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Attention ! Ce produit pédagogique numérisé est la propriété exclusive de l'Université. Il est strictement interdit de
le reproduire à des fins commerciales. Seul le téléchargement ou impression pour un usage personnel (1 copie par
utilisateur) est permis.
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Un réseau électrique est un ensemble de composants électriques interconnectés d’une manière permettant d'acheminer
l'énergie électrique des centres de production vers les consommateurs d’électricité.
Une distribution électrique, importante et complète comprend les diverses parties suivantes :
> Les usines de production de l’énergie électrique où Centrales électriques ;
> Un réseau de lignes de transport à (très) haute tension ;
> Des postes de transformation, d’interconnexion, de répartition ; > Des réseaux de lignes de distribution en moyenne
tension ;
> Des postes de transformation (cabines), associés à des lignes d’utilisation à basse tension.
Dans ce chapitre nous passerons en revue quelques différents moyens de production de l’énergie électrique, la variété des
structures topologiques des réseaux, les systèmes polyphasés, plus particulièrement les systèmes triphasés équilibrés et
déséquilibrés.
1.2. Production de l'énergie électrique
La production consiste à utiliser des énergies diverses de manière à entrainer des alternateurs qui souvent, produisent des
tensions et des courants électriques triphasés.
On distingue ainsi des centrales de production : thermiques, nucléaires, hydrauliques, éoliennes, solaires, géothermiques
(les turbines à vapeur sèche), etc. Les avantages et inconvénients de chaque type proviennent principalement de la facilité
d'exploitation et d'entretien des ressources et surtout du rendement de la transformation d'énergie.
La structure topologique d’un réseau électrique est celle qui apparait sur une carte ; elle ne suffit pas pour caractériser le
schéma d’exploitation du réseau.
Nécessité de topologies variées
Les réseaux doivent assurer le transit de l’énergie avec le maximum de sécurité malgré les atteintes diverses dont ils
peuvent être victimes (foudre, pollution, chocs mécaniques, etc.) et les avaries qui peuvent en résulter.
On peut accroitre la sécurité :
> En améliorant la fiabilité du matériel ;
> En assurant un entretien préventif adéquat ;
> En améliorant les dispositions constructives ;
> En augmentant le nombre de circuits, de transformateurs, ..., cela est particulièrement onéreux.
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Il est donc important de trouver un compromis entre le coût des investissements supplémentaires et celui de la défaillance
éventuelle, que l’on peut tirer par l’énergie risquant de n’être pas distribuée. Ce compromis ne peut être le même suivant
les fonctions assurées par les réseaux, leur tension, le type d’usagers raccordés à ceux-ci.
Cela conduit à des différentes topologies de réseaux dont nous pouvons citer les réseaux radiaux, bouclés et ceux maillés.
Chaque branche entre deux nœuds consécutifs i et j sera représentée par son schéma équivalent et il est fréquent dans la
pratique de connaître la charge en un nœud i par sa puissance et son facteur de puissance.
1.4.1. Réseaux radiaux
Leur configuration est celle rencontrée dans l’exploitation des réseaux de distribution dont les sources de tension sont
constituées d’un ou plusieurs transformateur(s) abaisseur(s).
La tension fournie par chacune de ces sources peut être variable, en suivant les fluctuations du réseau haute tension auquel
est branché le transformateur, ou réglable si le rapport de transformation peut être modifié.
La figure 1.1 ci-après illustre le schéma d’un réseau radial. Le calcul d’un tel réseau est particulièrement aisé.
Ce sont des réseaux dans lesquels les liaisons forment des boucles dont la majorité a des côtés communs, réalisant ainsi
une structure semblable aux mailles d’un filet.
Dans ces réseaux, les transits d’énergie dans les différentes branches peuvent facilement échapper à tout contrôle précis.
Cette structure est généralement utilisée pour le transport ; la figure 1.2 ci-après donne la structure maillée d’un réseau
électrique.
Un réseau bouclé est un réseau maillé simplifié présentant un certain nombre de boucles fermées. Chacune de boucle
contient un nombre limité de sources.
Généralement l’énergie électrique est distribuée à la plupart d’installations industrielles par des systèmes polyphasés et
particulièrement par des systèmes triphasés qui sont composes de trois phases.
Un système polyphasé se définit comme étant un ensemble de grandeurs sinusoïdales de même fréquence, déphasées les
unes par rapport aux autres. Le système polyphasé de grandeurs est alors appelé « système -phases ».
Un système -phase est dit « symétrique ou équilibré » si les valeurs efficaces de ses grandeurs sinusoïdales sont égales et
si le déphasage entre deux grandeurs consécutives vaut , sinon le système -phase est dit « non symétrique ou
déséquilibré ».
Les différents systèmes polyphasés sont :
> Système diphasé : c’est un système non conforme à la définition d’un Système polyphasé car il exigerait un déphasage
d’entre les Grandeurs. Dans ce système particulier on prend pour le calcul du Déphasage et pour le nombre de phases.
> Système triphasé :
> Système tétra phase :
> Système hexa phase :
Dans la suite, nous nous intéressons particulièrement au système triphasé.
