JURY :
Président : M. DOVI ALAGNO Gabian. Architecte, Enseignant à l’IFTS et à l’ENSI .
AVRIL 2017
Mémoire de DUT Résumé
RESUME
En vue d’atteindre ces objectifs nous avons recueilli un plan de masse contenant les données
topographiques ainsi que le plan de délimitation des bassins versants. Après examen de ces
données, des débits respectifs à des canaux ont été calculés en employant la méthode rationnelle
et en considérant un temps de retour de 10 ans. Ensuite, un réseau d’assainissement a été
dimensionné. Notre système est un réseau de trois canaux primaires CP19, CP21, CP22 à ciel
ouvert dont les sections sont respectivement 170 × 120 𝑐𝑚2 , 100 × 80𝑐𝑚2 , 170 ×
160𝑐𝑚2 qui conduiront les eaux vers un exutoire artificiel.
Je dédie ce mémoire a :
Mes chers parents, que nulle dédicace ne puisse exprimer mes sincères sentiments pour
leurs patience illimitée, leurs encouragements continu, leurs aides, en témoignage de
mon profond amour et respect pour leurs grands sacrifices.
Mes chers frères et sœurs : Achille, Irénée, Céline et merveille pour leur grand amour et
soutien qu’il trouve ici l’expression de mon immense gratitudes.
Au corps professoral pour la patience et dévotion inconditionnée à leurs élèves que nous
somme.
Mon très cher ami Modeste WOELEDJI
Mes chers amis d’enfances et de promotion qui sans leurs encouragements ce travail
n’aurai jamais vu le jour.
Que DIEU le père nous garde si aimants et tendres les uns envers les autres.
Je dédie ce travail :
A l’éternel Dieu tout puissant qui n’a jamais cessé de me guider, m’éclairer et me
protéger ;
A mes parents pour le soutien indéfectible qu’ils ont manifesté à mon égard durant tout
mon cursus scolaire ;
A mes frères et sœurs, cousins et cousines ;
A mes amis et camarades de promotion ;
A mon camarade PAKAYE Cédric pour avoir voulu travailler avec moi dans ce projet
REMERCIEMENTS
Le présent document est réalisé dans le cadre de fin d’études pour l’obtention du Diplôme
Universitaire de Technologie (DUT). A cet effet, nos remerciements vont :
A Dieu qui a permis que ce document voit le jour et qui nous a fortifié ;
Au Professeur BEDJA k. Eugène pour avoir renforcé en nous le goût du travail et pour
avoir su s’entourer d’un corps professoral compétent ;
A notre Directeur de mémoire M. TIDJANI-SERPOS Rafiou, pour nous avoir encadré
et pour avoir été toujours disposé à nous aider ;
Au Professeur AJAVON Ayité, Maître de conférences, Directeur de la recherche et de la
formation à l’IFTS ;
Au Docteur AYITE Dany qui nous a inculqué le sens du travail bien fait ;
A M.DAKU Godwin qui mettait en veilleuse son travail pour nous donner des
explications ;
A mes camarades promotionnaires ;
A tout le personnel de l’IFTS ;
Nos pensées vont à l’endroit de ceux qui ont contribué à ce que chaque mot composant ce
document nous soit donné comme acquis.
SOMMAIRE
DEDICACES ................................................................................................................................ii
INTRODUCTION ......................................................................................................................... 1
INTRODUCTION ......................................................................................................................... 1
1. GENERALITES .................................................................................................................. 2
CONCLUSION .......................................................................................................................... 38
BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................................. 40
4. Annexe ............................................................................................................................. 45
Figure 2-1 : Zone d’étude encerclée sur le plan de la ville de Lomé .......................................... 13
Figure 2-4 : Fenêtre de paramétrage pour la création d’un nouveau projet ............................... 25
Figure 2-7 : Coupe schématique d’une section de caniveau montrant la revanche. .................. 28
Tableau 2-1 : Coefficients de ruissellement proposés pour la zone sud lagunaire de Lomé ..... 20
Tableau 4-1: Tableaux de détermination des sections mouillés et rayon hydraulique ............... 48
BE : Bureau d’Etudes
BV : Bassin Versant
CP : Canaux primaire
FE : Fil d’eau
FF : Fond de fouille
Rh : Rayon hydraulique
S : Pente
TN : Terrain naturel
INTRODUCTION
INTRODUCTION
INTRODUCTION
L’humanité, depuis son apparition sur terre, a cherché à améliorer son existence en essayant de
trouver des techniques lui permettant de rendre sain son cadre de vie. L’assainissement s’inscrit
justement dans cette logique car il a pour rôle la collecte et le traitement des eaux usées et des
déchets solides. En effet, l’absence d’un système de drainage adéquat est souvent source de
nuisances liées aux stagnations d’eau ou même aux inondations. L’assainissement des eaux
pluviales vise, entre autre, à évacuer les eaux de pluie vers le milieu naturel (cours d’eau,
océan…) ou vers une zone de stockage ou d’infiltration potentielle en créant des dispositifs
d’assainissement et autres moyens de régulations des eaux pluviales etc.
Pour répondre aux problèmes d’inondation de la ville de Lomé, l’Etat Togolais dans le cadre de
son grand Projet d’Aménagement Urbain du Togo (PAUT) a initié le projet de drainage de la ville
de Lomé par l’aménagement du 4ième lac et l’assainissement des quartiers environnants aux 4ème
Lac .C’est dans cet ordre d’idée s’inscrit notre mémoire intitulé « CONCEPTION D’UNE PARTIE
DU RESEAUX DE DRAINAGE DES QUARTIERS PERIPHERIQUES AU 4ème LAC EN PROJET
A AKODESSEWA A LOME A L’AIDE DU LOGICIEL COVADIS » qui vise à dimensionner un
réseau d’assainissement pour résoudre les problèmes d’insalubrité et d’inondation des riverains.
Chapitre 1 : Généralités ;
Chapitre 2 : Présentation du projet et de la méthodologie de l’étude ;
Chapitre 3 : Résultats.
