7. Quels résultats obtient-on si l'on mesure à l'instant t l'observable A? Même question pour
l'observable B . Interprétation.
1
Problème 2 : Mesure des observables de spin et leurs évolutions sous l’effet d’un champ
magnétique statique.
On considère un système physique S dont l'espace des états, à deux dimensions, est rapporté à la
base orthonormée formée par les deux kets B , . Soient les observables S x , S y et S z
définies par leurs actions sur les vecteurs et :
i
Sx ; Sy ; Sz
2 2 2
i
Sx ; Sy ; Sz
2 2 2
1. a. Ecrire les matrices représentant S x , S y et S z dans la base B.
cos sin ; ℝ
On mesure l’observable S z2 .
8. Le système S supposé fixe (énergie cinétique nulle), est placé dans un champ magnétique constant
parallèle à Oz, B B ez ; l’hamiltonien d’interaction H du système avec le champ magnétique est alors
H S z , où est une constante réelle. A l’instant t 0 , le système est dans l’état :
1 1
(0)
2 2
a. Calculer les valeurs moyennes S x 0
, Sy et S z 0
dans l’état (0) .
0
2
d d d
9. a. En utilisant le théorème d’Ehrenfest, calculer : Sx , S y et Sz .
dt dt dt
b. Trouver les équations différentielles de second degré vérifiées par S x et S y . Résoudre
ces équations et retrouver le résultat de la question (8 - c). En donner une interprétation géométrique.
On considère une molécule triatomique linéaire, formée des trois atomes A, B et C. On se propose
d’étudier les états quantiques d’un électron appartenant à cette molécule. Pour ceci, on introduit la base
A , B , C des états orthonormés dans laquelle l’électron est localisé autour des atomes A, B
3
UNIVERSITÉ IBN ZOHR Année universitaire 2019 - 2020
FACULTÉ DES SCIENCES
AGADIR
1 1
Calculons le carré de la norme du vecteur (t 0) u1 u2 u3 :
2 2
1 1
(t 0) (t 0) 1 2
2 2
Donc l’expression normalisée du vecteur est :
1 1 1 1 1 1
(t 0) u1 u2 u3 u1 u2 u3
(t 0) (t 0) 2 2 2 2 2
1 0 0 a 0 0 0 b 0
H 0 0 2 0 ; A 0 0 a ; B b 0 0
0 0 2 0 a 0 0 0 b
où : o , a et b sont des constantes réelles positives.
3. A l'instant t 0, le système est dans l'état initial :
1 1 1
(t 0) u1 u2 u3
2 2 2
On mesure, à l'instant t 0, l'énergie du système.
a. Résultats possibles et leurs probabilités :
▪ Les résultats possibles sont les valeurs propres de l’hamiltonien H, c’est-à-dire : 0 et 2 0 .
4
2 2
2 2 1 1 1
P(20 ) u2 (0) u3 (0)
2 2 2
1ère méthode :
3
1 1 3
H 0
(0) H (0) Ei P( Ei ) 0 . 20 . 0
i 1 2 2 2
2ème méthode :
1
1
1 0 0 2
1 1 1 1 1 1 1 2 3
H 0 0 2 0 0 1 0
0
2 2 2 2 2 2 2 2
0 0 2 1 1
2
▪ Moyenne de H 2 :
1
1
1 0 0 2
1 1 1 1 1 2 5
0 2 0 2 2 0 2
1 1
H2 0 4 0
2 2 2 2 2 2 2 2
2
0
0 0 4 1
2
0
H H2 H
2
5
0 2 9 0 2 H
2 4 2
4. Au lieu de mesurer l’énergie du système à l'instant t 0, on mesure la grandeur A.
a. Résultats possibles et leurs probabilités :
Il faut commencer par déterminer les valeurs propres et vecteurs propres de l’observable A.
Donc, les valeurs propres de A sont : a (valeur propre deux fois dégénérée) et a (valeur
propre simple).