On définit l’opérateur de déphasage ou de rotation pour un système triphasé par :
P (~) -- Avec.
Les phaseurs tensions ~ ~ ~) sur les trois phases en un nœud d’un système triphasé symétrique direct sont définies par les
phaseurs suivants :
Les phaseurs tensions ~ ~ ~ ) sur les trois phases en un nœud d’un système triphasé symétrique inverse sont définies par
les phaseurs suivants :
Ce système symétrique est aussi complètement défini par un seul phaseur de référence
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Problèmes posés
· l’électricité ne se stocke pas,
.les centrales sont implantées en fonction de certaines contraintes géographiques
· les consommateurs sont répartis sur l’ensemble du territoire
Solution
Il faut produire l’électricité en temps réel.
Le réseau de transport et d’interconnexion (toutes les HTB sont interconnectées par
des postes de transformation).
Avant de parler des différents défauts dans le réseau électrique, on va commencer tout d’abord par donner la
structure générale du réseau électrique
Les générateurs des centrales électriques fournissent généralement une tension comprise entre 5 et 20 kV. Cette
tension est élevée à une valeur de 400 kV afin d’être transportée vers les centrales de répartition (dispatching) puis vers
les lieux d’utilisation par les réseaux de transport et de distribution de l’énergie électrique
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Composants électriques dans un poste (A : côté primaire B : côté secondaire 1. Ligne électrique primaire 2. Câble de
garde 3. Ligne électrique 4. Transformateur de tension 5. Sectionneur 6. Disjoncteur 7. Transformateur de courant 8.
Parafoudre 9. Transformateur (de puissance) 10. Bâtiment secondaire 11. Clôture 12. Ligne électrique secondaire)
Les creux de tension sont produits par des courts-circuits survenant dans le réseau général ou dans les installations de la
clientèle (figure I.7). Seules les chutes de tension supérieures à 10 % sont considérées ici (les amplitudes inférieures
rentrent dans la catégorie des «fluctuations de tension»). Leur durée peut aller de 10 ms à plusieurs secondes, en fonction
de la localisation du court-circuit et du fonctionnement des organes de protection (les défauts sont normalement éliminés
en 0.1-0.2 s en HT, 0.2 s à quelques secondes en MT).
Ils sont caractérisés par leurs : amplitude et durée et peuvent être monophasés ou triphasés selon le nombre de phases
concerné.
Les creux de tension peuvent provoquer le déclenchement d'équipements, lorsque leur profondeur et leur durée excèdent
certaines limites (dépendant de la sensibilité particulière des charges). Les conséquences peuvent être extrêmement
coûteuses (temps de redémarrage se chiffrant en heures, voire en jours ; pertes de données informatiques ; dégâts aux
produits, voire aux équipements de production...).
L'interruption courte est la perte complète ou la disparition de la tension d'alimentation pendant une période de temps de
1/2 cycle jusqu'à 3 s. Elle se produit quand la tension d'alimentation ou le courant de charge diminue à moins de 0.1 p.u .
Le dégagement du défaut de tension et les coupures brèves sont principalement produits par les court-circuit imputables
aux incidents naturels du réseau et aux manœuvres d'organes de protection éliminant ces défauts. Ils sont également la
conséquence d'appel de puissances importantes lors de la mise en service de certaines charges du réseau.
La bosse de tension est une augmentation de la tension au-dessus de la tension nominale 1.1 p.u pour une durée de 0.5
cycle à 60 s. Elle est caractérisée par son amplitude et sa durée. Elle peut causer l'échauffement et la destruction des
composants.
Lorsque le transit dans une ligne électrique est assez important, la circulation du courant dans la ligne provoque une
chute de la tension (figure I.8). La tension est alors plus basse en bout de ligne qu'en son origine, et plus la ligne est
chargée en transit de puissance, plus la chute de tension sera importante.
Figure I.8: Cas d'une consommation alimentée par une ligne depuis une centrale
Si la consommation double, la chute de tension double.
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Figure I.9: Cas d'une forte consommation alimentée par une ligne depuis une centrale
Un réseau dans lequel la consommation est éloignée de la production, présentera un profil de tension différente de
celui d'un réseau dans lequel production et consommation sont uniformément réparties (figure I.10). Chaque centrale
impose la tension à sa sortie, et la tension évolue dans le réseau en fonction de la consommation alimentée.
C'est pourquoi dans les réseaux maillés THT, la tension est différente suivant l'endroit où l'on se trouve. A la pointe
de consommation, la tension est forte aux nœuds du réseau où les centrales débitent, et relativement basse aux points de
consommation éloignés des centrales.
Figures (I.8) (I.9) (I.10) sont valables pour un instant donné, à un niveau de consommation donné. Lorsque la
consommation varie au cours du temps, la tension évolue, baissant lorsque la consommation augmente, remontant lorsque
la consommation diminue.
Le fait que la tension ne soit pas identique en tout point du réseau est normal. Cette différence est compensée par des
réglages de tension réalisés dans les postes de transformation. Cela permet de garantir que la tension reste dans la plage
admissible en tout point de livraison.
Remarque
Un câble électrique possède sa propre résistance en fonction de sa longueur et de sa section, il nous faut donc limiter
la perte engendrée par cette résistance des câbles électriques.
