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REPUBLIQUE DU SÉNÉGAL

Un Peuple – Un But – Une Foi

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE


DIRECTION DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR PRIVE

Institut Africain de Management

7606 Mermoz
BP : 15391 Dakar-(Sénégal) Tel : (221) 33 869 36 36 / Fax : (221) 33 825 71 00
Web : www.groupeiam.com/ E-mail : iam@groupeiam.com

MEMOIRE DE FIN D’ÉTUDE


POUR L’OBTENTION DU DIPLÔME DE MASTER II SPÉCIALISÉ
OPTION : AUDIT ET CONTRÔLE DE GESTION
THEME :
MISE EN PLACE D’UN MANUEL DE PROCEDURES DE
GESTION DE LA TRESORERIE : CAS DE LA COMPAGNIE
SUCRIERE DU TCHAD

Présenté par : Sous la direction de :

NJELASSEM Malachie Eric M. Falilou GOUMBALA

Consultant et Formateur à IAM


Année académique 2014-2015
Mise en place des procédures de gestion de la trésorerie de la Compagnie Sucrière du
Tchad 2015

Dédicace

Ce travail de recherche est dédié à :

 Mon père NIBBE BEKISHIEL et ma mère ASKEM GEORGINE pour tous les
efforts, prières, les conseils, les encouragements, le soutien et surtout pour leur sacrifice
durant tout mon parcours scolaire. Que ce travail soit un signe de reconnaissance et que
Dieu vous accorde une longue vie, meilleure santé, et beaucoup de bonheur. Que Dieu
me donne aussi les moyens de vous entretenir jusqu’à la fin de votre vie.

 Mes frères et sœurs, MEMADJILEMBAYE Felicite BEKISHIEL, NJEKOIDER


Roland BEKISHIEL, NJEGOLREOU Freedy BEKISHIEL, MADJINODJI Yolande
BEKISHIEL, Mara MBAIDEYO, NJELASSEM Josué MBAILAO, MBAIODOUM
Stéphane MBAILAOU qui n’ont cessé de me soutenir et m’encourager par tous les
moyens et qui ont été une véritable source d’inspiration et de motivation pour moi.

 Toute la famille NGANA et particulièrement NGANAN NGONNEBE Jorim et


NEKARNODJI Billah pour leur soutien et leur amour. Que Dieu leur accorde longue
vie, une santé meilleure et beaucoup de bonheur.

 La famille NDINDIL, précisément Jude NDINDIL et Antoinette NJEKOUDADE qui


m’ont accueilli à Dakar et n’ont cessé de me soutenir et m’encourager.

 Rémadji Latifa Nanadoum, pour sa présence, son soutien, son amour et surtout sa
capacité à me rendre fort pendant mes moments de faiblesse.

 Monsieur Moustapha Mamba Guirassy Président Directeur Général et Fondateur du


Groupe IAM qui a toujours su illuminer mon chemin vers la réussite à travers la
culture de l’effort et la quête de l’excellence.

Mémoire de Master 2 Audit et Contrôle de Gestion


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Tchad 2015

Remerciements
Nous rendons avant tout grâce à Dieu qui nous a permis de réaliser ce travail de recherche dans
de bonne conditions en nous accordant à tout instant une meilleur santé, la paix ; le courage et
surtout l’espoir. Je remercie très fort mes parents et toute la famille.

Mes remerciements vont aussi sincèrement à l’endroit de :

 Monsieur Falilou GOUMBALA pour toute sa disponibilité et son encadrement pour la


réalisation de ce mémoire ;
 Tout le corps Enseignant et Administratif de L’IAM pour leurs contributions à ma
formation ;
 Monsieur Guillaume DELPIERE, Directeur Administratif et Financier de la CST
de Banda pour l’accueil chaleureux et toutes les considérations eues à mon égard ;
 Madame NIGAYO Luise, Chef de département Finance et Comptabilité de la CST,
pour nous avoir accueilli au sein de son département ;
 Tout le personnel de la CST Banda pour l’accueil.

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LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

COSO : Committee of Sponsoring Organizations of the Treadway Commission


CST : Compagnie Sucrière du Tchad
DAF : Direction Administrative et Financier
DPCS : Direction de Production et de Coordination du Site
IAM : Institut Africain de Management
IFACI : Institut Français de Contrôle Interne
IIA : Institue of Internal Auditors
OEC : Ordre des Experts Comptables
SONASUT : Société Nationale Sucrière du Tchad
SOMDIAA : Société d’Organisation de Management et Développement des Industries
Agroalimentaires
SOSUCHI : Société Sucrière du Chari
SOSUTCHAD : Société Sucrière du Tchad

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LISTE DES FIGURES


Figure 1 : pyramide des composantes de contrôle interne présenté par le COSO…………...17
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : procédure de réapprovisionnement……………………………………………...49
Tableau 2 : procédure d’encaissement des espèces………………………………………….53
Tableau 3 : procédure de règlement des factures par caisse…………………………………54
Tableau 4 : procédure d’avance de fonds à justifier…………………………………………57
Tableau 5 : procédure de contrôle périodique de la caisse…………………………………..59
Tableau 6 : procédure d’encaissement par chèque bancaire…………………………………65
Tableau 7 : procédure d’établissement du chèque de l’ordre de virement…………………...67
Tableau 8 : procédure d’établissement de la situation quotidienne des chèques et/ou valeurs
non échus……………………………………………………………………………………...71
Tableau 9 : procédure d’établissement de la fiche en valeur………………………………...74
Tableau 10 : procédure d’élaboration du sous budget des encaissements…………………...77
Tableau 11 : procédure d’établissement du sous budget de la TVA…………………………79
Tableau 12 : procédure d’élaboration du sous budget des décaissements…………………...82
Tableau 13 : procédure d’élaboration du budget de trésorerie……………………………….85

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SOMMAIRE

Dédicace…………………………………………………………………………………………………………..………I

Remerciements……………………………………………………………………………………………………….....II
Liste des sigles et abréviations……………………………………………………………………….……...………..III
Liste des figures et tableaux………………………………………………………………………………………..…IV
INTRODUCTION

Première partie : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE


Chapitre 1 : CADRE THEORIQUE…………………………………………………………………………...…...….3
Section I- Revue critique de la littérature……………………………………………………………........……3
Section II- Problématique…………………………………………………………………………….……...…6
Section III- Objectif de la recherche…………………………………………………………………............…8

Section IV- Hypothèse de travail……………………………………………………………………...………..9

Chapitre 2 : CADRE METHODOLOGIQUE……………………………………………………………….............10


Section I- Cadre de l’étude……………………………………………………………………………………10
Section II- Délimitation de l’étude……………………………………………………………………………11
Section III- Techniques de recherche………………………………………………………………………….11
Section IV- Difficulté rencontrées………………………………………………………………………….....12

Deuxième partie : CADRE CONCEPTUEL ET ORGANISATIONNEL


Chapitre I : CADRE CONCEPTUEL…………………………………………………………...…………………...13
Section I- le contrôle interne………………………………………………………………………...………..13
Section II- Notion de procédure……………………………………………………………………...………..24

Section III- La notion de gestion de trésorerie…………………………………….…………………..............29

Chapitre 2 : CADRE ORGANISATIONNEL………………………………………………………………..………34


Section I- Présentation descriptive de la Compagnie Sucrière du Tchad………………………… ……….....34
Section II- Structure et organisation de la CST de BANDA……………………………………………….....36

Chapitre 1 : PRISE DE CONNAISSANCE GENERAL…………………………………………………….............40


Section I- Identification des activités et description de la procédure trésorerie……………………...……….40
Section II- Analyse du contrôle interne de la compagnie……………………………………………..............44

Section III- Analyse des procédures et identification des risques…………………………………………….45

Chapitre 2 : Mise en place des procédures de gestion de la trésorerie et recommandations……………………..47


Section I- Procédure de gestion de la trésorerie caisse……………………………………………………......47

Section II- procédure de la gestion de la trésorerie banque…………………………………………...............64

Section III- Procédure de gestion quotidienne de la trésorerie : la fiche en valeur…………………...............70

Recommandations……………………………………………………………………………………………………...87
Conclusion
Bibliographie

Annexe

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Tchad 2015

INTRODUCTION

Dans un milieu rude caractérisé par une compétitivité accrue et une globalisation de l’économie,
les entreprises évoluent tout en cherchant une meilleure rentabilité qui, aujourd’hui, du fait de
la complexité de l’environnement reste un objectif difficile à atteindre.

L’évolution économique montre de plus en plus l’indispensable nécessité d’identifier et de gérer


les risques auxquels les entreprises sont confrontées. Ces risques découlent aussi très souvent
de l’activité des entreprises elles-mêmes et se manifestent à travers de nombreux scandales
financiers qui freinent considérablement leur rentabilité.

Ainsi pour faire face aux exigences de l’environnement, les entreprises mettent sur place des
stratégies de défense et des systèmes de contrôle ainsi que des outils d’aide à la prise de décision
qui demeurent parfois insuffisants.

Aujourd’hui, le renforcement de la transparence et de contrôle devient une préoccupation


majeure, non seulement pour les chefs d’entreprise mais aussi pour les investisseurs, les
partenaires et les institutions internationales.

Face à toutes ces difficultés, le contrôle interne est d’une nécessité indispensable pour les
entreprises car il représente un dispositif qui permet d’accroitre l’efficacité et de maximiser le
profit. Il vise à améliorer la performance en mettant en place un environnement sécurisé par des
procédures et des descriptions de poste. Une fois mise en place de façon efficace, le dispositif
de contrôle interne permet d’exercer des responsabilités en parfaite connaissance de leur rôle et
de leur positionnement dans l’activité de l’entreprise. Il donne la possibilité aux dirigeant
d’avoir une visibilité sur les activités menées dans l’entreprise et facilite la prise de décision.

Plusieurs auteurs ont défini le contrôle interne comme étant un ensemble de dispositifs ayant
pour but d’un côté d’assurer la protection, la sauvegarde et la qualité de l’information, de l’autre
côté l’application des instructions de la direction et de favoriser l’amélioration des
performances. La mise en place des procédures est nécessaire pour le contrôle interne.

D’autres auteurs définissent la procédure comme étant un enchainement de tâches élémentaires


standardisées en amont par l’expression d’un besoin quelconque, limitées en aval par
l’obtention d’un résultat attendu.

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Une procédure est donc une succession d’opérations mises en œuvre dans une même séquence
de temps par des acteurs appartenant à même sous ensemble.

La mise en place des procédures permet de décrire les tâches effectuées de manière structurée
par les différents acteurs. Elle détaille toutes les actions réalisées ensemble et clarifie les
enchainements des opérations et leur synchronisation.

Les procédures sont mises en place pour systématiser l’organisation et la politique de


l’entreprise dans le but d’atteindre les objectifs. Elle représente un référentiel commun à tous
les acteurs de l’entreprise en ce sens qu’elle permet de partager les règles de travail et de
sécuriser les différentes opérations à chaque étape de leur exécution tout en précisant le domaine
d’interventions des différents acteurs, les responsabilités et limites

Elles favorisent la performance et vise l’efficacité opérationnelle de l’entreprise en permettant


aux acteurs de connaitre avec précision les tâches qui leur incombent.

A travers ce mémoire, notre travail sera de mettre en place un manuel de procédure de gestion
de la trésorerie très efficace pour la Compagnie Sucrière du Tchad à fin d’avoir une maitrise de
son activité et de fournir un cadre formel d’exécution des opérations à caractère financier, les
plus sensibles pour une entreprise industrielle.

Ainsi, notre travail comprendra trois parties :

Dans une première partie, nous aurons à traiter le cadre théorique et méthodologique. Ensuite
nous présenterons dans la deuxième partie les concepts généraux de contrôle interne, de
procédures et de trésorerie bien avant la présentation de la Compagnie Sucrière du Tchad. Enfin
dans la troisième partie, nous traiterons notre sujet en analysant d’abord l’organisation de la
compagnie et en présentant le manuel de procédures que nous avons mis en place.

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Première partie : cadre théorique et


méthodologique

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PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE

CHAPITRE 1 : CADRE THEORIQUE

Dans ce chapitre, nous aurons à présenter d’abord la revue critique de la littérature, suivie de la
problématique, ensuite de l’objectif de notre travail de recherche et enfin des hypothèses de
travail.

Section I- Revue de la littérature

Dans un milieu de rude concurrence et face à un environnement économique en perpétuel


évolution, les organisations doivent se donner des capacités et les compétences d’atteindre leurs
objectifs en ayant une meilleur emprise sur l’état réel de marche de leur structure et
suffisamment d’informations pertinentes pour rendre plus rapide et plus efficace leur processus
de prise de décision.

Par conséquent, il est indispensable pour les entreprises d’avoir un meilleur système de contrôle
interne pour parer à toute éventualité et être plus compétitives.

Le contrôle interne doit être efficace et clairement défini. C’est pourquoi la formalisation d’un
système de gestion à travers la mise en place d’un manuel de procédures permettra de décrire
de façon détaillée les tâches et responsabilités des différents acteurs et répondre aux difficultés
de l’entreprise.

Mamadou Barry dans son ouvrage « audit et contrôle interne » (2009) fait ressortir
l’efficacité du contrôle interne à travers la mise en place des procédures administratives et
opérationnelles dont l’application à une incidence directe sur la qualité des documents
comptables. Une fois mise en place, ces procédures doivent être exemptes de faiblesse pour être
opérantes

En effet, lorsque les procédures sont efficaces et différencient clairement les tâches et
responsabilité, elles contribuent efficacement à ma prise de décision à travers des informations
pertinentes et fiables.

Pour Benoit Pige dans son ouvrage « audit et contrôle interne » 3eme Edition (2009), l’objectif
premier de la mise en place des procédures est la maitrise des risques découlant de l’exécution
des tâches quotidiennes des différents acteurs de l’entreprise. Pour assurer un bon contrôle

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interne, les procédures sont indispensables. Pour lui, le manuel de procédures répond aux
exigences de la direction quand il favorise l’exécution des tâches conforment aux instructions
et directives.

Il ajoute aussi que les procédures représentent, pour le personnel de l’entreprise, un référentiel
commun qui permettra à chacun de travailler et d’atteindre ses objectifs en absence de toutes
contradictions internes.

Dans le même contexte, Remi Gayraud, Frederic Bernard et laurent Rousseau dans leur
ouvrage « contrôle interne » 2eme édition (2008) décrivent le manuel de procédures comme
étant un instrument descripteur qui reproduit le circuit d’information et la réalité d’une
structure.

Pour eux, la régularité et la cohérence du traitement de l’information est un facteur de base


nécessaire pour assurer un bon contrôle interne. Ils ajoutent aussi que la façon de traiter les
informations doit être décrite et connue des employés pour que le manuel de procédures
produise le résultat attendu, celui de faire de l’entreprise une organisation homogène.

Dov Ogien dans son ouvrage « comptabilité et audit bancaire » (2008) nous dit aussi que le
manuel de procédures renseigne sur tout le processus d’enregistrement, de traitement et de
restitution des informations. Selon lui, tout établissement doit d’abord le mettre en place de
façon efficace et adapté puis le mettre à jour au fur et à mesure suivant l’évolution de leur
activité

Elisabeth Bertin (2007 : 54), dans son ouvrage « audit interne » nous montre à la page 54 la
loi de sécurité financière en France, qui par son article 117 oblige le président du conseil
d’administration ou du conseil de surveillance de rendre compte des procédures de contrôle
interne mises en place par la société. Elle met ainsi en exergue l’intérêt que portent les
procédures pour les institutions internationales. La mise en place des procédures est
considérablement utile tant pour les dirigeants d’entreprises que pour les institutions
internationales.

De même à travers les articles 16 et17 de l’OHADA concernant le droit comptable des Etats
membres de l’union, le législateur de l’union monétaire ouest africaine fait du manuel de
procédure une obligation. Pour un contrôle interne opérant, la mise en place des procédures est
indispensable.

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Allant dans le même sens Ouedraogo Aguste Noel, dans son ouvrage intitulé « élaboration
du manuel de procédure à valeur ajoutée » propose aux dirigeants des organisations un guide
théorique pour élaborer en intégrité et de manière cohérente, des règles formelles pour la
conduite efficace de leurs entreprises.

Son idée générale constituant cette démarche est de comprendre en globalité la problématique
de l’introduction du formalisme dans une organisation.

Pour lui, la mise en place de procédures est nécessaire et doit favoriser d’abord le respect de la
conformité des pratiques avec les lois et règlements en vigueurs, ensuite l’atteinte de l’optimum
dans la réalisation de toutes les opérations puis la conformité des pratiques avec les meilleurs
en matière de gestion.