5
- Les vecteurs propres de A
On constate que A u1 a u1 , donc v1 u1 est le premier vecteur propre associé à a .
A v2 a v2 , v1 v2 0 , v2 v2 1
a 0 0 x a x a x
x
● A v2 a v2 0 0 a y a z a y
0 a 0 z a y a z y z
● v1 v2 0 u1 v2 x 0
2 2 2 2 1 1 i
● v2 v2 1 x y z 2 y y y e
2 2
v2
1
u2 u3
2
De même, on cherche le vecteur v3 x u1 y u2 z u3 associé à la valeur propre a tel que :
A v3 a v3 , v1 v3 0 , v3 v3 1
On obtient :
v3
1
u2 u3
2
Résumé :
u2 u3
a 1
v2
2
a v3
1
u2 u3
2
▪ Les résultats possibles sont les valeurs propres de l’observable A, c’est-à-dire : a et a .
▪ Les probabilités associées :
- A la valeur propre a sont associés les vecteurs propres v1 u1 et v2 , donc :
2 2
P(a, 0) u1 (0) v2 (0)
On a :
1
● u1 (0)
2
6
● v2 (0)
1
u2 u3
1 1 1
u1 u2 u3
1 1 1 1
2 2 2 2 2 2 2 2
Donc :
2 2
2 2 1 1
P(a, 0) u1 (0) v2 (0) 1
2 2
- A la valeur propre a est associé le vecteur propre v3 , donc :
2
P(a, 0) v3 (0)
On a :
1
v3 (0)
1
u2 u3
1 1
u1 u2 u3
1 1 1
0
2 2 2 2 2 2 2
Donc :
P(a, 0) 0
Ou bien :
P(a, 0) P(a, 0) 1 P(a, 0) 0
Remarque :
On a obtenu P(a, 0) 1 . Ce résultat veut dire que lorsqu’on mesure la grandeur A dans l’état (0) ,
on obtient certainement la valeur a : l’état (0) est donc un état propre de l’observable A associé à la
valeur propre a . En effet :
1 1
a 0 0 2 2
A (0) 0 0 a
1
a
1
A (0) a (0)
2 2
0 a 0
1 1
2 2
1ère méthode :
Avant la mesure, le système était dans l’état propre (0) de A, donc, après la mesure le système
restera dans cet état propre.
Ce qui implique que l’état du système immédiatement après la mesure est l’état (0) .
2ème méthode :
On applique le postulat 5 (réduction du vecteur d’état) : L’état du système immédiatement après la
mesure est donnée par la projection orthogonale sur le sous – espace engendré par les vecteurs propres
associés à la valeur propre a . Soit :
7
Pa (0)
' (0)
(0) Pa (0)
Où :
Pa u1 u1 v2 v2 u1 u1
1
u2 u3 u2 u3
2
1 1 1 1
u1 u1 u2 u2 u2 u3 u3 u2 u3 u3
2 2 2 2
Donc :
1 1 1 1 1 1 1
Pa (0) u1 u1 u2 u2 u2 u3 u3 u2 u3 u3 u1 u2 u3
2 2 2 2 2 2 2
1 1 1
u1 u2 u3
2 2 2
Pa (0) (0) Pa
D’où :
' (0) (0)
1ère méthode :
On applique le postulat de l’évolution (postulat 6) qui stipule que le vecteur d’état (t )
évolue dans le temps selon l’équation de Schrödinger :
d
i (t ) H (t ) (*)
dt
On résout alors cette équation (*) en tenant compte de l’état initial :
1 1 1
(0) u1 u2 u3
2 2 2
Posons alors :
(t ) c1 (t ) u1 c2 (t ) u2 c3 (t ) u3
u3 H c1 (t ) u1 c2 (t ) u2 c3 (t ) u3
d c1 (t ) d c2 (t ) d c2 (t )
i u1 i u 2 i
dt dt dt
0 c1 (t ) u1 2c2 (t ) u2 2c3 (t ) u3
En projetant cette équation sur chacun des vecteurs de la base B, on obtient le système d’équations
suivantes :
Or :
8
1 1 1
c1 (0) , c2 (0) , c3 (0)
2 2 2
Alors :
1 i 0 t 1 1
(t ) e u1 e 2i 0 t u2 e 2i 0 t u3
2 2 2
2ème méthode :
Le vecteur d’état (t ) à l'instant t est obtenu en appliquant l’opérateur d’évolution à l’état
(0) :
(t ) U (t,0) (0)
Ainsi :
i i
H .t H .t 1 1 1
(t ) e (0) e
u1 u2 u3
2 2 2
Or : u1 , u2 et u3 sont des vecteurs propres de l’opérateur H pour les valeurs propres respectives
0 , 2 0 et 2 0 . Donc ces vecteurs sont aussi vecteurs propres de l’opérateur U (t , 0) qui est une
fonction de H pour les valeurs propres suivantes : e i 0 t , e2 i 0 t et e2 i 0 t respectivement.
