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Introduction :

Il y a tout juste trente six ans paraissait la troisième et dernière édition,


entièrement révisée de l’ouvrage de Marc Ancel “ La Défense Sociale
Nouvelle (un mouvement de politique criminelle humaniste )”.
Il s'agissait de l’oeuvre d’une vie au service de l’Homme et de la justice.
Avant que ne soient évoquées les idées maîtresses de l’ouvrage, une brève
présentation du parcours de l’auteur s’impose.
En effet, une étude, aussi concise soit elle, de la formation intellectuelle de
Marc Ancel nous donnera de précieuses indications sur la portée de sa
théorie.
Né à Izeste en 1902, Marc Ancel a eu une enfance particulière, marquée
par la survenance de la première guerre mondiale qui l’a empêché de
suivre une scolarité classique, l’obligeant à opter pour un enseignement à
domicile, reçu par son père Léon Ancel -directeur d'école normale-.
Marc Ancel a par la suite intégré le lycée Henri 4 à Paris, où il a reçu un
enseignement par le philosophe Alain, qui a eu sur lui une influence
considérable.
Son parcours universitaire en tant que juriste lui a permis d'accéder à la
magistrature en 1929. Magistrat civiliste autant que pénaliste, Marc Ancel
est aussi un comparatiste de renommée mondiale et animateur incontesté
de la société internationale de défense sociale, qu’il a su rassembler dès
1954, alors que son fondateur, Filippo Grammatica l’avait divisée.
En effet, à l’origine, l’initiative de création du mouvement de défense
sociale revient au professeur italien Filippo Grammatica qui, à Gênes en
1945, a fondé la courant de défense sociale. Basé principalement sur la
connaissance de la personne et l’institution d’un régime de prévention et
de cure, le courant de défense sociale, tel que conçu par Filippo
Grammatica vise à éliminer les notions d'infraction, de délinquance et de
responsabilité. Grammatica tend à écarter tout recours à la peine et ne
faire place qu'à des mesures de traitement ; le but étant de substituer au
droit pénal traditionnel, un droit de défense sociale essentiellement
subjectif.
Il apparaît, dès lors, que le fondateur du mouvement ne cherche pas à
introduire une réforme dans le droit pénal, mais rompre avec celui-ci et le
supprimer pour se substituer à lui.
Considéré, comme mouvement extrémiste, les idées du professeur italien
ne tardent pas à faire l’objet de critiques, notamment par le magistrat
français Marc Ancel, qui avait formulé des réserves à l'égard des opinions
de Grammatica et a provoqué ainsi la naissance du mouvement de la
défense sociale nouvelle, objet de l’ouvrage sujet d'étude, qui s’inscrit dans
la série des publications entreprises par le Centre d'études de défense
sociale de l’institut de droit comparé de l’Université Paris Ⅱ.
L’ouvrage est une oeuvre pratique et réaliste, du fait qu’elle renonce à
satisfaire aux exigences d’une justice absolue.
Ainsi, Marc Ancel préconise, certes une conception foncièrement
renouvelée des moyens de lutte contre le crime, mais reconnait une place
-dans un système qui se veut réaliste- à la peine classique.
De là, on peut dire que l’ouvrage est une entreprise de conciliation des
paradigmes classiques et déterministes que constitue la défense sociale
nouvelle.
La conception défendue par Marc Ancel est principalement axée sur la
promotion de l'être humain. Elle tient compte des exigences supérieures
de la nature humaine et des droits de la personne. À ce propos, le
professeur Alami Machichi déclare que la défense sociale “ se présente
comme une humanisation de la justice pénale. Ses démonstrations
prennent l’individu pour point de départ et la société pour aboutissement
”1.
Ainsi, la pensée de Marc Ancel, partisan d’une répression
modérée,s’articule autour de deux notions-clés, à savoir :
* la personnalisation de la réponse pénale;
* la resocialisation du délinquant, finalité de la défense sociale
nouvelle.
L'idée de personnalisation s’imposait, car elle irrigue l’ensemble des
propositions de la défense sociale nouvelle, au point que Marc Ancel
qualifiait lui même son mouvement “d'individualisme repensé” ou de “néo-
personnalisme”, et ce, pour marquer une différence avec le courant
extrémiste de défense sociale.
_______________________________
1. A.Machichi, Manuel de droit pénal, les éditions maghrébines 1974-
Casablanca, p.92.
L'étude de l’ouvrage de Marc Ancel nous sera d’un intérêt grandiose, dans
la mesure où elle nous permettra de mesurer l’impact du mouvement de
défense sociale nouvelle sur la politique criminelle.
Il convient donc de s’interroger sur l’approche adoptée par l'auteur de
l’ouvrage, pour mettre en avant sa théorie.
En effet, Marc Ancel opte pour une rétrospective pour attester des
aspirations de défense sociale chez les penseurs et dans les institutions
modernes ( Paftie 1), il opère ensuite une appréciation du mouvement
( Partie 2 ).

