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Manuel de Droit et
Comptabilité Ohada
Préface de Alexis Thambwe Mwamba
et Maker Mwangu Famba
Exemplaire gratuit ne pouvant être vendu.
Cet ouvrage a été imprimé en 7000 exemplaires sur les ressources du
Programme d’aide au commerce financé par l’Union Européenne en RDC.
Le contenu de la présente publication relève de la seule responsabilité de
la Commission Nationale OHADA et ne peut en aucun cas être considéré
comme reflétant l’avis de l’Union Européenne.
© CNO
Manuel de Droit et
Comptabilité Ohada
3
Préface
Intimement lié à la vision de Son Excellence Joseph Kabila Ka-
bange, Président de la République, Chef de l’Etat, le Gouvernement de
Cohésion Nationale s’emploie activement à mettre en œuvre la révo-
lution de la modernité. Bien loin d’un simple slogan, il s’agit en réalité
d’un programme dont la hauteur des ambitions se mesure à la taille de
ce que représente notre pays, de son potentiel et de ce à quoi il aspire
légitimement.
Conscient que rien n’est possible sans ressource humaine de qua-
lité et que rien n’est durable sans méthodologie et sans encadrement
de la jeunesse, singulièrement sans former nos enfants, le Gouverne-
ment attache une importance particulière au secteur éducatif.
Au moment où des réformes d’envergure sont en phase d’exé-
cution pour le développement et le progrès, comme en témoignent
notamment l’adhésion de notre pays à l’Organisation pour l’Harmoni-
sation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA) et la métamorphose
du cadre juridique qui s’en dégage, il devient impérieux d’adapter les
programmes d’enseignement - ce que le Ministère de l’Enseignement
Primaire, Secondaire et Initiation à la Nouvelle Citoyenneté a adroite-
ment anticipé - et de rendre disponibles pour le maître et l’élève des
outils didactiques adéquats et d’actualité.
Avec l’OHADA, l’approche, les objectifs et le contenu de certaines
matières connaissent d’importants changements qu’il importe main-
tenant de mettre à la portée du secteur éducatif. En effet, la fin de la
période de transition pour le droit commercial général, le droit des
sociétés commerciales et la comptabilité des entreprises, oblige à se
libérer largement des anciens textes et à corriger immédiatement les
supports documentaires qui en véhiculaient la teneur.
Le Ministère de la Justice et Droits Humains veille à la vulgari-
sation et à la formation en droit OHADA, mais a dû, dans un premier
temps, privilégier les milieux judiciaires et le monde des affaires. Ren-
du possible durant la période transitoire organisée par le droit uni-
forme, ce choix répondait à la nécessité absolue d’améliorer le climat
des affaires pour rendre notre pays réellement attractif au moment
où, visiblement, il se réveille, se redresse, se fraie un chemin sûr vers
l’émergence économique.
A l’heure actuelle, dans la mesure où l’application exclusive des
Actes uniformes régissant les matières susvisées s’impose en laissant
derrière nous les règles transitoires, la documentation et la formation
des milieux éducatifs aux normes de l’OHADA se hissent clairement au
premier rang de l’action gouvernementale.
4
Introduction
A la suite de l’adhésion de la République Démocratique du Congo
à l’OHADA en 2012, le cadre juridique régissant la vie des affaires a
profondément changé. En effet, en application de l’article 10 du Trai-
té de l’OHADA, les dispositions nationales contraires ou identiques à
celles du droit uniforme sont abrogées.
Ainsi, le siège des matières formant les cours de droit commer-
cial, de droit des sociétés et de comptabilité sommairement enseignés
au niveau de l’enseignement secondaire est désormais constitué de
l’Acte uniforme portant sur le droit commercial général (AUDCG) et de
l’Acte uniforme relatif au droit des sociétés commerciales et du grou-
pement d’intérêt économique (AUSCGIE) ainsi que de l’Acte uniforme
portant organisation et harmonisation des comptabilités des entre-
prises (AUOHC). A cela s’ajoutent des matières brièvement étudiées
dans les écoles secondaires et correspondant aux Actes uniformes sui-
vants : l’Acte uniforme relatif au droit des sociétés coopératives
(AUSCOOP), l’Acte uniforme portant organisation des procédures
simplifiées de recouvrement des créances et des voies d’exécution
(AUVE) et l’Acte uniforme portant organisation des procédures collec-
tives d’apurement du passif (AUPC).
Aussi est-il apparu utile de mettre à la disposition des enseignants
et des élèves concernés par ces enseignements un manuel de droit et
comptabilité OHADA pour l’enseignement secondaire.
L’OHADA n’a pas tout bouleversé, même si la réforme qu’elle
véhicule est de grande envergure et constitue un atout majeur pour
l’amélioration du climat des affaires par le renforcement de la sécurité
juridique et judiciaire. Des pans entiers de la législation économique
nationale sont demeurés intacts : droit des investissements, droit mi-
nier, droit des hydrocarbures, droit forestier, droit bancaire, droit des
assurances, droit des télécommunications, droit douanier, droit fiscal,
droit des prix, entre autres. L’OHADA ne touche ni n’affecte aucune-
ment ces législations.
Néanmoins, le domaine du droit uniforme des affaires est vaste
et puise largement dans la sphère du droit privé, bousculant audacieu-
sement des traditions juridiques séculaires. Les neuf Actes uniformes
actuellement en vigueur (dont six font l’objet de ce livre) régissent,
en effet, le droit commercial général, le droit des sociétés commer-
ciales, le droit des sociétés coopératives, le droit des sûretés, le droit
des procédures simplifiées de recouvrement des créances et des voies
d’exécution, le droit des procédures collectives d’apurement du pas-
sif, le droit de l’arbitrage, la comptabilité des entreprises, le droit du
transport de marchandises par route.
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Le lecteur avisé qui lira ce livre ne perdra pas de vue qu’il est
essentiellement conçu pour l’enseignement secondaire et qu’il se dé-
tache donc de quelques règles de la méthodologie scientifique. Ainsi
en est-il au sujet tant de la jurisprudence que de la doctrine qui, à
l’université et dans les milieux d’affaires ou judiciaires, occupent de
larges espaces. De même en est-il de quelques thèmes survolés ou
écartés du texte, par souci de simplification et de conformité avec le
référentiel de l’enseignement technique commercial, option commer-
ciale et gestion.
Dans le même contexte, bien que très limités et à peine per-
ceptibles, certains développements pourraient paraître complexes
pour l’usage de l’apprenant seul ; mais, précisément, ce manuel doit
préserver le lien pédagogique entre le formateur et l’apprenant, ce
dernier ne devant jamais oublier le rôle déterminant du premier pour
tout éclairage nécessaire. En tout état de cause, la quasi-totalité des
pages a subi un traitement minutieux pour en simplifier la lecture et
la compréhension. A lui seul, le plan très détaillé montre la détermi-
nation des auteurs à accompagner le lecteur, à guider sa démarche en
toute logique, à soutenir son effort dans l’apprentissage, à le mettre
en confiance dans son élan.
