des eaux
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Avant propos
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Partie 1 : Qualité des eaux
Chapitre I
Origine des polluants liquides, leurs compositions et leurs
caractéristiques
Les maladies liées à l’eau
Chapitre II
Qualité des eaux au Maroc
Chapitre III
Règlementation
Partie 2 : Traitement de l’eau
Chapitre I
Généralités sur les eaux de consommation et normes de potabilité.
Chapitre II
Prétraitement des eaux de consommation.
Chapitre III
Traitement de Clarification.
Chapitre IV
Traitement de finition.
Partie 3 : Epuration de l’eau
Chapitre I
Généralités sur les origines des eaux usées.
Chapitre II
Traitement mécanique des eaux usées.
Chapitre III
Traitement biologique et la clarification.
Chapitre IV
Traitement des boues.
Partie 1 : Qualité des eaux
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Introduction
Le corps d’un être humain adulte contient 60% d’eau, c’est-à-
dire environ 42 litres d’eau pour une personne de 70 kg.
• Cerveau 80 %
• Sang 83 %
• Muscle 76 %
• Os 22 %
Où se cache l’eau ?
• En dehors de l’homme et de tous les êtres vivants, l’eau se
cache partout, car la culture de toute plante et la fabrication
de presque tous les objets exigent de l’eau à un moment
donné
Introduction
Cycle de l’eau
On peut définir les mouvements de l’eau sur la Terre
comme des flux dans un système à circuit fermé, où
les pertes dans l’espace et les apports depuis le
noyau de la Terre sont négligeables:
Masses continentales
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Chimie et cycle de l’eau
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Chapitre I:
Origine des polluants liquides, leurs
compositions et les maladies liées à
l’eau
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I. Origine des polluants liquides
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I. Origine des polluants liquides
I.1. Les eaux usées domestiques
On inclut dans cette catégorie les eaux usées ménagères et celles que
rejettent les établissements commerciaux et publics. Les eaux usées
domestiques sont véhiculées par les réseaux d'égout unitaires ou
séparatifs. Elles sont essentiellement porteuses de pollution organique.
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I. Origine des polluants liquides
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I. Origine des polluants liquides
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II. Caractéristiques physico-chimiques des eaux usées
Matières en suspension
• elle empêche la lumière de pénétrer et d'arriver aux cellules végétales qui libèrent
l'oxygène par photosynthèse,
• et peut avoir un effet néfaste direct sur l’appareil respiratoire des poissons.
Elle rend, par ailleurs, plus complexe et plus coûteuse les opérations de traitement
d’eau pour l’alimentation humaine ou les usages industriels.
Leur élimination exige des procédés physico-chimiques : dessablage, filtration,
coagulation et floculation.
Notons aussi que la présence de particules aux dimensions très variables rend le
traitement de ces eaux plus complexe.
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II. Caractéristiques physico-chimiques des eaux usées
La matière organique comprend des protéines, des sucres, des gras, des
composés cellulosiques non digérés et divers éléments du métabolisme. On
retrouve de l'azote et le phosphore organique. Certaines matières ont une
biodégrabilité plutôt faible. C'est le cas des huiles, graisses et certains
détergents.
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II. Caractéristiques physico-chimiques des eaux usées
Ces quantités énormes de matière biodégradables exigent que les usines soient
modifiées en vue d'une épuration plus efficace.
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II. Caractéristiques physico-chimiques des eaux usées
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II. Caractéristiques physico-chimiques des eaux usées
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II. Caractéristiques physico-chimiques des eaux usées
biologie aquatique.
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II. Caractéristiques physico-chimiques des eaux usées
de coquillage).
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III. Répercussions environnementales
des eaux usées
Diminution de la concentration d'oxygène dans l'eau entraînant la
disparition de certaines espèces de poissons;
Odeurs nauséabondes;
IV. 1. Introduction:
Dans la nature, l’eau n’est pas toujours source de vie, loin s’en faut.
