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Diagnostic Global de la Filière Anacarde au Bénin - Draft Octobre 2003
SOMMAIRE
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Diagnostic Global de la Filière Anacarde au Bénin - Draft Octobre 2003
1 Il est actuellement impossible de déterminer même avec une marge d’incertitude de 15%
les superficies plantées en anacarde et encore moins le nombre d’arbres plantés au Bénin.
C’est pourquoi il paraît important de réaliser un inventaire des superficies plantées en
anacarde.
3 Il faudra aussi éviter de refaire les expériences qui ont déjà été réalisé ailleurs dans
différents instituts de recherche sur l’anacarde : Tanzanie, Mozambique, Brésil, Indonésie
notamment en effectuant régulièrement des missions d’information, de formation et
d’échanges.
4 Comme cela a été indiqué dans le diagnostic, environ 4000 ha de plantations des années
60-70 ont été réhabilitées et 3.300 ha de nouvelles plantations ont été mises en place dans
8 communes.
5 Les USPP ont été conseillées par DEDRAS pendant plusieurs années pour la création de
pépinières, la vente de plants issus de graines sélectionnées, la mise en place et l’entretien
des plantations ainsi que la réhabilitation des anciennes. La mission a pu constater que
les pépinières paraissent maîtrisées ainsi que les techniques de plantations.
7 Cette situation n’est pas propre au Bénin, mais existe chez tous les autres pays africains
producteurs de noix de cajou. Selon certains spécialistes de la filière il serait nécessaire de
développer au préalable une consommation locale.
8 Il faut noter qu’actuellement cette situation semble s’inverser dans certains pays comme
le Mozambique où l’on observe la mise en service de petites unités de transformation
destinée à l’exportation.
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9 Actuellement il existe une très forte compétition dans le décorticage de la noix entre
l’Inde te le Vietnam. Cette situation n’est pas favorable à l’arrivée de nouveaux venus.
10 La filière n’est pas encore totalement organisée. Il existe deux fonctions critiques :
La collecte de base qui est actuellement effectuée par le collecteur qui est également
prêteur et a un rôle social.
La fonction de financeur au niveau acheteur et producteur. En effet la totalité ou
presque des opérateurs de la filière n’obtient de financements des institutions
financières béninoises. Cette désaffection des banques et autres organismes de crédit
est la conséquence du manque d’organisation de la filière et de confiance des banques
vis à vis des acteurs de la filière.
1.6. LE FINANCEMENT DE LA FILIERE
13 Un inventaire exhaustif des superficies plantées ne serait pas utile et de surplus très
coûteux à réaliser. C’est pourquoi diverses solutions intermédiaires peuvent être proposées
en fonction des fonds disponibles. Trois méthodologies peuvent être recensées : (i) travail
à partir de photo satellites, (ii) enquêtes sur le terrain et vérification par sondage, (iii)
évaluation à partir d’échantillons représentatifs.
Inventaire à partir de photo satellites SPOT : A supposer que l’on dispose de photos
satellites récentes, il serait très coûteux et peux fiable, car l’anacarde, selon le PRF
pourrait être confondu avec d’autres essences.
Deux options peuvent être retenues : (i) recensement sur l’ensemble des régions
supposées cultiver l’anacarde : environ 60 communes. (ii) recensement sur les 6 sous
préfectures favorables à la culture de l’anacarde que sont le Borgou, l’Alibora,
Collines, l’Atacora, le Donga et le Zou. Ce travail devrait être réalisé pendant la saison
sèche période pendant laquelle les paysans sont plus disponibles. Le protocole serait le
suivant :
o Inventaire sur le terrain à partir d’enquêtes réalisées par des équipes
spécialisées et des vérifications par sondage : Ce travail demanderait au moins
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2.2.1. Localisation
17 Le développement pourra donc se poursuivre avec le personnel ressource des USPP et des
coopératives villageoises qui produisent déjà des plants en pépinières.
