Vous êtes sur la page 1sur 2

L’élan tueur

Quand la seule stabilité qu’on connait c’est le mouvement,


Le seul mouvement qui valse est celui du changement.
Comme des badauds…
On s’attarde sur des formes d’écriture, sans trop tarder,
On prend notre temps à admirer les cieux des émotions,
La lecture de la poésie nous passionne,
Sans que la passion des passionnés nous ennuie,
On marche sous les ponts les 32 mars,
Et on commémore les luttes ratées,
Ces luttes qui ont forgé nos esprits,
5
Les qu’on prend, n’ont pour but que de fuir la routine,
Mais ils n’ont de destination que celles des enfers.
Oui, les enfers ! Enfers des voyages en train, quand ils deviennent routines.

On voyage pour le printemps,


Le seul printemps qu’on connait c’est celui du changement,
On n’a peur du changement, car il porte mouvement,
Et dans sa mouvance notre cœur respire le goût de la diversité,
Mais vite, que cela devient routine, et que cela nous ruine,

Comme des badauds, on marche seuls,


Sans musique, sans lecture, sans aucun divertissement,
À la recherche de la solitude absolue,
Au prochain virage, on y prend place, où l’on admire notre jeunesse qui s’efface,
Et s’éloigne la solitude, car on s’amuse à se remémorer nos tâches,
Le temps passe, notre visage s’efface, et reste nos écritures comme un carnage, dans
des impasses loin des parages,
Loin des parages des littéraires, loin des rues des flâneurs qui marchent…

C’est le développement, le changement, et il n’y a que lui qui est constant…

À un âge plus au moins avancé de notre vie,


On se fout de la gueule des cieux,
On décide de nous embarquer sur des péniches,
Le long des rives, on flâne, on admire les mirages,
Le temps passe… notre destination s’efface… la péniche s’écrase.

Vous aimerez peut-être aussi