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comportement
I. Les fondements du comportement du consommateur
1. Différentes approches et discipline
Approches
L’homo oeconomicus : L’homme poursuit son intérêt personnel et prend des décisions
rationnelles
L’homme conditionné : L’homme est considéré comme passif. Ses achats sont le résultat
d’un apprentissage mécanique. Approche béhavioriste en SOR (Stimulus : action
marketing. Donne lieu à une réaction au niveau de l’Organisme. Puis Réponse ;
approche/évitement). On ne s’intéresse pas à ce qui se passe chez l’individu mais
uniquement à la réponse.
L’homme socialisé : L’acheteur est influencé dans son comportement par son
environnement social
L’homme réfléchi : L’achat est orientée vers un but et le consommateur développe une
stratégie de résolution
L’homme en été de réalisation constante : Dans ce cas l’individu est considéré comme en
été de réalisation. (ex : théorie de Maslow : on a des besoins primaires puis au final des
besoins d’accomplissement)
Disciplines
La psychologie expérimentale : Comment les processus de perception, d’apprentissage et
de mémorisation interviennent dans le comportement du consommateur. En quoi le
produit peut-il intervenir. Exemple de perception : Quelles parties du magazine ont les
meilleures chances d’être lues ? (page droite/gauche ? haut/bas ? => Eyetracking)
La psychologie sociale : Comment les décisions des autres influent sur nos propres
décisions. On distingue trois types d’influence sociale :
• Le conformisme (se caler sur le comportement des autres)
• La soumission à l’autorité (invidivu a 1 statut supérieur on obéit à ce qu’il dit de
faire)
• L’innovation (le contexte social lui permet d’innover dans le comportement)
Le conformisme
Pour illustrer le conformisme : L’expérience de Solomon Asch : comparaison d’un segment
face à 3 autres segments. Un individu complice va donner une mauvaise réponse et
influencer les autres. (puis un groupe de contrôle sans complices pour vérifier). Explication
: influence informationnelle pour les sujets à faible estime de soi, le collectif a raison sur
l’individu. L’influence normative : il est plus coûteux de subir la désapprobation du groupe
que de se conformer
La soumission à l’autoristé
Pour l’illustrer : L’expérience de Stanley Milgram (1963). Objectif : mesurer le niveau
d’obéissance à un ordre même contraire à la morale de celui qui l’exécute. Essayer de
comprendre l’holocauste et le comportement des personnes qui ont exécuté ces ordres.
Test : à chaque fois qu’il y a une mauvaise réponse on a une décharge électriques, au fur
et à mesure les réponses sont de moins en moins bonnes et les électrocutions de plus en
plus fortes. L’individu qui lance la décharge électrique obéit donc à l’autorité qui est le
scientifique même si la décharge est élevée. On a E, S et A. Expérimentateur
(scientifique), Sujet (qui inflige les chocs électriques) et l’Apprenant (qui est un acteur qui
reçoit des décharges et se plaint)
L’innovation
L’expérience de Serge Moscovici, Elisabeth Lage et Martine Naffrechox (1969).
• objectif : montrer qu’une minorité consistante (ceux qui défendent morticus voir une
couleur !) peut changer une majorité
• Déroulement : un groupe témoin, une majorité consistance et une minorité non-
consistante
• Tâche de perception aux couleurs, 6 diapos successives de couleur bleue sont
présentées avec des variations de luminosité. On demande donc aux sujets d’indiquer la
couleur perçue. La minorité consistance dira vert. La non consistance alternera entre
réponse vert et bleu. Le groupe témoin. Les sujets naïfs passent en dernier.
←
← Résultats :
• groupe de contrôle (sans influence) 0,25% d’erreur
• non consistant 1,25% d’erreurs
• consistant : 8,40% d’erreurs
←
Autres disciplines :
La sociologie : Etude des phénomènes sociaux humains. Comment les préférences pour
certains magazines se diffusent-elles dans un groupe social (par exemple un club
d’étudiants). Rôle de la famille, du genre, des styles de vie, de l’âge… sur le
comportement.
Autres disciplines
• Démographie : vieillissement de la population qui peut expliquer la modification de
certains comportement
• Histoire : par exemple l’usage du parfum. Les asiatiques en utilisent peu car, entre
autres, ils n’ont pas développé la technique de parfumage alors que c’est ancien en
France car on craignait l’eau chaude, pour éviter d’être contaminé par les maladies.
Donc Sephora s’est planté au Japon car peu de vendeuse pour expliquer la cosmétique
et plus axé parfum.
