N°2 - MARS 2020 GRATUIT

Le magazine interne de l’UCOBS

Environnement :
l’UCOBS s’engage

Culture On a testé
Passionnés de musique, certains étudiants En pleine épidémie de coronavirus Covid-
de l’UCOBS, ont créé des projets culturels en 19, Bucolie a testé un escape game
dehors de leurs cours. vannetais, un loisir en plein essor.
 SOMMAIRE
EN BREF CULTURE

Edito
Nos étudiants ont
du talent

C
e journal

03 04
reflète la
concrétisa-
tion des acquis des
étudiants au terme
de leurs trois an-
nées de licence, COUP DE PORTRAIT
mais c’est éga- COEUR Constance
lement un miroir
La sélection Jouët
des préoccupa-
tions sociétales et culturelle d’Avril
culturelles estu-
diantines. Ainsi,

05 06
le dossier spécial
écologie de ce nu-
méro traite d’une
des priorités de la
communauté universitaire. Tant au niveau
des étudiants, avec le projet Consom’ac- DOSSIER DOSSIER
teurs56 par exemple, que du personnel Protégeons Éconnecté
administratif et enseignant, à l’origine du
l’UCO système
mois de l’environnement « Rendez-nous
les hirondelles ». Cet événement, reporté
en septembre, est une occasion parfaite
pour unir la communauté universitaire au

08 09
travers d’ambitions communes.

Nous vivons actuellement une période dé-

licate et inédite, pendant laquelle, malgré
le confinement, il est plus que jamais né-
cessaire de se montrer solidaire et de gar-
der du lien. Ce journal en est un excellent DOSSIER ON A TESTÉ
moyen, merci à toute l’équipe de rédaction Vrai / Faux Escape Game
pour son travail.

À très bientôt

Charline Belliard

10 11
Bibliothécaire à l’UCOBS

RÉCRÉ PORTRAIT
Fabriquer son
MichaëlGame
Escape Sibson Michael
MichaëlGame
Escape Sibson
dentifice Sibson

