Cours :
FINANCES
PUBLIQUES
NB : les choses qui sont en GRAS sont les données de cours de Mr. HADDAD et les autres
sont des données explicatives.
Omar Ben Lamine
Tableau A. Recettes
Tableau B. Dépenses de fonctionnement
Deuxième Partie : Moyens Tableau C. Dépenses d’investissement
Des Services « 7 Tableaux » Tableau D. Remboursement de la dette
Tableau E. Dépenses de fonctionnement SEGMA
Tableau F. Dépenses d’investissement SEGMA
Tableau G. Dépenses CST
Documents explicatifs : 5- Rapport sur les SEGMA.
1- Rapport économique et financier. La suite 6- Rapport sur le budget genre.
2- Rapport sur les dépenses fiscales. 7- Rapport sur les ressources humaines.
3- Rapport sur les CST. 8- Rapport sur la dette.
4- Rapport sur les établissements et E/ses 9- Rapport sur la compensation.
publiques.
Omar Ben Lamine
DONNÉES SUPPLIMENTAIRE
1/ Les recettes de l’Etat : DONNÉES SUPPLIMENTAIRE
1/-Les
Les impôts
recettesetde l’Etat
taxes :
(indirectes ; TVA, TIC... et directes, IR, IS ...)
-Le produit des amendes (de police,
-Les impôts et taxes (indirectes ; TVA, TIC...de justice...)
et directes, IR, IS ...)
-Les rémunérations de services rendus et
-Le produit des amendes (de police, de justice...) les redevances
-Les fonds de concours, dons et legs
-Les rémunérations de services rendus et les redevances
-Les
-Les produits
fonds divers dons et legs
de concours,
-Les revenus du
-Les produits divers domaine
-Lerevenus
-Les produit du
desdomaine
emprunts
-Le produit des empruntsdes biens meubles et immeubles
-Le produit de cession
-Le-Le produit
produit ded‘exploitation,
cession des biensles redevances, les parts de bénéfices et de dividendes...
meubles et immeubles
-Le-Les remboursements
produit d‘exploitation,deles
prêts et avanceslesetparts
redevances, les intérêts y afférents
de bénéfices et de dividendes...
-Les
2/ remboursements de prêts
Les dépenses de l’état : et avances et les intérêts y afférents
2/1-Les dépensesde
Les dépenses dul’état
budget: général :
Les charges
1-Les dépensesdudu
budget
budget général comprennent
général : les dépenses de fonctionnement, Les dépenses
Les charges du budget général comprennent lesservice
d'investissement et les dépenses relatives au de la
dépenses dedette publique. Les dépenses d'investissement
fonctionnement,
et les dépenses
a/ lesrelatives
dépensesaudeservice de la dette :publique.
fonctionnement
a/ les dépenses
-Les dotations de fonctionnement
des pouvoirs publiques. :
-Les
-Les dépenses
dotations depouvoirs
des personnepubliques.
et de matériel afférentes au fonctionnement des services publics.
-Les dépenses de la dette viagère.
-Les dépenses de personne et de matériel afférentes au fonctionnement des services publics.
-Les
-Les dépenses
dépenses derelatives
la dette aux remboursements, dégrèvements et restitutions fiscales.
viagère.
-Les
-Les dépenses
dépenses imprévues
relatives aux et les dotations provisionnelles.
remboursements, dégrèvements et restitutions fiscales.
-Les dépenses imprévues
b/ Les dépensesetd‘Investissement
les dotations provisionnelles.
