Le contrôle interne est un dispositif mis en place par les dirigeants ayant comme objectif d’assurer :
COSO : référentiel de contrôle interne défini par le Committee Of Sponsoring Organizations of the
Treadway Commission.
Il s’agit d’une commission à but non lucratif créé en 1992 qui a donné une définition standard du
contrôle interne et un cadre pour évaluer son efficacité.
Le contrôle interne, tel que défini par le COSO, comporte cinq composants. Ces composants procurent
un cadre pour décrire et analyser le contrôle interne mis en place dans une organisation.
I- Environnement de contrôle
Il s’agit essentiellement de :
- Le niveau d’intégrité et d’éthique (existence d’un code de conduite, manuel des principes,
suivi des conflits d’intérêts…)
- La sensibilisation des collaborateurs quant à l’importance du contrôle interne. (Culture de
contrôle interne)
2. Intégrité et éthique
- La société a-t-elle mis en place un mécanisme pour identifier les cas de conflits d’intérêts ?
3. Compétences
Le management précise qu’elle est le niveau de compétence nécessaire pour chaque poste ?
Le processus de recrutement
La formation
Expérience du collaborateur
Plan de carrière…
4. Compétences
Le management précise qu’elle est le niveau de compétence nécessaire pour chaque poste ?
Le processus de recrutement
La formation
Expérience du collaborateur
Plan de carrière…
5. Existence d’un comité d’audit / département audit interne ou de contrôle interne ?
6. Structure de l’entreprise
La structure organisationnelle a-t-elle était conçue dans un esprit de séparation des tâches ?
Les délégations sont-elles matérialisées et limitées dans une période bien déterminée ?
Les collaborateurs sont-ils bien formés pour exécuter les tâches en question ?
La société doit alors être consciente de ses risques et développer un système permettant de les
recenser et évaluer leurs impacts.
Il s’agit de la classification des différents risques selon leurs impacts « élevé », « moyens » ou
« faibles ».
Evaluation de la probabilité de survenance du risque
Il s’agit de l’évaluation de la probabilité de survenance d'un risque et voir si celle-ci est faible
ou conséquente, pour connaître si l'évaluation nécessite une analyse approfondie ou pas.
Il s’agit de l’évaluation du dispositif de contrôle mis en place par la société pour remédier au
risque.
Facteurs externes :
- La concurrence
Facteurs internes :
- Changements de l’organisation
- Motivation du personnel
2. Impact du risque
3. Probabilité
Note Description
4. Vulnérabilité
6. Les possibilités :
Eviter le risque : le risque est jugé comme trop élevé et aucune réponse identifiée n'a permis
de réduire l'impact et la probabilité d'occurrence à un niveau acceptable. La décision consiste à
mettre en place les contrôles nécessaires pour verrouiller le risque ou cesser l'activité à
l'origine du risque ;
Limiter le risque : mise en place par les responsables hiérarchiques de mesures et contrôles
spécifiques afin de réduire à un niveau acceptable la probabilité d'occurrence ou l'impact du
risque, ou les deux à la fois ;
Accepter le risque : aucune action n'est entreprise face à un risque jugé acceptable, excepté
son suivi.
Il s’agit de l’ensemble des contrôles qui sont mis en place afin de s’assurer que les risques sont
contrôlés et d’avoir une assurance raisonnable que les objectifs relatifs au contrôle sont atteints.
- Vérifications et rapprochements.
- A jour
- Contrôlable
- Simple
- Publiée
- Formation si nécessaire
- Il s’agit de s'assurer qu'aucune transaction ou chaîne de transactions ne soit laissée aux mains
d'une même personne.
- Une transaction, ou chaîne de transactions, inclut souvent de nombreuses tâches. En confiant
celles-ci à des personnes différentes, la société réduit le risque de fraude, de détournement ou
de dissimulation d’erreurs.
- La règle de séparation des fonctions a pour objectif d'éviter que dans l'exercice d'une activité
de l'entreprise, un même agent cumule :
La Fonction de contrôle.
