Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
I Historique de la rémunération
La loi de 1898 oblige à garantir les ouvriers contre les accidents de travail. La loi de
1890 complétée par celle de 1928 instaure le délai de préavis et l’obligation de verser
des dommages et intérêts au salarié licencié abusivement. En dehors d’une loi de
1915 sur le travail à domicile, la fixation des salaires est restée en dehors des
préoccupations du législateur pendant toute cette période. C’est en 1936 que le
système de conventions collectives instaure les barèmes de salaires par catégories.
Les décrets de 1946 instituent les comités d’entreprise et les délégués de personnel.
La loi de 1950 crée le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG).
Conclusion
Les problèmes que pose la gestion des rémunérations sont toujours les mêmes ; ils
relèvent de quatre séries de questions :
Structure :
Comment seront classés les différents emplois les uns par rapport aux autres ?
Quelles hiérarchies de salaires faut-il adopter ?
De quels éléments doit être constituée la rémunération totale ?
Niveau :
Évolution :
SBASSOUM 1
Gestion de la rémunération
Élaboration :
Comment seront résolus les problèmes précédents ? Par décision de l’employeur, par
négociation ? Avec les syndicats, à quel niveau ?
L’obligation de négocier (loi de 1982) : elle se situe, une fois par an, au niveau
de la branche professionnelle où existe une convention collective. Cette
obligation est limitée à la discussion du taux et du moment des
augmentations ;
L’obligation de verser, à travail égal, un salaire égal sans discrimination de
sexe ;
Le respect du salaire minimum de croissance (Loi de 1970) : Il est relevé dès
que l’indice des prix à la consommation augmente de 2%. ;
Le salaire doit être payé en monnaie ayant cours légale au Sénégal ;
Le salaire est payé, sauf cas de force majeure, sur le lieu du travail ou au
bureau de l’employeur, s’il est voisin du lieu du travail ;
Le paiement du salaire doit se faire pendant les heures de travail et pendant les
jours ouvrables ;
La périodicité des paiements est différente suivant que les travailleurs sont
rémunérés à l’heure, à la journée, à la semaine, à la quinzaine ou au mois. Les
paiements mensuels doivent intervenir dans les huit jours qui suivent la fin du
mois, dans les quatre ou deux jours qui suivent la quinzaine ou la semaine ;
Le salaire a un caractère ‘’alimentaire’’ au sens juridique du terme. Il assure au
travailleur et à sa famille la possibilité de se nourrir, se loger, se vêtir,
s’éduquer… ; c’est pourquoi la loi protège le salarié aussi bien contre ses
propres créanciers que contre l’employeur, ou les créanciers de ce dernier. Il
est ainsi interdit à l’employeur, d’une part de restreindre, de quelque manière
que ce soit, la liberté du travailleur de disposer de son salaire à son gré et,
d’autre part, d’infliger des amendes aux salariés ;
La quotité cessible du salaire représente le tiers de celui-ci.
Salaire et rémunération
SBASSOUM 2
Gestion de la rémunération
Transaction économique
Rémunération est le prix payé pour obtenir l’utilisation d’un facteur de production.
Le prix est fonction de l’offre et de la demande. Donc, la demande de main d’œuvre
est une dérive de la demande de produits et services.
Transaction psychologique
Selon cette approche, chaque partie peut exercer un pouvoir et peut, de ce fait,
modifier en sa faveur, le contenu de la transaction.
Transaction sociologique
Dans l’entreprise, l’emploi est une relation importante entre l’individu et l’employeur. Il
génère des attentes, aussi bien de la part de l’entreprise que des travailleurs.
La théorie du niveau vie désiré. L’état ou l’entreprise décide du sort qui sera
réservé à ses membres : à quel niveau de vie ils peuvent aspirer.
SBASSOUM 3
Gestion de la rémunération
Classification et qualification
Le poste est un ensemble de tâches, d’activités qui exigent l’utilisation d’un agent à
un endroit bien déterminé. Ex : Secrétaire Médicale.
