SOMMAIRE................................................................................................................................i
DEDICACE................................................................................................................................ii
REMERCIEMENTS.................................................................................................................iii
AVANT-PROPOS.....................................................................................................................iv
TABLE D’ILLUSTRATIONS..................................................................................................vi
INTRODUCTION......................................................................................................................1
CONCLUSION.........................................................................................................................46
ANNEXES.................................................................................................................................vi
DEDICACE
Seigneur, merci pour cette œuvre car tu m’as donné la force, la sagesse, les moyens et
l’intelligence nécessaire afin que ce travail soit établit. Je ne cesserai jamais de te dire merci
et de te proclamer en tout temps et en tout lieu. A toi honneur, gloire et puissance pour les
siècles et des siècles.
Ma défunte mère GNEHI ZOHO FRANCOISE qui nous a quittée beaucoup trop tôt et
qui est pour moi un exemple de femme aimante et battante. Merci maman de m’avoir montré
ce qu’est l’amour et les voies de DIEU. Je sais que tu serais fière de la jeune femme qui se bat
pour avoir une place dans cette société.
Mon père TABET DESIRE qui reste toujours disponible pour nous et qui mets à notre
disposition les moyens nécessaires pour nous emmener à aller le plus loin possible dans la vie.
Que DIEU t’accorde longue vie pour que tu puisses nous voir réussir.
M et Mme SIKELI mes mentors spirituels, ces deux personnes qui ne cessent de prier
pour moi et de me soutenir comme ils le peuvent. DIEU vous bénisse vous et votre famille.
Mme CONE née N’GUESSAN Marie que je considère comme une mère et qui est elle
aussi un exemple de femme battante. DIEU puisse veiller sur toi.
Tous mes frères et sœurs, qui sont pour moi une source de motivation et de
détermination.
REMERCIEMENTS
Nous ne pouvons présenter ce rapport sans adresser nos remerciements à l’endroit de tous
ceux qui, par leur contribution spirituelle, morale, matérielle et financière, nous ont permis de
vivre cette expérience.
AVANT-PROPOS
FINANCE COMPTABILITE ;
GESTION DES ENTREPRISES ;
MARKETING ;
ASSISTANAT DE DIRECTION ;
RESEAU ET GENIE LOGICIEL ;
AUDIT COMPTABLE ET CONTROLE DE GESTION ;
COMMUNICATION ET DEVELOPPEMENT DES MARQUES.
Dans le souci de dynamisme et d’efficacité, PIGIER CI, a institué dans son programme de
formation pour les Licences 3 la soutenance d’un mémoire pour la validation du diplôme de la
Licence.
C’est donc dans ce cadre que nous avons effectué un stage en entreprise avec pour thème de
mémoire : « ELABORATION DU PLAN DE TRESORERIE D’UNE ENTREPRISE :
CAS DU TIBERIADE».
TABLE D’ILLUSTRATIONS
INTRODUCTION
Les PME représentent plus de la moitié des entreprises ivoiriennes. Elles ont longtemps été
perçues comme de simples modèles réduits des organisations de grande taille. Partageant
souvent cette perception, les chercheurs en comptabilité s'intéressent la plupart du temps aux
entreprises de petite taille car elles jouent un rôle important dans l'économie de très nombreux
pays où elles représentent plus de 95% des entreprises actives.
Depuis des décennies, la Côte d’Ivoire beigne dans un environnement sociopolitique un peu
hostile qui a eu une incidence sur ses indicateurs économiques. Son premier coup d’état
militaire du 24 décembre 1999 qui impacta considérablement son économie lui value
l’appellation de PPTE (Pays Pauvre Très Endetté). Après cette épisode, le pays connu une
période de trouble en 2002 (une rébellion) d’où le climat d’insécurité qui engendra la fuite de
nombreux investisseurs. En 2010, suite au second tour électoral, une guerre civile sans
précédent vint détériorer son image jusqu’en 2012.
Dans la mise en place d'un système de gestion prévisionnelle au sein de l'entreprise, les
responsables financiers optent, le plus souvent, pour une démarche allant de la politique
d'investissement et de financement à long terme à l'estimation de leur trésorerie mensuelle.
Négligeant ainsi tous les problèmes associés aux fluctuations quotidiennes du stock de
liquidités et réduisant, de ce fait, l'efficacité de leurs anticipations. Alors ces entreprises se
trouvent très souvent à cours de liquidité. Pour éviter de tels problèmes, il apparaît nécessaire
de mettre en place un système capable de saisir toutes les informations portant sur les flux
quotidiens de liquidités afin de rétablir un équilibre aussi constant que possible entre les
sorties et les entrées.
Eu égard de ce qui précède, l’un des plus grands avantages de la gestion de trésorerie
consistera pour le trésorier à mettre en place un document provenant des données
prévisionnelles de l’entreprise, établis dans le seul but de mener à bien les besoins
d’exploitation de l’entreprise et ensuite améliorer la gestion de sa trésorerie et c’est d’ailleurs
ce qui nous emmène à exposer sur le thème : L’ELABORATION DU PLAN DE
TRESORERIE D’UNEENTREPRISE : CAS DU TIBERIADE.
Ce travail s’articulera autour de deux axes essentiels dont le premier traitant du cadre
théorique et organisationnel de l’étude et le second portant sur l’analyse du mode de gestion
de la trésorerie existante à Tibériade et le cas pratique de l’élaboration d’un plan de trésorerie
du Tibériade. Au niveau théorique, nous allons appréhender les notions de budget et plan de
trésorerie, tout en énonçant les principes directeurs d’un bon plan de trésorerie. Quant à
l’aspect organisationnel, il sera question de faire une présentation du cabinet dans lequel nous
évoluons.
PREMIERE PARTIE :
CADRE THEORIQUE ET ORGANISATIONNEL
DE L’ETUDE
A ce niveau, nous exposerons les éléments qui faciliteront la compréhension de notre étude.
Ainsi, dans une première partie, il s’agira pour nous, de comprendre l’environnement des
PME, et la gestion de trésorerie.