:
sont destinées principalement
b/ Les dépenses à la réalisation
d‘Investissement : des plans de développement stratégiques et des
sont destinées principalement à la réalisation des planslade
programmes pluriannuels en vue de la préservation, reconstitution ou l'accroissement
développement stratégiques et du
despatrimoine
programmes
national (ports,
pluriannuels en vueinfrastructure, les hôpitaux
de la préservation, ..).
la reconstitution ou l'accroissement du patrimoine national (ports,
infrastructure, lesdépenses
c/ Les hôpitauxrelatives
..). au service de la dette publique :
Les dépenses
c/ Les dépenses relatives au servicecomprennent
relatives à la dette publique les dépenses
de la dette publique : en intérêts et commissions et les
dépenses
Les dépenses relatives aux
relatives amortissements
à la dette publiquede la dette à moyen
comprennent et long terme.
les dépenses en intérêts et commissions et les
dépenses relativesdes
2-Les dépenses auxbudgets
amortissements
des servicesde de
la dette
l’étatàgérés
moyende et long terme.
manière autonome « SEGMA » :
2-Les dépenses des budgets des services de l’état gérés de manière autonomedont
Les SEGMA sont les services de l'Etat, non dotés de la personnalité morale, certaines
« SEGMA » : dépenses, non
imputées
Les sur les
SEGMA sont lescrédits dude
services budget
l'Etat,général,
non dotéssontdecouvertes par desmorale,
la personnalité ressources
dontpropres.
certainesL'activité
dépenses,denon
ces
services doit tendre essentiellement à produire des biens ou à rendre des services donnant lieu à
imputées sur les crédits du budget général, sont couvertes par des ressources propres. L'activité de ces services
rémunération.
doit tendre essentiellement à produire des biens ou à rendre des services donnant lieu à rémunération.
3-Les
3-Les dépenses
dépenses des
des comptes
comptes spéciaux
spéciaux dudu Trésor
Trésor : :
*Lescomptes
*Les comptesd'affectation
d'affectationspéciale
spéciale: :qui
qui retracent
retracent les les recettes
recettes affectées
affectées au
aufinancement
financementd'uned'unecatégorie
catégorie
er
déterminée de dépenses et l'emploi donné
déterminée de dépenses et l'emploi donné à ces recettes. à ces recettes. (INDH ; produit de 1 nécessité…).
*Lescomptes
*Les comptesd'adhésion
d'adhésionaux aux organismes
organismes internationales
internationales: : cesces comptes
comptes décrivent
décrivent les lesversements
versementsetetlesles
remboursements
remboursements auau titre
titre dedela la participation
participation auau Maroc
Maroc auxaux organismes
organismes internationaux.
internationaux.
*Les comptes d'opérations monétaires : qui décrivent les mouvements de
*Les comptes d'opérations monétaires : qui décrivent les mouvements de fonds
fondsd‘origine
d‘originemonétaire.
monétaire.
*Les comptes d'avances : lorsque l‘Etat verse de l‘argent à des organismes
*Les comptes d'avances : lorsque l‘Etat verse de l‘argent à des organismes publics afin de les aider publics afin de àles aider à
rembourser
rembourser avant 2 ans
avant 2 ans avec des intérêts. avec des intérêts.
*Les
*Les comptes
comptes dede prêts
prêts : la: la seule
seule différence
différence avecaveclesles comptes
comptes des
des avances
avances estest plus
plus dede 2 ans.
2 ans.
*les compte de dépenses sur dotations : ils retracent les opérations relatives à unecatégorie
*les compte de dépenses sur dotations : ils retracent les opérations relatives à une catégoriespéciale
spécialedede
dépenses
dépenses dont
dont lele financent
financent estest assuré
assuré parpar
desdes dotations
dotations budgétaire
budgétaire . .
Omar Ben Lamine
1) LE PRINCIPE DE L’ANNUALITÉ :
Principe : Le budget est établi chaque année et pour une seule année. Ce qui implique aussi que le
parlement vote chaque année le budget de l‘État. L'année budgétaire coïncide avec l'année civile.
justification : Ce principe est justifié par:
-Des raisons politiques : le contrôle régulier de l'activité gouvernemental par le pouvoir législative.
-Des raisons techniques: l’annualité oblige l'administration à produire en respectant des périodes
rapprochées; la précision des prévisions.