• Elle véhicule en particulier nombre de micro-organismes, bactéries,
virus et protistes en tout genre, qui y vivent et s’y développent, ainsi que
nombre de parasites dont les hôtes ont besoin d’eau pour vivre ou se
reproduire.
• Or de tels organismes peuvent engendrer des maladies parfois graves
lorsqu’ils pénètrent dans le corps humain.
• L’eau est ainsi le vecteur de transmission privilégié de ces maladies que
l’on dit hydriques.
IV. Les maladies liées à l’eau
• Mais aujourd’hui, ces épidémies sont surtout le drame des pays chauds qui ne
disposent pas de latrines septiques, ni de traitements des eaux.
• Dans ces conditions en effet, les matières fécales des personnes malades
contaminent rapidement les eaux de boisson consommées par les personnes
saines…
• Les parasites pullulent dans les régions chaudes et humides, proviennent des
mollusques ou larves d’insectes, dont certains affectionnent les canaux
d’irrigation quand d’autres préfèrent les eaux courantes ou encore les eaux
stockées. Ces parasites sont transmis à l’homme par pénétration à travers la
peau.
IV. Les maladies liées à l’eau
• Pour tuer cette larve et éradiquer la maladie, les eaux des rivières doivent
être traitées aux insecticides pendant parfois plusieurs années.
IV. Les maladies liées à l’eau
IV. 3. Conséquences :
✓ Aujourd’hui, ces maladies hydriques sont à l’origine de la mortalité très
élevée des populations des pays en voie de développement. Dans le
monde, environ:
• 6 millions d’enfants meurent chaque année suites de gastro-entérites,
• 100 millions de personnes souffrent en permanence de gastro-entérites
hydriques,
• 260 millions d’individus sont atteints de bilharziose,
• 2 à 3 millions de décès sont observés chaque année parmi les 700 et 800
millions de sujets impaludés et 30 millions d’onchocercose sont dénombrés.
VI. Les maladies liées à l’eau
IV. 3. Conséquences :
✓ Aujourd’hui, ces maladies hydriques sont à l’origine de la mortalité très
élevée des populations des pays en voie de développement. Dans le
monde, environ:
• 6 millions d’enfants meurent chaque année suites de gastro-entérites,
• 100 millions de personnes souffrent en permanence de gastro-entérites
hydriques,
IV. 3. Conséquences :
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Bilan hydrologique moyen pour le Maroc
Carte
Administrative
du Bassin
Ressources La zone dispose d’un potentiel en eau renouvelable considérable, d’environ 4 milliards de
en Eau m3/an (3600 Mm3/an d’eau superficielles et 460 Mm3/an d’eau souterraine), comme apport
moyen interannuel.
la qualité des eaux souterraines dans la zone est bonne, à l’exception de quelques secteurs de
la nappe de Rmel au droit desquels des teneurs excessives en nitrates atteignant des valeurs
Les eaux
élevées dues à l’emploi des engrais et pesticides ont été enregistrées, principalement dans les
souterraines
périmètres irrigués. Aussi, dans les zones côtières, les nappes alluviales de la Méditerranée
connaissent des minéralisations de l’eau parfois forte, en raison de l’intrusion des eaux
marines.
ABH – Moulouya
Carte
Administrative
du Bassin
Le potentiel en eau du bassin de la Moulouya s’élève à 1760 Mm3/an, réparti comme suit :
Ressources en – Le potentiel en eau de surface ; des bassins de la zone ; a été estimé à environ 1 300
Eau Mm3,– Les ressources en eaux souterraines sont estimées à 460 Mm3, avec un potentiel
exploitable de 352 Mm3/an.
Carte
Administrative
du Bassin
Ressources en Les apports moyens annuels du bassin hydraulique du Sebou s’élèvent à 5560
Eau Mm³ par an, soit 887 m³/ hab en moyenne. C’est un des niveaux les plus
élevés du Maroc (moyenne nationale 604 m³/ hab).
