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Enseirb-Matmeca,

Département Mathématiques et Mécanique

 Travail d'Etude et de Recherche 

Etude et modélisation de la exion

Anass Aarab Ali Boukham Meryem El Moumni Alix Kien


Encadré par Olivier Caty et Lisl Weynans

2018  2019
Table des matières
1 Modélisation de la exion par la théorie des poutres et limites 3
1.1 La théorie des poutres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1.1 Conditions d'étude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1.2 Contraintes et déformations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2 La exion simple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.3 La exion 3 points . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

2 Détermination d'un modèle élastique en 2D 6


2.1 Problèmes plans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.2 Résultats importants pout l'élaboration d'un modèle élastique . . . . . . . . . . . 6
2.2.1 Loi de Hooke . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.2.2 Loi de Lamé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.2.3 Equation d'équilibre locale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

3 Résolution numérique 8
3.1 Méthode des diérences nies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3.1.1 Approximation en 1D . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3.1.2 Approximation en 2D . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

1
Introduction
La exion est un problème classique en mécanique des structures ; le mot exion désigne
l'action de échir, de courber, de plier, ou son résultat. C'est la déformation d'un objet qui se
traduit par une courbure. Dans le cas d'une poutre, elle tend à rapprocher les deux extrémités de
la poutre. Dans le cas d'une plaque, elle tend à rapprocher deux points diamétralement opposés
sous l'action.
Il existe des modèles simples permettant de calculer analytiquement les déplacements et
les contraintes dans les conditions de la théorie des poutres et sous les hypothèses de petites
déformations. Cependant, il est nécessaire de recourir à la modélisation numérique lorsque l'on
s'éloigne de ces hypothèses. L'objectif de ce projet est d'étudier des cas particuliers et de les
comparer à la théorie classique, d'un point de vue à la fois expérimental et numérique.
Ainsi, nous proposons dans un premier temps d'étudier la modélisation de la exion dans le
cadre de la théorie des poutres qui est un modèle utilisé dans le domaine de la résistance des
matériaux, avant de développer dans une deuxième partie un modèle élastique pour l'étude de
problème de exion en deux dimensions où les matrices de déformations et de contraintes se
réduisent à une taille 2 × 2.
Une troisième partie sera dédiée à l'exposition des outils pour la résolution numérique de
ces problèmes : la résolution analytique de problèmes mécaniques ne peut se faire que dans
quelques cas limités. Cependant les méthodes numériques basées sur la discrétisation, souvent
utilisées dans la mécanique pour résoudre des problèmes complexes présentent une alternative
très ecace. La méthode des diérences nies est une parmi ces méthodes de discrétisation les
plus utilisées car elle peut traiter des problèmes de géométrie complexe, elle couvre de nombreux
domaines de la physique. Cette méthode apparaît comme étant la plus simple à mettre en ÷uvre
et son champ d'application ne cesse de s'élargir car elle procède en deux étapes : d'une part la
discrétisation par diérences nies des opérateurs de dérivation/diérentiation, d'autre part la
convergence du schéma numérique ainsi obtenu lorsque la distance entre les points diminue 1 .

1. https://www.researchgate.net/publication/302030058_Approche_numerique_pour_l'etude_de_la_

flexion_d'une_poutre_et_simulation_numerique_avec_le_code_de_calcul_Abaqus.

2
1 Modélisation de la exion par la théorie des poutres et limites
1.1 La théorie des poutres
Les poutres sont des solides dont les deux dimensions transverses sont petites devant la
longueur. Une poutre est engendré par des surfaces nies appelées sections droites de telle sorte
que l'ensemble des centres de gravité de ces sections droites constituent une courbe continue
et diérentiable nommée ligne moyenne. Le rayon de courbure de la ligne moyenne est supposé
grand devant la longueur de la poutre et les sections droites restent perpendiculaires à la ligne
moyenne. Ainsi l'étude se développe en une théorie à 1 dimension. Ces poutres peuvent être
sollicités par des charges réparties ou concentrées. Pour faire une étude de ces poutres, une
démarche particulière est mise en oeuvre. Elle consiste à mettre en relation les eorts de cohésion
avec les eorts extérieurs grâce au principe de la coupure, par la suite elle lie les eorts de cohésion
au tenseur des contraintes par le moyen du principe d'équivalence, et le tenseur des contraintes
avec le tenseur des déformations en utilisant la loi de Hooke. Finalement, la forme nale de
la poutre représentée par le champ de déplacement est mise en relation avec le tenseur des
déformations. Le modèle de la poutre permet de passer des eorts de cohésion au champ de
déplacement. Par ailleurs, l'étude de l'équilibre d'une poutre soumise à des charges détermine le
vecteur déplacement, les déformations et les contraintes en tout point de la poutre.

