o Objectifs pédagogiques
- Définir un élément chimique.
- Décrire la structure de l’atome.
- Ecrire la structure électronique d’un atome.
- Identifier un élément chimique connaissant sa période et son groupe.
- Définir une liaison chimique.
- définir la molécule, la valence d’un élément.
- Décrire la structure du chlorure de sodium.
I. ELEMENTS CHIMIQUES
o Un corps simple ne contient qu’un seul type d’éléments chimiques : Ne ; H2 ; O2 ; O3 …
o Un corps composé contient plusieurs types d’éléments chimiques : H2 O ; NH3 ; HNO3 …
o Un élément chimique est ce qui est commun à un corps simple et à tous ses corps composés.
Chaque élément chimique possède un nom et un symbole.
Nom Symbole Nom Symbole
Hydrogène H Chlore Cl
Oxygène O Fer Fe
Carbone C Sodium Na
Azote N Or Au
Potassium K Magnésium Mg
p. 1
La masse de l’électron est environs 1836 fois plus petite que celle d’un nucléon. On peut donc dire que la masse
de l’atome est pratiquement concentrée dans son noyau puisque la masse du cortège ou du nuage électronique est
négligeable devant celle des nucléons.
Application :
Nom Symbole Nombre de Nombre de Nombre
protons neutrons d’électrons
14
7N Azote N 7 7 7
23
11 Na+ Ion sodium Na+ 11 12 10
16 2− 2−
8O Ion oxygène O 8 8 10
3. Nucléides
On appelle nucléide l’ensemble des atomes dont le noyau possède le même couple (Z, A). Le nucléide X
caractérisé par le couple (Z, A), est représenté sous la forme symbolique :
A : Nombre de masse ou nombre de nucléons
A
ZX
Z : Nombre de charge ou numéro atomique
X : Symbole de l’élément chimique
23
Exemple : Pour le noyau de l’atome de sodium (11 ; 23) la représentation sera 11Na.
4. Isotopie
Les isotopes sont des atomes de même numéro atomique Z mais de nombre de masse différents.
Exemples :
- Isotopes de l’hydrogène :
1
1H 11H
2 2
1H( 1D)
3 3
1H( 1T)
Hydrogène Deutérium Tritium
- Isotopes du carbone
14
6C(6; 14)
12 13
6C (6; 12) 6C
(6; 13)
Carbone 12 Carbone 13 Carbone 14
- Isotopes du chlore
37
17Cl
35
17Cl
(17; 35) (17; 37)
2. Le principe de PAULI
Chaque couche électronique ne peut contenir qu’un nombre limité d’électrons. Le nombre maximal d’électrons
pouvant appartenir à une couche électronique caractérisée par le nombre quantique 𝐧 est 𝟐𝐧𝟐 .
Couche électronique Nombre maximal d’électrons (2n2 )
K (n = 1) 2
L (n = 2) 8
M (n = 3) 18
N (n = 4) 32
3. Le principe de construction
Les électrons occupent successivement les couches électroniques en commençant par la couche K puis en suivant
l’ordre K, L, M, N, …
Remarque : L’état de l’atome obtenu en appliquant le principe de construction est appelé état fondamental (état
le plus stable car possédant un minimum d’énergie) ; les autres états sont dits excités.
5. Représentation de Lewis
La représention de Lewis a pour but de schématiser la structure électronique externe d’un atome ou d’un ion. Pour
l’établir chaque atome est formellement scindé en deux :
o Le noyau et les électrons des couches internes sont représentés par le symbole de l’élément ;
o Les électrons de la couche externe sont représentés :
p. 3
- par des tirets (─) s’ils forment un doublet
- par des points s’ils sont célibataires ;
o La charge est éventuellement entourée.
NB : La valence d’un atome est le nombre d’électrons célibataires sur sa couche électronique externe.
2. Classification moderne
a. Description de la classification
o Cette classification périodique des éléments comporte 7 lignes (ou périodes) et 18 colonnes (ou groupes
ou encore familles).
o Les éléments sont rangés dans chaque ligne par ordre croissant du numéro atomique Z.
o On trouve cette classification complète dans tous les livres de chimie mais nous ne présenterons ici que
l’étude des 20 premiers éléments comme le stipule le programme de la classe de seconde.
p. 4
Examinant la présentation du tableau périodique proposé ci-dessus on peut s’apercevoir que :
o Dans une même ligne ou période, les atomes des éléments ont le même nombre de couches
électroniques occupées. Première ligne : couche K, deuxième ligne : couche L, troisième ligne : couche M.
o Le parcours d’une ligne correspond au remplissage d’une couche électronique, les couches
électroniques inférieures étant saturées.
o Dans une même colonne ou groupe ou encore famille, les atomes des éléments ont le même nombre
d’électrons dans couche électronique externe. Les atomes des éléments de la colonne (1) ont un (1) électron sur
la couche externe, ceux de la colonne (2) ont deux (2) électrons sur la couche externe etc…
p. 5
Les spectres atomiques d’émission sont discontinues et sont caractéristiques des atomes qui les produisent. Ils
constituent en quelque sorte leur signature.
Les longueurs d’onde des raies noires correspondent aux longueurs d’onde des raies brillantes du spectre
d’émission de l’atome correspondant.
Une émission d’énergie par un atome correspond au passage de l’atome d’un niveau d’énergie supérieur à un
niveau d’énergie inférieur.
Une absorption d’énergie par un atome correspond au passage de l’atome d’un niveau d’énergie inférieur à un
niveau d’énergie supérieur.
p. 6
VI. Les liaisons chimiques
Les éléments chimiques n’existent pratiquement pas à l’état libre (sauf les gaz rares), mais entrent en combinaison
pour former des édifices moléculaires.
1. LA LIAISON DE COVALENCE
a. Définition
La liaison covalente consiste en la mise en commun par deux atomes d’une paire d’électrons périphériques. La
liaison covalente est simple, double ou triple selon que les atomes ont un, deux ou trois doublets d’électrons en
commun.
Exples : H─H ,
b. La molécule
La molécule est un édifice stable électriquement neutre constitué de plusieurs atomes liés entre eux par des
liaisons de covalence. Le nombre total d’atomes d’une molécule est son atomicité.
