Elle prend le chemin inverse, c’est-à-dire Les supports formalisés sont limités : Tardivement reconnue, difficilement
part du « bas » et remonte à la hiérarchie. boîte à idée, sondage, affichage, maîtrisée, la communication
tribune libre dans le journal de ascendante est encore redoutée par
l’entreprise… Moins les chefs d’entreprise. Voire négligée :
institutionnalisée, cette information est-elle bien nécessaire ? Ne vient-elle
emprunte surtout des voies pas troubler l’ordre général ? Or, elle
informelles directes (échange verbal, se révèle fondamentale, permettant
La communication ascendante tract, lettre ouverte) ou indirect de connaître les aspirations de son
(bruits, rumeurs). personnel et de désamorcer les
éventuels conflits ou tensions. Facteur
de bon climat social, elle est aussi un
moyen d’améliorer les performances
de l’entreprise.
Il n’y a ici aucune notion hiérarchique. L’information latérale se fait L’information horizontale permet de
C’est échange d’égal à égal, entre naturellement dans les petites rassembler son personnel, de fonder
différents secteurs ou départements structures : tout le monde se connaît, « l’esprit-maison ». Et, indirectement
les occasions de dialogue sont de mieux coordonner le processus de
fréquentes. Elle doit, en revanche, production.
s’appuyer sur une organisation plus
La communication horizontale (ou lourde dans les moyennes et grandes
latérale) structures : rencontre inter-services,
tribunes libres ouvertes dans
différents supports d’information
(magazine, tableau d’affichage…)
Chapitre 2.1: Les axes de la Communication
Interne
B. Le contenu de l’information
L’information opérationnelle
Il s’agit ici de communiquer pour transmettre des
ordres. Instructions concernant l’exécution du
travail, elles transitent essentiellement par voie
hiérarchique ou fonctionnelle. Elles abordent des
thèmes tels que l’organisation du travail, le
processus de production, les normes de qualité, et
différents aspects techniques… L’information
opérationnelle – traditionnellement et largement
pratiquée – n’appelle ici aucun développement
particulier.
Chapitre 2.1: Les axes de la Communication
Interne
L’information motivante
Il s’agit là de messages vivants à « mobiliser les
troupes ». Ils abordent traditionnellement trois
domaines : l’entreprise, son environnement et ses
objectifs ; le système de production ;
l’organisation interne.
Le contexte général Le système de production L’organisation interne
Avantages Sa connaissance du terrain, des hommes et Son expertise : il s’agit d’un véritable
de la culture de l’entreprise… professionnel, détenteur d’une technique
Une bonne crédibilité interne. et d’un savoir-faire appropriés. Son
ouverture d’esprit du fait de ses
expériences passées.
Sa virginité dans l’entreprise, garante
d’une certaine neutralité.
Conseils À condition que le candidat interne soit Il faut qu’il ait une certaine connaissance
rompu au b.a.-ba de la communication. de l’entreprise, du moins du milieu
Envisager de lui faire suivre un cours de professionnel dans lequel elle évolue.
communication, et/ou de l’entourer de
techniciens compétents.
Chapitre 2.3: La conception des messages
Communiquer c’est, bien sûr libérer l’information,
mais c’est aussi la sélection.
Priorité à l’information interne
Pour construire une image cohérente, les
messages diffusés à l’intérieur et à l’extérieur de
l’entreprise doivent être en phase. Plus encore,
toute politique d’image commence par l’interne :
le personnel n’est-il pas le premier ambassadeur
de l’entreprise ? « Comme il n’y a qu’une vérité, il
ne peut avoir qu’une seule communication. Sinon,
il y a distorsion et risque d’aboutir à la destruction
de l’image ».
Chapitre 2.3: La conception des messages
Toute opération de communication externe
(conférence de presse, réunion d’actionnaires,
opération de parrainage, campagne
publicitaire…) doit être précédée, puis suivie
d’une campagne d’information interne. C’est plus
prudent : dès que le message est délivré à
l’extérieur, il revient par ricochet dans
l’entreprise. Pourquoi attendre ? Mieux vaut
faire preuve de pragmatisme et anticiper. C’est
aussi plus efficace : adapter le message aux
attentes particulières des salariés (tant pour la
présentation que l’éclairage des informations)
c’est se donner toutes les chances d’être compris.