Une petite partie de l'électricité transportée par un câble électrique se transforme en chaleur, il se produit donc une
baisse de tension que l'on appelle généralement Chute de Tension ou l'effet joule. S'il se produit une chute de tension,
c'est à dire une baisse du voltage qui circule à travers le câble électrique alors il y aura aussi une baisse de l'intensité en
Ampère.
Si une ampoule à led basse tension ne reçoit que 10.4v au lieu de 12v alors sa puissance lumineuse sera largement
impactée à la baisse.
Ce que dit la norme NF C 15-100 sur la chute de tension dans l’installation électrique domestique:
La norme NF C 15-100 impose une chute de tension au maximum de 3% entre le disjoncteur de branchement et les
circuits terminaux de l’installation électrique : prises, éclairages, circuits spécialisés….
Si la mesure de la tension au niveau du disjoncteur de branchement est de 230V, la tension limite acceptée au niveau des
circuits terminaux est donc de 223V. (3% de 230V est égal à environ 7V).
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Exemple 1
Calcule de la chute de tension
230
I 3.38 A
24 20 20
U R * I 20*3.38 230 67.65 162,35V
Exemple 2
Calcule de la chute de tension dans une ligne aérienne.
Les déséquilibres de tension surviennent habituellement en présence d’un déséquilibre des charges et de leurs appels de
courant. En effet, Dans un réseau triphasé, on a idéalement des amplitudes égales de la tension et du courant
respectivement sur chacune des trois phases et un angle de phase de 120 degrés. Lorsque les tensions ou les courants
présentent une différence d’amplitude, il y a déséquilibre et cela peut causer des problèmes pour les équipements triphasés
branchés au réseau. L’impact le plus courant du déséquilibre est la surchauffe des équipements et, par conséquent, la
dégradation de l’isolation électrique et la réduction de la durée de vie.
Le papillotement ou scintillement (flicker en anglais) est une fluctuation de tension électrique causée par des
perturbations électromagnétiques ou par des variations de puissance sur le réseau porteur de cette tension.
Par extension, on appelle aussi effet flicker la variation de luminance d'une source lumineuse due à la variation de la
tension d'alimentation de cette source. Ainsi, on nomme également effet flicker le scintillement d'un écran d'ordinateur
causé par les variations de tension électrique dues au rafraichissement de l'affichage, ou les variations d'intensité du
courant électrique d'une ampoule lorsqu'un appareil électrique est connecté sur le même circuit.
Des variations de la tension du réseau d'alimentation national provoque également un effet flicker sur toutes les sources
lumineuses connectées. Ces variations sont principalement causées par les fluctuations de puissance réactive sur le réseau,
causées elles-mêmes par la connexion et déconnexion subite d'appareils gourmands en énergie.
Four à arc
Soudeuse
Moteur
Éoliennes
Appareils sensibles à l'effet flicker
Toute source lumineuse présente sur le réseau électrique sur lequel des appareils "source de flicker" peuvent être
connectés ou déconnectés.
Téléviseur
Tube fluorescent
Écran d'ordinateur
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Les charges non linéaires appellent du réseau un courant non purement sinusoïdal.
Seul le fondamental à 50 Hz de ce courant déformé contribue, avec la tension, à
l’apport de la puissance active consommée par l’équipement.
Les charges non linéaires génèrent des harmoniques
Les harmoniques de courant n’apportent pas cette puissance (car leurs fréquences
sont différentes de 50 Hz) mais contribuent malheureusement à augmenter
inutilement l’intensité efficace du courant véhiculée par les câbles d’alimentation
On montre que
𝐼𝑒𝑓𝑓 = √𝐼02 + 𝐼12 + ∑ 𝐼𝑛2
𝑛 2
De même
𝑉𝑒𝑓𝑓 = √𝑉02 + 𝑉12 + ∑ 𝑉𝑛2
𝑛 2
Remarque 1: Lorsque le THD est égal à zéro, on peut conclure qu’il n’y a pas d’harmoniques sur le réseau.
Remarque 2: Il existe une autre définition du taux de distorsion se rapportant à la valeur efficace du signal dans sa globalité (THD =
√∑𝑛>2 𝑉𝑛 2 √∑𝑛>2 𝐼𝑛 2
valeur efficace des harmoniques
, soit THDV = pour la tension et THDI = pour le courant). L’important est de rester
valeur efficace √∑𝑛>1 𝑉𝑛2 2
√∑𝑛>1 𝐼𝑛
4. Cas d’un dipôle non linéaire alimenté par une tension alternative sinusoïdale
4.1. Expression de la tension et du courant
On suppose le courant alternatif : I0 = 0
In 2
On a donc Ieff = √ I12 + ∑ In2 = I1 √ 1 + ∑ ( )
I1
n2 n 2
Ieff = I1 √1 + THD2I
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Une tension alternative purement sinusoïdale se résume à son fondamental (harmonique de rang 1).