Plan :
Partie 1 : Pour une politique criminelle
humaniste.

Section 1 : Les aspirations lointaines de défense


sociale.
Section 2 : La conception du mouvement par les
courants modernes.

Partie 2 : Appréciation du mouvement par Marc


Ancel.

Section 1 : L’aspect positif et constructeur du


mouvement de défense sociale nouvelle.
Section 2 : Critiques et objections.
Partie 1 : Pour une politique criminelle
humaniste.

Dans les premières pages de son ouvrage, Marc Ancel met en valeur les
concepts défendus par les penseurs des siècles antérieurs, ou mis en
pratique par certains pays et qui s'insèrent dans les perspectives du courant
de défense sociale. Il montre en plus, comment il est aisé de retrouver trace
de ce mouvement dans les différents courants de pensées modernes, aussi
divergents soient-ils.

Section 1 : Les aspirations lointaines de défense


sociale.

Les idées de la défense sociale vont se manifester, du point de vue


historique, par un dépassement volontaire de la pratique habituellement
suivie en matière criminelle.
Ces pratiques sont essentiellement la manifestation des idées prônées par
l'école de la justice absolue, représentée par le philosophe Kant. Cette
école associait le droit pénal à la morale et exaltait l'idée d'expiation dans
l'exécution de la peine. Pour elle, la peine est une souffrance infligée au
condamné en réponse à la souffrance qu’il a fait subi à l’ordre public et à
un particulier - lorsque l'infraction fait une victime privée-.
La défense sociale est venue donc pour rompre avec l'idée de peine-
châtiment. Pour ce faire, elle s’est fixée pour but l'élimination des
préoccupations par lesquelles on persistait à justifier la peine. C’est ainsi
qu’elle rejette le caractère expiatoire de la peine et refuse de reconnaître la
souffrance comme une satisfaction donnée à un idéal de justice absolue.
Elle se refuse aussi à assigner à la peine, comme une de ses fonctions
essentielles, l’intimidation individuelle ou collective.
En effet, la peine, telle que conçue par Marc Ancel, doit être considérée
uniquement comme l'instrument d’une politique criminelle réaliste et
efficace au service du bien commun. Sa fonction primordiale devrait être la
réadaptation sociale du délinquant, seule de nature à concilier la
protection de la société avec l'intérêt véritable de l'individu à qui elle
restituera sa pleine valeur de personne humaine consciente de sa dignité et
de ses responsabilités. Le délinquant ne sera plus soumis à la justice pénale
aux seules fins d'expiation, de vengeance ou de rétribution.
On peut, d’ores et déjà, relever la première caractéristique du mouvement
de défense sociale nouvelle, qui en adaptant une nouvelle attitude face au
délinquant, rejette le châtiment et met en oeuvre des formes
d'intervention axées sur la prévention des délits. Dans la même foulée,
Ancel écrit qu’ : “une politique criminelle est d’abord orientée, s’agissant
des mesures à prendre à l'égard d’un délinquant, vers la prévention de la
récidive”.
De là, on peut dire que l’approche de la défense sociale nouvelle est une
approche prospective, notamment lorsqu’elle calcule les probabilités de
récidive d’un délinquant, d'où l’importance accordée à l'étude de la
personnalité, pour permettre la resocialisation de l’individu.
La conséquence logique de l'approche adoptée par ledit mouvement veut
que le jugement soit empirique. Les maîtres mots de ce dernier sont :
* l'identification de l'individu à tendance délictuelle ;
* la resocialisation du délinquant.
Cette resocialisation ne peut aboutir sans une humanisation croissante du
droit pénal. Il faut, en effet, faire appel aux ressources de l’individu, pour
lui rendre confiance et lui redonner le sens de sa responsabilité personnelle
et le sens des valeurs humaines. Sont assurés alors les garanties essentielles
dérivant du principe de la légalité et de la régularité du procès pénal et les
droits inhérents à la qualité d’homme.
Ceci dit, la doctrine de défense sociale nouvelle ne rejette point le droit
pénal -c’est sa principale particularité, qui fait d’elle un mouvement réaliste
-, elle cherche à mettre en exergue, face à l'impérialisme - à ce propos,
Marc Ancel avait déclaré que le droit pénal n’est pas directement en prise
avec la réalité : il repose sur des fictions légales -, la diversité de la science
criminelle et l’exigence d’un travail de coordination.

