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Université Espoir d’Afrique NOM ET PRENOM :…………………

GCV 2019 Nombre de points : …..… / …..……

Cours d’Hydrologie

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1. Replacer ces mots de vocabulaire en face de leur définition : A. limnigramme – B. jaugeage – C. tarage –
D. limnigraphe – E. hyétogramme- F. pluviographe – G. pluviogramme.

D Appareil de mesure continue d’une hauteur d’eau. F Appareil de mesure de la pluie.

B Mesure d’un débit en relation avec la hauteur d’eau deG Graphique représentant la hauteur de pluie tombée
la rivière. en fonction du temps.

C Courbe de correspondance des débits par rapport àE Graphique représentant l’intensité de la pluie en
leur hauteur d’eau. fonction du temps.

A Graphique représentant les hauteurs d’eau d’une


rivière en fonction du temps.

2. Pour l’année 2000, les données suivantes sont disponibles pour un bassin versant de 105 km 2
:
3
Précipitations : 1288 mm ; Evaporation : 610 mm ; Débit moyen annuel : 2.14 m /s

a) Etablissez le bilan hydrologique de l’année et donner le stock à disposition à la fin de l’année 2000 en
admettant un stock initial de 183 mm. Qu’en déduisez-vous ?

L’équation du bilan hydrologique est la suivante : P+S=R+E+S+DS ; soit encore : S=P-R-E

Dans notre cas, on a : P=1288 mm, E=610 mm, R=2.14 m3/s =1000´2.14´365´24´3600/105.106=643
mm

De suite, le bilan s’écrit : S=1288-610-643=35 mm

Sachant que le stock initial So est de 183 mm, on a : Sfinal=So+ S = 183+35=218 mm

Cette variation de stock S positive exprime le fait que la nappe se soit rechargée durant l’année, mais pas de
façon significative.

b) Durant le mois d’octobre 2000, 120 mm de pluie ont été enregistrés. Pouvez estimer l’écoulement
correspondant ? Justifier votre réponse.

On peut envisager de calculer le bilan hydrologique uniquement sur le mois d’octobre. Il faut alors faire
plusieurs hypothèses simplificatrices :

1. l’évapotranspiration E du mois d’octobre peut être assimilée à la moyenne mensuelle de


l’évapotranspiration. On l’obtient en divisant E par 12 et E=610/12=51 mm/mois

2. La variation de stock DS du mois d’octobre est supposée nulle (35/12 = 3mm/mois, soit poche de 0
L’équation du bilan hydrologique est alors la suivante : R=P-E = 120 – 51 = 69 mm

On aurait pu aussi estimer le coefficient de ruissellement sur l’année et en déduire une approximation de la
lame ruisselée. On obtient un Cr=49.9% et R= 60 mm.
3. La figure suivante présente deux bassins versants :

a) Quelles sont les 2 caractéristiques principales qui différencient ces deux bassins de même surface ?
Précisez quels sont les indices qui permettent de les qualifier ?

1) La forme des bassins (indice de Gravelius).

2) Le réseau de drainage des bassins, avec deux caractéristiques :

 La densité de drainage : il existe plusieurs indice comme la densité de drainage, introduite par Horton, la
longueur totale du réseau hydrographique par unité de surface du bassin versant ou encore le rapport de
confluence RB des cours d'eau ("bifurcation ratio").

 La typologie des réseaux : la classification de Strahler est la plus utilisée.

b) Quelles est l’influence de ces différences sur la réaction hydrologique des bassins face à une même
sollicitation pluvieuse ?

La réaction hydrologique des 2 bassins peut se « mesurer » à l’aide des deux paramètres suivants : 1) Le temps
de concentration des bassins tc , 2) Le débit de pointe Qp. La réaction du basin le plus compact présentant le
réseau le plus dense, est la plus rapide et la plus intense, on a donc : tc1<tc2 et Qp1 > Qp2.

