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UNIVERSITÉ IBN ZOHR Année universitaire 2019 - 2020

FACULTÉ DES SCIENCES


AGADIR
T.D. de Mécanique Quantique – SMP4
Série 4

Problème 1 : Application des postulats de la mesure


On considère un système physique S dont l'espace des états, à trois dimensions, est rapporté à la
base orthonormée complète formée par les trois kets B   u1 , u2 , u3 .
On considère l’énergie totale et deux autres grandeurs physiques A et B associées au système. Les
observables quantiques associées à ces grandeurs sont respectivement l’hamiltonien H et les deux
observables A et B. Elles sont définies par leurs actions sur les vecteurs de la base :

H u1  0 u1 , H u2  20 u2 , H u3  20 u3


A u1  a u1 , A u2  a u3 , A u3  a u2
B u1  b u2 , B u2  b u1 , B u3  b u3
où :  o , a et b sont des constantes réelles positives.

A l'instant t  0, le système est dans l'état initial :


1 1
 (t  0)  u1  u2  u3
2 2
1. Donner l’expression normalisée du vecteur  (t  0) .

2. Ecrire les matrices représentant les observables H, A et B dans la base B .


3. On mesure, à l'instant t  0, l'énergie du système.
a. Quelles valeurs peut-on trouver et avec quelles probabilités ?
b. Calculer la valeur moyenne de l'énergie H 0
  (0) H  (0) .

c. Calculer l'écart quadratique moyen H .


4. Au lieu de mesurer l’énergie du système à l'instant t  0, on mesure la grandeur A.
a. Quelles résultats peut-on trouver et avec quelles probabilités ?
b. Quel est le vecteur d'état immédiatement après la mesure ?
5. Exprimer le vecteur d'état  (t ) du système à l'instant t.

6. Calculer les valeurs moyennes A t


et B t
des observables A et B à l'instant t. Conclure.

7. Quels résultats obtient-on si l'on mesure à l'instant t l'observable A? Même question pour
l'observable B . Interprétation.

1
Problème 2 : Mesure des observables de spin et leurs évolutions sous l’effet d’un champ
magnétique statique.
On considère un système physique S dont l'espace des états, à deux dimensions, est rapporté à la
base orthonormée formée par les deux kets B    ,  . Soient les observables S x , S y et S z
définies par leurs actions sur les vecteurs  et  :

 i 
Sx    ; Sy    ; Sz   
2 2 2
  i 
Sx    ; Sy    ; Sz   
2 2 2
1. a. Ecrire les matrices représentant S x , S y et S z dans la base B.

b. Calculer les commutateurs [ S x , S y ] , [ S y , S z ] et [ S z , S x ] .

c. Les opérateurs S x , S y et S z sont – ils hermitiques ? Justifier votre réponse.

2. Quels sont les valeurs propres et les vecteurs propres de l’opérateur S z .


3. Calculer les valeurs propres et les vecteurs propres de l’opérateur S y . On notera u le vecteur
propre de S y associé à la valeur propre positive et v celui associé à la valeur propre négative.

4. Si le système se trouve dans l’état  , calculer les valeurs moyennes S x , S x2 et l’écart


quadratique moyen  S x .

5. Le système se trouve maintenant dans l’état :

  cos   sin   ;  ℝ

On mesure l’observable S z2 .

a. Quels sont les résultats possibles et leurs probabilités ?

b. Quel est l’état du système immédiatement après la mesure ?


6. On mesure ensuite l’observable S z . Quels sont les résultats possibles et leurs probabilités ?
7. Au lieu de mesurer S z , on mesure S y . Quels sont les résultats possibles et leurs probabilités ?

8. Le système S supposé fixe (énergie cinétique nulle), est placé dans un champ magnétique constant
 
parallèle à Oz, B  B ez ; l’hamiltonien d’interaction H du système avec le champ magnétique est alors
H   S z , où  est une constante réelle. A l’instant t  0 , le système est dans l’état :
1 1
 (0)    
2 2
a. Calculer les valeurs moyennes S x 0
, Sy et S z 0
dans l’état  (0) .
0

b. Déterminer l’état  (t ) de la particule à tout instant ultérieur t  0 .

c. Calculer les valeurs moyennes Sx , S y et S z dans l’état  (t ) .

2
d d d
9. a. En utilisant le théorème d’Ehrenfest, calculer : Sx , S y et Sz .
dt dt dt
b. Trouver les équations différentielles de second degré vérifiées par S x et S y . Résoudre
ces équations et retrouver le résultat de la question (8 - c). En donner une interprétation géométrique.

Problème 3 : Electron d’une molécule triatomique linéaire

On considère une molécule triatomique linéaire, formée des trois atomes A, B et C. On se propose
d’étudier les états quantiques d’un électron appartenant à cette molécule. Pour ceci, on introduit la base
 A , B , C  des états orthonormés dans laquelle l’électron est localisé autour des atomes A, B

ou C. Soit H l’hamiltonien de couplage défini par sa matrice dans la base ci-dessus :


 0 a 0 
 
H   a 0  a où a ℝ+.
 0 a 0 
 
1. Déterminer les énergies propres E1 , E2 et E3 de H (telles que E1  E2  E3 ) et les vecteurs
propres 1 ,  2 et  3 qui leurs sont respectivement associés.