-Des raisons économiques : ça correspond au rythme de la vie économique et sociale.
Exception : Pour remédier à ces critiques il y a eu plusieurs assouplissements :
-Les autorisations de programme qui subissent, un seul vote à leur début par le parlement qui
détermine leur coup de global, malgré que ces programmes puissent s'étaler sur plusieurs années. (Il
s’appel : le crédit de paiement = crédit automatique).
2) LE PRINCIPE DE L’UNITÉ :
Principe : C'est la réunion de toutes les recettes et de toutes les dépenses dans un document unique.
Ce document unique facilitera la lecture et le contra: parlementaire et facilitera la recherche de
l'équilibre budgétaire.
Exception :
*Les Services de l’Etat Gères de Manière Autonome SEGMA : Ce sont des budgets spéciaux a des
services de l'Etat dont l'activité est le produire des biens ou rendre des services contre paiement et qui
n'ont pas d‘autonomie financière.
*Les Comptes Spéciaux du Trésor CST (voir les types dans les donné supplémentaire): ils sont créés
par la loi de finances et par le parlement, mais en cas d'urgence le gouvernent par décret peut créer
de nouveau comptes spéciaux du trésor, à condition que ces derniers soient ratifies par le parlement
dans la session suivante.
*LES BUDGETS AUTONOMES : l’argent des services Autonomes sur le plan administratif et financier.
AVANTAGE : Voir facilement si le Budget est réellement en équilibre.
3) LE PRINCIPE DE L’UNIVERSALITÉ : (TRANSPARANCE)
C'est la présentation du bloc des recettes et bloc des dépenses dans leurs état brut, c.-à-d. qu‘ils sont
deux blocs séparés ce qui implique qu’il est impossible d‘opérer une compensation entre une dépense
et une recette (la règle de non-compensation), et qui est impossible d‘affecter telles recettes à telles
dépenses (la régie de non affectation).
Objectif : - présenter clairement et complètement la réalité budgétaire.
-Exclure deux procédés : la compensation et la gestion occulte.
La règle de non-compensation : Les ministres ne peuvent pas faire une compensation entre les
recettes et dépenses de leurs ministères afin de dégager un solde positif ou négatif. Cette règle est
présentée pour lutter contre tout gaspillage possible, si le solde est positif. C’est le problème des
Omar Ben Lamine
services qui occasionnent des dépenses en rapportant des recettes, comment présenter les
prévisions relatives à ces services ?
Choix entre deux méthodes :
*La méthode de produit net
*La méthode de produit brut = MAROC
La règle de non-affectation (la gestion occulte): Puisque le bloc des recettes et celui des dépenses
sont séparés, il est impossible d‘affecter telles recettes à telles dépenses. Un service se procure des
ressources hors budget pour faire des dépenses hors budget. (Transparence mais aussi lourdeur,
gaspillage).
Cette règle connait des exceptions :
-Les fonds de concours : ces fonds qui sont versés par des personnes morales ou physiques pour
participer avec ceux de l'Etat pour réaliser des projets d'intérêt général .
-Les compte d’affectations : qui comportent des recettes bien affectées à des dépenses bien précises.
4) LE PRINCIPE DE LA SPECIALITÉ DES CRÉDITS :
Les crédits sont subdivisés en unîtes relativement précises. Ils sont en quelques sortes affectes à des
dépenses données.
-l’unité utilise le chapitre budgétaire.
-le gouvernement respecter la ventilation pour chapitre des crédits lors de l’exécution.
EXCEPTIONS :
-Les virements de crédit :
*Le gouvernement peut modifier en cours d’exercice la répartition.
*Les crédits par virements à l’intérieur des chapitres dans la limite de 10 % des affectations initiales.
*Ministre des Finances pour les dépenses de fonctionnement sur proposition.
*Premier ministre pour les dépenses d’investissement sur proposition.
*Le chapitre : « Dépenses imprévues et dotations provisionnelles ».
