‘ques »
SCHNEUWLY, B,
LA TRANSPOSITION DIDACTIQUE.
Histoire et perspectives
d'une problématique fondatrice
Wesmael
‘TAVIGNOT. P. (1995): « A propos de a transposition didactique e
ues =, Sprale, 15,
THERIEN, i (1998)
CC. Raisky, M. Callot, Eds. De Boeck Universi
8 de ta Maison dos Sciences de Jean-Paul BRONCKART,
cre on classe de seconde, INRP. Itziar PLAZAOLA GIGER
‘Un concept pour 'analyee didaetique des objets denseignement en
hraneais Revue Frangaise de Pédagogia, n° 88.
\VERRET, M. (1975): Le Temps des études, H. Champion,
VOURZAY, MH. (
es
1.L'émergence d'un concept et d'une problématique
1.1. Verret (1975)
5 est loujours incerlaine el sa recherche vaine, voire pusrile
convient néanmoins de reconnaitre que le mouvement de recon:
ise déploie depuis deux décennies, quand bien
didactique dans Le temps des études (1975). Chay
ci-dessous les énoncés
dont nous reproduisons
Toute pratique denseignement a
‘objet présuppose en elist la transformation
a) La division du travail qui caractérise les saciétés conlemporaines se ira
par des pratiques distinctes et
iques.2 4 Son tour dans le cadre de.
savoit el celles de sa (ro-)mise on couvre dans dun ai
pratiques:
ques de transmission du savoir, dans les démarches d'exposilian scientifique ow
exposition cida
rentiel commun, cas
5 sont a
‘ganisation spécifiques :ta savoi
du savoir mobilisé dans la iransi
venté ou tel qui'l est mis en ceuvre.
Quand bien meme el
»b) Un objet de savoir comporte donc une part de mémeté (un réérantiet com.
des propriétés pai
lea concey
hese de vection
‘ou encore dans les procds d'invention et de mise an couvre
une filiation des savoirs, qui semble se présenter sous la fo
invention > exposition sci 12» exposition didactique -»
¢) Siagissant de la pra "expla
est Soumnise 4 trois ensembles de contraintes ou de déterminali
alamaniére don
l2.Le second ensemble a trail au sta
rage des appre
des destinataires de |
nes (jré-notio
préalables ; le processus a'apprentissage méme, q
lion de schémes opératoires,
sigme ensemble concarne en
2. la progression el la cot
‘grammes des institutions de = transi
4) Sous Pellet de ces con
un savoir donne lors de expo:
le. eu €gard a allure qu’a ce méme savoir dans le proces de transmission scien:
‘abilisé : a sa complex!
avec les pratiques dinvention dot
a elé mis en texte dans les pratiques d'expo:
la ranspos
lion didae!
Ce
fa transi
que que les savoirs a enseigner soient adaptés et
\9e8, etc.) Ue leurs connaiss:
we intériorisal
intes, le savolr didactisé présente alors les carac-
\ristiques suivantes : ~ fa désynerétisation, c'est-a-dire le découpage des sa-
voirs emanani dela
u organisation des savairs en » séqu
tes, la démarche de transmissi
lransmettre, clest-a-dire par sa « de
tension », et elle requiert
issages. Ces propriéiés obi
metient de délimiter les savoirs scolairement
le seraient pas, p
se ci
actérise par ia publi
terminer. que ces propristés specifiques ne son! pas nécessairement négatives
isalion du savoir protage 'élave « contre les erreurs et im=
(8s des recherches
selon Verret, la dida
passes des recherches fourvoyées |...], contre les discontinu
Interrompues [...], contre la dispersion dans 'appréhension de i
98
ion progressive ». El sous l'efel de ces mémes contrain
té du savoir &
bjet
tion explicite, en compréhension et en ex:
les processus d’enseignement ne semblent pas étre distingués
des processus d'apprenlissage ; enfin, certaines propridiés des savoirs didact
8€8 18 sont qu'allusivement delinies (cf. le stalut da la dépersonnalisation), Plus
posé dans Ie texte, el laisse notammen|
ent les pratiques dinvention ; celles-ci sont en principe siluées dans le
champ scientifique, mais parfois aussi évoquées dans les processus d'aporel
sage des éléves (en lerma de « réinven nséquence de ct
des savoirs didacl quoi s'oppasent les proprié
185 de cos savoirs, n'apparait pas clairement : dans certains passa~
ges, ces propristés sont opposées a c Is se présentent
dans Pexposil
ux savoirs,
Verret semble te-