2. À l’instant t  0 , on suppose que l’électron est localisé autour de l’atome A :


 (t  0)  A
a. Exprimer  (t  0) en fonction des états propres de H sous la forme suivante :
 (t  0)  C1(0) 1  C2 (0)  2  C3 (0)  3
où C1(0) , C2 (0) et C3 (0) sont des constantes qu’il faut calculer.
b. En utilisant l’opérateur d’évolution, déterminer l’état  (t ) du système à un instant t  0 .
On posera a 2   .
c. Calculer la probabilité P C (t) qu’à l’électron d’être localisé autour de l’atome C, c’est-à-dire
d’être dans l’état C .
d. Pour quelles valeurs de t , l’électron est certainement localisé autour de l’atome C ?

3. Soit D l’observable définie par l’expression :


D  d  A  A  d C C où d est une constante réelle positive.
a. Écrire la matrice de l’observable D dans la base  A , B , C .
b. A l’instant t  0 , on mesure la grandeur physique correspondant à l’observable D. Quels sont
les résultats possibles et leurs probabilités ?
c. En déduire la valeur moyenne D de l’observable D à l’instant t  0 .

3
UNIVERSITÉ IBN ZOHR Année universitaire 2019 - 2020
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T.D. de M. Q. 1 – SMP4 – Série 4


Corrigé
Problème 1 : Application des postulats de la mesure
On considère un système physique S dont l'espace des états, à trois dimensions, est rapporté à la
base formée par les trois kets B   u1 , u2 , u3 .

1. Expression normalisée du vecteur  (t  0) :

1 1
Calculons le carré de la norme du vecteur  (t  0)  u1  u2  u3 :
2 2
1 1
 (t  0)  (t  0)  1   2
2 2
Donc l’expression normalisée du vecteur est :
1  1 1  1 1 1
 (t  0)   u1  u2  u3   u1  u2  u3
 (t  0)  (t  0)  2 2  2 2 2

2. Les matrices représentant les observables H, A et B dans la base B sont :

1 0 0 a 0 0  0 b 0
     
H  0  0 2 0  ; A   0 0 a  ; B  b 0 0
 0 0 2  0 a 0 0 0 b
     
où :  o , a et b sont des constantes réelles positives.
3. A l'instant t  0, le système est dans l'état initial :
1 1 1
 (t  0)  u1  u2  u3
2 2 2
On mesure, à l'instant t  0, l'énergie du système.
a. Résultats possibles et leurs probabilités :
▪ Les résultats possibles sont les valeurs propres de l’hamiltonien H, c’est-à-dire : 0 et 2 0 .

▪ Les probabilités associées :


A la valeur propre 0 est associé le vecteur propre u1 , donc :
2
2  1  1
P(0 )  u1  (0)   
 2 2

A la valeur propre 2 0 sont associés les vecteurs propres u2 et u3 , donc :

4
2 2
2 2 1 1 1
P(20 )  u2  (0)  u3  (0)      
2 2 2

b. La valeur moyenne de l'énergie H 0


  (0) H  (0) :

1ère méthode :
3
1 1 3
H 0
  (0) H  (0)   Ei P( Ei )  0 .  20 .  0
i 1 2 2 2
2ème méthode :

 1 
   1 
1 0 0  2  
 1 1 1  1   1 1 1  2 3
H  0   0 2 0   0   1   0
0
 2 2 2  2   2 2 2  2

0 0 2  1  1 
   
 
 2 

c. L'écart quadratique moyen  H :


2
H  H2  H

▪ Moyenne de H 2 :
 1 
   1 
1 0 0  2  
 1 1  1   1 1  2 5
 0 2   0 2  2   0 2
1 1
H2  0 4 0   
 2 2 2  2  2 2 2  2
2 
0
 0 0 4  1   
   
 2 

▪ L'écart quadratique moyen  H :

0
H  H2  H
2

5
0 2  9 0 2  H 
2 4 2
4. Au lieu de mesurer l’énergie du système à l'instant t  0, on mesure la grandeur A.
a. Résultats possibles et leurs probabilités :

Il faut commencer par déterminer les valeurs propres et vecteurs propres de l’observable A.

- Les valeurs propres de A


a 0 0
Det ( A   )  0   a  0  ( a   ) 2 (  a )  0
0 a 

Donc, les valeurs propres de A sont :   a (valeur propre deux fois dégénérée) et   a (valeur
propre simple).

5
- Les vecteurs propres de A
On constate que A u1  a u1 , donc v1  u1 est le premier vecteur propre associé à a .