Production
Rendement
Le rendement est une notion physique qui compare ce qui a été obtenu avec ce qu’il
serait possible d’obtenir dans l’absolu si tout était parfait, si tous les processus et
toutes les opérations se passaient sans aucune perte. La mesure du rendement n’est
ainsi que le rapport entre le chiffre d’affaires de la performance réalisée et le nombre
d’unités de production atteint.
Productivité
Production obtenue
Moyens mis en œuvre
SBASSOUM 4
Gestion de la rémunération
Elles se caractérisent par des descriptions de poste plutôt fouillées. Les postes de
travail ainsi que le partage des responsabilités y sont définis de manière précise. La
référence retenue est celle du métier, considéré dans une double acceptation :
relativement aux compétences spécifiques mobilisés dans le travail, d’une part et par
rapport à la communauté d’appartenance des individus d’autre part.
Elles stipulent que l’accès aux postes est explicitement soumis à des conditions de
diplômes et que l’ancienneté est reconnue comme critère de promotion systématique.
Elles ont été introduites par le secteur de la métallurgie. Elles sont fondées sur
l’énonciation et l’évaluation des critères et les accords portent sur des procédures
d’évaluation des postes et non sur le classement des postes qui en découle.
Le BIT estime que l’évaluation des emplois est ‘’une technique permettant de
déterminer d’une manière systématique la position relative d’un emploi par rapport aux
autres dans une hiérarchie des salaires, sur la base de l’importance des tâches
inhérentes à cet emploi en tenant compte des exigences que comporte l’ensemble des
emplois d’une organisation donnée et en faisant abstraction des capacités ou de la
performance individuelle’’.
LAPIERRE indique que l’évaluation des emplois est ‘’une méthode pour l’analyse et
l’évaluation comparative des fonctions ou des postes de travail au sein d’une
organisation ou d’un secteur d’industrie. Ses critères sont le contenu et les exigences
du travail’’.
L’évaluation des emplois est une activité de la GRH reposant sur une démarche pour
analyser et comparer les exigences des différents emplois au sein d’une organisation
en vue de déterminer sur une base logique, leur valeur relative et d’établir une
hiérarchie des emplois. Elle permet à la limite de bâtir une échelle des salaires
équitables.
SBASSOUM 5
Gestion de la rémunération
SBASSOUM 6
Gestion de la rémunération
V La base de la rémunération
La question est de savoir : faut-il payer l’emploi tenu, c’est-à-dire les exigences
déterminées par l’organisation du travail, où la contribution que chaque personne
apporte au fonctionnement de l’entreprise?
Dans la plupart des entreprises, c’est la hiérarchisation des emplois et des postes qui
serve de base de rémunération. Les personnes occupant des emplois similaires
perçoivent les mêmes rémunérations.
1 Facteurs macroéconomiques
Le marché du travail : la rareté ou l’abondance de la main d’œuvre
Qu’on le considère par les yeux du salarié ou du point de vue de l’entreprise, le salaire
apparaît comme fondamentalement lié au marché du travail.
Sans doute d’autres contraintes interviennent-elles et contribuent-elles à déterminer
tant son niveau que ses modalités ; mais il n’en reste pas moins que le marché du
travail en est l’élément central.
Pour le salarié en effet, le salaire représente l’essentiel des ressources dont il dispose
pour vivre, entretenir sa famille, éduquer ses enfants, se divertir, etc… ; et l’expérience
quotidienne enseigne (confirmant en cela le simple bon sens) que, toutes choses
égales par ailleurs, le salarié ira vers l’entreprise qui lui offre la meilleure situation
matérielle. Le contraire serait surprenant. Le marché du travail apparaît ici comme
imposant une sorte de minimum en-deça duquel l’entreprise ne pourra pas fixer ses
salaires si elle veut recruter ou conserver ses salariés.
Le coût de la vie qui peut affecter le pouvoir d’achat du travailleur
La structure industrielle du pays
La présence et la force d’action des syndicats
Le rôle de l ’Etat (fixation du SMIG ou d’une grille de salaire)
Le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) et le Salaire Minimum Agricole
Garanti (SMAG) au Sénégal représentent les salaires planché en-dessous desquels
aucun salarié ne peut être payé. Il est déterminé par les pouvoirs publics.
