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Section 1 : Considérations théoriques d’assurances et de réassurances

1. Définition :

a) L'assurance

L'assurance est un terme complexe car elle couvre un domaine large. Il se pose alors le
problème de donner une seule définition à cette notion.

Certains auteurs se sont efforcés d'en préciser le sens selon les portées juridiques et
mutualistes.

Sous l'angle juridique, l'assurance est un contrat par lequel l'assuré se fait promettre,
moyennant une rémunération appelée prime, pour lui ou pour un tiers convenu, une prestation
par l'assureur, en cas de réalisation d'un risque déterminé.

Cette définition présente l'inconvénient de ne pas faire apparaître le caractère économique des
assurances. Elle fait seulement ressortir les liens juridiques qui unissent l'assureur, l'assuré et
le bénéficiaire.

L'approche mutualiste ou technique présente l'assurance comme une opération par laquelle
une personne (l'assureur) groupe en mutualité d'autres personnes (les assurés) afin de les
mettre en mesure de s'indemniser mutuellement d'une perte éventuelle (sinistre) à laquelle
elles sont exposées par suite de réalisation de certains risques moyennant une somme appelée
prime ou cotisation payée par chaque assuré à l'assureur.

La définition mutualiste présente l'assureur comme un intermédiaire dont le rôle est de


grouper une multitude de risques suivant des bases bien établies.

Dans ce cadre CHAFTON précise que l'assurance est la compensation des effets du hasard par
la mutualité organisée suivant les lois statistiques.

Comparativement à l'approche juridique, l'approche technique développée dans le paragraphe


précédent est plus claire. En effet, l'homme éprouve dans sa vie un besoin de sécurité. Il
cherche à se protéger contre les risques immédiats et futurs, certains et incertains. Etant donné
que ses ressources et son épargne sont limitées, il ne peut pas couvrir tous les risques auxquels
il est exposé. Ainsi recourt-il à la couverture réciproque des membres d'une collectivité dont
le souci est de se garantir contre les risques de l'avenir.

Cependant ces deux approches permettent de dégager les caractéristiques principales des
assurances à savoir le caractère bilatéral, le caractère onéreux et le caractère aléatoire.

En fait, l'assurance met en relation deux agents : l'assuré et l'assureur. Elle n'est pas gratuite et
se réfère à la réalisation des risques.

Dans la pratique, le contrat d'assurance appartiendrait au contrat des biens contingents. Les
biens contingents sont par définition des biens qui ont une existence liée à la réalisation de
certains événements.

La livraison est conditionnelle en ce sens qu'elle s'effectue lorsqu'un événement particulier se


réalise. Le bien ici n'est plus défini par ses caractéristiques physiques, sa localisation et la date
à laquelle il est disponible mais encore par un état particulier de la nature.

Pour l'assurance, il ne s'agit pas de la livraison d'une quantité donnée d'un bien mais plutôt
d'une réparation ou indemnisation du dommage causé ou subi ou alors du paiement d'une
rente ou d'un capital en cas de l'assurance vie.

L'indemnité et/ou la rente sont conditionnées par la réalisation d'un événement heureux ou
malheureux.

En principe, la notion d'assurance fait ressortir quatre acteurs à savoir le souscripteur de


l'assurance, l'assuré, l'assureur et le bénéficiaire.

Le souscripteur d'assurance est celui qui signe la police d'assurance et qui s'engage à payer la
prime exigée par l'assureur.

L'assuré est l'agent dont la personne est couverte contre le risque ou pour qui le patrimoine est
assuré. Souvent il est en même temps le souscripteur du contrat d'assurance.