Seul le bon usage dont pourront en faire ses destinataires per-
mettra de rencontrer l’objectif recherché par leurs Excellences Mon-
sieur le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux et Droits Humains
et Monsieur le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et
Initiation à la Nouvelle citoyenneté, lorsqu’ils ont pris l’initiative de
constituer une équipe pour sa rédaction : la promotion de l’excellence
à l’école.
Première partie
Droit commercial général
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Chapitre I
Statut du commerçant et de
l’entreprenant
Le droit commercial Plan
général définit l’acte de com-
merce par nature et se sert - Statut du commerçant et notion d’acte de
de ce concept pour apporter commerce
une définition plus précise - Statut de l’entreprenant
du commerçant. Les notions
classiques du droit commer- Objectifs spécifiques
cial se maintiennent : ca-
pacité commerciale, droits A l’issue de ce chapitre, l’appre-
et obligations des commer- nant sera capable de :
çants, par exemple (Section - définir et distinguer les actes de commerce ;
1). La grande innovation que - définir le commerçant et l’entreprenant;
nous offre ce texte réside as- - citer les obligations comptables du commer-
surément dans l’institution çant ;
d’une nouvelle catégorie ju- - citer les caractéristiques, les obligations
ridique des acteurs de la vie comptables de l’entreprenant.
économique : l’entreprenant
(section2). Objectif complémentaire
A. Définition
L’article 3 de l’AUDCG définit l’acte de commerce par nature
comme « celui par lequel une personne s’entremet dans la circulation
des biens qu’elle produit ou achète ou par lequel elle fournit des pres-
tations de service avec l’intention d’en tirer un profit pécuniaire ».
Deux critères peuvent être tirés de cette définition. D’une part,
la spéculation en vue d’un profit, et, d’autre part, l’entremise dans
la circulation des richesses entre producteur et consommateur. L’acte
de commerce suppose donc une interposition entre ces deux stades
(production et consommation).
C’est ainsi que l’achat d’un bien affecté à la satisfaction d’un be-
soin ressenti soit par l’acheteur lui-même, soit par un membre de
sa famille, n’est pas un acte de commerce, mais plutôt un acte de
consommation.
B. Enumération des actes de commerce
Le droit uniforme distingue deux grandes catégories d’actes de
commerce : les actes de commerce par nature (1) et les actes de com-
merce par la forme (2).
1. Actes de commerce par nature
L’énumération des actes de commerce par nature est donnée par
l’article 3 de l’Acte uniforme précité (AUDCG).
Cet article établit une liste énonciative de ces actes de la manière
ci-après :
« Ont, notamment, le caractère d’actes de commerce par nature :
- l’achat de biens, meubles ou immeubles, en vue de leur re-
vente ;
- les opérations de banque, de bourse, de change, de courtage,
d’assurance et de transit ;
- les contrats entre commerçants pour les besoins de leur com-
merce ;
- l’exploitation industrielle des mines, carrières et de tout gise-
ment de ressources naturelles ;
- les opérations de location de meubles ;
- les opérations de manufacture, de transport et de télécom-
munication ;
- les opérations des intermédiaires de commerce, telles que
la commission, le courtage, l’agence, ainsi que les opérations
d’intermédiaire pour l’achat, la souscription, la vente ou la lo-
cation d’immeubles, de fonds de commerce, d’actions ou de
parts de société commerciale ou immobilière ;
15
Il doit en outre respecter, selon le cas, les dispositions prévues par l’Acte
uniforme portant organisation et harmonisation des comptabilités des
entreprises et à l’Acte uniforme relatif au droit des sociétés commer-
ciales et du groupement intérêt économique ».
2. Prescription
La prescription est la durée au-delà de laquelle une action en jus-
tice n’est plus recevable. Ainsi, on peut avoir raison au fond, mais ne
pas pouvoir gagner un procès lorsqu’on agit tardivement, après avoir
laissé s’écouler le délai de prescription. En matière civile, la prescrip-
tion est de trente ans (comme ce fut dans beaucoup d’autres pays qui,
cependant, ont sensiblement réduit cette durée). Elle fut identique en
matière commerciale, avant d’être ramené à dix ans en 2001, en droit
interne.
En droit communautaire OHADA, les obligations nées entre com-
merçants ou entre commerçants et non commerçants se prescrivent
par cinq ans si elles ne sont soumises à des prescriptions plus courtes
(deux ans en matière de vente commerciale, un an pour les contrats
de transport de marchandises par route).
La prescription court à compter du jour où le titulaire prend
connaissance ou aurait dû connaître les faits lui permettant d’exercer
son action. Dans certaines circonstances précisées par l’Acte uniforme,
elle est soit suspendue (pour reprendre par la suite le décompte du
délai de prescription là où il a été suspendu par la cause de suspen-
sion), soit interrompue (pour recommencer le décompte du délai de
prescription à zéro, après la disparition de la cause d’interruption).
Section 2. Statut de l’entreprenant
Dans la perspective de la résorption de l’économie informelle qui
bat son plein dans la quasi-totalité des pays d’Afrique, et en vue de
promouvoir l’entreprise individuelle, le droit OHADA a institué, à côté
de la sphère des acteurs économiques traditionnels, une nouvelle ca-
tégorie d’acteurs : « l’entreprenant ».
L’Acte uniforme portant sur le droit commercial général déter-
mine son statut en le définissant (§1) et fixe les obligations qui lui in-
combent ( §2) ainsi que le régime de prescription applicable aux litiges
nés à l’occasion de l’exercice de son activité (§3).
§.1. Définition et caractéristiques de l’entreprenant
A. Définition
L’article 30 de l’Acte uniforme portant sur le droit commercial
général définit l’entreprenant comme « un entrepreneur individuel,
personne physique qui sur simple déclaration prévue dans le présent
Acte uniforme, exerce une activité professionnelle civile, commerciale,
artisanale ou agricole ».
20
Questions d’application
Chapitre II
Registre du commerce et du crédit
mobilier
Le commerce est une Plan
activité dont l’exercice est
réglementé par la loi et re- - Missions et organisation au régime du
quiert l’accomplissement de RCCM
certaines formalités. Ainsi, le - Immatriculation et déclaration au RCCM
législateur OHADA a mis en
place un certain nombre de Objectifs spécifiques
mécanismes, au premier rang
desquels le registre du com- A l’issue de ce chapitre, l’appre-
merce et du crédit mobilier nant sera capable de :
(RCCM).
Dans ce chapitre, nous trai- - définir le registre du commerce et du crédit
terons des missions et de mobilier ;
l’organisation du registre du - expliquer l’objet et les missions du registre
commerce et du crédit mo- du commerce et du crédit mobilier ;
bilier (Section 1), d’une part, - remplir le formulaire du registre du com-
et de l’immatriculation et de merce et du crédit mobilier.
la déclaration au registre du
commerce et du crédit mobi-
lier, d’autre part (Section 2).
Identité
N° de RCCM N° de RCCM Identité de Objet de la
Date du
Formalité Entreprise l’exploitant déclaration
Déclarant
N° de N° de
Identité de Objet de la Identité du
Date RCCM RCCM
l’exploitant déclaration Déclarant
Formalité Entreprise
07/01/2013 P1-13-001 13-A-001 Monsieur Établissement Monsieur
YOBILA YONGO & Fils NDIADIA
NGOY Av. Basoko n° MOKI,
Gérant,
Av. Kanefu 16, Kin/ porteur
n° Gombe d’une
Kin/Gombe procuration
spéciale du
05/01/2013
dûment
signée
par l’exploi-
tant.