On cherche v2  x u1  y u2  z u3 vecteur propre de A associé à la valeur propre a tel que :

A v2  a v2 , v1 v2  0 , v2 v2  1

 a 0 0 x   a x   a x 
        x
● A v2  a v2   0 0 a  y    a z    a y   
 0 a 0 z   a y   a z  y  z
      
● v1 v2  0  u1 v2  x  0

2 2 2 2 1 1 i
● v2 v2  1  x  y  z  2 y  y  y e
2 2

ei est un facteur de phase qu’on peut prendre égal à 1, donc :

v2 
1
 u2  u3 
2
De même, on cherche le vecteur v3  x u1  y u2  z u3 associé à la valeur propre  a tel que :

A v3  a v3 , v1 v3  0 , v3 v3  1

On obtient :
v3 
1
 u2  u3 
2
Résumé :

Valeur propre de A Vecteurs propres associés


v1  u1

 u2  u3 
a 1
v2 
2
a v3 
1
 u2  u3 
2
▪ Les résultats possibles sont les valeurs propres de l’observable A, c’est-à-dire : a et  a .
▪ Les probabilités associées :
- A la valeur propre a sont associés les vecteurs propres v1  u1 et v2 , donc :
2 2
P(a, 0)  u1  (0)  v2  (0)

On a :
1
● u1  (0) 
2

6
● v2  (0) 
1
 u2  u3 
 1 1 1 
u1  u2  u3  
1 1 1 1
  
2  2 2 2  2 2 2 2
Donc :
2 2
2 2  1   1 
P(a, 0)  u1  (0)  v2  (0)     1
 2  2
- A la valeur propre  a est associé le vecteur propre v3 , donc :
2
P(a, 0)  v3  (0)

On a :
 1 
v3  (0) 
1
 u2  u3 
1 1
u1  u2  u3  
1 1 1
  0
2  2 2 2  2 2 2
Donc :
P(a, 0)  0

Ou bien :
P(a, 0)  P(a, 0)  1  P(a, 0)  0

Remarque :
On a obtenu P(a, 0)  1 . Ce résultat veut dire que lorsqu’on mesure la grandeur A dans l’état  (0) ,
on obtient certainement la valeur a : l’état  (0) est donc un état propre de l’observable A associé à la
valeur propre a . En effet :
 1   1 
   
a 0 0  2  2
 
A  (0)   0 0 a  
1 
a
1 
 A  (0)  a  (0)
 2   2 
0 a 0   
  1 1 
   
 2   2 

b. Vecteur d'état immédiatement après la mesure :


La mesure la grandeur A dans l’état  (0) donne comme résultat la valeur a avec P(a, 0)  1 .

1ère méthode :
Avant la mesure, le système était dans l’état propre  (0) de A, donc, après la mesure le système
restera dans cet état propre.
Ce qui implique que l’état du système immédiatement après la mesure est l’état  (0) .

2ème méthode :
On applique le postulat 5 (réduction du vecteur d’état) : L’état du système immédiatement après la
mesure est donnée par la projection orthogonale sur le sous – espace engendré par les vecteurs propres
associés à la valeur propre a . Soit :

7
Pa  (0)
 ' (0) 
 (0) Pa  (0)
Où :
Pa  u1 u1  v2 v2  u1 u1 
1
 u2  u3  u2  u3 
2
1 1 1 1
 u1 u1  u2 u2  u2 u3  u3 u2  u3 u3
2 2 2 2
Donc :
 1 1 1 1  1 1 1 
Pa  (0)   u1 u1  u2 u2  u2 u3  u3 u2  u3 u3   u1  u2  u3 
 2 2 2 2  2 2 2 
1 1 1
 u1  u2  u3
2 2 2
 Pa  (0)   (0)  Pa  

D’où :
 ' (0)   (0)

5. Vecteur d'état  (t ) à l'instant t :

1ère méthode :
On applique le postulat de l’évolution (postulat 6) qui stipule que le vecteur d’état  (t )
évolue dans le temps selon l’équation de Schrödinger :
d
i  (t )  H  (t ) (*)
dt
On résout alors cette équation (*) en tenant compte de l’état initial :
1 1 1
 (0)  u1  u2  u3
2 2 2
Posons alors :
 (t )  c1 (t ) u1  c2 (t ) u2  c3 (t ) u3

L’équation (*) s’écrit alors :

u3  H c1 (t ) u1  c2 (t ) u2  c3 (t ) u3 
d c1 (t ) d c2 (t ) d c2 (t )
i u1  i u 2  i
dt dt dt
 0 c1 (t ) u1  2c2 (t ) u2  2c3 (t ) u3 
En projetant cette équation sur chacun des vecteurs de la base B, on obtient le système d’équations
suivantes :

 i c1 (t )  0 c1 (t )  c1 (t )  c1 (0) e  i 0 t


   2i  0 t
 i c2 (t )  20 c2 (t )   c2 (t )  c2 (0) e
 i c (t )  2 c (t )  c (t )  c (0) e  2i 0 t
 3 0 3  3 3