1- Problématique
Pendant notre passage à BRAINSTORMING en tant que stagiaire analyste financier, nous
avons eu le privilège d’élaborer des dossiers de financements (Business plan) et apporter des
conseils financiers à plusieurs entreprises. Cette charge nous a permis de porter notre attention
sur certaines d’entre elles dont l’entreprise Tibériade et de suivre leur fonctionnement, en
particulier leur mode de gestion de la trésorerie. En effet, l’entreprise Tibériade adopte un
mode de gestion qui lui permet d’atteindre ses objectifs. Toutefois, ce mode de gestion ne
comporte pas de plan de trésorerie ce qui laisse apparaitre des irrégularités qui en limitent sa
performance.
2- Objectifs
En vue de cerner le problème posé, nous nous sommes fixés un objectif général et des
objectifs spécifiques qui nous ont permis d’atteindre cet objectif général.
L’objectif principal de cette étude est de montrer l’impact d’un plan de trésorerie sur la
gestion de trésorerie de Tibériade
3- Intérêt de l’étude
Cette étude revêt des intérêts bénéfiques pour les différents lecteurs de ce document.
Ce travail est bénéfique dans la mesure où cela lui permettra de se rendre d’avantage compte
dans un premier temps des failles observées dans la gestion de sa trésorerie, mais également
de lui permettre d’améliorer la méthode de travail existant ou de mettre en place un processus
plus efficace de gestion de trésorerie.
Ce document leur permettra d’avoir des pistes de solutions pouvant les aider dans le cadre de
l’exercice de leur fonction. Aussi les stagiaires ou employés exerçant comme trésorier ou
affectés dans un service Trésorerie pourront mieux comprendre et bien appliquer les
procédures mise en place concernant la gestion de la trésorerie.
La réalisation de cette étude leur permettra également d’avoir une connaissance pratique de la
gestion de trésorerie et servir de guide pour la réalisation de leur mémoire de fin de cycle.
4- Méthodologie de l’étude
Cette phase consiste à récupérer les informations utiles auprès des agents du service et des
personnes habiletés à les divulguer. Différents moyens permettent de les obtenir pour
répondre aux besoins de notre étude. Ce sont entre autre :
4-2) L’observation
Être charger de traiter un dossier permet de voir et comprendre un certain nombre de chose.
Ainsi, nous avons pu connaitre les procédures et l’exécution quotidienne de différentes taches
afférentes aux règlements des fournisseurs.
D’une part, des ouvrages portant sur la comptabilité, la gestion financière et la trésorerie.
D’autre part, des documents officiels de Tibériade existant au cabinet pour connaitre son état
financier, ses procédures de recouvrements, sa gestion de trésorerie, … . Cette documentation
nous a permis d’appréhender une grande partie de notre étude.
Cette étape consiste à rassembler les informations recueillies de sorte à les classer par ordre
d’importance et de pertinence. Cela permettra par la suite de se faire une idée précise et réelle
du fonctionnement du service.
Avant de définir la PME, nous avons jugé nécessaire de définir tout d’abord l’entreprise en
général ; comme pour dire qu’une étude préalable d’un groupe facilite celle d’un élément.
La vie économique est aujourd’hui organisée autour des entreprises. Si la place de l’entreprise
dans la vie économique est aujourd’hui largement reconnue, cela ne signifie pas pour autant
que sa définition fasse l’objet de consensus. En effet, le concept d’entreprise recouvre des
réalités socio-économiques difficilement comparables dans leur mode de fonctionnement. Les
PME dans leur ensemble ont depuis peu été au menu de nombreux travaux de recherches en
Sciences de gestion. A propos des PME, il faut retourner dans les années 80 où elles
commencent à faire l’objet d’études à proprement dit. Partant des Amériques à l’Afrique, leur
importance est de mise. Elles joueraient le rôle de locomotive de l’économie dans plusieurs
pays et elles ont toujours été actives et importantes (Neubauer et Lank, 1998) 1. Par exemple
en Amérique du Nord où elles sont le plus répandu, 90% des entreprises sont familiales. Elles
contribuent dans l’ordre de 30% à 60% au PNB et 50% des salaires versés. Ces PME
représentent la colonne vertébrale de l’économie américaine2. L'Union européenne quant à
elle compte plus de 20 millions de PME. Celles-ci représentent 99 % des entreprises
européennes et sont un moteur essentiel en termes de croissance économique, d'innovation,
d'emploi et d'intégration sociale.
En Afrique, 60 à 90% des PME appartiennent au secteur informel. Elles restent donc
difficilement repérables, et leurs besoins, toujours aussi mal identifiés. Pourtant, elles sont au
Elles sont donc incontournables sur le marché du travail, même si, selon plusieurs études, leur
création de richesse reste limitée, représentant 20% du produit intérieur brut (PIB) du
continent3.
Les PME ivoiriennes ne sont pas en marges de cette contribution à l’économie. Elles sont en
première ligne et cela a été démontré durant la crise postélectorale de 2010. En 2004, le
nombre de PME en Côte d’Ivoire est passé de 26000 identifiées à 30000 en 2013 selon le
Ministre Jean Louis BILLON, Ministre du commerce et de l’artisanat (de l’époque) lors d’une
conférence de presse. En 2010 le nombre de PME a chuté, passant de 26000 à 13000 en raison
de la crise postélectorale. Depuis 2011 qui marque la fin de la crise, les PME renaissent de
leur cendre pour atteindre 30000 en 2013, a indiqué Monsieur BILLON. En 2000, selon la
direction générale des impôts (DGI) les PME ont contribué à hauteur de 20% en moyenne à la
formation du PIB soit environ 23% de la population active. En outre, les PME ont réalisé 17-
18 % de la valeur ajoutée totale ; ce qui constitue 20-23 % de la masse salariale et réalisé 12
% des investissements cumulés.