A ce propos, il faut se référer à l’article 138 du traité portant sur l’OHADA : « le gérant ou le
conseil d’administration, selon le cas, établit un rapport de gestion dans lequel il expose
la situation de la société durant l’année écoulée, son évolution prévisible et, en particulier,
les perspectives de continuation de l’activité, l’évolution de la situation de trésorerie et le
plan de financement » d’où la nécessité d’avoir au sein d’une entreprise un système
d’information de gestion fiable

Evariste Ahouangansi dans son ouvrage intitulé « audit et révision des comptes » (2006)
indique que l’existence d’instructions écrites sous forme de manuel de procédures représente
pour l’auditeur une garantie. Pour lui, un bon contrôle interne repose sur un système de
documentation recouvrant toute la production de l’information. Celles-ci doivent être en qualité
et quantité suffisant pour faire preuve d’appréciation satisfaisante.

De même Mohsin Bervada dans son ouvrage « audit interne tout simplement » édition 2012,
dit que : « le contrôle interne permet également à l’organisation de clarifier les
responsabilités dans un environnement sécurisé par l’application des procédures, la
définition des missions de chacun dans des descriptions de poste etc…. »

Différents auteurs ont parlé du contrôle interne et de la nécessité de la mise en place du manuel
de procédures.

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Certains affirment que le contrôle interne efficace garantie une bonne organisation de
l’entreprise. Il permet en effet de maitriser les risques découlant de l’activité et de contribuer
fortement à la performance.

D’autres font ressortir l’efficacité du contrôle interne à travers la mise en place du manuel de
procédure. D’après eux, le manuel de procédures est un instrument qui assure la régularité et la
cohérence des traitements d’informations afin d’avoir une meilleure emprise sur l’activité de
l’entreprise.

Nous pouvons retenir en général que le manuel de procédures est indispensable à tout entreprise
car au-delà d’avoir un système de gestion formel permettant de garantir un excellent contrôle
interne, il participe aussi efficacement à la performance de l’entreprise en mettant en évidence
les faiblesses de l’organisation.

Section II- Problématique

La certification de la régularité et la sincérité des états financiers et la gestion des risques sont
primordiales pour les dirigeants d’une entreprise. Ceux-ci cherche des moyens de se fournir en
intégralité, de manière cohérente et formelle, le model par lequel leur organisation pourra
fonctionner de manière efficace.

Actuellement, Dans la mesure où les entreprises renforcent leurs dispositifs pour mieux gérer
les risques découlant de leur activité, les informations utiles à cette démarche doivent êtres
fiables, claires et précises de façon à permettre une prise de décision sûre et rapide.

Pour cela, le contrôle interne doit pouvoir avertir tous dysfonctionnements organisationnels
susceptibles de porter préjudice au patrimoine de l’entreprise. La survie de l’entreprise ne
concerne non seulement les dirigeants de l’entreprise mais aussi les partenaires et actionnaires
qui, par souci de protéger leurs intérêts tiennent à la mise en place d’un système de contrôle
interne efficace.

La mise en place du contrôle interne au sein de l’entreprise permet d’avoir une meilleure
emprise sur les risques liés à l’activité, de sécuriser les informations et de participer à
l’amélioration de la performance. Elle permet de faire participer tous les opérateurs de
l’entreprise et de mettre en œuvre les dispositifs nécessaires à la bonne marche de
l’organisation.

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Selon les auteurs cités précédemment, pour qu’un contrôle interne soit efficace, l’organisation
doit être formalisée et comporter une séparation des tâches et fonctions. La mise en place des
procédures est une condition nécessaire à l’efficacité du contrôle interne car elles permettent
d’éviter les cumuls de fonctions qui en réalité peuvent conduire à commettre des fraudes et
autres malversations. L’absence d’un manuel de procédure dans une entreprise peut engendrer
des risques.

C’est ainsi que Mamadou Barry affirme que « la mise en place d’un contrôle interne est
largement conditionnée par l’existence d’un manuel de procédures administratives et comptable
et d’un service chargé de veiller à l’application de ces procédures, l’existence d’un système
satisfaisant de conservation des données et de documentation ».

La mise en place d’un manuel de procédures vise à assurer une gestion optimale, efficace et
transparente de toutes les activités de l’entreprise. Elle consiste par ailleurs à mettre à plat les
connaissances implicites incorporées dans l’organisation et de permettre à tous les acteurs de
l’entreprise de travailler en toute connaissance des actions à entreprendre conformément aux
instructions de la direction.

C’est pour cela toute entreprise qui vise une certification sans réserve des états financiers, une
transparence dans l’organisation, une optimisation de la performance doit mettre en place un
manuel de procédure.

Vue l’importance du contrôle interne conditionnée par un système de gestion formalisé,


comment la mise en place des procédures de gestion contribuerai à l’optimisation de la
trésorerie de la Compagnie Sucrière du Tchad ?

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Section III- Objectif de la recherche

Cette étude montrera de manière distincte et précise les points essentiels visés par les entreprises
soucieuses de leur efficacité et performance ainsi que de la protection de leur patrimoine.

3.1. Objectif général

L’objectif général de cette étude est la mise en place d’un manuel de procédures de gestion de
la trésorerie au sein de la Compagnie Sucrière du Tchad en vue d’optimiser la gestion de sa
trésorerie.

3.2. Objectifs spécifiques

Afin de mener à bien cette étude, quelques objectifs spécifiques sont nécessaires et devraient
être éteints pour appuyer l’objectif général ci-dessus. C’est objectifs sont entre autre :

 S’assurer de l’existence des dispositifs de contrôle interne au sein de la Compagnie

 vérifier l’efficacité des dispositifs de contrôle interne existant

 connaitre l’importance du contrôle interne et pouvoir le mettre en place au sein de


la compagnie de façon adaptée

 montrer l’important du manuel de procédures comme étant essentiel à la


protection du patrimoine de l’entreprise et l’amélioration de la performance

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Section IV- Hypothèse de travail


Notre étude nécessite la formulation des hypothèses de travail qui sont les suivantes :

4.1. Hypothèse 1

La mise en place d’un manuel de procédure de gestion de la trésorerie a une incidence positive
sur la performance de la compagnie.

4.2. Hypothèse 2

La formalisation et la mise en disposition du manuel de procédures au sein de la compagnie est


gage de sécurité.

4.3. Hypothèse 3

La protection du patrimoine de la compagnie résulte de la mise en place des procédures


empêchant des erreurs, des malversations et fraudes.

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CHAPITRE 2 : CADRE METHODOLOGIQUE

La sphère méthodologique de notre étude portera essentiellement sur le cadre de l’étude en


première section, suivi du champ de l’étude en deuxième section, des techniques d’investigation
en troisième section et enfin des difficultés rencontrées au cœur de cette étude dans une
quatrième section.

Section I- Cadre de l’étude

Le cadre de notre travail sera la Compagnie Sucrière du Tchad situé à 25 Km de la ville de Sarh.

La CST est située à Banda, dans le canton de la sous-préfecture rurale de Sarh. Il est situé au
sud du département du Barh-koh avec une superficie de 2145 km² et une population totale de
47450 habitants.

Elle emploi de manière directe (permanents, saisonniers, journaliers) ou indirecte (sous-


traitance) plus de 3000 personnes.

La Compagnie est située au Tchad, dans est un très vaste pays d’une superficie de 1284000
km2 situé au cœur de l’Afrique entre la Libye, les deux Soudans, la Centrafrique, le Cameroun,
le Nigeria et le Niger. Le tiers nord est occupé par le Sahara et c’est au sud du pays dans le
Sahel que se trouve la capital Ndjamena ainsi que le Lac Tchad. Plus au sud encore se trouve
une zone de savane et c’est là où en moyenne les densités sont les plus élevées. Il bénéficie
d’une économie basée sur l’agriculture, l’élevage du bétail et surtout sur l’exploitation des
gisements pétroliers qui représentaient déjà en 2004 plus de 80% des exportations nationales.

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Section II- Délimitation de l’étude

Notre travail repose essentiellement sur la mise en place d’un manuel de procédures de gestion
de la trésorerie au sein de la compagnie sucrière du Tchad et précisément dans le département
de comptabilité et finance.

Le département de finance et comptabilité compte au total six (6) membres du personnel.

Notre travail d’étude a été effectué à travers des entretiens avec tous les six (6) membres du
personnel.

En effet, pour mener à bien notre travail, nous avons décidé de choisir la Compagnie Sucrière
du Tchad qui évolue dans le domaine de l’agroalimentaire et qui contribue efficacement au
développement du pays.

Section III- Techniques d’investigation

Différentes techniques d’investigation ont été utilisées pour la collecte des informations.

 Nous avons eu à faire des recherches documentaires à la bibliothèque de l’IAM, ainsi


que sur la bibliothèque numérique scholarvos et consulter l’internet en vue
d’approfondir nos recherches.
 Nous avons aussi fait des entretiens au sein de la compagnie avec le personnel et
observer les méthodes de travail
 Nous avons aussi élaboré et soumis un questionnaire de prise de connaissance des
procédures existant relatives à la gestion de la caisse

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Section IV- Difficulté rencontrées

Notre principale difficulté rencontrer dans le cadre de notre étude était l’obtention des
informations utiles et fiable pour l’élaboration du manuel de procédures de gestion de la
trésorerie.

Grace à l’humilité, le respect du personnel et un grain d’espoir, toute réticence et méfiance a


été soulevée, ce qui a permis de recueillir des informations auprès des acteurs de l’entreprise
soucieux de la protection de l’information.

Notons aussi comme difficulté l’inexistence des procédures formelles. La plupart des
opérations effectuées ne sont pas formalisées et décrites dans un manuel

Nous avons présenté le cadre théorique et méthodologique dans cette première partie, nous
verrons maintenant dans une deuxième partie les principes généraux de contrôle interne, de
procédure, de la gestion de la trésorerie et procéder à la présentation de la Compagnie Sucrière
du Tchad.

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Deuxième partie : Cadres conceptuel


et organisationnel

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DEUXIEME PARTIE : CADRES CONCEPTUEL ET ORGANISATIONNEL

CHAPITRE I : CADRE CONCEPTUEL

Dans le cadre conceptuel, les principaux points à aborder serons d’abord le contrôle interne,
suivi de la notion de procédure et de la notion de gestion de la trésorerie.

Section I- le contrôle interne


1- définition

Plusieurs définitions du contrôle interne ont été proposé parmi lesquelles nous allons retenir
deux (2) :

 Le coso (committee of sponsoring organizations of the treadway commission) définit


le contrôle interne comme étant un processus mis en œuvre par la direction générale, la
hiérarchie et le personnel d’une entreprise et destiné à fournir une assurance raisonnable
quant à la réalisation des trois catégories d’objectifs suivantes :
 La réalisation et l’optimisation des opérations
 La fiabilité des informations financières
 La conformité aux lois et aux règlements en vigueur

 Selon l’ordre des experts comptables ; « le contrôle interne est l’ensemble des
sécurités contribuant à la maitrise de l’entreprise. Il a pour but d’un côté d’assurer la
protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l’information, de l’autre,
l’application des instructions de la direction et de favoriser l’amélioration des
performances. Il se manifeste par l’organisation, les méthodes et les procédures de
chacune des activités de l’entreprise, pour maintenir la pérennité de celle-ci »

2- objectifs du contrôle interne

L’objectif général du contrôle interne est la réalisation des missions qui lui sont assignées.
Mais pour atteindre cet objectif général, quatre objectifs permanents lui sont affectés.

 La protection du patrimoine de l’entreprise

Le contrôle interne doit pouvoir naturellement préserver le patrimoine de l’entreprise. Ce


patrimoine et d’une grande importance car il regroupe tous les éléments constitutifs et valeureux
de l’entreprise.

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 La fiabilité et qualité des informations comptables

Pour avoir un processus de prise de décision plus rapide et plus efficace, le contrôle interne doit
favoriser l’obtention, la circulation et le traitement des informations qui doivent être fiables,
vérifiables, exhaustives, pertinentes et disponibles.

 La conformité aux lois et aux règlements en vigueur

Cette objectif se rapporte à la conformité aux lois et aux règlements auxquels l’entreprise est
soumise.

Le contrôle interne doit veiller sur la régularité afin d’éviter toutes failles ou erreurs résultantes
de l’absence de respect des textes législatifs et réglementaires.

 L’optimisation des ressources

Le contrôle interne doit veiller à l’utilisation économique et efficiente des ressources. Il s’agit
ici de promouvoir la performance, la rentabilité et la protection des ressources.

A travers cet objectif, le contrôle interne doit permettre de savoir de façon fiable et pertinente
dans quelle mesure les objectifs opérationnels de l’entreprise sont atteints.

3- Composantes du contrôle interne

Le contrôle interne est décomposé par le référentiel COSO en cinq composants. Ces composants
sont nécessaires car ils permettent de faire une description et une analyse du contrôle interne
existant dans une organisation. Il s’agit de :

 L’environnement de contrôle
 L’évaluation des risques
 Les activités de contrôle
 L’information et la communication
 Le pilotage

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3.1. L’environnement de contrôle

Le référentiel COSO qualifie l’environnement de contrôle comme étant un élément très


important de la culture d’une entreprise. Il constitue la base de tous les autres éléments du
contrôle interne en imposant discipline et organisation. Il détermine aussi le niveau de
sensibilisation du personnel au besoin de contrôle. Les concepts relatifs à l’environnement de
contrôle sont notamment :

 L’intégrité
 L’éthique
 La compétence du personnel
 La philosophie des dirigeants
 Le style de management
 La politique d’organisation
 L’intérêt manifesté par l’organe de direction et sa capacité à indiquer clairement
les objectifs

L’environnement de contrôle tire généralement sa force au niveau des instances dirigeantes


et de la haute direction qui doivent faire preuve d’une large conscience de la nécessité
d’élaborer des normes et procédures appropriées pouvant favoriser l’adhésion aux valeurs
de l’organisation et le travail en équipe pour la réalisation des objectifs.

3.2. L’évaluation des risques

L’évaluation des risques est un processus qui s’appuie sur la fixation des objectifs alignés
sur la stratégie. Cette évaluation comprend d’abord l’identification des événements ensuite
l’analyse des risques. L’analyse des risques se fait suivant leur gravité afin de déterminer
comment ces risques doivent être gérer.

La fixation des risques est une condition préalable à l’évaluation des risques. Pour identifier
les risques qui sont susceptibles d’avoir un impact sur l’organisation et prendre des mesures
nécessaires, le management doit fixer des objectifs. L’établissement des objectifs est donc
une étape indispensable constituant une condition préalable qui donne de la pertinence au
contrôle interne.

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3.3. Activité de contrôle

Les activités de contrôle sont définit d’après le COSO 1 comme étant l’application des
normes et procédures destinées à assurer l’exécution des directives émise par le
management en vue de maitriser les risques. Ces activités sont menées à tous les niveaux
hiérarchiques et fonctionnels de l’entreprise et permettent de s’assurer que les mesures
nécessaires sont conçues et lises en œuvre en vue de maitriser les risque susceptibles
d’effectuer la réalisation des objectifs. Les contrôles s’effectuent généralement sur des
activités liées à la séparation des tâches, aux signatures d’autorisation, la sécurité des actifs
et l’appréciation des performances opérationnelles.

3.4. Information et communication

Le référentiel COSO précise que les systèmes d’informations produisent, entre autres, des
données opérationnelles financières ou encore liées au respect des obligations légales et
réglementaires, qui permettent de gérer et contrôler l’activité. Ces systèmes prennent en
compte non seulement les données provenant de l’entreprise elle-même mais aussi celles
qui sont liées à son environnement externe. Les informations pertinentes doivent être
communiquées de façon efficace. Cette communication exige une circulation
multidirectionnelle de l’information, c'est-à-dire une circulation ascendante, descendante et
transversale.

3.5. Le pilotage

Le pilotage est un moyen nécessaire qui permet de vérifier que le contrôle interne fonctionne
de façon permanente efficacement.

Ce pilotage s’étend sur toutes les activités de l’organisation pouvant aller jusqu’à inclure
les sous-traitants et l’audit interne.

Les opérations de pilotage sont effectuées à travers des activités courantes et grâce aux
évaluations ponctuelles.

Chacune des composantes suivantes sont étroitement liées aux objectifs énumérés
précédemment à savoir la protection du patrimoine de l’entreprise, la fiabilité et la qualité
des informations, la conformité aux lois et règlement en vigueur et l’optimisation des
ressources.

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Pour conclure que le contrôle interne est efficace dans chaque catégorie d’objectifs, ces cinq
(5) composantes doivent être présentes et fonctionner de façon efficace.

Figure 1 : pyramide des composantes de contrôle interne présenté par le COSO

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4- Principes de contrôle interne

Les principes sur lesquels s’appuie le contrôle interne ont été définis en France par le congrès
de l’OEC (Ordre des Experts Comptables) de 1977. Ces principes sont des règles de conduite
ou des préceptes sur lesquels le contrôle interne repose et dont le respect lui conférera une
qualité satisfaisante.