Or :
8
1 1 1
c1 (0)  , c2 (0)  , c3 (0) 
2 2 2
Alors :
1  i 0 t 1 1
 (t )  e u1  e  2i 0 t u2  e  2i 0 t u3
2 2 2
2ème méthode :
Le vecteur d’état  (t ) à l'instant t est obtenu en appliquant l’opérateur d’évolution à l’état
 (0) :

 (t )  U (t,0)  (0)

L’hamiltonien H étant indépendant du temps, donc :


i
 H .t
U (t , 0)  e 

Ainsi :
i i
 H .t  H .t  1 1 1 
 (t )  e   (0)  e 
 u1  u2  u3 
 2 2 2 
Or : u1 , u2 et u3 sont des vecteurs propres de l’opérateur H pour les valeurs propres respectives
0 , 2 0 et 2 0 . Donc ces vecteurs sont aussi vecteurs propres de l’opérateur U (t , 0) qui est une
fonction de H pour les valeurs propres suivantes : e i 0 t , e2 i 0 t et e2 i 0 t respectivement.
Rappel :
A a  a a  F ( A) a  F (a) a

Donc :
1  i 0 t 1 1
 (t )  e u1  e  2i 0 t u2  e  2i 0 t u3
2 2 2
6. Valeur moyenne A t
de l’observable A à l'instant t :

1ère méthode : calcul direct


A t   (t ) A  (t )

Donc :
 1  i 0 t 
 e 
a 0 0  2 
 1 i 0 t 1 2i  0 t 1 2i  0 t    1  2i  0 t 
A  e e e  0 0 a  e
t
 2 2 2  2 

0 a 0  1  2i  0 t 
 e 
 2 
Soit :

9
 1  i 0 t 
 e 
 2 
 1 i 0 t 1 2i  0 t 1 2i  0 t   1  2i  0 t  1 1 1
A a e e e  e  a     a
t
 2 2 2  2  2 4 4
 1  2i  0 t 
 e 
 2 
Donc :
A t
 a  constante

2ème méthode :

D’après le théorème d’Ehrenfest, l’évolution de la valeur moyenne d’une observable A dans le


temps est donnée par :

A
d
A 
1
A, H  
dt i t
On peut vérifier facilement que l’observable A ne dépend pas explicitement du temps, et qu’elle
commute avec l’hamiltonien H :
A
 0 et A, H   0
t
L’observable A est une constante du mouvement. Donc :
d d
A   (t ) A  (t )  0
dt dt
Ainsi :
A t
 A t 0
 constante

A 0   (0) A  (0)  a  (0)  (0)  a

Car  (0) est un état propre de l’observable A associé à la valeur propre a .

▪ Valeur moyenne B t
de l’observable B à l'instant t :

On peut vérifier facilement que l’observable B ne commute pas avec l’hamiltonien H : B, H   0

L’observable B n’est pas une constante du mouvement. Donc :


d
B 0  B t
 B t 0
dt
Calcul de B t   (t ) B  (t ) :
 1  i 0 t 
 e 
 0 b 0  2 
 1 i 0 t 1 2i  0 t 1 2i  0 t    1  2i  0 t 
B  e e e  b 0 0  e
t
 2 2 2  2 

0 0 b  1  2i  0 t 
 e 
 2 

10
 1  2i  0 t 
 e 
 2 
B
 1 i 0 t
b e
1 2i  0 t
e
1 2i  0 t  
e 
1  i 0 t 
e 
b
 
e  i 0 t  e i 0 t 
b
t
 2 2 2  2  2 2 4
 1  2i  0 t 
 e 
 2 
Donc :
 cos 0 t 1 
B t  b  
 2 4

Conclusion :
- la valeur moyenne A t est constante dans le temps, car l’observable A est une constante du
mouvement ;
- la valeur moyenne B t
est une fonction périodique du temps, sa période est T  2 / 0 .

7. a. A l’instant t, on mesure l’observable A.


Résultats possibles et probabilités correspondantes :

- Les résultats possibles sont les valeurs propres de l’observable A, c’est-à-dire : a et –a.

- La probabilité de trouver la valeur a :


2 2
P(a)  u1  (t )  v2  (t )

Or :
1  i 0 t 2 1
u1  (t )  e  u1  (t ) 
2 2
 1 1   1  i 0 t 1 1 
v2  (t )   u2  u3   e u1  e  2i 0 t u2  e  2i 0 t u3 
 2 2  2 2 2 
1  1  2i  0 t 1  2i  0 t  e  2i  0 t
  e  e 
22 2  2
2 1
 v2  (t ) 
2
Donc :
2 2
P(a)  u1  (t )  v2  (t ) 1

- La probabilité de trouver la valeur -a :


2
P(a)  v3  (t )  1  P(a)  0

Puisque l’observable A est une constante du mouvement, alors les probabilités de mesure se conservent
dans le temps.

11
b. A l’instant t, on mesure l’observable B.