Donc V = V1 (Vn = 0 pour n 2)
4.2. Expression des puissances
Les expressions de la tension et du courant permettent de simplifier celles des puissances
Puissance active P = V I1 cos 1
Puissance réactive Q = V I1 sin 1
Puissance apparente S = V I = V 𝐈𝟏 √𝟏 + 𝐓𝐇𝐃𝟐𝐈
Puissance déformante D² = S² - (P² + Q²)
D = V I1 x THDI
D = V IH
Remarques:
Les harmoniques du courant (rang 2) ne jouent aucun rôle en ce qui concerne la puissance active
Les harmoniques du courant (rang 2) ne jouent aucun rôle en ce qui concerne la puissance réactive
La puissance déformante est directement liée à la présence des harmoniques de courant (rang 2).
cos φ1
PF =
√1 + THDI ²
Remarques:
Quand le taux de distorsion harmonique du courant (THDi) augmente, le facteur de puissance diminue.
Le terme cos 1 est aussi appelé facteur de déplacement (DPF : Displacement Power Factor).
On a : PF < DPF
6. Aspects normatifs
6.1. Principales normes
Plusieurs normes existent pour cadrer ce sujet et parmi les plus importantes :
CEI 61000-1-1 : Pour définir les harmoniques.
CEI 61000-2-1 à 5 : Pour les réseaux basse fréquence et transmission.
CEI 61000-3-2 à 6 : Pour les limites d'émission de courant harmonique.
CEI 61000-4-1 à 15 : Pour les essais et les immunisations des matériels.
EN 50160 : Pour les caractéristiques de la fourniture de la tension par les réseaux publics.
Le guide UTE C15-105 : Pour le dimensionnement des câbles en présence d'harmoniques.
Niveaux tolérables pour les tensions harmoniques sur les réseaux basse tension 50 Hz (selon IEC61000-2-2)
6.3. Prise en compte des courants harmoniques par la norme NF C 15-105 (extraits)
Le dimensionnement des câbles en fonction du pourcentage d’harmoniques (TH%) est réalisé suivant la norme NF C 15-100 éditée
par l’UTE C 15-105 (433.3 & 433.4) en tenant compte du calcul de la section du neutre, suivant le taux d’harmoniques.
On distingue généralement les creux de tension, les coupures de courte durée et les coupures de longue durée.
Généralement, tous ces phénomènes sont provoqués par les mêmes incidents : les court-circuit. La localisation sur le
réseau électrique par rapport à l’endroit du court-circuit détermine les conséquences sur l’alimentation électrique au point
de raccordement. Lors d’un court-circuit, la partie du réseau incriminée est isolée par le fonctionnement de protections.
Un point de raccordement sera uniquement affecté par une coupure s’il fait partie du tronçon isolé. Typiquement, cela
intervient lorsque le court-circuit se produit sur le câble ou la ligne d’alimentation du point de raccordement concerné ou
sur une installation du voisinage.
On distingue trois catégories de creux en fonction du nombre de phases concernées :
Type I : Chute principalement d’une des tensions phase-neutre
Type II : Chute principalement d’une tension phase-phase
Type III : Les tensions sur les trois phases sont touchées de manière équivalente
Les types I et II sont typiquement causés par des courts circuits mono- ou biphasés.
Le type III est la conséquence de court-circuit triphasés.
Pour protéger contre le creux de tension :
1. Utiliser des relais de sous tension E au groupe des contacteurs, ils remplissent la fonction de sécurité lorsque la tension
d’alimentation est trop basse.
2. Utiliser des alimentations en courant continu plutôt qu’en alternatif : car elles disposent par définition d’une réserve
d’énergie. Elles sont donc typiquement moins sensibles aux creux (p.ex. les contacteurs avec enroulement d’excitation
à cc).
3. Prévoir des alimentations conditionnées pour l’appareillage de contrôle : la puissance installée d’un appareillage de
contrôle monophasé est généralement faible. Le coût de la protection à prévoir est donc souvent justifiable. Pour ce
faire, on utilise généralement des systèmes de type UPS (ou ASI, pour alimentation sans interruption). Il convient de
noter que la fiabilité d’une unité UPS dépend en grande partie de la situation des batteries. Un bon entretien et le
remplacement de ces batteries en temps opportun revêt donc un caractère essentiel. C’est également vrai pour les
automates programmables : il est capital de remplacer la batterie de secours à temps de manière à ne pas perdre le
programme.
4. Utiliser des techniques de programmation adaptées : pour les processus basés sur des actions séquentielles, il est
préférable de ne pas utiliser la mémoire vive pour les variables d’action. De cette manière, si le contrôleur doit être
redémarré, l’étape à laquelle se trouvait le processus avant le creux est connu et le processus peut être redémarré
rapidement.
2.1.2 protection contre les surtensions
Réduire les pertes et la chute de tension dans un câble électrique. Pour conserver une efficacité optimale, on essaye
en général de limiter la perte à 3%, par conséquent il existe plusieurs solutions pour y parvenir.
1. Limiter la distance parcourue par le courant.
Il suffit de réduire au maximum la distance entre la source d'énergie et la consommation de cette énergie. Dans le cadre
d'une utilisation sur batterie, la batterie devra être placée le plus près possible des éléments qui vont consommer le courant.
