FRANÇAIS
3e
Livret de corrigés
Rédaction
Blandine Bihorel
Amandine Lasnon
Frédéric Nottebaert
Fabienne Frérot
Coordination
Élise Bozec-Baret
Expertise pédagogique
François Didier (IA-IPR de lettres)
Enregistrement
Mallorie Villain
Elizabeth Masse
Didier Douet
Marie Lescure
René Defossez
Relecture
Amandine Jacquot
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CNED, 2 Boulevard Nicéphore Niépce, 86360 Chasseneuil-du-Poitou
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c Séquence 1
SÉQUENCE 1
Séance 1
A - Dire la poésie
1- Cet extrait de « Le Vallon » est composé de cinq quatrains. Dans chacun, les rimes sont
croisées. Les vers sont des alexandrins puisqu’ils possèdent chacun douze syllabes. Ils
apportent de la musicalité au texte.
2- a) Complète le schéma ci-dessous :
Voici l’étroit sentier // de l’obscure vallée
1er hémistiche 2e hémistiche
â
césure
B - Comprendre le texte
1- Ce poème est rédigé à la première personne. Il s’agit du « je » du poète.
2- a)
1ère strophe • • l’apaisement du poète
2e strophe • • la vivacité des ruisseaux
3e strophe • • la nostalgie du poète
4e strophe • • la prière du poète à la Nature
5e strophe • • un lieu protecteur
b) La Nature réconforte le poète.
« Mon âme s’assoupit au murmure des eaux. » (v.20)
3- a) Dans la première strophe, « espérance » rime avec « enfance » et « sort » rime avec
« mort ».
b) Les mots « sort » et « mort » sont associés car le poète n’a plus d’espoir. Il se prépare à
mourir. « L’espérance » appartient en effet au passé, au monde de son « enfance ».
4- « La source de mes jours comme eux s’est écoulée ;
Elle a passé sans bruit, sans nom et sans retour » (v.13-14)
a) Ces vers signifient que la vie du poète arrive à son terme.
b) Le poète est donc nostalgique.
5- a) Dans les deux derniers vers de la 5e strophe, nous trouvons une allitération en /m/ :
Comme un enfant bercé par un chant monotone,
Mon âme s’assoupit au murmure des eaux.
b) Par cette sonorité, on met en valeur la quiétude du poète.
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devient maternelle.
c) Dans ces vers, on trouve une métaphore. Le poète se compare à un enfant et la Nature
c
7- Dans ces vers, on met surtout en valeur l’eau. Cet élément rappelle la vie.
« Mon âme s’assoupit au murmure des eaux. » Les ruisseaux semblent parler.
Enfin, une femme est assise au pied d’un peuplier. Elle semble chercher dans ce lieu un
asile comme le poète.
Séance 2
A - Observer pour comprendre
1- L’on parle de l’endroit où l’eau sort de terre dans le premier vers.
2- On pourrait remplacer le mot « source » dans le deuxième vers par le mot « origine ».
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c Séquence 1
B - Appliquer
© WWF/TBWA
b) À travers cette image, le créateur rappelle que la forêt représente les poumons de la
terre ; grâce à eux, elle respire. La partie malade représente la déforestation qui est une
menace pour la planète.
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3-
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A - Compréhension du texte
Séance 3
2- La description du paysage est organisée. Le poète énumère les différents éléments qui
constituent ce paysage en adoptant une vision plutôt panoramique. Il évoque d’abord la
Nature en commençant par la plaine et en poursuivant avec la mer. Il parle ensuite de la
montagne au vers 11 ; la ville apparaît au vers 14. Puis, la description s’élargit au vers 26
avec les « horizons ».
3- a) Dans ce poème, il est question de la mer comme le prouve le champ lexical suivant :
« golfe » (v.6), « rocs » (v.8), « marées » (v.10), « lames » (v.18), « grève » (v.18).
b) Dans ces vers, on trouve une campagne riche :
« Cette montagne, au front de nuages couvert,
Qui dans un de ses plis porte un beau vallon vert, » (v.11-12)
Le poète évoque aussi la ville :
« La ville que la brume à demi nous dérobe,
Avec ses mille toits bourdonnants et pressés ; » (v.14-15)
4- a) Ces deux vers présentent un parallélisme. Les deux parties de chaque vers sont
construites de la même façon.
« Cet oiseau qui voyage / et cet oiseau qui joue ;
Ici cette charrue, et là-bas cette proue. » (v.21-22)
b) Cette construction permet de rapprocher différents éléments du paysage, proches et
lointains. Le poète met ainsi en valeur l’harmonie de ce paysage.
