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CHAPITRE 1
1. Introduction
L’énergie thermique se transmet d’un point à un autre, dans un même corps, à chaque fois
qu’il existe un gradient de température. Ce phénomène est aussi valable lorsque 2 systèmes, à
températures différentes se mettent en contact. La théorie qui étudie le processus de propagation
de la chaleur porte le nom de transfert ou transmission de chaleur. La chaleur transmise ne peut
être mesurée ou observée directement. Mais les effets qu’elle produit sont observables et
mesurables.
La science qui étudie les relations entre la chaleur et les autres formes d’énergie
s’appelle : thermodynamique. Elle gouverne toutes les transformations d’énergie
quantitativement. Mais ne place pas de restrictions quant à la direction de la transformation.
Tous les processus de transfert de chaleur impliquent la transmission et la conversion
d’énergie. Ils doivent, alors obéir aux premier et deuxième principes de la thermodynamique.
Premier principe : L’énergie ne peut être ni créée ni détruite.
Deuxième principe : La chaleur ne peut être transmise d’une zone à température moins
élevée vers une zone à température plus élevée.
Mais cela ne peut, pour autant, dire que la théorie de transfert de chaleur est dérivée de la
thermodynamique. Car la thermodynamique classique a pour but principal d’étudier les états
d’équilibre mécanique, chimique et même thermique. Alors que le transfert de chaleur est le
résultat de non équilibre de température. Son traitement quantitatif doit se baser sur une autre
branche de la science. Le même raisonnement s’applique aux autres types de processus de
transport tel que celui de masse ou de diffusion.
Enseignant : A. Benbrik 1
Chapitre 1 : Modes de transfert de chaleur
transfert de chaleur doit être réalisée. Les dimensions d’un évaporateur, d’un réchauffeur, d’un
réfrigérateur ou d’un échangeur de chaleur ne dépendent pas seulement de la quantité de chaleur
à transmettre, mais encore du taux auquel cette chaleur sera transférée dans les conditions
données. Le fonctionnement réussi des systèmes de machines tels que les aubes d’une turbine ou
bien les parois d’une chambre de combustion dépend des possibilités de refroidissement de
certaines parties des matériaux par évacuation continue de la chaleur à des taux rapides.
L’analyse de transfert de chaleur doit être aussi réalisée pour le design des machines électriques,
transformateurs et les paliers de roulement afin d’éviter les conditions qui peuvent conduire à
une surchauffe et la détérioration des équipements. Ces exemples montrent que la plupart des
branches d’engineering rencontrent les problèmes de transfert de chaleur dont les solutions ne
proviennent pas du raisonnement thermodynamique seul mais exige une analyse basée sur la
théorie de transfert de chaleur.
En transfert de chaleur, comme dans d’autres branches d’engineering, les solutions
réussies des problèmes nécessitent des suppositions et idéalisations. Il est presque impossible de
décrire exactement un phénomène physique. Ainsi, pour exprimer un problème sous forme
d’équations qui peuvent être résolues il est nécessaire d’introduire des approximations. Dans les
calculs des circuits électriques, par exemple, il est usuel d’assumer que les valeurs de résistances,
capacités et inductances sont indépendantes du courant qui les traverse. Cette supposition
simplifie l’analyse, mais dans certains cas elle peut sérieusement affecté la précision des
résultats. Des approximations similaires sont prises en compte dans les problèmes de transfert de
chaleur. En réalité les propriétés physiques telles que : chaleur spécifique ou la viscosité
changent avec la température. Mais si une valeur moyenne adéquate est choisie, le calcul peut
être considérablement simplifier sans faire d’erreur appréciable dans les résultats finaux.
Dans les paragraphes suivants nous passerons en revue les équations de base gouvernant
chaque mode de transfert de chaleur. Le but principal est de faire connaissance de manière
superficielle sans donner trop de détails. Nous commençons par considérer des cas simples. Puis
mettre l’accent sur le cas naturel des transferts de chaleur combinés ou simultanés.