Ainsi, les notions de TPE (Très Petite Entreprise), de PE (Petite Entreprise), de ME (Moyenne
Entreprise), et de GE (Grande Entreprise) sont regroupées sous un même vocable alors
qu’elles présentent une large diversité de forme. Le sigle PME est aujourd’hui d’usage
courant pour parler de la réalité des petites et moyennes entreprises que l’on oppose à celle
des grandes entreprises. En Côte d’Ivoire, le ministère de l’industrie à travers le comité de
concertation entre l’Etat et le secteur privé (CCESP) informe que le décret n°2012-05 du 11
janvier 2012 définit les Petites et Moyennes Entreprises de la manière suivante :
les micro-entreprises sont les entreprises qui réalisent un chiffre d’affaires annuel de
30 millions de FCFA et ayant au maximum 10 personnes employées en permanence ;
les petites entreprises sont les entreprises qui réalisent un chiffre d’affaires annuel de
150 millions de FCFA et ayant entre 11 et 50 personnes employées en permanence ;
3http://economie.jeuneafrique.com/regions/afrique-subsaharienne/19860-pme-africaines-qui-etes-vous-.html
les moyennes entreprises réalisent un chiffre d’affaires annuel hors taxes inférieur ou
égal à un milliard de FCFA et ayant entre 51 et 200 personnes employées en
permanence.
Enfin, la notion de PME concerne toutes les activités relevant du secteur primaire, secondaire
et tertiaire.
Par ailleurs, les PME ivoiriennes se présentent en général en quatre types d’entreprise. Il
s’agit notamment de l’entreprise individuelle, la société à responsabilité limitée, la société
anonyme et la société coopérative. Ces entreprises se différencient par le nombre de
personnes qui y exercent, le capital financier qui les constituent, la responsabilité à l’égard des
tiers, le fonctionnement de l’entreprise et le régime fiscal.
1- PME
Il n'existe pas de définition unique de la PME. Elle diffère d’un pays à un autre à cause de la
non-conformité de la taille de l'économie à l'échelle internationale. Allouche et Amann
(1999)4 ne manquent pas de nous signifier cela. Nous pouvons alors retenir quelques
définitions dont chacune se réfère à un aspect :
une entreprise est familiale si elle est en pratique contrôlée par une seule personne
(Barry 1975)5 ;
Comme nous pouvons le constater, le nombre et la diversité de définitions ne laissent pas les
chercheurs indifférents. Ce pourquoi ils concluent que : l’entreprise familiale est une entité
sous contrôle individuel ou familial dont la majorité des dirigeants (il peut n’y en avoir qu’un)
sont les membres de la même famille ou la famille élargie ; que ces derniers contrôlent la
4
Allouche et Amann (1999)
5
(Rasenbvaltt, Mik et Joihnson 1985)
6
(Rasenbvaltt, Mik et Joihnson 1985)
gestion effective et que ceux-ci ont une volonté ferme de transmettre l’entreprise à la
génération suivante.
Afin de mieux cerner la définition de la notion de PME, nous allons nous baser sur deux
importants critères d'identification à savoir des critères qualitatifs et des critères quantitatifs.
Ce sont principalement, le nombre des salariés, le chiffre d'affaires, le total du bilan, le capital
investi et le total des actifs immobilisés.
Les PME désignent les entreprises de taille modeste, par rapport notamment à leur nombre de
salariés, de ce fait le critère du nombre des personnes est certainement l'un des critères les
plus significatifs et doit s'imposer comme un critère impératif. Cet effectif ne doit pas
dépasser 200 personnes.
Chiffre d'affaires :
Le chiffre d'affaires (CA) peut paraître comme le seul critère financier essentiel reflétant
l'importance et le poids de l'entreprise. Cependant, cette corrélation n'est pas évidente car elle
dépend du stade de vie du produit ainsi que de la conjoncture économique. En Côte d’Ivoire,
le chiffre d’affaires ne doit pas excéder le milliard de Francs CFA.
Total du bilan
Cette notion financière reflète la valeur d'une PME. Malgré l'importance de ce paramètre, qui
est adopté par les théoriciens comme un critère d'identification des PME dans des cas
échéants, il dégage certaines faiblesses, car la structure générale du bilan peut ne pas être
modifiée lorsque les stocks, les valeurs réalisables et les liquidités varient. De même, ce
critère de mesure ne peut être vérifié que si l'entreprise tient une comptabilité.
Le capital investi
Il peut être considéré comme le critère le plus pertinent et fiable reflétant le poids de
l'entreprise. Toutefois, ce paramètre ne peut être accessible que si l'entreprise publie son bilan,
chose qui n'est pas vérifiée pour toutes les PME ivoiriennes.
Les critères qualitatifs sont nécessaires et voire même indispensables à la définition des PME,
ils touchent les aspects suivants :
Style de direction
D'une manière générale, les PME ont un système de direction centralisé, car pour une PME, la
décentralisation coûte chère. En plus, sa mise en œuvre nécessite des glissements
promotionnels et donc une augmentation des salaires du personnel.
Organisation et gestion
C'est l'un des points les plus faibles de la PME. Cette dernière a commencé petite sans
tradition de management moderne. Ce qui a engendré aujourd'hui, une mauvaise organisation
en termes de délégation des pouvoirs et de répartition des tâches.
Quant à sa gestion, la PME n'est pas dotée des moyens de suivi et de contrôle de gestion à
savoir des tableaux de bord et moins encore de la comptabilité analytique.
L'entrepreneur fait tout et supervise directement ses employés, dont la compétence doit au
moins atteindre une certaine moyenne. L'employeur constitue l'ensemble de l'entreprise,
effectue toutes les tâches importantes et c'est essentiellement de lui qu’émane la direction. On
note en dernier lieu, que la volonté du dirigeant de limiter la croissance de son entreprise afin
de ne pas perdre le contrôle favorise l'existence de ce type d'entreprises.