nie pour acquis que tes pratiques d'enseignement scolaire se déploient effect
1 en un programme raisonné, en une progression londée sur les degrés de di
Ite cles apprentissages soll assuréiment une di
ions
ase par le caractére secon:
ie dans ouvrage de Verrel, ces propo-
la démarche de relondation de la didaclique des inaihémat
ques qui se développait quasi simultanément dans les travaux de Brousseau
(1980, 1986, 1990). Brun (1980, 1994, 1996), Brun et Conne (1990), Chevallacd
(1978, 1980), Cheval
ouvrage
vocateur et problématique, qui demaure avjourd'hul une reférence
nable et qu'il convient done de cammenter en data:
1.2. Chevallard (1985/1991)
Nous n'ergoterons pas sur a question de t
ion de Cheval
inaice de Ia théorisa-
res de La transposition di
és des diverses
naliques, sciences, langues, atc.]
des matiéres scolaires a pour objet ct
lle qu’est le systéme didactique. Systeme q
e) entre les trois poles q
equ
Se déploie en une lemporalté particuliére (temps didacti-
que). Eu égard aux problématiques de la pédagogie yénéralo, de la psychopéda-
g09%8, voire de ancienne didactique générale, ia spécilicité de celle discipline
est de centrer délibérément son questionnement sure stalul des savoirs didac!
6s. Ce quiimplique que cette discipline se donne comme espace de provlemesia
transposition, définie, comme chez Verret, par ies (ransl
le forma.
one sail, or-rent, au la distance qui ‘ins
sélectionnés poi
2, entre les savoirs savanis d'un cdlé, les savoirs
nent et les savoirs effect
tion méme de Vinstaural
que: crest & analyse et &
nolagi
Si son objet iveau des savairs mobilisés «ans lo sys-
tame didactique, la problématique de fa transposition exige cependant nécessat
Femeni une analyse de phénoménes se situant en amont et en aval de ce sys-
tame,
Nn amont, se pose la question du statut des savoirs-origines. Savoirs
manent de: ions de production scientifique et qui se touvent, pour cette
raison, qualifiés de savanis, Mais savairs dont auteur nole, dés la premiere ver
sion de ce texle, que la genése socio-historique mériterait d'etre étudiée (1995,
1p. 48). Et dont l souligne dans la pusiface de la deuxieme vers
en sinspirant de fa théorle du champ de Bourdieu (1977, 1980),
‘considéré comme lel, ce n'est ni en raison de ses propriéiés inlrinséques ni en ral
son de la qualité de ses producteurs, mais sous effet dun processus socio-cu
rel de valorisation,
En aval, se pose la question de la nature des rapporis du systeme didactique A
son environnement social, rapporls qui permettent notamment de comprendee
les motifs des transformations issent périodiquement les savoirs ensei:
{gnés (cl. inra}, et qui concitionnent en consequence tout processus de transposi
lion. Les systémes didac (égrés dans un sysiéme
le des dispositifs struct
rels d'un ordre denseigneie} 0
{grammes el das instruments pédagogiques, ion des flux enlre sys
Temes didactiques, etc). Et les sysi sar
cules a Yenvironnement soi olamment les parents,
les instances
lant que tes deten
les systémes d
ment de
lisses de enseignement (s
ses, édileurs, concepteurs
prdl didactique des
n scolaire, ele, Chevallard ajo
ss genérales n'exerc
el sur les systémes didactiques que parle truche-
le en permanence a Iceuvre dans les cou-
les des mailres, commissions of
els, etc.) ot qui procéde coneratement A
uvoaux savoirs & enseigner
transposition dans son cadre structural, p
transformations périodiques des savolrs & enseigner, peuvent ate identilides les
les canditionnai I didactique de ces contenus, at pauvent en
@ delinies les caracter apres aux savoirs é
Ladynai
ne con:
le avec celui-ci. Plus précisément, les savoirs a ans
isamment proches des savoirs savants, alin de ne pas
Syste ducal
esiseee)
Swot scene |
vehqu appa
Testes pétigagiques
ae
ts systrosscolares
encourir le désaveu des scien ls dolvent en mame
comme sultisamment distincts des savoirs de sens commun, e!
savoirs des parents, pour que soit préservée la légi
iont scolaire. Dés lors qu'un savoir perd ce s
jon des connaissances scien!
