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D. DAENINCKX.
Problématique générale : ………………………………………………………………………………………………………
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Manifestation pour la libération d'Hervé Ghesquière et de Stéphane Taponier, fin mai, devant le siège de France 2 à
Paris. © REUTERS / Philippe Wojazer Image trouvée sur le site internet de france-info.com
Document 2 : «
http://ipjblog.com/mathieupalain/files/2010/03/REPORTER-de-GUERRE.jpg
Séance de lancement : Le photoreporter et ses valeurs
- Au premier plan :
On peut voir une grande banderole avec un titre écrit en gros et en rouge : « libérez les otages » ainsi
que le portrait de deux hommes : deux journalistes de France 3, Stéphane Taponier et Hervé
Ghesquière.
Sous les photos, on peut lire qu’ils ont été enlevés le 30 décembre 2009 avec leurs accompagnateurs,
en Afghanistan.
Couleur rouge = colère, sang, violence par opposition à la couleur blanche du reste de l’affiche qui
désigne la paix, la pureté.
Elle a été faite pour être vue : sujet important avec deux journalistes enlevés dans le cadre de leur
travail.
Non, pas de façon directe mais il montre leur désapprobation, condamnent cet enlèvement et
réclament leur libération.
Aux dirigeants qu par le biais de la diplomatie peuvent faire pression pour la libération des otages.
- Au second plan :
Ce que je vois :
- A gauche, nous avons un personnage qui tient une mitraillette lourdement chargée = soldat.
L’onomatopée « Klik ! » montre qu’il tire face à lui mais on peut se demander s’il vise le journaliste
ou pas.
- Le journaliste quant à lui, est dans la même position que le soldat, il a un sac une casquette et un
appareil photo avec un gros objectif. Il vient de dégainer son appareil et prend une photo comme en
témoigne le « clic ».
Interprétation :
Le reporter de guerre se rend sur le terrain pour faire son métier, afin de raconter ce qu’il se passe. Il
prend des risques.
Déroulement : Classe scindée en deux, et en binômes avec pour objectifs de relever les informations
du texte qui concernent :
Trace écrite :
Qui est-il ? Il s’appelle Jean-Yves Delorce, il est dans une ville fictive, Kotorsk.
Son état d’esprit : Il s’est installé dans une routine et s’est habitué à son cadre de vie très misérable :
petit réchaud et petite casserole pour faire chauffer de l’eau et pouvoir boire un café soluble.
Le bruit des armes lui semble familier ce qui prouve qu’il connaît bien le terrain et qu’il connaît les
points dangereux.
L’indication 1623ème jour indique qu’il s’est installé dans la durée et qu’il vit au rythme du conflit en
oubliant sa vie d’avant. Il ne semble pas regretter sa vie d’avant, ni avoir de remord.
- Comprendre comment une information peut être manipulée à des fins commerciales.
Déroulement : Lecture du deuxième extrait : une première fois : hypothèses de lecture des élèves.
Activités :
1) Quel métier fait Jean-Yves Delorce et quelles sont les raisons de sa présence ?
J. Y. Delorce est reporter pour une chaîne de télévision. Il se trouve à Kotorosk, une ville fictive de
l’Europe de l’Est, car cette ville est au cœur d’un conflit militaire. Sa mission est de rendre compte du
déroulement du conflit : « il faut être là où ça pète parce que les éclats arroseront l’Europe entière. »
(lignes 13-14).
2) Pour quel journal travaille Delorce et quelle est l’importance de ce journal pour le fonctionnement
de la chaîne ?
Il travaille pour le journal télévisé de la chaîne, journal très important qui draine le plus d’audience et
donc le plus de recettes publicitaires.
Mais Polex évoque une chute du nombre de téléspectateurs de cinq points sur un trimestre.
3) Expliquez la phrase « ils ne parlent pas avec des mots mais avec des chiffres », que représente ce
« ils » ?
Entre les lignes 2 à 6, Polex explique que les dirigeants de la chaîne semblent moins s’intéresser à la
qualité des programmes qu’à l’audience. Termes techniques d’audience : « part du marché,
répartition par couches socio-professionnelles…. »
Le « ils » représente les dirigeants de la chaîne, qui ne pensent pas le journalisme comme Delorce et
Polex.