Directrice de la publication :
Sylvie Murzeau

12 13
Responsable de licence :
Claire Mahéo

CAFÉ
ALTERNANCE
Compte-tenu de l’actualité, la li-
cence professionnelle Commerce
International poursuit son recru-
tement de futurs alternants…sur
le net ! Après avoir obtenu un
Bac+2, les étudiants ayant une
affinité pour l’international et
les langues étrangères peuvent
déjà commencer à s’inscrire
pour la rentrée 2020. En plus de
l’insertion rapide dans le monde
du travail, l’alternance possède
de réels avantages. L’alter-
nant bénéficie du double statut
étudiant/salarié et de la prise en
Klervie Breton
Rédactrice en chef /
rédactrice
Baptiste Fredoueil
Rédacteur en chef /
rédacteur/ correcteur
Arnaud Birée
Rédacteur
Léna Vidot Salin
Camille Macé Rédactrice
Rédactrice
Anna Chevret
Rédactrice
Justine Le Pourhiet
Rédactrice
charge de ses frais d’études par
les fonds de formation de l’en-
treprise. Les étudiants sont éga-
lement rémunérés à hauteur de
1000 euros par mois selon leur
âge. Les futurs alternants sont
sélectionnés selon leur dossier
et notamment leur pratique des
langues à l’oral. C’est ce qui plaît
aux entreprises, certaines de
trouver le bon candidat. Pendant
les jobs datings du Café Alter-
nance, les futurs étudiants de-
vront convaincre les recruteurs
via Skype.
Jeudi 9 avril, entre 14h et 17h.
Contact : Fjohnson@uco.fr
©SylvieFoutrel
Présentation sur YouTube :
UCO Vannes - Café alternance
LE PARKING FAIT
PEAU NEUVE
Après réflexion, le parking des
Bois, propriété de la DDEC (Direc-
tion Diocésaine de l’Enseigne-
ment Catholique du Morbihan)
bénéficie d’une autre rénovation,
suite à celle de 2018.
Endommagé par le passage
quotidien des véhicules des étu-
diants, le revêtement doit être
BUCOLIE
La rédaction
Étudiants en troisième année de licences
Info-Com et Langues
Guillaume Blai Marie Le Ray Mélodie Jégouzo
Secrétaire de ré- Rédactrice Rédactrice
daction / correcteur
Eléna Le Gall Marchetti Mia Da Costa
Responsable typographie / Responsable info
rédactrice graphique/ Rédactrice
Sarah Delarche
Responsable
info- graphique /
Rédactrice
EN BREF
refait. Les vacances d’été seront
l’occasion de procéder à ces tra-
vaux, qui doivent durer trois se-
maines. Dès la rentrée 2020, le
stationnement sera facilité. Le
parking offre un grand nombre
de places et se situe à quelques
mètres de la faculté.
UNE NOUVELLE
MINEURE
Une mineure Design et concep-
tion de projet hypermédia ouvre
à l’UCOBS en 2020. Les cours
permettent de découvrir l’uni-
vers et les métiers du numérique.
Ils proposent aux étudiants de
se spécialiser dans l’ergonomie
web, la communication digitale
et le design graphique.
Le pluralisme des contenus,
comme la stratégie de référen-
cement (SEO) et les enjeux so-
cio-stratégiques du numérique
est conçu pour coller aux projets
professionnels des étudiants.
L’université présentera les dé-
tails du programme prochaine-
ment.
Réalisé par
Éléa Bryer
et Anna Chevret
Cindy Lemesle
Rédactrice en chef
technique
Eléa Bryer
Rédactrice /
correctrice
Manon Mollo Josso
Rédactrice
Camille Bacoup
Rédactrice
Pauline Grill
Nicolas Rousseau Responsable typographie
/Rédactrice
Coordinateur
 CULTURE
NOS ÉTUDIANTS ONT DU TALENT
Passionnés de musique, certains étudiants de l’UCOBS, ont créé des projets culturels en dehors
de leurs cours. Nous avons donc rencontré des membres de Pentagon, une association de
musique électronique, d’Øra, un groupe de rock, et une chanteuse, Nina Lorrazuri.
PENTAGON
©captur’images
Benjamin et Samuel à l’IUT de Vannes
Benjamin, étudiant à l’UCOBS,
Samuel, Baptiste, Nathan et
Ruben forment l’associa-
tion de musique électronique
Pentagon. Habitués des soirées
techno et passionnés de mu-
sique, ils ont longtemps réfléchi
avant de se lancer dans la créa-
tion de ce projet. Mais l’envie de
partage et la rencontre avec Flou,
une association de leur ville,
Servon-sur-Vilaine (35530), les a
poussés à se lancer dans l’aven-
ture. Depuis bientôt un an, ils
mixent dans divers évènements,
même si ce n’est pas toujours fa-
ØRA
Øra c’est le nom qu’ont choi-
si les 5 membres, Pierre,
Tanguy, étudiants de l’UCOBS
ainsi que Jean, Axel et Loïc, pour
leur groupe de musique. Ils l’ont
créé en novembre dernier et al-
lient trois styles de rock diffé-
rents : le rock grunge, le post rock
et le new wave rock. S’inspirant
d’artistes comme Nirvana, Muse
ou Jeff Beck ils chantent et com-
posent en anglais. On retrouve
Jean à la basse, Pierre et Axel à
la guitare, Tanguy au chant et au
piano et Loïc à la batterie.
Âgés de 17 à 19 ans, malgré la
distance et leurs études, ils s’or-
ganisent afin de se voir deux fois
par mois. Grâce à Google Drive,
BUCOLIE
ils échangent toutes leurs idées.
Certaines sont exploitées afin
de devenir des morceaux qu’ils
4
cile de concilier vie étudiante et
passion.
Leur nom Pentagon rappelle la
figure géométrique à cinq côtés,
comme les cinq membres fon-
dateurs. Ce nom s’inspire éga-
lement du Cercle, média culturel
qui produit des concerts de mu-
sique électronique dans des en-
droits insolites et inédits, partout
dans le monde.
Les membres de l’association
aident à la mise en place des évè-
nements en participant au mon-
tage et démontage. Ils ont éga-
lement fait un premier pas dans
l’organisation avec une suite de
trois soirées en collaboration
avec la MJC de leur ville. Cela
leur permet de se faire une place
dans le milieu afin d’être invités
dans d’autres événements.
Une bande de potes investie.
Très soutenus par leur bande
de potes, ils ont créé du mer-
chandising. Leurs amis arborent
fièrement leurs vêtements qui
joueront ensuite en public. Ils
commencent d’ailleurs tout juste
à faire leurs premières scènes en
tant que groupe où ils performent
50% de compositions person-
nelles et 50% de reprises.
Leur plus-value ? En plus d’être
interprètes ils proposent leur
service de backstage. Ils ins-
tallent le matériel pour les autres
groupes et s’occupent de la
sonorisation.
Des artistes ambitieux.
Ils ont beaucoup de projets, cet
été ils sont invités dans certains
festivals privés et ils veulent
également réaliser des clips pour
leurs morceaux. Leur rêve est
d’un jour pouvoir vivre de leur
musique : « Je pense que dès le
début du groupe, on s’était dit
permettent de se faire connaitre.
« On dit souvent que dans l’as-
sociation Pentagon, on est
cinq mais c’est seulement cinq
membres fondateurs. Nos potes
nous suivent et nous aident à
chaque évènement. Je leur dis
à chaque fois qu’ils font autant
partie de l’asso que nous. Penta-
gon, c’est autant eux que nous. »
Constamment à la recherche de
nouvelles découvertes, ils re-
gardent beaucoup de live sur
des médias spécialisés comme
MixMag ou Boiler Room et s’ins-
pirent d’artistes tels que Carl Cox
et Bellaire.
Pour l’avenir, ils aimeraient
avoir les moyens financiers de
créer leur propre événement,
« Pentagon Festival ». Avec l’été
qui arrive, ils comptent s’inves-
tir à fond dans l’association,
agrandir leur réseau et dévelop-
per petit à petit leur projet, pour
un jour peut-être réaliser leur
rêve : que Pentagon devienne
une entreprise qui créée des
événements.
qu’on voulait réunir des gens qui
rêvent d’en vivre ».
Ce qui transparaît chez Øra c’est
la volonté de ne rien lâcher et l’en-
vie d’aller toujours plus loin avec
leur musique. Ils aiment pou-
voir s’exprimer librement, sans
limite, et n’ont pas peur d’abor-
der des thèmes intimes comme
la mort.
©Charles-EwenPedrono