's@ au poin! de se contondre avec le savoir de sens commun, saréactua-
alion devient nécessaire. Une crise s‘ouvre alors, qui déclenche un processus
de réforme ; de nouveaux savoirs savanls sont soll
1 dlémarche de transposition.
Les contraintes s'exergant sur cette transposition sor
que at la nécessaire programmat
it deja Verret. Contraintes dont Chevallard ajoute jestent plus
précisément dans les « textes du savoir » (scolaira) qu'éiaborent les agents de la
noosphere ; c’est-a-dice dans les divers documents {mar hes, lecons-ty
8, etc.) qui délimitent et ré-organisant les savoirs & enseigner selon la progres.
sion qui semble requise pour les apprantissages des éleves. On relévera cepen-
dant que dans la continuité méme des propositions de Chevaliard, ily aur
) du savoir a enseigner, lels qu'lls se présentent
péuagogiques, et los textes (araux) du savoir eflectivement
dans les interactions concrates d'un systéme.
rd, les conséquences de ces apprets dita
les quénongait Verret. Les savoirs dida
185 du contexte de leur élaboration
iques sont bien cel-
is€s sont désyncrdtisés, c'est-a-cire
de leur présentation dans le champ
ou leur natu-
dela pen-
‘ces savairs ainsilale, el que les agents des sysiémes didactiques, et plus
noosphére, n'ont généralament pas conse
alors précisément le «
Comme noust'avons déja s rage de Chevallard a joue un role déci-
cependant généré aussi des pole
sur méme, et notamment
ible. Nous fais-
/e quin'est pas toujours
iques, pour la plupart sans
cenlrer sur les débals de fond qu'engendra nécessaie
serons cependa:
de cété les pole
Ides sources d'emprunts. Alors
is o'enseignement et pr
ls, les propositions de Che-
‘meme été élaborés dans
(1977). D'autres mécanismes d emp
une ceriaine vision des pea
el done par une représent
des rapports ene pr
caractére « savan
Jens, des sciences et des lang
385 dans les programmes d'enseignement des dis
nfavalent pas nécessairement élé pro
lard aux savoirs emy
.s natamment, o
montré que les savoirs mobi
ines les concernant
jue ; quills pou-
dans le champ scient
valent émané
yenétie et de expertise, des ins
ix sociaux dans lesquels s'élabore le sens c -
2 diversilé de sources pote! savoirs savanls cer
is aussi savoirs dexperis, savoirs scolaires et savoirs de sens commun,
La troisiéme réaction a trait e1
méme, el plus precise
gagée par Verret el re-
1 les propridiés des « objels de save
nées par les types de praliques discursives al'ceuvre,
‘exposi-
ni, ces objets subis+
es termes, une forme de trans.
