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Historique de l’article : Introduction. – Les troubles psychiques de la maladie de Parkinson peuvent être classés dans
Disponible sur Internet le deux catégories opposées : hypodopaminergiques s’ils sont liés à la dénervation dopami-
23 août 2010 nergique et hyperdopaminergiques s’ils sont en rapport avec le traitement dopaminergique.
État des connaissances. – L’apathie est le trouble comportemental le plus fréquent dans la
Mots clés : maladie de Parkinson. Elle fait partie d’un syndrome comportemental hypodopaminergique
Maladie de Parkinson plus large comprenant, par ailleurs, l’anxiété et la dépression. La stimulation subthala-
Dopamine mique, autorisant un sevrage en traitement dopaminergique à un stade avancé de la
Comportement maladie de Parkinson, constitue un modèle d’étude de certains signes non moteurs
Apathie dopa-sensibles. Les fluctuations non motrices qui sont essentiellement des fluctuations
Dépression de l’état psychique traduisent une dénervation mésolimbique mise en évidence en tomo-
Anxiété graphie par émission de positons, la sensibilisation du système mésolimbique dénervé
Syndrome de dysrégulation expliquant les troubles comportementaux hyperdopaminergiques. Les signes psychiques
de la dopamine liés à la dénervation mésolimbique déterminent la qualité de vie plus que les signes moteurs
liés à la dénervation nigrostriatale.
Perspectives et conclusions. – Ces constatations nous amènent à proposer une nouvelle prise
en charge de la maladie en soulignant : (1) l’importance du suivi neuropsychologique pour
détecter les signes psychiques hypodopaminergiques appartenant à la maladie et les signes
hyperdopaminergiques comportementaux liés au traitement et (2) en redéfinissant le rôle
respectif des agonistes dopaminergiques et de la L-dopa dans la prise en charge des signes
non moteurs et moteurs.
# 2010 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
* Auteur correspondant.
Adresse e-mail : Paul.Krack@ujf-grenoble.fr (P. Krack).
0035-3787/$ – see front matter # 2010 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
doi:10.1016/j.neurol.2010.07.006
revue neurologique 166 (2010) 816–821 817
abstract
Keywords: Introduction. – Behavioral changes in Parkinson’s disease are complex and their pathophy-
Parkinson’s disease siology is not yet fully understood. The dopaminergic system seems to play a major role and
Dopamine most of the behavioral disorders in Parkinson’s disease can be classified into either hypo-
Behavior dopaminergic if related to the disease itself or hyperdopaminergic if related to dopaminergic
Apathy treatment.
Depression State of the art. – Subthalamic stimulation, which enables withdrawal of dopaminergic
Anxiety medication at an advanced stage in the disease, provides a model for the study of certain
Dopamine dysregulation syndrome nonmotor, dopamine-sensitive symptoms. Such a study has shown that apathy, which is the
most frequent behavioral problem in Parkinson’s disease, is part of a much broader hypo-
dopaminergic behavioral syndrome which also includes anxiety and depression. Nonmotor
fluctuations – essentially fluctuations in the patient’s psychological state – are an expression
of mesolimbic denervation, as shown in positron emission tomography. Drug-induced
sensitization of the denervated mesolimbic system accounts for hyperdopaminergic behav-
ioral problems that encompass impulse control disorders that can be alternatively classified
as behavioral addictions. The association of impulse control disorders and addiction to the
dopaminergic medication has been called dopamine dysregulation syndrome. While L-dopa
is the most effective treatment for motor symptoms, dopamine agonists are more effective
in improving the nonmotor levodopa-sensitive symptoms. On the other hand, L-dopa
induces more motor complications and dopamine agonist more behavioral side effects.
There is increasing data and awareness that patients’ quality of life appears to be dictated by
hypo- and hyperdopaminergic psychological symptoms stemming from mesolimbic dener-
vation and dopaminergic treatment rather than by motor symptoms and motor complica-
tions related to nigrostriatal denervation and dopaminergic treatment.
Perspectives. – Better management requires knowledge of the clinical syndromes of hyper-
and hypodopaminergic behaviors and nonmotor fluctuations, a better understanding of
their underlying mechanisms and the development of new evaluation tools for these
nonmotor symptoms.
Conclusions. – The neurologist who strives to gain mastery of dopaminergic treatment needs
to fine tune the dosage of levodopa and dopamine agonists on an individual basis, depending
on the presence of motor and nonmotor signs respectively.