Rappel :
A a a a F ( A) a F (a) a
Donc :
1 i 0 t 1 1
(t ) e u1 e 2i 0 t u2 e 2i 0 t u3
2 2 2
6. Valeur moyenne A t
de l’observable A à l'instant t :
Donc :
1 i 0 t
e
a 0 0 2
1 i 0 t 1 2i 0 t 1 2i 0 t 1 2i 0 t
A e e e 0 0 a e
t
2 2 2 2
0 a 0 1 2i 0 t
e
2
Soit :
9
1 i 0 t
e
2
1 i 0 t 1 2i 0 t 1 2i 0 t 1 2i 0 t 1 1 1
A a e e e e a a
t
2 2 2 2 2 4 4
1 2i 0 t
e
2
Donc :
A t
a constante
2ème méthode :
A
d
A
1
A, H
dt i t
On peut vérifier facilement que l’observable A ne dépend pas explicitement du temps, et qu’elle
commute avec l’hamiltonien H :
A
0 et A, H 0
t
L’observable A est une constante du mouvement. Donc :
d d
A (t ) A (t ) 0
dt dt
Ainsi :
A t
A t 0
constante
▪ Valeur moyenne B t
de l’observable B à l'instant t :
On peut vérifier facilement que l’observable B ne commute pas avec l’hamiltonien H : B, H 0
10
1 2i 0 t
e
2
B
1 i 0 t
b e
1 2i 0 t
e
1 2i 0 t
e
1 i 0 t
e
b
e i 0 t e i 0 t
b
t
2 2 2 2 2 2 4
1 2i 0 t
e
2
Donc :
cos 0 t 1
B t b
2 4
Conclusion :
- la valeur moyenne A t est constante dans le temps, car l’observable A est une constante du
mouvement ;
- la valeur moyenne B t
est une fonction périodique du temps, sa période est T 2 / 0 .
- Les résultats possibles sont les valeurs propres de l’observable A, c’est-à-dire : a et –a.
Or :
1 i 0 t 2 1
u1 (t ) e u1 (t )
2 2
1 1 1 i 0 t 1 1
v2 (t ) u2 u3 e u1 e 2i 0 t u2 e 2i 0 t u3
2 2 2 2 2
1 1 2i 0 t 1 2i 0 t e 2i 0 t
e e
22 2 2
2 1
v2 (t )
2
Donc :
2 2
P(a) u1 (t ) v2 (t ) 1
Puisque l’observable A est une constante du mouvement, alors les probabilités de mesure se conservent
dans le temps.
11
b. A l’instant t, on mesure l’observable B.
Il faut commencer par déterminer les valeurs propres et vecteurs propres de l’observable B. Un
calcul similaire à celui effectué dans le cas de l’observable A, nous donne :
- les valeurs propres de B sont : 1 b (valeur propre deux fois dégénérée) et 2 b (valeur propre
simple).