4) Que représente le « ils » des lignes 15, 20 et 23 ? Comment sont-ils nommés par Delorce et
pourquoi ?
Ce sont les journalistes de la chaîne concurrente de la « Une ». Il les appelle les « cow boys », car il
désapprouve leur façon de travailler. Ceux-ci viennent en profitant d’un convoi de l’ONU pour faire
leur reportage en trois minutes = vision fragmentaire de cette guerre. On tronque la réalité.
5) Pourquoi Delorce considère que la Une fait des reportages bidons ?
Car les journalistes fabriquent leur reportage « en trois minutes » = euphémisme pour dire qu’ils ne
connaissent rien du conflit. Passage avec une tonalité ironique car Delorce relate les évènements et
tourne la situation au ridicule car cette équipe est seulement venue pour faire un coup. Ils ne
respectent pas les règles de déontologie des journalistes car ils fabriquent de toute pièce un
reportage.
6) Synthèse : A l’aide de vos réponses précédentes, écrivez une synthèse afin de rapporter les
différentes contraintes imposées par la chaîne à Delorce.
Les reportages envoyés par Delorce retrace l’enlisement du conflit mais la chaîne qui a un fort taux
d’audience attend de ses reporters qu’ils envoient des reportages coup de poing afin d’accrocher les
téléspectateurs. La chaîne attend des reportages plus sensationnels, avec des images fortes qui
doivent marquer l’esprit du téléspectateur, quitte à ce qu’ils soient « bidons ». Mais cela ne
correspond pas à l’éthique de journaliste de Delorce, qui veut raconter la vérité, sans mettre en
scène l’information, en étant objectif.
Séance 3 : La rencontre avec Yochka, le gavroche de Kotorosk.
Activités :
- Lignes 1 et 2 : « Une pièce de quatre mètres sur cinq aménagée entre les deux piliers d’une
bretelle » = endroit exigu situé près d’une entrée de route ou d’autoroute.
- Ligne 2 et 3 : « regardaient un dessin animé japonais sur une télévision dernier cri » = malgré la
guerre, ils restent des enfants et regardent la télévision.
Comment ont-ils pu obtenir cette télé dernier cri ? Un vol ? Un achat grâce à de l’argent qu’ils ont en
rendant service aux journalistes par exemple ? Cela peut signifier que ces enfants volent pour
survivre ou que cela soit un cadeau offert par des journalistes ?
- Ligne 3 : « Alimentée par des batteries de voiture montée en série » = les enfants savent se
débrouiller par eux-mêmes car il n’est indiqué nulle part qu’ils sont aidés par les adultes.
- Lignes 6-7 : « les fit passer dans un réduit attenant qui semblait principalement servir à ranger les
matelas au cours de la journée » = les enfants sont organisés afin de maximiser l’espace pour le
rendre vivable.
Synthèse :
Ces enfants se sont regroupés pour vivre ensemble et affronter la guerre. Ils se débrouillent pour
essayer de survivre en récupérant du matériel, de la nourriture pour vivre.
2) Relevez les passages qui décrivent Yochka de la ligne 1 à 10, puis essayez de définir ses principaux
traits de caractère dans la suite du texte.
- Ligne 4 : « le plus âgé, qui devait avoir une quinzaine d’années » = il semble être le leader de ce
groupe d’enfants, celui qui prend les décisions pour la survie du groupe.
- Lignes 5 et 6 : « il leur tendit les mains, puis en hôte attentif.. » = il a le sens des responsabilités et
du respect. Il semble avoir la position d’un adulte dans ce groupe.
- Lignes 7 à 9 : « il discuta un assez long moment avec le caméraman pour finir de mettre au point
les termes du contrat » = il a le sens des affaires et prend l’argent.
- Ligne 11 : « Yochka » : On ne révèle son nom qu’à la onzième ligne, peut-être n’est-ce pas son vrai
nom mais c’est celui qu’il a donné aux journalistes.