Enseignant : A. Benbrik 2
Chapitre 1 : Modes de transfert de chaleur
1.1 Conduction
Dans un même corps (solide, liquide ou gazeux) si on soumet l’une de ses parties à une
température plus élevée, par exemple, l’équilibre thermique (même température partout) dans
lequel se trouvait ce corps sera rompu et la différence de température (gradient de température)
qui s’installe va engendrer une propagation de la chaleur vers les parties les moins chaudes. Ce
phénomène porte le nom de transfert de chaleur par conduction. L’agitation moléculaire élevée
de la zone chaude communiquera de l’énergie cinétique aux zones plus froides par interactions
de ces dernières. Ce phénomène a lieu sans déplacement de la matière. C’est pour cette raison
que, généralement, la conduction concerne les corps solides. Il en est de même pour les liquides
et gaz, mais dès que le milieu se mets en mouvement ça devient un autre mode de transfert de
chaleur qui est la convection. La conduction est un phénomène de diffusion qui permet donc à la
chaleur de se propager à l’intérieur d’un corps solide. La propagation de la chaleur par
conduction à l’intérieur d’un corps s’effectue selon deux mécanismes distincts : une transmission
par les vibrations des atomes ou molécules et une transmission par la diffusion des électrons
libres.
1.1.1Quelques définitions
Pour bien comprendre les définitions qui suivent prenons un exemple concret de
transfert de chaleur. Considérons le cas d’une barre.
t1>t2
z
t1 t2
x
y
Fig. 1.1 : Conduction dans une barre
Enseignant : A. Benbrik 3
Chapitre 1 : Modes de transfert de chaleur
x
Fig. 1.2 : Surfaces isothermes
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Chapitre 1 : Modes de transfert de chaleur
t+∆t ∆t t-∆t
t1>t2
t1 n ∆n t2
Cet accroissement est caractérisé par le gradient de température qui est défini par
la relation mathématique suivante :
t t
lim grad t ; g r a d t = n0
n 0 n n
où n 0 est le vecteur unitaire normal à l’isotherme.
∆n : distance entre 2 isothermes voisines.
Le gradient de température est un vecteur dirigé suivant la normale à l’isotherme
dans le sens de l’augmentation de la température. Ainsi, il est opposé au sens de
propagation de la chaleur.
La valeur scalaire du gradient de température t / n n’est pas la même pour les
différents points d’une isotherme. Cette valeur est plus grande là où ∆n est plus
petite.
La valeur de t / n dans le sens de la propagation de chaleur est négative.
S
t1=100°C
Q
t2=0°C
x
Fig. 1.4 : Schéma de l’expérience
Enseignant : A. Benbrik 5
Chapitre 1 : Modes de transfert de chaleur
droite obtenue est égale à dt/dx. Si cette expérience est répétée pour d’autres
parois de matériau différent, les données de résultats nous conduisent à en déduire
que la quantité de chaleur transmise entre les 2 surfaces S, au cours du temps ,
est proportionnel au gradient de température et au coefficient caractérisant le
matériau de la paroi.
dt
d Q .d S.d (1.2)
dx
dQ : quantité de chaleur, [Joule]
dt/dx : gradient de température
S : surface perpendiculaire au passage de la chaleur
: temps
L’expérience a montré que le coefficient de proportionnalité caractérisant le
matériau de la paroi est un paramètre physique du matériau ; on l’appelle:
Coefficient de conductivité thermique
La loi de Fourier (1.2) est une loi qui a été observée expérimentalement. Dans la
théorie de transfert de chaleur on utilise souvent la notion de flux de chaleur, noté
par : « », qui exprime le taux de transfert de chaleur [J/s]. C’est aussi la
puissance thermique.
d dQ dt
q [W/m2] (1.4)
d s d S.d dx
t+∆t ∆t t-∆t
t1>t2
t1 t2
grad t q
Enseignant : A. Benbrik 6
Chapitre 1 : Modes de transfert de chaleur
Les figures suivantes montrent bien le rôle du signe moins de la loi de Fourier
(1.2).