4.1. Le principe d’organisation et de séparation des fonctions

Pour avoir un contrôle interne efficace, il est nécessaire pour une organisation de posséder un
certain nombre de caractéristiques. L’organisation doit être :

 Préalable
 Adaptée et adaptable
 Formalisée
 Et doit comporter une séparation convenable des fonctions.

L’entreprise doit être sous la responsabilité des dirigeants. Cette responsabilité consiste à la
fixation des objectifs, à la définition des responsabilités des employés à travers un
organigramme et au choix des ressources à mettre en œuvre.

Par ailleurs, la règle de séparation des fonctions a pour objectif d’éviter que dans l’exercice
d’une activité de l’entreprise, un même agent cumule :

 Les fonctions de décisions


 Les fonctions de détention matérielle des valeurs et des biens
 Les fonctions d’enregistrement (saisie et traitement de l’information)
 Les fonctions de contrôle
 Ou même simplement deux d’entre elles

C’est évident qu’un cumul de ce genre favorise les erreurs, les négligences, les fraudes, les
dissimulations et autres malversations.

4.2. Le principe d’intégration ou d’autocontrôle

Une fois mises en place, les procédures doivent permettre le fonctionnement d’un système
d’autocontrôle mis en œuvre par des recoupements, des contrôles réciproques ou des
moyens techniques appropriés.

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Les recoupements permettent de s’assurer de la fiabilité de la production ou du suivi d’une


information au moyen de renseignements émanant de sources différentes ou d’éléments
identiques traités par voies différentes (concordance d’un copte collectif avec la somme des
comptes individuels).

Les contrôles réciproques s’opèrent dans le traitement subséquent ou simultané d’une


information selon la même procédure, mais ils s’effectuent par un autre agent afin de mieux
vérifier l’identité des résultats obtenus (total des relevés de chèques reçue et total des
bordereaux de remise en banques par exemple).

Les moyens techniques recouvrent l’ensemble des procédures qui corrigent ou réduisent,
autant que peu, l’intervention humaine et par voie de conséquence, les erreurs, les
négligences et les fraudes (traitements automatiques informatisés).

4.3. Le principe de permanence

La mise en place de l’organisation de l’entreprise et de son système de régularisation (le


contrôle interne) suppose une certaine pérennité de ces systèmes.

Ce principe est fort logique, car toute organisation nécessite une stabilité de ses structures
de manière à ne pas perdre de temps à l’adaptation du personnel et des machines aux
nouvelles procédures mises en place. Il est évident que cette pérennité repose
nécessairement sur celle de l’exploitation.

4.4. Le principe d’universalité

Ce principe implique que les objectifs du contrôle interne concernent toutes les personnes
dans l’entreprise, en tout temps et en tout lieu. Autrement dit, personne n’est exclu du
contrôle par quelque considération que ce soit : il n’y a ni privilège, ni domaine réservé, ni
établissement mis en dehors du contrôle interne.

4.5. Le principe d’indépendance

Ce principe implique que les objectifs du contrôle interne) savoir la sauvegarde du


patrimoine et l’amélioration des performances sont à atteindre indépendamment des
méthodes, des procédés et moyens de l’entreprise.

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4.6. Le principe de bonne information et de qualité du personnel

L’information doit répondre à certains critères tels que la pertinence, l’utilité, l’objectivité,
la communicabilité et la vérifiabilité.

La qualité du personnel ne doit pas fragiliser les procédures, c'est-à-dire, la bonne


information. Tout système de contrôle interne est, sans un personnel de qualité, voué à
l’échec. La qualité du personnel comprend la compétence et l’honnêteté ; cependant la
fragilité du facteur humain rend toujours nécessaire de bonnes procédures de contrôle
interne.

4.7. Le principe d’harmonie

On entend par principe d’harmonie, l’adéquation du contrôle interne aux caractéristiques de


l’entreprise et de son environnement. C’est un simple principe de bon sens qui exige que le
contrôle interne soit bien adapté au fonctionnement de l’entreprise.

En particulier, dans les petites entreprises, le contrôle interne connait des limites inhérentes
à la dimension, notamment pour ce qui concerne la mise en œuvre généralisée du principe
de séparation des fonctions.

5- Les acteurs de contrôle interne

Le contrôle interne constituant tous les dispositifs permettant la maitrise des risques
concerne tous les membres de l’organisation. Entre autre, nous pouvons citer
particulièrement :

 Le conseil d’administration

A partir des comptes rendus de la Direction générale, le conseil d’administration apprécie les
caractéristiques essentielles du contrôle interne. Cela fait l’objet d’une conformité avec la
mission du conseil qui consiste entre autres choses à « veiller aux caractères appropriés des
risques pris par l’entreprise sur la base d’évaluation exhaustive et effective des différents
risques ». Le conseil d’administration joue un rôle très important en ce sens qu’il vient appuyer
la Direction général lorsque celui-ci prend des risques inconsidérés.

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 Le comité d’audit

Le comité d’audit émane du conseil d’administration. Son rôle est d’assurer une surveillance
attentive et particulière du dispositif de contrôle interne. La fréquence des réunions,
l’indépendance du comité, l’accès aux informations pertinentes, les compétences diversifiées
du comité, sont autant d’atouts pour aider au bon fonctionnement du contrôle interne.

 La direction générale

Le rôle de la Direction générale est très essentiel. C’est elle qui se charge de définir, d’impulser
de surveiller, de mettre en jeu les de la conduite humaine à respecter et de faire preuve
d’exemplarité du management.

La direction générale joue aussi un rôle très important au démarrage d’un projet de mise en
place de manuel de procédures car elle se charge de susciter l’adhésion et de prévoir les
ressources nécessaires. La Direction générale, pour assumer ses responsabilités, doit être
régulièrement informée des dysfonctionnements du contrôle interne concernant les
insuffisances et les difficultés d’application des dispositifs.

 L’audit interne

Il évalue pour chaque responsable et d’une façon globale au niveau de l’entreprise le


fonctionnement de du contrôle interne. Cela se fait grâce aux réalisations des missions d’audit.
Ces missions se font suivant une périodicité qui est fonction du risque. A l’issue de ces missions,
des recommandations sont formulées au responsable afin d’améliorer le contrôle interne.

L’audit interne est réputé être spécialiste du contrôle interne, de ce fait, il contribue à
sensibiliser, à former le personnel et à participer activement à l’élaboration du système du
contrôle interne.

 Le personnel

Il est l’acteur principal du contrôle interne puisque, chacun dans son poste de travail, est
responsable de la maitrise de ses activités au regard des objectifs qui lui sont fixés. D’ailleurs,
des référentiels tels que le COSO insiste sur la motivation du personnel dans la mise en place
et le bon fonctionnement du contrôle interne.

Parmi le personnel, les responsables opérationnels jouent un rôle très important car ceux-ci sont
chargés de motiver, d’organiser et de contrôler les activités à leur charge.

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 Le risk manager

Il intervient dans la définition et l’identification des risques qui agissent directement sur le
contrôle interne et dans les choix et décisions qui sont prises dans ce domaine.

 Les organismes de contrôle

Ils sont présents dans les professions règlementées telles que les banques et sociétés d’assurance
et surtout dans l’administration (la cour des comptes….)

 Les organismes professionnels

Ils jouent un rôle très essentiel dans la formation et la sensibilisation des acteurs. On peut citer
entre autres : institue of internal auditors (IIA), institut Français de Contrôle Interne (IFACI)….

 Les auditeurs externes

On fait référence ici aux cabinets d’audit, aux professions comptables et aux prestataires
externes.

6- Les limites du contrôle interne

Le dispositif de contrôle interne aussi bien conçu et aussi bien appliqué soit-il, ne peut fournir
une garantie absolue quant à la réalisation des objectifs de l’entreprise. En effet étant donné
qu’elle est essentiellement basée sur le facteur humain, toute structure de contrôle interne peut
être affectée par erreurs de jugement ou d’interprétation. On peut citer :

 L’erreur de jugement

Le risque d’erreur humain dans la prise de décision ayant un impact sur les processus de
l’entreprise peut limiter l’efficacité du contrôle interne. Les décisions sont souvent prises dans
un temps limité, sur la base des informations disponibles et parfois incomplètes. Les jugements
exercés lors des prises de décisions peuvent se relever défaillants. C’est ainsi que le coso 1
précise que le système de contrôle interne ne peut prévenir un jugement erroné ou une mauvaise
décision, ou bien encore un évènement extérieur pouvant entrainer l’échec des objectifs
d’exploitation.

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 Les dysfonctionnements

Un système de contrôle interne peut, quel que soit sa conception, avoir des dysfonctionnements
relevant d’une mauvaise interprétation des instruments ou des négligences dans l’analyse des
informations.

 Les contrôles « outrepassées » ou contourné par le management

Le contrôle interne est un dispositif mise en place et géré par des personnes. Ceux-ci peuvent
le contourner dans le but soit d’en tirer profit personnellement soit d’améliorer la présentation
de la situation financière de l’entreprise ou de dissimuler la non-conformité aux obligations
légales.

 La collusion

La séparation des fonctions est un élément privilégié du contrôle interne. Cependant, des
individus agissent collectivement pour accomplir et dissimuler une action. Ils peuvent aussi
altérer des informations financières ou de gestion tout en passant inaperçu au système.

 Relation cout/bénéfice

L’organisation doit comparer les couts et avantages relatifs aux contrôles avant de les mettre en
place.

Lorsqu’on cherche à apprécier l’opportunité d’un nouveau contrôle, il est nécessaire d’étudier
non seulement le risque d’une défaillance et l’impact possible sur l’organisation mais aussi les
coûts associés à la mise en place de ce contrôle.

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Section II- Notion de procédure

2.1. Définition

D’après Alain Henry et Monkam-Daverat «Rédiger les procédures de l’entreprise » (1998),


« une procédure est un enchainement de tâches élémentaires standardisées en amont par
l’expression d’un besoin quelconque, limitées en aval par l’obtention d’un résultat attendu ».

Une procédure

Une procédure se décrit comme étant une suite d’opérations mises en œuvre dans une même
séquence de temps, par un nombre limité d’acteurs appartenant à un même sous ensemble.

La mise en place des procédures permet de décrire les tâches effectuées de manière organisée
par les différents acteurs. Elle détaille les actions qu’ils réalisent ensemble, explicite les
enchainements des opérations et leur synchronisation.

Par ailleurs, les procédures consistent à mettre à plat les connaissances implicites incorporées
dans l’organisation.

Une fiche de procédure contient un ensemble d’instructions utiles permettant de traiter une
situation définie par un événement initial et un résultat final.

2.2. Objectifs des procédures

2.2.1. La mémoire de l’organisation

La première utilisation possible d’une fiche de procédure est celle d’un aide- mémoire. En effet,
l’erreur et l’oubli sont des faiblesses humaines. C’est pourquoi l’existence des procédures
écrites permettra à chaque acteur de s’autocontrôler. A chaque fois qu’il faut procéder à des
opérations techniques délicates ou exceptionnelles, l’utilisation des procédures est très utile.

Pour le personnel nouvellement affecté à un poste de travail, l’utilisation des procédures écrites
favorise l’assimilation rapide des techniques spécifiques de l’entreprise.

Les procédures bien écrites constituent un aide- mémoire très efficace auquel il faudrait se
référer en cas d’oubli et d’erreur.

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2.2.2. Un instrument de décentralisation

Les procédures peuvent être un facteur de décentralisation. Elles fixent les méthodes qui sont
admise au sein de l’entreprise. Les responsables hiérarchiques faisant connaitre de cette façon
ce qu’ils attendent de leurs collaborateurs, leur présence est rendue moins indispensable. Tout
en introduisant d’une cohérence des méthodes et des comportements entre les unités d’un même
groupe. Le manuel de procédure facilite l’éloignement des supérieurs hiérarchiques. Lorsque la
soumission à des règles techniques est bien acceptée par les intéressés, la description rigoureuse
et détaillée des tâches constitue une garantie d’efficacité.

Le manuel de procédures permet de donner plus de responsabilité aux exécutants, qui eux, à
leur niveau, ont un sentiment de meilleure autonomie.

2.2.3. Un outil de formation du personnel

De façon théorique, la formation des agents relève de leurs supérieurs hiérarchiques. Toutefois,
nous savons que sous la pression du quotidien, ceux-ci n’accordent pas de temps à cette tâche.
D’ailleurs, ils n’ont toujours pas les qualités requises, ni forcement le goût de la pédagogie.
L’absence de manuels constitue un obstacle psychologique supplémentaire.

L’existence de manuels de procédures est un moyen efficace pour répondre à cette difficulté.
Ils divulguent une bonne partie des informations nécessaires. Munis de cette base, les
exécutants peuvent plus facilement se référer à leurs supérieurs pour les interroger sur des points
éventuellement obscurs.

Les procédures permettent de diffuser le savoir- faire. Elles sont un moyen de divulguer sous
forme de documents accessibles à tous, les méthodes préconisées dans l’entreprise, et de faire
connaitre les conséquences d’erreurs éventuelles. Elles décrivent le fonctionnement de
l’organisation.

2.2.4. Un cadre de conduite

Les procédures sont comparées au code de la route dans la mesure où elles définissent les
comportements applicables par tous les intervenants, pour des circonstances prévues à l’avance.
Elles indiquent ce qu’il faut faire, la voie) suivre.

Vue comme un code de la route, le respect et l’application du manuel de procédure par les
acteurs permettrait de limiter les risques.

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2.3. La mise en place des procédures

La mise en place des procédures au sein d’une entreprise se fait suivant plusieurs étapes à
savoir :

 La prise de connaissance
 La phase de préparation
 L’analyse de l’existant

2.3.1. La prise de connaissance

La phase de prise de connaissance de l’entreprise est l’occasion de recueillir les principales


informations relatives au domaine d’activité de l’entreprise et à son organisation d’ensemble.

Cette phase a pour but d’apprécier les éléments suivants :

 Le plan d’organisation et son organigramme


 Le système de pouvoir et d’autorisation des transactions
 Le système d’information

Le but de cette étude portant sur la structure de l’entreprise est de permettre : « d’avoir une
définition claire sur les tâche qu’occupe chaque personne dans l’entreprise ; vérifier que les
dépenses hiérarchiques sont clairement précisées ; voir si la séparation des pouvoir est mise en
évidence par la répartition des responsabilités ».

2.3.2. La phase de préparation

La première des choses à faire consiste à établir une liste provisoire et approximative des
procédures, cette liste est de nature à évoluer au fil des travaux.

Ensuite la constitution de la première liste permet d’effectuer un classement des futures


procédures en sous ensemble, par direction ou services et par types d’activités. Ce
regroupement permet de choisir le système de classement, la codification, qui servira à la
numérotation des fiches dans les manuels.

Enfin, le travail de rédaction, pour chaque procédure consiste à établir un dossier de travail et
pour chacun de ces dossier la liste des personnes à interviewer.

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2.3.3. L’enquête par procédure

Il s’agit tout d’abord à prendre, pour chaque procédure, un rendez-vous avec un interlocuteur
principal, susceptible de fournir une vue d’ensemble. En général, il s’agit d’un responsable
d’unité ou d’un chef d’équipe qui a une vision complète de la procédure. Cet entretien préalable
permet en particulier de contrôler l’identification de la procédure concernée.

Ensuite, on aborde dans cette étape le travail de formalisation des procédures. Il est nécessaire
de procéder, dossier par dossier, aux interviews pour acquérir une connaissance précise de
chacune des procédures. Au cours de cette étape, la collecte des documents écrits et les supports
techniques sont utiles à la rédaction finale du manuel de procédure. Les entretiens sont suivis
des travaux d’analyse et de rédaction. Cette étape s’achève par la finalisation de chaque dossier
de procédure considéré.

2.4. La validation et la diffusion du manuel

La phase de la validation du manuel de procédures s’effectue en plusieurs étapes. D’abord, les


documents rédigés font l’objet d’une validation, effectuée en commun entre rédacteurs et
utilisateurs, notamment avec les personnes interviewées. Ensuite l’équipe projet procède à une
validation d’ensemble afin de s’assurer de la cohérence globale du système des procédures.
Cette étape prend fin lorsque le manuel de procédure est diffusé au sein de l’entreprise.

2.5. La fonction du manuel

Les procédures formalisées constituent, pour l’auditeur, un référentiel. D’un côté, elles
fournissent une liste utile pour ces travaux d’investigation. De l’autre, leur absence rendra le
contrôle délicat, voire impossible. En effet, les reproches faits aux agents seraient vivement
contestées, faute d’instruction précise.

Le manuel de procédure permet à chaque acteur d’intervenir dans ses fonctions avec une
connaissance et compréhension précise de ses tâches et responsabilité.

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2.6. La mise à jour des procédures

2.6.1. Modification des procédures.

Les facteurs susceptibles de causer la modification des procédures sont :

 Le changement de la structure ou des activités de l’entreprise.