- Lignes 17-18 : « Yochka leur assigna une place derrière une meurtrière et leur montra le chemin
qu’il allait emprunter » = le garçon a le sens des responsabilités et indique le chemin qu’il va prendre
pour leur faciliter la prise d’image.
- Lignes 19-20 : « sur le gamin qui bondissait de trou d’obus en trou d’obus » = il est plein de vigueur
mais il côtoie le danger de la guerre signalée par les trous d’obus.
- Ligne 24 : « sa besace gonflée comme une outre » = expression française qu signifie être gavé de
nourriture. Yochka va chercher de la nourriture pour le groupe d’enfants au péril de sa vie. Il se
sacrifie pour leur rapporter de la nourriture.
Synthèse :
Yochka déambule dans un paysage urbain détruit par la guerre. Etant le plus âgé, il s’occupe d’un
groupe d’enfants, rassemblés pour survivre à ce conflit.
Yochka est un adolescent de 15 ans, c’est le meneur du groupe car il est plus âgé que les autres
enfants. Il est courageux, c’est un guerrier, un meneur. Il se doit de montrer l’exemple et doit donc
se montrer plutôt que de se cacher.
Il vit dans une pièce de 5 mètres sur 4 aménagée entre deux piliers d’une bretelle. Ils vivent dans
cet endroit à six. Les enfants regardent un dessin animé sur une télévision dernier cri alimentée par
des batteries de voiture branchées en série car il n’y a pas d’électricité. Cette télévision a pu être
échangée par des journalistes contre un service (la participation à un reportage par exemple).
Yochka est un adolescent de 15 ans qui est le doyen d’un groupe de six enfants. Il est respecté tel
un père de famille, se montre autoritaire envers les autres. Il est également très courageux et
généreux. En effet, il traverse des épreuves difficiles pour les nourrir et protéger les membres de
son groupe.
Il prouve son courage en traversant des champs de mines pour trouver de la nourriture. (lignes 19
à 25).
Il accepte de faire des reportages pour aider les journalistes des pays étrangers pour faire gagner
de l’argent aux membres de son groupe (lignes 9 et 10).
3) Etudiez les dialogues entre J. Y. Delorce et Phlippe son caméraman, des lignes 10 à 14 et des
lignes 32 à 39 et comparez leur attitude, en montrant ce qui les oppose.
- Lignes 10 à 14 : l’opposition entre les deux personnages est nette : Delorce semble inquiet des
conditions de vie matérielles dans lesquelles se déroule le reportage. Philippe quant à lui, se montre
rassurant.
- Lignes 32 à 39 : Delorce craint pour la sécurité du jeune garçon (ton alarmiste) alors que Philippe
semble serein.
Séance 6 : Ecrire la fin de la nouvelle.
Dominante : Ecriture.
II. Lecture magistrale de la nouvelle entière, jusqu’à l’avant dernière page : Notions littéraires sur la
nouvelle à chute.
Critères de correction :
Problématique : Quelle est la signification de cette fin, imaginée par Daniel Daenickx?
Déroulement :
1) Introduction sur leur travail : a) Critères de correction retenus : capacité à rédiger un récit ; prise
en compte de la problématique sur la manipulation de l’information et respect de la nouvelle à
chute : une fin qui surprenne le lecteur.
- Gary : Polex et les dirigeants de la chaîne sont ravis par cet évènement, car l’audimat va
augmenter : prime pour J. Y
- Anthony : Suite au reportage, les Français, émus, envoyant de l’argent aux orphelins. Film consacré
à Yochka qui devient un héros, l’image de l’enfant sacrifié par la folie humaine.
2) Lecture oralisée de trois productions par les élèves : Gary, Morgan et Anthony.
- Justification de leurs fins et mise en place d’un débat, en confrontant les points de vue.
3) Regroupements et typologie des fins proposées, à travers la tonalité, le scénario et les ressorts
littéraires mis en place = typologie donnée par les élèves.
1) Lecture magistrale.
- Visée de l’auteur : rattacher cette fin à la problématique de l’objet d’étude : Les médias disent-ils la
vérité ? Comment l’information est-elle manipulée ?
a) Le succès du reportage.