1.1.1 Conditions d'étude

Avant de commencer la démarche de la modélisation de la poutre et l'étude de son équilibre,


il est primordial de bien dénir les hypothèses de l'étude. On suppose que le matériau de la
poutre est continu, homogène et isotrope. L'hypothèse de continuité place l'étude du matériau
à une échelle macroscopique où on ne peut pas voire des détails plus petits que 0, 01 mm.
Mathématiquement, cette hypothèse permet de considérer que les fonctions spatiales utilisées
dans l'étude sont de même continues. L'homogénéité de la poutre suppose que tous les morceaux
macroscopiques de la poutre ont les mêmes caractéristiques mécaniques et son isotropie considère
que ces caractéristiques mécaniques restent les mêmes dans n'importe quelle direction.
Nous supposons que le matériau de la poutre est à comportement élastique linéaire dans le
cadre des petits déplacements et des petites déformations. Nous considérons aussi l'hypothèse de
Bernoulli qui stipule qu'une section droite initialement plane et normale à la ligne moyenne
de la poutre reste plane et normale à la ligne moyenne déformée au cours de la déformation. Le
principe de Saint Venant est aussi pris en considération. Susamment loin du point d'appli-
cation des eorts, les contraintes et les déformations ne dépendent pas de la manière dont les
eorts sont appliquées mais seulement de leurs éléments de réduction en ce point, constitués par
la force et le moment résultants.
Nous considérerons enn dans la suite une poutre droite section rectangulaire, de longueur
L, de largeur b et de hauteur h.

1.1.2 Contraintes et déformations

Soit (O, x1 , x2 , x3 ) le repère du système, la poutre est dans le plan (x1 , x2 ) et sa longueur est
suivant x1 . Notons ε la matrice des déformations et σ la matrice des contraintes. On considère
u(u1 , u2 , u3 ) le vecteur déplacement en tout point. Nous nous restreindrons à un système plan,
donc u3 = 0. Soit ϕ l'angle de rotation de la section droite lors de la déformation : elle est
égale à la rotation de la tangente à la ligne moyenne. Soit u la èche de la poutre, on a donc

3
tan(ϕ) = dxdu
1
. Comme nous nous sommes placés dans le cadre des petites déformations, nous
avons tan(ϕ) ≈ ϕ, d'où ϕ ≈ dx
du
1
.
Considérons une bre distante de x2 de la ligne moyenne. Sa déformation vaut ε11 = du 1
dx1
ou encore, en considérant du1 ≈ −x2 dϕ, ε11 = −x2 dxdϕ
1
. Par la loi de l'élasticité, la contrainte
correspondante est σ11 = Eε11 = −Ex2 dx1 . Nous pouvons alors faire l'approximation :

d2 u
σ11 ≈ −Ex2 . (1)
dx1 2
Cette contrainte intégrée sur toute la section de surface S représente le momoent M par ses
composantes élémentaires :
d2 u d2 u
Z Z Z
2
M = − σ11 x2 dx2 dx3 = Ex2 dx 2 dx 3 = E x2 2 dx2 dx3 .
S S dx1 2 dx1 2 S

Cette dernière intégrale ne dépend que de la géométrie dela section, on l'appelle moment
d'inertie de exion : Z
I= x2 2 dx2 dx3 . (2)
S
Alors, la relation qui lie la èche au moment est
d2 u M
2
= (3)
dx1 EI
et la contrainte à l'ordonnée x2 est déterminée par :
M
σ11 = − x2 . (4)
I

1.2 La exion simple


Soit (O, ~x, ~y ) un repère orthonormé. Un problème de exion dit  simple  consiste en une
poutre droite de longueur L encastré à une extrémité et subissant une force F~ à l'autre extrémité,
perpendiculairement à sa longueur (voir gure 1).