q q q q
t1 t2 t1 t2
t2 t1 t2 t1
x x
x x x
x x x
dt dt dt dt
q q q q
dx dx dx dx
q0 ; q0 ; q0 ; q0
d t t 2 t1 d t t 2 t1 d t t 2 t1 d t t 2 t1
0 0 0 0
dx x dx x dx x dx x
q.e (t 2 t1 )
q (t1 t 2 ) [ w / m 2 ] (1.5)
e
q.s (t1 t 2 )s [ w] (1.6)
e
Q . q.s. (t1 t 2 )s. [ J] (1.7)
e
Application 1.1
Calculer la densité de flux, le flux et la quantité de chaleur transmise,
pendant 3 heures, à travers un mur de béton de longueur 5m, de hauteur 4m et
d’épaisseur 250 mm. Les surfaces interne et externe sont aux températures 40°C
et 15°C respectivement. Le coefficient de conductivité thermique du béton est
égal à 1,1 W / m C .
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Chapitre 1 : Modes de transfert de chaleur
t2
I x
V V1 V2 x
I =
Re Re
V1 V2
Re t1 t2
Rt
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Chapitre 1 : Modes de transfert de chaleur
q q w
m . K (1.10)
grad t d t/d x
Etant donné, que dans le système international l’unité de la quantité de chaleur est
Joule [J], le temps en seconde [s], la surface en mètre carré [m2] et la température
en Kelvin [K], l’unité du coefficient de conductivité thermique est : [w/m.K].
En raison de la différence des interactions moléculaires, notamment l’espacement
entre molécules, dans les corps solides , liquides et gazeux, le coefficient de
conductivité thermique diffère d’un état à un autre. Un matériau ayant une bonne
conductivité thermique conduit la chaleur plus rapidement qu’un autre à faible
conductivité, comme les plastiques. Les matériaux qui présentent une grande
résistance à la propagation de la chaleur sont appelés matériaux isolants. La laine
de verre, le polystirène et la scorie sont ds isolants thermiques très utilisés dans
l’industrie. La figure 6 donne une idée générale sur les valeurs moyennes du
coefficient de conductivité des différents corps.
Zinc Argent
Métaux purs
Nickel Aluminium
Alliages
Plastiques Glace Oxydes
Solides non métalliques
Huiles Eau Mercure
Liquides
Mousses Fibres
Isolants
CO2 H2
Gaz
Enseignant : A. Benbrik 9
Chapitre 1 : Modes de transfert de chaleur
Lors du transfert de chaleur dans un même corps, lorsque ses points sont à
différente température, il est important de connaître la dépendance du coefficient
de conductivité en fonction de la température. Dans un intervalle de température
limité, on peut adopter par approximation une loi linéaire de variation de la
conductivité on fonction de la température.
t 0 1 b(t t 0 ) (1.11)
où 0 est la valeur de la conductivité à la température t0 ;
et b est une constante empirique.
1.2 Convection
La convection est le mode de transfert de chaleur lié au mécanisme de propagation
de la chaleur entre une surface solide et un fluide (gaz ou liquide) en mouvement en
contact de cette surface. Ce phénomène est omniprésent dans notre vie quotidienne. Les
enfants ont toujours appris que pour refroidir un aliment chaud, il faut lui souffler dessus.
En hivers, pour réchauffer les mains froides on souffle dessus. Pour refroidir un verre de
lait chaud on le verse dans un autre verre. Pour faire sécher des cheveux mouillés on
utilise un séchoir qui envoie de l’air chaud. Dans l’industrie on utilise des équipements
appelés échangeurs de chaleurs qui fonctionnent sur le principe de la convection pour
chauffer ou refroidir des fluides. Les deux fluides (l’un chauffant et l’autre chauffé)
s’échangent de la chaleur à travers une paroi. On peut citer le radiateur de la voiture qui
constitue l’un des meilleurs exemples des échangeurs de chaleur.