Le reportage fait l’objet d’un traitement spécial : le reportage a été baptisé « le gavroche de
Kotorosk » = titre accrocheur et évocateur qui fait appel à la culture des téléspectateurs, en
hommage à l’œuvre de Victor Hugo : Les misérables, où Gavroche est le symbole du sacrifice pour les
autres.
De plus, des bandes-annonces tout au long de la journée pour annoncer un numéro spécial de
« reporters du monde », diffusé en prime-time le mercredi.
Le reportage est diffusé après le journal de 20 heures au moment où les audiences sont les plus
fortes.
La chaîne a organisé un évènement, afin d’attirer une grosse audience et faire monter les recettes
publicitaire : « plus de 15 millions de téléspectateurs écarquillèrent les yeux quand le générique de
l’émission s’incrusta sur les écrans » = grand succès du reportage.
Ce reportage devrait avoir un impact positif pour la carrière du journaliste. Il a eu droit de quitter
Kotorosk et prendre une bouffée d’oxygène en France : « il prit quelques heures de repos dans un
palace du Front de Seine ».
- Philippe a délibérément mis en jeu la vie du jeune garçon. Le dernier paragraphe de cette nouvelle
s’achève sur un retournement de situation, car nous revenons à Kotorosk, où Philippe est resté sur
place et tend les 250 dollars qui devait revenir au garçon à un personnage inattendu : « un sniper qui
l’attendait derrière une école maternelle détruite ».
Philippe a contacté un sniper pour tuer Yochka, afin d’obtenir un moment dramatique pour faire
monter les audiences de la chaîne grâce à une image spectaculaire. Il a donc commandité le meurtre
du jeune homme, à l’insu de Delorce.
Problématique : Les personnages de cette nouvelle ont-ils respecté les règles du métier de
journaliste ?
Dominante : Lecture.
Déroulement : Lecture magistrale de La déclaration des devoirs et des droits des journalistes.
1) A partir du travail qui a été effectué dans ce parcours de lecture, complétez le tableau suivant en
travaillant en groupe sur deux arguments.
Ex 7 : Garder le secret
professionnel
Ex 8 : S’interdire le plagiat, la
calomnie, la diffamation et les
accusations
Ex 9 : Ne jamais confondre le
métier de journaliste avec celui de
publicitaire ou de propagandiste.
Synthèse : Répondez à la question posée en début de séquence : « dans cette nouvelle, les
journalistes disent-ils la vérité et pourquoi ? » Justifiez votre réponse à l’aide d’exemples.
Les journalistes doivent dire la vérité et doivent raconter réellement les faits, sans les mettre en
scène. Mais certains trafiquent les informations en modifiant la réalité car ils subissent des
pressions qui ne leur permettent pas d’être objectifs. Ainsi, dans la nouvelle de Didier Daeninckx,
le reporter a cédé aux pressions imposées par les directeurs de la chaîne puisqu’il décide de faire
un reportage sur un jeune enfant. Mais surtout, son caméraman a acheté les services d’un sniper
pour tuer le jeune garçon afin de rapporter des images spectaculaires et choquantes.