NINA LORRAZURI
©StudioVocal
À 19 ans, Nina Lorrazuri est is-
sue d’une famille d’artistes. Une
mère coach vocale, un père mu-
sicien et un beau-père profes-
seur de musique. Elle commence
à chanter à l’âge de 10 ans puis
se met à la guitare.
L’étudiante de l’UCOBS a gran-
di avec le Studio Vocal d’Auray,
une école de chant et de mu-
siques actuelles montée par ses
parents. Aujourd’hui, en plus de
faire partie du groupe collectif de
chant, elle y organise des événe-
ments et recherche des artistes
pour les spectacles. Ce qui lui a
donné envie de se diriger vers la
communication artistique.
Passionnée de danse, elle s’oc-
cupe bénévolement d’une troupe
de danseurs avec qui elle a fait
une représentation pour un évé-
nement organisé par le studio. Ce
tremplin, qui se déroule tous les
ans, est un spectacle et concours
qui permet de mettre en lumière
les jeunes artistes locaux.
Nina compose ses propres
textes et musiques, en s’inspi-
rant de grandes chanteuses à
voix telles que Mademoiselle K
ou Cindy Lauper. Éclectique, elle
est ouverte à de nombreux styles
musicaux comme le jazz, le rock
français, le rap et l’électro.
Grande timide, elle aimerait trou-
ver un musicien avec qui elle
aurait plus de courage pour se
produire sur scène. « Quand je
suis sur scène, que je chante ou
danse, c’est le seul endroit où
j’arrive vraiment à m’exprimer et
à montrer ce que je vaux ».
Éléna le Gall Marchetti
Pauline Grill
COUPS DE DE LA RÉDAC’
Film, série, musique, jeu vidéo, roman et artiste… Bucolie vous
propose sa sélection culturelle du mois d’Avril.
PARASITE - FILM
Ce film sud-coréen, réalisé par Bong Joon-ho, raconte
l’histoire d’une famille pauvre dont le fils va chambouler l’avenir et
l’entraîner dans un engrenage incontrôlable. Ce thriller a reçu la
Palme d’Or à l’unanimité au festival de Cannes 2019 et l’Oscar
du meilleur film cette année.
©Allociné.fr
• Sortie en DVD le 4 décembre 2019
SÉRIE - SKAM
À travers cette série norvégienne vous allez suivre plu-
sieurs personnages. Chaque saison aborde différents su-
jets de société sans superficialité. Cette série consacrée
aux adolescents, voire aux jeunes adultes, a été adap- ©Commons.wikipédia.com
tée dans différents pays notamment la France, l’Italie et
l’Allemagne.
• Skam France en replay sur france TV
PAPOOZ - MUSIQUE
Envie de musique lors d’une soirée sur la plage en plein été ?
Le groupe Papooz va vous faire surfer et danser sur leurs
morceaux pop folk qui respirent le soleil et l’exotisme. Ce
duo parisien s’est fait connaître en 2015 par leur morceaux
©radioalligator.com
« Ann wants to dance ». Ils ont sorti leur deuxième album en
mars 2019 « Night sketches ».
• En écoute sur Youtube, Deezer, Spotify, Apple music…
JEU VIDÉO - ORI AND THE WILD OF THE WISPS
Sorti le 11 mars, ce jeu vidéo de plateforme raconte l’his-
toire de Ori, un esprit sylvestre blanc qui part à la décou-
verte des terres situées en dehors de la forêt de Nibel. Les
©Instant-gaming.com
développeurs Moon Studio ont créé la suite du premier opus,
Ori and the Bind Forest.
• En vente sur le site orithegame.com
LA TRESSE - ROMAN
©Grasset.fr
Les histoires de trois femmes de trois pays différents s’en-
tremêlent autour d’une même histoire. Giulia, Sarah et Smita
vivent respectivement en Italie, au Canada et en Inde. Face
aux épreuves de la vie, ces femmes issues de classes sociales
différentes vont se battre contre la faillite, la maladie et l’injus-
tice, pour se libérer des normes qui les enchaînent. Ce roman
de Lætitia Colombani a reçu plus de 20 prix littéraires notam-
ment le prix Relay des Voyageurs Lecteurs en 2017.
• Aux éditions Grasset
ARTISTE - CHARLOTTE ABRAMOW
Jeune artiste belge, Charlotte Abramow, a réalisé plusieurs
clips musicaux originaux de sa compatriote Angèle. Elle a ré-
alisé le clip « Les Passantes » pour la journée internationale
des droits des femmes. Elle a reçu différents prix notamment
la rencontre d’Arles en 2017 pour son projet « Maurice », une