Le bénéficiaire est celui qui reçoit l'indemnité en cas de la réalisation du risque. Dans certains
cas le bénéficiaire peut être l'assuré lui-même.
L'assureur est la partie au contrat qui reçoit la prime et en contrepartie s'oblige à payer
l'indemnité prévue dans les assurances de dommages ou la rente dans les assurances des
personnes. L'assureur est en pratique une société commerciale ou une société civile dans le
cas de mutuel. Du point de vue de la comptabilité, les sociétés d'assurances généralement
appelées les compagnies d'assurance sont des unités institutionnelles regroupées au sein du
secteur institutionnel appelé assurance.

b) La réassurance

La réassurance est une opération par laquelle une société se fait assurer à son tour pour tout ou
partie des risques qu'elle demeure seule à garantir à l'égard de l'assuré.

La notion de réassurance nous ramène à différencier le plein de souscription du plein de


conservation.

Le plein de souscription est la maximale totale que l'assureur s'engage à garantir à l'égard de
l'assuré. Le plein de conservation est le capital maximum conservé par l'assureur pour son
propre compte, le surplus étant cédé en réassurance.

De ce fait, on appelle cédant l'assureur direct qui cède une partie du risque au réassureur qui le
garantit, et qui est appelé « cessionnaire ». Le cessionnaire qui demande à son tour la garantie
d'un autre réassureur est dit « rétrocédant » et son réassureur « le rétrocessionnaire ».

On désigne par le nom de traité de réassurance la relation qui régit les rapports entre cédant et
réassureur.

La réassurance peut être facultative et ne porter que sur une affaire ou un groupe d'affaires
sans que les parties soient liées en permanence.

Elle peut être aussi obligatoire dans ce cas le cédant s'engage alors à céder au réassureur une
partie de ses risques selon les modalités prévues au contrat et le réassureur s'engage à les
accepter.

On distingue cependant deux types de réassurance à savoir la réassurance de sommes et la


réassurance de dommages.

 La réassurance de sommes :
La réassurance de sommes ou de partage des risques ou réassurance proportionnelle
s'applique aux risques couverts par le cédant. La part du réassureur est alors déterminée en
fonction du capital garanti par le cédant, il en reçoit la part de prime correspondante et il
supporte les sinistres dans la même proportion.

La réassurance de sommes revêt deux formes : la réassurance en participation ou en quote-


part et la réassurance en excédant de risque.

 La réassurance en participation ou en quote-part :

Dans ce cas la part du risque et de la prime cédée au réassureur est exprimée par un simple
pourcentage uniforme et constant et le réassureur participe pour la même part à tous les
sinistres quelle qu'en soit l'importance.

Il sied de signaler l'imperfection de cette forme d'assurance, car d'une part elle oblige
l'assureur direct à céder une part de chaque risque même de ceux qui sont inférieurs à son
plein de conservation et d'autre part les risques qu'il conserve à sa charge sont uniformément
réduits, mais non pas rendus homogènes dans leur valeur ainsi que l'exigerait la technique de
l'assurance.

 La réassurance en excédant de risque ou excédant des capitaux :

Dans cette forme de réassurance, l'assureur ne cède pour chaque risque que l'excédent du
plein de conservation qu'il a déterminé pour chaque branche en fonction de l'importance de
son Entreprise.

Ce procédé présente un double avantage de lui laisser la gestion de tous les risques inférieurs
à son plein qu'il peut garantir seul et de niveler dans leur valeur les risques importants,
atténuant ainsi, non seulement l'irrégularité mais encore l'importance des écarts entre la
probabilité théorique des sinistres et leur fréquence statistique.

La réassurance en excédant de risque présente néanmoins un danger que l'assureur direct


n'accepte avec légèreté des risques importants ; aussi les traités en excédant des capitaux
imposent-ils toujours au cédant de limiter son plein de souscription à une multitude de son
plein de conservation.
Ce type de réassurance est souvent utilisé dans l'assurance incendie et l'assurance individuelle
contre les accidents corporels, souvent combinée d'ailleurs avec des modalités de réassurance
de dommages.