Dans toute molécule tous les atomes respectent la règle du duet ou de l’Octet.
Exple : La molécule d’éthanol
p. 7
b. Structures et géométrie de quelques molécules
Représentation des
Nom et formule atomes de la molécule Représentation de Lewis de la Géométrie
brute Formation de liaison molécule
Dihydrogène
Linéaire
H2
Dichlore
Linéaire
Cl2
Dioxygène
Linéaire
O2
Chlorure
d’hydrogène Linéaire
HCl
Eau
Triangulaire
H2 O
Ammoniac
NH3
Méthane
CH4
Ethylène
Plane
C2 H 4
Acétylène
Linéaire
C2 H 2
Dioxyde de
Carbone Linéaire
CO2
Diazote
Linéaire
N2
p. 8
La représentation en formule développée d’une molécule est une représentation de Lewis où les doublets non
liants ne sont pas représentés.
Formule brute Représentation de Lewis Formule développée
C2 H 6 O
3. LA LIAISON IONIQUE
Une liaison ionique s’établit entre un ion positif (cation) et un ion négatif (anion). Sa cohésion est assurée par
les forces d’attraction électrique qui lient les deux ions.
Les composés ioniques sont électriquement neutres. Les anions sont donc toujours liés à des cations dans les
édifices ioniques. Les composés ioniques sont toujours représentés par une formule statistique.
p. 9
Exercice d’application
EXERCICE 1
1) Définir « isotopes et donner deux exemples d’isotopes
2) On considère les nucléides caractérisés par les couples ( Z ; A) suivants : (1; 1) ; (6 ; 14) ; (6 ;
12) ; (8 ; 12) ; (1 ; 3) ; (6 ; 13) ; (19 ; 39) et (19 ; 41)
a) Combien d’éléments sont–ils représentés ? Identifier ces éléments en écrivant les symboles et les
noms .
b) Combien de représentants possèdent chaque élément ?
c) L’atome de potassium possède une masse molaire de 39 g/mol. Son nombre de charge est 19 et son
nombre de masse est 39
- Donner la constitution du noyau de l’atome de potassium.
- Combien d’atomes de potassium constituent le potassium de 3,9 g ?
On donne le nombre d’Avogadro N = 6,02 x 1023 mol-1
EXERCICE 2
On considère un atome X dont le noyau contient 20 neutrons et porte une charge totale de 30,4.10 -19 C.
1) a) Quel est le numéro atomique de l’atome X ?
(On donne la charge élémentaire e = 1,6.10-19 C )
b) Quelle est son nombre de masse ?
2) a) Ecrire la formule électronique de X
b) En déduire son groupe et sa période ; quel est le nom de sa famille ?
c) Faire son schéma de Lewis et en déduire sa valence.
EXERCICE 3
La formule électronique d’un ion porteur de deux charges positives élémentaires est K 2 L 8 M 8
1) Identifier l’élément chimique X correspondant (son numéro atomique et sa formule électronique).
2) A quelle période et a quel groupe de la classification cet élément X appartient –il ?
Identifier cet élément chimique par son symbole et son nom.
3) Un atome Y a un électron dans le niveau externe .
a) Sachant que son numéro atomique est inférieur à 18, donner les formules électroniques possibles
de Y. la masse de cet atome est de 38,41.10.-27 Kg . Combien de nucléons comporte -t–il ?
4) En déduire la nature de cet atome. Donner son nom et son symbole
Faire les schémas de Lewis puis donner les valences de X et Y
La masse d’un nucléons est de 1,67.10–27 kg.
EXERCICE 4
1) Le numéro atomique de l’élément chimique cuivre est 29. Son nombre de
neutrons varie de 34 à 36 .Ecrire les symboles ( AZX) des représentants de cet élément.
2)a) Calculer la masse m1 d’un atome de cuivre de 35 neutrons.
- b) Calculer la masse de 6,02.1023 atomes de cuivre de 35 neutrons. Conclure.
c) Combien d’atomes de cuivre sont contenus dans 5g de métal cuivre ?
3) On considère un atome dont le noyau contient 30 neutrons. Son cortège électronique a une charge
totale égale à −4.10−18 C
a) Combien d’électrons comporte cet atome ?
b) Quel est son numéro atomique ?
c) Quel est son nombre de masse ? De quel atome s’agit-il ? Quel est son symbole On donne
51 55 56 64
24Cr 25Mn 26Fe 29Cu
Chrome Manganèse Fer Cuivre
EXERCICE 5
1-a) Donner la formule électronique des éléments suivants : F ; Cl et Si de numéros atomiques
respectifs 9 ; 17 et 14.
p. 10
b) Quelle est la valence de chacun de ces éléments ?
2) On considère le composé A de formule XF2Cl2
a) Donner la formule développée de A.
b) Quelle est alors la valence de X ?
3) a) Identifier X sachant que son numéro atomique est inférieur à 10
b) préciser sa période et son groupe.
EXERCICE 6
1) Enoncer la règle de l’octet et en déduire la formule de l’ion fluorure et de l’ion aluminium .
2) L’aluminium peut-il former des liaisons de covalence, telles qu’on les a définies, avec d’autres
éléments ? Justifier la réponse.
3) Quelle est la formule de la molécule de fluorure d’hydrogène ? Donner sa représentation de
LEWIS.
4) Quelle est la formule du chlorure d’aluminium (composé moléculaire) ?
5) Le noyau d’un atome X a une masse m = 50.10−27 Kg; la charge totale de son nuage électronique
est égale à q = − 24.10−19 C. La masse d’un nucléon est 1,67.10-27 Kg et la charge élémentaire est
e = 1,6. 10−19 C.
De quel élément s’agit-il ? Donner la composition de son noyau.
EXERCICE 7
1) Un atome X a moins de 10 électrons et appartient à la 4 ème colonne du tableau de classification
périodique réduit.
a) Donner le nom et le symbole de l’élément X.
b) Préciser sa formule électronique.
c) Donner sa représentation de Lewis et préciser sa valence.
d) Quels sont les types de liaison que peut admettre l’élément X ?