3. Vérifications et rapprochements :
Etat des avances au personnel émanant des RH vs état des avances comptable
La société doit définir une grille de compétences financières permettant la prise de décision selon des
seuils bien définis : Par exemple pour :
5. Contrôles informatiques
- Accès aux systèmes : les utilisateurs doivent accès uniquement aux applications et transactions
dont ils ont besoin dans le cadre de l’exécution de leurs tâches
Procédures de contrôles insérées dans les applications permettant de s’assurer que les
données d’entrée et de sorties sont exactes, complètes, autorisées et correctes ;
Exemple :
Délai (est-elle disponible en temps voulu ?) ; (Exp: Pour bien planifier la production l’usine a
besoin du planning des ventes la dernière semaine de chaque mois Risque de rupture)
A jour (est-ce la dernière information en date disponible ?) (Exp: l’usine a aussi besoin du
dernier planning de vente et non pas celui du mois précédent).
Exactitude (est-elle correcte ?) (Exp: l’usine a besoin de l’information exacte pour bien
planifier)
Accessibilité (peut-elle être obtenue aisément par l’usine ? Ou information dispersée et non
accessible ?).
V- Pilotage
Le contrôle interne ne s’arrête jamais et ne constitue jamais une situation définitive. Les opérations de
pilotage permettent de vérifier que le contrôle interne fonctionne efficacement.
Un suivi est toujours nécessaire en ce qui concerne les faiblesses constatées et une recherche doit
s’exercer en permanence pour en trouver d’autres.
Le pilotage du dispositif de contrôle interne peut se matérialiser par :
- Il s’agit de s'assurer qu'aucune transaction ou chaîne de transactions ne soit laissée aux mains
d'une même personne.
- La règle de séparation des fonctions a pour objectif d'éviter que dans l'exercice d'une activité
de l'entreprise, un même agent cumule :
La Fonction de contrôle.
2. Principe d’indépendance
- Tout système de contrôle interne est, sans personnel de qualité, voué à l'échec. La qualité du
personnel comprend la compétence et l'honnêteté.
La politique de recrutement
La politique de formation
4. Principe d’harmonie
Le contrôle interne doit être adapté au fonctionnement de l'entreprise et aux spécificités de ses
activités.
5. Principe d’universalité
6. Principe de permanence
- Les procédures de contrôle interne doivent non seulement être appliquées lorsqu'elles sont
créées ou lors d’une mission d’audit mais elles doivent être respectées en permanence.
- Toute organisation nécessite une stabilité de ses structures de manière à ne pas perdre de
temps à l'adaptation du personnel et des machines aux nouvelles procédures mises en place.
- Les procédures de contrôle interne doivent comprendre des procédures d'auto-contrôle qui
permettent de déceler les anomalies par des processus routiniers.
« Le Contrôle Interne se définit comme l’ensemble des mesures qui, sous la responsabilité de la
direction générale ou du conseil du directoire de l’entreprise d’assurance, doivent assurer avec une
assurance raisonnable :
- Une conduite des affaires ordonnée et prudente suivant des objectifs clairement définis ;
- Une utilisation économique et efficace des moyens engagés ;
- Une connaissance suffisante des risques, ainsi que leur maîtrise, en vue de protéger le
patrimoine ;
- L’intégrité et la fiabilité de l’information financière et de celle relative à la gestion ;
- Le respect des lois et règlements ainsi que des politiques générales, plans et procédures
internes. »
Le référentiel COSO définit le système Contrôle Interne comme un processus mis en œuvre par les
dirigeants à tous les niveaux de l’entreprise et destiné à fournir une assurance « raisonnable » quant à
la réalisation des trois objectifs suivants :
Le système du Contrôle Interne au sein de la compagnie est conçu comme un système davantage
préventif que répressif. La notion de « Contrôle » prend le sens de la « Maîtrise ».