La convection peut être forcée ou naturelle (libre). Dans le cas où le mouvement du fluide
est provoqué par une force extérieure : pompes pour les liquides ; ventilateurs et
Enseignant : A. Benbrik 10
Chapitre 1 : Modes de transfert de chaleur
compresseurs pour les gaz, on est en présence de la convection forcée (fig.1.8a). Et dans
le cas contraire, quand le mouvement du fluide se fait naturellement sous l’effet de la
différence de masse volumique des particules du fluide, on l’appelle naturelle (fig.1.8b).
Dans ce cas les particules qui ont reçu une énergie thermique de la part de la paroi leur
masse volumique diminue, et sous l’effet de la poussée d’Archimède un écoulement
ascendant est crée au sein du fluide.
b) Convection naturelle
a) Convection forcée x
uy
y u y t
Ecoulement y
forcé de Paroi
fluide chauffée q
q ty
uy
tp
y
x ty
Paroi chauffée
tp
uy : distribution de la vitesse
ty : distribution de la température
Ecoulement ascendant naturel
Fig. 1.8 : Couche limite en convection forcée et naturelle
Dans les deux cas de la figure 1.8 (forcée ou naturelle) au contact de la surface de
la paroi la vitesse des particules du fluide est nulle, en raison des effets de la viscosité. On
sait aussi, d’après la mécanique des fluides, que la vitesse augmente de plus en plus en
s’éloignant de la paroi, jusqu’à une certaine distance de la surface, où la vitesse devient
constante et égale à u. La couche de fluide à coté de la paroi dans laquelle la vitesse
varie de zéro à la valeur u porte le nom de couche limite dynamique. Dans cette couche
l’écoulement peut être aussi bien laminaire que turbulent.
Dans le cas de la convection naturelle, la vitesse croit de zéro jusqu’à une valeur
maximale, correspondant à un maximum de la poussée d’archimède. Puis décroît jusqu’à
s’annuler en raison de la perte d’énergie thermique en s’éloignant de la parois.
La paroi étant chauffée et maintenue à la température tp supérieure à celle du fluide, elle
provoque la variation de la température dans une certaine couche du fluide de tp à t.
Cette couche dans laquelle la température varie de tp à t s’appelle couche limite
thermique. Au-delà de cette couche la température du fluide reste constante à t.
Le transfert de chaleur par convection est proportionnel à l’écart de température existant
entre la paroi et le fluide. Mathématiquement ceci peut être exprimé par la relation
suivante :
S(t p t )
Avec S : surface de contact du fluide
En introduisant une constante proportionnelle, on obtient :
hS(t p t ) (1.12)
h.S. t
L’équation (1.9) est connue sous le nom de loi de Newton. La constante de
proportionnalité « h » s’appelle coefficient de transfert de chaleur par convection. Il
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Chapitre 1 : Modes de transfert de chaleur
1. Convection naturelle
Paroi verticale H=0,25 m (hauteur), à l’air libre : h = 5,0 w/m2.K
Cylindre horizontale, =5 cm (extérieur), à l’air libre h = 8,0 w/m2.K
Cylindre horizontale, =2 cm (extérieur), dans l’eau h = 800 w/m2.K
Sphère, = 2 cm, dans l’huile moteur : h = 60 w/m2.K
2. Convection forcée
Ecoulement d’air à u=10m/s et t=25°C sur paroi plane de longueur :
L = 10 cm h = 40 w/m2.K
L = 50 cm h = 17 w/m2.K
Ecoulement : u=5m/s à travers cylindre: =1 cm (extérieur)
Air atmosphérique h = 85 w/m2.K
Huile moteur : h = 1800 w/m2.K
Ecoulement d’eau à l’intérieur d’un tube : =2,5 cm (intérieur) à un débit de:
0,5 kg/s h = 3500 w/m2.K
1,0 kg/s h = 11000 w/m2.K
3. Convection avec changement de phase
Eau en ébullition :
Bassin ou récipient h = 2500 à 35000 w/m2.K
Ecoulement dans un tube h = 5000 à 100000 w/m2.K
Condensation de la vapeur d’eau :
Surfaces verticales h = 4000 à 11000 w/m2.K
A l’extérieur de tube horizontal h = 9500 à 25000 w/m2.K
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Chapitre 1 : Modes de transfert de chaleur
Application 1.2
Calculer le taux de chaleur (flux de chaleur) transmis par convection entre le toit
d’une maison et l’air ambiant. La surface du toit étant égale à 20m x 20m. La température
du toit est de 27°C et celle de l’air -3°C. Le coefficient de transfert de chaleur par
convection entre le toit et l’air est égal à 10 W / m 2 C .