œuvre sur son père qui a survécu à un cancer. Retrouvez son
©CharlotteAbramow
travail avec le livre lancé par Netflix, en collaboration avec la
série Sex education.
BUCOLIE
• Manuel en précommande sur le site sexeducation.fr
Réalisé par Klervie Breton
5
 PORTRAIT
CONSTANCE SLAME ET ZAPPE
SA DYSLEXIE
Étudiante en licence de langues à l’UCOBS, Constance Jouët, 21 ans, fait face chaque jour à sa
dyslexie et dysorthographie. Malgré ce handicap, ses qualités d’oratrice lui ont permis en 2015
de devenir championne de France junior de slam.
Une initiation au slam en classe
de 3e permet à Constance Jouët
de se découvrir un talent pour
l’éloquence, « l’amour de la
scène » comme elle le dit fiè-
rement. Le slam est une poé-
sie orale, déclamée en mar-
quant le rythme face à un
public. Pour Constance, son
premier public dans cette dis-
cipline fut également sa pre-
mière scène. Très stressée face
à 400 spectateurs, elle a fina-
lement apprécié pouvoir tant
« partager des émotions et des
messages » que de s’exprimer
sans que le public s’arrête sur
ses fautes d’orthographes.
Étudiante de troisième année en
licence de langues, Constance
doit chaque jour faire face à des
BUCOLIE
troubles de l’apprentissage ap-
pelés dyslexie et dysorthogra-
phie, l’empêchant d’acquérir une
bonne maîtrise de l’orthographe.
6
©SébastienLeGourriérec
Même si aujourd’hui elle assume
plus facilement ce handicap en
classe avec les autres élèves :
« ils savent que je fais des fautes
et ils me corrigent sans se mo-
quer », cela n’a pas toujours été
facile. Lors d’une rencontre à
Rennes aux Champs Libres en
2016, après être devenue cham-
pionne junior de slam l’année
précédente, Constance avait pu
exprimer les difficultés de son
handicap avec Je crie mes maux,
en public. Elle en est persuadée
et l’exprime sur scène, lors de
conférences et à la télévision :
« si tu es dyslexique, tu peux
quand même aller à la fac, mais
ça prend plus de temps ».
Ses performances oratoires sur
scène lors de compétitions de
slam et d’éloquence, ont fait
parler d’elle dans la région Bre-
tagne, notamment son texte sur
le thème de la dyslexie, ce qui
étonne toujours Constance : « il
a pris une ampleur énorme, je ne
m’y attendais pas du tout ». Après
Je crie mes maux, Constance
Jouet a témoigné des difficultés
rencontrées dans sa vie en tant
que personne atteinte de troubles
« dys », comme à la conférence
TEDx de Vannes à seulement
18 ans. Ce témoignage filmé
et partagé sur YouTube, atteint
aujourd’hui les 5000 vues. Elle
a pu également s’exprimer sur
ce thème en juin dernier sur le
plateau télé de France 3 Bre-
tagne. Elle aime le dire souvent
en souriant et avec conviction :
« il faut faire de ses faiblesses sa
force » et c’est la raison pour la-
quelle elle parle de son handicap
aux autres. Pour leur faire com-
prendre les difficultés auxquelles
elle est confrontée quotidienne-
ment à l’écrit, Constance utilise
l’exemple d’un « aveugle qui dé-
velopperait d’autres capacités
que la vue ». Pour Constance par
exemple, monter sur scène lui a
permis de prendre confiance en
elle, cette confiance qui n’a pu se
développer pendant sa scolarité
dû au fait qu’elle était réduite à
sa dyslexie.
À présent, la slameuse se
concentre sur ses études, ces
expériences sont pour elle :
« des étapes de ma vie », mais
elle continue tout de même à
s’exprimer par plaisir sur des pe-
tites scènes. Ces prises de pa-
roles lui ont permis de se rendre
compte que son handicap à
l’écrit ne la définissait pas, mais
qu’elle était capable de réussir
dans d’autres disciplines. Elle
souhaite désormais dire aux
personnes dyslexiques et dy-
sorthographiques « qu’il faut
l’assumer » et développer leurs
points forts même si ce n’est pas
facile tous les jours.
Justine Le Pourhiet
 DOSSIER
ENVIRONNEMENT :
L’UCOBS S’ENGAGE
Dans le cadre du mois de l’environnement, l’UCOBS met en avant des initiatives afin d’améliorer
les pratiques de la communauté universitaire.