18 Pour éviter d’être obligé de mettre en place une structure de conseil coûteuse, il est
proposé que le développement suive la demande à un rythme modeste de 2.000 ha ha par
an. C’est à dire que les plants d’anacarde seront vendus au comptant à un prix compris
entre 100 et 125 F.CFA pièce ex pépinière. De même les réhabilitations de plantations
seront totalement à la charge du producteur et suivies par les USPP.
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Les coopératives de production de plants qui vendront les plants à l’USPP pour le
compte des producteurs.
Les USPP qui disposeront de personnes ressources pour l’anacarde (voir infra
organisation de la filière).
Les conseillers du projet en appui aux USPP.
2.3. RECHERCHE APPLIQUEE
24 Comme cela a été évoqué dans les conclusions, un des problèmes à résoudre est le
financement des entretiens de plantations et les prêts sociaux qui sont actuellement
octroyés par les collecteurs. C’est à ce niveau que souvent le prix d’achat est très faible
puisqu’il a été fixé bien avant la récolte sur la base d’un remboursement en noix de cajou.
On ne fera pas disparaître ce dispositif du jour au lendemain. Ces prêteurs accomplissent
actuellement une fonction critique de la filière.
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25 Un autre point qui a été abordé est le financement de la campagne d’achat proprement
dite (achat des noix aux producteurs). Les contraintes sont nombreuses : il faut pouvoir
disposer de fonds très rapidement lorsque le produit est disponible et le revendre
également très rapidement à un acheteur lorsque le prix est satisfaisant sans passer par un
dispositif hiérarchique contraignant qui ralentirait le processus. Les quelques expériences
tentées en la matière n’ont pas toujours été concluantes lorsque que les GV ou USPP
étaient resté livrées à eux-mêmes : UPAZ, APA Bénin ou ANPANI notamment.
26 Actuellement les producteurs ne peuvent obtenir de prêts d’organismes spécialisés car ils
ne connaissent pas ces organismes, il y a un manque de confiance des prêteurs et que la
filière est organisée d’une manière traditionnelle.
27 Le dispositif à mettre en place devra permettre aux producteurs d’obtenir des prêts pour
l’entretien de leur plantation et des prêts sociaux sans prévoir de remboursement sous
forme de noix. Il devra avoir accès au crédit aux guichets des organismes officiels que
sont les CLCAM et de la Micro-finance.
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Ce dispositif par étapes ne devrait pas représenter un changement brutal et radical par rapport
au dispositif actuel ; il doit permettre une évolution progressive vers la suppression des prêts
réalisés par les collecteurs et acheteurs et raccourcir progressivement la chaîne de
commercialisation par une diminution de l’activité des collecteurs au profit des GV et GPA.
31 Deux solutions peuvent être envisagées : création d’une filière autonome anacarde – ce
qui est bien séduisant- ou utiliser les structures qui existent déjà en les complétant.
(a) Filière autonome anacarde
32 La mission ne peut recommander la création d’une telle filière avec le tonnage actuel
de noix d’anacarde produit.
33 L’ONS avec l’appui des CARDER avait commencé en 2001 à créer des Coopératives à
différents niveau de la filière (cf diagnostic).
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39 Le responsable anacarde au sein chaque OP serait polyvalent et aurait autorité sur les
affaires d’anacarde au sein de chaque OP. Au sein de l’OP il serait crée un poste de
responsable ou de conseiller anacarde au sein du bureau de l’OP. Ce responsable anacarde
serait opérationnel et prendrait en charge :
Le conseil auprès des producteurs d’anacarde au niveau technique pour les pépinières,
plantation, le phytosanitaire.
Le conseil pour la qualité et la commercialisation des noix.
La collecte des données de base nécessaires à la gestion de la filière : production,
superficies plantées, nombre de producteurs, prix pratiqués par les acheteurs, le
respects des règles définies par la profession.
40 Il serait appuyé par un conseil de gestion au niveau des OP (GPA, GV, USPP).
2.4.3. Collecteurs
42 Comme cela a été indiqué, ils n’ont pas d’existence légale, mais ils occupent actuellement
une fonction critique en raison de leur proximité auprès des producteurs et de leur rôle de
financier pendant l’inter-campagne.
