INTERNATIONALE 6336-6
Deuxième édition
2019-11
a
Calcul de la capacité de charge des
is
rz
engrenages cylindriques à dentures
te
droite et hélicoïdale —
in
e
Partie 6:
er
Calcul de la durée de vie en service
sous charge variable uc
r od
ep
Numéro de référence
ISO 6336-6:2019(F)
© ISO 2019
ISO 6336-6:2019(F)
a
is
rz
te
in
e
er
uc
r od
ep
-R
O
R
AS
u
cr
lu
e
td
en
um
oc
D
Sommaire Page
Avant-propos............................................................................................................................................................................................................................... iv
Introduction...................................................................................................................................................................................................................................v
1 Domaine d'application.................................................................................................................................................................................... 1
2 Références normatives.................................................................................................................................................................................... 1
3 Termes, définitions, symboles et termes abrégés............................................................................................................... 1
3.1 Termes et définitions.......................................................................................................................................................................... 1
3.2 Symboles et termes abrégés......................................................................................................................................................... 1
4 Généralités................................................................................................................................................................................................................... 5
4.1 Détermination des spectres de charge et de contrainte...................................................................................... 5
a
4.2 Calcul général de la durée en service................................................................................................................................... 8
is
4.3 Règle de Palmgren-Miner............................................................................................................................................................... 9
rz
5 Calcul de la tenue en service sur la base d’un simple étage de réduction
te
conformément à la série ISO 6336...................................................................................................................................................10
in
5.1 Principes de base................................................................................................................................................................................ 10
e
5.2 Calcul des spectres de contrainte......................................................................................................................................... 14
er
5.3 Détermination des valeurs de la tenue à l’écaillage et à la flexion........................................................... 15
uc
5.4 Détermination des facteurs de sécurité.......................................................................................................................... 15
Annexe A (normative) Détermination du facteur d’application, KA, à partir d’un spectre de
od
charge utilisant la couple équivalent, Teq.................................................................................................................................17
r
ep
de charge donné..................................................................................................................................................................................................32
R
Bibliographie............................................................................................................................................................................................................................ 39
AS
u
cr
lu
e
td
en
um
oc
D
Avant-propos
L'ISO (Organisation internationale de normalisation) est une fédération mondiale d'organismes
nationaux de normalisation (comités membres de l'ISO). L'élaboration des Normes internationales est
en général confiée aux comités techniques de l'ISO. Chaque comité membre intéressé par une étude
a le droit de faire partie du comité technique créé à cet effet. Les organisations internationales,
gouvernementales et non gouvernementales, en liaison avec l'ISO participent également aux travaux.
L'ISO collabore étroitement avec la Commission électrotechnique internationale (IEC) en ce qui
concerne la normalisation électrotechnique.
Les procédures utilisées pour élaborer le présent document et celles destinées à sa mise à jour sont
décrites dans les Directives ISO/IEC, Partie 1. Il convient, en particulier de prendre note des différents
critères d'approbation requis pour les différents types de documents ISO. Le présent document a été
rédigé conformément aux règles de rédaction données dans les Directives ISO/IEC, Partie 2 (voir www
a
is
.iso.org/directives).
rz
L'attention est attirée sur le fait que certains des éléments du présent document peuvent faire l'objet de
te
droits de propriété intellectuelle ou de droits analogues. L'ISO ne saurait être tenue pour responsable
in
de ne pas avoir identifié de tels droits de propriété et averti de leur existence. Les détails concernant
e
les références aux droits de propriété intellectuelle ou autres droits analogues identifiés lors de
er
l'élaboration du document sont indiqués dans l'Introduction et/ou dans la liste des déclarations de
brevets reçues par l'ISO (voir www.iso.org/brevets).
uc
od
Les appellations commerciales éventuellement mentionnées dans le présent document sont données
pour information, par souci de commodité, à l’intention des utilisateurs et ne sauraient constituer un
r
ep
engagement.
-R
Pour une explication de la nature volontaire des normes, la signification des termes et expressions
spécifiques de l'ISO liés à l'évaluation de la conformité, ou pour toute information au sujet de l'adhésion
O
de l'ISO aux principes de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) concernant les obstacles
R
Le présent document a été élaboré par le comité technique ISO/TC 60, Engrenages, sous-comité SC 2,
u
Cette deuxième édition annule et remplace la première édition (ISO 6336-6:2006), qui a fait l’objet d’une
révision technique. Le rectificatif technique ISO 6336-6:2006/Cor.1:2007 est incorporé.
e
td
Les principales modifications par rapport à l’édition précédente sont les suivantes:
en
Une liste de toutes les parties de la série ISO 6336 se trouve sur le site Web de l’ISO.
D
Il convient que l’utilisateur adresse tout retour d’information ou toute question concernant le présent
document à l’organisme national de normalisation de son pays. Une liste exhaustive desdits organismes
se trouve à l’adresse www.iso.org/f r/members.html.
Introduction
L’ISO 6336 (toutes les parties) est constituée de Normes internationales, de Spécifications techniques
(TS) et de Rapports techniques (TR) regroupés sous le titre général Calcul de la capacité de charge des
engrenages cylindriques à dentures droite et hélicoïdale (voir Tableau 1).
— Les Normes internationales contiennent des méthodes de calcul qui sont basées sur des pratiques
largement acceptées et qui ont été validées.
— Les Spécifications techniques (TS) contiennent des méthodes de calcul qui sont toujours en cours de
développement.
— Les Rapports techniques (TR) contiennent des données informatives, telles que des exemples de
calculs.
a
is
Les modes opératoires spécifiés dans les parties 1 à 19 de la série ISO 6336 traitent des analyses de
rz
la fatigue pour l’évaluation de la tenue en fatigue des engrenages. Les modes opératoires décrits dans
te
les parties 20 à 29 de la série ISO 6336 sont principalement associés au comportement tribologique
in
du contact de surface des flancs de denture lubrifiée. Les parties 30 à 39 de la série ISO 6336 incluent
des exemples de calcul. La série ISO 6336 permet d’ajouter de nouvelles parties sous des numéros
e
appropriés, afin d’intégrer les connaissances acquises ultérieurement.
er
uc
Toute demande de calculs selon la série ISO 6336 sans référence à des parties spécifiques nécessite
d'utiliser uniquement les parties désignées comme Normes internationales (voir la liste du Tableau 1).
od
Si des calculs supplémentaires sont requis, la ou les partie(s) pertinente(s) de la série ISO 6336 doivent
r
être spécifiées. L’utilisation d’une Spécification technique en tant que critère d’acceptation pour une
ep
a
également aux engrenages coniques et hypoïdes) — Méthode de
is
la température éclair X
rz
(remplace: ISO/TR 13989-1)
te
Partie 21: Calcul de la capacité de charge au grippage (applicable
in
également aux engrenages coniques et hypoïdes) — Méthode de
e
la température intégrale X
er
(Remplace: ISO/TR 13989-2)
uc
Partie 22: Calcul de la capacité de charge aux micropiqûres od X
(remplace: ISO/TR 15144-1)
r
Partie 30: Exemples d’application de l’ISO 6336 Parties 1, 2, 3, 5
ep
X
Partie 31: Exemples de calcul de la capacité de charge aux
-R
micropiqûres X
O
(Remplace: ISO/TR 15144-2)
R
AS
u
cr
lu
e
td
en
um
oc
D
1 Domaine d'application
a
Le présent document spécifie les informations et normalise les conditions de calcul de la durée de vie
is
en service (ou des coefficients de sécurité pour une durée de vie exigée) d’engrenages soumis à des
rz
conditions de chargement variables, uniquement vis-à-vis de la tenue en fatigue à l’écaillage et la tenue
te
en fatigue en flexion en pied de dent.
in
Si le domaine d’application ne s’applique pas, se référer à l’ISO 6336-1:2019, Article 4.
e
er
2 Références normatives
uc
od
Les documents suivants sont cités dans le texte de sorte qu’ils constituent, pour tout ou partie de leur
contenu, des exigences du présent document. Pour les références datées, seule l’édition citée s’applique.
r
ep
Pour les références non datées, la dernière édition du document de référence s'applique (y compris les
éventuels amendements).