Il faut commencer par déterminer les valeurs propres et vecteurs propres de l’observable B. Un
calcul similaire à celui effectué dans le cas de l’observable A, nous donne :
- les valeurs propres de B sont : 1  b (valeur propre deux fois dégénérée) et 2  b (valeur propre
simple).
- les vecteurs propres associés à la valeur propre 1  b sont :

q1  u3 et q2 
1
 u1  u2 
2
- le vecteur propre associé à la valeur propre 2  b est :

q3 
1
 u1  u2 
2
Donc, les résultats possibles sont alors b et –b.

- La probabilité de trouver la valeur b :


2 2
P(b)  u3  (t )  q2  (t )

Or :
1  2i  0 t 2 1
u3  (t )  e  u3  (t ) 
2 4
 1 1   1 i 0 t 1 1 
q2  (t )   u1  u2   e u1  e  2i 0 t u2  e  2i 0 t u3 
 2 2  2 2 2 
1  1  i  0 t 1  2i  0 t 
  e  e 
2 2 2 
2 1  1 i  0 t 1 2i  0 t   1  i  0 t 1  2i  0 t  3 1
 q2  (t )   e  e  e  e   cos(0 t )
2 2 2  2 2  8 2 2

Donc :
2 2 5 1
P(b)  u3  (t )  q2  (t )   cos(0 t )
8 2 2

- La probabilité de trouver la valeur -b :


2 3 1
P(b)  1  P(b)  q3  (t )   cos(0 t )
8 2 2

On constate que les probabilités de mesure de l'observable B sont des fonctions périodiques du temps,
puisque l'observable B n’est pas une constante du mouvement.

12
Problème 2 : Mesures des observables de spin et leurs évolutions sous l’effet d’un champ
magnétique statique.

On considère un système physique S dont l'espace des états, à deux dimensions, est rapporté à la base
orthonormée formée par les trois kets B    ,  .

1. a. Les matrices représentants S x , S y et S z dans la base B :

 0 1  0  i  1 0 
Sx    , Sy    , Sz   
2 1 0 2 i 0  2  0  1

b. Calcul des commutateurs [ S x , S y ] , [ S y , S z ] et [ S z , S x ] :

 0 1   0  i  2  i 0 
2 2  0  i   0 1  2   i 0 
SxS y         , S y Sx      
41 0 i 0  4  0  i  4  i 0   1 0  4  0 i 
2  i 0   1 0 
 [ S x , S y ]  S x S y  S y S x     i     i  Sz
2 0  i 2  0  1

D’où :
[ Sx , S y ]  i  Sz

De même :
[ S y , Sz ]  i  Sx ; [ Sz , Sx ]  i  S y

c. Les opérateurs S x , S y et S z sont hermitiques car on vérifie bien que :

- les éléments de la diagonale principale sont des nombres réels,

- les éléments de matrice symétriques par rapport à la diagonale principale sont complexes conjugués
les uns des autres.

Ainsi, la matrice d’un opérateur hermitique A vérifie la relation suivante :

[ AT ]  A

On montre que cette propriété est vérifiée par les trois matrices S x , S y et S z :

[S xT ]  S x , [S Ty ]  S y , [S zT ]  S z

2. Valeurs propres et vecteurs propres de l’opérateur S z :

La matrice représentant l’opérateur S z dans la base B    ,   est diagonale, donc :


 
- Les valeurs propres de S z sont les éléments de la diagonale, c’est-à-dire : et .
2 2
- Les vecteurs propres associés sont respectivement les vecteurs de la base B :  et  .

13
 1   0
1       2       
2  0 2 1

3. Valeurs propres et vecteurs propres de l’opérateur S y :

▪ Les valeurs propres de S y :

 i
 2
Det ( S y   I )  0  2  2    0     
i 4 2

2
 
Donc les valeurs propres de S y sont : 1  , 2  
2 2

▪ Le vecteur propre u associé à 1  :
2
 x 
Soit u    ; x, y ℂ tel que : Sy u  u et u u  1
 y 2
2 2
u u 1  x  y 1

  0  i  x    i y   x 
Sy u  u             y ix
2  i 0  y   i x   y 
La relation d’orthonormalisation devient alors :
1 1 i
x  y  2 x  1 , il vient x 
2 2 2
 x e
2 2
ei est un facteur de phase qu’on prendra arbitrairement égal à 1, donc :
1 i
x , y
2 2
1 1
 u   
2  i 

▪ Le vecteur propre v associé à 2   :
2
 x 
Soit v    ; x, y  ℂ tel que : Sy v  v et v v  1
 y 2
2 2
v v 1  x  y 1

 0  i  x    i y   x
Sy v  v             y  i x
2  i 0  y   i x   y
La relation d’orthonormalisation devient alors :

14
1 1 i
x  y  2 x  1 , il vient x 
2 2 2
 x e
2 2
ei est un facteur de phase qu’on prendra arbitrairement égal à 1, donc :
1 i
x , y
2 2

