurs optiques
(AOSC, EDFA), la dispersion chromatique doit être également compensée par (réseau de
Bragg, fibre à deux cœurs concentriques) ainsi que les effets non linéaires.
D’autres techniques, telle que le multiplexage sont mises en œuvre pour augmenter le débit
dans une liaison optique et améliorer la qualité de service, ainsi que la conception de
nouvelles fibres pour la compensation de la dispersion de polarisation.
Chapitre :2 :réseaux FTTx
Introduction
Cette partie introduit les réseaux optiques, en particulier les réseaux optiques passifs, son
principe de fonctionnement, nous dériverons deux principales architectures du réseau FTTH :
point à point, point à multipoints, nous discuterons par la suite sur les différents standard d’un
réseau PON.
D’une manière générale, un réseau de télécommunications par fibre optique peut être
décomposé en trois catégories [9] :
Le réseau d’accès :
Aussi appelé réseau local (local area network : LAN), couvrant des dimensions de
l’ordre de quelque kilomètres a quelque dizaines.
Il est constitué de deux partie une partie en fibre optique et une autre partie en conducteur
métallique qui va jusqu’au terminal de l’abonné.
Ce réseau permet d’accéder au réseau téléphonique public pour les applications vocales
comme il permet l'accès aux applications de transfert de données (voix et vidéo) grâce à
l'emploi des techniques numériques.
On distingue les techniques FTTx (Fiber to the x) qui consiste à amener la fibre le plus
proche possible de l’utilisateur afin d’augmenter la qualité de service en particulier le débit.
Figure I.11 : Architecture d’un réseau d’accès optique
La terminaison optique est localisée soit au pied de l’immeuble, soit dans un local
technique, soit dans une armoire ou un conduit sur le palier. Elle est généralement partagée
entre plusieurs abonnés qui lui sont raccordés par des liaisons en fil de cuivre.
Cette configuration est appelée aussi FTTB, la figure ci dessous représente la structure d’un
réseau FTTB [10].
FTTH (Fiber To The Home, Fibre jusqu’au domicile) : l’abonné final est raccordé
jusqu’à son domicile par une fibre optique unique qui lui est dédiée. Cette technologie
permet l’accès à Internet, à la Télévision, à la Téléphonie avec des débits bien supérieurs à
ceux que permet actuellement l’ADSL par exemple.
Son autre avantage considérable par rapport aux technologies utilisant la paire de
cuivre (ligne téléphonique standard) est de ne pas connaître d’atténuation du signal en
fonction de la distance, et donc de garantir des débits optimaux même lorsque l’usager se
trouve très éloigné du commutateur. La figure ci-dessous représente les différents
composants d’un réseau FTTH [10].
La fibre optique est déployée de bout en bout du réseau, jusqu'au domicile. Elle ne fait
Appel à aucune autre technologie intermédiaire. C'est la technologie la plus intéressante en
termes de débit pour l'abonné et de sécurité de transfert (les données des différents utilisateurs
sont séparées), mais la plus onéreuse en termes de coût de déploiement pour l'opérateur [11].
Deux types de topologies physiques permettent d'acheminer la fibre jusqu'au client final :
Les Avantages
Dans cette architecture, une fibre unique part du central optique dans le réseau et dessert
plusieurs habitations, sur lesquelles sont raccordées à cette fibre au niveau d’un équipement
passif (coupleur ou splitter) placé à proximité de la zone à desservir. Chaque site reçoit toutes
les informations envoyées par l’équipement central OLT (Optical Link Terminal), et les
reçoivent par l’équipement récepteur ONT (Optical Network Terminaison) de chaque abonné,
et assure la fonction du filtrage : chacun des ONT et OLT n’exploitent que les données qui
concerne l’usager qui y est raccordé [11].
L’architecture PON unidirectionnelle, est constituée d’un émetteur OLT (Optical Line
Terminal), coupleurs (Splitter) et ONT (Optical Network Terminaison). Afin qu’il n’y est pas
d’interférences entre un client et un autre chacun d’eux ont un intervalle du temps bien précis
La figure montre une liaison unidirectionnelle ou une fibre est dédiée pour le sens
ascendant et une autre pour le sens descendant [13].
Le signal descendant est émis à 1.49µm et celui du sens est émis ascendant à 1.31µm.
La figure I.19 montre bien l’utilisation d’un multiplexeur afin de combiner les signaux
émis, et à la réception il y a un démultipxeur afin de reconstituer le signal initiale et l’envoyer
à la destination.
Il existe plusieurs standards X-PON qui sont normalisés soit par IUT, IEEE ou du groupe
FSAN (FULL Service Access Network). Ces standards sont APON (Asynchronous Transfer
Mode-based PON), BPON (Broadband PON), EPON (Ethernet PON), GPON (Gigabit
Capable Passive Optical Network), XGPON et NGPON2 (Next-Generation Passive Optical
Network 2).