CHAPITRE 1
GENERALITES
1. GENERALITES
Quelques Terminologies
La fonction du système d’assainissement des eaux usées est de collecter ces eaux pour les
conduire à une station d’épuration. Les canalisations transportant ces eaux, chargées de pollution
s’encrassent assez vite, donc elles font l’objet de visites de curages périodiques.
L’eau constitue un besoin vital à la survie de l’homme. Mais en même temps elle devient une
source d’obstacle si on ne l’évacue pas de manière efficace.
C’est ainsi qu’on distingue deux méthodes d’évacuation des eaux pluviales :
La méthode classique ;
La méthode alternative.
L’évacuation des eaux pluviales par la méthode classique est réalisée à partir de deux grandes
catégories d’ouvrages :
Les canalisations ;
Un ensemble d’ouvrages situés le long des canalisations à l’exutoire.
a. Les canalisations
Les canalisations d’une façon générale sont conçues suivant trois systèmes :
Le système unitaire
Un réseau unitaire est un système de collecte des eaux usées où toutes les eaux (eaux usées
domestiques et eaux pluviale) transitent par une seule et même canalisation et se mélangent. Ce
système présente l’avantage de la simplicité puisqu’il suffit d’une canalisation unique dans
chaque voie publique et d’un seul pour chaque bloc d’immeuble ;
Il présente toutefois un inconvénient qui consiste quelque fois à des déversements intempestifs
qu’ils convient de gérer au plus juste.
le système séparatif
Un réseau séparatif est un réseau d'eaux usées qui collecte séparément les eaux de pluie et les
eaux usées domestiques ou industrielles. Pour chaque nouvelle construction, l’eau des toits est
séparée de l’eau usée domestique. L’eau de pluie est soit infiltrée dans le sol sur site, soit
déversée dans un cours d’eau à proximité, soit raccordée au réseau d’évacuation des eaux de
pluie. Ce type de système est maintenant souvent mis en place dans les nouveaux quartiers. Il
est également possible de conserver l’eau de pluie pour des fins d’arrosage de jardin par
exemple.
Toutefois il nécessite un contrôle permanent et de mise en demeure sévères pour supprimer les
inversions de branchement, source d’une pollution importante.
Un réseau pseudo-séparatif est un réseau qui reçoit les eaux usées et une partie des eaux de
ruissellement en provenance directe des habitations, le système pseudo séparatif n’est
actuellement plus préconisé dans la conception d’un nouvel équipement (ce système peut être
préconisé dans les pays tropicaux secs.
l’une provenant uniquement des surfaces de voiries, qui s’écoule par des ouvrages
particuliers déjà conçus pour cet objet par les services de voiries municipales : caniveaux,
aqueducs, fossés avec évacuation direct dans la nature ;
l’autre provenant des toitures et cours intérieurs qui sont raccordés au réseau
d’assainissement, à l’aide des mêmes branchements que ceux des eaux domestiques.
On regroupe ainsi les évacuations des eaux d’un même immeuble.
Ce système a été retenu dans de nombreuses zones suburbaines où les habitations sont
relativement proches les unes des autres.
L'avantage de système pseudo séparatif provient de ce qu'il évite la séparation des deux natures
d'eaux (pluviales et usées) provenant des immeubles puisqu'elles sont raccordées à la
canalisation publique par un branchement unique comme en système unitaire.
Ce sont des ouvrages qui permettent à l’eau ou à l’homme d’accédé aux canalisations et les
ouvrages liés au fonctionnement hydraulique du réseau. On distingue :
Il s’agit :
Des avaloirs : encore appelés bouche d’égout puisard de rue. Ils ont pour rôle d’accueillir
les eaux de surface afin qu’elle puisse être véhiculé à l’égout ;
Les regards d’égouts : ils permettent l’accès à la conduite pour effectuer des travaux
d’entretien. Ils permettent également des changements de pente, de diamètre et assure
la jonction des conduites. Ils sont réalisés sur les égouts à des distances précises.
Les déversoirs d’orage : ils sont installés sur les réseaux unitaires et permettent de rejeter
sans traitement dans le milieu naturel une partie de l’eau pluviale ;
Les chambres de dessablement ou pièces à sable : leur rôle est d’assurer la
sédimentation des particules en suspension par action gravitaire ;
Les stations de relèvement ou de refoulement : ce sont des installations qui permettent
d’évacuer l’eau pluviale lorsque l’écoulement gravitaire n’est pas réalisable ;
Les réservoirs de chasse : ce sont des installations destinés au nettoyage des
canalisations.
Les techniques alternatives consistent en un ensemble d’ouvrages hydrauliques initiés par les
pays industrialisés depuis les année 1970 pour limiter les effet de l’inondation qui devenaient de
plus en plus persistant à cause de l’impossibilité des systèmes classiques de maintenir un niveau
de protection équivalent au développement des villes . L’objectif de ces ouvrages est de faciliter
le stockage ou l’infiltration des eaux pluviales. Parmi ces ouvrages, les plus importants sont :
Encore appelés bassins d’orage, ce sont des ouvrages destinés à stocker une grande quantité
d’eau de ruissellement de façon à éviter les débits de pointes générés par les pluies. L’eau
stockée peut soit :
Etre restituée progressivement et à faible débit dans le réseau aval au moyen d’ouvrages
hydrauliques de régulation ;
Lorsque les paramètres géologiques sont favorables et que la qualité de l’eau le permet,
être vidangé par infiltration.
Ce type d’ouvrage ne peut être envisagé que si l’on peut assurer son entretien qui consiste :
Au nettoyage périodique du fond et des berges après chaque pluie ou du moins après
chaque saison de pluie ;
A la protection du trou contre les risques de noyade.
Les techniques dites à structure réservoir consiste à utiliser dans les ouvrages tels que les
bâtiments, les routes, des matériaux poreux pour ralentir l’évacuation des eaux pluviales par un
stockage temporaire dans les matériaux de l’infrastructure.
Ce sont des ouvrages de faibles emprises en surface qui permettent à l’eau collectée d’atteindre
directement la nappe phréatique. Ces ouvrages peuvent être même réalisés dans les maisons.
IL existe plusieurs ouvrages d’évacuation d’eaux pluviales. Cette étude se limitera à quelques-
uns que sont : les caniveaux, les buses et les rigoles.