Observations :
• P1-13-001 : La mention P1 signifie « Formulaire Personne
physique » ; le millésime 13 fait référence à
l’année d’immatriculation ; les chiffres 001
constituent une numérotation basée sur
l’ordre d’arrivée des demandes d’immatricu-
lation.
• 13-A-001 : Le millésime 13 fait référence à l’année d’im-
matriculation ; la lettre A signifie « Personne
physique » et les chiffres 001 et suivants
constituent une numérotation basée sur
l’ordre d’immatriculation pour les personnes
physiques.
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Observations :
• Mo-13-001 : Ce numéro de RCCM Formalité est compo-
sé du sigle « Mo » qui signifie « Formulaire
Personne morale ». Le millésime 13 désigne
l’année d’immatriculation. Les chiffres 001 et
suivants constituent une numérotation basée
sur l’ordre d’arrivée des demandes d’immatri-
culation.
• 13-B-001 : Ce numéro RCCM Entreprise est composé du
millésime 13 qui fait référence à l’année d’im-
matriculation ; la lettre B vise la « Personne
morale » et les chiffres 001 constituent une
numérotation basée sur l’ordre de demande
d’immatriculation pour les personnes mo-
rales.
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N° de N° de
Identité de Objet de la Identité du
Date RCCM RCCM
l’exploitant déclaration Déclarant
Formalité Entreprise
07/01/2013 P1-13-001 13-A-001 Monsieur Établissement Monsieur
YOBILA YONGO & Fils NDIADIA MOKI,
NGOY Av. Basoko n° Gérant, porteur
Av. Kanefu n° 16, Kin/Gombe d’une
Kin/Gombe procuration
spéciale du
05/01/2013
dûment signée
par l’exploitant.
07/01/2013 Mo-13-002 13-B-001 NEW MARKET Objet social : Maître NGOLA
SARL • Production Jeanu Barreau
Av. des Avia- huile de de Kin/Gombe,
teurs n° 16, palme Av. Biamba n° 6,
Kin/Gombe • Raffinage Kin/Barumbu
d’huile
• Fabrication
savon
Distribution à
travers la RDC
08/01/2013 Mo-13-003 13-B-002 Congo Pétrole Société d’extrac- YUSUF
SA tion Abdallah,
Av. Rwashi n° et de raffinerie Administrateur
1643, de pétrole mandaté
Kin/Gombe
09/01/2013 P1-13-004 13-A-002 Madame Ets. Dieu m’a Madame
Régine YAKA donné Régine YAKA
LELO Av. Sefu n° LELO
Av. Mbudi n° 3642/B, Av. Mbudi n°
12, Kin/Barumbu 12,
Kin/Ngaliema Kin/Ngaliema
3. Numéro RCCM
Le numéro RCCM est composé de six éléments, à savoir : le code
du pays (CD), les initiales du lieu du siège ou la demande est faite (ex :
KNG pour Tricom de Kinshasa/Gombe ; KNM pour Tricom de Kinshasa/
Matete ; LSH pour Tricom Lubumbashi ; KIS pour Tricom Kisangani ; …), le
sigle RCCM, l’année d’immatriculation, la mention personne physique
(A) ou personne morale (B) et le numéro d’après l’ordre d’immatricu-
lation.
3.1. Exemple d’un numéro RCCM : CD / KNG / RCCM / 13 – A – 001
Décryptage : Monsieur YOBILA NGOY dont l’établissement est si-
tué à Gombe dans la ville de Kinshasa est immatriculé au RCCM sous
le numéro CD/KNG/RCCM/13-A-001.
3.2. Observations sur les éléments constitutifs du n° RCCM
• CD : est le code de la République Démocratique du Congo
(Congo Démocratique)
• KNG : sont les initiales du lieu du siège du domicile où est faite
la demande d’immatriculation. Il est exigé que ce code soit
composé de 3 lettres. Chaque ville a son code (ses initiales) et
chaque greffe de la République en charge d’immatriculation, a
la connaissance de son code d’usage avant l’entrée en vigueur
du droit OHADA en RDC.
• RCCM : Registre du Commerce et du Crédit Mobilier
• 13-A-001 : voir supra, 2.3.3.
Exemple 1 : CD/MAT/RCCM/13-A-043 :
Décryptage : X a été la 43ème personne physique im-
matriculée en l’an 2013 au Registre du Commerce et
du Crédit Mobilier tenu par le greffe du Tribunal de
Commerce de Matadi en République Démocratique du
Congo.
Exemple 2 : CD/KNA/RCCM/13-B-117 :
Décryptage : Y a été la 117ème personne morale im-
matriculée en l’an 2013 au Registre du Commerce
et du Crédit Mobilier tenu au greffe du Tribunal de
Grande Instance de Kamina en République Démocra-
tique du Congo.
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4. Actes de dépôt
4.1. Différents types d’actes de dépôt
Il existe trois types d’actes de dépôt. Ces dépôts s’effectuent au greffe
du tribunal compétent.
4.1.1. Acte de dépôt des immatriculations
- Le numéro de « folio » est mentionné dans l’acte de dépôt.
Ce numéro correspond à la page du registre de réception des
immatriculations.
- La mention « volume » représente le nombre de formulaires
présentés et remplis sur le même folio.
4.1.2. Acte de dépôt des Procès-verbaux d’Assemblées Géné-
rales
Ces actes concernent le dépôt des procès-verbaux des Assem-
blées Générales Extraordinaires.
4.1.3. Acte de dépôt simple
Ces actes concernent les actes des sociétés civiles, ainsi que
les procès-verbaux d’Assemblées Générales Ordinaires des
sociétés commerciales.
4.2. Personnes habilitées à effectuer le dépôt
Le dépôt d’acte peut être fait par l’assujetti en personne ou par
un mandataire porteur d’une procuration spéciale ou par un avocat.
Pour les personnes morales, le dépôt est réalisé par un représen-
tant ou par un avocat.
4.3. Registre des actes de dépôt
Le registre des actes de dépôt compte 5 colonnes :
1ère colonne : Date
2ème colonne : N° de RCCM Formalité
3ème colonne : Identité de l’exploitant
4ème colonne : N° de RCCM Entreprise
5ème colonne : Acte reçu en dépôt
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5.2. La date
La date d’immatriculation n’est pas celle du NRC, mais celle du
RCCM.
6. Registre NRC (registre transitoire)
L’ancien registre NRC est devenu un registre transitoire jusqu’à
l’épuisement de la période de deux ans fixée pour l’harmonisation des
statuts des sociétés commerciales avec le droit OHADA (voir aussi le
pont 7 ci-dessous).
7. Cas particuliers et dispositions pratiques
L’ancien registre (NRC) demeure d’application pour les sociétés
dont les statuts ne sont pas encore harmonisés à l’Acte uniforme relatif
au droit des sociétés commerciales et du GIE. Le recours à ce registre
ne concerne pas les sociétés créées à partir de 2013 et les anciennes
sociétés qui ont accompli la formalité d’harmonisation des statuts.