- les vecteurs propres associés à la valeur propre 1 b sont :
q1 u3 et q2
1
u1 u2
2
- le vecteur propre associé à la valeur propre 2 b est :
q3
1
u1 u2
2
Donc, les résultats possibles sont alors b et –b.
Or :
1 2i 0 t 2 1
u3 (t ) e u3 (t )
2 4
1 1 1 i 0 t 1 1
q2 (t ) u1 u2 e u1 e 2i 0 t u2 e 2i 0 t u3
2 2 2 2 2
1 1 i 0 t 1 2i 0 t
e e
2 2 2
2 1 1 i 0 t 1 2i 0 t 1 i 0 t 1 2i 0 t 3 1
q2 (t ) e e e e cos(0 t )
2 2 2 2 2 8 2 2
Donc :
2 2 5 1
P(b) u3 (t ) q2 (t ) cos(0 t )
8 2 2
On constate que les probabilités de mesure de l'observable B sont des fonctions périodiques du temps,
puisque l'observable B n’est pas une constante du mouvement.
12
Problème 2 : Mesures des observables de spin et leurs évolutions sous l’effet d’un champ
magnétique statique.
On considère un système physique S dont l'espace des états, à deux dimensions, est rapporté à la base
orthonormée formée par les trois kets B , .
0 1 0 i 1 0
Sx , Sy , Sz
2 1 0 2 i 0 2 0 1
0 1 0 i 2 i 0
2 2 0 i 0 1 2 i 0
SxS y , S y Sx
41 0 i 0 4 0 i 4 i 0 1 0 4 0 i
2 i 0 1 0
[ S x , S y ] S x S y S y S x i i Sz
2 0 i 2 0 1
D’où :
[ Sx , S y ] i Sz
De même :
[ S y , Sz ] i Sx ; [ Sz , Sx ] i S y
- les éléments de matrice symétriques par rapport à la diagonale principale sont complexes conjugués
les uns des autres.
[ AT ] A
On montre que cette propriété est vérifiée par les trois matrices S x , S y et S z :
[S xT ] S x , [S Ty ] S y , [S zT ] S z
13
1 0
1 2
2 0 2 1
i
2
Det ( S y I ) 0 2 2 0
i 4 2
2
Donc les valeurs propres de S y sont : 1 , 2
2 2
▪ Le vecteur propre u associé à 1 :
2
x
Soit u ; x, y ℂ tel que : Sy u u et u u 1
y 2
2 2
u u 1 x y 1
0 i x i y x
Sy u u y ix
2 i 0 y i x y
La relation d’orthonormalisation devient alors :
1 1 i
x y 2 x 1 , il vient x
2 2 2
x e
2 2
ei est un facteur de phase qu’on prendra arbitrairement égal à 1, donc :
1 i
x , y
2 2
1 1
u
2 i
▪ Le vecteur propre v associé à 2 :
2
x
Soit v ; x, y ℂ tel que : Sy v v et v v 1
y 2
2 2
v v 1 x y 1
0 i x i y x
Sy v v y i x
2 i 0 y i x y
La relation d’orthonormalisation devient alors :
14
1 1 i
x y 2 x 1 , il vient x
2 2 2
x e
2 2
ei est un facteur de phase qu’on prendra arbitrairement égal à 1, donc :
1 i
x , y
2 2
1 1
v
2 i
▪ Valeur moyenne Sx :
1 0
0 11 0
Sx 1 0 0 Sx 0
2 1 0 0 2 1
▪ Valeur moyenne S x2 :
1 0
2 0 1 0 1 1 2 0 1 0 2 1 2
S x2 1 0 1 0
4 1 01 0 0 4 1 0 1 4 0 4
2
S x2
4
▪ Ecart quadratique moyen S x :
Sx S x2 S x
2
S x2 Sx
2
cos sin ; ℝ
On mesure l’observable S z2 .