# 2010 Elsevier Masson SAS. All rights reserved.
L’apathie fait partie des symptômes de la maladie de Parkinson, Le bénéfice moteur du traitement par stimulation du noyau
et comme la dépression ou l’anxiété elle peut précéder les subthalamique – visant essentiellement la partie sensorimo-
symptômes moteurs. Les patients l’expriment fréquemment en trice de cette cible – permet un sevrage important en
termes de « fatigue », en précisant parfois « fatigue traitement dopaminergique. La stimulation subthalamique
intellectuelle » ou « fatigue mentale ». Cette « fatigue » se décrit a mis à jour un nouveau profil de maladie de Parkinson : des
comme un manque de désirs, d’idées, d’envies, une difficulté à patients pratiquement sans handicap moteur mais qui se
concrétiser un projet et/ou une platitude émotionnelle. Le désir révèlent moins actifs, apathiques, voire moins heureux
de se faire plaisir est éteint, sans sentiment d’ennui ou de qu’avant leur chirurgie. Cette dissociation entre l’état moteur
souffrance. Par conséquent, une plainte spontanée d’apathie et l’état psychique pose question et a été discutée de façon
est rare. On peut identifier trois composantes de l’apathie controversée dans la littérature. L’apathie postopératoire est-
(cognitive, comportementale et émotionnelle), qui se traduisent elle directement liée à la stimulation du noyau subthala-
toutes par une réduction des activités volontaires. L’apathie mique (Drapier et al., 2006 ; Le Jeune et al., 2008 ; Le Jeune et al.,
parkinsonienne est fréquente, de 16 à 42 % selon l’instrument 2009 ; Temel et al., 2009) ou correspond-elle à un sevrage
d’évaluation utilisé (Dujardin, 2007 ; Pluck et Brown, 2002) et elle dopaminergique (Czernecki et al., 2008 ; Funkiewiez et al.,
reste souvent sous-évaluée au profit de la dépression. Il est vrai 2004 ; Krack et al., 1998 ; Krack et al., 2002) ? Afin de répondre à
que la distinction entre une apathie, une dépression ou une cette question, nous avons mené une étude clinique des
inhibition anxieuse n’est pas toujours aisée, mais peut être facteurs prédictifs de l’apathie postopératoire et une étude en
facilitée par l’utilisation d’outils adaptés. L’apathie parkinso- imagerie de la dénervation dopaminergique mésolimbique
nienne est en partie attribuée à la dénervation dopaminergique chez un groupe de patients devenus apathiques comparés à
mésocorticolimbique et semble répondre au traitement dopa- un groupe de patients contrôles non apathiques (Thobois
minergique (Czernecki et al., 2008 ; Remy et al., 2005). et al., 2010).
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7. Traitement du syndrome
hypodopaminergique par des agonistes
dopaminergiques
Tableau 1 – Évaluation non motrice chez 12 patients parkinsoniens consécutifs ayant développé une apathie de sevrage
après un délai moyen de 4,5 mois après chirurgie (TX), la stimulation subthalamique ayant permis une diminution de
80 % de leur dose équivalente de dopa journalière. Un an après chirurgie (T12), suite à l’introduction de piribédil, les scores
d’apathie, de dépression et d’anxiété ont évolué favorablement. À noter que la dose de L-dopa et les paramètres de
stimulation restaient stables entre TX et T12 (Ardouin et al., 2009).
Nonmotor evaluation in 12 consecutive patients who had developped apathy after subthalamic stimulation allowing for
withdrawal of dopaminergic treatment. This hypodopaminergic withdrawal syndrome occurred after a mean delay of 4.5 months
after surgery (TX). One year after surgery (T12), after introduction of piribedil, a dopamine agonist drug, the scores of apathy,
depression and anxiety were all improved. The daily doses of L-dopa and stimulation parameters had remained stable between TX
and T12 (Ardouin et al., 2009).