 Les situations nouvelles qui nécessitent le changement ou l’amélioration des
procédures
 Les changements rendus nécessaire par l’application des lois et règlements en
vigueur dans le pays
 Les modifications en ce qui concerne le changement du personnel ou des tâches qui
l’incombe.
 Les ajustements dans l’organisation.
 L’identification des problèmes ou dysfonctionnement dans les procédures en place

2.6.2. Méthode de mise à jour

Lorsque la modification des procédures existant est envisagée, la Direction doit convoquer une
réunion à laquelle doivent prendre part les agents concernés par ces modifications. A l’issue de
cette réunion, un procès-verbal doit être établi en indiquant les informations suivantes :

 Les procédures devant être modifiées


 Les raisons pour lesquelles elles devront être modifiées
 Les personnes chargées de rédiger les nouvelles procédures

Les nouvelles procédures seront présentées à la Direction pour appréciation, si possible apporter
les modifications qu’il juge nécessaire avant de valider.

Pour permettre un suivi des procédures dans les différentes étapes de mise à jour et de révision,
les procédures initiales ou procédures-source devrait être conservée, de même que ses
différentes visions. Conformément à la démarche et à la méthodologie adoptée lors de leurs
élaborations, la mise à jour et la révision des procédures doivent être menées dans un climat de
concertation entre les différents intervenants.

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Section III- La notion de gestion de trésorerie

La gestion de la trésorerie est primordiale pour une entreprise. Cette gestion porte sur
l’ensemble des sommes d’argents disponible en caisse et en banque.

3.1. Définition de la gestion de la trésorerie

Il existe plusieurs définitions de la gestion de la trésorerie. Ces multiples définitions tendent à


éclairer un aspect ou une autre de la trésorerie. Plusieurs auteurs justifient la trésorerie comme
étant des disponibilités, de la liquidité ou de l’encaisse, d’autre par contre proposent une analyse
statistique du bilan, en se référant à la notion de fond de roulement et de besoin en fond de
roulement.

Selon Michel LEROY « la gestion de la trésorerie » (1993), « la trésorerie représente les


liquidités dont dispose une entreprise à un instant précis et qu’elle peut immédiatement utiliser
pour faire face à des décaissements. Pour connaitre la trésorerie disponible à un moment donné,
il suffit d’additionner le solde des comptes bancaires, comptes courants postaux, caisses situés
à l’actif et d’en retrancher le solde des comptes bancaires au passif (découvert) ».

Mais la trésorerie d’une entreprise peux être aussi définit comme étant l’ensemble de ses
disponibilités qui lui permettent de financer ses dépenses à court terme.

Dans ce cas, la trésorerie nette d’une entreprise se calcule en faisant la différence entre sa
trésorerie d’actif et sa trésorerie de passif.

Pour Henry François MEUNIER « La trésorerie des entreprises » (1993), « la trésorerie d’une
entreprise à une date donnée est la différence à cette date entre les ressources mises en œuvre
pour financer son activité et les besoins entrainés par cette activité ».

La lexique de finance définit la gestion de la trésorerie comme étant une activité consistant pour
le trésorier d’une entreprise à gérer les risques de liquidité, de taux d’intérêt et de taux de change
qui pèsent sur l’entreprise ; à placer les liquidités dans les meilleurs conditions de rentabilité et
de risque ; et à pouvoir faire face tous les jours aux engagements de l’entreprise en mobilisant
les ressources financières à court ou à long terme nécessaires.

29 Mémoire de Master 2 Audit et Contrôle de Gestion


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Selon Anne-Marie KEISER « Gestion Financière » (1998), gérer la trésorerie consiste à :

 Assurer la sécurité des disponibilités par la prévision de plusieurs sources de


financements ;

 Tirer un rendement maximal des disponibilités en ne les laissant pas inutilisées ;

 Réduire les disponibilités au maximum ;

 Motiver, intéresser, informer tous les responsables de la gestion de trésorerie ;

 Contrôler, voire raccourcir le crédit- client en accélérant les appels de trésorerie

 Contrôler, voire allonger le crédit-fournisseur ;

 Négocier le plus longtemps possible à l’avance les éventuels placements


d’excédents de trésorerie et de crédits pour faire face aux insuffisances de
trésorerie ;

 Mettre en concurrence les fournisseurs de fonds ;

 Saisir les opportunités de rendements élevés (emprunts, placements, ventes, ou


achats de devises, reports d’achats ou d’investissement…)

Ainsi selon Jack FORGET « Gestion Budgétaire » (2005), la gestion de trésorerie est un
arbitrage entre :

- La sécurité et l’efficacité

- La liquidité et la rentabilité

- La solvabilité et le risque

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3.2. Les objectifs de la trésorerie

La gestion de la trésorerie présente un enjeu financier ayant considérablement évolué grâce à


l’émergence de nouveaux instruments. La réalisation de ses objectifs nécessite la définition de
deux concepts dont l’un est associé à la gestion et l’autre à la trésorerie. En particulier, le
concept de gestion s’appuie sur des prises de décisions engageant une entreprise dans le futur
tandis que celui de la trésorerie désigne l’ensemble des moyens de financement disponible pour
faire face aux dépenses (encaisses, crédits bancaires à court terme, etc…) . Il est important que
ces deux concepts puissent être précédés d’une prévision de l’état probable de cette entreprise.
Ce qui permet de prendre dans le présent des décisions en termes de moyens de financement
qui engageront l’entreprise ultérieurement.

L’établissement peut alors se trouver dans l’impossibilité de faire face à ses besoins
d’approvisionnement et à ses obligations de paiement des fournisseurs.

Par contre une trésorerie constamment excédentaire représente un coût pour l’établissement.

Pour cela, la trésorerie doit permettre de :

- Prévenir le risque de cessation de paiement

- D’assurer la solvabilité à court terme

- D’optimiser le résultat financier

3.3. Les différents acteurs de la gestion de trésorerie et leurs rôles

Pour la réussite de toute gestion, il est important de définir tous les acteurs et leurs
responsabilités dans la gestion de la trésorerie de sorte à les identifier clairement en cas de
dysfonctionnement dans le processus.

Les différents services concernés sont : le service comptable, le service trésorerie, le service
financier, le service du contrôle de gestion, la banque.

31 Mémoire de Master 2 Audit et Contrôle de Gestion


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 Le service comptable

L’enregistrement des flux de trésorerie en temps réel permet de disposer d’une situation de
trésorerie fiable.

Les tâches effectuées sont :

- Le contrôle des pièces comptables

- L’enregistrement des flux de trésorerie (encaissements et décaissements)

- La vérification de la fiabilité des procédures d’enregistrement

- La détermination des soldes des comptes de trésorerie et contrôle

 Le service trésorerie

Chargé de placer les excédents de trésorerie et négocier les concours bancaires, il concourt à
accroitre la rentabilité de l’entreprise.

Les tâches effectuées sont :

- Prévoir les excédents ou les découverts de trésorerie

- Rechercher les placements les plus rémunérateurs en cas d’excédent

- Négocier les crédits les moins coûteux en cas de découvert

 Le service financier

Son rôle est de maitriser l’équilibre financier de l’entreprise à moyen et long terme.

Les tâches effectuées sont :

- Evaluer les besoins de financement à moyen et long terme

- Rechercher la combinaison optimale de moyens de financement

- Elaborer un plan de financement

 Le service contrôle de gestion

Son rôle est de calculer les coûts et la rentabilité de l’entreprise, de mesurer la performance.

32 Mémoire de Master 2 Audit et Contrôle de Gestion


NJELASSEM Malachie Eric
Mise en place des procédures de gestion de la trésorerie de la Compagnie Sucrière du
Tchad 2015

Les tâches effectuées sont :

- Etablir les prévisions de recettes et de dépenses

- Etablir les budgets (ventes, achats, trésorerie)

- Procéder à la gestion budgétaire

- Procéder au contrôle budgétaire

 La banque et les sociétés financières

Ce sont les interlocuteurs privilégiés de l’entreprise pour la gestion de la trésorerie

Les tâches effectuées sont :

- Offrir un éventail de placements

- Consentir des crédits à court, moyen et long terme

- Accompagner l’entreprise au cours de son développement

3.4. La mise en œuvre de la gestion de trésorerie

La mise en œuvre de la gestion de trésorerie consiste en théorie à gérer l’encaisse disponible de


manière à combler les éventuels déficits. Selon GOUJET et RAULET « Comptabilité de
Gestion » (2003) elle s’appuie sur l’administration de la trésorerie à partir de trois étapes
fondamentales :

- Prévision de la trésorerie : pour étudier préalablement la décision, la possibilité et la


volonté de l’accomplir

- Budgétisation : pour assurer une intégration et définir les objectifs de l’entreprise et les
moyens propres permettant de les atteindre

- Contrôle de la trésorerie ou contrôle budgétaire : pour réaliser une comparaison


permanente entre les résultats réels et les opérations effectuées en expliquant et
exploitant les éléments de cette comparaison

33 Mémoire de Master 2 Audit et Contrôle de Gestion


NJELASSEM Malachie Eric
Mise en place des procédures de gestion de la trésorerie de la Compagnie Sucrière du
Tchad 2015

CHAPITRE 2 : CADRE ORGANISATIONNEL

Ce chapitre sera exclusivement réservé à la présentation descriptive de la compagnie sucrière


du Tchad et de sa structure.

Section I- Présentation descriptive de la Compagnie Sucrière du Tchad

La CST est située à Banda, dans le canton de la sous-préfecture rurale de Sarh. Il est situé au
sud du département du Barh-koh avec une superficie de 2145 km² et une population totale de
47450 habitants.

Le complexe agro-industriel de la CST de Banda est mis en place pour cultiver et transformer
la canne à sucre. Il est d’une superficie de 11000 hectare et trouve au sud du pays à 12km de
la ville de Sarh sur l’axe Sarh-Bangui, toute fois l’usine est à 25km de cette même ville de Sarh.

L’espace exploité est d’une superficie de 3700 hectare alimenté par l’eau provenant du fleuve
Chari. Cette alimentation se fait par irrigation.

L’usine de la CST de banda est constitué de :

- Une cour à canne qui permet le lavage des cannes à sucre avant de les envoyer au
moulin pour le broyage et l’extraction du jus ;

- Une chaufferie qui produit de la vapeur nécessaire à l’entrainement des


turboalternateurs de la centrale ensuite des turbos au niveau du moulin en fin la
fabrication ;

- Une centrale électrique qui renferme las machines de production d’énergie mécanique
(turbines) convertie en énergie électrique par les alternateurs ;

- Un lieu de fabrication du sucre ;

- La Chambon pour le séchage et emballage du sucre dans le sac.

34 Mémoire de Master 2 Audit et Contrôle de Gestion


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Mise en place des procédures de gestion de la trésorerie de la Compagnie Sucrière du
Tchad 2015

1- Historique de la Compagnie Sucrière du Tchad

Le passé de la CST a d’abord été marqué par la création en 1964 par la SOSUTCHAD (Société
Sucrière du Tchad) qui comprenant uniquement l’usine de farcha à Ndjamena qui est chargé de
la transformation du sucre granulé en pain à partir du sucre importé du Congo et du Cameroun.

Ensuite la SOSUCHARI qui en 1977 a été créé à Sarh et actionné par la société Française
SOMDIAA (Société d’Organisation de Management et Développement des Industries
Agroalimentaires) pour des recherches agronomiques concernant la culture de la canne à sucre.
C’est à la suite des recherches et en vue d’une production abondante de sucre que l’usine de
Banda Sarh, la SONASUT (Société Nationale Sucrière du Tchad), a été créé à la même année.

Avec le programme de privatisation des entreprises étatiques imposé par la Banque Mondiale
et le Fond Monétaire International(FMI), la SONASUT se privatise le 11 Avril 2000 et devient
la Compagnie Sucrière du Tchad (CST) avec son siège sociale à Ndjamena. La CST porte le
statu d’une société anonyme avec conseil d’administration et un capital de 10 000 000 000
FCFA. Son actionnaire majoritaire est la SOMDIAA qui détient 82,2% des actions, l’Etat
Tchadien qui détient 8,9% et la SOSUCAM, une autre filiale du groupe qui détient aussi 8,9%
des actions. Elle emploi de manière directe (permanents, saisonniers, journaliers) ou indirecte
(sous-traitance) plus de 3000 personnes.

La CST a développé ses activités sur trois sites :

- L’usine de Farcha : c’est une unité de production située dans la banlieue de Ndjamena
qui transforme le sucre provenant d’autres sucreries du groupe et du brésil en pains et
bonbons colas.

- La ferme de Mani : c’est une ferme expérimentale mise en place en 1996 pour
sélectionner les variétés de cannes et produire de la spiruline.

- Le complexe agro-industriel de Banda : situé à 25km sur la rive gauche du fleuve


Chari au sud de Sarh dans le département du Barh-kho, il comprend une sucrerie et une
exploitation de 3800 hectares de cannes irrigués par trois systèmes : pivot, goutte et
gravitaire.

Mais avec la levée du monopole et la concurrence déloyale, l’unité de production de Farcha


et le site de Mani sont fermés en 2012.

35 Mémoire de Master 2 Audit et Contrôle de Gestion


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Mise en place des procédures de gestion de la trésorerie de la Compagnie Sucrière du
Tchad 2015

Section II- Structure et organisation de la CST de BANDA

La structure de la compagnie sucrière du Tchad est la suivante :

- Le conseil d’administration

C’est l’organe de décision et d’orientation de la CST. C’est un organe collégial composé


d’administrateurs qui œuvrent sous la direction d’un président (président du conseil
d’administration). Le conseil d’administration décide des grandes orientations de la société par
l’approbation en dernier ressort du budget, des plans de financement et autres décisions
stratégique de gestion. Il contrôle à un niveau supérieur la gestion de l’organe d’exécution. Il
peut à cet effet commettre le service de tout expert.

Les pouvoirs du conseil d’administration sont juridiquement représentatifs de ceux de


l’ensemble des propriétaires de la CST (actionnaires). C’est donc l’assemblée générale des
actionnaires qui, par délégation investi le conseil d’administration des pouvoirs qui sont les
siens. Ainsi c’est au président du conseil d’administration que revient la direction de l’organe
d’exécution pour le compte des actionnaires.

Le siège social de Ndjamena comporte quatre directions et une usine à savoir :

- Direction générale

Elle est dirigée par un chef de direction qui assure les fonctions relevant des orientations
politiques, de la coordination, du suivi et de l’évaluation, des relations extérieures en thème
d’aides et accords techniques. Il agit au nom de la compagnie et est appelé à plaider en sa faveur.

- Direction Administrative et du contrôle de gestion

Cette direction est responsable devant la direction générale. Elle est chargée de la surveillance
et de l’administration courante de la compagnie telles que des décisions administratives sur la
gestion des dépenses et rémunérations, la communication de la politique de la compagnie et la
surveillance de la mise en œuvre de cette politique.

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Mise en place des procédures de gestion de la trésorerie de la Compagnie Sucrière du
Tchad 2015

- Direction des ressources humaines

La direction des ressources humaine est dirigée par un Directeur et comprend les le département
contentieux et affaires générales et Ressource humaine. Cette direction est chargée de
l’organisation, la planification, la gestion des recrutements et carrières du personnel. Elle veille
sur la discipline du personnel, la gestion et suivi de l’application de la législation du travail au
sein de la société, la formation et paie du personnel.

- Direction commerciale

Cette direction est chargée du conseil de la direction générale sur les questions relatives à la
commercialisation. Elle supervise les opérations commerciales et les divisions d’information
en termes de stratégie de développement et leur mise en œuvre. Elle supervise également les
orientations marketings et les programmes de formations, les activités des agents marketing et
de relations publiques, la prévision des prix et les informations sur les couts, la publicité, la
promotion, les recherches et informations marketings, l’image de la compagnie.

Le complexe agro-industriel de Banda comprend :

- Une Direction de Production et de Coordination du Site (DPCS) chargée d’assurer


directement la supervision et le pilotage des activités liées à la production, coordonner
les autres activités de gestion administrative, financière, commerciales et de ressources
humaines tout en étant l’intermédiaire entre l’administration et les services extérieurs.

- Un département des ressources humaines qui a pour mission d’assurer une bonne
gestion administrative du personnel (embauche-débauche, paie, congé) en respectant le
contexte légal, de créer les meilleurs conditions de communication et de compréhension
dans l’entreprise, d’améliorer les compétences pour l’adéquation entre les postes de
travail et les hommes.

- Un département culture qui coordonne les activités des services et divisions chargées
du transport du personnel sur le site de travail, de la préparation de sol, de la plantation,
de l’irrigation, fertilisation, du traitement de plantes, de l’entretient des cultures, des
analyses au laboratoire, de la coupe et transport des cannes etc....