*Un chapitre qui n’est affecté à aucun services « non spécialisé ».
*Chapitre « réservoir » destines à couvrir les insuffisances éventuelles des autres chapitres de
fonctionnement.
PROCEDURE :
- Circulaire du ministre des finances : règles des formes de fond
- Des réceptions, les ministres demandent à leur services centraux et extérieur de centraliser leur
demande de crédit
- Centralisation au Ministre de Finance
- Examen détaille par le directeur du budget et négociation avec le Ministre.
DONNÉES SUPPLIMENTAIRE
L’élaboration de la loi de finance :
Le 30 Juin : le ministre des finances collecter les besoins de chaque ministère, en cas de conflit en demande
à l'arbitrage du chef du gouvernement, 70 jours avant la fin de l'année budgétaire au plus tard, la commission
de finances vote. La chambre représentants et la chambre des conseillers dispose 30 jours pour se prononcer.
Lorsque le projet de loi de finances n‘a pu être après un seul lecteur par chaque chambre, le gouvernement
put déclarer l'urgence et provoquer la réunion d‘une commission mixte paritaire en vue de proposer un texte
sur les dispositions restant en discussion.
Le texte élaboré par la commission mixte paritaire et accepté par le gouvernement est soumis par celui-ci,
pour adoption aux 2 chambres qui disposent à cet effet d'un délai n'excédant pas 3 jours.
Si la commission mixte paritaire ne parvient pas à l’adoption d'un texte commun, le gouvernement soumet
à la chambre des représentants le projet de loi de finance. Une fois que le projet est voté il est représenté à
la cour constitutionnelle, en cas de retard d'adoption de loi de finances la loi autorise l‘ouverture des crédits.
La présentation de la loi de finance se compose de 2 parties:
*La première partie arrête des données générales de l’équilibre financière. Elle comporte :
- l'autorisation de percevoir les recettes publiques.
- l'autorisation d‘émission des emprunts.
- des modifications et des Suppressions des dispositions en matière de ressources publiques.
*La deuxième partie arrêtée par chapitre les dépenses du budget général et par compte les dépenses
spéciales du trésor. Pour les dépenses publiques marocaines, elles sont groupées sous 3 titres :
-les dépenses de fonctionnement, Les dépenses d'investissement, Les dépenses relatives & la dette publique.
Article 39 : Tous supportent, en proportion de leurs facultés contributives, les charges publiques que seule
la loi peut, dans les formes prévues par la présente Constitution, créer et répartir.
Article 40 : Tous supportent solidairement et proportionnellement à leurs moyens, les charges que requiert
le développement du pays, et celles résultant des calamités et des catastrophes naturelles.
Article 49 : Le conseil des ministres délibère sur les questions et textes suivants :
- Les orientations stratégiques de la politique de l’Etat ;
- Les projets de révision de la constitution ;
- Les projets de lois organiques ;
- Les orientations générales du projet de loi de finances ;
Article 75 : « Le parlement vote la loi de finances, déposée par priorité devant la Chambre des Représentant,
dans les conditions prévues par une loi organique. Celle-ci détermine la nature des informations, documents
et données nécessaires pour enrichir les débats parlementaires sur le projet de loi des finances…… ».
Article 76 : Le gouvernement soumet annuellement au Parlement une loi de règlement de la loi de finances
au cours du deuxième exercice qui suit celui de l’exécution de ladite loi de finances. Cette loi inclut le bilan
des budgets d’investissement dont la durée est arrivée à échéance.
Article 77 : Le Parlement et le gouvernement veuillent à la préservation de l’équilibre des finances de l’Etat.
Le Gouvernement peut opposer, de manière motivée, l’irrecevabilité à toute proposition ou amendement
formulés par les membres du Parlement lorsque leur adoption aurait pour conséquence, par rapport à la loi
de finances, soit une diminution des ressources publiques, soit la création ou l’aggravation d’une charge
publique.