Le microsocial : intéractions entre individus qui donnent lieu à des rumeurs, mises en
scène de soi, les objets marqueurs de l’identité. (WOM => word of mouth ou e-Wom c’est
à dire le BàO)
3.Différents paradigmes
Le positivisme : perspective de recherche fondée sur les principes de la méthode
scientifique, postulant qu’il n’existe qu’une réalité ; les évènements du monde peuvent être
mesurés objectivement ; et les causes du comportement peuvent être identifiées,
manipulées et prévues. (on a donc des objets de mesure pour passer d’un individu à un
autre et une capacité des équations variables vers un comportement, du coup peu importe
celui qui mesure on aura le même résultat). (c’est Auguste Comte qui l’a dit)
Besoin => Tension => Choix de comportement (pour réduire la tension) => Besoin satisfait
=> Tension réduite
Le cortex va venir concentrer tous les éléments d’aide à la décision pour savoir si j’attends
pour faire mon choix de comportement.
Seul bémol : d’après lui on ne pouvait pas passer au niveau supérieur en finissant le
pallier du dessous. Dans la réalité ce n’est pas vrai, même si on met souvent des priorités.
La motivation est la force qui pousse à l’action, le plus intéressant en marketing c’est
d’étudier les freins, dans le domaine de la publicité il y a une prise en compte de FREUD
les motivations inconscientes sont essentiellement liées à nos besoins sexuels.
STIMULUS
Attention
Acceptation
Impact
3 principes d’organisation :
• Principe de continuité : ça signifie qu’un message incomplet va être perçu
comme complet, parce le cerveau va compléter le message.
• Principe de similarité : l’individu va regrouper les objets qui représentent des
caractéristiques physiques communes notamment quand on fait l’extension d’une
marque
• Principe de figure et de fond : la figure domine sur les éléments de fond, on
va d’abord voir la figure avant le fond
• La perception des distances : fil d’attente : ligne ou serpentin ?
• La perception des volumes : la hauteur influence favorablement la perception
du volume, la bouteille de Coca ou la canette.
• La perception de la foule : trois types d’impression de foule :
La perte de repère.
L’impression de cohue.
Le malaise.
Elle attire et repousse et créé un sentiment de perte d’autonomie.
Il faut alors aérer, rendre la circulation plus fluide et luter contre les conséquences de la
foule (temps d’attente).
• La perception du temps :
Réduire la sensation d’attente ?
Proposer une activité de dérivation.
Créer un climat de déconcentration (confort physique et intellectuel).
Information des clients (écrans vidéo plutôt sonores).
La perception du temps est culturelle, il y a des sociétés monochroniques (qui organisent
les choses tâche par tâche) et polychroniques (on fait tout en même temps)
Temps linéaire vs le temps circulaire (quand on répète des choses)
La perception des attributs :
Attributs intrinsèques :
Ce sont les composants de base du produit, type de café, nature de fibres utilisées.
Attributs extrinsèques :
Ils ne font pas partie du produit physique : prix, packaging, service…
Les marques de lait misent soit sur des attributs intrinsèques (vitamines, origine…) ou
extrinsèques (packaging : bec verseur, bouteille plastique…)
La perception de l’innovation :
Plus le produit est perçu comme nouveau moins il est susceptible d’être acheté.
Il faut choisir le niveau d’innovation à introduire sur le marché.
La perception du positionnement :
Il y a un produit soignant et un autre cosmétique , cher ou pas cher
Mémorisation :
Trois niveaux de mémoire :
• La mémoire sensorielle : elle est mémorisée seulement quand il y a un
traitement.
• La mémoire à court terme :phase de compréhension , d’acceptation et
d’impact, l’information est stockée aussi longtemps qu’elle est traitée (5 à 9 infos).
Nombre magique =
• La mémoire à long terme : phase d’impact, stockage sous forme de réseau
lui-même organisé en catégories.
Capacité immense, réactivation nécessaire pour éviter l’oubli.
La mémoire déclarative :
Partie de la mémoire à LT où seraient stockées les informations relatives aux
connaissances générales encyclopédiques (mémoire sémantique) et aux souvenirs
personnels (mémoire épisodique).
La mémoire procédurale :
Partie de la mémoire à LT où serait stockées nos connaissances relatives à la manière de
faire quelque chose (conduire une voiture, marcher).
La mémoire explicite :
Partie de la mémoire qui est sollicitée lorsque nous cherchons intentionnellement ou
consciemment à récupérer des informations en MLT préalablement stockées.
La mémoire implicite :
Partie de la mémoire qui est sollicitée lorsque nous utilisons des informations que nous
avons préalablement stockées sans nous rendre compte que nous réutilisons ces
informations. (Ex : compléter des mots dont on ne dispose que deux lettres)