-R
O
ISO 6336-1, Calcul de la capacité de charge des engrenages cylindriques à dentures droite et hélicoïdale —
AS
ISO 6336-2, Calcul de la capacité de charge des engrenages cylindriques à dentures droite et hélicoïdale —
cr
ISO 6336-3, Calcul de la capacité de charge des engrenages cylindriques à dentures droite et hélicoïdale —
e
Pour les besoins du présent document, les termes et les définitions donnés dans l’ISO 6336-1 et
l’ISO 1122-1:1998 s’appliquent.
L’ISO et l’IEC tiennent à jour des bases de données terminologiques destinées à être utilisées en
normalisation, consultables aux adresses suivantes:
— ISO Online browsing platform: disponible à l’adresse http://w ww.iso.org/obp
— IEC Electropedia: disponible à l’adresse http://w ww.electropedia.org/
a
St appellation matière pour les aciers de base normalisés (σB < 800 N/mm2)
is
V appellation matière pour les aciers, alliages ou carbone forgés trempés et revenus (σB ≥ 800 N/mm2)
rz
Symboles
te
Symbole Description Unité
in
a entraxea mm
e
er
b largeur de denture mm
uc
d diamètre (sans indice, diamètre de référencea) mm
da diamètre de têtea
od mm
F force ou charge N
r
ep
KFα
AS
Kv facteur dynamique —
td
mn module normal mm
en
Tableau 2 (suite)
Symboles
Symbole Description Unité
ni nombre de cycles de mise en charge pour la catégorie i —
nHi nombre de cycles de mise en charge pour la pression de contact pour la catégorie i —
nombre de cycles de mise en charge pour la contrainte en pied de dent pour la —
nFi
catégrie i
nnom,i nombre de cycles de mise en charge pour la contrainte nominale dans la catégorie i —
(Annexe B)
p pente de la courbe d’endommagement de la courbe S-N —
S coefficient de sécurité —
SF coefficient de sécurité vis-à-vis de la flexion en pied de dent —
a
is
SH coefficient de sécurité vis-à-vis de la formation des écaillages —
rz
T couple (couple du pignon sauf indication contraire) N∙m
te
Teq couple équivalent N∙m
in
Ti couple pour la catégorie i N∙m
e
Tn couple nominal N∙m
er
U somme des endommagements partiels individuels —
uc
Ui endommagements partiels individuels pour la catégorie i od —
u rapport d’engrenage (|z2 / z1|) ≥ 1a —
r
x
ep
coefficient de déport —
Y facteur relatif à la flexion en pied de dent —
-R
YR rel T
lu
Tableau 2 (suite)
ZNT facteur de durée de vie pour la pression de contact dans les conditions d’essai —
de référence
ZR facteur de rugosité pour la pression de contact —
a Pour les engrenages à denture extérieure a, d, da, z1 et z2 sont positifs; pour les engrenages à denture intérieure, a, d,
da et z2 ont un signe négatif, z1 a un signe positif. Tous les diamètres calculés ont un signe négatif pour les roues dentées à
denture intérieure.
a
is
rz
te
in
e
er
uc
r od
ep
-R
O
R
AS
u
cr
lu
e
td
en
um
oc
D
Tableau 2 (suite)
Symboles
Symbole Description Unité
Zv facteur de vitesse —
ZW facteur d’écrouissage —
ZX facteur de dimension (pression de contact) —
Zβ facteur d’angle d’hélice (pression de contact) —
Zε facteur de rapport de conduite (pression de contact) —
z nombre de dentsa —
zn nombre de dents virtuel d’une roue à denture hélicoïdale —
α angle de pression (sans indice, sur le cylindre de référence) °
a
β angle d’hélice (sans indice, sur le cylindre de référence) °
is
σ
rz
contrainte normale N/mm2
te
σD valeur de contrainte utilisée pour décrire la courbe d’endommagement équivalent N/mm2
en fatigue (Annexe B)
in
σF contrainte de flexion de la denture N/mm2
e
er
σFG limite de flexion en pied de dent N/mm2
uc
σFi contrainte en pied de dent pour la catégorie i N/mm2
σFP contrainte de flexion admissible N/mm2
od
σF lim contrainte nominale de référence (flexion) N/mm2
r
ep
N/mm2
AS
(Annexe B)
cr
a Pour les engrenages à denture extérieure a, d, da, z1 et z2 sont positifs; pour les engrenages à denture intérieure, a, d,
en
da et z2 ont un signe négatif, z1 a un signe positif. Tous les diamètres calculés ont un signe négatif pour les roues dentées à
denture intérieure.
um
4 Généralités
oc
D
— un calcul par simulation dynamique des excitations extérieures connues des masses et des élasticités
du système d’entraînement, de préférence suivi d’essai expérimental afin de valider le calcul.
Pour obtenir le spectre de charge pour le calcul d’endommagement en fatigue, la gamme des charges
mesurées (ou calculées) est divisée en catégories ou classes. Chaque catégorie contient le nombre
d’occurrences de charge enregistrées dans sa plage de charges. Le nombre de catégories, habituellement
utilisé, est 64. Ces catégories peuvent être de taille identique, mais il est préférable d’utiliser des
catégories de taille plus grandes aux charges les plus faibles et des catégories de taille plus petites aux
charges les plus hautes de la gamme. De cette façon, les charges entraînant le plus d’endommagement
peuvent être limitées à moins de cycles de contrainte calculés et la conception résultante est plus exacte
relativement à la charge effective. Il est recommandé qu’une catégorie de charge nulle soit incluse ainsi
le temps total utilisé pour évaluer les engrenages correspond à la durée en service de conception. Pour
la cohérence, la méthode de présentation habituelle doit associer le couple le plus haut au numéro des
catégories le plus petit, afin que les conditions entraînant le plus d’endommagement apparaissent en
a
tête de n’importe quel tableau.
is
rz
Le comptage du cycle pour la catégorie de charge correspondant à la vapeur de charge pour la dent
la plus chargée est incrémenté à chaque répétition de charge. Le Tableau 3 indique à l’aide d’un
te
exemple comment appliquer les catégories de couples définies dans le Tableau 4 aux niveaux de couple
in
spécifiques et aux nombres de cycles correspondants.
e
er
Tableau 3 — Catégories de couples/nombre de cycles — Exemple: classes 38 et 39
uc
(voir Tableau 4) od
Catégories de couples, Ti
Nombre de cycles, ni
r
N⋅m
ep
11 620 ≤ T38 ≤ 12 619 n38 = 237
-R
10 565 ≤ T39 ≤ 11 619 n39 = 252
O
Il convient que les couples utilisés pour évaluer le chargement de la dent incluent les effets dynamiques
R
Ce spectre n’est valable que pour la durée mesurée ou évaluée. Si le spectre est extrapolé pour
u
représenter la durée de vie souhaitée, la possibilité qu’il puisse y avoir des pointes de couple pas assez
cr
fréquentes pour avoir été enregistrées dans ce spectre mesuré doit être prise en considération. Ces
lu
pointes transitoires peuvent avoir un effet sur la durée de vie de l’engrenage. Cependant, il pourrait
être nécessaire d’élargir la durée de vie évaluée pour intégrer les pics de charge extrêmes.