2. Augmenter la section des câbles électriques.
L'avantage énorme de cette solution est qu'il est possible de considérablement réduire la perte de courant dès lors qu'on
augmente la section des câbles électrique néanmoins le cout peut s'avérer important si l'intensité consommée est élevée
ou si la distance est importante. A réserver pour des distances moyennes de 10m maximum selon nos calculs.
3. Réduire l'intensité dans les câbles électriques.
Il existe 2 solutions très simples.
La première consiste à mettre autant que possible vos appareils en parallèle depuis la source d'énergie car au lieu d'avoir
une consommation de 100w sur un câble électrique vous pouvez passer par exemple à 4 X 25 watts sur 4 câbles
différents. Cela entraine un surcout au niveau de la longueur des câbles puisqu'il vous faudra 4 X plus de longueur, il
faut donc faire un calcul de cout entre section supérieure ou longueur supérieure.
La seconde solution consiste à augmenter la tension ( le voltage ) en amont, c'est à dire qu'au lieu de partir sur du 12v on
partira par exemple en 48v et il ne vous reste plus qu'à mettre vos appareils en série pour atteindre cette tension soit 4
appareils 12v en série sur un départ en 48v. L'inconvénient étant que via un système solaire + batterie il est assez
difficile de trouver des panneaux et batteries fonctionnant en 48v et encore faut-il que vos appareils acceptent la mise en
série. A réserver à ceux qui ont des notions en électricité...
4. Limiter la chaleur dans les câbles.
Cette solution n'apportera pas une amélioration importante néanmoins un gain est un gain et il ne faut rien négliger. Placer
votre câble à ras du sol plutôt que de le faire passer au plafond là ou s'accumule la chaleur, ou par exemple enterrer un
câble extérieur plutôt que de le faire passer à l'air libre s'il fait déjà 30°C dehors.
Ils sont provoqués par les court-circuit et les charges dissymétriques. Leur existence modifie l’équilibre des grandeurs
électriques en présence.
Les déséquilibres de tension influent sur tous les équipements triphasés et en particulier sur les moteurs, car ceux-ci
subissent alors un couple de freinage indésirable qui se traduit par une surchauffe. Tout déséquilibre de tension supérieur
à 2 % entraîne une surchauffe des équipements, ce qui oblige à surdimensionner ceux-ci pour compenser cette surchauffe
et éviter une dégradation prématurée. Il n’y a pas de norme quant au seuil admissible de déséquilibre de tension sur les
réseaux électriques,
COMMENT PROTÉGER LES ÉQUIPEMENTS CONTRE LES DÉSÉQUILIBRES DE TENSION ?
1. Il faut s’assurer que les charges internes sont bien équilibrées et que les équipements sont dotés de protections
adéquates.
2. Utiliser des relais de protection de déséquilibre de phase, ils remplissent la fonction de surveillance de l’onde de
phase L1,L2,L3.
Compte tenu des risques que fait encourir la pollution harmonique aux installations électriques, il convient d'éliminer les
courants harmoniques générés, à l'aide de filtres. Filtres passifs : Les filtres passifs sont accordés sur la fréquence à
éliminer ou peuvent atténuer une plage de fréquences d’harmoniques : Les filtres actifs (figure II.2), ou compensateurs
actifs d'harmoniques, annulent les harmoniques en injectant des courants harmoniques exactement égaux là où elles
surviennent. Ce type de filtre réagit en temps réel aux harmoniques existantes pour les éliminer. Ils sont plus souples et
efficaces que les filtres passifs. Dans la figure II.3, on montre le courant de source, le courant de charge non linéaire
remplie d’harmonique et filtre actif.
Le filtre actif parallèle est utilisé pour la dépollution des réseaux BT et MT. Son impédance totale vis à vis de la source
et de la charge lui confère une bonne auto-adaptabilité avec les performances appréciables.
Tout réseau nécessite d’être protégé (surtension, surintensité, court-circuit, mise à la terre, etc...) Cette fonction
est assurée par un ensemble d’appareillages, localisés dans les postes :
1) Les transformateurs de mesure (tension et courant) fournissant les tensions (phase-neutre) et courant de chaque
phase ainsi que le courant dans le neutre éventuellement. Ils ramènent les valeurs courant et tension des valeurs
nominales (quelques dizaines ou centaines de kV et d’ampères) à des valeurs conventionnelles (110 V p.e. et 5
A) qui peuvent alimenter directement le relais. Ce traitement pourrait changer dans le futur avec l’avènement des
transformateurs « optiques » qui donnerait l’information directement digitalisée.
2) Les relais de protection
3) Les disjoncteurs Un relais de protection détecte l’existence de conditions anormales par la surveillance continue,
détermine quels disjoncteurs ouvrir et énergise les circuits de déclenchement.
Un réseau de transport d’énergie électrique fédère les moyens de production et rapproche les centrales des zones de
consommation
•Sélectivité •Sensibilité •Sécurisation
•Protections de ligne, •Protections de barres, •Plan de sauvegarde, •Plan de défense.