TX T12 p
9. Vers une nouvelle prise en charge de la détecter précocement des changements anodins du compor-
maladie de Parkinson ? tement, de classer ces comportements en hypo- ou hyper-
dopaminergiques et d’éviter par une adaptation du traitement
L’apathie et plus globalement le syndrome hypodopaminer- l’apparition de troubles importants. Les outils plus experts et
gique est délétère pour la qualité de vie du patient, mais il est chronophages des neuropsychologues serviront de base à la
amélioré par un traitement par agoniste dopaminergique. Il prise en charge du patient ayant développé des comporte-
est donc de première importance de rechercher ce syndrome, ments qui posent problème.
de le reconnaı̂tre à travers le discours du patient, à travers ses Le neurologue doit viser la maı̂trise du traitement dopami-
mots et ses maux. Comme nous l’avons souligné précédem- nergique qui prend en compte les signes moteurs et non
ment, des plaintes telles que « fatigue » ou « douleur » doivent moteurs de la maladie. Selon les recommandations actuelles, le
mettre en alerte. La Movement Disorder Society (MDS) a revu choix entre agonistes dopaminergiques et L-dopa est très
récemment l’échelle Unified Parkinson’s Disease Rating Scale fortement orienté par l’âge du patient (Conférence_De_
(UPDRS) en mettant un accent plus important sur les signes Consensus, 2000). Ainsi, le patient jeune est traité par agonistes
non moteurs de la maladie de Parkinson en publiant l’échelle dopaminergiques en première intention dans le but de différer
MDS-UPDRS (Goetz et al., 2008). Face à la fréquence et à la les complications motrices, puis par L-dopa. Chez le patient âgé,
répercussion de ces symptômes comportementaux, des outils on privilégie la L-dopa du fait de la « réserve cognitive » moindre
spécifiques évaluant plus finement l’apathie, la dépression et favorisant une vulnérabilité à certains effets secondaires des
l’anxiété nous semblent très utiles pour le suivi longitudinal agonistes notamment les hallucinations et la psychose. Nous
d’un patient. Tout traitement dopaminergique impose aussi proposons, non pas de changer mais de pondérer ces
une surveillance ciblée permettant de détecter des troubles recommandations en prescrivant les agonistes en première
hyperdopaminergiques. intention si les signes psychiques hypodopaminergiques sont
L’évaluation comportementale de la maladie de Parkinson au premier plan et la L-dopa si les signes moteurs sont au
couramment appelée échelle Ardouin est un outil récent premier plan. Ainsi, chaque classe de médicaments a sa place
spécifiquement construit pour identifier les troubles compor- spécifique. Les doses d’agonistes sont à adapter de façon très
tementaux aussi bien hypodopaminergiques qu’hyperdopa- individuelle en surveillant leur tolérance comportementale. Le
minergiques. Cet instrument qui appartient au matériel des traitement par L-dopa vise l’amélioration des signes moteurs
neuropsychologues permet de bien identifier le profil compor- avec un traitement d’emblée fractionné insistant sur la
temental d’un patient parkinsonien et permet une quantifica- recherche d’une dose unitaire adaptée pour chaque patient
tion des troubles hypo- et hyperdopaminergiques facilitant afin d’éviter au mieux les dyskinésies. Ainsi, le traitement sera
une adaptation ciblée du traitement dopaminergique. Au-delà adapté au phénotype du patient qui varie en fonction de
de cet instrument utile pour anticiper, prévenir, ou prendre en l’étendue des dénervations nigrostriatale et mésolimbique
charge des troubles comportementaux avérés, des échelles sous-jacentes (Thobois et al., 2010).
d’autoévaluation sont utiles comme instruments brefs per-
mettant de détecter de façon précoce des troubles du
comportement. Un outil d’autoévaluation de pathologies Conflit d’intérêt
hyperdopaminergiques avérées a été proposée récemment
(Weintraub et al., 2009). Une échelle d’évaluation brève P.P., P.K. ont reçu des bourses de la part de Medtronic pour
permettant de détecter non seulement des pathologies l’enseignement et la recherche dans le domaine de la
psychiatriques hyperdopaminergiques à la phase d’état mais stimulation cérébrale profond. P.P., P.K., S.T., E.B. ont reçu
aussi des changements du comportement plus précoces à la une bourse de recherche du laboratoire Euthérapie pour des
fois dans le sens hyper- et hypodopaminergique sera bientôt études en cours sur l’effet du piribédil sur l’apathie post-
proposée. Un tel instrument permettra au neurologue de opératoire. P.P., P.K., S.T., E.B. ont reçu des remboursements de
surveiller le comportement lors du suivi longitudinal, de frais de déplacement pour des participations à des congrès
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