37 Mémoire de Master 2 Audit et Contrôle de Gestion


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Mise en place des procédures de gestion de la trésorerie de la Compagnie Sucrière du
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- Un département parc matériel qui a pour rôle d’assurer la mécanisation de


l’exploitation agricole, la motorisation de l’irrigation, la logistique transport aux autres
services, le transport du personnel. Il gère un parc d’environ 300 engins.

- Un département approvisionnement qui a pour mission d’assurer l’ensemble des


achats et approvisionnement de tous les départements de l’entreprise (pièces de
rechange, emballage et carburants) et enfin de gérer un stock moyen de plus de trois
milliards.

- Un département technique divisé en quatre services : le service entretien (cour à


canne, moulin, atelier mécanique, mécanique usine et chaudronnerie) ; le service
fabrication (fabrication, épuration, évaporation, cristallisation, extraction et le
laboratoire d’analyse des produits et épuration des eaux), le service énergétique
(électricité et régulation usine, atelier électrique, électronique, froid et rembobinage,
chaufferie, centrale électrique), le service aglomérie, Chambon pour l’ensachage du
sucre, stockage et expéditions.

- Un département commercial : sa mission est de s’occuper des activités de vente sur


place et de l’expédition sur les dépôts et à l’aglomérie de Farcha (administration, gestion
de stock produits finis et logistiques de transport), veiller à l’amélioration de vente et au
contrôle du marché du sucre.

- Un département de finance et comptabilité : sa mission est de fournir des


informations comptables et financières nécessaires à la prise de décisions de gestion. Il
se charge de l’élaboration du budget d’investissement et le suivi du personnel, de la
trésorerie, la confection des documents comptables et financiers, la préparation du bilan
annuel et déclarations fiscales et sociales.

Le département finance et comptabilité joue un rôle très important qui consiste à collecter,
traiter et restituer fidèlement les informations comptables pour veiller à la bonne marche de la
compagnie.

38 Mémoire de Master 2 Audit et Contrôle de Gestion


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Mise en place des procédures de gestion de la trésorerie de la Compagnie Sucrière du
Tchad 2015

Au sein du service finance et comptabilité, différentes activités sont menées parmi lesquelles
nous trouvons :

Le chef de département finances et comptabilité qui est placé sous la coupe du directeur
administratif et contrôle de gestion, reçoit de lui des ordres et les transmet aux différents
comptables et les contrôles dans l’exécution de leur tâche.

Des comptables dépendants du chef de département qui ont pour tâche :

- Le suivi de la trésorerie,

- La tenue des comptes des tiers

- L’élaboration des budgets d’investissement

- La gestion de fournisseurs et prestataires locaux et étrangers

Une caissière qui s’occupe des sorties et entrées des fonds. Cette gestion porte
essentiellement sur les recettes, dépense, conservation des espèces.

39 Mémoire de Master 2 Audit et Contrôle de Gestion


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Mise en place des procédures de gestion de la trésorerie de la Compagnie Sucrière du
Tchad 2015

Troisième partie : cadre pratique

Mémoire de Master 2 Audit et Contrôle de Gestion


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Mise en place des procédures de gestion de la trésorerie de la Compagnie Sucrière du
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TROISIEME PARTIE : CADRE PRATIQUE

CHAPITRE 1 : PRISE DE CONNAISSANCE GENERALE DE LA


COMPAGNIE SUCRIERE DU TCHAD

Dans ce chapitre, nous aurons à faire la prise de connaissance générale à travers l’identification
des activités et description des tâches liées à la gestion de la trésorerie de la compagnie.

Section I- Identification des activités et description de la procédure


trésorerie

Les procédures de gestion financière portent sur les opérations d’entrées et de sorties de fonds
dans la Compagnie Sucrière du Tchad. A ce titre, elles comprennent :

 La caisse (recettes, dépenses, conservation des espèces, inventaire de caisse) ;

 Les banques (recettes, dépenses, contrôle et rapprochement de soldes) ;

Notons bien que ces procédures ne sont pas formalisées. Cette formalisation a été faite
lors des entretiens avec les responsables concernés.

Tableau : identification des activités et des procédures de la trésorerie caisse

Activités intervenant Description des procédures


Encaissements en Caissier, DAF,  Réception du client par le caissier
espèce chef comptable  Vérification de la facture suivant le nom du client,
du bénéficiaire (la compagnie) et le montant à
encaisser
 Réception et comptage des espèces correspondant
au montant inscrit dans la facture par le caissier
 Rangement des espèces dans le coffre-fort
 Transmission des justificatifs de versement au
DAF
Encaissement par Caissier, DAF,  Réception du chèque par le service courrier
chèque bancaire chef comptable  Transmission du chèque au DAF pour autorisation
d’encaissement
 Transmission du chèque en comptabilité pour
enregistrement

40 Mémoire de Master 2 Audit et Contrôle de Gestion


NJELASSEM Malachie Eric
Mise en place des procédures de gestion de la trésorerie de la Compagnie Sucrière du
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 Dépôt du chèque par le caissier auprès de la


banque pour encaissement
 Remise des bordereaux de versement remis par la
banque au DAF
Réapprovisionne Caissier, DAF,  Validation du réapprovisionnement par le DAF
ment chef comptable  Etablissement du chèque de réapprovisionnement
par le DAF au nom du caissier
 Signature du chèque par le DAF
 Encaissement du chèque par le caissier
 Enregistrement du réapprovisionnement en recette
dans le brouillard de caisse par le chef comptable
Décaisser les Trésorier,  Etablir le chèque ou l’ordre de virement qu’il joint
fonds par la DAF, DPCS aux pièces justificatives
banque  Vérifier si le chèque ou l’ordre de virement est
bien établi au nom du bénéficiaire ;
 Etablir et Viser le bordereau d’envoi de chèque en
cas de paiement par chèque ;
 Faire signer le chèque ou l’ordre de virement et le
bordereau d’envoi par le DAF et le DPCS;
 Faire la photocopie du chèque ou de l’ordre de
virement et la joindre à la liasse ;
 Affecter un numéro au bordereau d’envoi et le
reproduit en deux exemplaires (copies) ;
 Classer les pièces en attente dans un classeur
approprié ;
 Contacter le fournisseur.
 Faire acquitter le fournisseur sur la facture et sur
le bordereau « A RETOURNER » ;
 Remettre le chèque (ou une copie de l’ordre de
virement) au fournisseur avec l’original du
bordereau d’envoi ;
 Etablir des états de rapprochement mensuels.

41 Mémoire de Master 2 Audit et Contrôle de Gestion


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Mise en place des procédures de gestion de la trésorerie de la Compagnie Sucrière du
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Décaisser les caissier  Viser la facture ;


fonds par la caisse  Etablir le bon de sortie de caisse en deux
menue dépenses exemplaires ;
 Vérifier si le bon de sortie de caisse est bien établi
au nom du bénéficiaire ;
 Vérifier le montant de la facture (horizontalement
et verticalement)
 Viser les bons de sortie de la caisse ;
 Faire signer les bons de sortie de caisse par le DAF
et le DPCS.
 Informer le bénéficiaire pour encaisser le montant
à payer ;
 Le bénéficiaire acquitte la facture et signe le bon
de caisse après avoir encaissé les sommes qui lui
sont payées ;
 Remettre le primat du bon au bénéficiaire ;
 Joindre un exemplaire (duplicata) à la liasse ;
 Met à jour le journal de la caisse menues
dépenses ;
 Contrôler les décaissements par rapport au
brouillard ;
 Viser le brouillard après contrôle et transmet les
pièces au comptable pour usage.

Protéger les fonds caissier  Le caissier est responsable des fonds qu’il
et valeurs en manipule ;
caisse
Protéger les fonds trésorier  Les carnets de chèques non utilisés doivent être
et valeurs en conservés en lieu sûr sous la responsabilité du
banque DAF ;

42 Mémoire de Master 2 Audit et Contrôle de Gestion


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Mise en place des procédures de gestion de la trésorerie de la Compagnie Sucrière du
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 Les chéquiers non utilisés ou terminés sont


conservés pendant 10 ans au moins au service
financier qui doit ensuite les transmettre aux
archives ;

 Les chèques doivent être établis dans leur suite


numérique avec un contrôle séquentiel par DAF à
chaque signature ;

 Etablir des états de rapprochement bancaires ;

 Eviter le cumul des tâches incompatible ;

 Eviter des blancs entre les montants libellés en


chiffres et en lettres lors de l’émission des
chèques ;

43 Mémoire de Master 2 Audit et Contrôle de Gestion


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Mise en place des procédures de gestion de la trésorerie de la Compagnie Sucrière du
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Section II- Analyse du contrôle interne de la compagnie

2.1. Organisation

Le complexe agro-industriel de Banda est géré par un Directeur de production et de


coordination. Celui-ci est chargé d’assurer directement la supervision et le pilotage des activités
liées à la production. Il coordonne aussi les activités de gestion administrative, financières,
commerciales et de ressources humaines et assure la relation avec l’administration et les
services extérieurs.

2.2. Le manuel de procédure

La compagnie ne dispose pas d’un manuel de procédures administratif et comptable formel. Le


manuel de procédure fait actuellement l’objet d’un projet.

2.3. Le règlement intérieur et organigramme

La CST dispose d’un règlement intérieur et d’un organigramme bien édifié. L’administration
veille toujours au respect du règlement intérieur pour la bonne marche de la compagnie.

2.4. Les dispositifs de contrôle interne au sein de la CST

Notre objectif de recherche ici est de vérifier l’existence d’une séparation des fonctions
suffisantes et d’une comptabilisation fiable des opérations liées à la trésorerie.

2.5. La séparation des fonctions

La séparation des fonctions est primordiale pour une entreprise. Elle a pour objectif d’éviter
que dans l’exercice d’une activité de l’entreprise, qu’un même agent cumule les fonctions
suivantes :

- Fonctions de décisions
- Fonctions de détention matérielle des valeurs et des biens
- Fonctions d’enregistrement (saisie et traitement de l’information)
- Fonctions de contrôle
- Ou tout simplement deux d’entre elles.

44 Mémoire de Master 2 Audit et Contrôle de Gestion


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Mise en place des procédures de gestion de la trésorerie de la Compagnie Sucrière du
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Au sein de la compagnie, la séparation des fonctions est faite de façon très suffisante.

Nous avons un directeur financier qui a pour mission de fournir des informations financières et
comptables nécessaires à la prise de décision de gestion. Il s’occupe de l’élaboration du budget
d’investissement, de la confection des documents comptables et financiers et de la préparation
du bilan annuel. Il n’intervient pas dans la comptabilisation des opérations.

Nous avons aussi un département de finance et comptabilité géré par un chef de département
qui supervise le travail des comptables qui à leur tour dépendent du chef comptable.

La compagnie dispose de quatre (4) comptables qui s’occupent, chacun, respectivement de la


trésorerie banque, trésorerie caisse, des comptes des tiers, de la gestion des fournisseurs et
prestataires locaux et étrangers.

Section III- Analyse des procédures et identification des risques

Les procédures identifiées ci-dessus ne sont pas formalisées et nombreux d’entre elles
comportent des risques énormes pouvant nuire à la compagnie.

Procédures constats Risques


Procédure de  Il n’existe aucune vérification entre bon  Risque de
décaissement des de commande, PV de réception, chèque, décaissements
fonds par la banque et bordereau d’envoi. fictifs

Procédure de  Aucune vérification de conformité  Risque de


décaissement des n’est faite entre les factures, bon de décaissements
fonds par la caisse commande, de livraison, bon de sortie fictifs
menue dépenses de caisse
Procédure de  La caisse n’est pas dotée d’un coffre-fort  Risque de
protection des à double fermeture (combinaison et clé). fraude,
fonds et valeurs en Elle est dotée d’un coffre-fort à fermeture malversation
caisse unique à clé détenue par le caissier seul  Braquage
 Les versements de fonds à la banque ne
sont pas faits au jour le jour.

45 Mémoire de Master 2 Audit et Contrôle de Gestion


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 Aucune protection n’est faite pour les


versements et réapprovisionnement

Procédure  Le comptage des espèces reçu ne  Risque


d’encaissement en s’effectue pas à l’aide d’un détecteur de d’encaissement
espèce faux bien de faux billets

46 Mémoire de Master 2 Audit et Contrôle de Gestion


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Mise en place des procédures de gestion de la trésorerie de la Compagnie Sucrière du
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CHAPITRE 2 : MISE EN PLACE DES PROCEDURES DE GESTION DE


LA TRESORERIE

Dans ce chapitre, nous présenterons le manuel de procédures en indiquant les procédures de


gestion de la trésorerie caisse, ensuite les procédures de gestion de la trésorerie banque et enfin
les procédures de gestion quotidienne de la trésorerie à travers la fiche en valeur et le budget de
trésorerie.

Section I- Procédure de gestion de la trésorerie caisse

Principales règles de gestion


Assurer le fonctionnement de la Caisse de la CST tout en garantissant une gestion saine et
rigoureuse.

La caisse est tenue et assurée par un comptable de formation, qui retrace dans un brouillard de
caisse, l’ensemble des opérations.

L’approvisionnement de la caisse est fait sur les fonds propres de la CST. Les caractéristiques
de fonctionnement des caisses sont définies ainsi que suit :

Libellé Caisse Principale

Plafond de détention d’espèces 2 000 000

Seuil de réapprovisionnement 500 000

Montant maximum par dépense unitaire 200 000

La caisse peut être exceptionnellement approvisionnée au-delà du plafond indiqué pour faire
face à un besoin immédiat et ponctuel de trésorerie (ex : paiement des salaires en fin de mois) ;

Les fonds doivent être conservés dans un coffre-fort : le Caissier doit connaitre la combinaison
et en détenir une clé. Le DAF doit connaitre la combinaison mais ne doit pas détenir la clé. Le
Chef comptable doit détenir une clef mais ne doit pas connaitre la combinaison. En cas
d’indisponibilité du Caissier, le coffre doit être ouvert par le DAF et le Chef comptable;

47 Mémoire de Master 2 Audit et Contrôle de Gestion


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Les opérations de contrôle de la caisse interpellent le Caissier, le Chef Comptable et le DAF.

A chaque demande de réapprovisionnement, le Chef Comptable devra procéder à un contrôle


de consistance encaisse/solde du brouillard. Tout écart devra être porté à la connaissance du
DAF.

A la fin de chaque mois, il est établi une fiche d’arrêté de caisse en deux (02) exemplaires,
signée par le caissier, le Chef comptable et le Contrôleur interne.

Outre les autocontrôles du caissier et les contrôles de réapprovisionnement et de fin de mois


par le Chef Comptable, des contrôles inopinés doivent être effectués par le Contrôleur
interne, et même par le DAF.

Tous les contrôles de caisse devront être visualisés dans le brouillard de caisse : date de contrôle,
préposé au contrôle, observations et signatures.

1.1.Approvisionnement des caisses


La procédure a pour objet d’approvisionner « la caisse principale » pour assurer son
fonctionnement de façon régulière.

La procédure est déclenchée dès que le seuil de réapprovisionnement défini est atteint.

Règles de gestion
Un arrêté de la caisse est effectué avant tout réapprovisionnement par le Caissier. La caisse est
réapprovisionnée à concurrence du montant des dépenses justifiées et des prévisions de
dépenses dans la limite du plafond autorisé.

La procédure est déclenchée par le Chef Comptable à partir de la situation journalière de caisse
qui lui est envoyée par la caissière.

Description de la procédure
La procédure comprend les opérations suivantes :

- Arrêté de la caisse ;
- Contrôle de la caisse par le Chef Comptable ;
- Établissement du chèque de réapprovisionnement ;

48 Mémoire de Master 2 Audit et Contrôle de Gestion


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- Signature du chèque par les personnes habilitées ;


- Encaissement.

Tableau 1 : procédure de réapprovisionnement

Procédure de gestion de la Réapprovisionnement Page : 1/13


trésorerie Description de la procédure Parution
Mise à jour :

N Opérations Intervenant Description des procédures


1 Arrêté de la caisse caissier - Arrête la caisse ;
- Inscrit dans le brouillard de caisse :
 la date d’arrêté,
 le libellé ‘’Arrêté de
caisse’’,
 le solde de l’encaisse
disponible dans la
colonne ‘’ Recettes’’.
- Remplit la fiche d’arrêté de
caisse :
 date d’arrêté,
 solde initial de la
caisse,
 montant de
l’approvisionnement
reçu,
 montant des autres
recettes,
 total des
encaissements,
 montant des dépenses
justifiées,
 solde théorique,

49 Mémoire de Master 2 Audit et Contrôle de Gestion


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 solde en caisse,
 écart.
- Calcule la différence entre le solde
théorique et le solde en caisse et
l’inscrit sur la fiche. Cette
différence doit être nulle pour que
la caisse soit exacte.

