Zbxjsqbfjknknsakjnfgknblknklbm nmcnmmn Vu d’une perspective différente, le contenu
culturel de la méthode pourrait
devenir une autre
source de problèmes pour l’apprenant. Cela arriverait quand l’apprenant est venu d’une culture totalement différent n’ayant aucun élément commun avec la culture française ou plus en général la culture occidentale. D’autant plus que l’apprenant ne connaît l’environnement culturel français qu’à travers de son apprentissage. Dans ces cas-là l’apprenant doit faire face à un double problème : parler des sujets qu’il ne connaît point dans une langue qu’il vient juste d’apprendre. Prenons par exemple le dossier 6, Je me cultive. De son titre il est évident que ce dossier a pour mission familiariser l’apprenant à la culture française, et plus spécialement les arts français. Ce dossier est plein d’informations sur presque toutes les formes d’art français y inclus quelques artistes étrangers qui font leur carrière en France. Certes, le micro- dictionnaire Abécédaire culturel fournit un tas d’informations sur le contenu culturel de ce dossier, mais il est quand même assez compliqué pour l’apprenant, un apprenant indonésien par exemple, d’en parler sans difficulté. S’exprimer sur ces sujets culturels exige plus d’efforts de la part de l’apprenant obligé de parler des choses qui lui sont complètement étrangères. Il est donc acceptable de dire que quand l’environnement culturel de l’apprenant est si loin de la culture française, le contenu culturel de la méthode lui devient un désavantage. 3. Conclusion Quelques points importans peuvent être notés comme conclusion. D’abord, l’interculturalité de la méthode Alter Égo +3 ne donne pas l’occasion à un vrai dialogue entre des cultures. Tous ce que l’apprenant peut exploiter c’est la comparaison avec sa propre culture limité par le context du sujet donné. 11 Ensuite, en tant qu’une approche, l’interculturalité est avantageux à l’apprenant ayant une culture plus ou moins similaire à la culture français. Cette méthode est créée dans un contexte europeen et bénéfice en effet l’apprenant européen. Après, et aussi finalement, l’interculturalité appliquée à la méthode est plutôt un désavantage pour l’apprenant non- européen n’ayant pas l’accès à l’environnement culturel occidentale. C’est la raison pour laquelle il faut adapter la méthode Alter Égo +3 aux besoins de l’apprenant indonésien. Note biographique Ari Anggari HARAPAN est enseignante au Département des Études Françaises, Faculté des Sciences Humaines, Universitas Indonesia. Elle a le master en littérature française et a obtenu le doctorat en histoire en faisant la recherche sur l’histoire européenne au début du dix-neuvième siècle et ses impacts en Indonésie. Elle se spécialise surtout à l’histoire et civilisation française et a participé à la traduction du livre Le culte du monde musulman de Henri Cham