En Grèce, c’est Platon qui a compris la notion de prévention, il a d’ailleurs


affirmé que la prévention devait avoir le premier rôle. A l’époque, il a
dégagé l'idée en laquelle devait consister le but de la peine et a affirmé
que la protection de la société contre le délinquant dangereux passe par la
normalisation de la peine d'emprisonnement - puisque la prison n'était
qu’un lieu de détention provisoire -, il a en outre opérer une distinction
entre le criminel “curable” de celui qui ne l’est pas, et ce, dans un souci
d'adaptation de la sanction.
Une trace des idées de la défense sociale ont été relevées également dans
le droit musulman, notamment dans l'irresponsabilité de l’enfant de sept
ans et du mineur âgé de plus de sept ans, mais n'ayant pas atteint la
puberté. Pour ces deux, seules des mesures de rééducation dépourvues du
caractère de peines véritables ont été prévues.
Le droit chinois a lui aussi fait preuve d'humanisme lorsqu’il a fait appel au
repentir et à l’institution de la “belle pierre”. En effet, le repentir libérait
toute personne ayant commis un crime,-même grave, par erreur, par
malchance ou par l’effet du hasard-, de la peine de mort, à condition
qu’elle reconnaisse catégoriquement sa faute. L’institution de la “belle
pierre” a, quant à elle, était conçue pour corriger le délinquant. Il s’agissait
en effet, d’une pierre veinée qu’on plaçait à la porte de la salle d’audience;
on y faisait asseoir le délinquant, en espérant qu’il s’amenderait en
contemplant la symétrie des veines de la pierre, image de l’harmonieuse loi
naturelle. La durée du séjour sur la belle pierre pouvait aller de trois à treize
jours. A la fin du séjour, le condamné était employé aux corvées publiques.
Cette idée de l’utilisation de la main d’oeuvre pénale, à des fins d'intérêt
général se retrouve aussi en Egypte, notamment avec la construction des
pyramides et à Rome où les délinquants étaient condamnés à travailler
dans des mines insalubres. Le condamné était considéré comme une sorte
de bétail, sans valeur, qu’on traite sans ménagement2.
L’ancien droit pénal de l’Europe, pour assurer la paix et la sécurité sociale, a
quant à lui, mis en place un procédé préventif qui reconnaissait au juge la
possibilité d’ordonner la détention d’un individu constituant une menace
pour la sécurité des autres personnes.
C’est en réponse à ces rigueurs inhumaines et à l’arbitraire de l’Ancien
Régime, que les formateurs de la Révolution ont dressé une barrière.