 La réassurance de dommages :

La réassurance de dommages dite encore en excédant d'indemnisation ou réassurance non


proportionnelle n'est pas fondée sur les risques couverts mais sur les sinistres réalisés selon
deux formules possibles : la réassurance en excédant de sinistres et la réassurance en excédant
des pertes.

 La réassurance en excédant de sinistres ou Excess Loss :

Le réassureur ne prend en charge que la part excédant un montant déterminé dans le traité et
conservé par le cédant et qu'on appelle « priorité ».

Le réassureur peut donc avoir des dommages très élevés, aussi pour que l'assureur direct ne
soit pas tenté de traiter avec légèreté les sinistres importants. La réassurance en excédant de
sinistres est- elle généralement assortie d'une participation du cédant dans l'excédent.

 La réassurance en excédant de pertes ou Stop Loss :

La réassurance n'est pas calculée affaire par affaire, mais globalement et forfaitairement
lorsque l'ensemble des sinistres d'un exercice dépasse un pourcentage déterminé des primes
qui y sont afférentes.

Cette formule permet à la réassurance de jouer pleinement son rôle régulateur car un nombre
important de petits sinistres peuvent être aussi dangereux pour l'assureur direct que quelques
gros sinistres.

Le cédant est ici garanti de limiter ses pertes, ainsi certaines clauses imposées par le
réassureur sont-elles également utiles pour inciter à la prudence. Le réassureur lui imposera
soit des pleins de souscriptions impératifs, soit une participation dans l'excédent de pertes
suivant un pourcentage fixé à l'avance.

Le Stop Loss est la forme de réassurance la mieux adaptée aux assurances contre la grêle qui
se caractérise toujours par des variations très fortes de taux de sinistres.
c) La coassurance :

Elle est l'existence simultanée, volontaire et organisée d'assurances souscrites auprès de


plusieurs entreprises d'assurances pour la couverture intégrale d'un seul risque important.

On appelle société apéritive la société qui, au nom des autres sociétés d'assureurs appelées
coassurances, discute des conditions du contrat, rédige la police et constitue l'interlocuteur
normal de la coassurance auprès de l'assuré.

2. Rôles de l’assurance :

Pour le professeur C. Vivante, l'assurance est un « office de répartition » dont le rôle est de
distribuer les primes recueillies dans un groupe nombreux d'assurés entre eux qui ont subi des
sinistres.

L'assurance joue ainsi deux rôles : social et économique.

 Rôle social de l'assurance

L'assurance empêche un grand nombre de gens de tomber en charge de l'assistance publique.


Il est certain que le développement de l'assurance entraîne une situation de prévention des
maux qu'elle est destinée à garantir.

 Rôle économique de l'assurance

L'assurance est un moyen efficace pour lutter contre l'incertitude dans les transactions. Sans
l'assurance, seules les entreprises à grande échelle pourraient faire face à des sinistres
importants. A cet effet, elle permet la concurrence entre les grands exploitants et les petits car
elle favorise l'épargne et entraîne, à l'intérieur et entre tous les pays, une compensation des
risques aux quelles diverses entreprises sont exposées.

3. Le risque :

Comme l'assurance, le risque est également défini sous l'angle mutualiste et juridique.

Du point de vue juridique, le risque est l'événement futur et aléatoire ou d'un terme
indéterminé en dehors de la volonté des parties contre lequel l'assuré veut se prémunir.
Du point de vue mutualiste, le risque est caractérisé par la probabilité de survenance d'un
événement et son importance.

L'aspect juridique fait ressortir deux points importants du risque à savoir la non-volonté des
parties à la réalisation d'un événement et son caractère aléatoire (c'est ainsi que la notion de
probabilité intervient en matière de tarification).

Martinet et Silem ont donné une définition qui fait ressortir les aspects juridiques et
techniques du risque. Ils soutiennent que le risque est un phénomène aléatoire correspondant à
une situation où le futur n'est prévisible qu'avec des probabilités.