e
td
Les spectres de contrainte concernant la flexion ou les phénomènes de contact peuvent être obtenus à
en
Les contraintes en pied de dent peuvent également être mesurées au moyen de jauges de contrainte
dans le profil de raccordement en pied de dent. Les contraintes de contact correspondantes peuvent
oc
Tableau 4 — Exemple de spectre de couple (avec des catégories de tailles différentes afin
de réduire le nombre de catégories) (voir Annexe C)
Pignon
Données Couple Temps
%
N⋅m Cycles de charge
Catégorie n° minimum maximum s h
1 25 502 25 578 0 0,00 0 0
2 25 424 25 501 0 0,00 0 0
3 25 347 25 423 14 0,37 24 0,006 7
4 25 269 25 346 8 0,21 14 0,003 9
5 25 192 25 268 5 0,13 9 0,002 5
Tableau 4 (suite)
Pignon
Données Couple Temps
%
N⋅m Cycles de charge
Catégorie n° minimum maximum s h
6 25 114 25 191 8 0,21 14 0,003 9
7 25 029 25 113 16 0,42 28 0,007 8
8 24 936 25 028 8 0,21 14 0,003 9
9 24 835 24 935 5 0,13 9 0,002 5
10 24 727 24 834 11 0,29 19 0,005 3
11 24 610 24 726 16 0,42 28 0,007 8
a
12 24 479 24 609 19 0,50 33 0,009 2
is
13 24 331 24 478 14 0,37 24 0,006 7
rz
14 24 168 24 330 14 0,37 24 0,006 7
te
15 23 990 24 168 11 0,29 19 0,005 3
in
16 23 796 23 989 15 0,39 26 0,007 2
e
er
17 23 579 23 796 31 0,81 52 0,014 4
uc
18 23 339 23 579 28 0,73 47 0,013 1
19 23 076 23 338 36 0,94 62 0,017 2
od
20 22 789 23 075 52 1,36 88 0,024 4
r
ep
Tableau 4 (suite)
Pignon
Données Couple Temps
%
N⋅m Cycles de charge
Catégorie n° minimum maximum s h
47 1 1 550 0 0,00 0 0
48 0 0 0 0,00 6 041 469 1 678,2
Total ≥ 3 832 100,0 6 048 000 1 680
a
endommageante pour l’engrenage. L’étendue des endommagements dépend du niveau de contrainte et
is
peut être voisin de zéro pour les niveaux de contrainte les plus faibles.
rz
te
La durée de vie calculée en fatigue à la flexion ou à la pression de contact d’un engrenage (écaillage)
in
est une mesure de sa capacité à cumuler des endommagements partiels jusqu’à ce que la défaillance se
produise.
e
er
Les calculs de tenue à la fatigue exigent de connaître:
uc
a) le spectre de contrainte, od
b) les propriétés en fatigue du matériau, et
r
ep
Les valeurs de tenue basées sur les propriétés en fatigue du matériau sont choisies à partir des
AS
courbes S-N applicables. De nombreux échantillons doivent subir un essai en les chargeant de manière
répétée sur un niveau de contrainte unique jusqu’à l’apparition de la défaillance. Cela donne, après
u
une interprétation statistique pour une probabilité donnée, un nombre de cycles jusqu’à la défaillance
cr
Un exemple de spectre de contraintes cumulées est donné à la Figure 1. La Figure 2 montre un spectre
td
de contraintes de contact cumulées avec une courbe S-N pour des propriétés en fatigue données d’un
en
matériau.
um
oc
D
a
is
rz
te
in
Légende
e
er
X nombre cumulé de cycles appliqués, N (log)
uc
Y contrainte, σ (log)
a Spectre de charge, Σ ni, total des cycles.
od
r
ep
Des méthodes linéaires, non linéaires et relatives sont utilisées. Des informations supplémentaires sont
présentées dans la documentation (Références [4], [9], [10] et [17]).
R
AS
La règle de Palmgren-Miner, outre d’autres règles ou de modifications, est une méthode linéaire de
cr
cumul des endommagements largement utilisée. Il est supposé que pour un niveau de contrainte donné,
lu
tous les effets d’endommagements produits à chaque répétition de cette contrainte jouent le même rôle,
e
ce qui signifie que le premier cycle de contrainte pour un niveau de contrainte donné produit autant
td
La règle de Palmgren-Miner fonctionne sur l’hypothèse que la partie de la durée de vie utile en fatigue
um
utilisée par un nombre de cycles de contraintes répétées à un niveau de contrainte donné est égale
au rapport du nombre total de cycles pendant la durée de vie à la fatigue, à ce niveau de contrainte
oc
particulier conformément à la courbe S-N établie pour le matériau. Par exemple, si une pièce a été
soumise à une contrainte pendant 3 000 cycles à un niveau de contrainte qui entraînerait une défaillance
D
à 100 000 cycles, 3 % de la durée de vie à la fatigue aura été consommée. Une contrainte répétée à un
autre niveau de contrainte consommerait une autre partie de la durée de vie totale à la fatigue calculée
de façon similaire.
Il convient que les caractéristiques de fatigue du matériau et les données d’endurance employées soient
liées à une probabilité de défaillance exigée, par exemple 1 %, 5 % ou 10 %.
Lorsque 100 % de la durée de vie à la fatigue est consommée de cette façon, on peut s’attendre à une
défaillance de la pièce. L’ordre dans lequel chacun de ces cycles de contraintes individuels se déroule
n’est pas considéré comme significatif dans l’analyse de Palmgren-Miner.
Ni est le nombre de cycles de mise en charge jusqu’à la défaillance pour la catégorie i (pris sur la
courbe S-N appropriée).
S’il y a une limite d’endurance (ligne supérieure horizontale au-delà du point de brisure à la Figure 2), le
calcul est à faire uniquement pour des contraintes supérieures à cette limite d’endurance.
a
is
Si la courbe de fatigue S-N ne montre pas de limite d’endurance (ligne décroissante au-delà du point
rz
de brisure à la Figure 3), le calcul doit être fait pour tous les niveaux de contrainte. Pour chaque
niveau de contrainte i, le nombre de cycles à la défaillance Ni doit être pris à partir du niveau de
te
contrainte correspondant de la courbe S-N. D’autres hypothèses d’endommagement cumulé (y compris
in
non linéaires) outre la méthode décrite ici et d’autres valeurs de somme que la valeur unité pour la
e
sommation des endommagements partiels peuvent être utilisées suite à l’accord entre l’acheteur et le
er
fabricant de boîtes à engrenages.
uc
od
5 Calcul de la tenue en service sur la base d’un simple étage de réduction
conformément à la série ISO 6336
r
ep
-R
Cette méthode n’est valable que pour un calcul de vérification. Elle décrit l’application des calculs de
R
cumul linéaire des endommagements conformément à la règle de Palmgren Miner (voir 4.3), et elle a
AS
été retenue, car elle est largement connue et facile à appliquer: son choix n’indique en rien qu’elle soit
meilleure aux autres méthodes décrites dans la littérature (Références [4], [9], [10] et [17]).
u
cr
À partir des catégories de couples individuels, les couples se situant à la limite supérieure de chaque
lu
catégorie de couples et les nombres de cycles associés doivent être indiqués (voir exemple dans le
Tableau 5).
e
td
Nombre de cycles, ni
N⋅m
oc
T38 < 12 620 N38 = 237
T39 < 11 620 N39 = 252
D
a Pour un calcul conservateur, suffisamment précis pour un grand nombre de catégories de couples.