43 En dehors de leur marge officielle (entre 15 et 20 F.CFA/kg) pour laquelle ils apportent
une valeur ajoutée en regroupant et stockant la production à un niveau intermédiaire, il
existe une marge correspondant au remboursement en nature (noix de cajou) des prêts
qu’ils ont accordés. Souvent cette marge est très importante et pas transparente.
44 Le dispositif mis en place ne vise pas à les éliminer du circuit mais à supprimer à terme le
crédit qu’ils font aux producteurs et à les mettre en concurrence.
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moyenne 300 T/acheteur ce qui est manifestement peu, d’autant que certains acheteurs
font plusieurs milliers de tonnes.
49 Cet agrément pourrait être valable pendant une campagne. La procédure d’agrément en
plus des conditions mentionnées ci-dessus pourrait se faire par enchère sur des zones
géographiques ou quota de production ou sans attribution de zone géographique ni quota :
La répartition des acheteurs par zone géographique peut poser des problèmes de
qualité de noix (près de la frontière du Nigeria par exemple) et de potentiel de
production des zones géographiques attribuées à un ou plusieurs acheteurs.
La répartition par production (quota) risque d’être inefficace et de conduire à une
dissimulation de la production achetée ou le vente de noix entre acheteurs. La
répartition sur la base des achats actuels (à supposer qu’ils soient connus) risque de
figer la situation et de nuire à une saine concurrence.
C’est pourquoi nous suggérons qu’il n’y ait aucune règle de répartition de manière à
favoriser une concurrence qui au final se traduira par un modus vivendi sain arbitré
par l’association et l’interprofession.
2.4.5. Les exportateurs
50 Les exportateurs sont actuellement regroupés au sein du GEPT dont l’action est
actuellement discrète et feutrée. Le fait de la placer dans une interprofession regroupant
l’ensemble des acteurs de la filière peut lui faire prendre conscience de la solidarité de
tous les acteurs.
51 Cette profession pourrait être en outre sollicitée pour prélever des cotisations sur les
quantités de noix exportées pour financer l’organisation et le financement de
l’interprofession.
52 Si l’on réfléchit à ce qu’il faudrait faire pour développer d’une manière durable la
production d’amande à partir des noix béninoises :
en tirant les leçons du passé et de la situation actuelle on peu déjà affirmer que :
o L’Etat n’est pas un bon entrepreneur (cf Usine de Parakou).
o Les procédés très mécanisés sont coûteux et peu compétitifs : cf Parakou,
Mozambique, Tanzanie.
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Faire le suivi statistique des prix pratiqués pendant la campagne, des productions et
superficies en anacarde etc……
56 Ses ressources proviendraient principalement de :
Bailleurs de Fonds et l’Etat pendant 5 ans.
Des cotisations de ses membres et fonds prélevés par les exportateurs ou l’Etat.
2.4.8. Au niveau de l’Etat
57 Compte tenu de l’importance stratégique de la filière pour le Bénin, l’Etat devra prendre
des responsabilités et certaines décisions : agréments, prix, financement extérieurs.
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Graphique 1.
Diffuseurs
Diffuseurs
Conseil
PRODUCTEURS Conseil
PRODUCTEURS en Gestion
en Gestion
Recherche
Recherche
Collecteurs
Collecteurs
Transformateurs
Transformateurs
ACHETEURS
ACHETEURS
Acheteurs
Acheteurs
Banques
Banques
Commerciales
Commerciales
EXPORTA Exportateurs
EXPORTA Exportateurs
TEURS
TEURS
ETAT :
ETAT :
MAEP/MICPE/
MAEP/MICPE/
Comités/ONS
Flu x Crédit Flu x Produit Comités/ONS Diagnostic Global de la Filière Anacarde – PADSE – Oct 2003
Département P. Lemaitre – P. Bedieye – H. Ahouadi
Anacarde
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Graphique 2.