2 Contrôle de la Chef - Procède au contrôle de la caisse sur la


caisse comptable base :
 de la fiche d’arrêté de caisse,
 du journal de caisse,
 des pièces de caisse,
 des espèces en caisse.

- Contrôle l’exactitude de chaque


montant inscrit sur la fiche d’arrêté :
 solde initial arrêté : doit
correspondre au solde en
caisse au dernier
contrôle,
 approvisionnement : doit
correspondre au total des
chèques émis pour
approvisionnement.
 autres recettes : doit
correspondre au total des
entrées constatées au
cours de la période.

50 Mémoire de Master 2 Audit et Contrôle de Gestion


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Mise en place des procédures de gestion de la trésorerie de la Compagnie Sucrière du
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 sous-total : doit être égal


au total des montants
précédents,
 dépenses justifiées : doit
être égal à la somme des
dépenses supportées par
des pièces probantes (à
être rapproché avec le
total porté sur le relevé
des pièces),
 solde théorique :
différence entre total
recettes et dépenses
justifiées,
 solde en caisse : total des
espèces en caisse.

- Valide l’arrêté en signant la fiche


d’arrêté et la retourne à la Caissière.

3 Etablissement du Chef Après validation du réapprovisionnement par le


chèque de comptable DAF, le Chef comptable,
réapprovisionnement
- Établit le chèque de
réapprovisionnement au nom de la ou
le caissier (ère) ;
Transmet le chèque + la fiche
d’approvisionnement + l’arrêté de caisse au DAF

51 Mémoire de Master 2 Audit et Contrôle de Gestion


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4 Signature du chèque DAF, Le DAF procède aux contrôles d’usage, signe le


DPCS chèque et vise la souche et transmet ensuite le
chèque au DPCS pour la deuxième signature.
En cas d’absence du DAF et du DPCS, le chef de
département de finance et comptabilité signe le
chèque et transmet ensuite le chèque à la signature
du Chef comptable.

5 Encaissement caissier - Encaisse le chèque ;


- Établit une pièce de caisse - recette
qu’il fait viser par le Chef comptable ;
- Enregistre le réapprovisionnement en
‘’Recette’’ dans le brouillard de
caisse.

1.2. Encaissement des espèces

Les encaissements portes essentiellement sur les ventes des produits aux clients de la
compagnie

Règles de gestion

Les procédures d’encaissement doivent garantir l’exhaustivité des encaissements dans les
meilleurs délais. Le montant en espèce encaissé doit être conforme au montant facturé.

Description de la procédure

La procédure comprend les opérations suivantes

 Réception et Vérification des éléments de la facture


 vérification des espèces
 Comptage des espèces
 Remise de la facture ou du reçu au client
 encaissement
 Enregistrement et classification des pièces de caisse

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Tableau 2 : procédure d’encaissement des espèces

Procédure de gestion de la Encaissement des espèces Page : 2/13


trésorerie
Description de la procédure Parution

Mise à jour :

N Opérations intervenants Description des procédures


1 Réception et caissier  Dès réception du client et de la facture, le
Vérification des caissier doit vérifier les éléments de la
éléments de la facture suivant les mentions obligatoires
facture
2 Vérification des caissier  La vérification des espèces doit se faire au
espèces. détecteur de faux billets
3 Comptage des Caissier  Le comptage des espèces reçues doit se faire
espèces conformément au montant inscrit sur la
facture et le reçu

4 Remise de la caissier  Vérifier que la facture ou reçu à remettre


facture ou reçu au porte la mention « payé »
client  Retenir la souche de la facture ou du reçu
comme pièce justificative
 Remettre la facture ou reçu au client
5 Encaissement caissier  Les espèces reçus doivent être rangés dans
le coffre-fort à double fermeture dont
aucune personne ne détient la clé et le code
en même temps.
 La caisse doit être séparée en caisse recette
et caisse dépense
6 Enregistrement et Caissier  Enregistre les encaissements dans le
classification des brouillard de caisse ;
pièces de caisse  Procède à l’enregistrement sur le logiciel ;
 Classe les factures dans les pièces de caisse

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1.3. Règlement des factures par caisse

Cette procédure définit les règles de paiement des factures en espèces, dans la limite des seuils
autorisés.

Principales règles de gestion

Seules les factures certifiées, liquidées et payables en espèces sont réglées par cette procédure
(montants < ou égal à 200.000 F CFA), sauf exception validée par le DAF

Description de la procédure

La procédure comprend les opérations suivantes :

- Regroupement des factures ;

- Visa des factures par le Chef Comptable ;

- Paiement des fournisseurs.

Tableau 3 : procédure de règlement des factures par caisse

Procédure de gestion de la Règlement des factures par Page : 3/13


trésorerie caisse

Description de la procédure Parution

Mise à jour :

N Opérations Intervenant Description des procédures


1 Regroupement Caissier - Regroupe les factures à régler ;
des factures - Établit les pièces de caisses (ordres de
paiement) ;
- Transmet la liasse (factures et ordres
de paiement) au Chef comptable et
au DAF.

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2 Visa des factures DAF - S’assure que les factures à régler sont
certifiées et liquidées ;
- Vise les factures et signe les pièces de
caisse (ordres de paiement) ;
- Retourne la liasse au le Caissier pour
paiement via le Chef comptable.

3 Paiement des Caissier - Paie les fournisseurs qui acquittent les


fournisseurs factures et émargent les pièces de
caisse (ordres de paiement) ;
- Appose le cachet de paiement sur
chaque facture réglée ;
- Enregistre les paiements dans le
brouillard de caisse ;
- Procède à l’imputation et à
l’enregistrement sur le logiciel ;
- Classe les factures acquittées dans les
pièces de caisse.

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1.4. Avances de fonds à justifier

La procédure s’applique aux fonds avancés :

- Au Caissier pour les achats à effectuer au comptant et portant sur les D/A
approuvées ;

- Au personnel pour les dépenses relatives aux manifestations à venir ;

- Au personnel en mission pour les dépenses relatives, entre autres, à l’entretien des
véhicules, à l’achat du carburant, au péage etc.

Principales règles de gestion

- Les fonds avancés à la ou le Caissier (ère) doivent être justifiés dans les 48 heures
ouvrables ;

- Les fonds avancés au personnel doivent être justifiées dans les 72h ouvrables ;

- Les fonds avancés au personnel pour les dépenses à effectuer lors des missions
doivent être justifiés dans les 72 heures ouvrables dès le retour de la mission ;

- Le bénéficiaire est le seul responsable de la justification des fonds mis à sa


disposition ;

- Toute allocation de fonds supérieure ou égale au plafond de détention d’espèces


définit pour la caisse requiert la signature du DAF ou celles du chef de
département et du Chef comptable ;

- Pour les dépenses inférieures au seuil des dépenses unitaires admises (200.000 F
CFA), les fonds sont décaissés sur la base des dépenses approuvées ;

- Toutes les avances de fonds sont comptabilisées en débitant les bénéficiaires. Leurs
comptes sont soldés après justification des fonds perçus. En cas de non
remboursement dans les délais, les fonds seront retenus sur leurs salaires du
mois courant.

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Description de la procédure

La procédure comprend les opérations suivantes :

- Demande d’allocation de fonds ;

- Autorisation du Directeur ;

- Mise à disposition des fonds ;

- Justification des fonds.

Tableau 4 : procédure d’avance de fonds à justifier

Procédure de gestion de la Avance de fonds à justifier Page : 4/13


trésorerie
Description de la procédure Parution

Mise à jour :

N Opérations Intervenant Description des procédures


1 Demande Caissier - Remplit une fiche d’avance de fonds
d’allocation de pour achat comptant visée par le DAF
fonds et le Chef comptable.

2 Autorisation DAF Le DAF approuve et autorise le


décaissement en cosignant la fiche.

3 Mise en Caissier - Récupère les fonds en émargeant la


disposition des fiche ;
fonds - Enregistre l’opération dans le brouillard
sous le contrôle du Chef Comptable ;
Classe la fiche d’avance de fonds dans
le chrono des pièces de caisse
4 Justification des Caissier ou Après avoir effectué les achats, le
fonds bénéficiaire bénéficiaire :

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- Présente au Chef Comptable les pièces


justificatives des dépenses effectuées
pour visa ;

- Reverse éventuellement le reliquat des


fonds contre un reçu délivré par le Chef
Comptable.

1.5. Contrôles périodiques de caisse

La procédure s’applique à chaque fin de mois et de façon inopinée.

Principales règles de gestion

- Des contrôles périodiques ont lieu à la fin de chaque mois,

- Des contrôles inopinés seront également effectués,

- Chaque contrôle donne lieu à l’élaboration d’un Procès-Verbal de contrôle signé par
le Contrôleur et le caissier,

- Les différents contrôles effectués doivent être matérialisés sur le brouillard de


caisse.

- Le contrôle peut être effectué par une équipe ou un individu. Les contrôleurs peuvent
être : le Chef Comptable, le DAF ou le Chef de Département adjoint ou une Personne
indépendante désignée pour ce faire.

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Description de la procédure

La procédure comprend les opérations suivantes :

- Collecte des éléments matériels,

- Suivi des recommandations antérieures,

- Contrôle des entrées en caisse,

- Contrôle des sorties de caisse,

- Contrôle de conformité solde théorique / solde physique,

- Contrôle de la qualité du système de réapprovisionnement de la caisse,

- Élaboration d’un PV de contrôle,

- Élaboration d’un état des recommandations.

Tableau 5 : procédure de contrôle périodique de la caisse

Procédure de gestion de la Contrôle périodique de la Page : 5/13


trésorerie caisse

Description de la procédure Parution

Mise à jour :

N Opérations Intervenant Description des procédures


1 Collecte des Le Le contrôleur collecte les éléments suivants relatifs
éléments contrôleur à la période concernée par le contrôle :
matériels (DAF/chef
de - le brouillard de caisse,
département) - les bons d’entrée,
- les copies des liasses comptables
relatives aux entrées (demande
d’approvisionnement, chèque, etc.),

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- le compte caisse du grand livre, si


disponible ;
- les bons de sortie,
- les copies des liasses comptables
relatives aux sorties (factures, bons de
commande, bons de réception, ou de
livraison, reçus, etc.)
- le PV du dernier contrôle,
- le dernier État des recommandations.

2 Suivi des Le Le contrôleur :


recommandations contrôleur - contrôle la mise en œuvre des
antérieures (DAF/chef recommandations antérieures,
de identifie les recommandations à reconduire
département)
3 Contrôle des Le Pour chaque élément entré, le contrôleur vérifie la
entrées en caisse contrôleur concordance entre :
(DAF/chef
de - Le brouillard de caisse,
département) - Le bon d’entrée,
- La liasse facture,
- Le compte du Grand livre.

Le Contrôleur vérifie également la consistance de


la liasse comptable (demande
d’approvisionnement, chèque, etc.),

Les résultats des contrôles sont notés sur la feuille


de contrôle. Les corrections à effectuer sont
précisées et réalisées.

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4 Contrôle des sorties Le Pour chaque sortie, le contrôleur vérifie la


de caisse contrôleur concordance entre :
(DAF/chef
de - Le brouillard de caisse,
département) - Le bon de sortie,
- les copies des liasses comptables
relatives aux sorties (factures, bons
de commande, bons de réception, ou
de livraison, reçus, etc.)

Le Contrôleur vérifie également la consistance


de la liasse comptable justificative. Les résultats
des contrôles sont notés sur la feuille de contrôle.
Les corrections à effectuer sont précisées et
réalisées.

5 Contrôle conformité Le Le contrôleur effectue :


solde contrôleur
théorique/solde (DAF/chef - le contrôle du solde théorique du
physique de brouillard de caisse (correct report du
département) solde du dernier contrôle, correction
des erreurs notées ci-dessus, contrôle
arithmétique, etc.),
- le décompte de l’existant physique,
- la comparaison des deux soldes,
- la comparaison avec le solde du
grand livre,
- la détermination de l’écart.

La caissière :
- justifie l’écart de caisse.

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6 Contrôle de la Le Sur la base des éléments suivants :


qualité du système contrôleur
de (DAF/chef - les dates des demandes de
réapprovisionnement de réapprovisionnement,
de la caisse département) - les soldes disponibles aux dates des
demandes de réapprovisionnement,
- les dates de réapprovisionnement,
- les soldes disponibles aux dates de
réapprovisionnement,

Le contrôleur devra apporter une appréciation


sur la qualité du système de
réapprovisionnement de la caisse, notamment
sur l’efficacité dudit système à éviter les ruptures
de caisse, ruptures préjudiciables à la bonne
exécution des activités, notamment en ce qui
concerne le fonctionnement de la Direction.

7 Elaboration du PV Le Le contrôleur :
de contrôle contrôleur
(DAF/chef - élabore le PV de contrôle,
de - signe le PV de contrôle,
département) - signe le brouillard de caisse à la fin de
et le caissier la période contrôlée.

La caissière :

- contrôle le PV,
- signe le PV,
- signe le brouillard de caisse à la fin de
la période contrôlée

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8 Mise à jour de l’état Le Le contrôleur :


des contrôleur
recommandations (DAF/chef - met à jour l’état des recommandations,
de - signe ledit état
département)
et le caissier La caissière signe l’état des recommandations.

9 Transmission du Le Le contrôleur :
PV et de l’état des contrôleur
recommandations (DAF/chef - transmets un exemplaire du PV de
au directeur de contrôle et de l’état des
département) recommandations au caissier ;
- classe un exemplaire de ces documents
dans son chrono de contrôle de caisse

Le caissier classe un exemplaire de ces documents


dans son chrono de contrôle de caisse.

1.6. La protection des fonds et valeurs et caisse

Les espèces en caisse, les chèques et les carnets de dépenses et de recettes doivent être
suffisamment protégés contre les cas de vol et les manœuvres frauduleuses.

 Le caissier est responsable des fonds qu’il manipule ;

 La caisse doit être dotée d’un coffre-fort à double fermeture (combinaison et clé) ;

 Les versements de fonds à la banque doivent se faire au jour le jour avec beaucoup de
précaution et une bonne protection.

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Section II- procédure de la gestion de la trésorerie banque

Principale règle de gestion

 La fonction financière (trésorerie) doit être indépendante de la fonction comptable ;


 Les rapprochements bancaires doivent se faire à la fin de chaque mois et doivent être
soumettre à l’approbation du Directeur financier.

2.1. Procédure d’encaissement par chèque bancaire

Les encaissements par chèque bancaire porte sur les opérations de ventes aux clients de la
compagnie

Principales règles de gestion

Afin d’assurer une bonne sécurité des fonds et de minimiser les risques de fraudes, il est
recommandé de faire des règlements client par chèque barrés au détriment des règlements en
espèces.

Description de la procédure

La procédure comprend les opérations suivantes

 Réception et enregistrement du chèque


 Autorisation d’encaissement
 Enregistrement comptable
 Encaissement du chèque
 Classification des pièces justificatives

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Tableau 6 : procédure d’encaissement par chèque bancaire

Procédure de gestion de la Procédure d’encaissement Page : 6/13


trésorerie par chèque bancaire

Description de la procédure Parution

Mise à jour :

N opérations intervenant Description des procédures

1 Réception et trésorier  Dès réception du chèque, le trésorier vérifie


enregistrement du la conformité entre : chèque et facture
chèque  Enregistre le chèque dans le registre des
chèques
2 Autorisation DAF  Présentation du chèque au DAF pour
d’encaissement autorisation d’encaissement auprès de la
banque

3 Enregistrement Trésorier  L’enregistrement comptable doit se faire par


comptable le trésorier lui même

4 Encaissement du Caissier  Dépôt du chèque auprès de la banque pour


chèque encaissement par le caissier en utilisant le
bordereau de chéquiers

5 Classification des Trésorier  Transmission des justificatifs des bordereaux


pièces de versements remis par la banque au
justificatives trésorier pour classification

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2.2. Procédure de décaissement par banque

Règle de gestion
 Pour les décaissements par chèques, il doit être prévu deux copies du bordereau
d’envoi :
- L’original pour le bénéficiaire du chèque accompagné du chèque ;
- Une seconde copie avec la mention « A RETOURNER » pour la
comptabilité accompagnée d’une photocopie du chèque et les pièces justificatives ;
 Le bordereau d’envoi du chèque doit indiquer :
- La date de l’opération ;
- La description de l’opération ;
- Le montant de la dépense ;
- Le bénéficiaire du chèque ;
- La signature du bénéficiaire ou de son représentant dûment mandaté ;
- La signature du Directeur ou du Contrôleur.
 Les chèques annulés doivent être agrafés à la souche avec la mention : « CHEQUE
ANNULE » ou seulement le N° découpé et collé au talon. Cette dernière pratique est la
plus recommandée parce qu’elle facilite les rapprochements bancaires.
 Les décomptes ou factures ne sont recevables que lorsqu’ils sont accompagnés des pièces
justificatives de l’accomplissement des travaux et tâches prévus ou de la réception des biens
et services auxquels ils se rapportent.
 Les factures et décomptes doivent être traités dans l’ordre de leur réception ou
exceptionnellement en fonction de certaines priorités d’ordre organisationnel.
 Instituer un système de double signature.