Sur la base du spectre de charge (Ti, ni), les niveaux de contrainte effectifs σi sont déterminés à l’aide des
méthodes décrites dans l’ISO 6336-2 et ISO 6336-3 pour obtenir pour le pignon ou la roue un spectre de
contrainte (σi, ni) comme représenté à la Figure 2.
a
is
rz
te
in
Légende
e
X nombre de cycles de mise en charge, N (log)
er
Y contrainte, σ (log) ou couple, T (log)
uc
od
Figure 2 — Spectre de charge et de contrainte
r
ep
Le spectre de contrainte (σi, ni) combiné à la courbe S-N σG(N) permet de déterminer le nombre de
-R
Légende
X nombre de cycles de mise en charge, N (log)
Y contrainte, σ (log)
σG(N) valeur de contrainte utilisée pour décrire la courbe S-N-admissible
NOTE Pour chaque niveau de contrainte σi avec un nombre de cycles ni, le nombre de cycles à défaillance Ni
peut être déterminé à l’aide des méthodes décrites dans l’ISO 6336-2 et l'ISO 6336-3 pour le pignon ou pour la roue.
NOTE 3 Sur la Figure 2, l’échelle logarithmique sur l’axe vertical est différente pour la contrainte et le couple.
Afin d’évaluer graphiquement la détérioration cumulée, il est nécessaire de décaler les cycles de charge
d’endommagement de chaque catégorie de contrainte du niveau de contrainte σi au niveau de contrainte
σi+1 afin de travailler à endommagement cumulé constant. Graphiquement, ceci équivaut à dessiner une
ligne ayant la même pente que la courbe S-N depuis l’extrémité de la catégorie de contrainte σi jusqu'au
niveau de contrainte σi+1 (voir respectivement les Figures 4 et 5 pour chaque cas avec et sans limite
d’endurance).
a
L’endommagement cumulé équivalent pour le spectre de charge donné est, à la Figure 4, le rapport
is
neq3/N3 pour le niveau de contrainte σ3 (respectivement neq4/N4 pour le niveau de contrainte σ4 à la
rz
Figure 5).
te
in
e
er
uc
r od
ep
-R
O
R
AS
u
cr
lu
e
td
Légende
en
Y contrainte, σ (log)
1 limite d'endurance
oc
NOTE Les niveaux σ4 et σ5 étant inférieurs à la limite d’endurance, ces catégories ne nécessitent pas d’être
décalées.
Figure 4 — Spectre de contrainte cumulé et limite de courbe de fatigue en présence d’une limite
d’endurance
a
is
rz
te
in
e
er
Légende
uc
X nombre de cycles, N (log)
contrainte, σ (log)
Y
od
σG(N) valeur de contrainte utilisée pour décrire la courbe S-N-admissible
r
ep
-R
Figure 5 — Spectre de contrainte cumulé et courbe S-N pour des facteurs de durée de vie < 1,0
dans la plage de longue durée de vie
O
R
Les spectres de contrainte pour le pied de dent (σFi, nFi) et le flanc de dent (σHi, nHi) avec tous les facteurs
AS
relatifs sont établis sur la base du spectre des couples. Les facteurs K dépendant de la charge sont
calculés pour chaque nouvelle catégorie de couples (pour le mode opératoire, voir 5.2).
u
cr
Avec les spectres de contrainte obtenus de cette façon, les valeurs calculées sont comparées aux valeurs
lu
utilisant la règle de Palmgren-Miner; voir 4.3. Pour une représentation graphique, voir Figure 3.
td
Pour toutes les valeurs de σi, les endommagements partiels sont définis comme suit:
en
ni
um
Ui = (2)
Ni
oc
La somme des endommagements Ui, donne la condition d’endommagement cumulé U, qui doit être
D
NOTE 5 Le calcul des paramètres dépendant de la vitesse est basé, pour chaque niveau de charge, sur une
vitesse de rotation moyenne. Cela concerne également la détermination de la courbe S-N.
Ce mode de calcul doit s’appliquer à chaque pignon et chaque roue pour la contrainte de flexion et la
pression de contact.
La Figure 6 montre une représentation à partir de laquelle il peut être conclu que la pièce survivra au
nombre total de cycles de contrainte.
a
is
rz
te
in
e
er
uc
Légende od
X nombre de cycles de charge, N (log)
Y contrainte, σ (log)
r
ep
En outre, il est recommandé que les facteurs de sécurité appliqués à la tenue en charge statique soient
cr
calculés pour la contrainte la plus élevée de la durée de conception. Le présent document ne s’applique
lu
pas à des niveaux de contrainte supérieurs à la limite de contrainte statique, puisque les contraintes
e
dans cette plage peuvent excéder la limite élastique de la dent de la roue en flexion ou en pression de
td
contact. De plus, il convient que les facteurs de sécurité appliqués à la tenue en charge statique soient
calculés pour la contrainte la plus grande de la durée de vie de conception. La contrainte la plus grande
en
pourrait être soit la contrainte maximale dans le spectre de charge, soit une charge passagère extrême
um
qui n’est pas considérée dans l’analyse en fatigue. En fonction du matériau et de la charge, un seul cycle
de contrainte supérieure de la plage de durée de vie limitée peut entraîner une déformation plastique
oc
de la dent. La tenue en charge statique peut être déterminée conformément à l’ISO 6336-2 pour les
écaillages et l’ISO 6336-3 pour la flexion.
D
2000 ⋅ Ti u + 1
σ Hi = Z H ⋅ ZE ⋅ Zε ⋅ Z β ⋅ ZBD ⋅ ⋅ ⋅ K γ i ⋅ K vi ⋅ K Hβ i ⋅ K Hα i (4)
d12 ⋅ b u
a
Lorsque les dents sont chargées dans les deux sens (par exemple, roue dentée intermédiaire), les valeurs
is
déterminées pour la tenue du pied de dent doivent être réduites conformément à l’ISO 6336-3.
rz
te
Pour la pression de contact, le cumul des endommagements doit être calculé séparément pour chaque
flanc, lorsque les deux flancs sont mis en charge de manière différente.
in
e
5.4 Détermination des facteurs de sécurité
er
uc
Dans le cas général, les facteurs de sécurité ne peuvent pas être déduits directement de la somme de
od
Miner, U. Ils doivent être déterminés par itération. Le mode opératoire est montré à la Figure 7.
r
Le coefficient de sécurité, S, doit être calculé séparément pour le pignon et la roue, à la fois pour la
ep
flexion et l’écaillage. Le coefficient de sécurité n’est valable que pour la durée de vie exigée utilisée pour
-R
NOTE Les contraintes calculées pendant le processus d’itération en multipliant la pression de contact selon
R
l’ISO 6336-2 ou la contrainte de flexion selon l’ISO 6336-3 par le coefficient de sécurité S peuvent être supérieures
AS
à la tenue en charge statique (voir par exemple la Figure C.1). Cela ne signifie pas que ces contraintes apparaîtront
lors d’un fonctionnement réel.