ORGANISATION DE L’INTERPROFESSION
GV UCP FAITIERE
Producteur GPA
GPAInformel
Informel GVFormel
Formel UCP UDP
UDP FAITIERE
Dpmt Anacarde
Producteur 15 +Anacarde ++Anacarde ++Anacarde
15max
max +Anacarde Anacarde Anacarde Dpmt Anacarde
Producteur
Producteur
MISSIONS MIXTES ETAT-A.I.A Acheteurs
Acheteurs
Producteur
Producteur • Agréer les Acheteurs d’anacarde.
• Fixer le prix minimum et dates de campagne
Producteur
Producteur Exportateurs
Exportateurs
ETAT :
ETAT :
MAEP, MICPE
Diagnostic Global de la Filière Anacarde – PADSE – Oct 2003
Observateurs : MAEP, MICPE
ONS, Comités
P. Lemaitre – P. Bedieye – H. Ahouadi ONS, Comités
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60 Ce programme couvrira l’ensemble des départements dont les conditions sont favorables
à la culture de l’anacarde : Atacora / Donga, Borgou / Alibori, Zou / Collines (cf. Carte
des régions favorables). Il touchera 25 USPP, 100 GV et 3.000 producteurs :
o 8 USPP sur 13dans Atatcora / Donga
o 8 USPP sur 14 dans le Borgou / Alibori
o 9 USPP sur 19 dans le Zou / Collines
Tableau 2. Nombre producteurs et OP intéressés
RUBRIQUES 2004 2005 2006 2007 2008
Producteurs par GPA 15 600 1800 3000 3000 3000
GPA par GV 2 40 120 200 200 200
GV 20 60 100 100 100
USPP 8 16 25 25 25
UDP 3 6 6 6 6
FUPRO 1 1 1 1 1
61 Cet appui s’effectuera par la prise en charge des charges relatives au technicien anacarde
polyvalent auprès des GV et autres techniciens auprès des USPP, UDP et FUPRO suivant
le schéma suivant :
Tableau 3. Effectif du personnel propre aux OP
RUBRIQUES 2004 2005 2006 2007 2008
Personnel propre aux OP
GV 20 60 100 100 100
USPP 8 16 25 25 25
UDP
Technicien anacarde 3 6 6 6 6
Assistant 3 6 6 6 6
FUPRO
Responsable Anacarde 1 1 1 1 1
Assistant 1 1 1 1 1
Secrétaire 1 1 1 1 1
62 Ce personnel sera formé par des techniciens de suivi appartenant au projet et figurant dans
le volet coordination du projet ci-dessous.
(c) Le conseil de gestion (CdG)
63 Il est prévu un important volet de CdG pour appuyer les producteurs individuellement et
au sein des GPA dans la gestion de leur exploitation comme cela est actuellement réalisé,
et pour l’obtention de prêts auprès des organismes spécialisés. Ces Conseillers en gestion
auront ensuite des paysans relais pour diffuser leur conseil de gestion suivant le schéma
suivant :
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65 Un des principaux objectifs du projet est de mettre en place les structures opérationnelles
devant permettre le développement de la filière anacarde post-projet.
66 A terme il est prévu de toucher l’ensemble des USPP de 3 départements suivant le schéma
suivant :
Tableau 6. Evolution des effectifs OP et personnel post-projet
RUBRIQUES 2009 2010 2011 2012 2013
Personnel propre aux OP
GPA 200 300 400 600 600
Technicien Anacarde GV 100 150 200 300 300
Technicien Anacarde USPP 25 30 35 42 42
UDP
Technicien anacarde 6 6 6 6 6
Assistant 6 6 6 6 6
FUPRO
Responsable Anacarde 1 1 1 1 1
Assistant 1 1 1 1 1
Secrétaire 1 1 1 1 1
Conseil de Gestion
Normes
Nbre conseillers /producteur 100 150 200 300 300
Nbre paysans relais 20 20 20 20 20
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67 Nous distinguerons les coûts sur 5 ans et les coûts futurs de fonctionnement post-projet en
supposant que la filière poursuive son développement. L’ensemble des coûts est détaillé
dans l’annexe 5.