Conformément à la pratique ayant prévalu dans l’espace OHADA,
singulièrement dans l’Etat pilote susvisé, les greffes ont pu reporter
l’immatriculation de nouvelles sociétés au RCCM (alors en cours d’or-
ganisation) entre le 12 septembre et le 31 décembre 2012. L’ancien
registre (NRC) a été utilisé et le sera encore pour les seuls cas visés au
paragraphe précédent (statuts non encore harmonisés) et au point 6
ci-dessus.
Les requérants consulteront les dispositions pertinentes des Actes
uniformes afin de remplir correctement toutes les conditions de fond et
de forme requises pour se faire immatriculer ou pour faire inscrire une
sûreté mobilière (www.ohada-rdc.cd). Par exemple, en cas de consti-
tution d’une société, une « déclaration de régularité et de conformité »
est nécessaire ainsi qu’une « déclaration notariée de souscription et
de versement » assortie d’un certificat de « dépôt d’une banque » (en
attendant la prise de mesures éventuelles pour le secteur bancaire, les
39
Questions d’application
Chapitre III
Bail à usage professionnel et fonds
de commerce
Section 1. Bail à usage professionnel
L’Acte uniforme Plan
régit le bail professionnel
par des règles différentes - Bail à usage professionnel
- Fonds de commerce
de celles du bail à usage
d’habitation eu égard aux Objectifs spécifiques
spécificités particulières qui
A l’issue de ce chapitre, l’appre-
le caractérisent. L’objectif nant sera capable de :
poursuivi est de mettre le
- définir le contrat de bail à usage profession-
professionnel à l’abri de nel ;
nombreux abus que l’on - énumérer les obligations des parties en ma-
rencontre dans les contrats tière de contrat de bail à usage profession-
nel ;
de location immobilière or- - expliquer la procédure du renouvellement,
dinaire. de la cession et de la sous-location du
Nous étudierons les condi- contrat de bail ;
- expliquer la procédure de l’extinction du
tions du bail professionnel, contrat de bail ;
singulièrement celles re- - définir le fonds de commerce d’après l’acte
uniforme portant sur le droit commercial
latives à sa conclusion et à général ;
son exécution (§1), à son - distinguer les éléments constitutifs du fonds
renouvellement, à sa ces- de commerce ;
- énoncer le mode d’exploitation du fonds de
sion, à sa sous-location (§2) commerce ;
ainsi que celles ayant trait à - expliquer la procédure de cession du fonds
son extinction (§3). de commerce.
1. Obligations du bailleur
Le bailleur est tenu de :
- Délivrer les locaux en bon état : le bailleur est censé avoir
rempli cette obligation lorsque le bail est verbal ou lorsque le
locataire a signé le contrat sans formuler de réserves au sujet
de l’état des locaux loués.
- Supporter les grosses réparations, à savoir celles qui touchent
aux gros murs, aux voûtes, aux poutres, à la toiture, aux murs
de soutènement et de clôture et aux fosses septiques.
- Ne pas opérer de modifications aux locaux loués ou en res-
treindre l’usage.
- Garantir le locataire contre les troubles de jouissance de son
fait ou des tiers.
2. Obligations du preneur
Le preneur a comme obligations :
- Payer le loyer aux termes convenus : il s’agit de la principale
obligation qui pèse sur le locataire, car elle est la contrepartie
de la jouissance des lieux loués. Le montant du loyer est li-
brement fixé par les parties, mais le droit OHADA permet aux
Etats de déroger à cette règle.
- Exploiter les lieux en bon père de famille conformément à la
destination prévue dans le contrat : le locataire ne doit pas
changer unilatéralement l’activité exploitée dans les locaux
loués, car celle-ci a été discutée entre les deux parties. Toute
modification de l’activité doit être acceptée par le bailleur,
sauf s’il s’agit d’une activité connexe à la première. Dans cette
hypothèse, le preneur doit avertir le bailleur qui peut s’y op-
poser. Mais s’il s’agit d’une activité autre que celle prévue dans
le contrat, il faut préalablement obtenir l’accord du bailleur.
- Assurer les réparations d’entretien : tout au long du bail, le
locataire devra réparer les dégâts qu’il cause au bien loué.
tion au RCCM, l’origine des fonds, l’état des privilèges, le cas échéant,
les nantissements et inscriptions grevant le fonds, le chiffre d’affaires.
L’omission de telles mentions est sanctionnée par la nullité de la vente.
B. Obligations des parties
Le vendeur a pour obligation de mettre le fonds cédé à la dispo-
sition de l’acheteur, garantir contre les troubles de jouissance de son
fait et du fait des tiers et garantir contre les vices.
Quant à l’acheteur, l’obligation qui pèse sur lui est celle de payer
le prix convenu.
Questions d’application
Chapitre IV
Intermédiaires de commerce
§ 1. Commissionnaire
Le commissionnaire est un professionnel qui, moyennant le ver-
sement d’une commission, se charge de conclure tout acte juridique
en son propre nom, mais pour le compte du commettant qui lui en
donne mandat.
Ainsi, le commissionnaire agit en son propre nom en se confor-
mant aux directives du commettant. Il réalise les opérations faisant
l’objet du contrat de commission. Il est tenu de communiquer au com-
mettant toutes les informations utiles sur lesdites opérations (objet
de la commission) et lui rendre compte de ses actes jusqu’à l’achève-
ment de ces opérations.
Il existe différentes catégories de commissionnaires, les plus
connues étant celle du commissionnaire expéditeur (ou agent de
transport) et celle du commissionnaire agréé en douane.
§ 2. Courtier
Le courtier est un professionnel qui met en rapport deux ou plu-
sieurs personnes en vue de faciliter ou de faire aboutir la conclusion
de conventions entre ces personnes.
Contrairement au commissionnaire, le courtier doit demeurer
indépendant des parties. Il doit limiter ses activités à la mise en rela-
tion de personnes qui désirent contracter, et à l’organisation des dé-
marches de nature à faciliter l’accord entre elles. Aussi ne peut-il, sans
l’accord des parties, intervenir personnellement dans une convention.
59
Questions d’application
Chapitre V
Vente commerciale
La vente com- Plan
merciale peut être définie
comme une convention par - Formation et exécution du contrat de vente
laquelle une personne phy- commerciale
sique ou morale, appelée - Inexécution du contrat de vente commer-
vendeur (ayant la qualité de ciale.
commerçant), transfère un
bien à une autre personne, Objectifs spécifiques
appelée acheteur (ayant la
qualité de commerçant), A l’issue de ce chapitre, l’appre-
moyennant le payement nant sera capable de :
d’un prix.
Le droit OHADA mo- - définir la vente commerciale ;
dernise la réglementation - expliquer les dispositions relatives à la for-
de la vente commerciale. mation et à l’exécution du contrat de vente
L’Acte uniforme relatif au commerciale ;
droit commercial général y - expliquer les dispositions relatives au
consacre des dispositions non respect des obligations des parties au
concernant sa formation et contrat de vente commerciale.
son exécution (Section 1)
ainsi que les obligations des
parties (Section 2).
A. Obligations du vendeur
Trois obligations fondamentales sont à charge du vendeur : l’obli-
gation de livraison, l’obligation de conformité et l’obligation de garan-
tie.