5- a) Le déterminant fréquemment employé dans le poème est le déterminant démonstratif :
« Ces blés » (v.3), « Cette montagne » (v.11), « Cet oiseau » (v.21)
b) Le sentiment du poète ainsi exprimé est l’émerveillement.
6- « Ces antres à fleur d’eau qui boivent les marées ;... » (v.10)
« Cette montagne, au front de nuage couvert,... » (v.11)
a) Dans ces deux vers, la Nature est personnifiée grâce aux mots « boivent » et « front ».
b) Par cette personnification, le poète met en valeur le caractère vivant et grandiose de la
Nature.
7- Au sein de ce paysage, l’homme n’est pas important.
D’abord, on constate qu’il est peu présent dans les vers. Le « nous » est cité quatre fois
(v.2, 5, 14, 27) ; l’homme s’évanouit au sein de la Nature.
De plus, le rôle de l’homme est limité. Il n’est qu’un observateur :
« Tout ce que nous voyons... » (v.27)
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Séquence 1
B - Promenade picturale
2- Ce tableau rappelle les vers de Victor Hugo.
D’abord, on remarque la richesse de ce paysage constitué de montagnes, de sommets
boisés et de nuages. Comme dans le poème, la brume est présente.
De plus, cette œuvre de Friedrich présente une certaine profondeur qui rappelle les
« horizons » de Victor Hugo.
Enfin, même si le personnage est au centre du tableau, il semble réduit à l’état
d’observateur. Il est de dos et il se fond avec le rocher sur lequel il se tient.
3- Écriture
Voici un exemple de ce que tu pouvais écrire :
Seul, je franchis les hautes crêtes escarpées ;
Debout, je contemplai l’océan de nuages.
De la brume sortaient les montagnes boisées.
L’horizon m’invitait à un divin voyage.
Séance 4
A - Comprendre le poème
1- a)
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3- La découverte de ce paysage rend le poète heureux. Il emploie donc un vocabulaire
appréciatif : « heureux » (v.3), « éblouissent » (v.4), « savoureux » (v.6), « charmants »
(v.9). De plus, il exprime sa satisfaction par une allitération en [m] dans la dernière
strophe :
« Se mêle dans mon âme au chant des mariniers » (v.14)
4- Finalement, la femme a un rôle essentiel dans ce poème. Grâce à son parfum, elle propose
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Séquence 1 c
au poète un voyage imaginaire dans une contrée lointaine paradisiaque, accueillante. Elle
lui offre un moment de plaisir, d’émerveillement. Elle lui permet de s’évader.
5- b) Ce paysage peint par Gauguin pourrait parfaitement correspondre à la vision du poète.
On découvre un lieu agréable, ensoleillé. Le peintre, par le choix de ses couleurs,
sollicite nos sens. On peut ressentir la chaleur ; on imagine les odeurs ; nos yeux sont
éblouis par la diversité des tons éclatants.
De même que la femme fait voyager le poète grâce à son parfum, le peintre nous emmène
dans ces contrées lointaines grâce à sa palette.
B - Écriture
Voici un exemple de strophe que tu aurais pu écrire.
Enchanté par ta douce voix mélodieuse,
Je découvre une plage charmante, divine,
Où les vagues déversent leurs eaux cristallines
Sur le sable doré à la tiédeur soyeuse.
Séance 5
A - J’observe
1- J’aime beaucoup ce poète talentueux. Je trouve ces recueils passionnants.
C.O.D C.O.D
2- Je l’aime beaucoup. Je les trouve passionnants.
3- La transformation en pronoms des C.O.D. permet de confirmer que, dans la première
phrase, l’adjectif « talentueux » fait partie du C.O.D. alors que, dans la deuxième,
« passionnants » n’en fait pas partie.
B - J’applique
1-
Arthur Rimbaud est un poète français. Ses trois principaux recueils sont Poésies, Une saison
en enfer et Illuminations. Il est considéré comme un adolescent révolté. Cependant son
écriture passe pour son occupation préférée. Il trouve la poésie trop figée et la renouvelle.
On le prend pour un fou. Ses contemporains jugent ses textes dérangeants.
2-
a) Le journaliste donne ce jeune poète gagnant.
b) Il sait le jury exigeant.
c) Je pense qu’il a raison.
d) Le jury nommera le lauréat poète de l’année.
e) Chaque lecteur imagine la joie du futur lauréat.