Cette activité est encadrée par les dispositions légales et réglementaire ci-après :
- L’article 239-2 de la loi 17-99 du Code des Assurances, instaure l’obligation pour les sociétés
d’assurance et de réassurance de mettre en place un dispositif : système de Contrôle Interne.
- La circulaire de l‘ACAPS, n° DAPS/EA/08/11 du 26 août 2011 relative au Contrôle Interne,
détaille l’ensemble des mesures qu’une compagnie d’assurance doit mettre en place afin d’être
en conformité avec les exigences du régulateur :
Toutes les entreprises d’assurance sont tenues de mettre en place un système de
Contrôle Interne sous la responsabilité de la Direction Générale.
En vue d’assurer un bon fonctionnement et une amélioration continue du système de
Contrôle Interne, l’Audit interne évalue ledit système et veille à sa cohérence.
L’objectif étant d’amener les entreprises d’assurance et de réassurance à maîtriser
davantage les risques qu’elles encourent dans le cadre de leur activité, à travers
l’identification, l’évaluation, la gestion et le suivi des risques.
Historique de mise en place du Dispositif du Contrôle Interne au sein d’AXA Assurance Maroc :
La mise en place du Dispositif du Contrôle Interne au sein d’AXA Assurance Maroc a été initié en
2009 pour déboucher fin 2011 sur l’instauration d’un Dispositif de Contrôle Interne opérationnel.
L’environnement dans lequel évolue l’entreprise a impliqué, depuis cette date, d’importantes
évolutions au niveau dudit dispositif en vue d’assurer une meilleure maitrise des risques.
En 2017, les actions menées par le Risk Management dans le but de renforcer le dispositif global du
contrôle interne, s’inscrivent dans la continuité de l’année 2016 et concernent notamment :
- Risque de souscription
- Risque de réassurance
- Risque de provisionnement
- Risque de provisionnement
- Risque de placement
- Risque opérationnel
1er niveau :
Les entités opérationnelles représentent la 1 ère ligne de défense du dispositif de Contrôle Interne
doivent s’assurer que les risques son identifiés et contrôlés de manière permanente, au sein des
opérations et des activités sous leur responsabilité.
2ème niveau :
Assuré par les différents acteurs de supervision selon les modalités de fonctionnement présentées ci-
après.
Ces fonctions :
- Définissent les normes pour les activités de contrôle et surveillent l’existence et l’efficacité
des contrôles déroulés par la première ligne.
- Effectuent des vérifications ou des tests objectifs et indépendants.
3ème niveau :
Assuré par l’audit interne, qui effectue une évaluation périodique des processus de gestion des risques
et de gouvernance afin de fournir une assurance indépendante et l’efficacité du dispositif de contrôle
interne de la société.
Les outils et dispositifs communes pour les intervenants/acteurs du Contrôle Interne sont :
La cartographie des risques est au centre de tout dispositif de Contrôle Interne, elle reprend les risques
auxquels la compagnie est exposée et permet de suivre leur évolution.
Conformément aux standards du Groupe et aux exigences des l’Autorité de Contrôle des Assurances et
de la Prévoyance Sociale (ACAPS), AXA Assurance Maroc, dispose d’une cartographie des risques
générale, englobant plusieurs familles de risques (opérationnels, financier, techniques). Cette
cartographie est gérée par l’ensemble des acteurs du Dispositif chacun selon la nature des risques
suivis.
Les différents canaux de remontée et la gouvernance mise en place à ce sujet, on pour objet de
favoriser l’appropriation des risques (identification, évaluation et suivi) par les propriétaires de
processus métiers et supports et par le Management.
La remontée des incidents constitue l’un des piliers fondamentaux de tout dispositif de Contrôle
Interne. La collecte, analyse et suivi des incidents remontés permet d’approfondir la connaissance des
faiblesses éventuelles susceptibles de générer des risques impactant la Compagnie et d’y remédier.
L’analyse des incidents remontés permet aussi de fiabiliser la cartographie des risques à travers
l’identification de zones de risques potentiels ou avérés et d’assurer une mise à jour de cet outil
central.