roduisait
nputés jusque
al'ceuvre dans le champ scie
(eitication et dépersonnalisal
ransfert du champ scie
Un deuxiéme theme de débata ra)
hel attestables dans le chai
sur les savoirs & enseigner
lement
5), mais it si-
tre distingués des savoirs lels
des cai
ésentés dans les
grammes-cadre, manuel
priétés varient
i@ en general, Diver
nce la complexité du mouvement
le associe plus clairemei
ir mode de prései
fe processus d'enseigaei
les de ces deux pret
nent engendré de nouveaux schémas du processus de transposition, com-
lexifiés el enrichis, mais qui nous paraissent cependanl demeurer parlailement
de la théorisation de Chevallard
emerge,
'$ aspects de cette theorie,
ral d'enlre eux cancerne le position:
font conduit & une
ies, en synchronic, le mouvement
ips de relérence (el notamment du
‘Mais d'un point de vue historique,
des mouvements inverses sont tout aussi clairement allestables ; & tlre d'exem:
ple. la plupart des théories syntaxiques contemparainas (la grammaire genéra~
tamment) resient profondément marquées par le découpage ve 'objel-lan-gue auquel avaient procédé, a des fins d’enseignemenl, les grammairiens de 'An-
6 el de la Renaissance. Et
mergence de la probl
4 s'aulanomiser comme s¢
sidcles d'appréts didactiques. Plus profondément, quand bien méme existence
1e de conlenus de référence au chan
peut éire discutée, doil-on pour auiant considérer que ta démar
fhe paul que se calquer sur ce mouvement descendant ? Que soi
le savoir et les transtoy qu'il subil au cours de ce processus, la dida
relevant des lors, comme le propose Chevallard, d'une anthropologie ou
Ecologie des savoirs ? Nous pensons pour noire pi
bord! pour abjel certains des phénomemes altestables dans les systéies di
actiques et que c'est a parlir de analyse de ces sysiémes que peuvent ele
abordes les problemes se situant sur leur aval et sur leur amont ; ce qui n
a inscrire résolument la didactique dans le champ das sciences de
Par aillaus, Cl dos textes du savoir
processus de tr us ne pouvens que souscrire, dans
ce ou, comme plus haut, les propriéiés des contenus di
5 par celles des textes elVou discours qui les
adhesion
ns enlre « pensée » et « discours » qui es
‘ation semble en elfel inp
metlant an ceuvre. Cependant, cel
‘conception des relat
est de f
nd ensemble da ouvrage, et a régard
de laq mame pris ses distances dans un article
té de Venseigne-
issage, Chevallard semble parlois t
programmes d'ensaignement sor
ne progression tena te des capacites a
doute que les membres de la noosphére Uéclarent que c'est bien
7 Les programmes scolaires sont des
's d'enseignement se
128. Mais de quels moyens
constivits selon
des loves.
capacilés et ces processus ?
Dans ce
protongeme
principes de nal
nous dvelopperans ces
2. Pour un recentrage de la didactique des matiéres scolaires.
2.1. Une didactique relevant des sciences de l'éducation
Depuis "emergence des sciences soc
ele, le cl ical a vu sabi
es applical
la promotion d'une psychopédagogie puérocentrique, a verlutoutelois
1s pormettant d'opé
les dans la seconde moilié du XIX? sié-
iser la centration requise sur les caractérisliques
ves :~behaviotisme appliqué, quia, e
ne, D'abord parca
tables, renl au champ éducal
les s‘inspirent : ~ incapacité de la théo:
aux interventions (ormatives des adultes el
issages dans leur cadre
19s do base des langues
les ne concernent que des aspects par
phénomames attestables dans les systémes didac!
buent, ce faisant, & surévatuar attificiellement
formal
e
s
disciplines scien-
12 propres, des moyens per
us considérerons que toules les démar-
commun les sysltémes didac
exe -qui
analyse allon sociale el son réle dans
5: qui analysent les dyna-
miques relationneltes qui s'instaurent en situation de classe et leur impact sur la
formation de la personne ; qui analysent las processus Censeignement el d'ap-
prentissage qui y ont ellectivement cours, etc, ete
La spéciticité de la didactique des matidres scolaites, esi, dans ce cadre, de
centier sa problématique sur le role des savoirs et sur les conditions de leur rans~s les syslémes didactiques. Ci
ies dle leur destinge exige une capaci
naissances acquises, de se les appropriar
se pose des lors, en intégr:
¢ laquestion des types de savo
des moyens
ordée par
iples savoirs
ien, cette problématique revient a identifier, dans les m
de reference, coux
inalion qu’exercent ies formations discursives eur les savol
nde ces derniers ; coi me, ce proces:
leanspos
gence de pseudo-sav
2.2. Retour sur les savoirs
et
Fes scolaires (el sans
je dans differ es cle
nentant les programmes, El
leurs nombre d'objeclifs ~ uirecis ou indirects ~ de ces mémes progr
trait au développeme!