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c Séquence 1
Séance 6
1- a) Dans ce poème, les vers sont :
des alexandrins
des octosyllabes
ý des heptasyllabes
b) La répétition de « C’est » rappelle :
ý des mots d’enfant
une définition
une démonstration
c) Dans ces vers la Nature est :
ý p ersonnifiée (mots à souligner) : « l’extase », « la fatigue », « les frissons »,
« l’étreinte », « le choeur des petites voix », « cri », « expire », « âme »
menaçante
secrète
d) Le sens le plus présent est :
ý l’ouïe (mots à surligner) : « voix », « murmure », « gazouille », « susurre », « cri », etc.
l’odorat
le toucher
2- On pourrait, par exemple, intituler ce poème « Harmonie amoureuse ». Ce titre met
en valeur la musicalité de la Nature et son rapprochement avec le poète et son amie. Il
rappelle aussi que les sons sont doux et expressifs. L’amour est perceptible.
3- a) Le titre du poème rappelle :
ý un tableau un champ un événement
b) Les mots en gras correspondent au champ lexical :
du ciel ý de la mer de l’armée
c) L’autre champ lexical est celui de :
(mots à surligner : « souche », « forêt », « fûts »)
le ciel ý la forêt la lumière
d) Ces deux champs lexicaux
se succèdent
ý sont mêlés
4- Ce poème étonne, dérange. En associant la mer et la forêt, il nous invite à imaginer un
paysage particulier. Le lecteur n’est plus un simple observateur ; il doit recréer ce lieu
qu’on lui propose. Il participe à la création du poète.
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B - Écriture
1- Voici deux exemples de poèmes que tu pouvais écrire :
Ô le doux et gai soupir !
Cela murmure et expire,
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2- Ciel urbain
Séance 7
A - Observer
Les roses de Saâdi
J’ai voulu, ce matin, te rapporter des roses ;
Mais j’en avais tant pris dans mes ceintures closes
Que les nœuds trop serrés n’ont pu les contenir.
Les nœuds ont éclaté. Les roses envolées
Dans le vent, à la mer s’en sont toutes allées.
Elles ont suivi l’eau pour ne plus revenir.
La vague en a paru rouge et comme enflammée.
Ce soir ma robe encore en est toute embaumée…
Respires-en sur moi l’odorant souvenir…
Marceline Desbordes-Valmore, Poésies inédites, 1860.
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1-
Séquence 1
- voulu (« ai »)
- pris (« avais »)
Participe passé avec être
ou un verbe d’état
- allées (« s’en sont »)
- enflammée (« a paru »)
Participe passé employé
comme adjectif, avec un nom.
- closes (« ceintures »)
- serrés (« nœuds »)
- éclaté (« ont ») - embaumée (« est ») - envolées (« roses »)
- suivi (« ont ») - enflamée (« vague »)
- paru (« a »)
- pu (« ont »)
B - Appliquer
1- J’accorde les participes passés dans les phrases suivantes.
a) Elle aime chaque arbre de son jardin. Elle les a vus grandir.
b) Les poèmes que les élèves ont étudiés sont tous romantiques.
c) Le professeur a présenté à ses élèves une biographie de Verlaine.
d) Comme chaque année, le musée a exposé des toiles de maîtres.
2- a) La forêt, les étangs et les plaines fécondes
Ont plus touché mes yeux que les regards humains,[…]
Et j’ai tenu l’odeur des saisons dans mes mains.
à Dans ces deux cas, comme l’auxiliaire est « avoir » et que le COD est après le verbe, on
ne fait aucun accord.
b) Je les ai vus partir comme trois hirondelles
à Le COD est le pronom « les » ; il est placé avant le verbe ; le participe passé s’accorde
donc avec celui-ci.
c) Tout est transi, tout tremble et tout a peur ;
à L’auxiliaire « être » oblige à accorder « transi » avec « tout » qui est au masculin
singulier.
d) J’ai cueilli cette fleur pour toi, ma bien-aimée.
à Dans ce cas, comme l’auxiliaire est « avoir » et que le COD est après le verbe, on ne
fait aucun accord.
Elle est pâle et n’a pas de corolle embaumée,
à Le participe passé est employé comme un adjectif qualificatif donc « embaumée »
s’accorde avec « corolle ».
3-
Les étoiles aux cieux ont brillé une à une,
Les feuillages mouvants ont tremblé doucement
Les vagues de la mer sont apparues sous la lune.
La plainte des oiseaux a éclaté par moments...
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A - Lecture poétique
Séance 8
1- Ces trois poèmes ont des formes différentes. L’un se présente comme un texte en prose.
Le second rappelle une forme fixe mais avec une grande liberté dans la versification. Quant
au troisième, il présente plusieurs strophes courtes sans rimes.