Figure 1  Poutre en exion simple.

Nous pouvons montrer que le torseur de cohésion en tout point x de la poutre s'écrit :
 
−F ~y
Tcoh =
F (x − L)~z
avec les vecteurs ~y et ~z orientés comme sur la gure 1.
Ainsi, le déplacement u en tout point x de la poutre est donné par :
F x3 Lx2
u(x) = ( − ) (5)
EIz 6 2

avec Iz = 12 .
hb3

4
Figure 2  Poutre en exion 3 points.

1.3 La exion 3 points


Soit (O, ~x, ~y ) un repère orthonormé. Un problème de exion  à 3 points  consiste en une
poutre droite de longueur L reposant sur deux appuis situé sur ses extrémités. Le  troisième 
point consiste en une force P~ appliquée au centre de la poutre et dirigée dans la direction opposée
aux appuis (voir gure 2).
Nous pouvons montrer que le torseur de cohésion en tout point de la poutre x 6 L/2 s'écrit :

− P2 ~y
 
Tcoh = P
2 x~ z

et en tout point x > L/2 :


P
 
Tcoh = 2~y
P
2 (L − x)~z
avec les vecteurs ~y et ~z orientés comme sur la gure 2.
Ainsi, le déplacement u en tout point x de la poutre est donné par :
  2
x3

P L L
− 4EI x− pour x 6 ,



z 4 3 2
u(x) =  3 2
 (6)
P x 3L L
− Lx2 + pour x >

− x


4EIz 3 4 2

avec Iz = 12 .
hb3

5
2 Détermination d'un modèle élastique en 2D
2.1 Problèmes plans

Les problèmes plans sont les problèmes dont les matrices de déformations ou de contraintes
se réduisent à une taille 2 × 2. Il s'agit des problèmes dont la géométrie de structure autorise
certaines libertés avec la répartition des contraintes et des déformations selon une dimension :
contraintes planes, déformations planes, plaques.
Dans le cadre d'un problème de mécanique des milieux continus, nous souhaitons connaître la
réponse (déformations et contraintes) d'un solide, de géométrie donnée, sous l'action de sollicita-
tions extérieures. Ces sollicitations, forces et moments appliqués à la surface du solide constituent
des conditions limites. Les inconnues du problème sont donc le champ du vecteur déplacement
u, le champ des contraintes σ et le champ des déformations ε.

2.2 Résultats importants pout l'élaboration d'un modèle élastique


La théorie des contraintes planes permet d'étudier une structure dans un plan à deux dimen-
sions au lieu de trois pour les congurations planes ou minces et pour les cas où aucune force
externe ne s'exerce perpendiculairement au plan de la coupe. Pour décrire alors le comportement
on se sert de deux lois : la loi de Hooke et la loi de Lamé.
Aucune contrainte ne s'exerce dans le plan perpendaiculaire à la coupe. Ainsi, le tenseur des
contraintes s'écrit :  
σ11 σ12 0
σ = σ12 σ22 0 .
0 0 0
Notons E = (Eij ) le tenseur de déformation de Green-Lagrange. Les composantes carté-
siennes de E s'écrivent :  
1 ∂ui ∂uj ∂uk ∂uk
Eij = + + (7)
2 ∂Xj ∂Xi ∂Xi ∂Xi
ou de manière plus explicite :
" 2  2  2 #
∂u1 1 ∂u1 ∂u2 ∂u3
E11 = + + + ,
∂X1 2 ∂X1 ∂X1 ∂X1
" 2  2  2 #
∂u2 1 ∂u1 ∂u2 ∂u3
E22 = + + + ,
∂X2 2 ∂X2 ∂X2 ∂X2
"  #
∂u1 2 ∂u2 2 ∂u3 2
   
