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SOMMAIRE
EVALUATIONS
LE LOGIGRAMME
But :
Le logigramme permet de visualiser de façon séquentielle et logique les actions à mener et les décisions à
prendre pour atteindre un objectif.
Principe :
Le logigramme, comme outil de clarification d'un procédé, et donc d'amélioration de celui-ci, est
particulièrement un travail de groupe.
Les événements décrits et qui apparaissent sur le logigramme peuvent être de n'importe quelle nature.
Par exemples, " donner un appel téléphonique ", " imprimer un rapport "…
Les symboles utilisés pour représenter les événements présentent des formes simples normalisées :
Par exemple le déchargement d’un véhicule, le prélèvement ou le contrôle d’un produit ...
Par exemple, à l’issue d’un contrôle, le contenu d’une palette peut être conforme ou non - lorsqu’un cariste
se présente devant un emplacement de stockage, l’emplacement peut être libre ou non ...
OPERATION
DECISION, CHOIX
OPERATION INFORMATIQUE
EDITION
INFORMATIONS
Les connexions entre les événements sont toujours représentées par des lignes, habituellement des
flèches pour montrer la direction de ceux-ci.
Une ligne pointillée représente une information, une ligne pleine représente un flux physique.
Les étapes :
Continuer le procédé jusqu'à la conclusion (finir avec une étape cible, généralement la fin d’une séquence
logique de tâches, la préparation d’une commande, l’enregistrement d’un mouvement de stock, le
traitement d’une réclamation..).
Utilisations :
Les logigrammes sont particulièrement employés pour réaliser les procédures de travail et les modes
opératoires.
Les procédures peuvent parfois apporter de multiples informations : acteur responsable de l’opération,
coût de l’opération, délais, donnée de flux ...
Ce sont alors de véritables outils d’analyse pour le responsable en logistique.
Un exemple :
Préparation du planning
réception
Non
Disponible ? Appel fournisseur
Oui
Appel service achat
Le formateur pourra ici demander aux stagiaires de représenter différents logigrammes dans de
multiples domaines qu’ils soient logistique ou autres.
La diversité des exemples apportés est importante tout au long du cours car la technique est employable
de façon transversale.
Comme outil d’analyse, le logigramme permet de repérer et de mesurer un critère particulier comme :
- le temps d’une opération : afin de connaitre l’opération qui consomme le plus de temps et ainsi engager
une réflexion permettant une diminution de son temps de réalisation.
- le coût d’une opération, d’une activité : afin de connaître les étapes où les coûts sont les plus importants.
Ici, les moyens d’exploitation seront valorisés ou simplement énumérés.
- ...
Un exemple :
Enregistrement de la
5 jours commande ADV
Afin de prendre les bonnes décisions, il est important d’avoir une vision immédiate et instantanée de la
situation. Pour ce faire, il faut identifier les indicateurs de performance permettant de suivre l’état
d’avancement d’une activité et évaluer son efficacité. Ces indicateurs doivent être révisés périodiquement
et suivis à l’aide d’un tableau de bord simple, clair et facile à lire et à exploiter.
Le tableau de bord n’est pas un outil de contrôle ou un instrument de motivation, mais bien un instrument
de progrès permettant de :
Un exemple :
Si vous êtes responsable d’une activité, comment savoir que sa gestion est correcte ?
Répondre à cette question donne des objectifs que les tableaux de bord vont permettre de suivre.
Mais attention ! Si la mise en forme des tableaux de bord ne pose pas de problème particulier, le choix
des indicateurs qui permettront de faire le point par rapport à nos objectifs peuvent être nombreux.
Pour parvenir de façon efficace à la création de ces indicateurs, la démarche doit être structurée.
Tout d’abord, la reconnaissance des unités d’œuvre.
« L’unité d’œuvre est l’unité de mesure qui caractérise au mieux une activité ».
Les unités d’œuvre sont déterminées par les flux qui entrent et sortent d’une opération, d’une activité,
d’un processus .... de tout système en interactions avec d’autres. Elles sont appelées Input (flux
entrant) et Output (flux sortant).
Un exemple :
Une machine produit des tiges filetées. L’unité d’œuvre de sortie est un nombre de tiges filetées.
Cependant, la machine peut produire des tiges filetées de tailles différentes.