2) Donner la formule électronique du chlore et préciser sa valence.
3) Quels sont la nature et le nombre de liaison de covalence que l’atome X peut admettre dans les cas
suivants :
a) Avec l’atome d’hydrogène H dans la molécule XHm ?
b) Avec Cl dans la molécule XClm’. Préciser m et m’.
c) Donner la géométrie de la molécule XHm.
d) Donner la représentation de Lewis de XClm’.
EXERCICE 8
On considère trois espèces chimiques notés A, B et X
- A appartient à la 2ème période et à la 4ème colonne
- L’ion B2- de l’élément B a le même nombre d’électrons que le néon.
- L’ion X+ n’a aucun électron autour de lui.
1) Retrouver la formule électronique de chacun de ces éléments.
2) Donner le numéro atomique, le nom et le symbole des atomes de ces éléments.
3) Écrire la représentation de Lewis de chacun des atomes de ces éléments.
Soit le composé de formule brute A2X6B. réécrire la formule brute de ce composé en remplaçant A, B
et X par leur symbole correct
EXERCICE 9
2) Le numéro atomique de l’élément chimique cuivre est 29. Son nombre de
neutrons varie de 34 à 36 .Ecrire les symboles ( AZX) des représentants de cet élément.
2)a) Calculer la masse m1 d’un atome de cuivre de 35 neutrons.
- b) Calculer la masse de 6,02.1023 atomes de cuivre de 35 neutrons. Conclure.
c) Combien d’atomes de cuivre sont contenus dans 5g de métal cuivre ?
3) On considère un atome dont le noyau contient 30 neutrons. Son cortège électronique a une charge
totale égale à −4.10−18 C
p. 11
Les réactions chimiques et énergie
thermique
o Objectifs pédagogiques
I. La réaction chimique
On appelle réaction chimique une transformation chimique au cours de laquelle des corps purs appelés réactifs
se transforment en d’autres corps purs appelés produits.
o Une réaction chimique au cours de laquelle il y a dégagement de chaleur est dite exothermique.
Exemple : Combustion du charbon de bois dans le dioxygène.
o Une réaction chimique au cours de laquelle il y a absorption de la chaleur est dite endothermique.
Exemple : dissolution du chlorure d’aluminium.
o Une qui n’absorbe ni ne dégage de la chaleur est dite athermique.
Exemple : dissolution du chlorure de sodium.
a. Combustion complète
𝟑𝐧+𝟏
𝐂𝐧 𝐇𝟐𝐧+𝟐 + ( ) 𝐎𝟐 → 𝐧𝐂𝐎𝟐 + (𝐧 + 𝟏)𝐇𝟐 𝐎
𝟐
b. Combustion incomplète
On parle de combustion incomplète lorsque le dioxygène est en défaut. On obtient souvent du carbone et de l’eau.
p. 12
𝐧+𝟏
𝐂𝐧 𝐇𝟐𝐧+𝟐 + ( ) 𝐎𝟐 → 𝐧𝐂𝐎𝟐 + (𝐧 + 𝟏)𝐇𝟐 𝐎
𝟐
Les alcanes sont essentiellement utilisés comme combustibles de chauffage et comme carburants.
- Parmi les combustibles, citons le méthane, le propane, le butane, les fuels qui sont des mélanges d’alcanes.
- Parmi les carburants, les essences (ordinaire et super), le gas-oil, les kérosènes sont des mélanges d’alcanes.
1. Solution
Une solution est un mélange formé d’un soluté et d’un solvant. Le soluté est la substance dissoute (sel, sucre…).
Le solvant est le liquide dans lequel on dissout une substance (eau, éthanol, benzène…).
L’eau est le solvant le plus utilisé.
o On appelle concentration molaire ou molarité d’une solution aqueuse la quantité (en moles) ou le
nombre de moles de soluté dissout dans un litre de solution.
n mol
mol/L c= L
V
- Une solution molaire est une solution dont la concentration est de 1mol/L.
- Une solution décimolaire est une solution dont la concentration est de 0,1mol/L.
- Une solution centimolaire est une solution dont la concentration est de 10−2 mol/L.
o On appelle concentration massique ou titre massique d’une solution aqueuse la quantité (en grammes)
ou la masse de soluté dissout dans un litre de solution.
m g
g/L cm = L
V
cm g/L mol/L
mol/L c= soit g/L cm = M ∙ c
M g/mol
g/mol
o La concentration cA ou [A] d’une espèce chimique A dans une solution est la quantité (en moles) de
cette espèce dissoute dans un litre de solution.
nA mol
mol/L [A] = cA = mol nA = cA ∙ V L
V L Soit
mol/L
p. 13
4. La dissolution d’un corps
a. Définition
La dissolution d’un corps consiste à introduire une certaine masse du corps dans un solvant. Elle peut
s’accompagner d’une élévation ou d’une diminution de température. Elle peut aussi se réaliser à température
constante.
o Lorsque que la dissolution s’accompagne d’une élévation de la température, elle est dite exothermique.
o Lorsqu’elle s’accompagne d’une diminution de température, elle est dite endothermique.
o Lorsque la température reste constante, la dissolution est dite athermique.
o La dislocation du cristal : Au contact du solvant les ions formant le cristal se séparent : Cette étape est
endothermique.
o La dispersion des ions : Les ions issus de la dislocation se mélangent aux molécules du solvant. Cette
étape est aussi endothermique.
o La solvatation des ions : Les ions se font entourer par les molécules du solvant par attraction
électrique. Cette étape est exothermique.
Exemples :
La dissolution de l’hydroxyde de sodium NaOH (soude caustique) est exothermique.
La dissolution du chlorure de sodium NaCl (sel de cuisine) est athermique.
La dissolution du nitrate de sodium NaNO3 est endothermique.
L’énergie libérée lors de la combustion d’un alcane est liée à la destruction des liaisons C − C et C − H.
p. 14
Exercice d’application
EXERCICE 1
1) Définir les termes suivants :
a- Réaction chimique c– énergie thermique e - Comburant
b- Réaction endothermique d - Réaction exothermique f - Carburant .