Le budget de trésorerie est la résultante des budgets d’exploitation de l’entreprise ainsi que
des budgets d’investissement et de financement. C’est la transformation des charges et des
produits de tous les budgets précédents en encaissements et en décaissements. Il prévoit les
soldes de trésorerie prévisibles à chaque échéance mensuelle compte tenu des engagements de
recettes et de dépenses figurant dans les délais de paiement. L’élaboration du budget de
trésorerie commence par la préparation d’un budget de recettes mensuelles (encaissements) et
d’un budget des dépenses (décaissements).Nous présentons ainsi le contenu de ces deux
budgets :
Il y a encaissement lorsqu’il y a entrée de fonds. Au nombre des entrées de fonds on peut citer
Il y a décaissement lorsqu’on prévoit une sortie de fonds. Au nombre des sorties de fonds, on
peut citer :
On y trouve aussi la TVA à décaisser qui fait l’objet d’un budget séparé.
Le plan de trésorerie est un budget de trésorerie complété par les décisions de financement et
de placement prévus après établissement du budget initial qui pouvait présenter des
insuffisances ou des excédents de trésorerie.
En cas d’insuffisance, il faut trouver des moyens de financement à court terme (escompte,
découvert bancaire, facilité de caisse, crédit spot…). L’entreprise doit donc payer des agios
qui seront pris en compte dans le plan de trésorerie.
En cas d’excédent de trésorerie, il faut trouver des moyens de placement à court terme qui
amèneront des produits financiers à intégrer dans le plan de trésorerie.
Le trésorier dispose de toute une palette d’instruments de financement, offerts par les
banques, par des sociétés non bancaires comme ses partenaires commerciaux ou des sociétés
d’affacturage et plus récemment par les marchés.
L’escompte
C’est le plus ancien et le plus connu des crédits de mobilisation de créances commerciales. La
créance est matérialisée par un effet de commerce, le plus répandu étant la traite. Cet effet
représente une créance payable à une date d’échéance précisée. Pour obtenir l’escompte
d’effet, l’entreprise remet l’effet à la banque qui lui paie le montant de l’effet amputé des frais
financiers, comprenant le taux d’intérêt et diverses majorations et commissions. L’escompte
d’effet permet à l’entreprise d’obtenir un paiement immédiat, mais l’oblige à gérer un
portefeuille d’effets, et à vérifier à chaque fois l’opportunité de procéder à une remise à
l’escompte. En effet, les diverses commissions (par effet et par bordereau de remise), les jours
de banque ajoutés à la durée théorique du crédit et les contraintes de montant et de minimum
d’agios peuvent accroître considérablement le taux d’escompte initial.
Ce sont des crédits en blanc, qui ne sont pas garantis par des créances commerciales.
La facilité de caisse
La facilité de caisse est une ouverture de crédit de très brève durée généralement accordée en
fin de mois pour les quelques jours qui séparent les échéances de paiement et les échéances
d’encaissement. Si la facilité de caisse est employée conformément à son objet, le compte de
l’entreprise doit être alternativement débiteur et créditeur. En principe la durée est inférieure à
la période qui sépare deux échéances et son montant maximum est d’un mois de chiffre
d’affaires puisque ce crédit est destiné à des utilisations brèves et successives qui permettent
de passer les échéances.
Le découvert
Il est destiné à faire face à des besoins renouvelés plusieurs fois dans l’année mais sans qu’il y
ait périodicité régulière. Normalement un découvert ne devrait pas être utilisé de manière
continue pendant plus de quelques semaines. Bien utilisé, le découvert est un moyen de
financement intéressant, souple, il permet de couvrir exactement les besoins de l’entreprise.
En général, le banquier fixe un plafond (montant maximum débiteur) en fonction d’un certain
nombre de critères. Parfois le nombre de jours de découvert est limité.
Les crédits de trésorerie sont risqués pour la banque en raison de leur absence de garanties
Les crédits de trésoreries représentent un risque pour l’entreprise quand ils ne sont accordés
que verbalement car cela pourrait permettre à la banque de les révoquer sans préavis. Il est
prudent d’obtenir une confirmation écrite de la banque.
2-2-1) L’affacturage
C’est une opération par laquelle une société spécialisée (factor) se charge de l’encaissement
des créances d’une entreprise (appelé adhérant ou fournisseur).
Cette prestation s’accompagne le plus souvent d’une cession des créances à la société
d’affacturage qui en verse directement le montant à l’entreprise et garantit l’entreprise contre
le risque de recouvrement. L’entreprise qui cède ainsi ses créances bénéficie, contre le
paiement de diverses commissions, d’un crédit de mobilisation de son actif commercial et ne
supporte pas le coût organisationnel de la gestion des créances (coût de recouvrement et
d’impayés).
L’affacturage est principalement utilisé par les entreprises de taille plutôt modeste pour
lesquelles l’escompte classique revient cher et qui n’ont pas les moyens de gérer efficacement
leurs créances clients.
Commission d’affacturage : s’applique au montant TTC des factures prises en charge par le
factor. Elle assure la rémunération du travail et des risques prises par le factor. Son taux varie
entre 0,5 et 2,5%
Ce sont des titres de créances émises par une entreprise pour financer ses besoins de
trésorerie. Ces titres doivent être domiciliés dans un établissement de crédit.
Les billets de trésorerie doivent avoir une durée comprise entre un jour et un an tandis que les
BMTN doivent avoir une durée supérieure à un an sans limitation maximum. Leur montant
unitaire minimum est de 10000 FCFA. Ils sont dématérialisés.
Ces titres constituent un moyen de financement souple pouvant être ajusté en temps et en
besoins. Le nombre d’émetteur s’accroit toutefois seules les grandes entreprises peuvent
utiliser ce moyen de financement.
3-1) Avantages
Le plan de trésorerie est un document qui permet à une entreprise d’établir un prévisionnel de
trésorerie à court et moyen terme. Il prévoit et mesure les différents flux de trésorerie à venir,
mettant ainsi en évidence les échéances financières délicates.
L’une des qualités majeures d’un bon plan de trésorerie est son niveau de précision. Ce
dernier dépend de plusieurs critères :
Même si on a souvent envie de faire un plan de trésorerie précis et performant dès sa mise en
place, il est préférable d’en avoir un simplifié pour s’assurer de l’utiliser dans la durée.
Beaucoup d’entreprises traversent des difficultés de trésorerie parce qu’elles n’avaient pas de
plan de trésorerie mis à jour.