Il convient toutefois de distinguer le risque et l'incertain.

Le risque est un phénomène aléatoire correspondant à une situation où le futur n'est prévisible
qu'avec des probabilités. L'incertain, par contre, correspond à un futur totalement imprévisible
(échappement au calcul).

F. Knight a souligné que le concept de risque est réservé aux situations dans lesquelles
existent des probabilités objectives et l'incertain est réservé aux événements pour lesquels les
probabilités sont attribuées par les agents.

La théorie des assurances distingue deux types de risques. Il s'agit d'une part des risques
associés à des variables exogènes et objectives. Ils conduisent à moduler les tarifs afin d'éviter
la sélection adverse et la disparition de l'activité d'assurance qui résulterait de l'assurance des
seuls agents ou biens à haut-risque.

D'autre part les risques liés au comportement de l'assuré appréhendés par la notion du risque
moral ou aléa moral. Les tarifs incitatifs doivent encourager ici les comportements loyaux.

Le phénomène de sélection adverse ou d'auto sélection intervient lorsque des variables


d'environnement propres à l'agent, pertinentes dans la relation au principal, sont connues de
l'agent mais inconnues du principal. C'est le cas où l'assuré connaît son niveau réel de risque.

Ainsi, lorsqu'une Société d'assurance augmente ses primes pour sélectionner les clients, elle
risque de n'avoir que ceux qui ont les plus fortes probabilités d'avoir un sinistre tout en
ignorant les individus à haut et bas risques puisque l'assureur ne peut pas distinguer ces deux
catégories d'individus, il leur proposera des contrats identiques. Cela peut conduire le marché
des contrats des assurances à la détermination des primes telles que les individus à bas risques
préfèrent ne pas s'assurer.

Dans ce cas, la distribution des hauts et bas risques peut reposer sur des critères objectifs tels
que le lieu de résidence ou l'âge pour le conducteur dans le cas de l'assurance automobile ou
plus subjectifs tels que l'avis d'un expert, ...

Le risque moral est par contre un opportunisme après réalisation du contrat. C'est une
situation où le cocontractant peut agir de façon à léser l'autre partie soit par ce que celle-ci est
moins bien informée qu'elle, soit par ce que le contrat est incomplet. (Il prend en compte que
certaines éventualités). Le phénomène du risque moral est lié à l'existence des variables de
choix discrétionnaires de la part de l'agent, choix inobservable du principal. Ces variables sont
en général appelées « efforts ». Le principe du risque moral dans les assurances revient à dire
que plus l'assurance garantit une couverture complète d'un sinistre moins l'incitation à éviter
l'événement défavorable est grande. Le risque moral signifie aussi que dans le contrat une
partie fait confiance à l'autre. L'assuré dans ce cas bénéficie des informations sur sa propre
situation que l'assureur.

4. La probabilité :

La probabilité est le rapport de nombre de cas favorables d'un événement au nombre total de
cas possibles. La valeur de ce rapport est comprise entre 0 et 1.

La valeur 0 est l'impossibilité, la valeur 1 est la certitude et 0,5 est l'incertitude radicale.

On dit que la probabilité théorique est la fréquence relative observée. Ainsi, le nombre de cas
théoriquement favorables pour sortir 6 en jetant un dé est de 1, la probabilité théorique est de
1/6.

Dans la pratique certains événements possibles peuvent être plus probables que d'autres. Pour
cela l'ensemble de ces événements possibles peut être distribué selon une loi de probabilité.

Cette loi définit les probabilités que les agents attribuent aux divers états de la nature et aux
divers événements.
En théorie des assurances on considère que cette loi est subjective car elle dépend de chaque
individu.

5. Prime d'assurance :

La prime d'assurance s'entend comme le montant que l'assuré doit verser à l'assureur en vue
de bénéficier d'une réparation en cas de réalisation d'un sinistre dans le cas de l'assurance des
dommages.