2) Qu’est-ce qu’un alcane ? Quelle est la formule brute des alcanes en fonction de n ? ( n est le
nombre d’atomes de carbone par molécule )
3) Donner les formules brutes et les noms des alcanes à n = 1 ; n = 2 ; n = 3 ; n = 4 ; n = 5 ; n = 6 et n
= 9.
4) Bebe réalise la combustion d’un alcane gazeux A
a- Qu’est-ce qu’une combustion ? Est – ce une réaction endothermique ?
b- Quels sont les produits obtenus lors de cette réaction ?
c- Comment identifier le produit gazeux qui se forme ?
d- L’alcane A est le butane. Ecrire l’équation de cette combustion et calculer le volume de dioxygène
puis d’air nécessaire pour la combustion de 5,8 g de A (Vm = 22,4 L /mol )
EXERCICE 2
1) a) Donner la formule générale des alcanes.
b) Exprimer en fonction du nombre d’atomes de carbone n, la masse molaire M d’un alcane.
2) Un alcane a une masse molaire M = 44g/mol. Trouver sa formule brute.
3) On réalise la combustion complète d’une masse m = 22 g de cet alcane.
a) Écrire l’équation-bilan de cette combustion.
b) Calculer le nombre de moles d’alcane utilisé.
4) a) Calculer la chaleur dégagée lors de cette combustion sachant que la combustion d’une mole de
cet alcane dégage 2200 Kj de chaleur.
b) La chaleur dégagée lors de la combustion sert à chauffer l’eau contenue dans une casserole. Cette
eau peut-elle bouillir sachant que son ébullition nécessite 1000kJ ? Justifier.
On donne les masses atomiques molaires en g/mol : C = 12 ; H = 1 ; O = 16.
EXERCICE 3
1) Écrire la formule générale d’un alcane et exprimer la masse molaire de l’alcane en fonction du
nombre n d’atomes de carbone.
2) La densité d’un alcane gazeux par rapport à l’air est d = 2.
a) Calculer la masse molaire de cet alcane.
b) Déduire sa formule brute ; quel est son nom ?
3) On réalise la combustion complète de cet alcane :
a) Ecrire l’équation équilibrée de la réaction.
b) Cette réaction est-elle exothermique ou endothermique ?
c) Si la masse de l’alcane brulée est évaluée à 29 g : calculer
- le nombre mol de l’alcane
- l’énergie thermique dégagée lors de cette combustion.
On t’indique que le pouvoir calorifique de cet alcane est de 2866KJ /mol
EXERCICE 4
La combustion du propane et du butane dans le dioxygène de l’air produisent, si la quantité du
dioxygène est suffisante, du dioxyde de carbone et de l’eau.
1- Ecrire la formule brute du propane et du butane.
2- Ecrire les équations bilans et équilibrer - les.
3- Calculer le volume d’oxygène nécessaire à la combustion de un litre de propane puis celui
nécessaire à la combustion de 1 litre de butane. (On donne volume molaire Vm = 25l/mol
)
4- En déduire quel est celui des deux gaz dont la combustion demande la meilleur ventilation de la
pièce dans laquelle elle se fait.
p. 15
5- S’agit – il des réactions exothermiques ou endothermiques ? justifier.
EXERCICE 5
La combustion complète de l’éthane donne de l’eau et du dioxyde de carbone.
1) Écrire l’équatin-bilan de la réaction.
2) On fait la combustion de 300 g d’éthane :
a) Calculer le volume de dioygène nécéssaire à cette combustion.
b) Calculer le volume de dioxyde de carbone formé.
c) Calculer la masse d’eau formé.
d) Sachant que l’air contient 1/5 de dioxygène en volume, calculer le volume d’air nécessaire à cette
combustion.
e) Calculer l’énergie thermique dégagée si le pouvoir calorifique des alcanes est
Q = (210+664n)KJ/mol
Indication : On calculera le nombre de mole d’éthane contenu dans les 300g, On donne volume
molaire dans les conditions normales de pression et de température (CNPT) Vm = 22,4 L/mol.
3) S’agit – il d’une réaction endothermique ? exothermique ? ou athermique ? justifier
p. 16
Réactions chimiques et énergie
électrique
o Objectifs pédagogiques
Limaille de fer
o Demi-équations électroniques
Cu2+ + 2e− → Cu
Fe → Fe2+ + 2e−
Barre de cuivre
Solution d’argent
métallique
Solution de Solution
nitrate d’argent devenue bleue
(Ag + + NO− 3)
o Demi-équations électroniques
Cu → Cu2+ + 2e−
p. 17
Ag + + 2e− → Ag
2. Définition
a. Oxydation et réducteur
o Une oxydation est une perte d’électrons par un réducteur.
o On appelle réducteur une espèce chimique capable de céder (perdre) un ou plusieurs électrons.
o Un réducteur subit une oxydation. Par exemple tous les métaux sont des réducteurs.
b. Réduction et oxydant
o Une réduction est un gain d’électrons par un oxydant.
o On appelle oxydant une espèce chimique capable de capter un ou plusieurs électrons.
o Un oxydant subit donc une réduction. Par exemple les ions métalliques sont des oxydants.
3. Réaction d’oxydoréduction
Une réaction d’oxydoréduction est un transfert d’électrons entre un oxydant et un réducteur.
Au cours de cette réaction, il y a simultanément oxydation et réduction :
o oxydation du réducteur l’oxydant ;
o réduction de l’oxydant par le réducteur.
Oxydation
2+
2Ag + + Cu 2Ag + Cu
Réduction
II. Electrolyse
1. Définition
o L’électrolyse est la décomposition d’un corps au moyen de l’énergie électrique. On la réalise dans un
électrolyseur. Il s’agit d’une réaction d’oxydoréduction non spontanée.
o On appelle électrolyte, une solution aqueuse ionique (solution d’un acide, d’une base ou solide ionique
encore appelé sel) qui est conductrice du courant électrique (NaCl, HCl, NaOH…). Les solides ioniques fondus
sont également des électrolytes.
o La cathode d’un électrolyseur est l’électrode liée à la borne négative du générateur ; il se produit
toujours une réduction.
o L’anode d’un électrolyseur est l’électrode liée à la borne positive du générateur ; il se produit toujours
une oxydation.