Les avantages ce tableau synthétique diffèrent selon que l’entreprise existe depuis longtemps
ou qu’elle est en création.
- S‘assurer que l’entreprise est solvable. Qu’elle saura faire face aux échéances à
venir à temps (prêts, factures…).
- Lorsque l’entreprise a une activité saisonnière, ou ressent une baisse d’activité, le
plan de trésorerie permet de mesurer la difficulté pour mieux l’anticiper.
Lors d’une création d’entreprise, le plan de trésorerie s’intègre dans la partie du bilan
prévisionnel que comporte le Business Plan. Il permet :
Les limites en rapport avec le plan de trésorerie que l’on pourrait énumérer seraient entre
autre :
- La complexité liée à son suivi qui nécessiterait l’élaboration de tableau de bord en vue
de relever les écarts entre les réalisations et le prévisionnel.
- Le risque élevé de ne pas obtenir de financement à court terme auprès de la banque
lorsque le solde de fin d’année du plan de trésorerie ne permet pas de couvrir crédit de
trésorerie sollicité par l’entreprise ayant le besoin de trésorerie
Dans ce chapitre, nous allons présenter d’abord le cabinet Brainstorming qui nous a accueillis
en son sein pour un stage et qui nous a aussi permis de participer à des missions dans des
entreprises cliente pour notre formation.
Le cabinet brainstorming est une entreprise de services qui intervient dans différents
domaines. Son expertise et son professionnalisme prend sa source dans les qualités des
membres fondateurs. Nous présenterons l’historique du cabinet et ses missions.
1- Historique
Il s’agira d’aborder la création du cabinet, de présenter les associés, et son statut juridique.
1.1) Création
Le cabinet Brainstorming est une Société à Responsabilité Limitée (SARL) dont le siège est
situé à Abidjan, Cocody corniche, immeuble Corniche.
7- Missions
Les prestations du cabinet s’articulent autour de quatre (04) services qui sont :
- L’ingénierie financière ;
- L’intermédiation financière ;
- Le conseil ;
- La formation.
- Le montage de dossier de crédit qui regroupe entre autres l’analyse des états
financiers, l’élaboration du business plan suivi des annexes ;
- L’évaluation de l’entreprise qui consiste à déterminer d’un côté les valeurs financières
(bilan compte de résultat, actif net cash-flow) et de l’autre, les valeurs non financières
(notoriété, clientèle, marques).
1- Intermédiation financière
8- Le conseil
Le cabinet réalise des études techniques pour l’organisation des entreprises en définissant
l’organigramme la fiche de poste, les objectifs et l’évaluation du personnel. Il développe
également l’aspect marketing et commercial ainsi que la technicité dans le domaine d’activité
de l’entreprise par :
9- La formation
Ce volet va à l’endroit des dirigeants d’entreprises, cadres d’entreprises pour des besoins
relatifs aux fonctions qu’ils exercent et des étudiants en fin de formation avec un niveau
d’étude de Bac +2, Bac +3, Bac +4 et Bac +5 pour leur permettre de mettre en pratique les
connaissances théoriques acquises dans leurs écoles, également leur donner l’occasion d’avoir
un stage pratique pour la validation de leur diplôme (BTS ; Licence professionnelle ; Master
…).
1- Le Directeur général
Il s’agit des membres du personnel repartis selon leur niveau d’exécution des tâches du
cabinet dont le Directeur d’exploitation, les analystes financiers et l’assistantes commercial et
marketing et l’assistante administration et finance.
Ils travaillent sous la supervision du directeur d’exploitation. Ils encadrent les stagiaires, les
forment et mettent en œuvre les programmes de travail conçus par les responsables
hiérarchiques
Dans cette partie, nous étudierons le mode de gestion de la trésorerie de la structure dans tous
ses détails dans le but de mieux connaitre la situation de la trésorerie pour pouvoir mieux nous
prononcer sur son cas.
1- La trésorerie constatée
En principe, tous les décaissements au sein d’une entreprise doivent faire l’objet de prévision.
Dans le secteur et la structure étudié, nous verrons dans ce qui suit, que cette règle n’est pas
toujours respectée.
Étant dans un milieu ou la détention de la liquidité est primordiale à tout moment afin de
pouvoir faire face aux travaux et les dépenses éventuelles, la gérante de l’entreprise a décidé
de mettre en place deux caisses au sein de celle-ci. La caisse de la gérante, et celle détenu par
le trésorier. Toutefois, chaque sollicitation de liquidité via ces carnets doit faire l’objet
d’autorisation de la gérante par l’apposition de son visa. Ces demandes sous forme de pièce
de caisse sont transmise au comptable en charge de la vérification et de la validation ensuite
par le responsable financier.
Les pièces de caisse validée sont transmises à la caisse centrale qui les libère en fonction des
disponibilités de caisse et bien évidemment tout ce processus est soumis à l’autorisation
préalable de la gérante.
Les dépenses de caisse concernent en général les frais généraux d’exploitation qui varient
entre 25 000 et 300 000F CFA.
Les encaissements en espèces concernent les règlements des factures d’une certaine catégorie
de client, des clients au comptant. Certainement, il y a une remontée des informations
d’encaissement en fin de journée, mais au cours de notre passage à Tibériade, nous n’avions
eu connaissance d’aucune procédure qui décrit ou qui formalise ce circuit au sein de
l’entreprise. Ce qui se présente aussi comme une faille dans le mode de gestion de la
trésorerie duTibériade.
Le budget de trésorerie, le plan de trésorerie, le tableau de bord de trésorerie et tous les autres
outils de gestion prévisionnelle de la trésorerie dans une société classique sont inconnu au
niveau du Tibériade et ne sont pas utilisés. La gestion de la trésorerie à Tibériade se fait au
jour le jour.
Le mode de gestion de la trésorerie adopté par le Tibériade connait d’énormes difficultés que
nous allons relever dans cette partie.
Cette partie nous permet de montrer la qualité de la trésorerie duTibériade et de voire l’impact
sur le fonctionnement de l’entreprise.