1 1
 v   
2   i 

4. Le système est dans l’état  .

▪ Valeur moyenne Sx :

1 0 
 0 11   0
Sx      1 0   0  Sx  0
2 1 0 0 2 1
▪ Valeur moyenne S x2 :

1 0 
2 0 1   0 1   1  2  0 1   0  2  1  2
S x2        1 0     1 0  
4 1 01 0 0 4  1 0 1 4  0 4

2
S x2 
4
▪ Ecart quadratique moyen  S x :


 Sx  S x2  S x
2
 S x2   Sx 
2

5. Le système se trouve maintenant dans l’état :

  cos   sin   ;  ℝ

On mesure l’observable S z2 .

a. Les résultats possibles et leurs probabilités :

La matrice représentant S z2 dans la base B est :

2 1 0
S z2   
4 0 1
2
L’observable S z2 possède une seule valeur propre doublement dégénérée dont les vecteurs propres
4
associés sont les kets  et  . Donc :
2
▪ Le seul résultat possible de cette mesure est la valeur
4
▪ Sa probabilité est :

15
2 2
P( 2 / 4)       cos 2   sin 2   1

b. L'état du système immédiatement après la mesure :

On accepte les deux méthodes suivantes :

1ère méthode :
2
La mesure de S z2 effectuée sur le système dans l’état  donne avec certitude la valeur , ce qui
4
implique que :
L’état  est un état propre de S z2 , donc, après la mesure le système reste dans cet état propre.

Donc, l’état du système immédiatement après la mesure est :


  cos   sin  

2ème méthode :
P
' 
 P

où l’opérateur projecteur P est donné par :


P      

C’est la relation de fermeture vérifiée par la base B    ,  .

Donc :

'  


D’où, l’état du système immédiatement après la mesure est :

  cos   sin  

6. On mesure ensuite l’observable S z .


 
▪ Les résultats possibles sont les valeurs propres de S z : et .
2 2

▪ Leurs probabilités :
2 2
P( / 2)     cos 2  , P( / 2)     sin 2 

7. Au lieu de mesurer S z , on mesure S y .

 
▪ Les résultats possibles sont les valeurs propres de S y : et .
2 2

▪ Leurs probabilités :
2 2
P( / 2)  u , P( / 2)  v
16
Or :
cos  1
u 
1
1  i     cos  i sin  
2  sin   2
Donc :
21 1
P( / 2)  u  cos   i sin  (cos   i sin  ) (cos   i sin  )
2
 
2 2
1 1
 (cos 2   sin 2  ) 
2 2
2 1
P( / 2)  v   1  P( / 2) 
2
D’où :
1
P( / 2)  P( / 2) 
2

8. L’hamiltonien d’interaction H de la particule avec le champ magnétique est :

H   S z , où  ℝ.

A l’instant t  0 , le système est dans l’état :


1 1
 (0)    
2 2

a. Valeurs moyennes S x 0
, Sy et S z 0
dans l’état  (0) :
0

1 1
 0 1  1  1  
▪ Sx      1 1   2.  Sx 0

0
4  1 0  1 4 1 4 2

0  i  1   i  
▪ Sy 

1 1     1 1    i  i   Sy
0
0
0 4  i 0  1 4  i  4

1 1
 1 0  1  1 
▪ Sz      1 1   1  1  Sz 0
 0  1 1 4   1 4
0 0
4

b. Le vecteur d’état  (t ) à l'instant t est obtenu en appliquant l’opérateur d’évolution à l’état


 (0) :

 (t )  U (t,0)  (0)

L’hamiltonien H étant indépendant du temps, donc :

i t
 H .t i .S z
U (t , 0)  e  e 

Donc :

17
t
i .S z  1 1 
 (t )  e 
    
 2 2 
Or, les vecteurs  et  sont des vecteurs propres de l’opérateur S z pour les valeurs propres
 
respectives et  .
2 2
Donc, ces vecteurs sont aussi vecteurs propres de l’opérateur U (t , 0) pour les valeurs propres
t t
i i
suivantes : e 2 et e 2 respectivement.
Donc :
t t
1 i 1 i
 (t )  e 2   e 2 
2 2

c. Valeurs moyennes S x , Sy et S z dans l’état  (t ) :

t t
 i
t t   0 1   e i 2    i
t t   e i 2   i  t
▪ Sx  e
4 
2 e
i
2  
  1 0   i  t 

4 
e 2 e
i
2 
  i  t  4

 e  e i  t 
 e
2
 e 2 

Donc :

Sx  cos( t )
2

t  t 
t
  i 2
t   0  i   e i 2    i  t t   i e i 2  
▪ Sy  e
4 
e
i
2    e 2
  i 0   i  t  4 
e
i
2 
  i  t  4

 i  e i  t  e i  t 
 e
2
   ie 2
 
Donc :

Sy  sin(  t )
2

t t
 i
t
i
t   1 0   e i 2    i  t i
t   e i 2  
▪  e    e 2   1  1
  0  1  i  t  4    i  t  4
Sz 2 e 2 e 2
4      e 2 
e 
2