u
cr
lu
e
td
en
um
oc
D
a
is
rz
te
in
e
er
uc
rod
ep
-R
O
R
AS
u
cr
lu
e
td
en
Annexe A
(normative)
A.1 Objet
La méthode de calcul suivante est utile pour une première estimation durant la phase de conception
a
de l’engrenage, lorsque les données géométriques d’un entraînement par engrenage ne sont pas encore
is
fixées. Ce calcul n’est valable que pour les endommagements par écaillages et par rupture en flexion
rz
en pied de dent. L’utilisation de cette méthode pour déterminer les facteurs d’application pour d’autres
te
modes de défaillance doit faire l’objet d’un accord entre l’acheteur et le fabricant de boîte à engrenages.
in
Le facteur d’application KA doit être déterminé séparément pour la rupture du pied de dent et pour la
e
tenue à l’écaillage, pour le pignon et pour la roue. La plus élevée de ces quatre valeurs doit être utilisée
er
pour une évaluation de l’engrenage suivant la série ISO 6336.
uc
od
A.2 Facteur d’application, KA
r
ep
Le facteur d’application KA est défini comme le rapport entre le couple équivalent et le couple nominal:
-R
Teq
O
KA = (A.1)
Tn
R
AS
où
u
Le couple équivalent peut être calculé par simplification conformément à la Formule (A.2). En règle
générale, il est recommandé de calculer Teq conformément à la méthode décrite au A.3. A des fins de
en
simplification, la Formule (A.2) peut être utilisée, mais cela peut conduire à un résultat sans aucune
sécurité, en particulier s'il y a un nombre important de cycles de mise en charge. Par conséquent, il est
um
1
D
n T p + n T p +… p
Teq = 1 1 2 2 (A.2)
n1 + n2 +…
où
a
l’engrenage change.
is
rz
Il est possible que le niveau de contrainte admissible de référence, σREF, soit inférieure à la catégorie
te
considérée, lorsque KA est calculé conformément à la présente annexe. Si par la suite, au cours du
processus de conception de la denture, il apparaît qu'un nombre significatif de cycles de mise en charge
in
au-dessus du niveau de contrainte admissible de référence, σREF, n'ont pas été pris en compte, d'autres
e
calculs détaillés réalisés conformément à la partie principale du présent document sont nécessaires.
er
uc
De plus, un couple Ti dans la catégorie i peut être remplacé par un couple Tj dans une nouvelle catégorie j
de sorte que l’endommagement causée par le couple Ti soit la même que celle causée par le couple Tj.
od
Cela est représenté à la Figure A.1 et peut être exprimé par la Formule (A.3).
r
ep
Tip ni = T jp n j (A.3)
-R
O
R
AS
u
cr
lu
e
td
en
um
oc
D
Légende
X nombre de cycles de mise en charge, N (log)
Y couple, T (log)
a
is
p
T
rz
neq ,2 = n2c 2 (A.5)
T3
te
in
Si n3c = n3 + neq,2, alors les catégories 1, 2 et 3 peuvent être remplacées par une seule catégorie (T3, n3c).
e
er
uc
od
r
ep
-R
O
R
AS
u
cr
lu
e
td
en
um
oc
D
Légende
X nombre de cycles de mise en charge, N (log)
Y couple, T (log)
NOTE Les 2 catégories de n2 cycles ont une longueur différente puisque l’échelle de l’axe X est logarithmique.
Figure A.2 — Catégories (T1, n1) et (T2, n2) remplacées par (T2, n2c)
Cette méthode doit être interrompue lorsque neq,i atteint le nombre de cycles de mise en charge pour la
limite d'endurance NL ref. Une fois que la limite d'endurance est atteinte, s'assurer qu'il n'existe pas un
nombre significatif de cycles de mise en charge au-dessus de la limite d'endurance non pris en compte.
Le cas échéant, d'autres calculs détaillés réalisés conformément à la partie principale du présent
document sont nécessaires.
Le couple équivalent requis Teq est à présent mis entre 2 bornes:
Ti < Teq < Ti −1 (A.6)
ou
Ti Ti −1
< KA < (A.7)
Tn Tn
et peut être trouvé par interpolation linéaire selon une interpolation logarithmique.
a
L’exposant de la pente p et les nombres de cycles de mise en charge pour la limite d'endurance NL ref
is
sont fonction du matériau, du traitement thermique et du mécanisme d’endommagement. Les valeurs
rz
à utiliser dans les Formules (A.2), (A.4) et (A.5) sont présentées dans le Tableau A.1 lorsque un certain
te
degré d’écaillage est permis
in
Tableau A.1 — Exposant p de la courbe S-N et nombre de cycles de mise en charge pour la limite
e
d'endurance, NL ref
er
uc
Matériau (conformément Écaillage od Flexion en pied de dent
à l’ISO 6336-5) p a NL ref p NL ref
r
St, V, GGG (perl., bai.), GTS (perl.)
ep
6,224 9 3 × 106
St, V, GGG (perl., bai.), GTS (perl.)
R
AS
EH, IF
lu
conformément à l'ISO 6336-2)
8,737 8 3 × 106
EH, IF
en
permis conformément à
l'ISO 6336-2)
oc
NV (nitr.)
NV (nitrocar.) 15,716 2 × 106 84,003 3 × 106
a Les valeurs p relatives à l’écaillage sont données pour le couple; pour les convertir en contrainte, ces valeurs doivent
être multipliées par deux.
A.4 Exemple
Un exemple est présenté à la Figure A.3 ainsi que dans le Tableau A.2 correspondant. La colonne de
droite du tableau donne un indicateur signalant le moment où la limite d’endurance est atteinte. Dans
cet exemple, le facteur d’application KA se situe entre 1,08 et 1,21. Étant donné qu’à la rangée 3, la valeur
de nie est très proche de la limite d’endurance, l’interpolation donnera KA = 1,201.
Il est à noter qu’il convient de n’utiliser cette valeur de KA qu’avec le même couple nominal employé
(950 kN m) et avec des facteurs de durée de vie qui correspondent aux nombres de cycles pour la limite
d’endurance utilisés (50 × 106), lorsqu’il est procédé au calcul de la denture.
a
is
rz
te
in
e
er
uc
od
r
ep
Légende
-R
Y couple, T (log)
R
spectre de charge
AS
couple nominal, Tn
lu
e
a
3 1 150 1,21 450 40 500 000 920 910 41 420 910 0
is
rz
4 1 025 1,08 6 520 586 800 000 88 635 476 675 435 476 1
te
5 950 1,00 15 000 1 350 000 000 1 116 233 847 2 466 233 847 1
in
6 925 0,97 21 500 1 935 000 000 2 941 740 296 4 876 740 296 1
NOTE 1 Le calcul est effectué pour l’écaillage (aucun écaillage admissible) qui justifient les valeurs de l’exposant, p.
e
er
NOTE 2 L’indicateur dans la colonne de droite est égal à 0 si le nombre total de cycles est inférieur ou égal à 50,0 ⨯ 106 .
NOTE 3 Sur chaque rangée, l’équivalent de la rangée du dessus nia est calculé par la Formule A.5.
uc
od
Le couple équivalent Teq pour 50 millions de cycles de mise en charge se trouve entre les extrémités des
catégories 3 et 4 et est obtenu au moyen d’une interpolation log-log comme suit:
r
ep
T 1150
O
log 3 log
T 1 025
R
pinterpol = 4
= = 0 , 041 22 (A.8)
AS
eq, 3
cr
pinterpol
neq, 4
e
0 ,041 22
= 1 025 ⋅
675 435 4776
Teq−50 million = T4 ⋅ = 1141 , 11 (A.9)
td
50 ⋅ 106
50 ⋅ 10 6
en
Tnominal 950
D
NOTE Dans ce calcul, tous les niveaux de charge entre le couple nominal Tn et Teq-50million sont ignorés pour
le calcul de KA .