BUCOLIE

7
 LA COMMUNAUTÉ UNIVERSITAIRE
S’ENGAGE POUR L’ENVIRONNEMENT
Plusieurs initiatives sont conduites au sein de l’UCOBS pour préserver l’environnement. Focus
sur ces dispositifs écologiques.
L’UCOBS propose des initiatives
écologiques aux étudiants. Par-
mi celles-ci, le tri et le recyclage.
Ainsi, des sacs jaunes ont été
mis à disposition à la cafétéria.
Les poubelles sont munies de
fiches descriptives pour inciter
les étudiants au tri alimentaire.
L’an passé, ces poubelles étaient
déjà en place. Malheureusement,
le résultat obtenu n’était pas ce-
lui escompté : tri non respecté et
restes alimentaires toujours pré-
sents dans les barquettes. Pour
améliorer ces pratiques, l’UCOBS
décide de mettre en place le mois
de l’environnement, permettant
ainsi de faire évoluer les com-
portements. En outre, les piles et
le matériel scolaire, comme les
cahiers ou encore les livres, sont
aussi récupérés à la bibliothèque
universitaire pour être ensuite ré-
utilisés.
Les salles informatiques
n’échappent pas à la règle : des
bacs sont disposés pour le tri du
papier. À terme, plusieurs zones
seront placées stratégiquement
à la sortie des classes et dans le
hall. Deux poubelles extérieures,
BUCOLIE
jaune pour le carton et grise pour
les autres déchets, seront pro-
chainement installées. Au centre
de la cafétéria, une fontaine à
8
eau encourage les étudiants à
utiliser une gourde, et à réduire
la consommation et l’achat de
plastique.
1000 gobelets en plastique jetés
par semaine.
Les professeurs utilisent déjà
des contenants réutilisables
pour consommer leur boisson
chaude. L’UCO souhaite encou-
rager l’usage d’un mug réuti-
lisable pour boire thé ou café,
auprès des étudiants, des pro-
fesseurs et des personnels admi-
nistratifs. L’université jette plus
de 1000 gobelets en plastique
par semaine. C’est pourquoi, plu-
sieurs initiatives ont été mises
en place. Par exemple, la collecte
des gobelets en plastique que
les machines à café fournissent.
L’université fournira moins de
gobelets dans les machines pour
inciter les étudiants à cette pra-
tique du mug. L’UCOBS souhaite
aussi faire appel à une société
de machines distributrices pro-
posant des gobelets en carton.
Des éco-cups sont également
distribués lors des P’tits Dèj.
Gwenaël Le Yondre, responsable
de la bibliothèque universitaire,
précise l’importance de ramener
ces dernières afin qu’elles soient
©Freepik
réutilisées ultérieurement et pour
d’autres évènements.
Du mobilier fabriqué en mégots.
Plusieurs acteurs aident l’UCOBS,
tels que le CCFD (Comité Contre
la Faim et pour le Développe-
ment) et MéGO!. Ce service de tri
permet de recycler des mégots
et de les transformer en mobilier
urbain. L’université a pour projet
d’installer des cendriers doublés
de boîtes à idées, afin que les
étudiants puissent partager des
propositions d’action. Ces ini-
tiatives de l’UCOBS rejoignent le
projet de fin d’année que doivent
réaliser les étudiants en licence
Sciences de l’Information et de la
Communication. Ces derniers ont
pour mission la création d’un mé-
dia ludique ayant pour objectif de
faire évoluer les comportements
des acteurs de cette université.
Application pour le covoiturage,
instauration d’un jardin partagé,
aménagement d’un poulailler ou
mise en place d’un Repair Café,
les projets sont nombreux.
Camille Bacoup,
Mélodie Jégouzo
et Manon Mollo Josso
ÉTUDIANTS ET
CONSOM’
ACTEURS
Un marché écoresponsable
pour changer les comporte-
ments, tel est l’objectif des
Consom’acteurs 56. Les étu-
diants de l’UCOBS engagés
dans ce projet souhaitent
faire évoluer les pratiques.
Les
Consom’ac-
teurs re-
groupent des
étudiants
de L3 SIC de
l’UCOBS ré-
unis autour
d’un projet
écologique.
Le 17 mai prochain, ils orga-
nisent un marché au Bar à Blabla
à Plescop. Leur objectif ? Chan-
ger notre perception des mar-
chés. Au programme, des confé-
rences sur l’écologie, des ateliers
et une scénographie singulière.
Agir au quotidien.
Les organisateurs souhaitent
provoquer des rencontres entre
