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DÉDICACE

Je dédie ce rapport
A mes chers et tendres parents pour leur amour, leur patience et leur soutien à tous
les niveaux

À mes frères et sœurs

À mes amis et proches

A tous ceux que j’aime,

i
REMERCIEMENTS
Nous tenons à remercier tout particulièrement et à témoigner notre reconnaissance aux
personnes suivantes pour l’expérience enrichissante qu’elles nous ont permis d’acquérir durant
ces semaines de stage.
Il s’agit entre autres de :

- M.ADAMA ZIDOUEMBA, gérant du cabinet OZACORP-Architectes, pour nous


avoir permis d’effectuer ces premiers pas professionnels au sein de son cabinet ;
- Mlle. OUATTARA MARYSE, technicienne supérieure en Bâtiment et Urbanisme à
OZACORP-Architectes, pour ses précieux conseils et l’accompagnement technique ;
- M.SORE DRISSA, pour avoir pris le temps de répondre à toutes nos questions
- Tous les professeurs pour nous avoir fourni les outils nécessaires pour le bon
déroulement de ce stage

Nos remerciements vont aussi à l’endroit de toute la direction de l’Ecole Supérieure des
Travaux Publics (ESTP) qui a favorisé ce stage ainsi qu’à tout le personnel du cabinet
OZACORP-Architectes.

ii
SOMMAIRE
INTRODUCTION

PREMIERE PARTIE : CADRE GENERAL DU STAGE

I- Présentation de la structure d’accueil


II- Présentation du projet

DEUXIEME PARTIE : TRAVAUX EFFECTUES

I- Suivi des travaux


II- Gestion des travaux de construction

TROISIEME PARTIE : CRITIQUES ET SUGGESTION

I- Critiques
II- Suggestions

CONCLUSION

iii
AVANT-PROPOS
L’Institut National Polytechnique Felix Houphouët Boigny en abrégé INP-HB,
crée par le décret n°96-678 du 04 septembre 1996 est le résultat de la fusion et de la
restructuration de l’Institut Agricole de Bouaké (IAB), l’Ecole Nationale Supérieure des
Travaux Publics (ENSTP) et l’Institut National Supérieur de l’Enseignement Technique
(INSET). Depuis sa création, cet institut a pour objectif de former de futur cadre apte à répondre
aux aptitudes recherchées par les entreprises et promouvoir la recherche scientifique d’où la
présence de plusieurs laboratoires en son sein.

A ce jour, l’INP-HB regroupe de huit (8) écoles que sont :

- l’Ecole de Formation Continue et de Perfectionnement des Cadres (EFCPC)


- l’Ecole Supérieure d’Agronomie (ESA)
- l’Ecole Supérieure de Commerce et d’Administration des Entreprises (ESCAE)
- l’Ecole Supérieure des travaux publics (ESTP)
- l’Ecole Supérieure des industries (ESI)
- l’Ecole Doctorale Polytechnique (EDP)
- l’Ecole Supérieure des Mines et Géologie (ESMG)
- les Classe Préparatoires aux Grandes Ecoles (CPGE)

Nous sommes issus de l’Ecole Supérieure des Travaux Publics (ESTP) qui, au terme de deux
(2) années d’étude recommande à ses élèves en cycle technicien supérieur d’effectuer un stage
de production d’une durée de moins de deux (2) mois dont les acquis et les mises en pratiques
effectués seront présenté lors d’une soutenance.

C’est dans cette visée que nous avions effectués un stage de production au sein du
service technique du cabinet OZACORP-Architectes du 23 Juillet au 09 Octobre 2018 autour
du thème : «Suivi et gestion des travaux de construction d’un immeuble R+4 avec rez-de-
jardin»

iv
LISTE DES FIGURES

Figure 1:siège social d'OZACORP-Architectes ......................................................................... 3


Figure 2: organigramme du cabinet OZACORP-Architectes .................................................... 6
Figure 3:situation géographique du chantier .............................................................................. 8
Figure 4: poteaux circulaires et rectangulaires ......................................................................... 12
Figure 5: exécution du remblai................................................................................................. 15
Figure 6: arrosage de la terre remblayée .................................................................................. 15
Figure 7: ferraillage de la cage à ascenseur .............................................................................. 17
Figure 8: planches de fond et étais ........................................................................................... 19
Figure 9: coffrage des poutres .................................................................................................. 19
Figure 10: ferraillage d’une poutre ........................................................................................... 20
Figure 11: les tirants et sous-titrant .......................................................................................... 22
Figure 12:étaiement des tirants ................................................................................................ 23
Figure 13: pose des planches .................................................................................................... 23
Figure 14: pose des hourdis ...................................................................................................... 24
Figure 15: quadrillage du plancher ........................................................................................... 25
Figure 16: passage des tuyauteries d'électricité........................................................................ 25
Figure 17: bétonnage de la dalle .............................................................................................. 26
Figure 18: stockage du bois à l’intérieur du site ...................................................................... 27
Figure 19: bambous stockés derrière le site ............................................................................. 28
Figure 20: stockage des sacs de ciment .................................................................................... 28
Figure 21: livraison de terre pour le remblai ............................................................................ 29
Figure 22: quelques matériels de ferrailleur ............................................................................. 30
Figure 23: poutre éclatée lors du coulage ................................................................................. 32

v
LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1: fiche d’information du cabinet ................................................................................. 5


Tableau 2: projets et réalisation du cabinet ............................................................................... 6
Tableau 3: références du site ...................................................................................................... 7
Tableau 4: pièces des logements du RDC et R+1 ...................................................................... 9
Tableau 5: pièces des logements du RDC et R+1 .................................................................... 10
Tableau 7: différentes pièces du penthouse .............................................................................. 11
Tableau 8: dimensions des poutres ........................................................................................... 18
Tableau 9: tableau de contrôle sur la qualité et la conformité.................................................. 30

vi
LISTE DES ABREVIATIONS

DRH : direction des ressources humaines

HA : haute adhérence

m : mètre

m² : mètre carré

m3 : mètre cube

RDC : rez-de chaussée

SARL : société à responsabilité limité

SDB : salle de bain

vii
INTRODUCTION

Le génie civil comprend tous les domaines de construction ; il inclut donc les ouvrages
en infrastructure et en superstructure. En général, tout ouvrage de génie civil débute par la
conception et la définition de l’ouvrage, ensuite vient l’élaboration de projet technique détaillé,
pour aboutir à l’exécution des travaux de construction effectués sur un chantier. De ce fait, un
bon enchainement des opérations, le respect des plans et des prescriptions techniques, la
prévision des approvisionnements en matériaux et le maintien en bon état de fonctionnement
des matériels sont indispensables à la bonne réalisation des travaux ainsi qu’à la qualité finale
de l’ouvrage.