1. Obligation de livraison
« Le vendeur est tenu de livrer les marchandises ainsi que les do-
cuments et accessoires nécessaires à leur utilisation, à la preuve de
l’achat et à la prise de livraison » (AUDCG, article 250).
Ainsi, l’obligation de livraison comporte deux volets : la livraison
des marchandises et la livraison des accessoires.
2. Obligation de conformité
Le vendeur est tenu d’assurer à l’acheteur la conformité des mar-
chandises à la commande. Cette conformité s’apprécie au regard des
stipulations contractuelles ou, à défaut, en se référant aux usages.
La défaillance à cette obligation entraîne, comme nous le ver-
rons plus loin, la mise en cause de la responsabilité du vendeur.
3. Obligation de garantie
« Le vendeur doit livrer les marchandises libres de tout droit ou
prétention d’un tiers, à moins que l’acheteur n’accepte de les prendre
dans ces conditions. Le vendeur doit garantir l’acheteur de toute éviction
par son fait personnel » (AUDCG, article 260).
1. Paiement du prix
L’acheteur doit payer le prix prévu au contrat et à la date conve-
nue. Ce paiement est effectué au lieu du siège de l’activité du vendeur.
Cependant, lorsque le prix est payable au comptant ou si la livraison
est effectuée contre remise de documents, le paiement est fait au lieu
de la livraison.
2. Prise de la livraison.
L’obligation de livraison comporte une série d’obligations à charge
de l’acheteur. D’une part, ce dernier doit accomplir les actes néces-
saires permettant au vendeur d’effectuer la livraison (autorisation de
transport ou d’importation, mise à la disposition d’un lieu de livrai-
son,…).D’autre part, il est tenu de retirer les marchandises. Ce retrait
lui permettra de procéder à leur examen afin d’exercer, le cas échéant,
son droit de refus ou de dénonciation des défauts de conformité.
§3. Effets du contrat de vente
Les principaux effets du contrat de vente sont le transfert de pro-
priété (A) et le transfert des risques (B).
A. Transfert de propriété.
Par principe, le transfert de propriété s’opère lors de la livraison
de la marchandise. A partir de ce moment-là, l’acheteur est réputé
seul maître de la chose vendue.
Le droit uniforme des sûretés reconnaît l’existence d’un
mécanisme permettant cependant de retarder le moment du trans-
fert. C’est la « clause de réserve de propriété » qui vise à s’assurer
que le vendeur sera effectivement et complètement payé. Pour être
opposable aux tiers, cette clause doit faire l’objet d’une inscription au
RCCM.
B. Transfert des risques
Le transfert des risques se réalise lors du transfert de propriété.
Dès cet instant, l’acheteur assume seul la charge du risque de perte ou
de détérioration des marchandises.
Cette règle de transfert des risques supporte deux atténuations.
La première concerne le cas où le contrat prévoit la remise des mar-
chandises à un transporteur. Dans ce cas, les risques sont transférés
par remise des marchandises au premier transporteur. La deuxième
atténuation est relative à la vente intervenue en cours de transport.
Les risques sont alors transférés à l’acheteur dès la conclusion du
contrat.
65
Questions d’application
Chapitre I
Droit commun des sociétés
commerciales
2° Objet social
La société exerce une activité déterminée qui doit être mention-
née dans les statuts (et qui peut être modifié comme les statuts eux-
mêmes). C’est l’objet social.
L’objet doit être licite, ce qui signifie ne pas être contraire aux
lois et à l’ordre public. Par exemple, il n’est pas permis d’entreprendre
comme activité sociale la vente de la drogue ou des armes ou encore
du corps humain, car pareil objet serait illicite.
Il peut arriver qu’une société exerce une activité réglementée.
Par exemple, l’activité minière régie par le Code minier, l’activité phar-
maceutique soumise à la législation pharmaceutique, l’activité ban-
caire régie par la loi bancaire, l’activité des assurances relevant de la
législation des assurances. Le législateur précise que, dans ce cas, « la
société doit se conformer aux règles particulières auxquelles ladite ac-
tivité est soumise » (AUSCGIE, article 21). Il importe de le souligner,
car il s’agit d’une règle dérogatoire au droit uniforme des sociétés issu
de l’OHADA. Les règles nationales s’imposeront donc à l’égard de ces
sociétés à activités particulièrement réglementées.
3° Siège social
A l’image du domicile des personnes physiques, la société a un
siège social qui doit être mentionné dans les statuts. Le lieu de ce
siège peut être modifié par voie de modification des statuts, voire par
simple décision des organes de gérance ou d’administration de la so-
ciété lorsqu’il s’agit d’un transfert du siège à un autre endroit de la
même ville.
Il s’agit, au choix des associés, du lieu, soit du principal établis-
sement de la société, soit de son centre de direction administrative
et financière. Il faut que le siège corresponde à une adresse ou une
indication géographique suffisamment précise, ce qui ne serait pas
possible avec une simple boîte postale.
4° Durée de la société
Les associés fixent la durée de la société dans les statuts, sans ce-
pendant pouvoir dépasser la limite légale qui est de quatre-vingt-dix-
neuf ans à compter de son immatriculation au RCCM. La société n’est
donc pas éternelle. Mais, à la différence des personnes physiques, elle
peut le devenir à coup de prorogation. La limite de quatre-vingt-dix-
neuf ans peut en effet être contournée par le mécanisme de proroga-
tion qui consiste, à l’approche du terme fixé par les statuts, à provo-
quer, à une ou plusieurs reprises, l’extension de cette durée par une
décision de l’assemblée générale.
83
lités qui veut que la nullité ait un effet rétroactif (tout doit se passer
comme si l’acte annulé n’a jamais existé). En effet, précise l’article 253
de l’Acte uniforme, la nullité « met fin, sans rétroactivité, à l’exécution
du contrat ». En conséquence, la société est mise en dissolution ; s’il
s’agit d’une société pluripersonnelle, la liquidation fait son œuvre.
« Ni la société, ni les associés ne peuvent se prévaloir d’une nullité
à l’égard des tiers de bonne foi ».
Les dommages causés aux tiers du fait de la nullité de la société
doivent être réparés à charge des associés et dirigeants sociaux aux-
quels la nullité est imputable. Leur responsabilité est solidaire. Il peut
en être ainsi même si la cause de nullité venait à disparaître.
Chapitre II
Droit spécial des sociétés
Le droit spécial des
sociétés se distingue du droit Plan
commun en ce qu’il regroupe
des règles applicables à - Sociétés à risque illimité (SNC, SCS)
- Sociétés à risque limité (SARL, SA, SAS)
chaque forme de société re- - Groupements de nature particulière
connue par l’Acte uniforme. - Droit pénal des sociétés
A ce titre, nous examinerons
les sociétés à risque illimi- Objectifs spécifiques
té (société en nom collectif
et société en commandite A l’issue de ce chapitre, l’appre-
simple) (Section 1), avant nant sera capable de :
de focaliser davantage notre
attention sur les principales - définir et distinguer les sociétés à risque il-
formes de société, dont limité de par leur constitution, fonctionne-
l’une est mixte (société à res- ment et organisation ;
ponsabilité limitée) et deux - définir et distinguer les sociétés à risque
constituent des sociétés de limité de par leur constitution, fonctionne-
capitaux, la société anonyme ment et organisation.
et la société par actions - expliquer les règles applicables à certains
simplifiée (Section 2). Nous groupements ainsi que le régime pénal du
verrons ensuite, certes briè- droit des sociétés
vement, les groupements de
nature particulière (Section
3) et les règles du droit pénal
des sociétés (Section 4).