1.3 Rayonnement
La conduction et la convection sont des mécanismes de transfert de chaleur qui
nécessitent des milieux matériels pour la propagation de la chaleur. Alors que la chaleur peut
aussi bien être transmise sans la présence de ce milieu matériel. L’exemple le plus connu de
tous est celui de l’échauffement de la terre par le soleil. Effectivement c’est grâce aux ondes
électromagnétiques, qu’on appelle rayonnement, que la chaleur est transmise entre les corps.
D’après la théorie des ondes électromagnétiques, on sait que leur vitesse de propagation dans
le vide est de 3.108m/s (vitesse de la lumière dans le vide). Pour faire la part des choses, il
faut dire que ce n’est pas toutes les ondes électromagnétiques qui transportent de la chaleur.
Parmi la variété d’ondes électromagnétiques les plus connues telles que : rayon de
transmission de radio et télévision, téléphonie, micro-ondes, infrarouge, Lumière visible,
ultraviolet, rayon X, rayon cosmiques et , seules les rayons infrarouge, lumière visible et
l’ultraviolet transportent la chaleur.
G E
Le rayonnement émit par la paroi, appelé aussi Emittance, est défini comme suit.
Emittance : noté par la lettre "E", correspond à l’énergie émise par la paroi.
D’après la loi de Stefan-Boltzman, on peut calculer l’ Emittance d’ un corps
noir :
E n T 4 [w/m 2 ] (1.13)
Avec : constante de Stefan-Boltzman, = 5,67.10-8 [w/m2.K4] ;
T : température de la surface de la paroi en Kelvin ;
L’ indice « n » indique que le corps est noir ;
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Chapitre 1 : Modes de transfert de chaleur
D’après cette loi, on en déduit qu’un corps noir émet plus que tous les
corps réels.
Enseignant : A. Benbrik 14
Chapitre 1 : Modes de transfert de chaleur
Application 1.3
Calculer le flux de chaleur, par unité de surface, émis par le soleil si sa
température est égale à 5700°C et les conditions de rayonnement sont proches de celles
d’un corps noir.
Enseignant : A. Benbrik 15
Chapitre 1 : Modes de transfert de chaleur
Fluide en écoulement
cond
t1
ray
1 t2
conv
() tfl
x
e
Eg Es
Ee
Est
Enseignant : A. Benbrik 16
Chapitre 1 : Modes de transfert de chaleur
dans ces circuits. L’énergie générée est volumique car elle concerne tout le
volume du corps étudié. Son unité est : w/m3.
Est : énergie stockée
L’énergie stockée est relative au changement des énergies : interne, cinétique et
potentielle dans le volume de contrôle. Mais souvent dans les applications on
néglige la variation des énergies cinétique et potentielle. Et on ne considère que la
variation de l’énergie interne comme pour le cas du changement de phase d’un
corps où l’énergie stockée est égale à la variation de l’énergie latente. L’énergie
stockée est elle aussi volumique.
Application 1.4
Une surface dont la température est maintenue constante à 400°C est séparée d’un
écoulement d’air par une couche d’isolant de 25mm d’épaisseur et de coefficient de
conductivité égal à 0,1 W / m C . Si la température de l’air est à 35°C et le coefficient de
convection entre l’air et la surface externe de l’isolant est égal à 500 W / m 2 C , quelle est
la température de cette surface externe.
Solution :
Enseignant : A. Benbrik 17