C’est dans cette optique que durant la période du 23 juillet au 21 sepembre nous avons effectué
un stage de production au sein du service technique du cabinet OZACORP-Architectes, ayant
pour thème « suivi et gestion des travaux de construction d’un immeuble R+4 avec rez-de-
jardin nommé projet SORELUX » en vue d’obtenir un ouvrage de qualité conforme aux
prescriptions techniques et économiques dans les délais prévus . Pour y parvenir, Il s’agira
d’abord de s’assurer de la qualité non seulement des matériaux ou des fournitures livrés sur le
chantier, mais aussi des ouvrages en cours d’exécution sur la base des plans préétablis ; ensuite
de garantir la sécurité de la main d’œuvre vis-à-vis de la présence et de l’utilisation des
matériels.

En quoi consistent le suivi et la gestion d’un chantier de construction ?

Dans la suite de ce document subdivisé en trois (3) parties, la première partie présentera le
cadre général du stage, la seconde traitera des différents travaux effectués, quant à la troisième
partie, elle portera sur les critiques afin de proposer des suggestions au problème rencontré.

1
PREMIERE PARTIE :
CADRE GENERAL DU
STAGE

2
I- Présentation de la structure d’accueil
I-1- Historique et localisation de l’entreprise
I-1-1- Historique du cabinet

Crée en 2012 sous le nom d’OZACORPORATON, Il devient par la suite OZACORP


Architectes en 2016 sous la gérance de M.Adama ZIDOUEMBA.

I-1-2- Localisation du cabinet

OZACORP-Architectes est situé à Cocody, commune d’Abidjan, plus précisément dans le


quartier Rivera Palmeraie, non loin de la pharmacie du bonheur.

Figure 1:siège social d'OZACORP-Architectes


Source : données cartographique Google Maps, 2018

I-2- domaine d’exercice du cabinet

I-2-1- Champs de mission


Les champs de mission du cabinet OZACORP-Architectes sont les suivants :

- conception architecturale et technique des projets

- design intérieur

- conseils et assistances des projets

- montage financier et étude de faisabilité

I-2-2- Les activités


OZACORP-Architectes est un cabinet d’architecture et de design exerçant plusieurs activités.

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Ses activités incluent :

- la construction neuve

- la construction à partir de l’existant

- la réhabilitation

- la recherche et la sélection de mobilier

- la décoration

Son champ de compétence s’exerce donc de la conception à la réalisation des ouvrages, du


gros œuvre aux détails décoratifs.

Elle englobe tous les secteurs : tertiaire, industriel et équipement, médico-sociale, scolaire,
sportif, public, habitat collectif et privé, hôtellerie.

Les réalisations d’OZACORP Architectes se situent majoritairement en Côte d’Ivoire ainsi


que dans d’autre pays de l’Afrique Sub-saharienne.

I-2-3- Intervention des métiers


- Le pole étude

Ce pôle réalise les études de conception architectural et technique (projets neufs, rénovation,
restructuration, reprogrammation, réhabilitation), en analysant les architectures très complexes
et l’impact réel des matériaux sur les économies d’énergie avec un seul objectif : le budget du
client. La priorité environnementale est de mise avec la prise en compte de l’intégration des
projets dans leur environnement immédiat et une adaptation des matériaux au climat.

- Le pôle assistance

Il réalise des missions de pilotage des travaux sur tous les projets en cours de réalisation.

- Le pole design

Il est constitué d’une équipe complète de personnes d’expérience diverses et aux compétences
riches au service de l’architecture.

- Le pole environnemental

Il est dédié à la qualité Environnementale dans les bâtiments, valorisant à la fois une
sensibilité ancienne aux thèmes du développement durable.

4
- Le pole ‘’travaux’’

Il réalise les missions de direction et d’exécution des travaux sur tous les chantiers.

- Le pole ‘’économie’’

Il optimise et maitrise le coût avec les entreprises et leur aisance dans la négociation.

I-3- fiche d’information du cabinet

Tableau 1: fiche d’information du cabinet

Raison sociale OZACORP Architectes

Forme juridique SARL

Date de création 2016

Directeur M.ADAMA ZIDOUEMBA

Siège sociale Cocody Riviera Palmeraie, rue du marché

capital 1.000.000 FCFA

+225 22 00 20 15 / 22 49 89 21 / 56 42 71 70
Téléphone
/ 88 59 13 22

Adresse postale 06 BP 1401 Abidjan 06, CI

E-mail ozacorparchitectes@gmail.com

I-4- fonctionnement de l’entreprise

Pour son bon fonctionnement, OZACORP-Architectes est composé d’une dizaine de


personnes dont deux (2) architectes pluridisciplinaires assisté d’ingénieurs, de techniciens et d’une
assistante administrative qui se regroupe autour des différents pôles qui constitue ce cabinet.