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2. M.Ancel, la défense sociale nouvelle, éditions CUJAS, Paris 1981, p.42.
Section 2 : La conception du mouvement par les
courants modernes.

La Révolution française du 20 Juin 1789 a permis de déclencher cette prise


de conscience de la personne humaine. Les formateurs étaient décidés à
transformer la société et surtout l'organisation du système de réaction
contre le crime. Pour cette finalité, ils ont réclamé des lois -dans la
terminologie de l'époque, une Constitution-. A cet effet, en 1789 à la salle
du Jeu de Paume, les délégués de la nation font le serment de ne pas se
séparer sans avoir donné une Constitution à la France, mais se rendent
compte très vite que rédiger une Constitution c’est définir des “droits
imprescriptibles” au citoyen. C'est ainsi que la réforme purement politique
débouche sur une réforme de politique criminelle. On ne tarde pas alors à
réformer la procédure pénale et à définir des limites à l'intervention
étatique contre le citoyen accusé de violer le pacte social. Le code pénal
français de 1791 en est la preuve. On parle alors de mise au point
législative : la réforme pénale se fonde principalement sur la légalité,
conséquence du développement des théories du “contrat social”.
La théorie du “contrat social” considère, en effet, que l’Homme est un être
doué de raison et maître de ses actes, on lui reconnait donc, en règle
générale, des libertés politique et juridique. Toutefois, ces dernières se
trouvent limitées en cas de commission de faute. L’Homme sera par
conséquent dans l’obligation de réparer le dommage causé. Qui dit
réparation dit obligation. La source de cette dernière est, selon l’article
1134 du Code Civil de 1804, le délit. Mais pour qu’il y ait une obligation, il
faut une convention. Cette convention est le “contrat social”, par lequel le
citoyen se soumet à une volonté générale et à une loi commune librement
acceptée. Conséquence : le citoyen accepte d’avance de subir la peine
édictée par la loi, s’il enfreint le pacte social, mais pour ce faire, le citoyen
devra connaître au préalable ce qu’il risque. C’est là où réside la finalité du
principe de légalité. Le but ultime de la consécration de ce principe était de
soumettre les représentants du pouvoir à la souveraineté de la loi, la
modération du châtiment sera alors assurée, les individus seront tous
égaux devant la répression, leur sécurité sera de mise !
Mais, pour qu’un tel but soit pleinement atteint, il fallait s’en tenir à un
système d’incrimination et de sanction fondé sur la considération de l’acte
commis, comme seule manifestation indiscutable et susceptible d’une
commune mesure, abstraction faite de la personnalité de son auteur.
Ainsi, le respect de la légalité s’est mué en un système de légalisme
abstrait, appuyé sur la conception doctrinale qui ne voit dans le délit autre
chose qu’une atteinte à l’ordre juridique.

L’école classique, représentée par Beccaria et Bentham, reconnaît à la


peine, une fonction utilitaire : la crainte de la peine permet de prévenir le
crime. Cette école était convaincue de la réalité du libre arbitre. La société
a certes le droit de punir, parceque la répression est utile et nécessaire à la
défense de l’ordre social, mais elle ne doit punir que dans la mesure où la
sanction est conforme à la justice qui commande l’expiation, d'où le
nécessité d'individualisation de la peine. Selon cette école, un système
enraciné sur le libre arbitre ne signifie pas que le degré de responsabilité
morale de chacun est équivalent.