les acteurs locaux et les habi-
tants. Ce marché présentera de
nouvelles habitudes : valorisa-
tion des circuits courts et des
pratiques. À l’heure où les res-
sources planétaires s’épuisent
et le réchauffement climatique
menace, les Consom’acteurs
veulent montrer de simples
gestes à adopter. Pour leur pro-
jet les étudiants disposent d’un
budget réduit et de matériaux re-
cyclés.
L’environnement au cœur des
préoccupations.
Pourquoi avoir choisi le Bar à
Blabla ? Les Consom’acteurs 56
et les employés du Bar à Blabla
partagent la même vision et l’en-
vie de protéger l’environnement.
Ce bar social culturel est ouvert
depuis peu. Cet événement est
une opportunité pour le bar et les
étudiants d’accroître leur visibili-
té.
Plus d’infos : Facebook,
Instagram
ÉCONNECTÉ
La problématique de l’environnement grandit de plus en
plus chaque jour. Pour essayer de la résoudre, plusieurs
solutions sont mises en place notamment grâce aux progrès
technologiques.
Nos smartphones font partie de ces moyens qui peuvent nous aider
à réduire notre impact sur l’écosystème. Il existe quelques centaines
d’applications qui nous offrent la possibilité d’être plus responsable, de
manière quotidienne et durable. Voici donc une petite sélection des ap-
plications mobiles qui peuvent vous servir.
Écosia
Écosia, le moteur de recherche
responsable, souvent utilisé sur
ordinateur est maintenant dis-
ponible sur smartphones. Le
concept est très simple ; vous
faites vos recherches, les publi-
cités rapportent à Écosia qui ré-
investit en plantant des arbres.
Aujourd’hui, grâce à Écosia près
©Nick Morrison
de 87 millions d’arbres ont été
plantés ; en Amérique latine, Asie
et en Afrique.
Too Good to Go
Too Good to Go agit contre le
gaspillage alimentaire des res-
taurants, boulangeries et su-
permarchés. Le concept, s’en-
registrer, pour ensuite chercher
en fonction de la localisation
des enseignes proposants des
« paniers ». Ces paniers se com-
posent de produits invendus ou
©Maddi Bazzocco
aux dates de péremptions très
courtes. Les prix se trouvent gé-
néralement entre 3 et 7 euros ;
pour parfois de belles surprises !
Clear Fashion
Clear Fashion, pour en savoir
plus sur les marques de notre
quotidien. Scannez votre vête-
ment ou réalisez une recherche
sur leurs valeurs. Notamment
leurs actions et mesures effec-
tuées en faveur ou à l’encontre
de l’environnement, des humains
ou encore des animaux. Régu-
lièrement mis à jour, nous avons
©Nathan Dumlao
accès à une petite analyse des
BUCOLIE
engagements et des pratiques
de nombreuses marques réfé-
rencées.
9
 Quotidiennement, la domotique
évolue et des objets connectés
de plus en plus performants ar-
rivent sur le marché. Voici notre
sélection d’objets qui pourraient
vous intéresser.
Eugène, la poubelle
connectée
Le tri des déchets permet de
contribuer facilement à la préser-
vation de l’environnement, mais
tous les foyers ne le mettent pas
en place. Pour cela il existe des
poubelles connectées comme
Eugène. Grâce à son scanner in-
telligent et intégré, il détermine
où jeter les détritus grâce à une
application
connectée,
vous oriente
à employer
©BFM business
LE VRAI/FAUX SUR LE
RÉCHAUFFEMENT
CLIMATIQUE
De nombreuses choses sont dites sur le changement climatique
qui s’opère en ce moment sur la planète. Ainsi, beaucoup
d’idées reçues sont répandues un peu partout. Nous avons
voulu faire le point sur ces affirmations en vous proposant un
vrai/faux.
Les élevages intensifs polluent. nomie de 85 % d’eau. Au niveau
énergétique, c’est 1 kWh par
VRAI. Aujourd’hui, il est vrai que cycle alors qu’à la main c’est
la consommation de viande est 2,5 kWh d’énergie afin de faire
défavorable à notre planète. En chauffer l’eau à la main (l’équi-
effet, les élevages occupent 83% valent de 2 h 30 d’utilisation d’un
de la surface agricole mondiale sèche-cheveux).
(pâturage du bétail et produc-
tion de céréales pour les nour- Les espèces animales et végé-

les bons rir). Or, cette consommation de tales amenées à disparaitre.