Le cabinet fonctionne selon l’organisme suivant :

5
Figure 2: organigramme du cabinet OZACORP-Architectes

Source : cabinet OZACORP-Architectes

I-5 quelques réalisations du cabinet

Chargé par le client appelé maitre d’ouvrage, l’architecte, de son cabinet, conçoit le
projet architectural. Ce projet architectural définit par des plans et documents écrits précise
l’implantation des bâtiments, leur composition, leur organisation et l’expression de leur
volume ainsi que le choix des matériaux et des couleurs. Outre l’établissement du projet
architectural, l’architecte est compétent pour intervenir à tous les niveaux d’un projet de la
conception à la réalisation des travaux.

Ainsi, OZACORP-Architectes conçoit et réalise des projets de divers ordres. Ceux-ci


sont consignés dans le tableau ci-après.

Tableau 2: projets et réalisations du cabinet

Classification Toutes Les Conceptions Projets Réalisés

6
Klenzi Anyama ;
Commerces Klenzi Bingerville ;
Klenzi Port Bouet Ocean.
Projet Ebilux ; Projet Calice ;
Villa Prospera ; Villa Eden ;
Projet Educalypus ; Villa Jumelos ;
Projet Calice ; Projet Corindor ;
Villa Eden ; Villa Caramelos.
Villa Jumelos ;
Résidences Projet Corindor ;
Villa Caramelos
Projet Sinus ;
Villa Ozus ;
Villa Leduc.
Projet SORELUX
Projet Eclairs
Eglise Catholique De Ngolokaha ;
Eglise Catholique De
Edifices Eglise Catholique Agban ; Station
Ngolokaha
Klenzi Distribution.
Bureaux Projet Sn Proveci

II- Présentation du projet

Le projet nommé « Projet SORELUX» est celui sur lequel nous avons travaillé. Il consiste
en la réalisation d’un bâtiment de six (6) niveaux : R+4 avec rez-de-jardin.

II-1- localisation de la zone d’étude


Ayant une superficie de 804 m², le site recevant notre ouvrage est situé dans la commune
de Cocody; de façon plus précise, l’ouvrage à réaliser se trouve dans le quartier Bonoumin à
environ 160 m de la pharmacie Bonoumin. Les références du site sont les suivantes :

Tableau 3: références du site

Longueur 40,393 m

7
Largeur 19,904 m

Ilot 120

Lot 1883

Morcellement du TF 46871

Figure 3:situation géographique du chantier


Source : données cartographique Google Maps, 2018

II-2- intervenants du projet

La conception du projet met en rapport plusieurs acteurs aux rôles bien définis et ayant
des responsabilités les uns envers les autres.

Les intervenants ou acteurs de ce projet sont :

II-2-1 le maitre d’ouvrage

Le maitre d’ouvrage est une personne physique ou morale, privée ou publique pour le
compte duquel sont exécutés les travaux. Le maitre d’ouvrage du projet SORELUX est M.
SORE Salfo.

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II-2-2 le maitre d’œuvre

C’est la personne physique ou morale qui, pour sa compétence technique, est chargée par le
maître d’ouvrage de concevoir l’ouvrage et de proposer sa réception et son règlement. Dans
le cadre de ce projet, OZACORP-Architectes est le maitre d’œuvre.

II-2-3 l’entreprise de construction ou l’entrepreneur

Elle désigne la personne morale, physique chargée de réaliser les travaux définis dans
le marché en mettant en œuvre les moyens en personnels, matériaux et matériels. L’entreprise
désignée dans ce cadre est CREDO CONSTRUCTUS. Elle se chargera de la réalisation et de
l’exécution des travaux du projet.

II-2-4 le bureau d’étude


Le bureau d’étude produit des notes de calculs et des dessins d’exécution très précis pour
affiner les choix, dessins et intuitions de l’architecte. Il démarre son travail sur la base de celui
de l’architecte et réalise des études à partir d’hypothèses souvent établies par ce dernier.
Ainsi, le bureau d’étude chargé du projet SORELUX est le BUREAU VERITAS.

II-3- Description du projet

Le projet SORELUX est un immeuble à usage d’habitation ayant un cout estimé à trois cent
quatre-vingt-deux millions quatre-vingt-sept mille six cents FCFA (382.087.600 FCFA), de
six (6) niveaux se répartissant comme suit :

II-3-1- Le rez-de-jardin
Le rez-de-jardin est un niveau comportant une piscine de 47,6 m² et un parking formé
essentiellement de poteaux circulaire et rectangulaire de la cage à ascenseur et à escalier.

II-3-2- Le RDC et le R+1


Au RDC, on y trouve deux(2) logements identiques ainsi qu’au niveau supérieur, c’est-à-dire
le R+1.Dans le tableau suivant, on y trouve les différentes pièces de ces niveaux

Tableau 4: pièces des logements du RDC et R+1

PIECES SURFACE (m²)

Salon - balcon 40,03

9
Guérite (hall-SE-bureau) 6,09

Chambre-balcon-dressing-SDB 37,33

Chambre -dressing-SDB 21,57

Chambre-balcon-dressing-SDB 32,71

Cuisine-balcon 14,66

SDB 3,91

Sas 4,16

Hall 18,24

II-3-3- L’ensemble R+2 et R+3


Le R+2 et le R+3 forme un ensemble de deux (2) duplex. Leurs pièces et leurs surfaces sont
répartis comme suit :

Tableau 5: pièces des logements du RDC et R+1

NIVEAU PIÈCES SURFACES (m ²)

Terrasse 17,52

Bar 17,18

SàM-balcon 16,39

Dégagement 30,35

R+2 Salon-balcon 40,92

Cuisine-balcon 14,66

SDB 3,91

Sas 4,16

Chambre-balcon-dressing-SDB 32,71

10
Débarras 10,44

Chambre-balcon-dressing-SDB 32,71

Chambre-balcon-dressing (3) -SDB 77,57

R+3 Chambre-balcon-dressing-SDB 37,33

Dégagement 7,48

bibliothèque 10,44

II-3-4- le penthouse
Un penthouse est considéré comme un bien immobilier de prestige ou haut de gamme
situé au dernier étage d'un immeuble de copropriété ou d'un hôtel de luxe, avec une belle
terrasse panoramique ou/et un jardin sur une toiture aménagée. Celui de notre projet, en plus
de la cage à ascenseur et la cage d’escalier est constitué de :

Tableau 6: différentes pièces du penthouse

PIECES SURFACE (m²)

Salle de Gym 79,57

Magasin 9,87

Espace lunch bar 56,96

II-4- état d’avancement des travaux

À notre arrivée sur le chantier, les travaux de fondation, les poteaux du rez-de-jardin
étaient déjà exécutés ainsi qu’une partie du dallage. L’exécution de l’échafaudage pour le
coffrage du plancher haut du rez-de-jardin était en cours d’exécution .Dès lors, nous avons suivi
principalement l’exécution de celui-ci.