Les caniveaux extérieurs, destinés à collecter principalement les eaux provenant des
impluviums (système de captage et de stockage des eaux pluviales) extérieurs ;
Les caniveaux latéraux situés des deux côtés ou d’un seul côté de la route, destinés à
collecter principalement les eaux de la plate-forme routière et des zones attenantes.
C’est une solution classique qui est bien connue de tous. Elle présente de nombreux avantages :
Faible rugosité des parois, d’où une meilleur capacité de débit par rapport à d’autres
matériaux ;
Rigidité de l’ouvrage ;
Structure monopolistique (formé d’un seul bloc et rigide) lui conférant une bonne
résistance aux chocs, aux efforts ainsi qu’aux mouvements éventuels du sol de fondation ;
Facilité d’exécutions des sections de transition entre le caniveau et les dalots ;
Possibilité de préfabrication ;
Bonne évacuation des eaux usées par temps sec ;
Evacuation des déchets facilitée par l’uniformité des parois ;
Entretien aisé ;
Cette solution a l’inconvénient, dans le contexte local, de n’employer qu’une main d’œuvre limitée
et de nécessiter de grande quantités d’acier et de ciment d’où son cout relativement élevé.
Mauvaise tenue face aux phénomènes de tassement de terrain et des efforts extérieurs ;
Destruction rapide de l’ouvrage dès l’apparition de fissure ;
Nécessité d’une main d’œuvre qualité.
Ce sont des petits conduits creusés et aménagés dans la terre et qui servent à amener ou à
évacuer l’eau. Elles sont conçues et dimensionner comme les caniveaux. Le dimensionnement
d’une rigole ne tient pas compte d’une revanche et sa conception ne nécessite pas la couverture
par un dalot.
Le tracé en plan qui est la projection sur un plan horizontal de l’axe de l’ouvrage.
Le tracé du modèle numérique de terrain appelé singulièrement (MNT) qui est une carte
indiquant la forme brute du terrain, sans construction ni végétation. Il correspond donc à
une schématisation du modelé de la région étudiée.
Le tracé du profil en long qui est la projection de l’axe de l’ouvrage projeté sur un plan
vertical.
Le tracé du profil en travers qui est représenté par une coupe perpendiculaire à l’axe de
l’ouvrage de la surface définie par l’ensemble des points représentatifs de cette surface.
La détermination des cubatures qui représente les travaux de terrassement à faire.
CHAPITRE 2
PRESENTATION DU PROJET ET DE LA
METHODOLOGIE DE L’ETUDE
2.1.PRESENTATION DU PROJET
Le projet du 4ième lac s’inscrit dans le cadre du PAUT II (Projet d’Aménagement Urbain du Togo-
Phase2), composante drainage de la ville de Lomé CTG1158. Nous présenterons ainsi dans un
premier temps le TOGO ainsi que sa capitale (Lomé) et ensuite le projet proprement dit.
Pays de l’Afrique Occidentale, le Togo est un petit état limité au Nord par le Burkina Faso, au Sud
par l’Océan Atlantique, à l’Est par le Benin et à l’ouest par le Ghana. Il s’étend sur une superficie
de 56600 Km² pour une population de 6,2 millions d’habitants en 2010, soit une densité de 109,54
habitants au km². Le pays est subdivisé en cinq régions, du Sud au Nord, la région Maritime (qui
abrite Lomé la capitale), la région des Plateaux, la région Centrale, la région de la Kara et la
région des Savanes (Voir annexe 1).
Jouissant d’un climat tropical, il subit l’influence de la mousson, un vent océanique humide au
Sud–Ouest et celle de l’harmattan, un vent sec et froid. Le climat du Togo se caractérise aussi
par une alternance de deux saisons sèches et deux saisons pluvieuses au sud et une saison
sèche et une saison pluvieuse au nord.
La ville de Lomé est située sur la côte Sud -Ouest du Togo et comprend deux entités distinctes :
Lomé-commune qui s’étend sur une superficie de 88km² et qui se décompose en cinq
arrondissements eux-mêmes divisés en 69 quartiers. La population actuelle de Lomé
commune serait de l’ordre de 700.000 habitants ;
L’agglomération de Lomé qui s’étend au-delà des limites de la commune de Lomé
principalement en direction du Nord et de l’Ouest et de manière secondaire vers l’Est au-
delà du port Autonome de Lomé entre le fleuve Zio et l’océan atlantique. La population de
l’agglomération avoisinerait le million d’habitants.
Il s’agit d’un important projet d’assainissement d’eau pluvial à l’échelle de la ville de Lomé, financé
par l’union européenne à hauteur de 43 millions d’euro soit près de 28,2 milliard de FCFA. Ce
projet s’inscrit dans le cadre général de la politique nationale urbaine qui vise notamment à
améliorer l’assainissement et à limiter considérablement la dégradation des conditions de vie des
populations urbaines.
Kanyikopé et Baguida. L’objectif global du présent projet est la réduction de la pauvreté à travers
l’amélioration significative de l’environnement socioéconomique et sanitaire des populations
urbaines ciblées. L’image illustrant la zone d’étude est présentée sur la figure ci-dessous.
La réalisation du 4ième lac permettra de recueillir les eaux de ruissellement pluviale des secteurs
Est et Nord –Est de la ville, et sera associé à un canal de décharge évacuant le surplus des eaux
de ruissellement vers la mer. Elle comprend ainsi :
L’aménagement d’un lac artificiel dans le quartier d’Akodessewa qui constitue le lot 1 du
projet ;
L’aménagement des canaux de drainage (collecteur principal) recueillant les eaux de
canaux primaires en les drainant vers le lac artificiel ; ceci constitue le lot 2 du projet ;
L’aménagement des canaux de drainage primaires qui constitue le lot 3 du projet.
Notons bien que notre projet ne traite qu’une partie du lot 3 qui consiste en la mise en place des
conduites ou canaux qui emprunteront les rues des quartiers et seront connectés au collecteur
principal.