Chapitre 2.3: La conception des messages
C’est enfin plus habile : offrir à son personnel la
primeur d’un message, c’est lui témoigner de la
confiance (il est « mis dans la confidence »), du respect
(on le considère digne de cette confiance). C’est nouer
des rapports de complicité. Cette marque de
considération permettra de renforcer l’esprit de
groupe (« nous » - les salariés – savons ; « eux » - à
l’extérieur – ignorent encore) et de cimenter la
motivation interne. Cette manœuvre d’anticipation
interne devra être menée avec précaution. Donnez
l’information au personnel peu de temps (maximum
24 h) avant sa publication extérieure : aucun secret ne
reste longtemps confidentiel.
Chapitre 2.3: La conception des messages
À l’intérieur même de votre entreprise, marquez
des différences de traitement. Pensez à donner
l’information en avant-première, et si possible
personnellement aux cadres. Il leur serait
désagréable d’être traités comme tout un chacun
(au cours d’une réunion générale) injurieux de
l’apprendre d’un de leurs subordonnés. Un des
paramètres du pouvoir n’est-il pas la maîtrise de
l’information ? Si, malgré tout, l’information
externe précède l’information interne, alors, celle-ci
devra être recentrée, développée, commentée dans
les plus brefs délais.
Le choix d’un mode de communication
Écrit Oral Audiovisuel
Avantages Immédiat : n’importe qui peut prendre sa Direct : contact immédiat, Affectif : un média « chaud » agréable
plume et écrire. dialogue possible. pour le récepteur (cela ne nécessite
Traditionnel : dans les pays latins, la Économique : quand l’audience pas une écoute très soutenue de sa
diffusion des idées passe est limitée (n’excédant pas une part).
traditionnellement pas l’écrit. centaine de personnes). Maniable : les processus de
Riche : l conservation et de démultiplication
a démultiplication est aisée pour un font partie du dispositif initial.
nombre important de destinataires, dans le Efficace : bonne mémorisation.
temps, dans l’espace.
Inconvénients Traitre : ce n’est parce que l’on peut écrire Imprécis : risque de Long : la préparation est lourde. Les
que l’on sait faire passer un message. Pour désinformation de l’information délais imposés sont inconciliables
rédiger un « bon » message, il faut y passer aux deux stages de transmission avec une opération de
du temps. du message (émission, communication rapide.
Dangereux : certaines entreprises ont réception). Complexe : la conception technique
tendance à faire crouler leurs salariés sous Volatile : ne laissant pas de est du ressort de spécialistes.
de nombreux documents écrits. trace, l’analyse à « tête reposée » Exigeant : concevoir puis diffuser les
est impossible à (moins d’avoir messages demandent un matériel
pris soin d’enregistrer le important.
message). Onéreux : coût de la conception, de la
fabrication et de la duplication.
Bilan Fondamental : moyen le plus classique, le Indispensable : médium Limité : du fait de son coût, la
moins coûteux. convivial, économe, mais peu duplication d’une bande magnétique
Commode : diffusion illimitée, fiable. se fait en nombre limité
conservation parfaite, consultation souple À encadrer : tout message oral d’exemplaires.
(possible à tout moment). devrait être accompagné d’une Moderne : technologie d’avenir
Modulable : utilisable par toutes tailles information écrite appelée à jouer un rôle croissant.
d’entreprise. (complémentaire ou Imposant : convient aux grandes
À limiter : gare aux excès. préparatoire). structures.
Pourquoi ne pas distribuer en À suivre : aucune entreprise ne peut
cours de réunion les dossiers de aujourd’hui l’ignorer.
presse, destinés à la
communication externe ?
Chapitre 3: L’écrit: base de la communication
interne
L’écrit est le premier vecteur de communication
interne. 90 % des messages internes de l’entreprise
passent encore par de supports de communication
écrits. Bien utilisé, l’écrit permet de transformer des
obligations de communication (diffusion
d’informations, transmissions d’ordres, publication
de résultats…) en occasion de contact. Les supports
sont extrêmement divers : tract, note de service,
affiche, lettre, journal interne… À l’entreprise de les
utiliser à bon escient, et de gérer strictement
l’ensemble.