Illustration
Le mode de gestion pratiqué par le Tibériade fait que la trésorerie est tout le temps tendue et
le trésorier est en permanence en quête de liquidité pour assurer son fond de roulement. La
trésorerie de l’entreprise à l’ouverture comme à la clôture de l’exercice comptable est
négative comme témoignent les chiffres ci-dessous recueillis sur les états financiers de celle-
ci.
Ce qui précède nous permet d’imaginer la situation dans laquelle l’entreprise se trouve durant
toute l’année. En fait, les entretiens menés nous ont permis de comprendre que cette situation
est le résultat des pratiques du trésorier qui ne tiennent pas compte des conditions bancaires
les plus élémentaires telles que les heures de caisse, les dates de valeur… Il n’existe en réalité
aucune politique ou procédure de gestion de trésorerie mise en place dans l’entreprise. Dans
ce cas, les frais financiers engendrés par un tel désordre, viennent augmenter le passif du bilan
du Tibériade. Ce qui affecte considérablement le résultat de l’entreprise avec une
augmentation des charges financières. Ayant ainsi un impact considérable sur plusieurs
indications financières.
Si un financement correspondant et adapté n’a pas été prévu, l’entreprise connaitra surement
une crise de trésorerie. Et si les acteurs de la gestion de la trésorerie ne sont pas sensibilisés
sur l’importance et la difficulté du problème, ils analyseront généralement la rentabilité de ce
nouvel investissement en « capital circulant », mais sans chercher à connaître les
modifications qu’apporte cet investissement sur la situation de leur trésorerie et qui augmente
D’autre part, nos interviews et observations ont montré que ces difficultés de trésorerie ont
pour origine un manque de synchronisation entre les recettes et les dépenses. Les difficultés
sont accentuées par le fait que les échéances des prêteurs sont concentrées sur une durée
courte, très souvent en fin de mois. Si la date d’échéance retenue pour régler ces prêteurs
coïncide avec la date de paiement des salaires et des dettes fiscaux, cela entrainera
certainement une forte tension de trésorerie.
Quelles que soient les techniques utilisées et les usages au sein de l’entreprise, la maitrise des
outils de gestion de la trésorerie s’impose pour une bonne optimisation de celle-ci. Or les
enquêtes menées nous ont permis de nous rendre compte de certaines réalités. C’est le fait que
l’entreprise n’utilise ni l’analyse du seuil de rentabilité, ni celle des ratios, ni aucun autre outil
d’ailleurs (pas de budget de trésorerie, pas de plan de trésorerie, etc.). Ce qui justifie les
problèmes rencontrés par l’entreprise dans l’analyse et les prévisions de trésorerie.
Toutes les failles relevées nous poussent à mettre en place pour le Tibériade, une véritable
procédure d’optimisation de la trésorerie. Et à émettre des recommandations dans le prochain
chapitre afin d’optimiser la gestion de la trésorerie de cette entreprise.
1.1) Historique
Crée en 2015, le Tibériade est une entreprise commerciale situé dans la très fréquenté
commune de Cocody, ABIDJAN – cité des arts rue Boulevard des Martyrs, enregistrée sous
le sigle de RT.
Le Tibériade est un espace gastronomique Ivoirien, qui appelle à la découverte des richesses
et des talents culinaires enfouies au cœur de nos régions. Il propose une cuisine variée à
fourchette de prix accessible à tous avec les spécialités suivante : petit-déjeuner, déjeuner,
dîner, boissons et café.
Cette structure ivoirienne estsous la responsabilité de madame BONY Nicole Gilbernair qui
en est le propriétaire. Cette entreprise est enregistrée sous le nom de Tibériade avec pour
numéro de registre de commerce : CI-ABJ-2015-B-338 et son capital social s’élève à un
million (1 000 000) de FCFA. Cette entreprise est déclarée au réel simplifié d’imposition
(RSI). Le Tibériade s’inscrit dans le domaine de la restauration comme activité principale et le
service traiteur comme activité secondaire.
Le restaurant Tibériade est situé en Côte d’Ivoire, dans le district d’Abidjan, plus précisément
dans la commune de Cocody. Sa position géographique lui donne de nombreux avantages
dont un accès à ses locaux et une zone avec une activité économique dense.
2-1) ORGANISATION
L’entreprise Tibériade regorge en son sein plusieurs services qui favorisent la division de son
travail et l’accomplissement des différentes tâches assignées à chaque groupe.
GERANT
(01)
SERVEUSE
(01)
Ce service est assuré par madame BONY, gérante du restaurant. Elle contrôle la production,
suit les stocks, fait la comptabilité, supervise les emplois du temps. Elle veille aussi à la
qualité de l’accueil et du service. Elle doit être aussi à l’aise avec la clientèle qu’avec son
équipe. Elle règle les éventuels litiges, dialogue avec les clients pour recueillir leurs avis et
suggestions, entretient une ambiance conviviale. A n’en pas douter, la gérante a le goût du
challenge : rigueur, énergie mais aussi tact et charisme sont au programme.
Ce service est chargé des achats, de la vente et de la publicité. Il trouve les fournisseurs
auprès desquels il approvisionne le restaurant à un coût moindre afin de permettre aux clients
de s’acquérir un menu selon leurs moyens.
Service logistique
Leur mission
Situé sur un marché à fort potentiel, les dirigeants de cette structure ont pour mission
principale de proposer à la population d’Abidjan les mets les plus délicieux et jamais dégustés
ailleurs. De plus ces dirigeants veulent faire du Tibériade l’un des restaurants les plus
référencés avec une bonne part de marché à son actif ce à travers le dynamisme de ses
marketeurs qui proposerons des meilleures stratégies pour attirer plus de monde et étendre
leur activité dans toutes les communes d’Abidjan. Sur ces pas nous pouvons dire qu’avec
l’expérience à Tibériade nous croyons en un éventuel repositionnement du restaurant
Tibériade dans le secteur de la restauration.
