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c u -tr a c k mais rien de plus. Quand on la joint à des paroles trop légères, la .d o
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faute en est aux paroles, non pas à elle.

Je dois ajouter seulement quelques observations complémentaires, pour


ce que j'ai dit au chapitre précédent.

Nous avons vu ce qui est arrivé pour le système de versification sur


lequel Wagner croyait d'abord pouvoir baser son drame nouveau. Dès que
l'attention de l'auditeur est absorbée par le rythme et la sonorité
musicale, les enfantillages des allitérations et des assonances sont
nuls et non avenus. Wagner, n'a pas refait les paroles de sa
tétralogie, c'eût été inutile; mais il est revenu au système ordinaire
de versification, que, dans _Opéra et Drame_, il avait répudié.

Il arriverait un fait semblable, si l'on mettait en musique les deux


vers de Racine sur lesquels s'extasient les rhétoriciens, et auxquels
je n'ai pas ménagé l'éloge. Si l'on se bornait à noter la déclamation,
on appauvrirait considérablement le débit. Si, au contraire, on
écrivait une mélodie peu liée aux paroles, celle-ci pourrait accaparer
l'attention de l'auditeur, et les littérateurs crieraient, comme
d'habitude, à la profanation. Je vois cependant une solution: c'est
que la musique respecte la prosodie et la déclamation des paroles, de
manière à rester intelligible, mais en y ajoutant une mélodie
profondément expressive; cette expression devrait rendre les
sentiments de douleur et de regret du personnage qui parle. Pour
expliquer ma pensée par un exemple connu de tout le monde, je ne crois
pas que Racine lui-même se plaindrait, si on ajoutait à ses vers une
musique comme celle de l'air (tout entier): «Chants paternels» de
_Joseph_, de Méhul. Je ne veux certes pas dire qu'on peut mettre en
musique n'importe quel texte, tout au contraire; je voulais seulement
montrer que le bon accord de la poésie et de la musique n'est pas
impossible.

[Illustration: décoration]

[Illustration: décoration]

TABLE DES MATIÈRES

Pages

PRÉFACE v

PREMIÈRE PARTIE

I. La musique n'est pas un art conventionnel 1

II. Erreurs causées par l'ignorance, l'habitude


ou la prévention 17

DEUXIÈME PARTIE

III. La musique imitative 48

IV. La musique descriptive 74

V. La couleur locale 99

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