1 Dans la presse, convoquer des inconnus sur l’estrade est devenu le dernier »truc ».
Leur voix n’est jamais la même, leur nom change. Ils habitent dans une ville ou une
autre, mais finalement qu’importe. Leurs visages nous sont inconnus mais leurs
figures familières. Nous les reconnaissons immédiatement, lorsqu’ils apparaissent
5 dans les journaux ou à la télévision. Voilà le voisin-qui-n’a-rien-entendu. Ou le-
chauffeur-de-bus-qui-s’est-fait-agresser. Puis défile le conseiller-du-ministre-qui-
souhaite-garder-l’anonymat, le jeune-artiste-qui-va-faire-un-malheur, le petit-juge,
le diplomate-occidental-en-poste-à-Cuba, le réfugié, le chauffeur-de-taxi-irakien…
Sur le bandeau en bas de l’écran de télévision, où s’inscrit généralement le nom de
10 l’interviewé, il n’est pas rare de lire en guise d’identification : « jeune de
banlieue », « chômeur » ou « anti-européen ». […]
Toute situation inédite va produire ses propres créatures. Un attentat ? Trouver le
pompier héroïque et le rescapé. Un mouvement lycéen ou social ? Cherchez le
leader et le manifestant qui défile pour la première fois. […]
15 Il est devenu rare de pouvoir partir au fil de l’eau, au gré d’une situation sans tenter
de calculer, même hors de toute malice, où elle va conduire. Le journaliste
« découvre » rarement. Dans le meilleur des cas, il trouve, et dans le pire, il trouve
ce qu’il cherche. […]
Comme l’ambitieux chez Balzac ou Gnafron chez Guignol, ce sont en effet des
personnages- et toujours les mêmes- qui reviennent quotidiennement incarner les
20 « informations ». Les acteurs tournent, le rôle reste. Les micros se tendent
volontiers vers eux, non pour qu’ils expriment ce qu’ils souhaitent, mais pour leur
entendre dire le discours que la presse leur prête ou attend d’eux. Le problème n’est
évidemment pas dans le fait de tracer le portrait d’un homme ou d’une femme dans
l’actualité. Il commence à partir du moment où un journaliste va chercher
25 quelqu’un pour symboliser une situation. Cela suppose qu’il ordonne son travail,
même avec les meilleures intentions, en fonction d’une conclusion déjà tirée […]
Chacun des interviewés est mis en scène pour symboliser un rôle, une passion, une
place sociale, un point de vue réduisant la multiplicité des voix possibles à une
parole, immédiatement identifiable.
30
Ce n’est pas tout de trouver les personnages. Il faut aussi les mettre en scène. Un
chercheur en blouse blanche entouré de cornues aura l’air « plus vrai » que le même
chez le coiffeur. S’il bute sur un mot, il sera préférable de rejouer la scène pour que,
cette fois, le son soit meilleur. Chez le Rmiste en revanche, un bafouillement n’est
pas un problème mais un avantage. Le rmiste est par définition perdu, confus. Il
35 apparaitra plus crédible en survêtement qu’en costume.
Florence Aubenas et Michel Benasayag, La fabrication de l’information, 1999,
éditions la découverte.
Contextualisation de l’auteur de ce texte.
Florence Aubenas est une célèbre journaliste qui travaille pour la presse écrite, elle a
couvert les zones à risques telles que le Rwanda, le Kosovo, l’Afghanistan. Elle a été enlevée
pendant plus de 150 jours à Bagdad en Irak. Des comités de soutien, des pétitions ont été
lancés pour réclamer sa libération. Elle s’intéresse depuis aux questions sociales qui secouent
la société telles que le procès d’Outreau ou une mission d’infiltration qui l’a menée à
s’intéresser à la précarité dans certains métiers (le quai de Ouistreham).
3 ) Quels sont les reproches que l’on peut faire à certains journalistes ?
De mettre en scène les interviews : voir ligne 31 + aux lignes suivantes des exemples.
Le costume ou l’attitude jouent beaucoup dans la mise en scène de l’information. Un docteur
interviewé en blouse a plus de crédibilité que s’il est habillé normalement.
Cela montre donc que le journaliste pour faire les meilleures images possibles, en
tentant de rendre le discours qu’il souhaite véhiculer, fait des choix
Le journaliste a pour principal souci celui de raconter les faits, la vérité,
d’être authentique
1 ) Comment le journaliste peut-il créer une relation de proximité avec son lecteur ou
spectateur dans un article ou un reportage ?
Le journaliste va interviewer les personnes qui ont des choses à raconter et qui sont
susceptibles d’intéresser les spectateurs ou les lecteurs. Cela permet son identification.
Il interroge des personnages lignes 19 à 21 qui sont des stéréotypes qui représentent
des catégories de la société.
Proximité avec le lecteur ou le spectateur qui passe par l’identification.
La mise en scène des personnages dans les reportages passe par la mise en avant de clichés, de
stéréotypes afin de véhiculer un message simple, qui est organisé et facile à comprendre.