2-2) FONCTIONNEMENT
Le restaurant Tibériade met à la disposition de ses aimables clients et partenaires les menus
variés tels que :
Menu africain
Tous ces plats sont accompagnés de : alloco, attiéké, frite, riz, placali, foutou, foufou…
- Garba du terroir
- Crêpes
- Sandwich
- Poulet
- Ecrevisse saute
- Brochette
- Lapin...
Les plats énumérés ci-dessus feront l’objet d’une production particulière. En effet pour la
préparation d’un plat, il est demandé au logisticien de faire sortir du magasin une certaine
quantité pour la mettre à la cuisine puis les cuisinières suivront leurs étapes de mise en
préparation jusqu’à la cuisson. Cette préparation prend un temps minimum selon le type de
menu commandé sans faire attendre le client longtemps. Après tout ceux-ci, la tache revient
aux serveurs de procéder à la distribution des repas commandés.
2-2-3) La vente
Après avoir obtenu le produit et qu’il est livré au client, le service financier délivre la facture
au client qui règlera après consommation ou après livraison. Ce montant encaissé entrera en
caisse directement et fera l’objet d’une comptabilisation puis d’un traitement qui permettra de
savoir quelle part déposer en banque pour une gestion optimale des capitaux.
Le budget est un plan à court terme chiffré, comportant une affectation de ressources et une
assignation de responsabilité.
Les budgets sont l’adaptation à court terme des objectifs à moyens terme des plans
opérationnels.
L’ensemble des budgets s’étend de façon exhaustive à toutes les fonctions de l’entreprise et
doivent faire l’objet d’une coordination. Le découpage des différents budgets coïncide avec la
répartition de l’autorité entre les responsables. Les budgets sont quantifiés en valeurs tant en
ce qui concerne les objectifs que les moyens. L’horizon des budgets est d’un an en général,
mais ils sont découpés en périodes plus courtes (mensuelles) pour permettre de préciser le
calendrier des actions au cours de l’année.
Les budgets d’investissement prévoient l’engagement à court terme d’actions dont les effets
ne se développeront qu’à moyen et long terme. Ils sont étroitement dépendants du plan
opérationnel, mais sont autonomes à l’égard des budgets opérationnels et n’ont de
conséquences à court terme que sur la trésorerie et les états financiers prévisionnels.
Les budgets opérationnels (ou budgets d’exploitation) sont liés au cycle d’exploitation de
l’entreprise (achats, production, ventes). Leur montant est directement fonction du volume
d’activité. Leur élaboration commence par celui des budgets ou se situe la contrainte la plus
sérieuse. Il s’agit le plus souvent du budget des ventes en raison des contraintes du marché.
Les prévisions de ventes consistent à déterminer les ventes futures en quantités et en valeur en
tenant compte :
- L’ajustement linéaire ;
- La corrélation.
Ainsi nous trouvons la moyenne du chiffre d’affaire TTC réalisé chaque mois. En tenant
compte des variations saisonnières des ventes selon le restaurant Tibériade et de sa politique
d’évolution des ventes de 20% par rapport à l’année passée, nous obtenons finalement le
budget de vente suivant :
Source : Archive de l’entreprise
Le budget de production a pour but l’étude de la mise en œuvre de tous les moyens matériels,
méthodes et procédés existants ou à créer afin d’assurer le potentiel de fabrication nécessaire
pour la réalisation dans les délais impartis des objectifs fixés par le budget des ventes.
Les quantités à produire doivent être harmonisées avec les programmes de vente. Cependant
la quantité à produire doit être limité. Les objectifs de production sont fixés en tenant compte
des prévisions de vente, des contraintes de fabrication, du niveau des stocks.
Il est relatif aux services qui interviennent directement ou non dans l’exploitation. Ce sont les
services informatiques, la direction de ressources humaines, le service de contrôle de gestion
et de l’audit interne. On peut ajouter d’autres services qui remplissent les conditions décrites
plus haut. Les charges engagées dans ces services sont indirectes, concernent l’entreprise, sont
difficile à contrôler, il n’est pas toujours évident d’apprécier leur contribution et celle de leur
performance dans l’entreprise.
Certaines charges fixes comme le loyer resteront intactes tandis que nous ferons varier
d’autres dans le même sens que le chiffre d’affaires. Il s’agit de l’eau et de l’électricité par
exemple.
Source : Archive de l’entreprise
1- Informations préliminaires
En ce qui concerne la politique de crédit ou délais de paiement clients, notons que le chiffre
d’affaires que réalise le restaurant Tibériade est constitué en grande partie de cash vu qu’il
s’agit d’un restaurant.
Les règlements des dettes fournisseurs et autres tiers se font au cash en grande partie bien
qu’il arrive souvent que le Tibériade négocie avec certains fournisseurs des crédits et des
délais de règlements.
encaissements totaux 7591 000 1 698 000 1 642 000 1 657 000 1 675 000 1 642 000
Ce budget est un document prévisionnel qui fournit mois par mois les encaissements, les
décaissements et le solde de trésorerie. C’est en quelques sortes la synthèse de tous les autres
budgets.
Ici nous pouvons remarquer que le budget est déficitaire les mois de Mai et Juin. Cela peut
être dû aux décaissements élevés au cour de ces mois.
Mieux, à partir du mois de février, les décaissements sont supérieurs aux encaissements
jusqu’au mois de Juin.
Le restaurant Tibériade pourrait recourir aux découverts bancaires ou à l’escompte des effets
pour équilibrer ses trésoreries.
Le Tibériade finance ses déficits mensuels de trésorerie à l’aide des découverts bancaires que
la banque consent à hauteur du complément à financer aux taux de 9,5% l’an.
Le calcul d’intérêt se fera mensuellement, mais les agios seront prélevés le mois suivant. Tout
découvert accordé sera considéré comme remboursé le mois suivant.
En cas d’excédent de trésorerie, la société place les fonds sur le marché financier en dépôt à
terme échéance 2 mois au taux de 5% l’an. Les intérêts créditeurs seront versés à échéance du
dépôt à terme.