Donc :
Sz  0

d d d
9. a. Calcul de : Sx , Sy et Sz :
dt dt dt
D’après le théorème d’Ehrenfest, l’évolution de la valeur moyenne de l’observable Su dans le
temps est donnée par :

18
d
Su 
1
Su , H    Su
dt i t
Les observables S x , S y et S z ne dépendent pas explicitement du temps, alors :

d
Su 
1
Su , H    Su , S z 
dt i i

  d

d
Sx  S x , S z   i S y   S y 
dt
S x   S y (1)
dt i i


d
dt
Sy 

i

S y , Sz  

i
i S x   S x 
d
dt
S y   Sx (2)

 d

d
Sz  S z , S z   0 
dt
Sz  0 (3)
dt i

L’équation (3) montre que la composante S z reste en moyenne constante :


d
Sz  0  S z  const  S z 0
 Sz  0
dt
b. Equations différentielles de second ordre vérifiées par Sx et Sy :

▪ Dérivons, par rapport au temps, les équations (1) et (2) :

 d2 d  d2
 2 S x   S y   2 S x  2 S x   S x  0
2
dt dt   dt2
 2
 d S   d S   2 S  d S  2 S  0
 dt 2 y dt
x x  dt 2 y y

▪ Les solutions de ces deux équations différentielles de second ordre sont de la forme :

S x  A cos ( t )  B sin ( t )

S y  C cos ( t )  D sin ( t )

A, B, C et D sont des paramètres complexes déterminés à partir des conditions initiales :



S x (t  0)  S x 0
 A , S y (t  0)  S y C 0
2 0

d
S x   A sin ( t )  B cos ( t )   S y  B  Sy 0
dt 0

d 
S y  C sin ( t )  D cos ( t )   S x  D  Sx 0

dt 2

D’où :
 
Sx  cos ( t ) , Sy  sin ( t ) , Sz  0
2 2

On retrouve ainsi les résultats obtenues dans la question (2. c.).

19
▪ Interprétation géométrique :

Ces équations décrivent un mouvement de précession du vecteur S de composantes

Sx , Sy et S z  0 autour du champ magnétique B à la vitesse angulaire  :

      
S  S x ex  S y e y  cos( t ) ex  sin(  t ) e y
2 2

z

B

Sy y
O

Sx t 
S
x

Ce mouvement de précession d’un moment cinétique autour d’un champ magnétique constant est
appelé précession de Larmor.

Problème 3 : Electron d’une molécule triatomique linéaire

La matrice de l’hamiltonien H dans la base  A , B , C  est :


 0 1 0
 
H  a  1 0 1 
 0 1 0
 

1. Les énergies propres et les vecteurs propres de H :

i. Valeurs propres de H :
 1 0
 1 1 1
1   1     0    (2  1)    0
1  0 
0 1 

L’équation caractéristique est alors :


 (  2 ) (  2 )  0

dont les racines sont :


1  2 , 2  0 , 3   2

Les énergies propres de H sont alors :

E1  a 2 , E2  0 , E3  a 2

20
ii. Vecteurs propres correspondants :
 x
 
▪ Le vecteur propre  1   y  associé à E1  a 2 est tel que :
z
 
 0 1 0 x   x  y   x
        
H  1  a 2  1   a  1 0 1   y   a 2  y    x  z   2  y 
 0 1 0 z  z  y  z
        

x  z  2 y y
   xz
y  2 x  2 z 2

En tenant compte de la condition de normalisation :


2 2 2 2 ei ei
x  y  z 1  4 x 1  xz ; y
2 2
En prenant x, y et z réels positifs, on obtient :
1 1 1
1  A  B  C
2 2 2

 x
 
▪ Le vecteur propre  2   y  associé à E2  0 est tel que :
z
 
 0 1 0 x   0  y   0
         x   z
H 2  0   a 1 0 1 y    0   x  z    0  
 0 1 0 z   0  y   0  y0
        

En tenant compte de la condition de normalisation :


2 2 2 2 e i
x  y  z 1  2 x 1  x  z  ; y0
2
En prenant x, y et z réels positifs, on obtient :

2 
1
  A  C 
2

 x
 
▪ Le vecteur propre  3   y  associé à E3  a 2 est tel que :
z
 
 0 1 0 x   x  y   x
        
H 1  a 2 1   a 1 0 1 y   a 2  y    x  z    2  y 
 0 1 0 z  z  y  z
        

21
 xz   2 y y
   xz
y   2 x   2 z 2

En tenant compte de la condition de normalisation :


2 2 2 2 ei ei
x  y  z 1  4 x 1  xz ; y
2 2

En prenant x, y et z réels positifs, on obtient :


1 1 1
3  A  B  C
2 2 2
Tableau récapitulatif :