Description de la procédure
La procédure comprend les opérations suivantes

- Etablissement du chèque ou de l’ordre de virement


- Vérification et rapprochement des pièces
- Visa des pièces comptables relatives aux décaissements
- Signature des chèques
- Remise du chèque au fournisseur

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Tableau 7 : procédure de décaissement par chèque bancaire

Procédure de gestion de la procédure de décaissement Page : 7/13


trésorerie banque par chèque bancaire

Description de la procédure Parution

Mise à jour :

N Opérations Intervenant Description des procédures


1 Etablissement du Trésorier  Le trésorier établit le chèque ou l’ordre de
chèque ou de virement en joignant avec les pièces
l’ordre de justificatives
virement

2 Vérification et Trésorier  Vérifier si la facture est conforme au bon de


rapprochement commande et au PV de réception ;
des pièces  Vérifier l’exhaustivité des pièces ;
 Vérifier si le chèque ou l’ordre de virement est
bien établi au nom du bénéficiaire ;
Vérifier la conformité du montant du
chèque ou de l’ordre de virement par
rapport au
 montant de la facture, il vérifie aussi si le
bordereau d’envoi est bien établi ;
 Vérifier la conformité de la facture par rapport
au bon de commande ou au contrat d’une part
et d’autre part par rapport au bon de livraison
ou PV de réception ;
 Vérifier le montant de la facture
(horizontalement et verticalement) ;

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 Comparer le montant de la facture à celui du


chèque ou l’ordre de virement et du bordereau
d’envoi ;
 Vérifier si le chèque ou l’ordre de virement et
le bordereau d’envoi ont été bien établis ;

3 Visa des pièces Chef de  Viser la facture et le PV de réception ou le bon


département de livraison ;
 Viser le bordereau d’envoi de chèque en cas de
paiement par chèque ;

4 Signature du DAF, DPCS  Signer le chèque ou l’ordre de virement ;


chèque  Signer le chèque ou l’ordre de virement et le
bordereau d’envoi.
 Transmettre le chèque ou l’ordre de virement
au DPCS pour la deuxième signature

5 Remise du chèque Trésorier  Faire la photocopie du chèque ou de l’ordre de


au fournisseur virement et la joindre à la liasse ;
 Affecter un numéro au bordereau d’envoi et le
reproduit en deux exemplaires (copies) ;
 Classer les pièces en attente dans un classeur
approprié ;
 Contacter le fournisseur.
 Faire acquitter le fournisseur sur la facture et
sur le bordereau « A RETOURNER » ;
 Remettre le chèque (ou une copie de l’ordre de
virement) au fournisseur avec l’original du
bordereau d’envoi ;
 Etablir des états de rapprochement mensuels

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2.3. Protection des fonds et valeurs en banque

 Les carnets de chèques non utilisés doivent être conservés en lieu sûr sous la responsabilité
du DAF ;

 Les chéquiers non utilisés ou terminés sont conservés pendant 10 ans au moins au service
financier qui doit ensuite les transmettre aux archives ;

 Les chèques doivent être établis dans leur suite numérique avec un contrôle séquentiel par
DAF à chaque signature ;

 Etablir des états de rapprochement bancaires ;

 Appliquer le système de double signature ;

 Eviter le cumul des tâches incompatible ;

 Eviter des blancs entre les montants libellés en chiffres et en lettres lors de l’émission des
chèques ;

 Retirer les relevés bancaires dès la fin du mois.

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Section III- Procédure de gestion quotidienne de la trésorerie : la fiche en valeur

Règles principales de gestion

La fiche en valeur est une logique du plan de trésorerie d’une entreprise. Cette fiche est
essentielle et doit constituer le document principal de travail quotidien du trésorier.

La procédure consiste à faire réduire le montant des frais financiers relatifs au découvert
bancaire à travers des virements d’équilibrage entres les différents banques de la compagnie.

Le trésorier doit veiller aux règlements des clients non encore crédités par la banque et pour
lesquels la date de valeur n’est pas encore intervenue de même que les paiements émis par
l’entreprise et non encore débité par la banque.

3.1. Etablissement de la situation quotidienne des chèques et/ou valeurs non


échus pour chaque banque.

Règles de gestion

Cette situation quotidienne des chèques et/ou valeurs non échus pour chaque banque doit être
mise à jour de façon régulière

Description de la procédure

La procédure comprend les opérations suivantes.

 Identification des clients

 Identification des dates d’opération de dépôt des chèques

 Identification des banques

 Identification des dates de valeur

 Calcul du nombre de jour restant avant la date de valeur

 Etablissement de la situation quotidienne des chèques et/ou valeurs non échus

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Tableau 8 : procédure d’établissement de la situation quotidienne des chèques et/ou


valeurs non échus

Procédure de gestion de la Etablissement de la Page : 8/13


trésorerie banque situation quotidienne des
chèques et/ou valeur non
échus

Description de la procédure Parution

Mise à jour :

N Opération Intervenant Description de la procédure

1 Identification des Trésorier  S’assurer de l’identification des clients


clients suivant :

- Leur identité dans le fichier des


clients

- Région

- Leur banque d’appartenance

2 Identification des Trésorier  Les dates à identifier doivent


dates d’opération de correspondre aux dates exactes de dépôt
dépôt des chèques des chèques des clients en banque pour
règlement

3 Identifications des Trésorier  Les banques à identifier doivent être


banques celles dans lesquelles le client a déposé
le chèque pour règlement

4 Identification des Trésorier  Les dates de valeur doivent correspondre


dates de valeur effectivement aux dates auxquelles les
règlements effectués prendront effet

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5 Calcul du nombre de Trésorier  Le nombre de jour doit correspondre au


jour nombre de jour restant après la date de
dépôt des chèques et avant la date de
valeur

6 Etablissement de la Trésorier  Cette situation doit se faire en indiquant


situation quotidienne dans un tableau pour chaque client :
des chèques et/ou
- Le client
valeurs non échus
- Le chèque et/ou effet de la banque

- Banque réceptrice du chèque et


ou/effet

- Date d’opération

- Montant à crédité

- Date de valeur

- Nombre de jour

- Total des non échus

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3.1.1. La fiche en valeur

Règle de gestion

La fiche en valeur doit permettre d’observer les découverts bancaires aux taux très élevés et de
permettre de réduire les frais financiers liés aux taux d’intérêt des découverts.

Les virements bancaires doivent s’opérer entre les banques présentant un solde comptable
positive au niveau de la compagnie vers ceux présentant un solde négative.

Les non échus ne doivent pas faire l’objet d’un virement bancaire avant leur date de
valeur

Description de la procédure

La procédure comprend les opérations suivantes

 Identification de différentes lignes de crédit dans les banques

 Identification des différents soldes comptables

 calcul des soldes disponibles

 virement bancaire

 calcul des soldes disponibles après virement

 établissement de la fiche en valeur

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Tableau 9 : procédure d’établissement de la fiche en valeur

Procédure de gestion de la Etablissement de la fiche en Page : 9/13


trésorerie banque valeur

Description de la procédure Parution

Mise à jour :

N Opérations Intervenant Description de la procédure

1 Identification des Trésorier  le trésorier doit identifier les différents


différentes lignes découverts bancaires suivant les banques
de crédit dans les
 classer par ordre décroissant les banques en
banques
commençant par celles ayant des taux
d’intérêt des découverts plus élevés vers
celles les moins élevés

2 Identification des Trésorier  les soldes comptables de toutes les banques


différents soldes au niveau de la compagnie doivent être
comptables identifiés

3 Calcul des soldes Trésorier  s’assurer du calcul des soldes disponibles


disponibles en faisant pour chaque banque, la
différence entre les soldes comptables et les
non échus correspondants

4 Virement bancaire Trésorier  le virement bancaire ne doit concerner que


les banques ayant des soldes disponibles
positifs.

 Le total du montant de la caisse doit aussi


faire l’objet de virement bancaire en
figurant dans le solde disponible à
l’exception du minimum nécessaire pour

74 Mémoire de Master 2 Audit et Contrôle de Gestion


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assurer les dépenses quotidiennes jusqu’à la


fin du mois

 Le total des soldes disponibles positifs doit


uniquement être viré dans les banques
présentant les frais financiers plus élevé :

- Soit découvert bancaire très grand

- Soit taux des découverts plus élevés

5 Calcul des soldes Trésorier  Les soldes disponibles après virement


disponibles après doivent comporter uniquement :
virement
- les soldes des découverts bancaires
réduits par les virements bancaires

- le solde positive de la caisse


représentant le minimum nécessaire
pour assurer les dépenses quotidiennes
jusqu’à la fin du mois

6 Etablissement de la Trésorier  la fiche en valeur doit être présentée dans


fiche en valeur un tableau en indiquant :

- les différentes banques et la caisse

- pour les banques dans lesquelles sont


détenus des découverts bancaires, le
taux

- les soldes comptables de la caisse et


ceux des banques au sein de la
compagnie et le total

- les non échus et le total

- le solde disponible de tous les banques


et la caisse ainsi le montant des totaux

75 Mémoire de Master 2 Audit et Contrôle de Gestion


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- le montant des virements bancaires


pour chaque banque ainsi que ceux de
la caisse

- le solde disponible de toutes les


banques et de la caisse après le virement
bancaires ainsi que les totaux

- la ligne de crédit accordé par les


banques

3.2 Le budget de trésorerie

Principale règle de gestion

Le budget de trésorerie doit être le document qui recense les prévisions d’encaissements et des
décaissements sur une année afin d’évaluer la position de la trésorerie chaque mois, de porter
un jugement sur la politique générale de la compagnie.

Le budget de trésorerie doit s’établit en calculant d’abord le sous budget des encaissements,
suivi du sous budget des TVA à décaisser et du sous budget des décaissements.

Les procédures ci-dessous permettent l’élaboration du budget en début d’exercice

76 Mémoire de Master 2 Audit et Contrôle de Gestion


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3.2.1 Le sous budget des encaissements

Règle de gestion

Les encaissements doivent correspondre au flux d’entrés de fonds et comporter l’ensemble des
ventes et des autres recettes

Les ventes doivent correspondre aux flux monétaires réellement encaissés au cours de la
période d’observation. La TVA et les délais de règlement des clients doivent aussi être pris en
compte.

Les autres recettes peuvent contenir des encaissements intervenus pour augmenter les recettes
entrainées par les ventes telles que les remboursements de prêts, des emprunts nouveaux ou des
cessions d’immobilisations.

Description de la procédure

La procédure comprend les opérations suivantes

 Calcul du montant prévisionnel des créances client et comptes rattachés

 Calcul du montant prévisionnel des recettes des ventes

 Etablissement du sous budget des encaissements

Tableau 10 : procédure d’élaboration du sous budget des encaissements

Procédure de gestion de la Sous budget des Page : 10/13


trésorerie encaissements

Description de la procédure Parution

Mise à jour :

N Opérations Intervenant Description de la procédure

1 Calcul du Trésorier  S’assurer que le montant prévisionnel des


montant créances client provient de l’état des échéances
prévisionnel des

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créances client des créances et des dettes du bilan au 31/12/N-


et comptes 1
rattachés
 Les montants des créances prévisionnelles à
retenir sont ceux réparties sur les trois mois du
premier trimestre

1 Calcul du Trésorier  S’assurer que le montant des recettes des


montant ventes concerne les prévisions du premier
prévisionnel des trimestre de l’exercice N réparti sur les trois
recettes des mois
ventes
 Les délais de règlement des clients doivent être
pris en compte

 S’assurer que les montants des recettes des


ventes sont pris à leur montant TTC

3 Etablissement Trésorier  Le sous budget doit être établi dans un tableau


du sous budget en indiquant :
des
- Les créances clients en comptes rattachés
encaissements
répartis les trois mois du premier trimestre

- les différentes recettes des ventes réparties


sur les trois premier mois du premier
trimestre

- le total des encaissements des


encaissements des trois premier mois du
premier trimestre

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3.2.2. Le sous budget de la TVA à décaisser

Règle de gestion

Toutes les recettes et recettes assujetties à la TVA doivent être considérées par le montant TTC.
Dans le cadre de cet impôt, la compagnie agit pour le compte du trésor public et doit récupérer
la TVA qu’elle a supportée sur ses achats et investissements

Description de la procédure

La procédure comprend les opérations suivantes

 le calcul de la TVA collectée du mois précédent

 le calcul de la TVA sur les autres biens et services du mois précédent

 établissement du sous budget de la TVA à décaissé

Tableau 11 : procédure d’établissement du sous budget de la TVA

Procédure de gestion de la Sous budget de la TVA à Page : 11/13


trésorerie décaisser

Description de la procédure Parution

Mise à jour :

N Opérations Intervenant Description de la procédure

1 Le calcul de la TVA Trésorier  le montant des TVA collecté du mois


collectée du mois précédent doit être celui collecté sur les
précédent prévisions des ventes du premier
trimestre de l’année N

 les TVA collecté au mois de janvier


sont reportées au mois de février, et
ceux de février ainsi de suite sur le mois
prochain

79 Mémoire de Master 2 Audit et Contrôle de Gestion


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2 Le calcul de la TVA sur Trésorier  s’assurer que les montants des TVA sur
les autres biens et les autres biens et services concernent
services du mois ceux sur les prévisions d’achats et ceux
précédent des charges externes décaissées

 les TVA de janvier sont reportées au


mois de février, et ceux de février ainsi
de suite sur le mois prochain

3 établissement du sous Trésorier  le sous budget doit s’établir sur un


budget de la TVA à tableau en indiquant :
décaissé
- la TVA collectée du mois précédent
en reportant celui de janvier à
février et celui de février à mars

- la TVA sur les autres biens et


services du mois précédent en
reportant celui de janvier à février
et celui de février à mars

- la TVA à décaissé répartie sur les


trois mois du premier trimestre en
diminuant la TVA collectée du
mois précédent de la TVA sur les
autres biens et services du mois
précédent

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3.2.3 Le sous budget des décaissements

Règle de gestion

Les décaissements doivent correspondre aux différentes charges décaissées du compte de


résultat et classés en dépenses d’activités ordinaires ou hors activité ordinaires.

Les décaissements doivent essentiellement comporter :

- les dépenses relatives aux achats pour leur montant TTC en tenant compte des délais
de règlement accordés par les divers fournisseurs

- Les autres dépenses d’activités ordinaires correspondant aux charges d’exploitation


décaissées du compte de résultat, salaires et traitements, charges sociales, frais de
transport, frais de publicité etc…

- Les dépenses hors activités ordinaires relatives aux dépenses d’opérations diverses
sur des investissements nouveaux, remboursement d’emprunt, paiement de
dividendes

Etc….