Omar Ben Lamine
I I - EXECUTION BUDGETAIRE:
A- LES AUTORITES D’EXECUTIONS (qui ?)
L’EXECUTION BUDGETAIRE repose sur deux principes fondamentaux :
La mise des opérations financières sous la responsabilité de deux ordres d’agents :
les ordonnateurs (Ministre) et les comptables ;
La séparation des ordonnateurs et des comptables dont les fonctions sont
incompatibles, et l’indépendances des agents.
L’ordonnateur public de recettes et de dépenses, est toute personne ayant qualité au nom
d’un organisme public pour engager, constater, liquider ou ordonner soit le recouvrement
d’une recette, soit le paiement d’une dette.
On distingue :
• Les ordonnateurs principaux : les ministres
• Les sous-ordonnateurs : les gouverneurs et les chefs des services extérieurs
des Ministères,
Le comptable public est tout fonctionnaire ou agent ayant qualité pour exécuter au nom d’un
organisme public des opérations de recettes, de dépenses ou de maniement de titres, soit au
moyen de fonds et valeurs dont il a la garde, soit par virement interne d’écritures, soit, encore,
par l’entremise d’autres comptables publics ou de comptes externes de disponibilités dont il
ordonne ou surveille les mouvements ». Les comptables publics : les comptables du Trésor (le
Trésorier Général du Royaume, le Trésorier Général, les trésoriers régionaux, préfectoraux et
provinciaux, les percepteurs et enfin de l’agent comptable central des chancelleries
diplomatiques et consulaires);
L’exécution du budget au niveau des dépenses passe en général par deux phases :
DONNÉES SUPPLIMENTAIRE
EXECUTION BUDGETAIRE :
A- Cadre juridique
L’exécution du budget s’effectue conformément aux règles de la comptabilité publique définies actuellement
dans le Décret Royal n° 330-66 du 21 Avril 1967, qui, par ailleurs, a fortement marqué le Décret n° 2-76-576
du 30 Septembre 1976 portant règlement de la comptabilité des collectivités locales et de leurs
groupements. Aux termes de l’article premier, paragraphe premier de ce Décret Royal, « la comptabilité
publique s’entend de l’ensemble des règles qui régissent (…) les opérations financières et comptables de
l’Etat, des Collectivités locales, de leurs établissements et de leurs groupements et qui déterminent les
obligations et les responsabilités incombant aux agents qui en sont chargés ». Ces personnes morales sont
appelés dans le présent Décret Royal sous la dénomination « organismes publics ».
B- Exécution du budget au niveau des recettes
1- la liquidation : Ayant pour objet de vérifier la réalité de la dette et d’arrêter le montant de la dépense
correspondante, la liquidation constitue une opération à la fois matérielle et juridique.
La matérialité consiste à s’assurer de la réalité des situations et des faits sur lesquels sont fondées les
créances publiques. Au niveau juridique, il s’agit de garantir que ces situations et faits entrent bien dans le
champ d’application des dispositions juridiques donnant naissance à ces créances dont la perception est
effectivement autorisée par la loi de finances.
2- l’émission de l’ordre de recette : Les ordres de recettes sont émis sur la base des résultats des opérations
de constatation et de liquidation. En règle générale, il appartient aux seuls ordonnateurs, qu’il s’agisse
d’ordonnateurs principaux ou de sous-ordonnateurs, d’émettre des ordres de recettes.
3- Le recouvrement : Les créances publiques sont recouvrées au vu d’ordres de recette: soit à l’amiable
durant la période comprise entre la date de mise en recouvrement ou d’émission et celle d’exigibilité ; soit
par voie de recouvrement forcé dans les conditions fixées par la loi. (code de recouvrement des créances publiques).
C- Exécution du budget au niveau des dépenses :
L’exécution du budget au niveau des dépenses passe par deux phases principales :
la mise des crédits à la disposition des ordonnateurs et sous-ordonnateurs aux niveaux central et
déconcentré. ; l’utilisation effective de ces crédits.