2.2.METHODOLOGIE DE L’ETUDE
2.2.1. Objectifs
L’aménagement des canaux primaires permettant d’assainir les quartiers périphériques du lac
consiste en la mise en place des caniveaux de section pouvant drainer les eaux bien définies à
des côtes permettant un bon écoulement.
Comme dit précédemment, notre projet ne traite que des canaux primaires (CP19, CP21 et
CP22). Notre étude a alors pour finalité la détermination des sections d’écoulement des canaux
CP19, CP21 et CP22 ainsi que leur calage altimétrique. Afin d’atteindre les résultats escomptés,
nous avons dû passer par la collecte des données qui nous ont été fourni par le bureau d’étude
OTIC ainsi qu’à l’apprentissage du logiciel Covadis.
Cette partie consistera à la collecte de donnée nécessaire à notre étude. Ainsi nous avons
recueillie un plan de masse comportant des points topographiques et les côtes, associé à la
délimitation des bassins versants faisant ressortir l’axe en plan (Annexe 2) suivi de l’installation
du logiciel Covadis.
Données topographiques
L’étude d’un projet d’assainissement ne peut se passer d’une étude topographique. Ils ont pour
objectif de relever les altitudes de la zone du projet, de ressortir les encombrements et obstacles
ou autres points particuliers de la zone d’étude dans le but de dresser un profil détaillé du terrain
naturel et le plan d’état des lieux. Les éléments topographiques et morphologiques tels que le
relief, les chemins de ruissellements, le sens d’écoulement sont nécessaires à l’analyse
hydrologique des bassins versants et à leur délimitation.
Les données relevées ont été transféré dans le logiciel Auto CAD pour exploitation (établissement
des courbes de niveau, schéma, plan etc. …). Notons que les études topographiques ont été
réalisé avant notre mémoire et n’avons exploité que les données disponibles.
Le bassin versant est une unité géographique délimité par des lignes de crête où la plupart des
eaux ruissellent vers un point commun appelé exutoire. Ainsi le bassin versant du cours d’eau
d’un caniveau est la surface délimitée par le contour rien qu’à l’intérieur duquel l’eau précipitée
se dirige vers l’exutoire de ce caniveau.
Délimiter un bassin versant se fait à l’aide d’une carte de ruissellement topographique (carte
comprenant des courbes de niveau, les sommets et le réseau hydrographique). La première
étape est d’identifier l’exutoire où s’achemineront toutes les eaux à drainer. Par la suite, on
délimite le bassin versant en tenant compte du fait que :
Entre autres, il faut tenir compte des ouvrages d’assainissements superficiels existants qui
peuvent modifier le tracé du bassin versant. Ensuite, à partir des points de confluence (lieu où se
rejoignent plusieurs cours d’eau), et en fonction des lignes de crête, on délimite les sous-bassins
versants.
Chaque sous bassin versant se caractérise par différents paramètre géométriques (surface,
pente), pédagogiques (nature et capacité d’infiltration des sols) et urbanistiques (présence de
bâtiment).
Notons que les bassins versants des différents canaux primaires nous ont été fourni par le bureau
d’étude et de contrôle Optimus Technics Ingénieur Conseil (OTIC).
La détermination de la surface d’un bassin versant peut se faire de diverse manière à savoir :
Nous avons eu les données relatives au bassin versant des différents canaux en fichier
numérique et ainsi nous avons déterminé les surfaces avec le logiciel AutoCAD ainsi que le
périmètre des différents bassins versants.
L’écoulement des eaux pluviales dans le cadre de ce projet est un écoulement à surface libre.
Ainsi pour la détermination des sections d’écoulement des eaux, nous avons utilisé la formule de
Manning-Strickler qui est :
2⁄ 1⁄
𝑄 = 𝐾𝑠 × 𝐴 × 𝑅ℎ 3 × 𝑆 2 [ 1]
Où
Le type de section d’écoulement dans le cadre de ce projet est une section rectangulaire. Nous
pouvons réécrire la formule de Manning-Strickler de la manière suivante :
1 𝑏 × ℎ 2⁄ 1
𝑄= ×𝑏×ℎ×( ) 3 × 𝑆 ⁄2 [ 2]
𝑛 2ℎ + 𝑏
𝑏×ℎ
Sachant que 𝐴 = 𝑏 × ℎ et que 𝑅ℎ = ( ), avec b et h respectivement la base et la hauteur
2ℎ+𝑏
du caniveau.
Le but de cette partie sera donc la détermination des valeurs de b et h des différents canaux.
Pour cela, nous devons déterminer les autres paramètres inconnus qui sont :
Le débit d’écoulement ;
Le coefficient de Manning ;
La pente d’écoulement.
Les méthodes du calcul de débit d’écoulement sont nombreuses mais s’utilisent toutes de façon
spécifique. Selon la zone à drainer, la détermination du débit diffère et se fait suivant différentes
méthodes :
La méthode d’ORSTOM
La méthode CIEH
La méthode de CAQUOT
La méthode rationnelle
a. La méthode ORSTOM
Elle se réfère au calcul de crue décennal et est applicable à des bassins versants dont la
superficie est inférieure à 200 km².
𝐴
𝑄10 = 𝐾𝑎 × 𝑃10 × 𝐾𝑟10 ×∝10 × [3]
𝑇𝑏10
Avec :
161−0.042×𝑃𝑎𝑛
𝐾𝑎 = 1 − ( × log 𝐴) [4]
1000
Avec
b. La méthode CIEH
C’est une méthode régionale de détermination du débit de crue décennale adaptée à l’Afrique
francophone mise au point par PUECH et CHABI-GONI. Elle repose sur l’étude statistique de
bassins versants dont la superficie varie entre 200 et 2 500 km², pour des pluies annuelles
comprises entre 100 et 2 500 mm
PUECH et CHABI-GONNI fournissent dans leur étude une relation faisant intervenir le coefficient
de ruissellement Kr10 qui, si elle semble apporter une amélioration sur le coefficient de corrélation
de la régression, enlève une grande part de l’intérêt principal de la méthode, à savoir sa simplicité
(voir formule ci-dessous).