Questions d’application
Chapitre I
Droit des sociétés coopératives
Questions d’application
1. Qu’est-ce qu’une société coopérative ?
2. Expliquer la constitution, l’organisation, le fonctionne-
ment de :
- la société coopérative simplifiée ;
- la société coopérative avec conseil d’administration.
135
Chapitre II
Procédures spéciales
Le titre « procédures Plan
spéciales » n’est pas consa-
cré par les normes de l’OHA- - Procédures simplifiées de recouvrement ;
DA et n’est utilisé ici que - voies d’exécution ;
pour simplifier la présenta- - Procédures collectives d’apurement du pas-
tion de deux types de pro- sif.
cédures particulières, dont
l’une forme la matière domi- Objectifs spécifiques
nante de la vie judiciaire des
entreprises et des banques A l’issue de ce chapitre, l’appre-
dans tout l’espace OHADA. nant sera capable de :
Il s’agit des procédures sim-
plifiées de recouvrement de - définir et distinguer les différentes procé-
créances et des voies d’exé- dures simplifiées de recouvrement ;
cution (Section 1) que nous - définir, distinguer et catégoriser les diffé-
examinerons avant de passer rentes voies d’exécution ;
aux procédures collectives - déterminer les conditions de fond et de
forme relatives aux procédures simplifiées
d’apurement du passif (Sec- de recouvrement ;
tion 2), autrefois connues - énoncer les conditions et les modalités de
sous l’appellation « faillite », mise en œuvre des voies d’exécution
mais qui sont sur le point de - -expliquer sommairement les procédures
se transformer en véritable collectives d’apurement du passif ;
droit des entreprises en dif- - Indiquer les effets de droit liés aux procé-
ficulté mettant en exergue la dures collectives d’apurement du passif.
dimension préventive.
A. Saisies mobilières
Les saisies mobilières sont subdivisées en saisies conservatoires
et en saisies à fin d’exécution.
138
1. Faillite personnelle
A toute époque de la procédure, la juridiction compétente pro-
nonce la faillite personnelle des personnes qui se sont rendues cou-
pables de manquements suivants :
- avoir soustrait la comptabilité de leur entreprise, détourné
ou dissimulé une partie de son actif ou reconnu frauduleuse-
ment des dettes qui n’existent pas ;
- avoir exercé une activité commerciale dans leur intérêt per-
sonnel, soit par personne interposée, sois sous couvert d’une
personne morale masquant leurs agissements.
146
Questions d’application
1. Quelle différence établissez-vous entre injonction de
payer et injonction de délivrer ou de restituer ?
2. A quelles conditions essentielles, un créancier peut re-
courir à la procédure d’injonction de payer ?
3. Qu’entendez-vous par :
- Saisies mobilières conservatoires ;
- Saisies mobilières à fin d’exécution ;
- Saisie immobilière.
4. Citez et commentez brièvement les différentes procé-
dures collectives d’apurement du passif.
5. Qu’est-ce que le concordat ?
6. Que signifie faillite personnelle ?
Quatrième partie
Comptabilité des entreprises
151
Chapitre I
Dispositions Générales
Chapitre II
Comptes personnels des entreprises
Section 1. Organisation comptable
§1. Généralités
Les personnes Plan
physiques ou morales qui Organisation comptable :
mettent leurs moyens en- - But ;
- Etapes ;
semble pour créer une en- - Schéma ;
treprise visent à réaliser un - Textes juridiques.
résultat optimal qui caracté-
rise son profit. Etats financiers annuels
- Définition ;
Ainsi, l’atteinte de cet objec- - Etats financiers en OHADA ;
tif dépend du type d’organi- - Présentation ;
sation mis en place. Celui-ci - Textes juridiques.
porte sur différents aspects,
Objectifs spécifiques
à savoir : l’aspect administra-
tif, l’aspect financier et l’as- A l’issue de ce chapitre, l’appre-
pect comptable. nant sera capable de :
Dans ce chapitre, nous abor-
- expliquer le rôle de l’organisation comp-
derons essentiellement table au sein d’une entreprise ;
l’organisation comptable - décrire les étapes d’une organisation
qui trouve son fondement comptable ;
dans le droit comptable (en- - énumérer et définir les états financiers
annuels ;
semble de règles portant sur - expliquer le rôle de chaque état financier.
la tenue des comptes et la
présentation des documents
comptables de synthèse :
états financiers).
Le droit comptable repose
sur des textes juridiques
(lois, décrets et arrêtés)
édictés selon les besoins des
agents économiques.
158
2° Etapes
L’organisation comptable repose sur les étapes suivantes :
- la collecte des pièces justificatives (ces pièces peuvent être
d’origine interne ou externe) ;
- l’enregistrement des opérations dans le livre journal ;
- le report des opérations du journal dans le grand livre ;
- l’établissement de la balance générale des comptes avant in-
ventaire ;
- la réalisation des opérations d’inventaire ;
- l’établissement de la balance générale après inventaire ;
- l’établissement des documents de synthèse (bilan, compte de
résultat, tableau financier des ressources et des emplois et
état annexé).
159
1. Pièces comptables
3. Grand-livre
Article 20 : Les livres comptables et autres supports doivent être tenus
sans blanc ni altération d’aucune sorte.
Toute correction d’erreur s’effectue exclusivement par inscription en
négatif des éléments erronés ; l’enregistrement exact est ensuite opé-
ré.
Article 21 : Les entreprises visées à l’article 13 ci-dessus qui relèvent
du Système minimal de trésorerie tiennent une simple comptabilité de
trésorerie dans les conditions fixées par le Système comptable OHADA.
Les états financiers de ces entreprises ainsi que leurs règles d’établis-
sement font l’objet d’une édition distincte.
Article 22 : Lorsqu’elle repose sur un traitement informatique, l’orga-
nisation comptable doit recourir à des procédures qui permettent de
satisfaire aux exigences de régularité et de sécurité requises en la ma-
tière de telle sorte que :
1. les données relatives à toute opération donnant lieu à l’enre-
gistrement comptable comprennent, lors de leur entrée dans
le système de traitement comptable, l’indication de l’origine,
du contenu et de l’imputation de ladite opération et puissent
être restituées sur papier ou sous une forme directement in-
telligible ;
2. l’irréversibilité des traitements effectués interdise toute sup-
pression, addition ou modification ultérieure à l’enregistrement;
toute donnée entrée doit faire l’objet d’une validation, afin de
garantir le caractère définitif de l’enregistrement comptable
correspondant ; cette procédure de validation doit être mise
en œuvre au terme de chaque période qui ne peut excéder le
mois ;
3. la chronologie des opérations écarte toute possibilité d’in-
sertion intercalaire ou d’addition ultérieure ; pour figer cette
chronologie dans le système de traitement comptable doit
prévoir une procédure périodique (dite « clôture informatique
«) au moins trimestrielle et mise en œuvre au plus tard à la fin
du trimestre qui suit la fin de chaque période considérée ;
4. les enregistrements comptables d’une période clôturée soient
classés dans l’ordre chronologique de la date de valeur comp-
table des opérations auxquelles ils se rapportent ; toutefois,
lorsque la date de valeur comptable correspond à une période
déjà clôturée, l’opération concernée est enregistrée au pre-
mier jour de la période non encore clôturée ; dans ce cas, la
date de valeur comptable de l’opération est mentionnée dis-
tinctement ;
5. la durabilité des données enregistrées offre des conditions de
garantie et de conservation conformes à la réglementation en
vigueur. Sera notamment réputée durable, toute transcription
164
b) Bilan
Le bilan est un tableau qui représente la situation patrimoniale
d’une entreprise à une date donnée.