gestes.
Hydrao
Hydrao, un pommeau de douche
à économie d’eau. L’eau est une
ressource essentielle qui est très
souvent gaspillée. Avec un sys-
tème pédagogique le pommeau
de douche connecté s’illumine
pendant la douche grâce à des
LED et en fonction de la cou-
leur choisie
vous savez où
vous en êtes
©Conseilsthermiques
viande n’est pas indispensable
à l’humain. Ainsi, si nous arri-
vions à réduire cette dernière, les
terres récupérées serviraient aux
cultures de légumes, fruits ou cé-
réales. De ce fait, la vie végétale
reprendrait ses droits et limiterait
le réchauffement climatique.
Le textile est la deuxième indus-
trie la plus polluante du monde.
FAUX. C’est une industrie qui se
renouvelle très rapidement, et qui
possède des impacts environne-
VRAI. A force d’exploiter la na-
ture et ses ressources pour se
nourrir, l’Homme la conduit ain-
si que ses espèces à une dispa-
rition plus que rapide. En effet,
à coup de pratiques agricoles
pas très saines, d’exploitations
forestières intensives et de pol-
lutions diverses, 75% de l’envi-
ronnement terrestre et 66% de
l’environnement marin sont dé-
gradés. En découle une grande
disparition de nombreuses es-
pèces animales et végétales

dans votre mentaux hors normes (produc- sur les années à venir. Un triste
consomma- tion de coton, utilisation de pes- exemple s’est illustré en Austra-
tion d’eau. ticides, consommation d’eau…). lie récemment…
Cependant, elle ne représente
Nest que 1,7 milliard de tonnes de
CO2 soit 4% des émissions sur
Plus de saison et plus d’hiver !
Nest, le thermostat connecté. les 49 milliards qui sont émis FAUX. Les termes « réchauffe-
Celui-ci permet de faire des éco- chaque année. Le textile se range ment climatique » peuvent être
nomies d’énergie afin de préser- alors bien derrière la production trompeur sur ce point. Nous
ver l’environnement. Il propose d’énergie qui représente à elle sommes plutôt sur un « change-
une auto-programmation à partir seule plus de 25% des émissions, ment climatique » car en effet, les
d’une semaine, un mode absence les transports routiers (14%) et hivers rudes ne sont pas amenés
qui baisse le chauffage quand il l’agriculture. à disparaitre, au contraire ! L’im-
n’y a personne dans la pièce, une pact se produit sur le Gulf Stream
analyse de chauffage visible sur Laver sa vaisselle à la machine qui s’étanchéifie. Ce dernier a
une application connectée. En- pollue plus que le faire à la main. pour mission de séparer les cou-
fin une feuille rants froids venus de l’Arctique et
verte apparait ÇA DÉPEND. Cela varie en fonc- du Pôle Nord des courants plus
sur l’appareil tion de la façon dont nous lavons tempérés de l’hémisphère nord.
dès que le ré- à la main, le liquide vaisselle uti- Cependant, il devient moins effi-
glage permet lisé, ou encore, comment nous cace et de ce fait, des épisodes
de faire des remplissons notre lave-vaisselle. de froid polaire nous attendent
©Amazon.fr

économies
BUCOLIE

Nettoyer sa vaisselle à la main en Europe.

d’énergie. consommerait 42 litres d’eau en
Camille Macé moyenne, et au lave-vaisselle Mia Da Costa
et Léna Vidot Salin 12 litres environ. Soit une éco- et Sarah Delarche
10

ESCAPE GAME, UN VIRUS CONTAGIEUX
En pleine épidémie de coronavirus Covid-19, Bucolie a testé un escape game vannetais, un loisir
en plein essor. L’Hôtel Évasion nous a ouvert sa chambre « Épidémie ». Immersion.
D
ès l’ouverture de la porte,
nous sommes ramenés
dans le passé, dans un an-
cien hôtel des années 1930. Un
animateur de « l’Hôtel » nous
accueille et nous accompagne
devant la salle que nous avons
choisie. Trois chambres sont
disponibles, chacune proposant
un niveau de difficulté différent.
Après quelques règles de sécu-
rité, une vidéo fixe le contexte
de notre mission. Et puis, c’est
parti ! La mission ? S’échapper
d’un bunker souterrain en une
heure top chrono et ramener le
vaccin contre un virus afin de
sauver l’humanité !
Les clés de la réussite selon
l’animateur ? Communication,
observation et entraide. En effet,
sans communication il est diffi-
cile de progresser. Nous avons
dû chercher des indices dans
tous les recoins de la pièce pour
résoudre les énigmes proposées.
Ces dernières sont d’ailleurs très
ON A TESTÉ
©Macrovector
variées. Elles reposent sur des avant la fin du temps imparti.
mécaniques uniques, que l’on Certains parleront de chance, les
découvre au fur à mesure de autres, de talent.
l’aventure.
Baptiste Fredoueil
Cette activité est une réelle expé- et Arnaud Birée
rience immersive. Notre groupe
de testeurs est unanime : cet es-
cape game est complexe ! Heu-
reusement, il est possible d’être Où pratiquer l’escape
orienté en cas de difficulté par
l’animateur et Chapi, notre ra- game proche
dio et compagnon d’infortune. de l’UCOBS
Sans en dévoiler davantage,
nous avons trouvé l’ambiance ESCAPE YOURSELF :
du lieu très réaliste. Elle concourt 30 Rue de la Fontaine,
à mettre les participants aux 56000 Vannes.
aguets et à rester attentif à 09 67 39 47 37
chaque objet suspect.
HÔTEL ÉVASION –
ESCAPE GAME À VANNES :
Tel que le conseille l’escape
10 Rue Saint-Tropez,
game, un groupe de quatre per-
56000 Vannes.
sonnes est l’idéal pour pouvoir
interagir sans se marcher des- 07 68 55 51 44
sus. Nous n’avons pas vu pas- ESCAPE GAME VANNES :
BUCOLIE
ser l’heure de jeu, enfermés dans 1 Rue Simone de Beauvoir,
cette pièce. À un point tel que 56890 Plescop.
nous en sommes sortis victo- 02 97 61 98 57
rieux 10 secondes seulement
11
 RÉCRÉ
FABRIQUER SON DENTIFRICE
Fabriquer un dentifrice naturel et respectueux de l’environnement : tel est le défi relevé par
Bucolie dans cette page tutoriel.