𝑝 𝑘
𝑄10 = 𝑎 × 𝐴𝑠 × 𝑃𝑎𝑛 × 𝐼𝑔𝑖 × 𝐾𝑟10 × 𝐷𝑑𝑑 [5]
Avec
c. La méthode de Caquot
Cette méthode est une forme globaliste de la méthode rationnelle. Elle permet de déterminer les
débits de pointe en divers points caractéristiques des tronçons d’un réseau d’évacuation des eaux
pluviales et n’est applicable qu’à des petits bassins urbanisés dont la superficie ne dépasse pas
2 km².
3𝑏
(100×𝑎) 𝐿
𝑄= × 𝐶 × 𝑆 ( 8 ) × (𝐴(0.95−0.2𝑏) ) × ( × 𝐴0.5 )−0.6𝑏 [6]
(9×1.1𝑏 ) 2
Où :
d. La méthode rationnelle
Cette méthode est appliquée aux petits bassins versants dans les zones rurales dont la superficie
ne dépasse pas 4km². Elle consiste à déterminer pour une averse homogène dans le temps et
dans l’espace d’intensité I, le débit maximum Q si la durée de l’averse est au moins égale au
temps de concentration Tc du bassin. Ce débit est déterminé par la formule :
1
Q= × CIA [7]
360
Où :
Coefficient de ruissellement
Il indique la fraction des eaux de pluie qui vont ruisseler sur une aire d’étude. Ce coefficient est
en fonction de la nature du sol (revêtue ou non, gazonnée, sableuse etc.), de la nature des
surfaces (type de toitures : dalle en béton, acier, paille etc.) présentes dans le sous bassin versant
et prend en compte la superficie (sol et surfaces) qu’ils occupent par rapport à l’ensemble de l’aire
du sous bassin versant. Chaque élément est affecté d’un coefficient standard. Dans le cadre de
notre projet il nous a été proposé un tableau comportant les valeurs des coefficients de
ruissellement spécifique à des zones données présenté dans le tableau 2-1 ci – dessous .Pour
une surface hétérogène, le coefficient de ruissellement de la zone d’étude devient la moyenne
pondérée se calcul par la formule :
∑ Ai Ci
C= [ 8]
∑ Ai
Où :
Tableau 2-1 : Coefficients de ruissellement proposés pour la zone sud lagunaire de Lomé
Cr
N° Zone Limites Caractéristiques générales
Proposé
Quartier Zone très peu densément construite
1 Limites du quartier Administratif 0,25
Administratif Pourcentage de voirie en dur élevé
Zones très denses (la densité plus faible sur certains quartiers est
liée au caractère commercial du secteur et à la présence du Grand
2 Vieux Lomé Limites du Boulevard Circulaire 0,5
Marché)
Pourcentage de voirie en dur assez élevé
Quartiers Amoutivé, Bè Apéyémé, Bassadji, Lom Quartiers les plus denses de Lomé (plus de 300 hab/ha)
3 Sud du lac Est 0,5
Nava et Kpéhénou Pourcentage de voirie en dur peu élevé
Solde de la partie Est de la zone Sud lagunaire entre
Densité de population très élevée (250 à 300 hab/ha)
4 Zone Sud-Est le boulevard circulaire et le Port (hors quartiers 0,45
Pourcentage de voirie en dur très faible
Anthonino Nétimé et Kotokou Kondji)
Densité de population élevée mais un peu plus faible que la zone
5 Zone Sud-Ouest Quartiers Kodjoviakopé et Nyekonakpoé précédente 0,4
Pourcentage de voirie en dur très faible
Densité de population assez faible
6 Bord de mer Quartiers Anthonino Nétimé et Kotokou Kondji 0,35
Parcelles en friche subsistantes
Intensité de pluie
Elle est la hauteur de précipitation tombée sur un territoire en une durée donnée. L’intensité de
pluie peut se calculer par la formule de BINGUITCHA-FARE pour le Togo qui est la suivante :
Avec :
Les résultats des études de BINGUITCHA-FARE ont donné comme valeurs pour les paramètres
d’ajustement :
Paramètres
Station a
m
T=1an T=2ans T=5ans T=10ans
Lomé-Aéroport 12,00 13,09 14,67 16,00 0,70
Tabligbo 24,00 0,80
Atakpamé 12,00 0,60
Sokodé 12,00 13,78 16,56 19,02 0,70
Mango 7,00 9,56 14,44 19,73 0,70
Le temps de retour (T) est l’intervalle de temps pour lequel un même évènement pluvieux peut
se reproduire avec intensité égale ou supérieur à la précédente. Cet intervalle peut être de 2
ans, 5 ans, 10 ans, 20ans, …, 100ans.
Le temps de concentration (𝑡) est le temps mis par la goutte d’eau la plus éloignée du bassin
pour arriver à l’exutoire. Il peut être obtenu par la formule de Kirpich qui est la suivante :
1
t= × L0.77 S −0.385 [10]
52
Avec :
Longueur hydraulique
Elle représente la distance parcourue par une goutte d’eau tombée depuis le point le plus éloigné
du bassin versant pour parvenir à l’exutoire. Elle peut être déterminée par la formule suivante :
avec,
Δ
𝑆= [12]
𝑙
avec
𝐾𝑐 ×√𝐴 1.128 2
𝑙= × [1 + √1 − ( ) ] [13]
1.128 𝐾𝑐
𝑃
avec 𝐾𝑐 = 0.282 × [14]
√𝐴
∆= 𝐻1 − 𝐻2 [15].
Les valeurs de H1 et H2 qui sont les valeurs des altitudes respectivement maximum et minimum
du bassin versant dudit canal, sont déterminés à l’aide de Covadis en utilisant l’option filtrage
altimétrique lors du calcul du MNT (voir figure 2-2 ).
Le coefficient de Manning ne dépend que de la nature des surfaces des parois du caniveau. Sa
valeur peut être déterminée à partir du tableau de l’annexe 4.