2 1 0
S z2
4 0 1
2
L’observable S z2 possède une seule valeur propre doublement dégénérée dont les vecteurs propres
4
associés sont les kets et . Donc :
2
▪ Le seul résultat possible de cette mesure est la valeur
4
▪ Sa probabilité est :
15
2 2
P( 2 / 4) cos 2 sin 2 1
1ère méthode :
2
La mesure de S z2 effectuée sur le système dans l’état donne avec certitude la valeur , ce qui
4
implique que :
L’état est un état propre de S z2 , donc, après la mesure le système reste dans cet état propre.
2ème méthode :
P
'
P
Donc :
'
cos sin
▪ Leurs probabilités :
2 2
P( / 2) cos 2 , P( / 2) sin 2
▪ Les résultats possibles sont les valeurs propres de S y : et .
2 2
▪ Leurs probabilités :
2 2
P( / 2) u , P( / 2) v
16
Or :
cos 1
u
1
1 i cos i sin
2 sin 2
Donc :
21 1
P( / 2) u cos i sin (cos i sin ) (cos i sin )
2
2 2
1 1
(cos 2 sin 2 )
2 2
2 1
P( / 2) v 1 P( / 2)
2
D’où :
1
P( / 2) P( / 2)
2
H S z , où ℝ.
a. Valeurs moyennes S x 0
, Sy et S z 0
dans l’état (0) :
0
1 1
0 1 1 1
▪ Sx 1 1 2. Sx 0
0
4 1 0 1 4 1 4 2
0 i 1 i
▪ Sy
1 1 1 1 i i Sy
0
0
0 4 i 0 1 4 i 4
1 1
1 0 1 1
▪ Sz 1 1 1 1 Sz 0
0 1 1 4 1 4
0 0
4
(t ) U (t,0) (0)
i t
H .t i .S z
U (t , 0) e e
Donc :
17
t
i .S z 1 1
(t ) e
2 2
Or, les vecteurs et sont des vecteurs propres de l’opérateur S z pour les valeurs propres
respectives et .
2 2
Donc, ces vecteurs sont aussi vecteurs propres de l’opérateur U (t , 0) pour les valeurs propres
t t
i i
suivantes : e 2 et e 2 respectivement.
Donc :
t t
1 i 1 i
(t ) e 2 e 2
2 2
t t
i
t t 0 1 e i 2 i
t t e i 2 i t
▪ Sx e
4
2 e
i
2
1 0 i t
4
e 2 e
i
2
i t 4
e e i t
e
2
e 2
Donc :
Sx cos( t )
2
t t
t
i 2
t 0 i e i 2 i t t i e i 2
▪ Sy e
4
e
i
2 e 2
i 0 i t 4
e
i
2
i t 4
i e i t e i t
e
2
ie 2
Donc :
Sy sin( t )
2
t t
i
t
i
t 1 0 e i 2 i t i
t e i 2
▪ e e 2 1 1
0 1 i t 4 i t 4
Sz 2 e 2 e 2
4 e 2
e
2
Donc :
Sz 0
d d d
9. a. Calcul de : Sx , Sy et Sz :
dt dt dt
D’après le théorème d’Ehrenfest, l’évolution de la valeur moyenne de l’observable Su dans le
temps est donnée par :
18
d
Su
1
Su , H Su
dt i t
Les observables S x , S y et S z ne dépendent pas explicitement du temps, alors :
d
Su
1
Su , H Su , S z
dt i i
d
▪
d
Sx S x , S z i S y S y
dt
S x S y (1)
dt i i
▪
d
dt
Sy
i
S y , Sz
i
i S x S x
d
dt
S y Sx (2)
d
▪
d
Sz S z , S z 0
dt
Sz 0 (3)
dt i
d2 d d2
2 S x S y 2 S x 2 S x S x 0
2
dt dt dt2
2
d S d S 2 S d S 2 S 0
dt 2 y dt
x x dt 2 y y
▪ Les solutions de ces deux équations différentielles de second ordre sont de la forme :
S x A cos ( t ) B sin ( t )
S y C cos ( t ) D sin ( t )
d
S x A sin ( t ) B cos ( t ) S y B Sy 0
dt 0
d
S y C sin ( t ) D cos ( t ) S x D Sx 0
dt 2
D’où :
Sx cos ( t ) , Sy sin ( t ) , Sz 0
2 2
19
▪ Interprétation géométrique :
Ces équations décrivent un mouvement de précession du vecteur S de composantes
Sx , Sy et S z 0 autour du champ magnétique B à la vitesse angulaire :
S S x ex S y e y cos( t ) ex sin( t ) e y
2 2
z
B
Sy y
O
Sx t
S
x
Ce mouvement de précession d’un moment cinétique autour d’un champ magnétique constant est
appelé précession de Larmor.