∂u3 1
E33 = + + + ,
∂X3 2 ∂X3 ∂X3 ∂X3
 
1 ∂u1 ∂u2 ∂u1 ∂u1 ∂u2 ∂u2 ∂u3 ∂u3
E12 = + + + + ,
2 ∂X2 ∂X1 ∂X1 ∂X2 ∂X1 ∂X2 ∂X1 ∂X2
 
1 ∂u1 ∂u3 ∂u1 ∂u1 ∂u2 ∂u2 ∂u3 ∂u3
E13 = + + + + ,
2 ∂X3 ∂X1 ∂X1 ∂X3 ∂X1 ∂X3 ∂X1 ∂X3
 
1 ∂u2 ∂u3 ∂u1 ∂u1 ∂u2 ∂u2 ∂u3 ∂u3
E23 = + + + + .
2 ∂X3 ∂X2 ∂X2 ∂X3 ∂X2 ∂X3 ∂X2 ∂X3
Vue que l'on travaille dans le cadre des petites perturbations, le tenseur des déformations
devient innitésimale. Il est dénit comme la partie linéaire du tenseur de Green-Lagrange.
Il se traduit donc comme suit :
 
1 ∂ui ∂uj
εij = + (8)
2 ∂xj ∂xi

6
2.2.1 Loi de Hooke

La loi de Hooke donne l'expression du tenseur des contraintes en fonction du tenseur des
déformations. Elle s'écrit :
1+ν ν
ε= σ − tr(σ)I, (9)
E E
avec E le coecient d'élasticité du matériau (ou module de Young) et ν le coecient de
Poisson, autre caractéristique du matériau.

2.2.2 Loi de Lamé

La loi de Lamé donne l'expression du tenseur des déformations en fonction du tenseur des
contraintes. Elle peut être considérée comme étant l'inverse de la loi de Hooke. En considérant
qu'il n'y a pas de contraintes selon x3 , nous avons les relations suivantes :

E
σ11 = (ε11 + νε22 )


1 − ν2




E

σ22 = (ε22 + νε11 ) (10)

 1 − ν2
E



σ12 =
 ε12
1+ν
avec E le coecient d'élasticité du matériau (ou module de Young) et ν le coecient de
Poisson, autre caractéristique du matériau.

2.2.3 Equation d'équilibre locale

L'équation d'équilibre locale s'écrit :


−→ →
− →

divσ + fi = 0 , (11)


avec fi le vecteur de densité volumique. On obtient ainsi le système suivant :
∂σ11 ∂σ12 ∂σ13


 + + + f1 = 0



 ∂x1 ∂x2 ∂x3
 ∂σ ∂σ22 ∂σ23
12
+ + + f2 = 0

 ∂x1 ∂x2 ∂x3

 ∂σ ∂σ ∂σ
 13 + 23 + 33 + f3 = 0


∂x1 ∂x2 ∂x3
Les équation (8),(9) et (11) ainsi que les conditions au limites en déplacements et en densités
surfaciques de forces permettent de résoudre complètement le problème d'élasticité.

7
3 Résolution numérique

L'étude mécanique de la exion a montré que la connaissance du déplacement u permettait


de déterminer par la suite le tenseur des contraintes et celui des déformations. Le déplacement
est fonction des variables d'espace et nous pouvons avoir accès à la connaissance de sa dérivée
seconde. Cependant, numériquement, déterminer la solution exacte peut être compliquée voire
impossible à réaliser. C'est pour cela qu'il nous faut discrétiser le problème au prix d'une ap-
proximation de la solution. Cette discrétisation peut se faire par une méthode aux diérences
nies.

3.1 Méthode des diérences nies

Le principe de la méthode aux diérences nies est d'approcher les dérivées successives d'une
fonction u à partir de sa valeur en certains points. Nous sommes donc amener à réaliser un
maillage du système étudié.