Pour les sections composées de revêtements hétérogènes, le coefficient de rugosité peut être
calculé par la relation suivante :
1⁄
1 ∑ 𝑃𝑖 ×𝑛𝑖2 2
𝑛= =( ) [16]
𝐾𝑠 𝑃
Où :
La pente d’un canal est définie comme la tangente de l’angle d’inclinaison du lit par rapport à
l’horizontale. Comme cet angle est généralement très petit, la pente est, en pratique,
numériquement égale à l’angle donné en radians. La détermination de la pente peut se faire
manuellement ou à l’aide du logiciel Covadis par le tracé de la ligne rouge qui constitue le fil d’eau
du canal.
La ligne rouge se défini ici comme étant les altitudes de l’axe de l’ouvrage. Pour une bonne
optimisation du projet, son tracé se fait en suivant au mieux la pente du terrain naturel afin d’éviter
de grand terrassement pour le projet. Il doit tenir compte des contraintes du terrain naturel et des
contraintes d’assainissement (pentes favorables à l’écoulement).
Disposant des données topographiques (les semis de points), on commence par le tracé du profil
en long TN de l’axe de l’ouvrage. Ensuite à l’aide de celui-ci et en prenant les pentes favorables
à l’écoulement des eaux on trace la ligne rouge.
Afficher la barre d’outils COVADIS – Projet routier :(Covadis VRD » Projet linéaire par profil
types » Afficher la barre d’outils). Voir figure ci-dessous ;
Création d’un nouveau projet : (Covadis projet routier » gestion des projets » nouveau
projet » choisir l’axe du projet » et faire les paramétrages nécessaire). Voir figure ci-
dessous ;
Dessin du profil en long : (Covadis projet routier » Nouveau PL » faire les réglages si
nécessaires » ok » faire click gauche dans l’espace graphique (Point bas-gauche du format
du PL). Voir figure ci-dessous ;
−2⁄
𝑄 𝑏×𝒉 3
−1⁄
𝑓 (𝒉) = ×( ) ×𝑆 2 [17]
𝐾𝑠 × 𝑏 2𝒉 + 𝑏
−2⁄
𝑄 𝒃×ℎ 3
−1⁄
𝑓 (𝒃 ) = ×( ) ×𝑆 2 [18]
𝐾𝑠 × ℎ 2ℎ + 𝒃
Ces deux équations étant implicites, on ne peut les résoudre que d’une façon itérative. La
résolution itérative s’effectue en s’imposant une première valeur de h ou de b et on procède
ensuite au calcul d’une nouvelle valeur de h ou b et ainsi de suite jusqu'à l’obtention d’une valeur
de h ou b qui satisfait l’équation. On peut utiliser la méthode itérative des points fixes (voir l’annexe
5).
Pour des raisons de sécurité, une hauteur est ajoutée à celle déterminée par les formules
précédentes ; cette hauteur est appelée : « La revanche ». Donc par définition simple, la revanche
désigne la hauteur entre le niveau de l’eau et le sommet de la berge ou le bord inferieur d’un pont
ou d’une canalisation comme le montre l’image sur la page suivante. Elle est obtenue par
l’expression suivante :
𝑉2
𝑟= [19]
2𝑔
avec
𝑄
𝑉= [20]
𝐴
NB :
Pour les caniveaux revêtus, les vitesses courantes varient entre 0,70 et 1,50 m/s. Elles peuvent
dans certains cas atteindre 3,5 m/s. Toutefois dans le but d’éviter la formation de dépôt de
sédiments (qui sont fonction de la vitesse et des dimensions des matériaux transportés), les
vitesses d’écoulement (dans la mesure du possible) ne doivent pas être inférieures à 0,5 m/s.
Ainsi, le choix final des sections se fera en s’assurant que la vitesse obtenue satisfait les
conditions précédemment citées (il est à noter dans cette partie que la section à utiliser pour le
calcul de la vitesse est 𝐴 = 𝑏 × (ℎ + 𝑟)).
Après la détermination des sections hydrauliques il est nécessaire de bien caler les côtes de l’axe
de l’ouvrage (côtes fil d’eau définitives), afin de pourvoir prendre en compte les bénéficiaires au
projet (les riverains). Cette partie prendra en compte :
Le calage altimétrique consistera alors à décaler la ligne rouge déjà obtenue en gardant intacte
la pente déterminée vers le haut ou vers le bas selon les exigences. Ceci commence par le
traçage du profil en long des seuils des riverains (par défaut prit ici comme le profil en long TN)
et termine par le décalage de la ligne rouge comme il le faut afin d’avoir les côtes réelles pour la
réalisation de l’ouvrage.
Apres avoir déterminé les côtes réelles pour la réalisation de l’ouvrage, il est nécessaire de
calculé les cubatures qui représentent les travaux de terrassement à effectuer. Il s’agit des
volumes de déblais obtenus à partir des profils en travers. Elle nécessite pour son application, la
connaissance du profil en long et des profils
en travers. Elle consiste à calculer les volumes des tronçons compris entre le profil
en long du terrain naturel et celui du projet délimités par deux profils en travers
successifs. Notre calcul portera uniquement sur la détermination du volume de déblai afin de
prévoir le volume de matériaux à excavé. Il existe plusieurs méthodes de calcul de cubature
suivant la forme des terrassements à réaliser. Dans le cas de notre étude nous avons procéder
par calcul manuelle en déterminant :
La longueur d’application d’un profil donné représente la moitié de la distance existant entre ses
profils voisins
(𝑋𝑔 +𝑋𝑑)
𝐿= [21]
2
Où
Elle représente l’aire de la surface à excaver. Elle prend en compte les dimensions de l’ouvrage
à réaliser tel que la hauteur et la base extérieur du canal et se calcul de la manière suivante :
𝑆𝑑 = 𝐻𝑑 × 𝐿𝑑 [22]
Où
𝐿𝑑 est la largeur de déblai et se calcul par la somme des épaisseurs des voiles et la
largeur intérieur du canal ;
𝐻𝑑 est la hauteur de déblai se calcul comme suit :
Où
Elle représente le volume de matériau à excavé et peut être déterminé par la formule suivante :
𝑉𝑑 = 𝑆𝑑 × 𝐿 [24]
Où
CHAPITRE 3
PRESENTATION DES RESULTATS
A partir des données topographiques contenues dans le plan de masse (Voir annexe 8), et de la
maitrise du logiciel Covadis, le profil en long du terrain naturel a été établi. Le profil en long du
terrain naturel a servi lors du tracé de la ligne rouge et dans la détermination des pentes
longitudinales et des distances utiles pour le dimensionnement des ouvrages d’assainissement
(Voir annexe 6).