Le bilan comporte deux parties :
- La partie droite, appelée « passif », exprime l’origine des moyens ou
des ressources dont dispose l’entreprise ;
- La partie gauche, appelée « actif », correspond à l’emploi qui a été
fait des ressources de l’entreprise.
c) Compte de résultat
Etat financier de synthèse récapitulant les charges et les produits
intervenus dans la formation du résultat net de l’exercice et mettant
en évidence des soldes significatifs de gestion.
d) Tableau Financier des Ressources et des Emplois (TAFIRE)
Le TAFIRE est un tableau de synthèse qui retrace les flux de res-
sources et les flux d’emplois de l’exercice. Le TAFIRE fait apparaître,
pour l’exercice, les flux d’investissement et de financement, les autres
emplois et ressources financiers et la variation de la trésorerie.
e) Etat annexé
L’Etat annexé est un tableau de synthèse qui complète, explicite
et commente, pour autant que de besoin, les éléments fournis par les
trois autres états. Il fait mention des méthodes particulières utilisées,
le cas échéant, et de tous les éléments d’ordre comptable ou financier
contribuant à améliorer l’obtention d’une image fidèle.
3° Structure et description
La structure et la description des états financiers seront analy-
sées avec force détail dans le cours de comptabilité générale.
166
4° Textes juridiques
Les textes se rapportant à la tenue et présentation des états fi-
nanciers sont contenus dans les articles 8, 25-34 de l’Acte uniforme
portant organisation et harmonisation des comptabilités des entre-
prises.
Questions d’application
1. Quel but poursuit l’organisation comptable au sein d’une
entreprise ?
2. Parmi les étapes de l’organisation comptable, laquelle
porte sur l’enregistrement de travaux quotidiens ?
3. Sur quel article de l’Acte uniforme repose :
- le principe de partie double ;
- la tenue obligatoire de livres ;
- la justification des écritures par des pièces datées ?
4. Citez les états financiers tenus obligatoirement par les
entreprises selon le droit comptable.
5. Sur quels articles de l’Acte uniforme reposent l’élabora-
tion et la présentation des états financiers ?
167
Chapitre III
Comptes consolidEs et combinEs
L’entreprise en tant Plan
qu’agent économique dont - Généralités ;
la fonction principale est la - Définition de quelques concepts ou
production de biens et ser- termes ;
vices destinés à être vendus - Présentation de l’organigramme du
groupe ;
sur le marché, se trouve sou- - Objectif de la consolidation ;
vent face à d’autres entre- - Références juridiques de la consolida-
prises concurrentes œuvrant tion ;
dans le même secteur. - Types de contrôle ;
Pour faire face à cette - Méthodes de consolidation ;
concurrence, elle peut diver- - Etablissement et présentation des comptes
sifier ses activités en arrêtant combinés ;
- Contrôle des comptes combinés.
un certain nombre de straté-
gies, entre autres, la création Objectifs spécifiques
de nouvelles sociétés.
Dans ce cas, ces socié- A l’issue de ce chapitre, l’appre-
tés forment « un groupe » nant sera capable de :
au sein duquel on trouve une - distinguer le groupe, la société-mère et la
société-mère et des sociétés filiale ;
filiales. - représenter sous forme d’un schéma
Pour des raisons de co- les liens de participation entre la socié-
hérence dans la tenue de té-mère et la(les)filiale(s) ;
- expliquer les notions relatives à la conso-
leur comptabilité, ces socié- lidation ;
tés établissent des comptes - expliquer les notions relatives aux
appelés comptes consolidés comptes combinés.
et comptes combinés.
dans les actifs immobilisés financiers (les actions et les parts sociales)
dans une ou plusieurs autres entreprises en vue d’en tirer un revenu
financier appelé dividende et /ou d’y exercer une influence notable.
Exemple
A B
C
170
Commentaires
Sté Mère Sté Filiale La flèche indique le lien de participation
directe.
35% 30%
D E
Le Pourcentage de contrôle
La prise de contrôle d’une société sur une autre s’apprécie en
fonction :
- de l’intention d’exercer une influence déterminante sur la
gestion de la société dont elle détient les titres à partir de
son droit de veto dans la prise des décisions. ;
- du pouvoir de contrôle, en pourcentage de contrôle exprimant
le lien de subordination entre la société-mère et les filiales ou
encore le degré de pouvoir de la société-mère. Il représente
le droit de vote détenu directement ou indirectement dans
les assemblées générales ordinaires et extraordinaires de
chaque société du groupe.
173
Types de contrôle :
1. Contrôle exclusif :
2. Contrôle conjoint
3. Influence notable
Méthodes de consolidation
2° Intégration Proportionnelle
3° La Mise en équivalence
Questions d’application
a) Groupe ;
b) Filiale ;
c) Participation ;
d) Consolidation ;
e) Comptes consolidés.