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Figure 4: poteaux circulaires et rectangulaires

Source : stage de production 2018

12
DEUXIEME PARTIE :
TRAVAUX EFFECTUES

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I- Suivi des travaux exécutés

Quelque fois, pendant la phase d’exécution de travaux de construction, l’on assiste à


l’apparition d’erreurs ou malformations. Celles-ci représentent un obstacle à la bonne
réalisation de l’ouvrage en ce sens que lorsqu’elles sont détectées, la résolution du problème
devient plus compliquée, couteuse et prend du temps dans le planning étant bien limité. Elles
entrainent également des reprises voire la démolition totale de l’ouvrage. En outre, lorsqu’elles
ne sont pas corriger, elles peuvent causer à la longue de nombreuses pathologies pour le
bâtiment.

C’est donc pour éviter ces différentes séquelles qu’il est indispensable de faire le suivi
des travaux de réalisation. Durant le stage, nous avons effectués le suivi technique de quelques
étapes de la réalisation des travaux puisque le projet ne s’achèvera pas en notre présence.

Pour ce faire, nous disposons de matériel de sécurité (chaussure de sécurité, gilets de


visualisation, casque) ; comme outils de mesure et de calcul, nous avions eu recourt à un
décamètre et une calculatrice, et pour la prise de note d’un cahier, de stylos, crayon, feutre et
gomme.

Nous avons donc suivi :

I-1- le remblai du parking visiteur

Le remblai est une opération de terrassement qui consiste à apporter des terres de sorte à
niveler un terrain ou remplir des cavités pour obtenir un résultat conforme aux plans. Sur le
chantier, le remblai a été effectué à l’arrière d’un mur de soutènement qui constituera plus tard
un parking visiteur.

Mode d’exécution

Après la livraison de terre, les manœuvres, à l’aide de la pioche décompactaient la terre puis
utilisaient ensuite la pelle bèche pour déverser la terre ainsi décompactée dans une brouette puis
l’acheminait vers la zone à remblayer.

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Cavité à
remplir

Figure 5: exécution du remblai

Source : stage de production 2018

Le remblai effectué, nous avons par la suite arrosé la terre d’eau, pour une bonne
cohésion des grains afin d’éviter les éventuels tassements.

Figure 6: arrosage de la terre remblayée


Source : stage de production 2018

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I-2- la cage à ascenseur

La cage à ascenseur est un volume à l’intérieur duquel est placé un ascenseur, permettant
d’accéder du rez-de-jardin au penthouse en desservant les niveaux intermédiaires.

Avec pour dimension intérieure de 2,415 x 2,10 m et 15 cm d’épaisseur, le voile de la cage à


ascenseur a été exécuté comme suit :

I-2-1 le coffrage

Le coffrage s’est fait en deux phases : coffrage intérieur et coffrage extérieur.

Pour commencer, le coffrage intérieur a été réalisé sur les quatre cotés à l’aide de contre-
plaqués d’épaisseur 20mm. Ces derniers sont fixés par des chevrons placés de façon horizontale
et verticale servant de raidissement intérieur contre la poussée hydrostatique du béton. Après la
pose du ferraillage sur les aciers en attente, viens le coffrage extérieur. Le même procédé est
repris et le calage est assuré par des chevrons placés de manière oblique (butée).

I-2-2 le ferraillage

Réalisé en deux lits dont l’écart est maintenu à l’aide de chevalier d’acier HA8, le
ferraillage de la cage d’ascenseur est composé d’aciers longitudinaux en HA12 et d’aciers
transversaux en HA8. L’ensemble est attaché aux aciers en attente de la cage d’ascenseur réalisé
plutôt.

Le ferraillage terminé, des cales à béton de 3 cm sont disposées de sorte à respecter l’enrobage
qui est de 3 cm et l’épaisseur du voile.

Au cours de cette opération nous avons veillé au respect du plan de ferraillage et des
dispositions constructives.

16
Coffrage
intérieur

Cales à
bétons

Figure 7: ferraillage de la cage à ascenseur

Source : stage de production 2018

I-2-3- bétonnage

Le bétonnage de la cage à ascenseur est effectué avec celui du plancher.

Coulé à la toupie, le béton est vibré de sorte à ce qu’il pénètre totalement dans le coffre et qu’il
soit compact et résistant.

I-3- les poutres

Les poutres sont des ouvrages horizontaux en béton armé destinées à supporter des charges
entre et au-delà des points d’appuis, elles permettent de récupérer les charges du plancher afin
de les transmettre aux poteaux. On distingue les poutres avec retombée ceinturant les balcons
(15 x 45 cm) d’épaisseur, une bande noyée (25 x 25 cm) et les poutres principales de plancher.

Les dimensions des poutres principales sont indiquées dans le tableau ci-dessous

17
Tableau 7: dimensions des poutres

Noms Dimensions nombres

A1.7-A1.3 80 x 80 01

A2.1-A2.3 80 x 80 01

A3.1-A3.2 80 x 80 01

A3.3 48 x 60 01

A4.1-A.3 80 x 80 01

A5.1-A5.2 80 x 60 01

A5.3 47 x 60 01

A6 et A7 20 x 40 -

B1.1-B1.4 80 x 50 01

B2.1-B2.4 80 x 50 01

B4 30 x 80 01

BN1 50 x 25 01

Il faut aussi noter que la plus part de ces poutres ont une retombée compris entre 20 et 95 cm.