Par sous bassin versant, il y a un canal primaire du même numéro. Le débit sur le sous bassin
versant n°19 et n°21 ont été respectivement évalué à 2,37m3/s et 0,88m3/s .Les canalisations
n°19 et n°21 sont reliées à la canalisation n°22 donc ce dernier reprend les eaux des sous
bassins versants n°19, n°21 et du sous bassin versant n°22. Le débit dans le canal primaire 22
serait 4,42 m3/s. Les procédures de détermination des débits et sections d’écoulement sont
présentées à l’annexe 7. Voir les résultats de détermination des sections d’écoulement dans le
tableau 3-2
Le calage altimétrique nous a permis de bien ajuster les côtes fil d’eau en tenant compte des
dimensions de l’ouvrage pour permettre un bon écoulement tout en prenant compte du niveau du
seuil des riverains.( Voire annexe 6) .
Le calcul des volumes de terrassements ont été effectués manuellement par calcul. Nous
obtenons ainsi pour l’ensemble de nos canaux un totale de 2688,5 m3 de déblais.
Les résultats des volumes de déblais des différents caniveaux sont
consignés dans les tableaux 3-3, 3-4 et 3-5.
19 14,36 1918,7 435,82 2,206 1,4278 773,74 0,00285 0,5 19,77 118,868 2,37
21 3,58 1137,99 197,99 1,307 1,696 496,925 0,00263 0,5 11,11 177,939 0,88
𝑪𝑷 𝑸(𝒎𝟑 /𝒔) 𝑲𝒔 𝑺(%) 𝒃(𝒎) 𝒉(𝒎) 𝑽(𝒎/𝒔) 𝒓 ( 𝒎) 𝒓′(𝒎) 𝒃(𝒎) 𝒉′ (𝒎) 𝑽′ (𝒎) 𝑩(𝒎) 𝑯(𝒎) 𝑽′′ (𝒎)
19 2,37 67 0,1 1,67 1,1 1,29 0,084 0,15 1,67 1,25 1,48 170 120 1,16
21 0,88 67 0,23 1,06 0,6 1,38 0,097 0,15 1,06 0,75 1,106 100 80 1,1
22 4,42 67 0,22 1,69 1,3 2,0118 0,206 0,3 1,69 1,6 1,625 170 160 1,625
𝑄
(𝑉′ = )
𝑏×(ℎ ′ )
Déblais
Longueur Hauteur de Base de Volume
Profil n° Abscisse Altitude TN Altitude FE Altitude FF Surf. (m²) Volume (m³)
d'application déblai déblai cum ( m³)
P1 0.000 7,5 8,44 7,04 6,79 1,65 3,65 27,275 27,275
P2 15.000 15 8,47 7,02 6,77 1,7 3,74 53,55 80,825
P3 30.000 15 8,45 7,01 6,76 1,69 3,718 55,77 136,595
P4 45.000 15 8,53 6,99 6,74 1,79 3,938 59,07 195,665
P5 60.000 15 8,54 6,97 6,72 1,82 4,004 60,06 225,725
P6 75.000 15 8,5 6,96 6,71 1,79 3,938 59,07 314,795
P7 90.000 15 8,39 6,94 6,69 1,7 3,74 56,1 370,895
P8 105.000 15 8,44 6,92 6,67 1,77 3,894 58,41 429,305
P9 120.000 15 8,47 6,91 6,66 1,81 4,882 59,73 489,035
P10 135.000 15 8,5 6,89 6,64 1,86 4,092 61,38 550,415
P11 150.000 15 8,5 6,88 6,63 1,87 4,114 61,71 612,125
P12 165.000 8,27 8,35 6,86 6,61 1,74 3,828 31,65 643,775
P13 166.539 3,68 8,34 6,86 6,61 1,73 3,806 14,006 657,781
P14 172.361 10,55 8,34 6,85 6,6 1,74 3,828 40,38 698,161
P15 180.000 11,32 8,4 6,84 6,59 1,81 4,982 45,076 743,237
P16 195.000 15 8,42 6,83 6,58 1,84 2,2 4,048 60,72 803,957
P17 210.000 15 8,59 6,81 6,56 2,03 4,466 66,99 870,947
P18 225.000 15 8,43 6,79 6,54 1,89 4,158 62,37 933,317
P19 240.000 15 8,46 6,78 6,53 1,93 4,246 63,69 997,007
P20 255.000 15 8,46 6,76 6,51 1,95 4,29 64,35 1061,357
P21 270.000 15 8,43 6,74 6,49 1,94 4,268 64,02 1125,377
P22 285.000 14,5 8,39 6,73 6,48 1,91 4,202 60,92 1186,297
P22.1 299.000 7,5 8,37 6,71 6,46 1,91 4,202 35,515 1221,812
P23 300.000 8 8,37 6,71 6,46 1,91 4,202 33,61 1255,422
P24 315.000 15 8,26 6,69 6,44 1,82 4,004 60,06 1315,482
P25 330.000 15 8,45 6,68 6,43 2,02 4,444 66,66 1382,142
P26 345.000 15 8,52 6,66 6,41 2,11 4,642 69,63 1451,772
P27 360.000 15 8,47 6,65 6,4 2,07 4,554 68,31 1520,082
P28 375.000 15 8,62 6,63 6,38 2,24 4,928 73,92 1594,002
P29 390.000 10 8,38 6,61 6,36 2,02 4,444 44,44 1638,442
P30 395.000 2,5 8,22 6,61 6,36 1,86 4,092 10,23 1648,672
Déblais
Longueur Altitude Altitude Altitude Hauteur de Base de Volume cum
Profil n° Abscisse Surf. (m²) Volume (m³)
d'application TN FE FF déblai déblai ( m³)
Déblais
Longueur
Profil Altitude Altitude Altitude Hauteur de Base de Surf.