3.1.1 Approximation en 1D
Le déplacement s'obtient, en 1D, avec l'équation ddxu2 = MEI(x) . Il nous faut donc résoudre
2
z

une Equation aux Dérivées Partielles du type : dx2 (x) = f (x). En utilisant le développement de
d2 U

Taylor, nous pouvons montrer l'approximation suivante :

d2 U U (x + h) − 2U (x) + U (x − h)
∀x, h ∈ R2 , 2
(x) ≈ . (12)
dx h2

Dans le cas à 1 dimension, le maillage est simple à déterminer puisque nous considérons ici
une poutre et donc une fonction u qui ne dépend que d'une seule variable d'espace. Il sut de
prendre comme points de discrétisation des points le long de la poutre étudiée, de préférence à
intervalle régulier et en incluant les points où des contraintes particulières s'exercent.
Soit N entier xé, posons h = Nb−a +1 . Les points de discrétisation sont les xi = a + ih,
i = 0, ..., N + 1. Posant U (xi ) = Ui , nous déduisons le schéma suivant grâce aux développement
de Taylor :
Ui+1 − 2Ui + Ui−1
f (xi ) = 2
. (13)
h
Matriciellement, le problème s'écrit : 1
A U
h2 h h
= bh , avec
 
 u0  −2 1 0 ... 0
f (x1 ) − h2 ... .. 
. 
  
u1  f (x2 )  1 −2 1
 ..  . ... ...
   
Uh =  .  ; bh = 
 .
.  ; Ah =  0
 
1 0

.
 .. ... ... ...
   
uN  f (xN −1 ) 
 .

uN +1 1
f (xN ) − h2
0 ... 0 1 −2

Remarquons que la connaissance de u0 et uN +1 est impérative. Cela correspond d'ailleurs


à la connaissance des conditions au limites, physiquement parlant, et dans le cas d'une poutre.
Ajoutons qu'il est possible d'imposer des conditions particulières en certains autres points que
les extrémités.

8
Résolution de Ah Uh = bh
La matrice Ah est tridiagonale, ainsi, la résolution du système en est facilité. Nous pouvons
à cette n adapter une décomposition LU de cette matrice Ah particulière. Du fait de la forme
spécique de la matrice Ah , les seuls termes non nuls des matrices L et U sont :


lj,j = 1


 −i
li+1,i =


i+1
j+1
(14)
uj,j = −


j





ui,i+1 = 1

pour 1 6 j 6 N et 1 6 i 6 N − 1.
Pour déterminer Uh , nous devons ensuite résoudre le système :
(
Ly = bh
(15)
U Uh = y

Le vecteur y est donné par


(
y(1) = bh (1)
(16)
y(i) = bh (i) − li−1 yi−1 , 2 6 i 6 N,

puis le vecteur Uh est donné par


y(N )

Uh (N ) =

u4,4

(17)
y j − xj+1
Uh (j) = , j = N − 1, ..., 1.


uj,j

3.1.2 Approximation en 2D

L'approximation par diérences nies pour l'étude la exion en 2 dimensions repose sur le
même principe que précédemment. Considérons une poutre de longueur L = b − a et de hauteur
H = c − a. Son maillage correspond à une grille où les points de discrétisation sont cette fois tous
les points d'intersection du maillage (xi , yj ), 1 6 i 6 N , 1 6 j 6 M . Cette fois, les développement
de Taylor que nous allons utiliser sont les suivants :
∂2U U (x + ∆x, y) − 2U (x, y) + U (x − ∆x, y)

2
∀x ∈ R , (x, y) = ,


∂x2 ∆x2
(18)
∂2U U (x, y + ∆y) − 2U (x, y) + U (x, y − ∆y)
∀y ∈ R2 ,

 (x, y) = ,
∂y 2 ∆y 2

avec ∆x = b−a
N et ∆y = M .
c−a

9
Références bibliographiques
Lemaitre, Jean, Pierre-Alain Boucard et François Hild. Résistance mécanique des so-
lides : Matériaux et structures. Paris : Dunod, 2007. ISBN : 978-2-10-050712-2.

Reddy, J.-N.. Mécanique des milieux continus  Introduction aux principes et applications.
Paris : de boeck, 2013. ISBN : 978-2-8041-7555-9.

Filbet, Francis. Analyse numérique  Algorithme et étude mathématique. Paris : Dunod,


2009. ISBN : 978-2-10-052253-8.

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