Leur exécution s’opère de manière suivante :

I-3-1- Le coffrage

Ayant pour appuis les poteaux, les poutres ont été coffrées par étapes.

Tout d’abord, les planches de fond sont associées en fonction de la largeur et de la retombée de
la poutre soutenue verticalement par un assemblage de chevrons et de jambe de force
(étaiement) espacés de 50 cm.

18
Planches de
fond

Figure 8: planches de fond et étais


Source : stage de production 2018

Par la suite, les planches de joue ont été assemblées en fonction de la hauteur de la poutre
puis réglées par des écarteurs, des butons et des taquets pour éviter que la poutre ne cède lors
du coulage. Les écarteurs sont retirés lorsque les dimensions de la poutre sont respectées et
réglée. A chaque étape, le nivellement a été effectué à l’aide du niveau et pour avoir une hauteur
uniforme nous avons utilisé le niveau d’eau.

Figure 9: coffrage des poutres


Source : stage de production 2018

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I-3-2 Le ferraillage

Après le passage des menuisiers (coffrage), viens celui des ferrailleurs, leur rôle est de
façonner les armatures en aciers selon les plans de ferraillage fournis par le bureau d’étude. Ces
armatures des poutres sont effectuées avec des aciers de haute adhérence (HA) de diamètre 6,
8, 10, 12, 14,16mm.

Tout d’abord les cadres, les étriers et les épingles sont façonnés puis attachés à l’aide
de fil de fer suivant les dispositions constructives des plans de ferraillage (voir en annexe) pour
former les aciers transversaux. Puis ils ont été associés aux aciers de constructions et aux aciers
principaux à quelques mètres du coffrage de la poutre et l’ensemble est posé dans le coffrage
précédé de cale à béton. Pour une poutre donnée, le ferraillage varie d’une travée à une autre.
Aussi, pour une poutre de 80x80 cm l’armature à une dimension de 74 x 74 cm ; 3 cm de part
et d’autre réservés à l’enrobage du béton.

Figure 10: ferraillage d’une poutre


Source : stage de production 2018

I-3-3- le bétonnage
Le processus de bétonnage des poutres est le même que celui de la cage à ascenseur.
L’enrobage étant également de 3 cm a été effectué à l’aide de calle à béton.

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I-4- le plancher haut du rez-de-jardin

Le plancher est une aire plane horizontale pouvant être exécuté en bois, en acier ou en
béton armé permettant de séparer deux niveaux d’un bâtiment. Autrement dit, le plancher haut
est une aire généralement plane destinée à limiter les étages et à supporter les charges transmises
par la partie supérieure de celui-ci (les charges permanentes et d’exploitation). Dans notre cas,
le plancher repose sur les poteaux et les poutres. Ses deux principales fonctions sont :

- Une fonction de résistance mécanique, il doit supporter son poids propre et les surcharges.

- Une fonction d’isolation acoustique et thermique qui peut être assurée complémentairement
par un faux plafond ou un revêtement de sol approprié.

Pour la réalisation d’un plancher, le principe est de créer une structure horizontale qui recevra
le ferraillage et le béton coulé. Cette structure horizontale peut être réalisée suivant la
technique dite « poutrelle hourdis ». Le plancher est alors constitué de trois éléments :

- les poutrelles : ce sont de petites poutres en béton armé ou non parallèles et


régulièrement espacées destinées à former l’ossature du plancher.
- les hourdis : ce sont des modules préfabriqués, de différentes sections qui
s’installent entre les poutrelles. Ils servent ainsi à la fois de remplissage
horizontal et de fond perdu c’est-à-dire qu’ils restent en place
- la dalle de compression ou table de compression : elle est coulée une fois la
mise en place du ferraillage nécessaire au plancher effectuée.

Sur notre chantier, nous avons réalisé une dalle à corps creux (hourdis ‘’américains’’)
d’épaisseur 20 cm et de dalle de compression 5 cm.

I-4-1- le coffrage

Le coffrage est une enceinte provisoire destinée à contenir un matériau (béton) de


construction en attendant qu’il durcisse. Pour ce faire, il existe un plan de coffrage (voir en
annexe) qui est un dessin technique élaboré par le bureau d’étude, qui permet l’exécution de
l’ossature de l’ouvrage. Les matériels et matériaux utilisés pour le coffrage du plancher sont :

- matériaux : le bois dont des planches de largeur 15, 20,25 et 30, des chevrons de
dimension 6 x 8, des bambous,

21
- matériels : des pointes (acier et ordinaire), des marteaux, des niveaux, des
arraches clous, des mètres, des cordeaux….

Il s’effectue par étape :

- la pose des sous-tirants et des tirants

Les sous-tirants et tirants sont cloués aux joues des poutres. Placés en sens contraire, les sous-
tirants soutenus par des étais, soutiennent les tirants espacés de 60 cm. Par la suite, nous avons
réalisé l’étaiement des tirants à l’aide de bambous .

Tirant

Sous-tirant

Figure 11: les tirants et sous-titrant


Source : stage de production 2018

22
Bambous
(étais)

Figure 12:étaiement des tirants


Source : stage de production 2018

- la pose des planches

Après la pose des tirants vient celui des planches. Pour un plancher à corps creux, les planches
sont placées de manière opposée aux tirants et sont espacées de 20 cm.

Figure 13: pose des planches


Source : stage de production 2018

23
- le réglage du plancher

Les planches posées, nous avons procédé au réglage du plancher à l’aide de cordeau servant à
vérifier l’horizontalité. En cas de défaut, les étais étaient soit rehaussés soit rabaissés.

I-4-2- Pose des hourdis et des poutrelles

Les hourdis sont repartis suivant la petite portée entre les poutrelles d’épaisseur 12 cm,
doublées par endroit afin de constituer un bloc qui va recevoir la dalle de compression. Les
hourdis en contact direct avec les poutres ont été fermés par un mortier afin d’éviter que le
béton y pénètre.