68 Les coûts totaux du plan d’action détaillés par grandes rubriques sont les suivants :
Tableau 7. Récapitulatif des coûts (000) F.CFA
RUBRIQUES 2004 2005 2006 2007 2008 TOTAL
COORDINATION
Salaires et fonctionnement 51 810 72 930 96 690 96 690 96 690
Investissements 31 900 26 400 14 850
Recensement superficies 70 500
S/TOTAL 154 210 99 330 111 540 96 690 96 690 558 460
APPUI A LA GESTION
Salaires et fonctionnement 44 946 116 266 161 172 140 052 140 052
Investissements 27 060 27 280 13 200
S/TOTAL 72 006 143 546 174 372 140 052 140 052 670 028
CREATION
INTERPROFESSION
Salaires et fonctionnement et Etudes 18 810 35 310 96 580 50 270 50 270
Investissements 25 850
S/TOTAL 44 660 35 310 96 580 50 270 50 270 277 090
APPUI DIRECT AUX
OP
Salaires et fonctionnement 53 543 104 390 141 350 141 350 141 350
Investissements 70 400 27 500 19 250 19 800
S/TOTAL 123 943 131 890 160 600 161 150 141 350 718 933
RECHERCHE
Salaires fonctionnement et Etudes 134 500 132 500 112 500 112 500 112 500
Investissements 82 000 20 000 2 500 7 500
S/TOTAL 216 500 152 500 115 000 120 000 112 500 716 500
TOTAL GENERAL 611 319 562 576 658 092 568 162 540 862 2 941 010
2.6.2. Les coûts de fonctionnement post-projet
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TOTAL GENERAL 563 030 628 031 675 032 802 962 802 962
70 Ces coûts sont modestes comparés à ceux de la filière coton, dont les fonctions critiques
ont un coût total estimé à 6 milliards de F.CFA (yc compris encadrement et CSPR).
Valeur exportée FOB Millions F.CFA 12 495 14 400 18 000 20 000 22 000
Prélèvement en % valeur FOB 0 0% 2,5% 2,5%
Montant prélèvement M F.CFA 0 0 450 500 550
73 Ce prélèvement sera institué lorsque l’AIA sera opérationnelle à partir de 2006. Il couvrira
en partie les besoins propres du projet puis la totalité des frais de fonctionnement de la
filière à partir de 2009. Pour équilibrer les charges post-projet, le prélèvement a été estimé
à 2.5 % de la valeur FOB des noix exportées. Ce prélèvement est plus proche des
pratiques de la Tanzanie qui finance sa recherche avec 3%, que du Mozambique qui
finance l’INCAJU (Institut d’Etat pour le Développement du cajou) avec une taxe de 18%.
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74 Compte tenu des ressources mises en place et des charges du projet, le besoin de
financement cumulé du projet sur 5 années est estimé à 1.7 milliards de F.CFA (voir
Tableau ci-dessous) :
Tableau 10. Besoin de financement pour le Projet (000) F.CFA
RUBRIQUES 2004 2005 2006 2007 2008 TOTAL
CHARGES PROJET 611 319 562 576 658 092 568 162 540 862
RESSOURCES PROPRES 0 50% en 2006 225 000 500 000 550 000
BESOIN DE FINANCEMENT -611 319 -562 576 -433 092 -68 162 9 138 -1 666 010
75 Dès la fin du projet, les actions de développement se poursuivront pour atteindre
l’ensemble des USPP des 3 préfectures soit 42 au total. Cela explique que les coûts de
fonctionnement de la filière augmentent.
CHARGES FILIERE 620 030 623 031 652 532 785 462 777 962
RESSOURCES PROPRES 600 000 650 000 700 000 750 000 800 000
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RUBRIQUES \ ANNEES 1 2 3 4 5
SOUTIEN OP
Nombre OP concernée
Nombres producteurs 600 1800 3000 3000 3000
GV 20 60 100 100 100
UCP 8 16 25 25 25
UDP 3 6 6 6 6
INVENTAIRE SUPERFICIES
VOLET APPUI AUX OP
Conseil en gestion
Commercialisation par GV
VOLET RECHERCHE
Amélioration du matériel végétal Poursuite de l'action
Progession de l'action
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