2. Applications industrielles
Les électrolyses permettent :
p. 18
a. Des préparations industrielles
- Des métaux (zinc, aluminium, plomb, cuivre, fer…)
- Des gaz (le dichlore Cl2 , le dioxygène O2 , le dihydrogène H2 )
- Des solutions (eau de javel, hydroxyde de sodium NaOH…)
Dépôt de cuivre
Anode rongée
Solution (Cu2+ + SO2−
4 )
Anode en cuivre Cathode en cuivre
I A B I
Les réactions aux électrodes sont :
A l’anode : Cu → Cu2+ + 2e−
A la cathode : Cu2+ + 2e− → Cu
Cette électrolyse, connue sous le nom d’électrolyse à anode soluble, se traduit par un transport de cuivre
de l’anode à la cathode.
Pont salin
Lame de (K+ + Cl− ) Lame de
Zinc Zn cuivre Cu
p. 19
lame de zinc. L’ensemble constitue la demi-pile 𝐙𝐧𝟐+ /𝐙𝐧.
Un bécher contenant une solution aqueuse de sulfate de cuire II (Cu2+ + SO2−4 ) dans laquelle plonge
𝟐+
une lame de cuivre. L’ensemble constitue la demi-pile 𝐂𝐮 /𝐂𝐮.
Les deux lames métalliques constituent les électrodes de la pile. Les couples redox mis en jeu sont :
Zn2+ /Zn et Cu2+ /Cu.
NB : Le pont salin contient une solution de chlorure de potassium (K + + Cl− ). Il assure le contact électrique
entre les deux solutions.
b. Caractéristiques de la pile
* Pôle positif : Electrode de cuivre.
* Pôle négatif : Electrode de zinc.
* Force électromotrice f.e.m. de la pile : 𝐄 = 𝐄𝐙𝐧/𝐜𝐮 = 𝟏, 𝟏𝟎𝐕.
c. Fonctionnement
o Les réactions aux électrodes lorsque la pile fonctionne :
Au pôle négatif, il y a oxydation du métal zinc en ions Zn2+ .
𝐙𝐧 → 𝐙𝐧𝟐+ + 𝟐𝐞−
Il se produit donc une diminution de la masse de l’électrode de zinc alors que la concentration des ions Zn2+
augmente
Au pôle positif, il y a réduction des ions Cu2+ en cuivre.
𝐂𝐮𝟐+ + 𝟐𝐞− → 𝐂𝐮
Il se produit une augmentation de la masse de l’électrode de cuivre alors que la concentration des Cu2+ ions
diminue.
Zn ∣ Zn2+ ⋮⋮ Cu2+ ∣ Cu
NB : Le pont salin permet grâce à un double courant ionique d’assurer la neutralité électrique dans chaque
demi-pile. Il envoie des cations dans le bécher du pôle positif et des anions dans le bécher du pôle négatif.
2. Autres piles
Il existe d’autres types de pile comme la pile Leclanché (piles courantes que l’on trouve sur le marché), pile
alcaline au manganèse, pile de l’oxyde mercurique, pile à combustible.
p. 21
Exercice d’application
EXERCICE 1
Un clou en fer de masse m = 500 mg est plongé dans 500 mL d’acide chlorhydrique à 1,0 mol.L –1.
1) Écrire l’équation-bilan de la réaction.
2) Nommer les produits formés.
3) Après quelques heures on ajoute à la solution précédente de l’hydroxyde de sodium concentré.
a) Écrire l’équation-bilan de la réaction.
b) Nommer le précipité obtenu et préciser sa couleur.
EXERCICE 2
Soient les équations des réactions d’oxydoréduction suivantes :
a) Cu2+ + Fe ------> Cu + Fe2+ ; d) Ag+ + Al -------> Ag + Al3+
b) Zn + ... -----> Fe + Zn2+ e) Fe + H3O+ ------> …. +…… +…….
c) Cu2+ + Al ------> Cu + Al3+
1) Compléter puis équilibrer celles qui ne le sont pas.
2) Donner la définition de l’oxydation, de la réduction, du réducteur et de l’oxydant. .
3) Préciser le réducteur et l’oxydant de la réaction c ).
EXERCICE 3
−
De la tournure de cuivre est immergé dans 200 ml d’une solution de nitrate d’argent(Ag+ + NO 3 ) de
concentration 5.10-3 mol.l-1. Un dépôt métallique se forme ; sa masse est de 54 mg.
1) Ecrivez les démi-équations électroniques. Déduisez-en l’équation-bilan de la réaction.
2) a) calculez la quantité de matière initiale d’ions Ag + présente dans la solution initiale
b) Calculez la quantité de matière d’argent déposé.
3) La réaction est-elle totale ? Si elle ne l’est pas, calculez la concentration des ions Ag + dans la
solution à la fin de l’expérience.
4) Quelle est la concentration des ions Cu2+ dans la solution à la fin de l’expérience ? On donne en
g/mol : M(Cu) =63,5 . M(Ag) =108
EXERCICE 9
On réalise la pile Daniell.
1) Faire son schéma et indiquer la polarité des électrodes. Donner sa notation conventionnelle.
2) Écrire les demi équations et en déduire l’équation-bilan. Indiquer l’oxydant et le réducteur.
3) La pile débite un courant d’intensité I pendant une durée t = 3h. On constate que la masse d’une
des électrodes diminue de m = 32,7 g.
a) Indiquer l’électrode dont la masse diminue.
b) Calculer la masse de l’autre électrode ayant participé à la réaction.
c) Calculer l’intensité du courant I.
.
On donne MZn = 65,4g/mol Mcu = 64g/mol 1F=96500C (le faraday).
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L’ENERGIE ET SA CONSERVATION
o Objectifs pédagogiques
- Définir l’énergie mécanique et l’énergie électrique ;
- Enoncer le principe de conservation de l’énergie ;
- Montrer la transformation mutuelle de l’énergie mécanique en énergie électrique.
b. La distance parcourue
La distance h parcourue par un solide en mouvement de chute libre sans vitesse initiale pendant la
durée t est donnée par :
𝟏 𝟐𝐡
𝐡 = 𝟐 𝐠 ∙ 𝐭𝟐 ⇒ 𝐭=√𝐠
2. Energie potentielle
On appelle énergie potentielle notée 𝓔P d’un solide de masse m, l’énergie que possède un corps
compte tenue de la position de son centre d’inertie par rapport à la terre.
