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organisations sportives
Module : Marketing dans l’industrie du sport
<<Les jeunes d’aujourd’hui aiment le luxe, ils sont mal élevés, méprisent l’autorité ils n’ont
aucun respect pour leurs ainés, bavardent au lieu de travailler, ils ne se lèvent plus lorsqu’un
adulte pénètre dans la pièce ou ils se trouvent, ils contredisent, plastronnent en société se
hâtent à table d’engloutir les desserts, croisent leurs jambes et tyrannisent leurs maitres >>
Les jeunes d’aujourd’hui ont des mauvais comportements, ils se moquent de l’autorité et ils
n’ont aucun respect pour leurs parents, maitres, les normes, les valeurs, etc.
Le consommateur solvable est le seul qui intéresse le marketeur est défini comme individu ayant un
besoin à satisfaire et ayant la capacité financière et de faire par l’achat d’un bien ou d’un service .Le
consommateur du sport peut être le spectateur ou le pratiquant.
Si nous perpétuons les mêmes refrains, vivons les mêmes angoisses comme si l’avenir de l’humanité
n’était que du passé qui indéfiniment recommençait, le monde change.
Dans ce contexte, il serait légitime de dire que les rapports entre le marketing et les
consommateurs ont changé, et l’approche actuelle de marketing pousse à une remise en
question des modèles classiques du marketing et des certitudes passées notamment la vision
du comportement du consommateur. La révolution digitale a donné du pouvoir au
consommateur, et les différentes évolutions en matière de savoir, de communication,
d’information et de technologie bousculent les fondements et les paradigmes classiques du
marketing et le pousse à devenir un marketing de dialogue, orienté vers le client (marketing
digital).
Le monde du sport, lui aussi évolue. Le spectacle offert par les grands événements sportifs
confère au sport une importance médiatique au point que l’on célèbre les sportifs tels des rock
stars.
Les jeux olympiques de Londres en 2012 sont devenus à ce titre ‘évènement télévisuel le plus
médiatique au monde.
D’après une enquête (LEFEVRE ET THIERY 2010), 47 millions de Français âgés de 15 75 ans
déclaraient avoir pratiqué une activité physique ou sportive au moins une fois au cours de
l’année.
Mais en 2017, la pratique d’une activité physique est plus courante chez les jeunes de 15 à 29 ans
que chez leurs ainés (CLERON, CARUSO INJEP 2017) : 46 % d’entre eux s’y livrent plus d’une fois
par semaine, contre 39% pour les 30\49 ans.
Conséquence de la multiplicité de l’offre de loisirs qui a émergé ces dernières années, c’est le
foisonnement des pratiques qu’ils convient à présent d’appréhender : un individu pratiquerait
ainsi de quatre à plus de dix activités .autre phénomène à l’œuvre, si le nombre de licences
sportives délivrés reste élevé (environ 16 millions de licences en 2016), il ne suit pas la
progression du nombre de pratiquants, suggérant une pratique plus libre et moins encadrée.
Cette tendance de fond met en lumière la difficulté des fédérations sportives d’accompagner
l’évolution des attentes et des pratiques qui s’affranchissent de plus en plus d’un cadre
institutionnel. En réponse à cette demande croissante de sport loisir et concurrençant l’offre
traditionnel des fédérations, de nombreux acteurs privés se sont positionnés sur le marché (avec,
par exemple, la création de salles de fitness, l’installation de terrains de foot à cinq, etc.) et ont
concurrencé l’offre traditionnel des fédérations.
La façon de faire du sport s'est sensiblement modifiée ces dernières années, marquée par le
recul progressif de la sport compétition au profit d'une forme de pratique plus libre tournée vers
les loisirs.
L'écart important entre le nombre de licenciés et le nombre de pratiquants déclarés s'explique
par un recul relatif de la sport compétition au profit d'une pratique davantage orientée vers les
loisirs.
La diversité des perceptions de l'activité sportive en tant que loisir tend à rendre la pratique
plus personnelle, plus autonome et moins contraignante, chacun adoptant la forme la mieux
adaptée à ses attentes, à ses capacités physiques mais aussi à ses possibilités en termes de
budget, de temps, etc. On comprend alors pourquoi la pratique sportive s'est surtout
développée, en dehors des clubs et des fédérations.
Plus l’enjeu est élevé et l’objectif ambitieux, plus le sportif va mobiliser de l’énergie. Cette
mobilisation est à la source de sa motivation.
La pratique libre renvoie aux valeurs plébiscitées par les individus en matière de sport : détente,
plaisir, convivialité et hygiène de vie. Elle correspond plutôt à des activités dégagées des objectifs
de performances et assimilables rapidement (absence de règles compliquées, apprentissage
rapide…).
La santé 90 %
L’exercice, l’entretien 84 %
CONVIVIALITE ET ……..
Détente
93 %
Plaisir 91 %
Le sport depuis les années 1990 serait-il donc davantage considéré comme un loisir de plus en plus
lié aux notions de santé, d’équilibre et e bien être ?
Dans une société hédoniste, la décision de faire du sport serait d‘abord dictées par la recherche
du plaisir, pour monter une image dynamique et séduisante de soi, pour renforcer ou retrouver
une estime de soi, pour l’objectif du recherche du bien –être, de la beauté et de l’harmonie du
corps, pour monter des valeurs de plaisir , de jeunesse e liberté, etc.
Le sport loisir répond de manière parfois simultanée à plusieurs attentes partagées par un
nombre croissant d’individus. Il s’accorde également avec la perception actuelle du temps libre
qui n'est plus considéré comme une période d'inaction au sens strict du terme mais comme une
possibilité d'assouvir certains besoins (connaissance, découverte, épanouissement physique…).
Une analyse statistique a permis d’identifier les ressorts de la motivation d’achats à partir de
l’élaboration de profils types de communication d’articles de sport (pipama2016)
Au cours de cette étude, les profils suivants ont été identifiés et regroupés par grandes familles :
Plus jeune, le génération Z, née à partir de 1995, est parfois qualifié de « zappeur » ».Si la
génération Y a grandi avec Internet, la Z s’est développé avec l’essor du mobile, et est
rompue aux médias sociaux (olivier Houdé).
La génération Y est généralement rattachée aux « digital natives » ou encore aux
« millenials » qui sont nés entre 1980 et 2000. Ils ont grandi avec les écrans d’ordinateurs et
les consoles de jeux vidéo. Ils sont la première génération à être entièrement et
véritablement né, avec le monde d’internet.
C’est la génération de la télévision et du digital omniprésent dans tous les secteurs, autant
privé que professionnel.
La génération Z est la plus jeune des générations, car elle est née à partir de l’an 2000 et
donc pas encore arrivée sur le marché du travail.
Il est considéré comme la génération silencieuse. La technologie domine leur quotidien, ils
sont nés avec et ne savent pas vivre sans. L’internet est leur outil principal de communication
pour interagir que ce soit dans le privé ou le travail.
Cette génération est connectée en permanence. Elle ne s’identifie qu’avec et par les réseaux
sociaux. Beaucoup plus réaliste que leur prédécesseurs, pour eux la vie et le travail doivent
être un processus fluide, qui apporte le bien-être au quotidien.
Les millenials nous forcent à changer la façon dont nous pensons le sport
Cette tendance de fond a des conséquences sur les stratégies des équipementiers. Pour attirer ces
jeunes générations, les industries doivent à présent apporter des réponses, certes digitales et
créatives, qui mettent ‘’ le fun et le plaisir ‘’au centre, des solutions qui s’inspirent des univers des
jeux vidéo et de sport.