Il est crucial de savoir qu’un plan de trésorerie est bien exécuté lorsque l’entreprise est
capable de prévoir avec certitude ses échéances de manière à les faire correspondre
exactement à ses prévisions d'encaissements.
Eu égard des faits que nous avons révélé au sein du restaurant le Tibériade où nous avons
effectué notre stage, nous suggérons ce qui suit pour exécuter un bon plan de trésorerie:
Dans le but d’avoir une comptabilité bien structurée, la directrice doit recruter un agent
comptable qui s’occupera de toutes les opérations d’entrées et sorties ainsi que le suivie
comptable de l’entreprise afin de disposer de données précises pour établir les différents
budgets indispensables à l’élaboration du plan de trésorerie.
Notons surtout que le Tibériade a beaucoup d’efforts à faire dans le domaine de la gestion
prévisionnelle de ses soldes de trésorerie. Dans ce sens, nous avons fait des recommandations
et espérons que leurs mises en œuvre seront effectives avec beaucoup de rigueur pour arriver
à la bonne exécution de son plan de trésorerie pour une optimisation parfaite de la situation de
la trésorerie de l’entreprise.
Nous savons que dans l’orthodoxie financière, une entreprise dont l'encaisse fluctue en
permanence légèrement autour de zéro indique que les responsables maîtrisent ses flux de
liquidités. Cela signifie aussi qu’ils réaffectent efficacement le cash-flow dans des emplois
rentables, apprécient au plus juste leurs besoins de financement et négocient au mieux leurs
CONCLUSION
La gestion de la trésorerie est assez large tant du point de vue théorique que pratique car elle
traverse presque toutes les fonctions génératrices de liquidité présentes dans l’entreprise. Elle
part de la politique générale de l’entreprise en passant par la comptabilité, par les opérations
bancaires, fiscales, celles de gestion courante et par toute les autres fonctions.
Elle participe pleinement, lorsqu'elle est bien maîtrisée, au dégagement de résultat pour
l'entreprise, source d'amélioration de sa rentabilité. C'est pourquoi, il est essentiel de bien
planifier et de gérer les flux de trésorerie, car comme le dit l'adage : «l'entreprise qui ne fait
pas de profits se meurt lentement, mais l'entreprise qui n'a pas de liquidités disparaît
rapidement».
Toute entreprise doit disposer en permanence des ressources suffisantes pour remplir ses
engagements financiers (salaires, fournisseurs, charges sociales et fiscales...). A défaut, elle
serait déclarée en cessation de paiement et serait éventuellement liquidée. C'est ce qui arrive
trop souvent aux jeunes entreprises, faute de prévisions réaliste. Il est donc important d’avoir
une bonne gestion de la trésorerie en élaborant un bon plan de trésorerie.
Dans la première partie de notre étude, nous avons tenté d’appréhender les notions de budget
et plan de trésorerie, tout en énonçant les principes directeurs d’un bon plan de trésorerie et
présenter le cabinet dans lequel nous avons effectués le stage. Aussi dans la deuxième partie
avons fait une analyse du mode de gestion de la trésorerie existante à Tibériade et le cas
pratique de l’élaboration d’un plan de trésorerie du Tibériade, et cela nous a permis déceler
certaines irrégularités telles que la trésorerie tendue, le recouvrement difficile des créances et
les difficultés à utiliser les outils spécifiques de gestion.
Au terme de notre étude, nous devons retenir que la bonne gestion de la trésorerie et
l’élaboration d’un plan de trésorerie permet d’avoir une visibilité sur la situation financière de
BIBLIOGRAPHIE
BERLAND Nicolas ; DE RONGE Yves (2010), Contrôle de gestion perspective
stratégique et managériale, Pearson Education, Paris, 534 pages
BOISVERT Hugues ; VEZINA, Michel (2014), outils de contrôle stratégique, 2ème
Edition, JFD éditions, Québec, 188 pages
DUPLAT Claude Annie, Analyser et maitriser la situation financière de
sonentreprise, Paris, Edition Vuibert, 2004, 192 p.
Jack FORGET, Gestion de trésorerie, Paris, Edition 2005, 240 pages
KEIZER Anne-Marie, Gestion financière, Paris, Editions ESKA, 2007, 622 p.
Philippe ROUSSELOT, Gestion de trésorerie, Paris, Édition : 3e édition 29 juin 2011, 432
pages
WEBOGRAPHIE
ANNEXES
DIRECTEUR GENERAL
DE BRAINSTORMING
(COCODY)
ASSISTANTE ASSISTANTE
COMMERCIALE ET ADMINISRATION ET
MARKETING FINANCE
DIRECTEUR
D’EXPLOITATION
SOMMAIRE................................................................................................................................i
DEDICACE................................................................................................................................ii
REMERCIEMENTS.................................................................................................................iii
AVANT-PROPOS.....................................................................................................................iv
TABLE D’ILLUSTRATIONS..................................................................................................vi
INTRODUCTION......................................................................................................................1
1- Problématique.....................................................................................................4
2- Objectifs..............................................................................................................5
3- Intérêt de l’étude.................................................................................................5
4- Méthodologie de l’étude.....................................................................................6
4-2) L’observation..................................................................................................6
1- PME....................................................................................................................9
2-2-1) L’affacturage..........................................................................................16
3-1) Avantages......................................................................................................17
1- Historique..........................................................................................................19
1-1) Création.........................................................................................................19
2- Missions............................................................................................................19
1- Intermédiation financière..................................................................................21
2- Le conseil..........................................................................................................21
3- La formation......................................................................................................21
1- Le Directeur général.........................................................................................22
1- La trésorerie constatée......................................................................................24
1-1) Historique...................................................................................................29
2- ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT.................................................30
2-1) ORGANISATION.........................................................................................30
2-2) FONCTIONNEMENT..................................................................................31
2-2-3) La vente..................................................................................................33
2- Budget d’exploitation........................................................................................33
2- Budget de trésorerie..........................................................................................39
3- Plan de trésorerie...............................................................................................42
CONCLUSION.........................................................................................................................46
ANNEXES.................................................................................................................................vi