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𝓔𝐏 = 𝐦𝐠𝐡
3. Energie mécanique
L’énergie mécanique d’un solide en un point est la somme de l’énergie potentielle et de l’énergie
cinétique en ce point.
𝓔𝐦 = 𝓔𝐂 + 𝓔𝐏
La conservation de l’énergie mécanique se traduit au cours d’un mouvement de chute libre par
la transformation de l’énergie cinétique en énergie potentielle et inversement.
o L’énergie électrique reçue par un conducteur ohmique pendant une durée 𝑡 est donnée
par :
𝐔𝟐 𝐭
𝓔 = 𝐔𝐈𝐭 = 𝐑𝐈 𝟐 𝐭 = 𝐑
𝓟 = (𝐄 − 𝐫𝐈)𝐈 = 𝐄𝐈 − 𝐫𝐈 𝟐
𝒫g = EI : Puissance engendrée par le générateur
𝒫J = rI 2 : Puissance perdue sous forme de chaleur
E’,r’
M R
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Dans tout circuit électrique ne comportant que des générateurs et des récepteurs montés en
série, l’intensité I du courant qui y circule est donnée par la relation :
∑ 𝐄−∑ 𝐄 ,
𝐈= ∑𝐑
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EXERCICE 1
Une bille de masse m = 100 g est suspendue à l’aide d’un fil à une hauteur h = 5 m du sol.
1) Immobile dans cette position d’équilibre stable, cette bille possède une énergie. Laquelle ?
2) On brûle le fil, la bille se met spontanément en mouvement. Il y a transformation d’une forme
d’énergie en une autre.
a) Comment appelle – t – on ce type de mouvement ?
b) Il y – a transformation de quel type d’énergie en quel type ?
3) On prend le sol comme référence de l’énergie potentielle de pesanteur.
a) Calculer l’énergie potentielle initiale.
b) Calculer l’énergie mécanique initiale.
c) Quelle est l’énergie mécanique de la bille après un parcours de 2m ?
– En déduire l’énergie cinétique puis la vitesse du mobile à cet instant.
4) a) Quelle est l’énergie mécanique de cette bille au sol ?
b) Déduire son énergie cinétique puis sa vitesse au sol.
c) Donner la loi horaire de la chute libre puis calculer la durée de chute.
EXERCICE 2
A partir d’un point A d’altitude ZA =10m, une pierre de masse m = 2OOg est Zmax
lancée vers le haut suivant la direction verticale avec une vitesse VA= 36Km/h .
Les frottements de l’air sont négligés. On prend g =10N/Kg
1) Convertir la vitesse VA en mètre par seconde.
2) Calculer l’énergie cinétique et l’énergie potentielle de la pierre au point A. VA
( En considérant que son énergie potentielle est nulle à l’altitude Z=O ).
3) Calculer l’énergie mécanique de la pierre.
ZA
4) Déterminer l’altitude maximale Zmax qui peut être atteinte par la pierre.
5) Calculer la vitesse de la pierre lorsqu’elle revient à l’altitude Z = O.
Z =O
EXERCICE 3
Au bord d’un étang, Kossi lance vers le haut une pierre de masse m = 60 g avec une vitesse V 1 = 6 m/s.
Le point de lancement se trouve à une hauteur h1 = 4 m au-dessus de l’étang. La pierre effectue
d’abord une ascension et lorsqu’elle atteint une hauteur h2 située au-dessus de la surface de l’étang elle
retombe. La résistance de l’air est négligeable.
1) a) Calculer l’énergie mécanique Em1 de la pierre au moment du lancer. (la surface de l’étang sera
pris comme référence des énergies potentielles et origine des altitudes ).
b) Quelle est sa vitesse quand elle atteint h2 ?
c) Exprimer son énergie mécanique Em2 à cette hauteur h2 en fonction de h2 .
d) En utilisant la conservation de l’énergie mécanique, déterminer h2.
2) a) Lors de sa chute, quel mouvement décrit-il ?
b) Calculer sa vitesse à la surface de l’étang et le temps de chute.
EXERCICE 4
On branche en série un générateur de f.e.m E = 24 V de résistance interne r = 5 Ω et un moteur de
f.c.e.m. E’ et de résistance interne r’. Un amperemètre détermine l’intensité du courant dans le circuit.
1) Faire le schéma du montage.
2) Écrire la loi de pouillet.
3) Le moteur est bloqué ( E’ = 0 ): l’amperemètre indique I1 = 3A. Calculer r’
4) Lorsque le moteur est libéré, l’amperemètre indique I 2 =1,4 A Calculer E’
5) Determiner :
a) La puissance électrique reçue par le moteur.
b) La puissance mécanique fournie par le moteur.
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c) En déduire le rendement du moteur.
EXERCICE 5
Un générateur de f.e.m E = 120 V et de résistance interne r = 2 Ω alimente un moteur de résistance
interne r’ = 8 Ω et de f.c.e.m E’ = 100 V. Le moteur commande une pompe hydraulique. Calculer :
1) L’intensité du courant dans le circuit.
2) La tension aux bornes du moteur.
3) L’énergie fournie à la pompe pendant une heure.
4) La masse d’eau remontée en une heure au niveau du sol en admettant que l’eau du puits se situe à
30m de profondeur et que les frottements mécaniques sont négligés. ( g =10 N/Kg)
EXERCICE 6
Un générateur de f .e.m E = 15V, de résistance interne r = 0,8 Ω est monté en série avec un
électrolyseur de f.c .e.m E’ = 1,8 V, de résistance interne r’ = 4,3Ω et un rhéostat de résistance R
variable.
1) Exprimer l’intensité I du courant en fonction de E, r, E’, r’, et R.
2) Quelle valeur doit avoir R pour qu’on ait I = 2A ?
3) On ajoute dans le circuit une pile réversible de f.é.m E 1 = 4,5V, de résistance interne r1 = 4Ω en
gardant la valeur de R précédente :
a) Le pôle - de la pile est relié au pôle + du générateur. Calculer I.