La qualité des ressources en eau
La qualité des eaux de surface est très mauvaise à l’aval des principales
agglomérations. Ainsi les eaux de l’oued Sebou sont très dégradées de l’aval
Les eaux de
de la ville de Fès jusqu’à l’embouchure. La qualité des eaux de surface est
surface
également mauvaise en aval de la ville de Mèknès (oued R’dom), en aval de
la ville de Sidi Slimane (oued Beht), en aval de la ville de Sefrou (oued
Lihoudi) et en aval de Taza (Inaouène).
Les eaux La qualité des eaux souterraines dans le bassin du Sebou est jugée
souterraines préoccupante dans les régions à fortes activités agricoles (Gharb, Sais et
Maamora) dû à l’accroissement du taux de nitrates.
ABH – Bouregreg et des côtiers atlantiques de
Casablanca
Carte
Administrative
du Bassin
Ressources en La moyenne des apports des eaux de surface s’élève à 850 Mm3/an dont 675
Eau Mm3/an proviennent du bassin du Bouregreg et de ses affluents.
La qualité des eaux de surface est globalement bonne, en effet les principaux
Les eaux de
centres urbains et industriels se trouvent sur la côte. Néanmoins 30% des
surface
stations de mesure indiquent une qualité mauvaise ou très mauvaise des
oueds du Bassin, à l’aval des villes.
La qualité des eaux souterraines est jugée mauvaise ou très mauvaise,
notamment à cause de la salinité de l’eau dans certaines zones à savoir :
Les eaux Nappe de Berrechid : forte pollution observée ;
souterraines Nappe de la Chaouia côtière : très forte minéralisation et pollution par les
ABH – Oum Er R’bia
Carte
Administrative
du Bassin
Ressources en L’Oum Er Rbia est un bassin riche en ressources renouvelables avec plus de 3.130 Mm³.
Eau Celles-ci sont principalement des eaux de surface.
La qualité des eaux est dégradée à l’aval des bassins principalement du à la pollution
Les eaux de industrielle, mais aussi urbaine. Le tronçon situé entre l’aval du rejet Kasba-Tadla et l’aval du
surface rejet de Dar Ouled Zidouh sur l’Oued Oum Er Rbia est particulièrement pollué (notamment
en été et du en partie à l’industrie sucrière).
La qualité des nappes du bassin s’est dégradée de façon continue sur les 15 dernières
années, en particulier dans la nappe de Tadla. Actuellement des taux de nitrates supérieurs
Les eaux à 50 mg/l ont été mesurés dans la majorité des stations échantillonnées : plus de 60% (soit
souterraines 80 000 hectares) de la superficie de la nappe du Tadla est polluée par les nitrates. Il existe
aussi une salinité élevée de certaines nappes de l’aquifère du Tadla liée à l’intrusion marine
(Les Béni Amir, les Béni Moussa
ABH – Tensift et côtiers d’Essaouira
Carte
Administrativ
e du Bassin
Ressources en Les apports d’eau du bassin de l’Oum Er R’bia sont évalués à 1142 Mm³/an
Eau
Les eaux de Les eaux des deux oueds côtiers atlantiques (Ksob et Igouzoulen) sont globalement de bonne
surface qualité, contrairement aux eaux de l’oued Tensift, lequel reçoit les rejets en eaux usées de
Marrakech.
Les nappes présentant une eau de bonne qualité, aptes à tous les usages sans contraintes
majeure sont celles de Meskala- Akermoud, du Haouz – Mejjate à l’exception des secteurs de
bordure de l’oued Tensift au voisinage de Marrakech et au nord de R’dat. Les nappes
Les eaux présentant une qualité moyenne à mauvaise sont celles du Haouz-Mejjate (Bas Tensift), de
souterraines la Bahira et du bassin d’Essaouira. Les zones ou les eaux sont de très mauvaise qualité
chimique se limitent à certains secteurs de la nappe de la Bahira, où les teneurs en nitrate
sont élevées et où la salinité dépasse 4 g/l, et à des secteurs de la nappe du Haouz à l’aval de
la ville de Marrakech.