Annexe B
(informative)
B.1 Objet
Afin de généraliser l’équivalence des endommagements sur la base des Figures 2, 3 et 4, il est possible
de calculer une charge équivalente pour le spectre de charge donné en termes d’endommagement dans
a
l’hypothèse d’une accumulation linéaire des endommagements.
is
rz
Pour un niveau de contrainte donné i et correspondants à ni cycles, l’endommagement individuel Ui est
définie par la Formule (2), en tenant compte du fait que la courbe de fatigue pour le matériau autorise Ni
te
cycles avant l’endommagement.
in
e
L’endommagement cumulé équivalent d’un spectre de charge donné est donné par la somme des
er
endommagements individuels Ui et peut être calculée selon la Formule (3).
uc
od
B.2 Détermination de la courbe d’endommagement de contrainte équivalente, σeq
r
ep
B.2.1 Généralités
-R
Pour cette méthode, le spectre de charge (Ti, ni), les pentes des courbes S-N étudiées, p, ainsi que le
O
nombre de cycles de charge, NL , au point de référence, doivent être connus (voir Tableau B.1).
R
AS
8,776 3
d’écaillage est permis 109 < NL ≤ 1010 104 < NL ≤ 3 × 106
7,084 1
en
EH, IF 6 × 105 < NL ≤ 107
6,774 8
(un certain degré d’écaillage est 107 < NL ≤ 109
8,776 3
permis conformément à 109 < NL ≤ 1010 103 < NL ≤ 3 × 106
l'ISO 6336-2) 7,084 1 8,737 8
(longue durée de vie)
3 × 106 < NL ≤ 1010
EH, IF 49,913
105 < NL ≤ 50 × 106 (longue durée de vie)
6,611 2
(lorsqu’aucun écaillage n’est
50 × 106 < NL ≤ 1010
permis conformément à 16,301
(longue durée de vie)
l'ISO 6336-2)
a Les valeurs p relatives à l’écaillage sont données pour le couple; pour les convertir en contrainte, ces valeurs doivent
être multipliées par deux.
a
Pour les écaillages, la limite d’endurance est prise en compte:
is
rz
— au-delà de 2 × 106 cycles pour GG, GGG (ferr.), NT (nitr.), NV (nitr.), NV (nitrocar.);
te
— au-delà de 50 × 106 cycles pour St, V, GGG (perl., bai.), GTS (perl.), Eh, IF lorsqu’un certain degrés
in
d’écaillage est permis, conformément à l'ISO 6336-2;
e
er
— au-delà de 50 × 106 cycles pour St, V, GGG (perl., bai.), GTS (perl.), Eh, IF;
uc
Pour la flexion en pied de dent, la limite d’endurance est prise en compte au-delà de 3 × 106 cycles pour
od
tous les matériaux du Tableau A.1.
r
En cas de longue durée de vie, la limite d’endurance est au-delà de 1010 cycles.
ep
-R
La première étape consiste à sélectionner pour quels critères le calcul de contrainte équivalente
R
La seconde étape consiste à convertir chaque catégorie de couple (Ti, ni) en une catégorie de pression
de contact (σHi, ni) et/ou une catégorie de contrainte de flexion (σFi, ni) sur la base de l’ISO 6336-2 et de
um
charge (direction transversale et longitudinale, KHαi et KHβi) en tenant compte de la vitesse de rotation moyenne
pendant le nombre de catégories i par l’intermédiaire du facteur dynamique Kvi;
— Puis le spectre de charge initial (Ti, ni) est transformé en (σH1,i, nH1,i) pour le pignon et/ou (σH2,i,
nH2,i) pour la roue.
— Pour la flexion en pied de dent:
— Le calcul de la contrainte en pied de dent de base σF0,i pour le couple Ti puis calcul de la
contrainte de flexion pour le pignon σF1,i et/ou la roue σF2,i, conformément à l’ISO 6336-3:2019,
Formule (3);
— Calcul du nombre de cycles pour le pignon nF1,i et/ou la roue nF2,i à partir du temps donné et de
la vitesse de rotation à laquelle le couple Ti est appliqué sur les flancs de dents concernés,
— Calcul de la contrainte de flexion admissible tenant compte d’un facteur de durée de vie
YNT égal à 1 pour le nombre de cycles du pignon σFP1 et/ou de la roue σFP1, conformément à
l’ISO 6336-3:2019, Formule (5); ce calcul donne le niveau de contrainte de flexion admissible de
a
référence σF REF associé au nombre de cycles admissible de référence NLF REF = 3,0 × 106 cycles
is
(même valeur pour tous les matériaux) (obtenu pour le point de brisure de la courbe du facteur
rz
de durée de vie YNT au début de la limite d’endurance).
te
— Puis, le spectre de charge initial (Ti, ni) est transformé en (σF1,i, nF1,i) pour le pignon et/ou (σF2,i,
in
nF2,i) pour la roue.
e
er
De manière générale, le spectre de charge transformé est noté (σnom,i, nnom,i) et le niveau de contrainte
uc
admissible de référence est noté σREF dans la suite du document.
od
Ensuite, un niveau de contrainte σnom,i dans la catégorie i peut être remplacé par le niveau de contrainte
σnom,j dans une nouvelle catégorie j, de sorte que la détérioration causée par le niveau de contrainte
r
ep
σnom,j soit le même que celui causé par le niveau de contrainte σnom,i. Cela est représenté à la Figure B.1
et peut être exprimé par la Formule (B.1).
-R
O
p p
σ nom ,i ⋅ nnom ,i = σ nom , j ⋅ nnom , j (B.1)
R
AS
Les catégories de charge doivent être notées (σnom,i, nnom,i) et numérotées par ordre décroissant de
contrainte, où σnom1 correspond au couple le plus élevé. Alors, le nombre de cycles nnom,1 au couple T1
lu
est équivalent en termes d’endommagement à un plus grand nombre de cycles neq,1, à une contrainte
e
p
en
σ nom ,1
neq ,1 = nnom ,1 ⋅ (B.2)
σ
um
nom ,2
Puis les catégories 1 et 2 sont remplacées par une seule catégorie (σnom,2, neq,1 + nnom,2); voir Figure B.2.
oc
D
a
is
rz
te
in
e
er
Légende
uc
X nombre de cycles de mise en charge, N (log) od
Y contrainte, σ (log)
r
ep
a
is
rz
te
in
e
er
uc
od
r
ep
Légende
X nombre de cycles de mise en charge, N (log)
-R
Y contrainte, σ (log)
O
R
Ce mode opératoire peut être exécuté pour toutes les catégories du spectre.
lu
e
Le spectre de charge complet initial de la Figure 2 est transformé en spectre de contrainte cumulée
représenté à la Figure B.3. En termes d’endommagement, il est équivalent au niveau de contrainte σnom,5
oc
avec un nombre de cycles nD,5 = neq,5. À partir de ce point (σnom,5, nD,5), il est possible de tracer une
courbe d’endommagement équivalent en fatigue σD(N) parallèle à la courbe de fatigue admissible σP(N).
D
Ces différents niveaux de contrainte σnom,i associés à leur nombre de cycles respectif nD,i sont tous
équivalents en termes d’endommagement par rapport à la détérioration obtenue pour l’application du
spectre de charge complet initial.
Chaque nombre de cycles équivalent neq,i pour chaque niveau de contrainte σnom,i se trouve sur la même
parallèle à la courbe S-N du matériau représentée dans la série ISO 6336 par les facteurs de durée de vie.