i. Valeurs propres de H :
1 0
1 1 1
1 1 0 (2 1) 0
1 0
0 1
E1 a 2 , E2 0 , E3 a 2
20
ii. Vecteurs propres correspondants :
x
▪ Le vecteur propre 1 y associé à E1 a 2 est tel que :
z
0 1 0 x x y x
H 1 a 2 1 a 1 0 1 y a 2 y x z 2 y
0 1 0 z z y z
x z 2 y y
xz
y 2 x 2 z 2
x
▪ Le vecteur propre 2 y associé à E2 0 est tel que :
z
0 1 0 x 0 y 0
x z
H 2 0 a 1 0 1 y 0 x z 0
0 1 0 z 0 y 0 y0
2
1
A C
2
x
▪ Le vecteur propre 3 y associé à E3 a 2 est tel que :
z
0 1 0 x x y x
H 1 a 2 1 a 1 0 1 y a 2 y x z 2 y
0 1 0 z z y z
21
xz 2 y y
xz
y 2 x 2 z 2
E1 a 2 1
1
A
1 1
B C
2 2 2
E2 0 2
1
A
1
C
2 2
E3 a 2 1
3 A
1 1
B C
2 2 2
2
P C (t ) C (t )
On a :
1 i t 1 1
C (t ) e C 1 C 2 ei t C 3
2 2 2
Or :
1 1 1
C 1 , C 2 , C 3
2 2 2
Donc :
t
cos( t ) 1 sin 2
1 i t 1 1 i t 1
C (t ) e e
4 2 4 2 2
Donc :
t
P C (t ) sin 4
2
C’est une fonction périodique du temps : l’électron passe de façon périodique d’un site
atomique à l’autre.
t
P C (t ) sin 4 1
2
Ce qui implique que :
t (2n 1)
(2n 1) tn
2 2
D d A A d C C où d ℝ+.
d1 d , d2 0 , d3 d
t
P 1 (d , t ) sin 4
2
On a :
1 i t 1 1
(t ) e 1 2 ei t 3
2 2 2
Or, d’après la question (2. a.), on a :
1 1 1
A 1 2 3
2 2 2
Donc :
1 i t
e
2
1 1 1 1 i t 1 i t 1 1 t
cos( t ) 1 cos 2
1
A (t ) e e
2 2 2 2 4 4 2 2 2
1 i t
e
2
24
Donc :
t
P 3 (d , t ) cos 4
2
iii. La probabilité de trouver la valeur d2 0 :
2
P 2 (0 , t ) B (t )
Or :
1 1
B 1 3
2 2
Donc :
1 i t
e
2
1 1 ei t e i t
B (t )
1
1 0 1
i
sin ( t )
2 2 2 2 2
1 i t
e
2
Donc :
1 2
P 2 (0 , t ) sin ( t )
2
D d . P 1(d , t ) 0. P 2 (0 , t ) d. P 3 (d , t )
Donc :
t t t
2
t
D d .sin 4 d . cos 4 d . sin 2 cos 4
2 2 2 2
2
t
2 t t t t
d .1 cos cos 4 d .1 2 cos 2 cos 4 cos 4
2 2 2 2 2
t
d .1 2 cos 2 d cos ( t )
2
D’où :
D d cos ( t )
Remarque :
25