Broadband PON est l’extension de l’APON en vue de fournir d’autres services, tels que
l’ETHERNET et la diffusion de la vidéo (broadcast vidéo) standardisé par l’ITU-T en 2005
(norme G983.1) [15]. Les améliorations récentes de l’APON incluent une vitesse élevée, le
multiplexage en longueur d’onde (WDM), une allocation dynamique de la largeur de bande,
une meilleure sécurité de données et une OMCI (ONU Management Control Interface) qui
désigne le système de gestion et définit les messages associés qui participent à la
configuration et à la supervision des équipements OLT et d’un réseau optique. Ce réseau
opère avec des débits downstream/upstream : 155Mb/s, 155Mb/s, 622Mb/s ,622Mb/s.
EPON (Ethernet PON) est un réseau dans le quel la topologie point-multipoint (P2MP)
est mise en application.
La différence principale entre EPON et APON est que les architectures EPON les données
sont transmises en paquets de longueurs variable jusqu’à 1.518 octets selon le protocole IEEE
802.3 pour l’Ethernet, tandis que dans APON les données sont transmises en cellules de
longueur fixe de 53 octets (charge utile 48-octets et 5 octets d’en tête), comme indiqué par le
protocole ATM
Le débit maximal est 1,25Gbit/s symétrique, dans ce réseau une longueur d’onde est utilisée
par sens de transmission et peut atteindre 32 abonnés par OLT [5].
La solution point-multipoint est mise en œuvre avec la technologie GPON dans la voie
montante on utilise une longueur d’onde de 1310nm, dans la voie descendante 1490nm, le
taux de partage du ou des coupleur(s) 1vers 64(voir 128) utilisateurs, la solution a comme
portée de rayon de couverture 20km.
Le GPON (Gigabit capable PON), défini par la norme G.984, permet des débits de 2.5
Gbit/s en voie descendante sur une longueur d’onde 1490nm et un débit de 1.25Gbits/s sur
une longueur d’onde de 1310nm pour la voie montante. Le GPON utilise un multiplexage
TDM et le partage des ressources dans le sens montant s’effectue par le TDMA [16] [17].
Appelé aussi NG-PON1 (première nouvelle génération de PON), ce standard existe en deux
variantes XGPON1 et XGPON2 [18] [19]. Le XGPON1 normalisé par l’UIT (G.987), propose
un système asymétrique caractérisé par un débit descendant de 10Gbit/s associé par un débit
montant de 2.5Gbits/s. Il est défini par son plan d’allocation en longueur d’ondes (1575-
1580nm) pour les signaux descendants et (1260-1280nm) pour les signaux montants.
NG-PON2 normalisé par l’UIT en 2014 et 2016 (G.989.1 et G.989.2), permet un débit
agrégé de 40 Gbit/s (voir jusqu’à 80 Gbit/s) dans le sens descendant et 10 Gbit/s dans le sens
montant. Il possède 3 types de débit canal : basic : 10/2.5 Gbit/s ou optionnel 10/10 Gbit/s et
2.5/2.5 Gbit/s [20] [21].
Malgré tous ces inconvénients. C’est l’architecture majoritairement retenue par les
opérateurs. Ce choix se justifie à postériori par la conjecture économique actuelle qui est à
l’économie.
I.2.11 Conclusion
Dans cette partie on a donné un aperçu sur les réseaux d’accès optiques, dans un premier
temps on a cité les différentes topologies utilisées pour le déploiement de FTTH (Fiber to the
home) : point à point, point à multipoint. On a particulièrement met l’intérêt sur les réseaux
optiques passifs, dans un deuxième temps on a vu le fonctionnement du réseau GPON.
Dans le chapitre suivant nous allons voir une étude détailler du réseau FTTH et les
différents composants le constituant ainsi qu’une étude d’une liaison FTTH à bejaia.
II.1 Introduction
De nos jours, l’accès aux services numériques large bande est devenu essentiel et il
est évident que seules les infrastructures en fibre optique qui peuvent assurer la
disponibilité d’un vrai haut débit. Dans ce contexte, les réseaux d’accès optique
jusqu'à l’abonné nommés FTTH sont devenus une solution intéressante.
Ce chapitre est consacré à l’étude de la solution FTTH dans la ville de Bejaia.
Dans une première section nous nous sommes intéressés à l’architecture du réseau
FTTH ainsi que les composants passifs du réseau FTTH. Ensuite nous ferons une
étude de la zone Z060-001 qui relie SIDI ALI LEBHER (BEJAIA) au nœud de
raccordement optique qui se situe au Centre d’amplification (CA) à cité Tobal
(Bejaïa).
Le sous répartiteur optique SRO est une armoire de rue similaire aux sous
répartiteurs utilisés au niveau des réseaux téléphoniques.
Il est défini comme le point a partir duquel l’operateur à accès au réseau de desserte
des bâtiments, il est appelé aussi point de mutualisation.
Optique
II.2.6 Jarretière
Optique
Désigne une ensemble intégrante 1 à 2 fibre sur gainées (1,6 à 2,8 mm) et équipée
de fiches à chaque extrémité utilisée en vue de raccorder les fibres arrimées sur un
tiroir optique à un équipement.