Au niveau de contrainte σREF, la pente de la courbe S-N (la courbe du facteur de durée de vie) peut
changer en fonction du matériau et des paramètres choisis. La transformation en nombre de cycles
équivalent (neq,3REF à la Figure B.3) doit tenir compte de ce changement.
NOTE 1 Après neq,3REF cycles, la pente de la courbe passe du p défini pour la zone de «durée de vie limitée» aux
valeurs pLF du facteur de durée de vie correspondant donné pour la zone de «longue durée de vie» pour l’exemple
représenté (voir Tableau B.1).
a
NOTE 2 Afin de rester conservatif, les niveaux de contrainte inférieurs au niveau minimal de la courbe S-N à
is
1010 cycles, tels que σnom,5 à la Figure B.3, sont intégrés, car ils peuvent contribuer à la détérioration cumulée.
rz
te
in
e
er
uc
r od
ep
-R
O
R
AS
u
cr
lu
e
td
en
um
oc
D
Légende
X nombre de cycles, N (log)
Y contrainte, σ (log)
σD(N) valeur de la contrainte utilisée pour décrire la courbe d'endommagement équivalente en fatigue
σP(N) valeur de la contrainte utilisée pour décrire la courbe S-N-en fonction du nombre de cycles de mise en charge
σ nom ,3
p
(
neq ,3REF = neq ,2 + nnom ,3 ) (B.3)
σ REF
— Ensuite la pente de la courbe change, de p (défini pour la zone de «durée de vie limitée») à pLF du
a
facteur de durée de vie correspondant donné pour la zone de «longue durée de vie» et
is
pLF
rz
σ
neq ,3 = neq ,REF REF (B.4)
te
σ
nom ,4
in
— Formule de la courbe d’endommagement équivalent en fatigue σD(N) pour une la zone de «longue
e
er
durée de vie»
uc
1
neq ,3REF pLF od
σ D ( N ) = σ REF ⋅ pour N < neq ,3REF (B.5)
N
r
ep
— Formule de la courbe d’endommagement équivalent en fatigue σD(N) pour la zone de «durée de vie
-R
limitée»
O
1
neq ,3REF
R
p
σ D ( N ) = σ REF pour N ≥ neq ,3REF (B.6)
AS
N
u
cr
La méthode décrite précédemment aux B.2 et B.3 pour la détérioration équivalente peut être utilisée
e
pour accélérer les essais de qualification des produits en termes d’endurance en fatigue.
td
En cas d’accélération des essais pour un type de défaillance défini, il est recommandé de vérifier que
en
l’augmentation des charges n’entraîne pas d’autres détériorations potentielles sur le composant soumis
um
— Soit l’absence d’endommagement pour le spectre de charge étudié peut être prouvée; dans ce cas les
coefficients de sécurité à prendre en compte pour calculer le niveau de contrainte admissible de référence
sont égaux ou supérieurs à 1.
— Soit la détérioration pour le spectre de charge étudié peut être prouvée; dans ce cas les coefficients de
sécurité à prendre en compte pour calculer le niveau de contrainte admissible de référence sont égaux à 1.
cumulé ayant le plus grand nombre de cycles cumulés, la pente du facteur de durée de vie permet de
déterminer la courbe d’endommagement équivalent: chaque point de cette courbe est équivalent en
termes d’endommagement par fatigue de contact au spectre complet.
a
is
rz
te
in
e
er
uc
od
r
ep
-R
Légende
X nombre de cycles de mise en charge, N (log)
O
couple, T (log)
R
Y
AS
spectre de charge
niveau de contrainte admissible de référence
u
50 · 106 limite
cr
lu
a
2 1 275 1 431 12 1 080 000 544 204 1 624 204 1,296
is
rz
3 1 125 1 390 350 31 500 000 2 375 556 33 875 556 1,030
te
3a — 1 350 — — 50 000 000 50 000 000 1,000
in
4 1 060 1 330 500 45 000 000 80 690 792 125 690 792 0,933
5 1 040 1 310 800 72 000 000 205 985 135 277 985 135 0,878
e
er
NOTE Le calcul du Tableau B.2 est exécuté pour l’écaillage (aucun écaillage permis).
uc
r od
ep
-R
O
R
AS
u
cr
lu
e
td
en
um
oc
D
Annexe C
(informative)
a
le même spectre de charge que celui du Tableau 4. L’exemple présente plus particulièrement un
is
engrènement dans un réducteur, lequel entraîne le tambour du treuil de levage qui lève et abaisse le
rz
bras de la grue pour conteneur. Ce mouvement peut être réalisé au moyen de poulies et d’un pivot.
te
in
La flèche est portée par des tiges d’appui rabattables lorsque la flèche est baissée (et que la grue est
utilisée). Mais le treuil doit remonter la flèche pour libérer l’espace lorsque la grue n’est pas utilisée
e
ou pour permettre aux wagonnets à bascule de passer devant la grue. De la même façon, il existe un
er
support qui bloque la flèche en position verticale lorsque celle-ci est complètement relevée.
uc
od
Le système de poulies nécessite de multiples mouflages de câbles pour pouvoir en tirer profit sur le
plan mécanique. La charge varie constamment dans la mesure où le centre de gravité du bras change
r
par rapport au pivot et où l’angle du câble lui-même change.
ep
-R
Cette grue à flèche utilise un réducteur à quatre étages de réduction présentant un rapport de 175,3:1.
AS
Cet exemple concerne le pignon d’entraînement petite vitesse du quatrième étage de réduction avec les
données géométriques figurant dans le Tableau C.1.
u
cr
Nº de dent, z 17 60 —
Rapport d’engrenage, u 3,529 —
en
L’ensemble est cémenté, rectifié, de qualité MQ, de classe de précision 6 conformément à l'ISO 1328-1;
la saillie d’outil est 1,35 × mn, avec un plein rayon en tête de dent, une protubérance nulle et une
surépaisseur nulle.
Ce spectre compte 48 catégories; cependant, les deux premières catégories (n° 1 et n° 2) ne présentent
aucun cycle de charge. Cela est un bon point, car il est essentiel que les charges du spectre soient
suffisamment importantes pour pouvoir inclure les charges les plus fortes que les engrenages seront
amenés à subir. De la même façon, les catégories nº 45 à nº 47 ne présentent aucun cycle de charge. Cela
est dû au fait que l’engrènement est toujours soumis à une certaine charge jusqu’à ce que le poids de la
flèche soit transmis aux tiges d’appui ou aux supports qui bloquent le bras en position verticale.