188 par I'éleve passe nécessairement par
ields, ot des dilficullés qu
laconceplualisation ast
ins d'en reverie
0
oncepts, 1es ink
‘estence sens que
Je savoits sont des sysiémes de po:
de solidarité el des rappor
sphere de product le, of qui peut entrer en contradiction avec les
valeurs dominantes de la sociéié dans son ensemble. Ci
est désignée et constr
lion de ces va-
Vadhésion a ces valeurs) contribue a un découpage de I'ss
ibue des positions londées sur las normes el valeurs, positions
\émes, en retour ou secondairement, garantes d'un réel
venans d'évoquer
ude savoirs dl
clo-discursives. Les cr iquement en,
fonction de dui contexte et des enjeux des sphares de produ:
savoir peut des lors se trouver contirmé dans sa Is
en réalilé, comme nous l'avons souteny ailleurs (Bronck:
1997 ; Bronckacl et al, 1996}, lees savoirsest fen: |
vio, dans leur capacilé a orien ines, leur
isureapa
cessairement sociales et
(ct. Spinoza, 1677/1964pour les didacticiens des
col ei ent (96 nguist
des discours, etc.) alleste du poids quant exercé sur
savoir les idées regues, les pos!
es, les anjaux
is labors par ces disciplines se caracte-
lelude et une
commentaire de Chevallard dans la post-lace de 1991 s
mani. En ce domaine, ie didaclicien se doit des lors, dans ses interven
nées & la noospheére, «auvrer & la désacralisalion des savoirs el de dénoncer en
jent leur caractére
jerventions relatives &
Prentissage, ce mi
céder a une re-si
ronté a la nécessité de pro-
‘obligation d'en gommar
luer une sphiare cl
que les spheres sciei
-poids aux valorisations émananl des sphéres de production dominantes.
2.3, Retour sur les textes et leur rapport aux savoirs
Quel que soit e statu que Fon aceorde a leu n », 18s Savoirs sont mis
is, conlestes, transformés, dans le cadre de Faciivité lan-
's ne sont accessibles que des lors
lés dans des textos, oraux ou écris. Texles q
ie en formes communie:
le. Ne pouvant, dans le cadre de cet ari
Implications de celte conception du st
sentation exhauslive, cf, Branckatt 2
fnerans & en souligner deu
vaux que nous 18%
ce genre est porteur (val
inence eu égard aux situations d'a
aussi ila nature et aux modalilés de réalisation de la prise en charga énoncialive
Comme le montrent ies travaux empiriques que natre équipe de recherche a ré
86s (cf. Schneuwly, 1988), & chaque modifi
les objets de discours soni susce;
luclablement des savoirs qu
ns semble
ion entre objets de savoir ol objets de discours.
nation discursive, Fouca
langagiére des form:
18 de pensée qui leur donne naissance. Et nous adhérons sans réserve A
ie position qui trouve des échos et des prolongaments dans les travaux de Ba-
Kline (1984), d'Habermas (1987) ou de Ricceur (1986). Depuis te mythique
Adam, tous les producteurs de savoir sont controntés & du sav
‘est disponible que dans un intertexte calleetil, porteur ci
ions contextuelles et colextualles que nous venons d'évoquer
ion » d'un savoir nouveau ne peut dasiors que se 5
s, ir, le contester ou fe Ira
vei
‘abord toujours co)
at
et sil'on peut admettre qu
he peut en aucune maniére se situer& (dans un mouve-
ment de pensée « pure », qui serait a 'abri de toule mise en discours) : a person.
‘ellectuer que lorsqu'un savoir, ayant (ai
ion et d'une int fegre aux cadres psychologiques d'accui
nnaissances, lels quills résulient de I nce) singu-
lire d'une personne, Dans catte perspec {ques ne sont
15 ni moins personnalisés que les savairs didactises, et a question de la
personalisation, telle que nous venons de la délinir, ne nous parail pas relever
ue proprement
!ous, la problématique de la
lyse des genres de textes
rentes spheres de productiondes savairs : qu'elle exige en
es lermos un examen de l'économie des objels de discours, dans leurs ca:
8 textuel et contextual
ce qui suit