f) Comptes combinés
Bibliographie indicative
Préface...................................................................................................... 3
Introduction.............................................................................................. 5
Première partie. Droit commercial général................................................ 9
Chapitre I. Statut du commerçant et de l’entreprenant............................ 13
Section 1. Statut du commerçant et notion d’acte de commerce.......... 13
§1. Notion d’acte de commerce....................................................... 13
A. Définition..................................................................................... 14
B. Enumération des actes de commerce.......................................... 14
§2. Statut du commerçant............................................................... 15
A. Définition..................................................................................... 15
B. Conditions d’accès à profession commerciale............................ 16
C. Obligations comptables et prescription....................................... 18
Section 2. Statut de l’entreprenant...................................................... 19
§.1. Définition et caractéristiques de l’entreprenant....................... 19
A. Définition..................................................................................... 19
B. Caractéristiques........................................................................... 20
§2.Obligations de l’entreprenant.......................................................... 20
A. Obligations comptables de l’entreprenant................................... 20
B. Obligations fiscales...................................................................... 21
§3. Prescription..................................................................................... 21
Questions d’application........................................................................ 22
Chapitre II. Registre du commerce et du crédit mobilier.......................... 23
Section 1. Missions et organisation du registre du commerce
et du crédit mobilier................................................................... 23
§1. Missions et objet du registre du commerce et du crédit
mobilier ......................................................................................24
A. Missions du registre du commerce et du crédit mobilier.............. 24
B. Objet du registre du commerce et du crédit mobilier................... 24
§2. Organisation du registre du commerce et du crédit mobilier
et dispositions particulières sur le registre du commerce et
du crédit mobilier...................................................................... 25
Section 2. Immatriculation et déclaration au RCCM............................. 26
§1. Immatriculation au RCCM.......................................................... 26
A. Conditions d’immatriculation au RCCM......................................... 26
B. Effets de l’immatriculation au RCCM.............................................. 28
§2. Déclaration d’activité de l’entreprenant au RCCM...................... 28
A. Conditions de la déclaration d’activité de l’entreprenant
au RCCM......................................................................................... 29
B. Effets de la déclaration d’activité de l’entreprenant
au RCCM......................................................................................... 29
Le Registre du Commerce et du Crédit Mobilier
dans la pratique........................................................................................ 29
Formulaires du Registre du Commerce et du Crédit Mobilier.................. 40
184
Questions d’application............................................................................. 46
Chapitre III. Bail à usage professionnel et fonds de commerce................. 47
Section 1. Bail à usage professionnel................................................... 47
§1. Conclusion et exécution du bail................................................. 47
A. Définition....................................................................................... 47
B. Conclusion du bail.......................................................................... 48
C. Durée du bail.................................................................................. 48
D. Obligations des parties................................................................... 48
§2. Renouvellement, cession et sous-location du bail.......................... 49
A. Renouvellement du bail.................................................................... 49
B. Cession et sous-location du bail....................................................... 50
§3. Extinction du bail (Résiliation)........................................................ 50
Section 2. Fonds de commerce............................................................ 51
§1. Notion de fonds de commerce................................................... 51
A. Définition.......................................................................................... 51
B. Composition..................................................................................... 51
§2. Modes d’exploitation du fonds de commerce................................ 51
§3. Cession du fonds de commerce...................................................... 52
A. Notion . .......................................................................................... 52
B. Obligations des parties..................................................................... 53
Questions d’application............................................................................. 53
Chapitre IV. Intermédiaires de commerce............................................... 55
Section 1. Régime général................................................................... 55
§1. Constitution et étendue des pouvoirs de l’intermédiaire
de commerce............................................................................ 56
A. Constitution de l’intermédiaire...................................................... 56
B. Pouvoirs de l’intermédiaire............................................................ 56
§2. Effets juridiques des actes accomplis par l’intermédiaire.............. 57
A. A l’égard du constituant (« représenté »)....................................... 57
B. A l’égard des tiers........................................................................... 57
Section 2. Régimes spécifiques............................................................ 58
§ 1. Commissionnaire...................................................................... 58
§ 2. Courtier.................................................................................... 58
§3. Agent commercial...................................................................... 59
Questions d’application............................................................................. 59
Chapitre V. Vente commerciale................................................................ 61
Section 1. Formation et exécution du contrat de vente
commerciale ........................................................................... 61
§1. Formation du contrat de vente commerciale.............................. 62
A. Consentement des parties............................................................. 62
B. Objet de la vente............................................................................ 62
C. Prix . .......................................................................................... 62
§2. Obligations des parties.............................................................. 62
A. Obligations du vendeur.................................................................. 63
B. Obligations de l’acheteur............................................................... 63
185
A. Cause de la dissolution..................................................................... 94
B. Effets de la dissolution...................................................................... 94
§2. Liquidation des sociétés commerciales...................................... 95
A. Régime général de la liquidation...................................................... 95
B. Régime particulier de la liquidation.................................................. 95
Chapitre II. Droit spécial des sociétés....................................................... 97
Section 1. Sociétés à risque illimité...................................................... 97
§1. Société en Nom Collectif............................................................ 97
A. Organisation et fonctionnement de la société en nom
collectif . .......................................................................................... 98
§2. Société en Commandite Simple................................................100
A. Définition et particularisme............................................................ 100
B. Organisation et fonctionnement de la société en commandite
simple . ........................................................................................ 100
Section 2. Sociétés à risque limité.......................................................102
§1. Société à Responsabilité Limitée (SARL)....................................102
A. Constitution.................................................................................... 102
B. Fonctionnement............................................................................. 103
C. Dissolution...................................................................................... 106
§2. Société anonyme (SA)...............................................................107
A. Constitution, organisation et fonctionnement de la SA................. 107
B. Modification du capital................................................................... 110
C. Fusion et scission de la S.A............................................................. 112
D. Transformation et dissolution de la SA........................................... 114
E. Valeurs mobilières.......................................................................... 114
§3. Société par Actions Simplifiées (SAS)........................................116
A. Constitution.................................................................................... 116
B. Organisation et fonctionnement de la SAS..................................... 116
C. Actions . ........................................................................................ 117
Section 3. Groupements de nature particulière..................................118
§1.Groupement d’intérêt économique (GIE)...................................118
§2.Structures dépourvues de la personnalité juridique...................119
A. Société en participation.................................................................. 119
B. Succursale et Bureau de représentation ou de liaison................... 119
C. Société de fait et société créée de fait............................................ 119
§3. Sociétés de forme non commerciales ( sociétés civiles )............120
A. Sociétés civiles à objet commercial................................................ 120
B. Sociétés civiles à objet civil............................................................. 121
Section 4. Droit pénal des affaires......................................................121
§1. Complémentarité entre le droit national et le droit uniforme ..121
§2. Diversité des infractions édictées par le droit uniforme............122
A. Infractions concernant le droit des sociétés................................... 122
B. Infractions concernant quelques autres matières relevant du droit
uniforme......................................................................................... 124
Questions d’application........................................................................... 125
187
Couvrant six des neufs Actes uniformes de l’OHADA, l’ouvrage est principale-
ment destiné à l’enseignement secondaire, mais son approche ne manque-
ra certainement pas d’être profitable au monde universitaire, aux milieux
d’affaires ainsi qu’aux professionnels de la justice et de la comptabilité. Les
contenus et objectifs guidant ses lignes ont pour cible une panoplie de no-
tions du droit des affaires et de la comptabilité des entreprises, notamment :
le statut du commerçant et de l’entreprenant ainsi que leurs droits et obliga-
tions, le registre du commerce et du crédit mobilier, le registre des sociétés
coopératives, le bail à usage professionnel, le fonds de commerce, les inter-
médiaires de commerce, la vente commerciale, la répression pénale en droit
des affaires, le recouvrement des créances et les voies d’exécution, les pro-
cédures collectives d’apurement du passif (« faillite »), les principes fonda-
mentaux de la comptabilité des entreprises, le commissariat aux comptes ou
aux apports, les règles régissant les comptes personnels des entreprises ainsi
que les comptes consolidés et combinés. En droit des sociétés commerciales
(comme en droit des sociétés coopératives), avant d’aborder le régime juri-
dique propre à chaque type de société, ce livre examine en détail le régime
juridique général : constitution, qualité d’associé ainsi que droits et obliga-
tions, pouvoir et responsabilité des dirigeants sociaux, assemblées générales
et spéciales, appel public à l’épargne, procédures d’alerte, expertise de ges-
tion, administration provisoire, participations et groupes de sociétés, trans-
formations de la forme juridique, fusions, scissions, apports partiels d’actifs,
formalités diverses, dissolution et liquidation de société, valeurs mobilières.
Les auteurs