Dès l’adoption du projet de loi de finances par le Parlement, il est procédé à sa promulgation et à sa
publication au Bulletin Officiel. Commencent dès lors les procédures d’ouverture des crédits en faveur des
ordonnateurs au moyen des morasses budgétaires portant respectivement sur les budgets de
fonctionnement et d’investissement de chaque Ministère.
Les ordonnateurs peuvent dès l’ouverture des crédits entamer l’exécution du budget dont ils ont la charge
soit en utilisant directement ces crédits, soit en en déléguant une partie aux sous-ordonnateurs installés à la
tête des services extérieurs. Il est procédé au recouvrement forcé à l’encontre des redevables n’ayant pas
réglé les dettes à leur charge dans les délais prescrits ainsi qu’à l’encontre de tiers responsables ou solidaires.
Le recouvrement forcé est effectué par les agents de notification et d’exécution spécialement
commissionnés à cet effet pour le compte des comptables chargés du recouvrement et sous leur contrôle.
Sa mise en œuvre implique successivement la notification d’un commandement, l’exécution d’une saisie des
biens suivie de leur vente. Dans des cas limites, il peut s’avérer nécessaire de recourir à la contrainte par
corps.
L’utilisation effective des crédits se déroule en 4 étapes :
1. L’engagement : « l’engagement est l’acte par lequel l’organisme public crée ou constate une obligation de
nature à entraîner une charge ».
2. La liquidation : «la liquidation a pour objet de vérifier la réalité de la dette et d’arrêter le montant de la
dépense».
3. L’ordonnancement : l’ordonnancement est l’acte administratif donnant, conformément aux résultats de
la liquidation, l’ordre de payer la dette de l’organisme public ; cet acte incombe à l’ordonnateur ».
4. Le paiement : « Le paiement est l’acte par lequel l’organisme public se libère de sa dette ».
Omar Ben Lamine
I I I - LE CONTROLE BUDGETAIRE:
3 TYPES :
I- CONTROLE ADMINISTRATIF
II- CONTROLE JURIDICTIONNEL
III- CONTROLE POLITIQUE
I- CONTROLE ADMINISTRATIF :
A- Sur l’Ordonnateur :
1-CED (Contrôle des Engagements de la Dépense)
2-Par le comptable au moment de Paiement
3- IGF (Inspection General des Finances)
NB : IGF fait uniquement le contrôle ne sanction pas
B- Sur le Comptable :
1-Le contrôle Hiérarchique
2-IGF
II- CONTROLE JURIDICTIONNEL : (La Cours des Compte)
1-Vérification et jugement des comptes.
2-Déclaration et jugement de la gestion des faits. Compétence Juridictionnel De la CC
3-Discipline Budgétaire a Financière.
4- Contrôle de la gestion et de l’Emploi des Fons. Compétence non Juridictionnel
DONNÉES SUPPLIMENTAIRE
LE CONTROLE BUDGETAIRE:
Ce contrôle, effectué au sein même de l’Administration publique, revêt deux formes principales :
le contrôle a priori;
le contrôle a posteriori.
A ces deux formes, on ajoute le contrôle parlementaire.
A- Le contrôle a priori :
Il s’effectue à trois niveaux :
Au niveau de l’ordonnateur ;
Au niveau du Contrôle Général des Engagements de dépenses ;
Au niveau du comptable.
B- Le contrôle a posteriori :
C- Le contrôle parlementaire :
Le vote de la loi de finances y compris la loi de règlement dans les conditions prévues par la
Constitution et la loi organique des finances ;
Les questions écrites et orales soumises au Gouvernement et auxquelles ce dernier est tenu
de répondre conformément à l’article 56 de la Constitution.
Il peut également prendre la forme d’actions ponctuelles qui présentent un caractère plus ou moins
exceptionnel comme c’est le cas pour :
Bonne Chance