Energie propre Vecteurs propres

E1  a 2 1 
1
A 
1 1
B  C
2 2 2
E2  0 2 
1
A 
1
C
2 2
E3  a 2 1
 3  A 
1 1
B  C
2 2 2

2. À l’instant t  0 , on suppose que l’électron est localisé autour de l’atome A :  (t  0)  A .


a. Expression de  (t  0) en fonction des états propres de H :

Le développement de  (t  0) dans la base des états propres de H s’écrit :

 (t  0)  A  C1(0) 1  C2 (0)  2  C3 (0)  3


où :
1 1 1
C1 (0)   1  A  , C2 (0)   2  A  , C3 (0)   3  A 
2 2 2
Donc :
1 1 1
 (t  0)  1  2  3
2 2 2

b. Etat  (t ) de la particule à un instant t  0 :


i i
H .t H .t 1 1 1 
U (t ,0)  e   (t )  U (t ,0)  (0)  e  2 1  2  2  2  3 
 
Soit :
i i i
1 E1 .t 1  E2 .t 1 E3 .t
 (t )  e  1  e 2  e  3
2 2 2
a 2 a 2
1 i .t 1 1 i .t
 e  1  2  e  3
2 2 2
22
En posant a 2   , on obtient :
1 i t 1 1
 (t )  e 1   2  ei  t  3
2 2 2

c. La probabilité P C (t) qu’à l’électron d’être localisé autour de l’atome C est :

2
P C (t )  C  (t )
On a :
1 i t 1 1
C  (t )  e C  1  C  2  ei  t C  3
2 2 2
Or :
1 1 1
C  1  , C  2   , C  3 
2 2 2
Donc :
t 
 cos( t )  1   sin 2  
1 i  t 1 1 i  t 1
C  (t )  e   e
4 2 4 2  2 
Donc :

t 
P C (t )  sin 4  
 2 

C’est une fonction périodique du temps : l’électron passe de façon périodique d’un site
atomique à l’autre.

d. Quand l’électron est certainement localisé autour de l’atome C , on a :

t 
P C (t )  sin 4    1
 2 
Ce qui implique que :
t  (2n  1) 
 (2n  1)  tn 
2 2 

3. Soit l’observable D définie par l’expression :

D  d A A  d C C où d  ℝ+.

a. La matrice de l’observable D dans la base  A , B , C :


D  A  d  A  A  A  d C C  A  d  A
D B  0
D C  d  A  A C  d C C C  d C

Donc, les seuls éléments de matrice non nuls sont :


23
A D A  d , C D C  d
D’où :
 1 0 0
 
D  d  0 0 0
 0 0 1
 

b. A l’instant t  0 , on mesure la grandeur physique correspondant à l’observable D .


▪ Les valeurs propres et les vecteurs propres de D :
Les valeurs propres de D sont :  d , 0 et  d .
Les vecteurs propres correspondants sont respectivement :  A ,  B et C .

▪ Les résultats possibles sont donc :

d1  d , d2  0 , d3  d

▪ Les probabilités associées :


i. La probabilité de trouver la valeur d1  d :
2
P 1 (d , t )  C  (t )
Or, d’après la question (2. c.), on a :
t 
C  (t )   sin 2  
 2 
Donc :

t 
P 1 (d , t )  sin 4  
 2 

ii. La probabilité de trouver la valeur d3  d :


2
P 3 (d , t )   A  (t )

On a :
1 i t 1 1
 (t )  e 1   2  ei  t  3
2 2 2
Or, d’après la question (2. a.), on a :

1 1 1
A  1  2  3
2 2 2
Donc :
 1 i t 
 e 
 2 
1 1   1  1 i  t 1 i  t 1 1 t 
  cos( t )  1  cos 2  
1
 A  (t )     e  e
2 2 2   2  4 4 2 2  2 
 1 i  t 
 e 
2 
24
Donc :

t 
P 3 (d , t )  cos 4  
 2 
iii. La probabilité de trouver la valeur d2  0 :
2
P 2 (0 , t )  B  (t )
Or :
1 1
B  1  3
2 2
Donc :
 1 i t 
 e 
2 
 1  1 ei  t  e  i  t
B  (t ) 
1
1 0 1 

 
i
sin ( t )
2 2  2 2 2
 1 i  t 
 e 
2 
Donc :
1 2
P 2 (0 , t )  sin ( t )
2

c. La valeur moyenne D de l’observable D à l’instant t  0 :

D  d . P 1(d , t )  0. P 2 (0 , t )  d. P 3 (d , t )
Donc :
t  t     t 
2
  t 
D  d .sin 4    d . cos 4    d . sin 2     cos 4  
 2   2    2   2 
 2
  t 
2  t   t  t    t 
 d .1  cos     cos 4    d .1  2 cos 2    cos 4    cos 4  
  2   2    2   2   2 
   t 
 d .1  2 cos 2    d cos ( t )
  2 
D’où :

D  d cos ( t )

C’est une fonction périodique du temps.

Remarque :

Ce résultat peut aussi être obtenu par un calcul direct :


D   (t ) D  (t )

25

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