Le taux horaire était fixé :
SBASSOUM 7
Gestion de la rémunération
SMIG SMAG
er
● au 1 Janvier 1980 à 133,81 116
● au 1er Janvier 1981 à 140,50 121,80
2 Facteurs micro-économiques
Dans ce cadre il est fixé par négociation collective de branche d’activité des salaires
de référence permettant aussi à l’employeur qu’aux travailleurs d’avoir une référence
en déterminant des salaires minima hiérarchisés.
Cette démarche permet de déterminer pour chaque catégorie de la branche un salaire
conventionnel en dessous duquel une entreprise de la même branche ne peut payer.
Exemple des salaires hiérarchisés de la convention de mécanique générale : salaires
pour 173,33 par mois.
Employés :
SBASSOUM 8
Gestion de la rémunération
3 Facteurs humains
La rémunération d’un salarié peut être définie comme une pyramide rassemblant des
éléments que l’on rencontre dans toutes les entreprises, mais dans des proportions
diverses. Les organisations se différencient par leur structure de rémunération
La rémunération principale
SBASSOUM 9
Gestion de la rémunération
Frais de déplacement
Logement de fonction
Frais de représentation
Gratification en nature (voyage, cadeau)
Voiture de société
Téléphone personnel
Remise sur les produits de la société
Prêts de la société
Conseils juridiques et financiers
Participation aux repas
Aide familiale
Bourses d’études des enfants
Facilités pour les loisirs
Etc.
= RETRIBUTION TOTALE
SBASSOUM 10
Gestion de la rémunération
SBASSOUM 11
Gestion de la rémunération
Développer la performance
Eviter les conflits
Aller dans le sens de la stratégie
Ne pas compromettre les équilibres financiers
B La compétitivité externe
Une entreprise qui se veut compétitive, ne doit pas versé des rémunérations
sensiblement inférieures à celles qui sont proposées sur le marché du travail. Une
entreprise qui ne tiendrait pas compte des impératifs de la compétitivité externe
n’assurerait plus un recrutement de qualité et verrait certains salariés la quitter.
C L’équité interne
Il faut que le système soit ressenti comme juste par les membres de l’organisation.
Tout sentiment de déséquilibre ou d’injustice ressenti par les salariés est porteur de
conflits. Le maintien du secret des rémunérations est un palliatif souvent peu satisfait.
Le système doit encourager chacun à progresser dans son poste et au sein de la
hiérarchie des postes.
SBASSOUM 12
Gestion de la rémunération
Comme nous l’avons vu plus haut, le salaire doit obéir à trois grands équilibres : le
niveau de la masse salariale, la compétitivité externe et l’équité interne.
La meilleure manière de déterminer des salaires compétitifs est de faire une enquête
de salaire auprès d’autres entreprises de la place, puis déterminer une grille de salaire
en fonction des disponibilités de l’entreprise.
1 Les enquêtes
Le salaire individuel d’un salarié dépend d’une foule de facteurs : la générosité globale
de l’entreprise qui l’emploie, le niveau de responsabilités, la qualité de la performance,
le secteur d’activité de l’entreprise, le métier du salarié, son âge, son ancienneté, sa
classification, la situation géographique de l’entreprise, etc.
Le cheval et l’alouette
Si dans une enquête régionale, on mélange sans distinction les 5 000 salariés de la
grosse entreprise du lieu avec 2 000 salariés appartenant à cent petites entreprises,
on obtient des résultats qui sont fortement biaisés et n’aident guère les petites
entreprises.
Il est clair que l’entreprise A (voir figure ci-dessous) commettrait une erreur en
concluant qu’en moyenne ses salaires sont au niveau du marché. Elle sous-paye en
effet ses dirigeants et court le risque qu’ils sen aillent.