Bassins du Souss-Massa
• Le Bassin SMD est scindé en trois majeurs
bassin :
• Bassins du Souss-Massa,
• Bassin de Guelmim
• et le Bassin du Draa.
Qualité des Ressources en eau
. Au niveau des nappes alluviales : Il s’agit de la nappe alluvi
ale de Tikrit dont la minéralisation des eaux varie de 0.5 et
3 g/l et de la nappe alluviale de Ouarzazate dont la qualité
Haut
de l’eau n’est pas très bonne.
Draa
Au niveau des nappes profondes : La qualité de l’eau peut
être bonne, mais le contact avec le gypse peut augmenter le niveau de
minéralisation
Les nappes associées aux oasis présentent un gradient de salinité qui
augmente de l’amont vers l’aval. Les nappes de M’hamid et Ktaoua sont
Moyen particulièrement chargées en sels et ce fait impropre à la consommation et
Draa à l’irrigation.
Carte
Administrati
ve du Bassin
Ressources Les apports d’eau du bassin de l’Oum Er R’bia sont évalués à 1142 Mm³/an
en Eau
Les eaux de La qualité globale des eaux de surface du bassin de GZRM a été très mauvaise à
surface mauvaise au niveau de 40% des stations d’échantillonnage, bonne à moyenne à
excellente dans 38% et 22% restante des stations sont en état à sec.
La qualité des eaux souterraines est généralement très mauvaise (41%) à
moyenne (38%).
Le problème accru de la qualité des eaux dans la zone d’étude est reflété par l’état
des eaux souterraines de la plaine du Tafilalet. Les mesures les plus récentes de la
salinité des eaux de la nappe de Tafilalet, dont l’eau souterraine emmagasinée est
Les eaux de 250 Mm3, indiquent des concentrations de sel de 7 à 8g/l sur une grande partie
souterraines de la palmeraie, avec une augmentation moyenne annuelle de la salinité de 0,1g/l.
ABH – SAHARA
Carte
Administrative
du Bassin
La qualité de l’eau dégagée est généralement moyenne avec une salinité qui
Les eaux de varie entre 2 et 3g/l au centre du bassin. Cette salinité est cependant variable
surface dans le bassin, l’eau est saumâtre en direction des affleurements à l’Est (3 à 5
g/l) et devient encore plus salée en direction de l’Ouest pour atteindre des
salinités élevées dans la zone d’Akhfenir-Dcheira-Lamsid (jusqu’à 30 g/l).
La nappe profonde de Paléogène s’étend sur une superficie de 50 000 km². La
Les eaux
productivité des forages qui captent la nappe varie entre 5 et 40 l/s, la qualité
souterraines
de l’eau est acceptable au Sud (2 à 3g/l) dans la région de Dakhla-Bir Gandouz
et mauvaise au Nord (6 à 10 g/l).
Chapitre III:
Règlementation
Règlementation
ii. Ces stratégies incluent des normes nationales, établies à partir des
éléments scientifiques fournis par les Directives.
A cet égard, la loi sur l’eau constitue la base légale de la politique de l’eau du pays
et se fixe, en conséquence, les objectifs suivants :
– une gestion des ressources en eau dans le cadre d’une unité géographique,
le bassin hydraulique, qui constitue une innovation importante permettant
de concevoir et de mettre en œuvre une gestion décentralisée de l’eau;
• Les agences de bassins ont pour mission d’évaluer, de planifier et de gérer les
ressources en eau au niveau des bassins hydrauliques.
• Ces agences peuvent accorder des prêts, aides et subventions à toute personne
engageant des investissements d’aménagement ou de préservation des
ressources en eau.