Présentation
Un relais est un appareil dans lequel un phénomène électrique (courant ou tension) contrôle la commutation On / Off d'un
élément mécanique (on se trouve alors en présence d'une relais électromécanique) ou d'un élément électronique (on a alors
affaire à un relais statique). C'est en quelque sorte un interrupteur que l'on peut actionner à distance, et où la fonction de
coupure est dissociée de la fonction de commande. La tension et le courant de commande (partie "Commande"), ainsi que
le pouvoir de commutation (partie "Puissance") dépendent du relais, il faut choisir ces paramètres en fonction de
l'application désirée. Ainsi, il faut choisir des relais différents selon qu'il faut commuter des signaux audio ou des tensions
ou courants importants. Comme la Commande peut être réalisée sous faible puissance (faible tension, faible courant), et
que la partie Coupure peut commuter des puissances importantes, on peut dire que ce composant est un amplificateur de
courant.
Le premier relais réellement "pratique" a vu le jour en 1837, grâce à l'inventeur américain Samuel F.B. Morse (oui, celui
qui a inventé le fameux alphabet de même nom), qui lui-même s'est appuyé sur les travaux du physicien britannique
Charles Wheatstone (oui, celui à qui l'on doit le fameux pont de mesure qui porte son nom).
Capacité de commuter aussi bien des signaux continus qu'alternatifs sur une large gamme de fréquences.
Fonctionnement avec une dynamique considérable du signal commuté.
Aucun ajout de bruit ou de distorsion.
Résistance de contact fermé très faible (il est moins facile de trouver des valeurs aussi faibles avec des composants
électroniques).
Résistance de contact ouvert très élevée (il est moins facile de trouver des valeurs aussi élevées avec des
composants électroniques).
Très grande isolation entre circuit de commande (bobine) et circuit commuté (contacts).
Possibilité de résoudre des problèmes d'automatisme de façon parfois plus simple qu'avec un circuit électronique.
Inconvénients du relais électromécanique
Elément de commande possédant une composante inductive non négligeable (c'est une bobine, après tout),
provoquant une surtension importante lorsque le courant circulant dans la bobine est interrompu (loi de Lenz). Ce
qui impose l'emploi d'au moins un composant de protection (une diode par exemple) pour protéger le circuit de
commande si ce dernier est de type électronique.
Présence de rebonds lors des commutations, le passage de l'état ON à l'état OFF (ou inversement) n'est pas "net"
(même phénomène de rebonds mécaniques que l'on observe dans les interrupteurs). Il est interressant de savoir
que le nombre de rebonds, et donc la rapidité de la mise en contact franc, dépend du courant de commande
circulant dans la bobine. Le nombre de rebonds est en effet plus important quand ce courant de commande est
bien inférieur ou bien supérieur à la valeur de courant nominal spécifiée par le fabricant (appliquer une tension
de commande de 8 V à un relais dont la tension nominale est de 12 V, peut le faire coller, mais de façon moins
franche et avec plus de rebonds).
Compatibilité pas toujours assurée avec les circuits numériques, notamment pour les relais de forte puissance, qui
peuvent nécessiter un circuit d'interface spécifique.
Couplage capacitif entre les contacts pour les modèles multipolaires (à plusieurs pôles).
Diminution de l'isolation à l'état ouvert à cause du couplage capacitif (d'autant plus embêtant que les signaux
commutés montent haut en fréquence).
Durée de vie "faible" si nombre important de commutation (fatigue des contacts et du ressort de rappel, qui peut
se "ramollir" ou même casser).
Encombrement mécanique plus important pour les relais de moyenne et forte puissance, qu'il faut cependant
comparer au transistors ou triacs munis de leur (parfois gros) radiateur.
27
Brochage pas vraiment normalisé, malgré quelques efforts faits pour certaines catégories de relais (relais en boitier
DIL et relais norme "européenne").
3.1.2 Relais de puissance
La plupart des relais, tels ceux présentés ci-avant, sont en mesure de commuter quelques ampères (en général 1 A à 4 A).
Pour des pouvoirs de coupure plus élevés, tels que 10 A, 25 A ou plus, il faut se tourner vers des relais de puissance. Si
le relais possède plusieurs contacts et que l'on a besoin d'une seule commutation, les différents contacts peuvent être
montés en parallèle pour augmenter le pouvoir de coupure. Il faut savoir que certains relais de puissance nécessitent un
courant minimal de passage pour conserver une bonne fiabilité. Par exemple, un relais prévu pour commuter un courant
de 25 A, peut très bien ne pas être correctement exploité si le courant effectivement commuté n'est "que" de 1 A. Ce type
d'information est généralement communiqué par le fabricant, mais ce n'est pas toujours le cas. Choisissez un relais dont
le pouvoir de coupure est un peu supérieur à la valeur du courant à commuter. Le relais suivant est capable de commuter
un courant de 40 A, c'est un modèle très rependu dans le domaine automobile. A tel point qu'on l'appelle relais auto.
y
28
Protection des alternateurs et des moteurs, Protection des jeux de barres, Protection des transformateurs,
Protection des lignes, distance et différentielle.