En assurance de personnes on parle d'une rente ou capital. La prime d'assurance est calculée à
partir du capital assuré et de la probabilité de survenance de risque.

La prime d'assurance pourra être considérée comme le prix contingent et correspond au prix
que doit verser l'acquéreur dans un contrat stipulant qu'une quantité d'unités de produit devra
être livrée si un état donné se réalise ; mais que rien ne sera dû par le vendeur dans le cas
contraire.

Formellement la prime est calculée comme suit : Px = Cn x Pn

Où Px est la prime, Cn est le capital et Pn est la probabilité de survenance du risque.

Ainsi donc, la prime d'assurance varie en fonction de la probabilité de survenance du risque,


le capital assuré et la durée du contrat. Le contrat d'assurance étant dans la plupart de cas
annuel, la prime est versée une fois l'an.

La formulation haute donne la prime pure. La prime réelle ou prime brute est encore
beaucoup plus élevée. La différence ou chargement est destinée à couvrir les frais de
fonctionnement de l'organisation d'assurance et à lui fournir un profit.

On distingue à cet effet deux types de chargements :

Le chargement de gestion qui constitue les dépenses supportées tout au long de la vie du
contrat par la compagnie d'assurance (salaires et autres frais généraux) et les chargements
d'acquisition qui servent à couvrir les dépenses réalisées au moment de la souscription du
contrat à l'échéance de la prime (commission, frais d'établissement, frais de quittance,)
En définitive, la prime pure augmentée des chargements constitue la prime nette ou la prime
commerciale. La prime brute est équivalente de la prime nette majorée de contribution sur le
chiffre d'affaire.

En termes plus clairs :

- Prime pure: Px = Cn x Pn

- Prime nette : Px + chargements

- Prime brute : P nette + CCA

La prime s'applique au contrat d'une manière ferme et représente donc la valeur du contrat
comportant une réparation conditionnelle ; il la représente indépendamment de la réalisation
de l'événement. C'est ainsi qu'un assuré accepte de verser la valeur ferme d'une prestation qui
lui sera due par l'assureur si un événement particulier se réalise.

6. Administration du contrat d'assurance :

 Souscription

La police d'assurance est souscrite par l'assuré ou le souscripteur à la société ou l'agent


général ou courtier de son choix. L'omission de déclaration inexacte entraîne la possibilité de
résiliation du contrat par l'assureur ou la réduction proportionnelle de l'indemnité après
sinistre en cas de bonne foi avant tout sinistre, et la nullité du contrat en cas de mauvaise foi.

 Durée

La durée du contrat est fixée par la police d'assurance mais l'assuré ou l'assureur a le droit de
réaliser le contrat chaque année.

 Résiliation du contrat

La législation française précise que les contrats sont résiliables annuellement. Un délai de
préavis de deux mois doit être respecté. Toutefois, les contrats individuels d'assurance
maladie et les risques autres que ceux des particuliers peuvent prévoir d'autres conditions
fixées par la police d'assurance.
Pour l'assurance vie la résiliation du contrat peut survenir à tout moment en cessant d'acquitter
les primes.

Les modalités sont inscrites dans la police. La résiliation est prévue à la date anniversaire du
contrat ou à l'échéance annuelle. L'assuré peut résilier le contrat par déclaration avec récépissé
faite au siège de la société ou par tout autre moyen indiqué dans la police.

La résiliation avant terme peut avoir comme cause le changement de la situation (domicile,
mariage, régime, profession) disparition ou vente de l'objet assuré, décès de l'assuré,
changement de domicile, situation matrimoniale.

Pour l'assurance automobile, le contrat ne peut être résilié par l'assureur qu'après un sinistre
causé par un conducteur en état d'imprégnation alcoolique ou coupable d'une infraction
entraînant une suspension judiciaire ou administrative du permis d'au moins un mois ou son
annulation.

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