Figure 14: pose des hourdis


Source : stage de production 2018

I-4-3- la dalle de compression

La dalle de compression est ferraillée avec un treillis soudé. Celui-ci est réalisé par les barres
de fer HA6 rejoignant les hourdis dans le sens de la largeur et HA 8 les rejoignant dans le sens
longitudinal puis raccordé aux ferraillages des poutres.

24
Figure 15: quadrillage du plancher
Source : stage de production 2018

I-4-4- plomberie- électricité

Après le ferraillage, vient le tour d’installation des tuyauteries PVC en vue de prévoir les
évacuations des eaux usées ainsi que des eaux vannes sans oublier l’électricité.

Figure 16: passage des tuyauteries d'électricité


Source : stage de production 2018

25
I-4-1- bétonnage

Le bétonnage a concerné les poutres, la cage à ascenseur et le plancher. Il a été réalisé en béton
prêt à l’emploi C 25/30 par des toupies et une pompe de coulage et vibré par le biais d’une
aiguille vibrante. Le béton mis en œuvre est de 168 m3.

Pompe

Figure 17: bétonnage de la dalle


Source : stage de production 2018

II- La gestion des ressources du chantier

Un chantier est à la fois le lieu où l’on construit et la réalisation de la construction projetée


dans un délai donné. Il est limité dans le temps, dans l’espace. C’est un lieu où l’on retrouve
des hommes, des machines et des matériaux. Pour son bon déroulement il convient donc de
gérer les matériaux (l’approvisionnement, la commande, la réception et l’utilisation) sans
oublier de suivre les visites de chantier (voir en annexe)

II-1 la gestion des matériaux de construction

Le terme matériau de construction désigne tout corps solides, liquides, naturels ou


artificiels susceptible d’être utilisé sous forme brute ou élaborée dans l’exécution des ouvrages
de génie civil (bâtiment, routes, barrage…). Leur bonne gestion est nécessaire pour l’avancée
effective des travaux. Pour se faire, nous tenons un cahier dans lequel nous notons
quotidiennement les matériaux utilisés et restant sur le chantier. Et ceci permet d’identifier les

26
besoins, faire la commande, réceptionner la livraison et la mettre à la disposition de la main
d’œuvres.

II-1-1- commande et approvisionnement des matériaux

L’approvisionnement se fait de façon régulière en fonction des besoins du chantier en


matériaux et des travaux en exécution. Une fois les besoins de matériaux répertoriés, nous
passons une commande auprès du conducteur des travaux qui après avoir reçu le bilan des
matériaux utilisés et restants passe à son tour une commande auprès des fournisseurs, qui à leur
tour les livrent. Par ailleurs pour éviter les temps-morts, lorsque nous constatons qu’un matériau
est en baisse, nous le signalons aussitôt au chef chantier.

II-1-2- réception et stockage des matériaux

Lors de la livraison de matériaux, notre tâche consistait à réceptionner ceux-ci en s’assurant


qu’ils sont livrés en nombre exact et de bonne qualité puis nous indiquions aux livreurs où les
stockés vue le changement régulier de zone de stockage des divers matériaux.

A propos du stockage des matériaux, nous avons eu diverses difficultés en rapport avec les
éléments extérieurs et le manque d’espace (voir le schémas du chantier). Par exemple pour le
bois, à chaque livraison, notre tâche consistait à trouver un lieu où il devait être stocké puisque
les travaux prenaient de l’ampleur entrainant par la suite un manque d’espace.

Figure 18: stockage du bois à l’intérieur du site


Source : stage de production 2018

27
Figure 19: bambous stockés derrière le site
Source : stage de production 2018

Aussi, il faut noter que notre chantier ne disposait pas de cantonnement car celui-ci fut
détruit durant les inondations du mois de juillet d’où les matériaux comme le ciment étaient
stockés à l’entrée du chantier sur des contre-plaqués et recouvert de film polyane.

Sacs de
ciment

Figure 20: stockage des sacs de ciment


Source : stage de production 2018

28
De plus, pendant la livraison de terre, des fils électriques empêchaient le camion de déverser
de son contenu ; il a fallu donc les hisser un peu plus en haut à l’aide de chevron pour
effectuer cette manœuvre

Fils
électriques

Camion de
livraison de
terres

Figure 21: livraison de terre pour le remblai


Source : stage de production 2018

II-1-3 l’utilisation des matériaux

Les matériaux sont utilisés de façon progressive avec l’avancement des travaux. Sur le
chantier, nous veillons à ce qu’ils ne soient pas gaspillés et procédons à un recyclage si
possible.

II-2- gestion du matériel de travail

Les matériels constituent l’ensemble d’appareils ou instruments nécessaires pour la


réalisation d’une tache. Ainsi, chaque corps de métiers possède un ensemble de matériel.
Prenons l’exemple des menuisiers, ils utilisent les matériels tels que l’arrache-clou, le marteau,
le mètre, l’équerre, la scie (…) ; pour le ferrailleur : la cisaille, la tenaille, le mètre, la griffe, le
tuyau (…).

29
Cisaille

Décamètre

Tenaille

Tuyau

Figure 22: quelques matériels de ferrailleur


Source : stage de production 2018

Bien que certains ouvriers viennent avec leurs outils de travail, le chantier possédait des
matériels tels que les brouettes, des marteaux, des équerres…

La vétusté et le disfonctionnement des matériels peuvent causer un obstacle à l’exécution des


taches. De ce fait, ils sont nettoyés puis rangés dans un endroit aménagé à cet effet.

III- Bilan des travaux effectués

Ne possédant pas de fiche de suivi, nous tenterons, dans le tableau ci-après de consigner les
différentes remarques sur les taches exécutées au chantier en fonction des plan en notre
possession.