Chapitre 3: L’écrit: base de la communication
interne
Trois principes généraux gouvernent les documents
écrits. Ce sont :
La précision : une identification immédiate, une
distribution rapide, une diffusion ciblée ;
L’efficacité : une rédaction efficace, une présentation
soignée ;
La conservation
Section 1 : L’information courante
Les supports les plus courants (note, rapport, fiche de
synthèse…) sont ceux qui diffusent une information
brute, et sont utilisés par tous et tout le temps.
Chapitre 3: L’écrit: base de la communication
interne
Document de travail
La note de service
Elle faite pour donner des directives ou des
explications. L’objet de la note doit
immédiatement apparaître en haut de la page.
Préférez le style télégraphique aux digressions
littéraires. Évitez les longs paragraphes.
L’ensemble se déroulera suivant un enchainement
logique et tiendra sur une page recto.
Le rapport écrit
Le rapport écrit fait le point sur un sujet, résume
une réunion…
Chapitre 3: L’écrit: base de la communication
interne
Un bon rapport doit être documenté. Insérez, si
possible, des diagrammes, graphiques, illustrations
en annexe. Ils appuient la démonstration et
améliorent le confort des lecteurs. Il est conseillé
d’aller droit au but et d’argumenter. Enfin, il existe
d’autres documents de travail tels que les Feuilles de
liaison et la fiche signalétique, tous aussi importants
que les précédents. À retenir que la rédaction d’une
information à lecture rapide (tract, affiche, bulletin,
lettre ouverte…) doit respecter les principes
suivants : lisibilité (les majuscules à éviter) et impact
(rigueur et séduction), à l’instar d’un article de presse
et d’une annonce publicitaire.
Chapitre 3: L’écrit: base de la communication
interne
Instruments de dialogue
Tableau d’affichage, boîte à idées, sondage
interne, lettre, ces supports se distinguent des
stricts documents de travail en ce qu’ils sont d’une
part plus souples et d’autre part plus interactifs.
Leur rôle n’est pas seulement de diffuser un
message, mais aussi d’amorcer- directement ou
non – un dialogue.
Section 2 : La presse d’entreprise ou house organ
Ce sont successivement le journal interne et les
supports parallèles.
Chapitre 3: L’écrit: base de la communication
interne
2.1 Le journal interne
Le journal d’entreprise est l’un des supports
privilégiés de communication interne. Média riche et
souple, il est aujourd’hui très répandu, partagé par
l’écrasante majorité des grandes entreprises. Des
enquêtes montrent que ce support est la première
source d’information au sein de l’entreprise avant les
comités d’entreprise, l’Intranet et tout autre support
électronique ou audiovisuel. Il convient de noter que
chaque entreprise se taille une formule à sa mesure,
selon ses objectifs et ses moyens (financier, logistique,
matériel).
Chapitre 3: L’écrit: base de la communication
interne
Une telle publie un magazine interne luxueux, telle
autre préfère un journal léger, une troisième choisit la
formule du bulletin quotidien… Chacune utilise le
support à sa guise : il peut être organe d’information,
instrument de formation, tribune d’expression du
personnel, feuille de liaison, ou tout cela à la fois. Un
journal d’entreprise est avant tout un journal. Pour
cela, il doit obéir à la démarche suivante :
Partir de la cible : les lecteurs ;
Traiter de sujet d’intérêt général
Réaliser un produit de qualité
Chapitre 3: L’écrit: base de la communication
interne
Le journal des salariés, pas de la direction
Évaluer le budget
Manager les susceptibilités
2.2 Les supports parallèles
Il s’agit ici :
Flash d’information : (paraissant au gré de
l’actualité, il n’est soumis à aucune obligation de
périodicité). Léger, il véhicule des messages
urgents et importants (un sujet par numéro).
La revue de presse : elle peut se faire de façon
quotidienne, hebdomadaire ou mensuelle.