Matériel :

Huiles essentielles Bicarbonate de soude Argile blanche

Récipient Cuillère

Préparation :
1 Mettre dans un récipient
1 cuillère à soupe de bicarbonate de soude
3 cuillères à soupe d’argile blanche
5 gouttes d’huiles essentielles de menthe ou de citron

2 Mélangez le tout jusqu’à obtenir une poudre homogène

3 Mouillez votre brosse à dent avant de la tremper dans la

poudre
BUCOLIE

Réalisé par Marie Le Ray

12
 PORTRAIT
MICHAEL SIBSON, UN PARCOURS ENTRE
L’AUSTRALIE ET LA BRETAGNE
Enseignant depuis 27 ans et responsable à l’université Catholique de l’Ouest d’Arradon, Michael
Sibson originaire d’Australie a décidé en 1992 de s’installer en Bretagne.
Quels sont vos rôles à l’UCO BS ?

Je suis enseignant d’anglais

dans la licence langue, je donne
également des cours de TOEFL,
TOEIC et Cambridge. Avant cela,
je donnais des cours d’anglais
aux étudiants de licence d’his-
toire et de lettres.
Je gère en parallèle les rela-
tions internationales avec Claire
Mahéo, les bourses pour les
stages et les études à l’étran-
ger. Je m’occupe aussi des dos-
siers des étudiants provenant de
l’étranger qui souhaitent étudier
à l’UCOBS.

Pourquoi avoir choisi la France

pour enseigner ?

Je me suis marié avec une fran-

çaise -une bretonne- et après
quelques années en Australie on
a décidé de venir vivre en Bre-
tagne.

La langue française a-t-elle

été simple à apprendre ou au
contraire avez-vous eu des diffi-
cultés ?

C’était assez compliqué pour

un anglophone d’apprendre la ©MichaelSibson

langue française, surtout pour

l’apprentissage des règles du
masculin/féminin, les noms, les
accords, la conjugaison et la
prononciation. Néanmoins j’ai
toujours eu l’impression que les
français aimaient notre façon de
parler leur langue.
Qu’est-ce qui vous plaît dans le
métier d’enseignant et de res-
ponsable ?
Le contact avec les étudiants
et l’équipe à l’UCOBS. 99.9% de
nos étudiants sont très sympa-
thiques, polis et respectueux,
je pense que c’est réciproque.
Jusqu’aujourd’hui j’ai toujours
Quelles études avez-vous
suivies ?
J’ai suivi une licence de Sciences
Éco et obtenu un diplôme dans
l’enseignement. Finalement plus
tard j’ai passé un autre diplôme
pour enseigner l’anglais aux
étrangers.
Est-ce que le métier que vous
exercez a toujours été celui que
vous vouliez faire plus tard ?
J’ai aimé l’école et le lycée en
Les relations internationales au-
jourd’hui, est-ce quelque chose
d’important pour les étudiants ?
Les relations internationales sont
très importantes aujourd’hui. Les
étudiants bougent, ils cherchent
une expérience qui change de
leurs habitudes, quelque chose
de différent mais réel. Ils partent
pour un semestre et au retour ils
ont changé. Ils ont plus confiance
en eux, partent sur de nouveaux
projets, leurs liens familiaux sont
meilleurs, etc.
BUCOLIE

aimé aller au travail, c’est un plai- Australie. J’ai eu la chance

sir d’être là, de voir les étudiants d’avoir des profs encourageants Justine Le Pourhiet
évoluer et de les aider dans leurs et positifs, j’ai donc été attiré par
projets à l’étranger. ce métier.
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