3.1 INTRODUCTION
Les machines électriques tournantes peuvent, comme tous les ap pareils industriels, être affectées de défauts
de fonctionnement. Ces défauts les rendent en général inaptes à plus ou moins long terme, à assurer leur
service, et perturbent le fonctionnement d’autres matériels. Les défauts, ainsi que les conditions anorm ales
de fonctionnement, doivent donc être détectés le plus rapidement possible et provoquer la déconnexion
électrique entre la machine et le réseau auquel elle est raccordée.
Le rôle des relais de protections électriques des alternateurs et moteurs est de détecter, parmi les
différents défauts possibles, ceux d’origine électrique, et d’élaborer les actions nécessaires de signalisation
et d’ouverture du dispositif de coupure reliant l’appareil au réseau .
L’isolation des conducteurs de l’enroulement rotorique peut également être défaillante, le plus souvent par des
causes :
— mécaniques, par usure des isolants ou rupture ;
— thermiques, par manque de refroidissement général ou localisé ;
— électriques, par percement de l’isolation ou, le plus souvent, par contournement dû à une pollution (air,
huile). Une machine synchrone peut également subir une perte d’alimentation électrique de l’inducteur.
3.3.2.2 Moteurs
Les avaries affectant l’enroulement statorique des moteurs sont de même nature que celles relatives aux
alternateurs. Toutefois, il est probable qu’un court-circuit entre deux phases évolue plus rapidement en court-
circuit avec la masse, du fait des dimensions relativement plus compactes de la carcasse et du circuit
magnétique. Les défauts d’isolement de l’enroulement rotorique ne concernent que les moteurs asynchrones à
rotor bobiné ou les moteurs synchrones, les barres rotoriques des moteurs asynchrones à cage n’étant pas isolées
de la masse. Les causes de ces défauts sont de même nature que les alternateurs, bien que la cinétique de
dégradation puisse être plus rapide du fait des dimensions plus réduites de ces machines. Les barres rotoriques
des moteurs asynchrones à cage peuvent se rompre sous l’effet de contraintes excessives dues à des démarrages
trop nombreux ou trop rapprochés.
Défauts d’origine externe
3.3.2.3 Alternateurs
Les groupes constitués d’une turbine ou d’un moteur thermique et d’un alternateur peuvent être soit connectés
directement à un système de distribution (réseau d’usine, autoproducteur), soit raccordés au système général de
production-transport-distribution d’électricité, ou réseau par l’intermédiaire d’un transformateur élévateur de
tension, appelé transformateur principal (TP) (figure III.1).
En cas de défauts externes, il est demandé aux machines tournantes d’assurer leur service le plus longtemps
possible, pour laisser le temps nécessaire aux relais de protection, extérieurs à l’installation, pour éliminer ces
défauts.
Le fonctionnement des relais de protection contre les défauts externes doit donc assurer la sélectivité des actions, en
n’interférant pas avec les relais de protection du réseau.
■ Dans le cas des alternateurs, deux types d’actions sont commandés par les relais de protection.
— Si la cause du régime anormal est sans ambiguïté (par exemple régimes déséquilibrés, variations de fréquence, ...) ou,
très probablement, extérieure à l’alternateur, celui-ci est séparé du réseau, soit immédiatement, soit après une
temporisation destinée à laisser agir les protections du réseau, par l’ouverture du disjoncteur de ligne (figure III.1).
L’alternateur fournit alors uniquement l’énergie électrique nécessaire aux auxiliaires de l’unité. Cette action est appelée
îlotage.
— Si l’origine, interne ou externe, du défaut ne peut pas être discriminée par les variations des grandeurs électriques (par
exemple baisse de tension, rupture de synchronisme...), l’élimination du défaut se fait en deux temps :
• tout d’abord îlotage du groupe,
• si le défaut persiste, après une certaine temporisation, déclenchement du groupe. D’autres régimes anormaux, dont les
effets sur les alternateurs ne sont pas immédiats (par exemple surcharge) ne provoquent qu’une alarme.
■ Dans le cas des moteurs, les perturbations de l’alimentation électrique doivent être éliminées, en respectant le principe
de sélectivité, par des actions sur les organes de coupure les plus proches possible des équipements en défaut. Les relais
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de protection contre ces types de régime (par exemple tensions déséquilibrées, baisses de tension), installés dans la cellule
de départ agissent en 2e stade, par déclenchement de chaque auxiliaire, après temporisation. Les perturbations dues à
l’organe entraîné (par exemple, démarrage trop long, surcharge) sont évidemment éliminées par l’ouverture du contacteur
ou du disjoncteur correspondant, après une temporisation.
Un défaut sur un jeu de barres est, la plupart du temps, très contraignant pour le réseau (courant de court-circuit élevé et
grand nombre d'ouvrages à mettre hors service pour éliminer le défaut). Il doit donc être éliminé rapidement. Sans
protection spécifique, un tel défaut est éliminé par les protections de distance des postes adjacents en un temps de 2e
zone (250 à 600 ms) dans le cas le plus favorable.
Le rôle des protections de barres est d'améliorer la situation en éliminant le plus rapidement et le plus sélectivement
possible tout type de défaut survenant dans la zone des barres.
Le choix de la mise à la terre du neutre des réseaux MT et HT a été pendant longtemps un sujet de controverses
passionnées, compte tenu de l’impossibilité de trouver un compromis unique pour les différents types de réseaux.