Chapitre 3: L’écrit: base de la communication
interne
Sections 3 : Les gestes de la communication
À côté des supports écrits qui viennent d’être mis
en lumière, il faut ajouter, à la stratégie de
communication, quelques gestes simples que sont :
accorder la primeur d’une information, en rapport
avec l’entreprise, au personnel. C’est la meilleure
manière de les mettre « dans le bain ».
Chapitre 4: Les supports de communication
interne : l’oral et l’audiovisuel
Section 1 : L’oral
Parler est le moyen le plus naturel, le plus immédiat.
Dans les entreprises, comme il en est de même dans
n’importe quel groupe, la communication orale se fait,
bien sûr, de manière informelle ; deux personnes se
rencontrent dans un couloir, elles échangent quelques
mots. Mais elle se fait aussi autour de procédures plus
formalisées : réunions, instances de dialogues…
Le téléphone
Il peut être utilisé comme outil d’information
interne ascendante (ligne ouverte aux questions
du personnel), latérale ou descendante (réunion
par téléphone).
Chapitre 4: Les supports de communication
interne : l’oral et l’audiovisuel
La réunion
Les arguments pour se réunir sont multiples :
plénière, assemblée générale, réunion de service,
groupe de réflexion, conférence, cercle de
qualité…
Les rencontres
les réunions inter-services ; visites d’atelier ; de
chantier ; d’usine ; journées portes ouvertes…
Elles visent à provoquer des échanges latéraux
entre salariés d’une même entreprise. Elles ont
aussi pour objectifs de lutter contre la tendance
au cloisonnement et à orchestrer le dialogue.
Chapitre 4: Les supports de communication
interne : l’oral et l’audiovisuel
Section 2 : Les nouveaux médias
Film, diaporama, vidéo d’entreprise, Intranet, sont
autant d’outils, plus ou moins récents, mis à la
disposition des communicants d’entreprise. Ils sont
plus ou moins utilisés selon la taille des entreprises.
2.1 L’audiovisuel de l’entreprise
Film, diaporama, vidéo d’entreprise… sont des
supports de communication efficaces (bonne
transmission de l’information, compréhension et
mémorisation aisées) et agréables pour les
spectateurs/auditeurs.
Chapitre 4: Les supports de communication
interne : l’oral et l’audiovisuel
2.2 La visioconférence
Elle permet de recréer les conditions d’une réunion
entre plusieurs personnes géographiquement
éloignées et reliées entre elles par un système de
télécommunication (son et image étant interactif).
2.3 L’Intranet
Utilisant les technologies de l’Internet (tels les liens
hypertextes, les moteurs de recherche et le courrier
électronique), l’Intranet permet, à moindre coût et en
toute sécurité (seuls les membres autorisés peuvent
accéder aux informations), le transport et le partage
de textes, d’images et de sons entre les membres
d’une même entreprise, ou d’un même groupe.
DEUXIEME PARTIE: L’ORGANISATION FACE A SA
COMMUNICATION EXTERNE
Chapitre 5: Fondements et enjeux de la
Communication Externe
La communication externe de l’entreprise s’est
longtemps bornée à la mise en avant de la
marchandise ou de la marque. La communication de
l’entreprise doit s’intégrer à une vision stratégique :
ne pas s’enfermer dans l’économique uniquement ;
elle doit intégrer les composantes culturelles et
idéologiques. Elle doit intégrer la dimension de
l’influence qui recouvre trois composantes
importantes : le prestige exercé, donc l’image émise
collectivement, les messages transmis, donc les efforts
délibérés pour persuader. La communication externe
doit aussi et surtout intégrer la troisième dimension :
celle des réseaux, des pouvoirs invisibles, des
intermédiaires et des médiations.
Chapitre 5: Fondements et enjeux de la
Communication Externe
C’est une alchimie complexe, faites de petites touches
soigneusement dosées, bien ciblées, sans cesse
réitérées, déclinées en fonction des récepteurs ou du
format des médias qui en assureront le relais. On
parle de construction de l’image de marque, de
communication globale ou de corporate
communication pour désigner ce processus par lequel
l’entreprise s’efforce de soigner et de contrôler,
comme de diffuser son image de marque. Il ne suffit
plus d’une bonne campagne de publicité pour faire
croire que les productions sont excellentes si elles ne
le sont pas ; il faut d’abord les produits d’excellentes
qualités, pour qu’elles correspondent à ce que l’on
attend d’elles, et ensuite le faire savoir.