Abscisse d'applicati Volume (m³) Volume cum (m3)
n° TN FE FF déblai déblai (m²)
on
CONCLUSION
CONCLUSION
Cet important projet a suscité en nous l’intérêt d’une étude minutieux des canaux de drainage
afin d’arriver à répondre au attente de la population environnant au 4 ème Lac. Notre étude a
consisté donc à proposer un réseau d’assainissement pluvial et son dimensionnement
hydraulique. Nous avons retenu respectivement des sections 170×120𝑐𝑚2 , 100× 80𝑐𝑚2 et
170 ×160𝑐𝑚2 pour les canaux primaires CP19, CP21, CP22 .De plus les pentes ne nous sont
favorables suivant la règle d’un écoulement gravitaire. Avec ces sections, le réseau
d’assainissement dimensionné peut évacuer les eaux pluviales de notre zone d’étude vers le 4ème
lac qui constitue l’exutoire de notre projet. Pour finir, notons que rien de ce qui précède ne peut
être réalisé sans dimensionnement (calcul du ferraillage).
BIBLIOGRAPHIE
1]- FIATSI Komlan, « Cours d’assainissement et d’hydraulique », IFTS, année universitaire 2015-
2016, Lomé-TOGO ;
[2]- ANTHONY Essie Edwige, mémoire « Etude d’un système d’assainissement d’eaux pluviales
en milieu urbain des quartiers alimentant le 4ème lac au Togo : cas des quartiers Akodessewa
kponou, Kanyikope, Baguida » , IFTS, année universitaire 2013-2014 , Lomé-TOGO
ANNEXE
4. Annexe
Annexe 1
Annexe 2
Annexe 3
Annexe 4
Tableau 4-2: Tableau de détermination du coefficient de Manning
Annexe 5
Tableau 4-3: Exemples d’itérations
Base
réelle
Débits Hauteur Base Pente Coefficient
Nombre (𝑩) 𝒆𝒏
𝒎 𝟑 (𝒉) en supposé (𝑺)en de
Désignation d’itérations (𝑸)en 𝒔 𝒎 (𝒃)en 𝒎 𝒎 ⁄𝒎 rugosité(𝑲𝑺 ) 𝒎
1 2 1,5648
2 1,5648 1,7133
3 1,7133 1,6549
4 1,6549 1,6767
5 1,6767 1,6684
6 1,6684 1,6715
CP 19 2,37 1,1 0,1% 67
7 1,6715 1,6704
8 1,6704 1,6708
9 1,6708 1,6706
10 1,6706 1,6707
11 1,6707 1,6707
12 1,6707 1,6707
Annexe 6 :
Profil en long
Annexe 7 :
Profil en travers type
Annexe 8 :
Fond de plan montrant les axes des canaux primaire
Annexe 9
Relativement aux paramètres de calcul dont nous disposons, nous avons choisi la méthode
RATIONNELLE pour nos calculs des débits.
1
𝑄= × 𝐶𝐼𝐴
360
Le projet du 4ième lac se trouve dans une zone à habitation dense non loin des
quartiers du Sud du lac Est. Ainsi d’après le tableau 2-1, le coefficient de ruissellement C est égal
à 0,5.
Les propriétés du sous bassin versant du canal primaire 19 sont déterminées à
l’aide du logiciel Auto CAD.
𝑎 = 16 ; 𝑚 = 0,7
1
𝑡= × L0.77 S −0.385
52
Avec
𝐿 = 95.95 × 𝐴0.568 ;
∆
𝑆=
𝑙
o Déterminons (∆)
∆= 𝐻1 − 𝐻2
o Déterminons (𝑙)
𝐾𝑐 ×√𝐴 1.128 2 𝑃
𝑙= × [1 + √1 − ( ) ] avec 𝐾𝐶= 0,282 ×
1.128 𝐾𝑐 √𝐴
1918,7099𝑚
𝐾𝐶= 0,282 ×
√143605,214𝑚2
𝐾𝐶= 𝟏, 𝟒𝟐𝟕𝟖
1,4278×√143605,214 1,128
Ainsi 𝑙 = × [1 + √1 − ( ) ²]
1,128 1,4278
𝑙 = 𝟕𝟕𝟑, 𝟕𝟒𝒎
2,206
𝑆=
773,74
𝑆 = 𝟎, 𝟎𝟎𝟐𝟖𝟓𝒎/𝒎
1
𝑡= × 435,820,77 × 0,00285−0,385
52
𝑡 = 𝟏𝟗, 𝟕𝟕𝒎𝒊𝒏
Calculons 𝐼 :
𝐼 = 16 × 19,77−0,7
𝐼9311,981𝑚𝑚/𝑚𝑖𝑛
𝐼 = 𝟏𝟏𝟖, 𝟖𝟔𝟖𝒎𝒎/𝒉
1
𝑄= × 0,5 × 118,868𝑚𝑚/ℎ × 14,36ℎ𝑎
360
𝑄 = 𝟐, 𝟑𝟕𝒎𝟑 /𝒔
1
Le coefficient de rugosité 𝐾𝑆 = ;
0,015
𝐾𝑆 = 𝟔𝟕
La pente est déterminé par le tracé de la ligne rouge et est égale à 𝟎, 𝟏% (Voir
profil en long CP19 en annexe 6)
ℎ = 1,1𝑚 et 𝑏 = 1,67𝑚.
𝑄
On vérifié ensuite la vitesse d’écoulement en utilisant la formule 𝑉 =
𝑏×ℎ
2,37
𝑉=
1,1 × 1,67
𝑉 = 1,29𝑚/𝑠
Nous constatons que notre vitesse est inclue dans la marge des vitesses courantes
𝑉2 1,292
𝑟= ; 𝑟= et
2𝑔 2×9,81
𝑟 = 0,084𝑚
𝑟 < 0,15 alors la revanche à adopter sera 0,15 cm . Cette revanche sera ajoutée à la profondeur
calculée d’où : 𝐻 = ℎ + 𝑟 = 1,25𝑚
2,37
𝑉=
1,25 × 1,67
On pourra conclure que la vitesse calculé est satisfaisant, par conséquent les dimensions
de nos sections calculées assureront un bon écoulement.