4. Citez 3 méthodes de calcul de la moyenne des pluies à partir de l'ensemble des mesures ponctuelles
obtenues à plusieurs stations pluviométriques sur le bassin ou à proximité.

1) Moyenne arithmétique

2) Moyenne pondérée à l’aide des polygones de Thiessen.

3) Moyenne pondérée à partir des isohyètes

Parmi ces méthodes de calcul de la pluviométrie moyenne, quelle est la moins réaliste ? Expliquez.
La moins réaliste de ces méthodes est la moyenne arithmétique. En effet, elle est peu représentative car elle
donne un poids identique à chaque mesure, ne tenant pas compte de la variabilité spatio-temporelle de la pluie.
Elle ne s’applique que si les stations sont bien réparties et si le relief du bassin est homogène (et donc la
réaction du basin homogène).

5. Représenter schématiquement ci-dessous les différents éléments intervenant dans les processus
d'interception et d'évapotranspiration au niveau du système sol-plante-atmosphère.

Quels sont les facteurs susceptibles d'influencer le processus d'évapotranspiration ?

1) Facteurs météorologiques : Température (ensoleillement), vent, humidité de l’air, etc.……

2) Conditions liées au sol : teneur en eau, capacité du sol à transmettre de l'eau vers sa surface, couleur du sol
(albédo) etc.…

3) Facteurs végétatifs : âge et espèce de la plante, densité des peuplements, développement du feuillage et
profondeur des racines, etc.……

6. Une région subit une période de sécheresse de plusieurs mois. Après 10 jours sans pluie, le débit d'un des
cours d'eau de la région est de 80 m3/s. Il atteint 30 m3/s après 25 jours sans pluie.

a) Proposer une méthode qui permettrait de prévoir les débits si la période de sécheresse se poursuit.

Afin de prévoir les débits si la période de sécheresse on peut utiliser le concept de tarissement simple des
nappes qui peut être décrit par la "loi exponentielle simple" qui est l'une des lois les plus appliquées.

Celle-ci s'exprime par la relation suivante avec le temps t en seconde et les débits en m3/s :
b) Quel serait le débit probable après 100 jours sans pluie ? Détaillez.

1) Calcul du coefficient de tarissement  :

On prend comme origine des temps t0, le débit après 10 jours sans pluies (Q0 = 80 m3/s pour t0).

Après 25 jours sans pluie, i.e. à t=15 jours depuis l'origine du temps t0, le débit Q15 est de 30 m3/s.

Le coefficient de tarissement  est aisément calculé d’après l'équation de la courbe de tarissement :

 = (ln Q0 - ln Q15)/t15 et  = 0,065 j-1

2) Après 100 jours sans pluie, cela signifie qu'il s'est écoulé 90 jours depuis l'origine du temps. On obtient

alors le débit Q90 , à t=90 jours depuis l'origine du temps t0, d’après l'équation de la courbe de tarissement :

Q90 = Q0 e - t90et Q90 = 0.22 m3/s

7. Questions subsidiaires (cochez la (les) bonne(s) réponse(s)):


a) Une pluie de fréquence centennale se produit…

au maximum une fois en cent ans

au minimum une fois en cent ans

en moyenne 10 fois en mille ans

b) Les courbes Intensité-Durée-Fréquence…

permettent de synthétiser l'information pluviométrique au droit d'une station donnée.

donnent une appréciation de la répartition spatiale de la pluviosité sur un bassin versant donné.

sont décrites par une relation mathématique linéaire

8) Apres avoir défini le cycle hydrologique et schématisez – le.

9) Définir l’interception
10) donner les domaines d’application de l’hydrologie

11) donner l’équation du bilan hydrologique et la formule pour calculer le coefficient de ruissellement

12) donner les caractéristiques morpho métriques du Bassin versant

13) Etudier comment hiérarchiser le réseau hydrographique

14) citer les caractéristiques agro-pédo-géologiques du bassin versant

15) Donner les appareils de mesure des précipitations.

16) Après avoir schématisé le pluviomètre, donner les parties qui le composent

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