Chez une personne saine, la valeur maximale d’insulinémie atteinte lors de l’ingestion de 75 g
de glucose est de 45 mU.L-1.
Document 2 : activité de la glycogène-synthase en fonction de la concentration en insuline.
https://lewebpedagogique.com/bouchaud 19_spe_MetropoleSep2017.docx 1
Eléments de correction
On veut déterminer le type de diabète dont souffre M. X et expliquer son origine possible.
Le document 3 relate l’action d’une enzyme de restriction sur les allèles de la GYS (localisés sur la pK
19). L’action des enzymes de restriction permet de couper les allèles en différents points et de les
identifier.
Après action de l’enzyme, l’allèle A1 de la GYS est découpé en 3 fragments : 23, 6,8 et 5,3 kb.
L’allèle A2 de la GYS est découpé en 4 fragments : 23, 5,3, 5,1 et 1,7 (il existe un site de restriction
supplémentaire qui coupe le fragment 6,8 kb en deux 4,1 + 1,7 kb).
M. X possède 5 fragments, dont les 6,8 + 5,1 + 1,7 kb : il est donc hétérozygote A1//A2
Conclusion. M. X souffre d’un DT2 : il produit plus d’insuline que la normale, mais son action est
moindre (insulino-résistance).
Son diabète peut s’expliquer par la production d’une GYS moins efficace (M. X est hétérozygote et
semble produire deux versions de la GYS, dont une peu efficace) : cette enzyme stocke normalement
le glucose en excès dans le sang sous forme de glycogène dans les organes effecteurs. La synthèse de
glycogène se fait donc moins, d’où une glycémie plus élevée. Il produit ainsi plus d’insuline pour pallier
cette moindre efficacité.
Enfin, les génotypes homozygotes ou hétérozygotes comportant l’allèle A2 sont davantage retrouvés
chez les DT2 : c’est donc un gène de prédisposition.
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