Le pôle + de la pile est relié au pôle + du générateur. Calculer I (schémas à l’appui ).
EXERCICE 7
Un moteur d’une grue soulève une charge de poids P = 3.10 4 N à une vitesse constante v = 0,25 m/s.
1) De quelle transformation d’énergie s’agit-il ?
2) Calculer la puissance mécanique Pm.
3) Calculer la puissance utile Pu du moteur sachant que le rendement de la puissance mécanique
fournie à la puissance utile du moteur (rendement mécanique) est de 75%.
4) La tension d’alimentation continue du moteur est de 230 V, l’intensité du courant est 45 A.
a) Calculer la puissance électrique Pe reçue.
b) Déterminer la puissance perdue Pj par effet joule dans le moteur .
EXERCICE 8
Un moteur électrique (f.c.é.m. E’ ; résistance interne r’ = 4 Ω ) reçoit en régime permanent une
puissance Pél = 540 W lorsque l’intensité I qui le traverse est égale à 10 A. Ce moteur tourne en
fournissant un travail mécanique.
1) Déterminer la tension électrique aux bornes du générateur.
2) Calculer la f.c.é.m. E’ du moteur.
3) Combien de temps faut-il le faire fonctionner pour que le travail transféré soit Wu = 104 J ?
4) Calculer l’énergie électrique reçue par le moteur.
5) Quel est le rendement du moteur ?
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Les Ondes
o Objectifs pédagogiques
- Définir les mouvements périodiques
- Enoncer le principe de conservation de l’énergie ;
- Montrer la transformation mutuelle de l’énergie mécanique en énergie électrique.
I. Mouvements périodiques
1. Définition
Un phénomène périodique est un phénomène qui se répète identique à lui-même à des intervalles de temps
successifs et égaux.
On peut citer comme exemples, le jour et la nuit, les battements du cœur, la révolution de la terre…
o La période T d’un phénomène vibratoire est la plus petite durée au bout de laquelle le
phénomène se reproduit identique à lui-même. C’est la durée d’une oscillation. Elle s’exprime en seconde (s)
2. Mouvements oscillatoires
a. Définition
On appelle oscillation le mouvement de va et vient d’un objet de part et d’autre d’une position appelée position
d’équilibre.
O A +a
A +a
θ θ O 0 Position Lame
d’équilibre O 0 Position
d’équilibre
B −a
A B B −a
x′ −a 0 +a x x′
x′
Pendule simple Pendule élastique Lame d’acier vibrante
Dans les trois cas les oscillateurs effectuent des mouvements de part et d’autre de leur position d’équilibre.
L’amplitude des oscillations diminue jusqu'à ce que l’oscillateur s’arrête dans sa position d’équilibre : on dit que
l’oscillateur est amorti. Pour éviter les amortissements il faut fournir à l’oscillateur chaque fois de l’énergie. On
dit que le mouvement est entretenu.
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d. Exemples d’oscillations acoustiques
Un son résulte de la mise en vibration d’un corps ou d’un ensemble de corps. Le générateur de son ou source
sonore est par exemple un corps tendu, une plaque métallique, une cloche, une membrane de haut parleur…
Les sons audibles à l’oreille humaine ont une fréquence située entre 20 Hz et 20 000 Hz. Les sons dont les
fréquences sont voisines de 20 Hz s’appellent les voix graves. Ceux dont les fréquences sont voisines de 20 000Hz
sont les voix aigues.
3. La stroboscopie
Un stroboscope est un appareil qui émet des éclairs très brefs à intervalles de temps réguliers. On utilise
fréquement le stroboscope à disque et le stroboscope électronique.
Avec un stroboscope on envoi, à une fréquence Ne , des éclairs à intervalles de temps régulier sur un disque
peint en noir.
Le disque est en mouvement de rotation uniforme fréquence N. Il porte un secteur blanc qui n’est visible qu’a
l’instant où l’éclair est émis.
o Lorsque N = Ne ou plus généralement lorsque N = k ∙ Ne ; k entier naturel, on observe l’immobilité
apparente du disque.
o Lorsque N > Ne avec N ≈ Ne , le mouvement du disque est apparent ralenti dans le sens réel.
o Lorsque N < Ne avec N ≈ Ne , le mouvement du disque est apparent ralenti dans le sens opposé du sens
réel.
3. Célérité de l’onde
On appelle célérité c de l’onde la vitesse de propagation de l’onde. C’est le rapport de la distance d parcourue
par l’onde par la durée ∆t du parcours.
d est exprimée en mètre (m)
𝐝
𝐜 = ∆𝐭 avec {∆t est exprimée en seconde (s)
c en mètre par seconde (m/s)
La célérité de l’onde est une propriété du milieu de propagation et ne dépend pas de la facon dont la source a
engendré l’onde. Elle est donc constante dans un milieu donné dans des conditions données.
Exemple : La celérité du son dans l’air est c = 340 m/s à 20°C et celle de la lumiére dans l’air ou le vide est
c= 3.108m/s
a. Périodicité temporelle T
La période temporelle T est le plus petit intervalle de temps au bout duquel chaque point de la corde se retrouve
dans le même état vibratoire.
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c. Périodicité spatiale 𝜆
La periode spatiale représente la plus petite distance séparant deux
points de la corde qui se retrouvent dans le même état vibratoire.
On appelle longueur d’onde (notée 𝜆) et elle est la distance parcourue
par l’onde pendant la période temporelle T.
T exprimée en (s)
𝐂
𝛌 = 𝐜. 𝐓 = avec { c exprimée en (m/s)
𝐍
λ exprimée en (m)
A B C
D E F
III. Réflexion et réfraction
1. Réflexion
a. Définition
La réflexion est le renvoie du rayon incident dans une direction privilégiée quand celui-ci atteint une
surface.