Chapitre 6 : Les réseaux Externe dans une
Communication Externe
Section 1 : Les relations-presse
Face à une situation, certains dirigeants d’entreprise
choisissent de se taire, croyant ainsi se soustraire à la
critique. Cette politique de l’autruche est un leurre :
l’entreprise ne peut échapper aux exigences
d’information des hommes qui l’entourent. Qu’elle le
veuille ou non, son personnel, ses fournisseurs, les
médias parleront d’elle. Mieux vaut donc maîtriser
l’information que la subir. Mieux vaut parler que
donner prise aux rumeurs.
Chapitre 6 : Les réseaux Externe dans une
Communication Externe
Maîtriser ce qui se dit sur l’entreprise passe d’abord
par une bonne information de son personnel, mais
aussi par une communication externe efficacité. Un
article rédigé par un journaliste ou par un chroniqueur
économique, une interview du PDG, un reportage…
constituent des moyens efficaces pour se forger une
image. Pourtant, les rapports que les entreprises
entretiennent avec la presse sont ambigus, voire
tendus. Elles en ont besoin, mais elles la redoutent.
Sans doute, parce qu’elles n’en maîtrisent pas bien les
mécanismes. Quelle est la bonne stratégie pour
construire ses relations-presse ? Quelles en sont les
techniques ?
Chapitre 6 : Les réseaux Externe dans une
Communication Externe
Section 2: Stratégie pour construire ses relations-
presse
Les médias agissent comme un amplificateur : se
saisissant d’un événement brut, ils le font monter
en puissance. Chambres de résonance, les médias
sont aussi des filtres déformants. Ils ne
reproduisent jamais une information à
l’identique, mais la mettent en perspective, la
critiquent… Cette prise de position, inhérente à
l’activité journalistique, peut tourner en la faveur
ou en la défaveur de l’entreprise. Elle ne le sait
qu’après.
Chapitre 6 : Les réseaux Externe dans une
Communication Externe
La réussite ou l’échec d’une opération-presse provient
de la conjonction de paramètres plus ou moins
contrôlables. Certains sont objectifs : conjoncture
(vacances scolaires et périodes électorales sont à
l’évidence de très mauvais moments), nature et qualité
de l’information. D’autres paramètres sont plus
subjectifs : qualité des rapports avec les journalistes,
disponibilité des médias (sont-ils au même moment
accaparés par un événement majeur ?) mouvement
d’opinion… Quels qu’en soient les thèmes, quelles
qu’en soient les méthodes (communiqué, dossier,
conférence, interview, publi-rédactionnel), les relations
avec la presse sont fondamentales.
Chapitre 6 : Les réseaux Externe dans une
Communication Externe
Section 3 : Des relations publiques à la communication
des organisations
Les sciences de la communication, dès leur naissance,
entretiennent avec ce secteur de l’entreprise comme avec
la publicité, qui assurent tous deux des débouchés
importants à leurs étudiants, des relations étroites.
Après une époque où l’intérêt des sciences de la
communication se porte sur les relations publiques, la
publicité et l’efficacité de la communication interne, un
véritable changement de paradigme s’est produit. La
communication des entreprises s’est intéressée à de
nouveaux sujets comme le travail et a construit
l’organisation comme un dispositif socio-technique dans
lequel circulent des documents.
CONCLUSION
L’enjeu majeur de la communication est d’établir
une relation avec autrui, de transmettre
quelque chose à quelqu’un, grâce à un média.
Que la communication se déroule entre les
hommes (communication interpersonnelle), il est
indispensable de maitriser les techniques, les
principes ou les paradigmes qui fondent cette
sciences, qui se veut interdisciplinaire - elle se
nourrit des acquis des autres disciplines pour
bâtir ses propres théories - pour qu’il y ait, in
fine, un bon acte communicationnel, au sein
d’une organisation. Toute chose indispensable
pour atteindre les résultats escomptés.
In fine
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