La dernière catégorie de charge (n° 48) est réglée à dessein à des cycles et à une charge nulle, mais avec
un intervalle de temps spécifique. Cette catégorie est destinée à représenter le laps de temps pendant
lequel l’engrènement n’est soumis à aucune charge. Cette catégorie est utilisée pour spécifier le temps
écoulé dans l’exemple du spectre de charge c’est-à-dire:
6 048 000 secondes = 100 800 minutes = 1 680 heures = 70 jours = 0,191 8 années,
puisque les engrenages sont déchargés une grande partie du temps. (99,891 9 % du temps).
a
is
La durée de vie utile souhaitée (30 ans) est plus longue que le spectre (70 jours). Par conséquent,
rz
chaque cycle de catégorie de charge à besoin d’être augmenté proportionnellement d’un facteur de
te
156,53 = (30 × 365,25/70).
in
e
C.3 Contrôle de déformation non élastique
er
uc
En utilisant la catégorie de charge la plus élevée du spectre (catégorie nº 3), calculer le coefficient de
sécurité pour 103 cycles selon ISO 6336-2 et ISO 6336-3. Ce calcul doit être effectué afin de s’assurer
od
que les engrenages ne présentent pas de défaillance due à une déformation plastique (voir 5.1).
r
ep
σ HP 2 400 N / mm2
SH = = = 1 , 374 (C.1)
-R
σH 1747 N / mm2
O
σ FP 2356 N / mm2
R
SF = = = 2 , 852 (C.2)
AS
σF 826 N / mm2
u
Pour chaque catégorie de charge du spectre (n° 3 à n° 44), calculer les contraintes de flexion et de
e
pression de contact conformément aux Formules (4) et (5). Les valeurs sont énumérées dans les
td
Tableaux C.2 et C.3.
en
En utilisant les conditions de charge nominales, calculer les contraintes admissibles de flexion et de
oc
pression de contact pour les valeurs unitaires des facteurs de durée de vie suivant l’ISO 6336-2:2019,
D
a
is
−13 ,222 469
Z
rz
Ni = NTi ⋅ 105 si Z NTi > 1 (C.8)
1,6
te
in
Ni = ( Z NTi )−32 ,601 229 26 ⋅ 50 ⋅ 106 si Z NTi ≤ 1 (C.9)
e
er
ni
uc
Ui = (C.10)
Ni od
r
— Pour la contrainte de flexion:
ep
σ Fi
-R
YNTi = (C.11)
σ FPi
O
R
−8 ,737 249 08
Y
AS
ni
Ui =
td
(C.14)
Ni
en
um
Faire la somme de chaque endommagement partiel des spectres suivant la Formule (3). Les valeurs
sont énumérées au bas des Tableaux C.2 et C.3.
D
a
5 25,3 9,00E+00 35,2 8,259E+02 1,305 2344 1,609 9,293E+04 8,887E-03
is
6 25,2 1,40E+01 35,2 1,285E+03 1,305 2340 1,606 9,540E+04 1,347E-02
rz
7 25,1 2,80E+01 35,2 2,570E+03 1,305 2335 1,603 9,794E+04 2,624E-02
te
8 25 1,40E+01 35,2 1,285E+03 1,305 2330 1,599 1,006E+05 1,278E-02
in
9 24,9 9,00E+00 35,2 8,259E+02 1,305 2326 1,596 1,033E+05 7,998E-03
e
10 24,8 1,90E+01 35,2 1,744E+03 1,305 2321 1,593 1,060E+05 1,645E-02
er
11 24,7 2,80E+01 35,2 2,570E+03 1,305 2316 1,590 1,089E+05 2,360E-02
uc
12 24,6 3,30E+01 35,2 3,028E+03 1,305 2312 1,586 1,119E+05 2,707E-02
13 24,5 2,40E+01 35,2 2,203E+03 1,305
od 2307 1,583 1,149E+05 1,917E-02
14 24,3 2,40E+01 35,2 2,203E+03 1,305 2297 1,577 1,213E+05 1,816E-02
r
ep
a
47 1,6 0,00E+00 35,2 0,000E+00 0,000E+00
is
48 0 6,04E+06 0 0,000E+00 0,000E+00
rz
somme de
Total 6,001E+05 9,994E-01
te
Miner
in
Durée de vie
6,001E+05 cycles = 2,632E+05 heures = 3,002E+01 années
à l’écaillage
e
NOTE Le produit de σH et de SH peut dépasser la limite de contrainte statique, par conséquent les valeurs de ZNT > 1,6 peuvent apparaître (comme dans la
er
catégorie 3-7).
uc
Tableau C.3 — Exemple de calcul du coefficient de sécurité lié à la flexion à partir du coefficient od
de sécurité du spectre de charge = 1,662
r
ep
Facteur de
Temps de
Couple Cycles de distribution Contrainte Facteur Cycles Endom-
-R
70 jours
la charge
R
a
29 19,4 2,53E+02 35,2 2,322E+04 1,261 1113 1,184 6,869E+05 3,380E-02
is
30 18,8 2,00E+02 35,2 1,835E+04 1,261 1078 1,147 9,039E+05 2,030E-02
rz
31 18,2 2,06E+02 35,2 1,890E+04 1,261 1044 1,111 1,200E+06 1,575E-02
te
32 17,6 2,97E+02 35,2 2,726E+04 1,261 1009 1,074 1,608E+06 1,695E-02
in
33 16,9 3,16E+02 35,2 2,900E+04 1,261 969 1,031 2,293E+06 1,265E-02
e
34 16,1 3,34E+02 35,2 3,065E+04 1,261 923 0,982 7,290E+06 4,204E-03
er
35 15,3 3,52E+02 35,2 3,230E+04 1,261 878 0,934 9,280E+07 3,481E-04
uc
36 14,5 2,74E+02 35,2 2,515E+04 1,274 840 0,894 8,116E+08 3,099E-05
37 13,6 2,86E+02 35,2 2,625E+04 1,292
od 799 0,850 9,868E+09 2,660E-06
38 12,6 4,04E+02 35,2 3,708E+04 1,314 753 0,801 1,922E+11 1,929E-07
r
ep
somme de
Total 6,001E+05 9,999E-01
Miner
en
Durée de vie
6,001E+05 cycles = 2,632E+05 heures = 3,002E+01 années
en flexion
um
Les spectres de charge cumulée et les courbes S-N sont représentés à la Figure C.1.
oc
D
a
is
rz
te
in
e
er
uc
rod
ep
-R
O
R
AS
u
cr
lu
e
td
en
um
oc
D
Légende
X nombre de cycles de mise en charge, N (log)
Y1 pression de contact, σH, σHG, N/mm2
Y2 contrainte de flexion, σF, σFG, N/mm2
Bibliographie
a
Zahnradgetrieben, Maschinenbautechnik, Berlin 32 (1983) S. 457 ff
is
rz
[6] Gnilke W. Lebensdauerberechnung mit Hilfe von Schadenslinien, Antriebstechnik 24 (1985)
te
Nr. 9, S. 62 ff
in
[7] Goll S. Auslegung und Lebensdauer von Getriebeelementen. VDI-Berichte Nr. 332 (1979) S. 37 ff
e
er
[8] Griese F.-W., Heinisch D. Beitrag zur lebensdauerorientierten Getriebedimensionierung mit
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Hilfe von Lastkollektiven. FVA-Forschungsheft Nr. 168 (1984)
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[9] HAIBACH E. Betriebsfestigkeit — Verfahren und Daten zur Bauteilberechnung, Springer, Berlin
[u.a.], 3. Auflage (2006)
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ep
[10] HEIN M. Zur ganzheitlichen betriebsfesten Auslegung und Prüfung von Getriebezahnrädern,
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[11] Krause J.K. Predicting the Life of Mechanical Systems. Machine Design. November 22. 1979,
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[12] Miner M.A., Cumulative Damage in Fatigue, Journal of Applied Mechanics. Vol. 12. 1945.
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A159 — 164
cr
lu
[13] Nelson D., Cumulative Fatigue Damage in Metals, Stanford University Ph. D., 1978, University
Microfilms International. Ann Arbor. MI
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[14] Palmgren A. Durability of Ball Bearings, ZDVDI. Vol. 68. No. 14, p. 339 (in German)
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is
rz
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in
e
er
uc
od
r
ep
-R
O
R
AS
u
cr
lu
e
td
en
um
oc
D
ICS 21.200
Prix basé sur 37 pages