Un service d’administration des ventes chargé d’enregistrer des commandes client aura comme unité
d’œuvre de son input, le nombre de commandes reçues. Cependant deux commandes peuvent présenter
des différences profondes (ancien, nouveau client – beaucoup, peu d’articles...)
En cas d’unités d’œuvre hétérogènes et d’une difficulté à évaluer précisément les moyens de production,
d’exploitation qui leur sont respectivement attribuées, il convient de pouvoir créer :
En cas d’unités d’œuvre hétérogènes et de difficulté à isoler les moyens de production et d’exploitation qui
leur sont respectivement attribuées, il convient de pouvoir :
- exprimer une unité d’œuvre avec une autre (souvent le principe du plus petit dénominateur commun).
Un exemple :
En raison de la forte disparité des commandes qui doivent être enregistrées par le service d’administration
des ventes, il est possible d’exprimer une unité d’œuvre par une autre : une commande « export », plus
complexe peut être valorisée en commandes « Maroc » plus facile à enregistrer.
Un exemple :
L’unité d’œuvre de sortie d’une machine produisant des tiges filetées sera la longueur produite et le poids
produit plutôt qu’une quantité.
Ce sont les unités d’œuvre représentant la consommation des ressources d’exploitation, ressources
humaines, ressources matérielles et les dépenses.
- Heures de travail, heures d’utilisation des engins de manutention, somme des dépenses courantes ....
Les tableaux de bord contiennent des indicateurs (comme une voiture), définition d’un indicateur :
« C’est une donnée objective, quantitative, constatant un résultat, dont l’exploitation nous permet de
faire le point par rapport à un objectif prédéterminé ».
Le mot « objective » est important, car plusieurs indicateurs peuvent nous situer en rapport avec un même
objectif.
Un exemple :
- Déterminer sa vitesse au volant d’un véhicule ?
Le meilleur indicateur est celui qui est crée spécialement pour suivre la vitesse du véhicule ; le tachymètre
(appelé « compteur »).
Pourtant il existe d’autres moyens :
Une combinaison de 2 autres indicateurs existants dans la voiture. Le compte-tour et la position du levier
de vitesse ...
L’analogie avec l’entreprise est réelle. Elle croit pouvoir cerner un objectif avec plusieurs indicateurs
existants, alors que seul un indicateur spécialement crée pour l’objectif peut le faire rapidement et
précisément.
Un exemple :
- où va-t-on trouver cet indicateur ? (à remplir si cet indicateur se trouve dans le secteur qui nous
concerne.)
- fréquence de production.
- fréquence de suivi.
- mode de présentation
La réponse à ces questions est importante afin d’obtenir une adhésion si nécessaire des collaborateurs,
de conserver la trace de ces définitions, de pouvoir les transmettre les expliquer, les généraliser ...
Le tableau de bord :
C’est l’outil de synthèse et de visualisation des résultats des indicateurs. La lecture de l’indicateur sur le
tableau de bord doit être compréhensible :
1. L’indicateur.
2. L’unité de mesure.
3. L’objectif que doit atteindre l’indicateur.
4. La date et une idée de la progression de la valeur de l’indicateur.
Un exemple :
Exemple de liste des indicateurs que les stagiaires doivent analyser en rapport avec l’objectif ou les
objectifs que l’on peut lui rattaché.
Stocks
• Produits expédiés (poids, unités et/ou valeur)
• Valeur totale des stocks
• Analyse ABC des stocks
• Taux de rotation des stocks
• Ecarts sur inventaire
• ....
Qualité
• Délai moyen de livraison aux clients
• Délai moyen d'approvisionnement/fournisseur
• Temps moyen de chargement des véhicules
• Retards de livraisons (en jours, en valeur)
• Nombre de ruptures de stocks (matières premières, produits semi-finis, produits finis)
• Nombre de litiges clients, transport
• Nombre / montant des avoirs
• ....
Productivité
• Temps moyen de chargement des véhicules
• Productivité opérateurs
• Taux de remplissage
• ....
Coût
• Coût des écarts de stocks, de la non-qualité
• Coût par transporteur, par m3 transporté
• Coût moyen d’un colis, d’une palette...
• Coût des stocks (total, par m3, des stocks morts)
• ....
Personnel
• Effectifs
• Embauches, démissions
• Absentéisme
• ....
Ressources consommées
Ensuite une activité ou un type de flux de ce processus est isolé afin de mettre en place son tableau de
bord.