Tableau 8: tableau de contrôle sur la qualité et la conformité

Exigence des plans Résultats obtenus au


N° Désignation Appréciations
d’exécution chantier
1 Remblai après Non parvenu Exécution puis
mur de compactage par aspersion
soutènement d’eau pendant plusieurs
jours

30
2 Hauteur sous La hauteur sous plancher Nous sommes passez de acceptable
plancher haut pour le parking était de 4,80 m a 5,25 m
du rez-de- 4,80 m mais l’architecte
jardin décida d’en rajouter 45
cm
3 Coffrage des Le coffrage doit être Modifications de certaines Non conforme aux
poutres du conforme au plan de sections. Par exemple pour plans d’exécution
plancher haut coffrage la bande noyé BN1 nous mais acceptable
de rez-de- sommes passé de 50 x 25 à
jardin 20 x 25

4 Coffrage du Le coffrage doit être au Le coffrage était différent Non conforme aux
plancher plan de coffrage des plans d’exécution. Les plans d’exécution
plans d’exécutions
exigeaient une dalle pleine
pour les parties de
l’ouvrage en porte-à-faux
tandis qu’ils ont été
effectué en dalle à corps
creux
5 Ferraillage Le ferraillage des poutres Il n’y avait pas d’acier Acceptable
des poutres doit s’effectuer suivant HA25 et HA 20 comme
les différents plans de prévu dans les plans. A la
ferraillage place d’un HA 25 on y
mettait deux (2) HA16
6 Étaiement du Nécessité d’étais Il fut réalisé qu’avec des Non conforme aux
coffrage métallique par endroit éléments en bois ou prescriptions
(selon les préinscriptions bambous, ce qui entraina
de l’ingénieur) l’éclatement d’une poutre
lors du coulage

31
Suivre et gérer un chantier permettent d’assurer la qualité et la conformité des réalisations
avec les différentes prescriptions des maitres d’œuvre. Au vu de cela, il parait donc pour
chaque chantier de promouvoir un suivi et une gestion stricts pour atteindre les zéros fautes
(zéro délais, zéro panne, zéro papier, zéro stock, zéro défaut).

Nous avons par ailleurs été confrontés à l’éclatement d’une poutre lors du coulage du béton

Figure 23: poutre éclatée lors du coulage

Source : stage de production 2018

32
TROISIEME PARTIE :
CRITIQUES ET
SUGGESTIONS

33
I- Critiques
I-1- atouts

La proximité des locaux du cabinet ainsi que celui des fournisseurs (particulièrement de
bois) sont les principaux atouts dont bénéficiait le chantier pour son avancée. De plus, l’accès
au chantier était facilité par deux rues et trois (accès) au chantier, favorisant ainsi l’installation
ou le stationnement de véhicules de livraisons et des toupies.

Pour notre part, ce stage a été bénéfique pour nous car il nous a permis de comprendre le
processus de réalisation des planchers à corps creux sur le plan professionnel et également de
prendre des initiatives face à certaines difficultés susceptibles d’être rencontrées sur un
chantier afin de les éviter.

I-2 faiblesses

En plus des atouts précités, nous avons relevé quelques faiblesses. Ceux sont entre autres :

 De manière générale
- un manque de cantonnement occasionnant un mauvais stockage des matériaux
conduisant à des pertes (durcissement du ciment),
- l’insalubrité sur le chantier matérialisée par des sachets, papiers, matériaux
usagés…,
- les modifications régulières durant l’exécution des travaux,
- quelques incompréhensions aux niveaux des plans,
- quelques non-conformités entre les travaux exécutés et les plans,
- les pluies empêchant et retardant les travaux,
- un affaiblissement des matériaux dû à la durée entre la livraison et l’utilisation,
- des difficultés pour la pose des armatures des poutres,

 Au niveau de la main-d’œuvre

- un manque de motivation matérialisé par l’arrêt des travaux quelquefois,


- une insuffisance de la main d’œuvre vue l’ampleur des travaux en moyenne
quatre (4) ouvriers,

34
- un non-respect du port des équipements de sécurité,
- un manque d’adaptation aux méthodes,
- un manque de grue pour le levage des poutres.

II- suggestions

Aux faiblesses sus-mentionnées qui ralentissent quelquefois les travaux, nous suggérons de :

 de manière générale
- trouver une zone pour la construction de cantonnement pour éviter les pertes
de matériaux et de matériels,
- rendre le chantier sain par le ramassage hebdomadaire des matériaux usagés
proliférant sur le chantier et d’installer une poubelle de collecte des ordures
- respecter les normes techniques prescrites,
- Louer une grue d’une flèche d’au moins 25 m pour le levage des armatures

 Au niveau de la main-d’œuvre
- Augmenter le nombre d’ouvriers à huit (8) ou dix (10) ouvriers en moyenne
pour l’avancée effective des travaux,
- Sensibiliser la main-d’œuvre au port des équipements de protection individuel
de base que sont : les chaussures de sécurité, les casques, les gants, les gilets de
visualisation.
- Montrer à ceux-ci l’intérêt de suivre les plans et méthode prescrite
- Veiller au respect des heures de travail
- Installation d’au moins deux bennes à ordure

35
CONCLUSION

Tout au long de cette étude portant sur le suivi et la gestion des travaux de construction
d’un immeuble R+4 avec rez-de-jardin, l’objectif était principalement de diriger les travaux et
de vérifier la conformité des matériaux livrés sur le chantier. Pour y parvenir, l’approche a
consisté d’une part à prendre connaissance des différents plans présents sur le chantier et d’autre
part à répertorier toutes les entrées/sorties de matériaux sur le chantier, de même que les
différentes tâches effectuées de façon journalière.

Il en ressort l’existence de certains écarts entre les travaux réalisés et les différents plans
mis à la disposition du chantier. De plus, il est notable de fréquentes erreurs lors des commandes
des matériaux qui se traduisent par des livraisons soit en grand nombre, soit en nombre
insuffisant, ainsi que des matériaux non-convenables aux travaux en cours d’exécution. Ce qui
malheureusement retardait l’avancée du chantier.