Marché
Entreprise A
+10%
Classification
SBASSOUM 13
Gestion de la rémunération
L’écueil principal auquel il faut s’attendre est lié à la réticence naturelle des
organisations à divulguer des informations vers l’extérieur. Il faut donc prendre un
contact préalable et officiel avec les partenaires identifiés de l’enquête, expliquer le but
de l’enquête en donnant les formulaires à remplir, garantir la confidentialité des
données et s’engager à fournir les résultats dans un délai raisonnable.
Il ne faut pas négliger les informations générales concernant chaque entreprise
soumise à enquête, et en plus des salaires de chaque poste retenu, les avantages
sociaux au sens large.
À partir des données recueillies, on établit les salaires minima et maxima payés par
chaque entreprise soumise à enquête et pour chaque poste. Il est nécessaire de
calculer la moyenne, la médiane et la dispersion (pour éliminer les valeurs extrêmes).
SBASSOUM 14
Gestion de la rémunération
Il ne faut pas hésiter à pondérer ces résultats, par rapport aux différences horaires et
d’organisation (journée normale, en 3 fois 8,...)
Les résultats obtenus doivent permettre de comparer le niveau de rémunération de
l’entreprise avec celui du marché visé. L’important étant non pas d’être forcément le
meilleur, il importe, à partir du constat fait, de donner une logique indiscutable à toute
situation décalée (inférieure ou supérieure) de l’entreprise par rapport à d’autres.
Une fois l’enquête de salaire terminé permettant ainsi à l’entreprise d’avoir une
connaissance réelle de la situation du marché du travail, il restera alors à mettre en
place une grille des salaires qui n’est autre qu’une hiérarchisation des salaires en
fonction des responsabilités.
Le point de départ de la grille est constitué des salaires mini déterminés par les
conventions collectives.
SBASSOUM 15
Gestion de la rémunération
2ème 62 290 63 461 16 500 30 000 3 000 6 000 181 251 186 319
3ème 65 209 65 610 16 500 30 000 3 000 6 000 186 319 194 677
4ème 73 017 66 160 16 500 30 000 3 000 6 000 194 677 200 926
5ème 78 053 67 373 16 500 30 000 3 000 6 000 200 926 206 454
6ème 82 304 68 650 16 500 30 000 3 000 6 000 206 454 220 779
7ème 91 137 74 142 16 500 30 000 3 000 6 000 220 779 250 550
SBASSOUM 16
Gestion de la rémunération
AM1 86 080 81 695 16 500 60 000 3 000 6 000 253 275 276 465
AM2 100 661 90 304 16 500 60 000 3 000 6 000 276 465 299 604
AM3 113 654 100 450 16 500 60 000 3 000 6 000 299 604 413 471
AM4 125 727 158 744 60 000 60 000 3 000 6 000 413 471 434 280
AM5 126 756 178 524 60 000 60 000 3 000 6 000 434 280 698 891
SBASSOUM 17
Gestion de la rémunération
P1B 115 881 414 967 120 000 110 000 0 0 760 848 905 552
P2A 119 392 466 160 150 000 170 000 0 0 905 552 1 039 975
P2B 134 108 585 867 150 000 170 000 0 0 1 039 975 1 532 598
P3A 142 598 910 000 180 000 300 000 0 0 1 532 598
SBASSOUM 18
Gestion de la rémunération
X La masse salariale
1 Définition
Quelles soient individuelles ou collectives, toutes les décisions relatives aux salaires,
aux primes ou aux charges sociales influeront sur la masse salariale. Il importe lors
SBASSOUM 19
Gestion de la rémunération
des décisions prises, de ne pas perdre de vue que la plus part du temps, elles auront
un caractère irréversible.
Elles interviennent souvent à période définie comme l’année révolue. Elles peuvent
avoir des raisons et des objectifs divers. Dans tous les cas elles auront un effet
personnel pour l’agent, dont il s’agit de reconnaître le mérite (augmentation au
mérite), la compétence (promotion) ou plus simplement la fidélité (ancienneté).
Ces augmentations peuvent être circonscrites par un vocable usité en matière de
maîtrise de masse salariale, l’effet G-V-T, c’est à dire Glissement, Vieillissement,
Technicité.