Avant la révolte positiviste, trois principaux courants nouveaux ont marqué


l’histoire de l’apparition du mouvement de défense sociale nouvelle.
Il s’agit principalement du courant de l'individualisation de la peine, fruit de
l'avènement du droit pénal libéral avec le Code Pénal de 1810 qui a rompu
avec la fixité des peines. Les juridictions de jugement ont manifesté des
préoccupations nouvelles relatives aux circonstances particulières de
l'infraction, à la personnalité du délinquant ainsi qu’à ses motivations. Les
juges pouvaient même accorder des circonstances atténuantes au
condamné sans avoir à s’expliquer. Saleilles déclare même qu’ “on passe
d’une individualisation légale à l'individualisation judiciaire”. Même les lois
néo-classiques de la deuxième moitié du 19 ème siècle ne se sont limitées
qu’à des circonstances atténuantes légales.
Le deuxième courant est celui de l'école pénitentiaire et la réforme des
prisons. Ce courant s'interrogeait sur le régime applicable aux peines
privatives de liberté. On a ainsi reconnu la libération conditionnelle et on a
institué la sentence indéterminée. Désormais, l’homme est considéré
comme une entité juridique, à la place de l’infraction ou de la peine.
Le troisième courant est le courant scientifique responsable de l’apparition
de la médecine légale et de la criminalistique, la médecine étudie alors le
malade, on se soucie du comportement social du délinquant et on
annonce les préoccupations de la prophylaxie criminelle.
A la fin du 19 ème siècle en Italie , l'école positiviste voit le jour. Cette
dernière nie complètement le libre arbitre, elle considère le crime comme
un produit fatal de causes diverses endogènes et exogènes, ce qui
implique que L’objectif de la sanction ne saurait être l’expiation, du fait que
la sanction rassemble autant la faute de l’auteur de l’infraction que sa
responsabilité morale. Les positivistes considèrent que la défense de la
société est le fondement du droit de punir et de prévenir. Ainsi, pour
garantir l’ordre social, un contrôle préventif du délinquant et du déviant
devra être opéré. Lambroso classe à ce propos les criminels en catégories,
pour faire adapter les mesures de sûreté à chaque type de délinquant.
Tous ces courants et écoles n’ont contribué qu'au renforcement des idées
de la défense sociale, la première véritable théorie de défense sociale
revient aux premières années du 20 ème siècle, en 1910 plus précisément
avec “la Défense Sociale et les transformations du droit pénal” d’Adolphe
Prins.
Prins déclare que : “Le juge répressif n’a pas à trancher une controverse
métaphysique, sa mission est une mission de défense sociale”. La
protection de la société, selon Prins, doit être la finalité ultime recherchée
par le juge. Pour aboutir à cette fin, le juge doit adopter des moyens axés
principalement sur des mesures de sûreté qui tendent à resocialiser le
délinquant.
Prins s’interroge même sur “le devoir d'intervention de l’Etat”,
concrètement via des mesures d'urbanisme, de lutte contre le tandis, d’un
traitement préventif efficace, d’une éducation appropriée des défectueux
et d’une législation sociale destinée à empêcher certains déshérités de
tomber dans la misère et le désespoir. La mise en oeuvre de ces mesures ne
peut s’effectuer qu’en se référant à l'état permanent de l’individu, au
lieu de son acte passager. Dans la même foulée, Prins assure que : “pour
choisir les mesures à prendre, c’est l'état permanent de l’individu qu’il faut
considérer, plus que son acte passager”. Cette phrase a permis
l'introduction du critère de l'état dangereux du délinquant -alors que l'état
dangereux n'était envisagé que du point de vue de l’Etat et de la société-.
Le but de cette doctrine est de faire reconnaître le caractère dangereux de
certains individus pour leur appliquer des mesures les empêchant de nuire
pendant un temps suffisant, Prins malgré toutes ces revendications ne
tombe pas dans l'excès d'élimination brutale. La défense sociale nouvelle,
comme il a été déjà montré dans les développements antérieurs, ne rejette
pas le droit pénal.
Dans la partie qui suit, la lumière sera projetée sur les différents aspects de
ce mouvement de pensées. Marc Ancel, en toute objectivité, énumère les
aspects positifs de la doctrine, tout en mettant le point sur les critiques
faites à la doctrine de défense sociale nouvelle.

Compte rendu de lecture de


“La Défense Sociale
Nouvelle”
(Un mouvement de politique
criminelle humaniste)

Encadré par : Pr Abdelaziz El HILA


Préparé par : ELALAMI Souha
LHLALI Meryem

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