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Séquence 1 c
2- Chaque poème est écrit à la première personne. Pour mettre en valeur le rôle du poète, on
pourrait proposer un autre titre à chaque poème :
« Poème de la lune » • • une expérience nocturne et personnelle
« L’Orée du bois » • • un observateur admiratif
« Icebergs » • • une communion à l’aube
3- Chaque poème fait appel à des procédés stylistiques :
« Poème de la lune » • • une métaphore
« L’Orée du bois » • • une anaphore
« Icebergs » • • une personnification
4- Voici un exemple de réponse possible :
Le paysage de Max Jacob est celui qui m’étonne le plus. Plusieurs caractéristiques le
rapprochent d’une écriture enfantine. Le « il y a » est une expression très utilisée par
les enfants pour décrire. Certains mots sont puérils comme « champignons », « petits
hommes » ou encore l’emploi du « c’est ». Le poète semble aborder ce paysage en
privilégiant la vision d’un enfant.
B - Écriture
1- Ce tableau offre une image subjective
a)
de la réalité. Les maisons, les arbres ont
des formes géométriques. Les maisons
sont construites à l’aide de prismes : des
pyramides pour le toit et des cubes pour
la base. L’arbre situé à l’avant-plan a lui
aussi sa part de figures géométriques.
En effet, lorsque deux de ses branches
principales se croisent, il y a formation
d’un triangle.
b) Le peintre donne l’impression de tourner
tout autour des maisons.
c) Le peintre ne laisse aucun espace libre sur
sa toile. Le paysage déborde du tableau. Il
met ainsi en valeur la richesse de ce lieu.
2- Comme les poèmes étudiés au cours de cette
séance, l’artiste présente dans ce tableau
une vision personnelle du paysage. À travers
Georges Braque, Maison à l’Estaque, 1908 sa peinture, il nous montre comment il
© Georges Braque / ADAGP / akg-images perçoit ce paysage qui s’offre à lui.
3- Voici un exemple de strophe en vers libres :
L’Estaque, sans barrière, sans clôture, où des oiseaux fatigués et des êtres solitaires viennent
se réfugier à l’ombre de tes arbres.
L’Estaque, l’Estaque, site du soleil méditerranéen, paradis du promeneur. Lieu de
villégiature ouvert aux sensations.
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c Séquence 1
A - Observer
Séance 9
1- Dans le poème d’Henri Michaux intitulé Icebergs, ces groupes nominaux servent à désigner
les icebergs : « cathédrales sans religion de l’hiver éternel », « dos du nord Atlantique »,
« augustes Bouddhas gelés sur des mers incontemplées », « Phares scintillants de la Mort
sans issue... », « Solitaires sans besoin... »
2- Ces groupes nominaux mettent en valeur la richesse des impressions que les icebergs créent
sur le lecteur. Ils montrent leur puissance aussi bien matérielle que mentale.
B - Appliquer
1- a) J’ai fini la lecture de Poésies, d’Arthur Rimbaud. Ce recueil m’a beaucoup émue.
b) Demain, Paul récitera le poème qu’il a écrit. Le collégien, très timide, devra être
courageux.
c) Le professeur a décidé d’emmener ses élèves au musée afin qu’ils découvrent Le Semeur,
un tableau de Vincent Van Gogh.
d)
Clémenceau était l’ami de Claude Monet. La peinture passionnait le Père la Victoire.
2- a) Les cigognes blanches migrent vers l’Afrique en hiver car elles ne supportent pas les
conditions climatiques difficiles.
c) L’été, les touristes se rendent dans les musées parisiens ; ils évitent la foule.
3- a) Tous ces arbres sont en bonne santé mais tous doivent être taillés.
b) Ce recueil est le plus célèbre du poète. Cet ouvrage a été traduit dans le monde entier.
d) « Le Vallon » a été écrit par Lamartine. Dans ce poème, la Nature est glorifiée.
12 — © Cned, Français 3e
Je connais
La poésie lyrique
Séance 10
Je suis capable de
Surligner la strophe extraite d’un poème
lyrique de Victor Hugo :
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c Séquence 1
Le paysage au-delà des apparences Replacer les mots dans ces vers des deux
Certains poètes comme Verlaine et poètes :
Rimbaud ont choisi de recréer les Les proues d’acier et d’argent,
paysages en jouant sur le langage et la Battent l’écume,
musicalité. Soulèvent les souches des ronces.
Les courants de la lande,
Et les ornières immenses du reflux […]
14 — © Cned, Français 3e
Les paysages revisités
Les poèmes du XXe siècle surprennent.
Ils se caractérisent par une liberté de
l’écriture. Ils proposent une vision
personnelle de la réalité et privilégient
le rêve.
Identifier et encadrer le poème du XXe siècle
à partir de quelques vers, sans connaître
l’auteur et le siècle de création.
a) Icebergs, Icebergs, dos du Nord-Atlantique,
augustes Bouddhas gelés sur des mers
incontemplées. Phares scintillants de la
c
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