Ceux sont les augmentations accordées à titre individuel, en rapport avec le mérite
de l’agent, sans lien direct avec la qualification ou l’emploi. Elles ne sont donc pas
liées à la promotion de l’agent, mais pour une question de logique et de cohérence
interne, elles doivent être examinées dans le cadre de la plage salariale du poste
Aux ICS, par exemple, chaque année, une enveloppe est dégagée pour l’ensemble
de la société et un découpage par entité permet à la hiérarchie de récompenser par
des augmentations au mérite, les agents qui se seront distingués par leur travail et
surtout leur engagement, au cours de l’année.
Technicité ou promotion
SBASSOUM 20
Gestion de la rémunération
Vieillissement ou ancienneté
Cette évolution de la rémunération de l’agent est directement liée aux taux de prime
d’ancienneté ou à l’application, selon les cas, d’une grille d’augmentations
automatiques, liées à l’ancienneté. Très souvent, il s’agit de l’application d’un
pourcentage du salaire minimum conventionnel, mais dans des cas spécifiques
comme la fonction publique, de l’augmentation du nombre de points. Cette évolution
de la rémunération, consécutive au payement de la prime d’ancienneté ne dépend
évidemment pas de la volonté du management de l’entreprise, étant une disposition
légale. Elle ne peut donc être en aucune manière jugulée par la volonté du dirigeant.
Toutefois, dans le cadre de la maîtrise globale de la masse salariale, il est bon d’en
tenir compte.
Toutes les mesures qui sont prises d’augmentations des salaires s’apprécient en
niveau ou en masse.
Elle s’apprécie d’une date à une autre, sans tenir compte des événements survenus
dans l’intervalle, par exemple de Janvier à Décembre 1994, le salaire est passée de
100 à 105, soit une évolution en niveau de 5%.
Pour une même période de référence donc, nous voyons deux observations
différentes d’un même phénomène d’évolution, la signification de chacune de ces
observations prenant tout son sens dans l’utilisation que l’on en fait.
SBASSOUM 21
Gestion de la rémunération
Ils découlent des manipulations successives faites sur les effectifs. Ils peuvent se
résumer ainsi qu’il suit :
- l’effet d’effectifs, variation du nombre d’agents payés, d’une période à une
autre. Cet effet est souvent le levier d’une politique de restructuration sociale. Les
gains réalisés par les départs pouvant directement servir à l’augmentation des
salaires (évolution stable de la masse salariale),
- l’effet de structure, variation de la masse salariale à partir d’un changement de
répartition de la population payée entre les différentes catégories de personnel.
Par exemple, on peut décider de remplacer des agents de catégories supérieures
par d’autres de catégories inférieures, mais il faut prendre la précaution dans de
tels cas de réaménager le contenu des postes visés.
- l’effet de Noria, qui correspond à un allégement de la masse salariale à effectif
constant, par le remplacement d’anciens agents par de jeunes débutants, dont le
salaire est logiquement inférieur.
Il est important de noter, que très souvent, dans le cadre d’une politique
volontaire des rémunérations, ces différents effets sont conjugués et savamment
dosés pour apporter le niveau d’équilibre souhaité, cela en fonction d’un
organigramme cible donné et des objectifs de masse salariale déclarés.
Il s’agira de suivre mois par mois le niveau de la masse salariale de façon à pouvoir
agir lorsque c’est nécessaire (en cas de dérapage) pour apporter des mesures
permettant de corriger les dérives.
Ce suivi devra se faire de façon globale mais tout l’intérêt réside dans la surveillance
des éléments variables de salaire.
Total Société 517 200 517 200 4 965 368 5 037 504 72 136
NB : les Ecarts de signe + sont des gains et de signe - des pertes.
Commentaires :
Pour le mois de Janvier, la tendance des heures supplémentaires dégage un écart positif de plus de 72 000
Cependant, il faut noter un écart légèrement négatif au niveau du service commercial.
SBASSOUM 22
Gestion de la rémunération
SBASSOUM 23