L’expérience acquise permet aujourd’hui d’effectuer un choix pertinent en fonction des contraintes propres à chaque
réseau. Dans ce chapitre sont comparés les différents types de liaison à la terre du neutre, qui se distinguent par leur mode
de raccordement du point neutre et leur technique d’exploitation.
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Remarque
Les protections peuvent être utilisées soit comme protection de couplage, soit comme protection de ligne. Dans ce
dernier cas, une barre est affectée à une seule ligne, dont le disjoncteur est ponté ou condamné fermé, et les protections
hors service. On dit alors que le couplage est utilisé en transfert.
Les postes importants peuvent comporter quatre jeux de barres
C1 et C2 sont des couplages traités comme ci-dessus T1 et T2 sont des tronçonnements. Ils ne peuvent pas être utilisés
en transfert.
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3.4 Sélectivité
Le but de la sélectivité est de limiter les conséquences d'un défaut à la seule partie de l'installation concernée.
Assurer une protection sélective dans le cadre d’un court-circuit survenant au point B
• Exemple : distribution BT, les impédances des liaisons limitent les courants de courts-circuits
La sélectivité totale Ampèremétrique est souvent impossible car l’écart entre IccA et IccB est généralement
insuffisant. Elle est partielle et limitée à l’intensité de réglage magnétique du disjoncteur amont
La sélectivité logique consiste à placer en amont des coupe surintensité en cascade qui vont communiquer entre eux par
un bus et décider duquel doit couper le circuit.
Principe
A chaque disjoncteur est associé un relais logique qui reçoit les informations « défaut » de capteurs.
Un relais sollicité par un défaut envoie :
• Un ordre d’attente à l’étage amont
• Un ordre de déclenchement au disjoncteur auquel il est associé ( sauf s’il a lui-même reçu un ordre
d’attente du disjoncteur aval)
Domaine d’utilisation
• Sur l’ensemble des réseaux, des principaux départs BT jusqu’à la HT
• Assurer une protection sélective dans le cadre d’un défaut d’isolement survenant au point B
Pour une sélectivité totale il faut :
1. IΔn sensibilité du dispositif amont ≥ 2 x IΔn sensibilité du dispositif aval
2. Temps de déclenchement du dispositif amont > temps de déclenchement du dispositif aval
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Conclusion
Polycopié du Cours Protection des réseaux électriques Conçu pour faciliter la compréhension et
l’apprentissage de la protection du réseau électrique pour les étudiants de L3 ETT. Il rassemble les
connaissances essentielles en traitant la mise en œuvre du matériel électrique utilisé pour la protection dans les
réseaux électriques. Il permet, d’une part, la compréhension des défauts qui peuvent se produire dans les réseaux
électriques tel que, les surtensions, les surcharges, les court-circuit …..; de spécifier les plans de protection
électriques (choix et dimensionnement) et d’autre part, de connaitre les protections des différents éléments du
réseau (protection des générateurs, des transformateurs, les protections des lignes et jeux de barres).
Référence
1. Hadi Saadat, "Power system analysis", Edition 2, 2004.
2. Furan Gonon, "Electric Power distribution system engineering", Edition, 1980.
3. Christophe Prévé, "Protection des réseaux électriques", Hermes Paris, 1998.
4. S. H. Horowitz, A. G. Phadke, "Power System Relaying", second edition, John Wiley & Sons, 1995.
5. L. Féchant," Appareillage électrique à BT, Appareils de distribution", Techniques de l’Ingénieur, traité Génie
électrique, D 4 865.
6. S. Vacquié, A. Lefort, "Étude physique de l’arc électrique, L’arc électrique et ses applications", Tome 1, éd. du
CNR,S 1984.
7. Protections électriques des alternateurs et moteurs par Bernard GUIGUES Ingénieur de l’École supérieure
d’électricité Ingénieur principal Machines électriques Tournantes SEPTEN-Électricité de France (direction de
l’Équipement)
8. http://mt.schneider-electric.be/OP_MAIN/Sepam/CG0021FR1.pdf
9.http://lycees.acrouen.fr/maupassant/Melec/co/Reseau_HTABT/Harmoniques/web/res/Modules_papier_Harm
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10. http://www.tdee.ulg.ac.be/userfiles/file/relais.pdf
11. http://lycees.ac-rouen.fr/maupassant/site2/bpeleec/technologie/Distrib_elect_eleve.pdf
12.http://eduscol.education.fr/sti/sites/eduscol.education.fr.sti/files/ressources/pedagogiques/3863/3863reseaux-de-
distribution-eleve.pdf
13. http://www.synergrid.be/download.cfm?fileId=Brochure_creux_de_tension_FR.pdf&language_code=NED
14. http://www.iufmrese.cict.fr/liste/Doclidie/B6121_principes_protection.pdf
15. http://mt.schneider-electric.be/Main/Sepam/guide/guide_de_la_protection_fr.pdf
16. http://www2.schneider-electric.com/documents/technical publications/fr/shared/electrotechnique/protections-
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17. http://www.schneider-electric.fr/documents/pageFlip/d1/pdf/chapitre/D1G.pdf