N
S R
SI : rayon incident
i r
IR : rayon réfléchi
IN : la normale
surface réfléchissante
I
p. 31
2. Réfraction
a. Définition
La réfraction est le changement de direction que subit un rayon lumineux quand il traverse la surface
de deux milieux transparents différents
S N
i2 Milieu 2
n : indice de réfraction
.
n=1 dans le vide ou dans l’air.
p. 32
EXERCICE 1
Calculer la période et la fréquence des phénomènes périodiques suivants :
1) Rotation de la lune autour de la terre en 29 jours et demi.
2) Mouvement d’une masse accrochée à un ressort ; 10 allers et retours sont éffectués en 12,0s.
3) Mouvement d’un point à la périphérie d’un disque tournant à raison de 45 tours par minute ;
4) Mouvement des branches d’un diapason éffectuant Cinq cents vibrations par seconde.
5) Chute de gouttes d’eau d’un robinet à raison de 40 gouttes par minute.
6) Concentration cardiaque au rythme de 70 pulsations par minute.
EXERCICE 2
Un robinet laisse tomber des gouttes d’eau à la cadence régulière de 80 gouttes à la minute.
1) Calculer la période et la fréquence de chute des gouttes.
2) On observe la chute des gouttes sous éclairage stroboscopique :
a) À quelles fréquences des éclairs observerait-on une immobilité apparente ? En déduire la valeur de
la plus grande.
b) On diminue d’un dixième la fréquence des éclairs : quel mouvement apparent des gouttes observe-
t-on et à quelle fréquence ?
c) Même question lorsqu’on augmente d’un dixième la fréquence initiale des éclairs ?
Indication : la diminution ou l’augmentation d’un dixième s’entend ici en valeur relative. Par exemple,
diminuer la fréquence 50 Hz d’un dixième signifie que l’on passe à la nouvelle valeur :
1
50 - 10.50 = 45Hz.
EXERCICE 3
Une lame métallique animé d’un mouvement vibratoire entretenu à la fréquence N = 100 Hz, est
observé sous éclairage stroboscopique.la fréquence des éclairs Ne du stroboscope peut varier de 45 Hz
à 250 Hz.
1) Calculer la période de ce mouvement vibratoire.
2) Pour quelles fréquences des éclairs observera-t-on une seule lame apparemment immobile ?
3) Pour quelle(s) fréquence(s) des éclairs observera-t-on deux lames apparemment immobiles ?
4) Qu’observe-t-on lorsque Ne = 99 Hz et lorsque Ne = 101 Hz ?
EXERCICE 4
Un stylet électriquement entretenu frappe périodiquement la surface de l’ eau en un point O. Il se
propage des rides circulaires concentriques.
La distance qui sépare 5 crètes concécutives est égale à 12cm.
1) En déduire la longueur d’onde.
2) A vec quelle vitesse l’onde se propage à la surface de l’eau si la fréquence est de 40Hz ?
3) En déduire la période.
EXERCICE 5
1) Définir : phénomènes périodiques ; période ; fréquence ; longueur d’onde.
2) Une lame vibrant produit des rides circulaires à la surface libre d’un liquide. La distance qui sépare
5 rides concécutives est l = 0,8 m. La célérité des ondes vaut 20m/s.
a) Calculer la longueur d’onde des rides.
b) Déduire les valeurs de la période T et de la fréquence N des rides.
3) On éclaire ces rides à l’aide d’un stroboscope.
a) Donner la condition sur la fréquence des éclairs pour qu’on observe l’immobilité apparente.
b) En déduire la valeur de la plus grande fréquence des éclairs pour laquelle on observe l’immobilité
apparente.
4) Un disque blanc muni d’un secteur noir est mis en rotation autour d’un axe. Il éffectue 10 tours en
2,1 secondes.
a) Calculer sa période et sa fréquence de rotation en hertz.
p. 33
b) Le disque reçoit un éclairage stroboscopique de fréquence Ne = 4,76 Hz. Quel est l’éffet produit ?
EXERCICE 6
On accole deux miroirs plans M1 et M2 de sorte que leurs surfaces réfléchissantes fassent un angle de
90° (voir figure).Un rayon lumineux, issu d’une source S, frappe M1 en I.
1) Tracer le rayon réfléchi sur M1 puis sur M2.
2) Indiquer sur la figure toutes les valeurs des
angles.(les angles de réflexion aux points I1 et I2 )
3) Comparer les directions et sens du rayon incident et du rayon réfléchi sur le miroir M 2.
EXERCICE 7
Un rayon lumineux tombe, en I sur la surface plane de séparation d’une S
vitre en verre d’indice n = 1,5 (voir figure). L’angle d’incidence i est
égal à 45°. 45° n1=1
1) Tracer la marche de ce rayon à travers la vitre (on néglige la I
reflexion en I et en I’ ) .
2) Le rayon émerge du verre en un point I’ n2 =1,5
a) Complèter la figure.
b) Déterminer l’angle que fait sa direction avec la normale en I’.
EXERCICE 8
A) Un rayon lumineux passe de l’air dans un verre d’indice n = 1,5. Le rayon
refracté fait un angle de 30° avec la normale de la surface du verre.
1) Calculer l’angle d’incidence i.
2) Déterminer la valeur de la déviation subit par ce rayon refracté par rapport au rayon incident.
B) Un rayon lumineux arrive sur une surface refringente plane, séparant l’air et un autre milieu
transparent , sous une incidence de 60°. Quelle est la valeur de l’indice de ce milieu, la déviation
du rayon refracté étant de 30° ? On rappelle que l’indice de réfraction de l’air est égale à 1.
C) L’angle limite de réfraction d’un milieu transparent M par rapport à l’air est β= 45°. Calculer
l’indice de réfraction n du milieu M.
EXERCICE 9
A) Un miroir plan est placé au fond d’une cuvette remplie de benzène (figa), un rayon lumineux tombe
sur la surface libre du liquide sous une incidence de i = 30° et se réfléchit sur le miroir.
1) Tracer la marche du rayon lumineux le long de son trajet
2) Calculer l’angle que fait le rayon émergent avec la surface du liquide. i Fig A
(n benzène =1,5) I1
B) On dispose perpendiculairement un miroir plan M sur la surface plane et
benzène
horizontale de l’eau.
Le rayon lumineux arrive sur M sous une incidence de i = 45° puis tombe
I2
sur la surface de l’eau après réflexion sur M.
Miroir
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