Ceci étant, pour juguler ces difficultés, des mesures doivent être prises pour éviter les
écarts lors des travaux par le suivi et le respect rigoureux des prescriptions concernant la main-
d’œuvre, les matériels et les matériaux.

36
BIBLIOGRAPHIE

- KOUAME Cynthia, « suivi des travaux de construction d’un bâtiment R+4 à


M’badon », rapport de stage de production BU2, Yamoussoukro, INPHB/ESTP,
2016-2017
- TOURE Sidik, « suivi des travaux de la réalisation de la dalle du premier étage du
projet les ORCHIDEES »

37
WEBOGRAPHIE

- cage à ascenseur. In : Dico BTP éditions eyrolles [en ligne] [consulté le 17 septembre
2018 ]. Disponible à l’adresse https://www.editions-eyrolles.com/Dico
BTP/definition.html?id=1702

- Le rôle d’un architecte in architectes.org [en ligne] [consulté le 18 septembre 2018 à


17h11]. Disponible à l’adresse https://www.architectes.org/quel-est-le-r%C3%B4le-dun-
architecte

- murs et poutre. In : pages maçonneries abc.maconnerie.pagesperso-orange.fr [en


ligne] [consulté le 19 septembre 2018 à 16h49]. Disponible à l’adresse
http://abc.maconnerie.pagesperso-orange.fr/pages-maconnerie/murs-poutre.htm

- comprendre le rôle des bureaux d’étude technique. In : actualité proprietes.lefigaro.fr


[en ligne] [consulté le 21 septembre 2018 à 10h05]. Disponible à l’adresse
https://proprietes.lefigaro.fr/actualite/comprendre-le-role-des-bureaux-detudes-techniques-
207486576

38
ANNEXES

I
LISTE DES ANNEXES

Annexe I : plans architecturaux

Annexe II : plans de ferraillage de quelques poutres

Annexe III : plan de coffrage du plancher haut de rez-de-jardin

Annexe IV : compte rendu de visite de chantier

II
Annexe I : plans architecturaux

III
Annexe II : plans de ferraillage de
quelques poutres

IV
Annexe III : plan de coffrage du
plancher haut de rez-de-jardin

V
Annexe IV : compte rendu de visite de
chantier

VI
TABLE DES MATIERES

DÉDICACE ................................................................................................................................. i

REMERCIEMENTS .................................................................................................................. ii

SOMMAIRE ............................................................................................................................. iii

AVANT-PROPOS .................................................................................................................... iv

LISTE DES FIGURES ............................................................................................................... v

LISTE DES TABLEAUX ......................................................................................................... vi

INTRODUCTION .................................................................................................................. 1

PREMIERE PARTIE : ........................................................................................................ 2

CADRE GENERAL DU STAGE ....................................................................................... 2

I- Présentation de la structure d’accueil .......................................................................... 3

I-1- Historique et localisation de l’entreprise .................................................................. 3

I-1-1- Historique du cabinet ......................................................................................... 3

I-1-2- Localisation du cabinet ...................................................................................... 3

I-2- domaine d’exercice du cabinet ................................................................................. 3

I-2-1- Champs de mission............................................................................................ 3

I-2-2- Les activités ....................................................................................................... 3

I-2-3- Intervention des métiers .................................................................................... 4

I-3- fiche d’information du cabinet ................................................................................. 5

I-4- fonctionnement de l’entreprise ................................................................................. 5


I-5 quelques réalisations du cabinet ................................................................................ 6

II- Présentation du projet .............................................................................................. 7

II-1- localisation de la zone d’étude ................................................................................ 7

II-2- intervenants du projet .............................................................................................. 8

II-2-1 le maitre d’ouvrage............................................................................................ 8

II-2-2 le maitre d’œuvre .............................................................................................. 9

II-2-3 l’entreprise de construction ou l’entrepreneur................................................... 9

II-2-4 le bureau d’étude ............................................................................................... 9

II-3- Description du projet............................................................................................... 9

II-3-1- Le rez-de-jardin ................................................................................................ 9

II-3-2- Le RDC et le R+1 ............................................................................................ 9

II-3-3- L’ensemble R+2 et R+3 ................................................................................. 10

II-3-4- le penthouse ................................................................................................... 11

II-4- état d’avancement des travaux .................................................................................. 11

DEUXIEME PARTIE : TRAVAUX EFFECTUES ............................................................. 13

I- Suivi des travaux exécutés ......................................................................................... 14

I-1- le remblai du parking visiteur ................................................................................. 14

I-2- la cage à ascenseur ................................................................................................. 16

I-2-1 le coffrage ......................................................................................................... 16

I-2-2 le ferraillage ...................................................................................................... 16

I-2-3- bétonnage ........................................................................................................ 17


I-3- les poutres ............................................................................................................... 17

I-3-1- Le coffrage ...................................................................................................... 18

I-3-2 Le ferraillage ..................................................................................................... 20

I-3-3- le bétonnage ..................................................................................................... 20

I-4- le plancher haut du rez-de-jardin ............................................................................ 21

II- La gestion des ressources du chantier .................................................................... 26

II-1 la gestion des matériaux de construction ............................................................... 26

II-1-1- commande et approvisionnement des matériaux ........................................... 27

II-1-2- réception et stockage des matériaux ............................................................ 27

II-1-3 l’utilisation des matériaux ............................................................................... 29

II-2- gestion du matériel de travail ................................................................................ 29

TROISIEME PARTIE : CRITIQUES ET SUGGESTIONS ................................................ 33

I- Critiques..................................................................................................................... 34

I-1- atouts ...................................................................................................................... 34

I-2 faiblesses .................................................................................................................. 34

II- suggestions ............................................................................................................. 35

CONCLUSION .................................................................................................................... 36

BIBLIOGRAPHIE................................................................................................................ 37

WEBOGRAPHIE ................................................................................................................. 38

ANNEXES .................................................................................................................................. I

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