Figure II.8 : Jarretière optique
L’OLT est situé dans un bureau central et contrôle le flux bidirectionnel des
informations sur l’OND. Chaque OLT est chargée d’éviter toute interférence entre le
contenu de la liaison descendante et la voie de liaison montante, en utilisant les
techniques WDM (Wavelength Division Multiplexing). Deux longueurs d’ondes
différentes sont utilisées : l’une pour la voie montante et l’autre pour la voie
descendante.
Les réseaux PON ont classiquement une portée de 20kilométres, quels que soient
les flux transportés, ce qui permet en réalité de couvrir une superficie de 20 kilomètres
de rayon sans aucun répéteur.
Sens descendant
Chaque abonné ne reçoit que les informations qui le concernent dans le sens
descendant. L’information est diffusée pour tous les ONT par la technique de
multiplexage TDM (Time Division Multiplexing), par la suite les ONT reçoivent
toutes les données mais un seul l’ONT concerné les retransmet dans le réseau
interne de l’abonné (figure II.10) [13].
Le débit instantané du PON est partagé entre tous les abonnés qui reçoivent des
données. Si un seul abonné télécharge, il peut disposer de tout le débit maximum
autorisé par le PON (sauf limitation mise en place par l’opérateur, par choix
commercial ou technique vis-à-vis de son réseau de collecte).
Figure II.10: Architecture du sens descendant.
La séparation du flux montant du flux descendant se fait à l’aide d’un
multiplexage en longueur d’ondes (WDM).
Sens montant
Dans le sens montant, le coupleur étant passif, et les ONT émettent tous
dans la même longueur d’onde, si les signaux émis par deux ONT parviennent
simultanément au coupleur, ils ressortiraient sous la forme d’un mélange
illisible par l’OLT. On utilise donc un partage du temps de parole (TDMA:
time division multiplexing Acces) [13]
L’OLT attribue à tour de rôle à chaque ONT un intervalle de temps (quelques
micro secondes) pendant lequel cet ONT est seul autorisé a emmètre (figure
II.11).s’il a beaucoup de données à transmettre, l’OLT lui attribue d’avantage
de temps de paroles, et inversement elle réduit pour les ONT qui émettent peu.
1 Introduction
Dans ce chapitre nous allons faire l’étude d’une liaison GPON à l’aide du logiciel
OPTISYSTEM, ce logiciel permet de tester et optimiser pratiquement n’importe quel
type de liaison optique, il est basé sur la modélisation réaliste des systèmes de
communication par fibre optique. Dans un premier temps nous allons présenter ce
logiciel ainsi que les différents composants et éléments utilisés dans notre liaison.
Ensuite nous allons présenter les résultats obtenus avec l’architecture point à
multipoint (PON), et cela en fixant le débit binaire et en variant les paramètres tels
que, la distance de la fibre optique, et la fréquence de la longueur d’onde. Puis on
visualise les résultats sur l’analyseur de taux d’erreur(BER).
La configuration utilisée dans notre projet est une configuration réel de réseau
FTTH GPON basée sur le standard UIT-T G.984.2.
Notre système est une liaison GPON (Gigabit Passive Optical Network) qui se
compose d’un OLT (Optical Line Terminal), d’un SRO (sous répartiteur optique),
d’un BPI (boitier pied de l’immeuble), et d’un ONT (Optical Network Terminaison),
et de splitter.
cette liaison permet d’atteindre des débits importants qui peuvent aller jusqu’à 2.5
Giga bits/s avec une bonne qualité de transmission. Dans cette liaison il existe deux
sens, le sens descendant les données partent de l’OLT vers l’ONU/ONT, et le sens
montant, les données partent de l’ONU/ONT vers l’OLT.
Projetencours Vudel’ensemble
• Le facteur de qualité
Facteur de qualité, ou le facteur Q, est un critère de qualité d’un signal optique. Il
est obtenu à partir des statistiques du bruit des niveaux (1) et (0) du signal à détecter
tel que :
ܫଵെܫ
ܳൌ
ߜଵെߜଶ
Ou ܫଵ et ܫ sont les valeurs moyennes qui représentent le signal utile, ߜଵ݁ߜݐଶ sont les
écarts types des densités de probabilité des symboles 1 et 0.
• Le diagramme de l’œil
Avec:
• L: la distance parcourus
• S: la sensivitée de -28dBm
• ܲ : Puissance d’émission
்௫
• ܲ : Puissance de réception
ோ௫
• B: budget de puissance
• M: La marge, elle inclut le vieillissement irréversible sur les différents
éléments passifs du réseau : fibres, connecteurs, coupleurs, épissures et les
éléments réversibles tels que l’altération de câbles après la mise en œuvre du
réseau, la salissure des connecteurs, les contraintes mécaniques sur les câbles
et les réparations. En cas d’un nombre de connecteurs important, une marge
plus grande sera prise en compte.
Les tableaux suivant représentent la liste des matériels utilisés et leurs différentes
caractéristiques :
Autres Coupleur 1 :8
Connecteur sc-upc