Description de la procédure

La procédure comprend les opérations suivantes

 Le calcul des dépenses relatives aux fournisseurs et comptes rattachés

 Calcul des dettes diverses

 Calcul des charges sociales

 Calcul du montant des salaires nets

 Calcul des charges externes

 Calcul du montant des charges relatives aux achats du premier trimestre

 Etablissement du sous budget des décaissements

81 Mémoire de Master 2 Audit et Contrôle de Gestion


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Tableau 12 : procédure d’élaboration du sous budget des décaissements

Procédure de gestion de la Sous budget des Page : 12/13


trésorerie décaissements

Description de la procédure Parution

Mise à jour :

N Opérations Intervenants Description de la procédure

1 Le calcul des dépenses Trésorier  S’assurer que le montant des


relatives aux dépenses doit provient de l’état des
fournisseurs et comptes échéances des créances et dettes du
rattachés bilan au 31/12/N-1

 Les montants pris en compte doivent


concerner le premier trimestre

2 Calcul des dettes  S’assurer que le montant des dettes


diverses diverses provient de l’état des
échéances et des dettes du bilan au
31/12/N-1

 Les montants pris en compte doivent


concerner le premier trimestre

3 Calcul des charges Trésorier  S’assurer que le montant des charges


sociales sociales doit provient des prévisions
des achats et charges

4 Calcul du montant des Trésorier  S’assurer que le montant des salaires


salaires nets nets doit provient des prévisions des
achats et charges

82 Mémoire de Master 2 Audit et Contrôle de Gestion


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5 Calcul des charges Trésorier  Les charges externes doivent être


externes prises pour leur montant TTC
directement sur les prévisions des
achats et charges

6 Calcul du montant des Trésorier  Les charges relatives aux achats


charges relatives aux doivent être prises à leur montant
achats du premier TTC directement sur les prévisions
trimestre des achats et charges

7 Etablissement du sous Trésorier  Le sous budget doit s’établir dans un


budget des tableau en indiquant :
décaissements
- Le montant des dépenses liées
aux fournisseurs et comptes
rattachées répartie sur les trois
mois du premier trimestre

- Les dettes diverses réparties sur


les trois mois du premier
trimestre

- La TVA à décaisser provenant du


sous budget des TVA et répartie
sur les trois mois du premier
trimestre

- Les charges sociales réparties sur


les trois mois du premier
trimestre

- Les salaires nets répartis sur les


trois mois du premier trimestre

83 Mémoire de Master 2 Audit et Contrôle de Gestion


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- Les charges externes réparties sur


les trois mois du premier
trimestre

- Les charges liées aux achats


réparties sur les trois mois du
premier trimestre

- Le total des décaissements pour


chaque mois

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3.2.4 Le budget de trésorerie

Règle de gestion

Le budget de trésorerie doit vérifier l’égalité entre le solde de trésorerie du mois m-1 augmenté
des encaissements du mois m diminué des décaissements du mois m

Procédure d’établissement du budget de trésorerie

Tableau 13 : procédure d’élaboration du budget de trésorerie

Procédure de gestion de la Budget de trésorerie Page : 13/13


trésorerie
Description de la procédure Parution

Mise à jour :

N Opérations Intervenant Description de la procédure

1 Etablissement du Trésorier  La procédure consiste à établir le


budget de trésorerie budget sur un tableau en indiquant :

- Le solde initial de la
trésorerie du mois de janvier

- Le solde initial de trésorerie


du mois de février qui doit
correspondre au solde final
de trésorerie du mois de
janvier

- Le solde initial de trésorerie


du mois de mars qui doit
correspondre au solde final
du mois de février

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- Le total des encaissements


AO réparti sur les trois mois
du premier trimestre

- Le total des décaissements


AO répartie sur les trois mois
du premier trimestre

- Le total des encaissements


HAO réparti sur les trois
mois du premier trimestre

- Le total des décaissements


HAO réparti sur les trois
mois du premier trimestre

- Le solde de trésorerie AO
réparti sur les trois mois du
premier trimestre

- Le solde de trésorerie HAO


réparti sur les trois mois du
premier trimestre

- Le solde final de trésorerie en


additionnant les différents
soldes de trésorerie

Afin d’éviter des déficits financiers, le trésorier doit :

- Négocier à repousser les délais fournisseurs

- Négocier des crédits clients cours

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Recommandations

Des recommandations sont faites à l’issue de cette étude dans le but d’améliorer le
fonctionnement de la compagnie. Ces recommandations sont relatives à l’organisation et à la
présente procédure de gestion de la trésorerie.

Organisation

 Nous recommandons à la compagnie d’assurer chaque année, une revue des procédures
de contrôle par le commissaire au compte afin d’identifier les points forts et les points
faibles. Les points forts seront ainsi testés afin de valider leur caractère fort. Les
recommandations tirées de cette revue seront utiles à l’amélioration de la gestion de la
compagnie et réduire les risques relatifs à l’activité.
 Nous recommandons à la compagnie de faire aussi chaque année une revue analytique
portant sur les charges, les produits et les budgets en comparant les données des deux
derniers exercices afin d’en tirer les variations absolues er relatives et d’analyser toutes
les variations significatives.
 Nous recommandons aussi la compagnie à former tout le personnel du département de
finance et comptabilité de façon régulier. Une main d’œuvre dont les connaissances sont
à jour est plus compétitive et plus portée à innové. Cette formation augmente l’efficacité
au travail est nécessaire à l’instauration d’un système de contrôle interne efficace.
 Nous recommandons à la compagnie de mettre en place un système fiable de gestion de
l’information et de la communication dans le but de faire intervenir tout le personnel
dans le processus d’amélioration du système d’organisation. Pour cela, nous proposons
de mettre en place un cadre de concertation qui se tiendra chaque moi en mettant en
relation les membres de l’administration et le personnel.
 Nous recommandons la compagnie de réduire l’usage du papier dans l’organisation et
d’envisager le « zéro papier ». Le support papier a le mérite d’être adéquat aux
différentes tâches. Cependant on peut lui reprocher l’inconvénient de demander
beaucoup d’espace pour leur stockage. Consulter, classer, modifier, stocker, sécuriser
sont des tâches qui s’effectuent désormais par écran interposé. L’utilisation du logiciel
GED (gestion électronique des documents) est déjà un pas vers l’objectif zéro papier.

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Le manuel de procédure de gestion de la trésorerie

 Nous recommandons à la compagnie de mettre en place un manuel de procédures pour


chaque processus de la compagnie.
 Nous recommandons à la compagnie de recruter un auditeur interne pour le suivi de
l’application des procédures.
 La mise à jour régulière du manuel de procédures est aussi essentielle car avec le temps,
l’environnement interne et externe de la compagnie peuvent évoluer et rendre obsolète
les procédures déjà mises en place.
 Nous recommandons aussi de faire lors des réunions ou des cadres de concertation, la
restitution avec le personnel sur l’utilisation et le respect des procédures.

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Conclusion

Notre travail d’étude et de mise en place d’un manuel de procédure de gestion de la trésorerie
au sein de la compagnie sucrière du Tchad a été très enrichissant et nous a permis de comprendre
l’importance des procédures au sein d’une entreprise. Nous pouvons à présent affirmer que la
mise en place du manuel de procédure au sein de la compagnie est primordiale et impacte
positivement sa performance et permet aussi d’éviter les fraudes et autres malversations.

La trésorerie d’une entreprise est très sensible. La mise en place du manuel de procédures de
gestion de la trésorerie au sein de la compagnie va permettre à chaque intervenant de maitriser
ses tâches, d’éviter d’éventuelles erreurs à travers son application rigoureuse. Le manuel de
procédures est un moyen qui permet de réguler les opérations dans le but d’obtenir la plus
grande efficacité possible des opérations de la compagnie.

A travers la revue de la littérature, nous avons pu voir les écrits de nombreux auteurs au sujet
de l’incidence du manuel de procédure sur le contrôle interne. Cette incidence est positive et
favorise l’efficacité du contrôle interne ainsi que la performance de la compagnie.

Notre stage au sein de la compagnie sucrière du Tchad nous a permis de relever des faiblesses
et risques liés à l’activité de la trésorerie. Ces faiblesses et risques nous ont conduit à
comprendre que les pertes financières sont redoutables d’où l’intérêt de la mise en place du
manuel au niveau de la trésorerie.

Afin d’aider la compagnie à améliorer sa gestion financière, nous avons proposé ce manuel de
procédure ainsi que quelques recommandations à tenir en compte.

Notons que le manuel de procédures ne sera d’aucune utilité s’il n’est pas appliqué
convenablement, suivi régulièrement ou mise à jour et diffuser au personnel.

La direction doit veiller à former et motiver le personnel sur l’application des procédures. Le
manuel de procédures est non seulement utile au personnel mais aussi favorise aussi
l’assimilation rapide des techniques spécifiques de la compagnie surtout pour le personnel
nouvellement affecté à un poste de travail.

Il est important de retenir aussi que le respect des normes et procédure mises en place au niveau
de la compagnie est une garantie auprès de toute personne soucieuse de la transparence de ses
activités. Il est effectivement important pour la société de mettre en place un manuel de
procédures dans le but d’être performante et efficace.

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Nous affirmons que le manuel de procédures de gestion mis en place contribue à l’optimisation
de la trésorerie de la CST à travers son application.

Notons qu’il existe aussi d’autres possibilités envisageables pour mener l’entreprise vers la
performance. Ces possibilités nous sont offertes par l’audit, le contrôle de gestion et tant
d’autres activités qui nous donnent d’excellentes perspectives d’avenir.

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BIBLIOGRAPHIE

1- Benoit PIGE « Audit et Contrôle Interne » 3em édition 2009


2- Dove OGIEN « Comptabilité et Audit bancaire » édition 2008
3- Elisabeth BERTIN « Audit interne » 1ère édition 2007
4- Evariste AHOUANGANSI « audit et révision des comptes : aspects internationaux et
espace OHADA» édition comptable
5- Mohsin BERRADA « l’audit interne tout simplement » édition 2012
6- Mamadou BARRY « Audit et Contrôle Interne » (2009), 371 pages.
7- Remi GAYRAUD, Frederic BERNARERD, Laurent ROUSSEAU « Contrôle
Interne » 4em édition revue et augmentée

WEBOGRAPHIE

 WWW.scolavox.com
 WWW.memoironline.com
 WWW.ohada.com

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ANNEXE

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ANNEXE
Annexe 1 : organigramme de la CST

CONSEIL
D’ADMINISTRATION

DIRECTEUR
GENERAL DIRECTEUR
ADMINISTRATIF ET
CONTROLEUR DE
GESTION

DIRECTEUR DES DIRECTEUR DIRECTEUR


DIRECTEUR DE
RESSOURCES TECHNIQUE COMMERCIAL
PRODUCTION ET DE
HUMAINES
COORDINATION DU SITE

DIRECTEUR
TECHNIQUE
ADJOINT

CHEF DE CHEF DE CHEF DE CHEF DE


CHEF DE CHEF DE CHEF DE
DEPARTEMENT DEPARTEMEN DEPARTEMENT DEPARTEMEN
DEPARTEMEN DEPARTEMEN DEPARTEMENT
RH T PARC APPROVISIONN T FINANCE
T TECHNIQUE T CULTURE COMMERCIAL
MATERIEL EMENT

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Annexe 2 : structure du département de finance et comptabilité

DIRECTEUR
ADMINISTRATIF
ET FINANCIER

CHEF DE
DEPARTEMENT

CHARGE DU COMPTE
CHARGE DES FOURNISSEUR ET
CAISIER TRESORIER
COMPTES DES TIERS PRESTATAIRES LOCAUX ET
ETRANGERS

Annexe 3 : situation quotidienne des chèques et/ou valeur non échu


Clients Chèque de Déposé à Date Montant Date de Nombre de
d’opération crédité valeur jour
-
-
-
-
-
Total

Annexe 4 : la fiche en valeur


Banque Solde Non échus Solde virement Solde Ligne de
comptable disponible disponible crédit
après
virement
A B C= A-B D C-D Selon
accord
X
Y
Z
Total

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Annexe 5 : le sous budget des encaissements


ELEMENTS JANVIER FEVRIER MARS
Clients et comptes
rattachés
Ventes janvier
Vente février
Vente mars
Totaux

Annexe 6 : le sous budget de la TVA


ELEMENTS JABVIER FEVRIER MARS
TVA collecté du
mois précédent
TVA sur les autres
biens et services du
mois précédent
TVA à décaisser

Annexe 7 : le sous budget des décaissements


ELEMENTS JANVIER FEVRIER MARS
Fournisseurs et
comptes rattachés
Dettes diverses
TVA à décaisser
Charges sociales
Salaires nets
Charges externes
Achats janvier
Achats février
Achats mars
total

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Annexe 8 : budget de trésorerie


ELEMENTS JANVIER FEVRIER MARS
Solde de trésorerie
initial
Total encaissements
AO
Total décaissements
AO
Total encaissements
HAO
Total décaissements
HAO
Solde de trésorerie
AO
Solde de trésorerie
HAO
Solde de trésorerie
final

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Annexe 9 : tableau schématique de budget de trésorerie :


ELEMENTS JANVIER FEVRIER MARS ……………
SOLDE INITIAL (1) A
VENTE TTC B
AUTRES PRODUITS AO C
TOTAL RECETTES AO (2) B+C

ACHATS TTC D
SALAIRES ET CHARGES E
TVA DUE F
FRAIS GENERAUX TTC G
AUTRES CHARGES AO H
TOTAL DEPENSES AO (3) D+E+F+G+H

EMPRUNT I
SUBVENTIONS RECUES J
INTERETS PERCUS K
AUTRES RECETTES HAO L
TOTAL RECETTE HAO (4) I+J+K+L

REMBOURSEMENTS M
EMPRUNT
INTERETS VERSES N
REDEVENCES VERSES O
AUTRES DEPENSES HAO P
TOTAL DEPENSES HAO (5) M+N+O+P

SOLDE DE TRESORERIE (2)-(3)


AO (6)
SOLDE DE TRESORERIE (4)-(5)
HAO (7)
SOLDE DE TRESORERIE (6)+(7) +(1)
FINAL (8)

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Annexe 10 : GRILLE DE SEPARATION DE FONCTIONS


TRESORERIE
CYCLE:

Dossier:

N° FONCTIONS OU ACTIVITES PERSONNEL CONCERNE

1. Tenue de la caisse

2. Détention de titres

3. Détention des chèques reçus des clients

4. Autorisation d’avance aux employés

5. Détention des carnets de chèques

6. Préparation des chèques

7. Approbation des pièces justificatives

8. Signature des chèques

9. Annulation des pièces justificatives

10. Envoi des chèques

11. Tenue du journal de trésorerie

12. Liste des chèques reçus au courrier

13. Dépôts en banque de chèques ou espèces

14. Tenue des comptes clients

15. Tenue des comptes fournisseurs

16. Emission d’avoirs

17. Approbation des avoirs

18. Réception des relevés bancaires

19. Préparation des relevés bancaires

Comparaison de la liste des chèques reçus au courrier avec les


20. bordereaux de remise en banque et avec le journal de trésorerie

21. Accès à la comptabilité générale

22. Tenue du journal de ventes

23. Préparation des factures clients

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Méthodologie:

Séparer les fonctions fondamentales suivantes:

Fonction de décision

Fonction de détention de biens ou valeurs

Fonction de comptabilisation et d'enregistrement

Fonction de contrôle

CONCLUSIONS:

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Questionnaire de contrôle interne: trésorerie/caisse


N Questions Oui Non
1 Existe-il un manuel de procédure ? X
2 Existe-il un système à double signature de chèque ? X
3 L’utilisation d’un fond fixe de caisse est-elle plafonnée ? X
4 La clé du coffre-fort est-elle détenue par le responsable de la X
caisse ?
5 La vérification inopinée de la caisse est-elle faite par le X
directeur/contrôleur ou par une personne autorisée au moins
une fois par mois
6 Les billets en espèces correspondent-ils au recoupement X
avec le brouillard de caisse en prenant en compte les bons
provisoires s’il y en a ?
7 Existe-il un seuil de réapprovisionnement ? X
8 Les paiements à la caisse sont-ils limités ? si oui, à X
combien ?
9 Le brouillard de caisse est-il signé par la personne chargée X
de la vérification ou contrôle ?
10 La vérification donne-elle lieu à un procès-verbal cosigné X
par le caissier et le contrôleur ?
11 Le volume de la caisse semble-t-il correspondre aux besoins X
normaux de la société sans les dépasser ?

12 Des documents dûment autorisés sont-ils créés ou reçus pour X


toutes les dépenses par caisse ?

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Questionnaire de contrôle interne : trésorerie/banque


N Questions Oui Non
1 Les chèques de réapprovisionnement sont-ils établis :
au nom du responsable du fonds de caisse ? X
sur présentation du journal ou du récapitulatif des dépenses X
de caisse ?
2 Des prévisions de trésorerie sont-elles établies et X
approuvées ?
3 La situation de la trésorerie est-elle revue et examinée à des X
intervalles réguliers ?
4 Etablit-on des rapprochements bancaires tous les mois pour X
s’assurer que débits et crédits sont inclus dans la bonne
période ?

5 Tous les règlements supérieurs à 200 000 cfa sont-ils faits X


par chèque bancaire ou par virement ?
6 Les opérations de paiement sont-ils faits à des fins autorisées X
par des personnes autorisées ?
7 Le caissier remet-il immédiatement et intégralement en X
banque, les chèques et espèces qui ont été reçus ?

8 Les bordereaux de remises en banque retournés par la X


banque et authentifiés par celle-ci, sont-ils reçus directement
par un employé indépendant du caissier ?
9 Des vérifications sont-elles faites périodiquement par une X
personne indépendante pour s’assurer que tous les fonds
reçus ont été correctement remis en banque ?

10 La fiche en valeur est-elle établie chaque jour ? X

11 Le budget de trésorerie est-il établi chaque mois ? X

12 Les chèques et les billets à ordre vierges sont-ils : X


conservés dans un coffre ?
accessibles seulement aux personnes autorisées à remplir les
chèques et billets à ordre ? X

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Questionnaire de contrôle interne : comptabilité


N Questions Oui Non
1 Les factures à régler sont-elles préparées ? X
2 Les factures préparées portent-elles le caché de la CST ? X
3 Les factures préparées portent-elles le caché de bon à payer ? X
4 Les factures sont-elles accompagnées du bon de livraison du X
fournisseur, marché ou contrat ou du PV ?
5 La feuille récapitulatif des dépense est-elle contrôlée ? X
(factures et pièces jointes)
6 l’ordre de paiement de décaissement est-elle préparée ? X
7 L’ordre de paiement est-elle signé ? X
8 . Organigramme des services comptables formalisé ? X

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TABLE DES MATIERES


Dédicace…………………………………………………………………………………………………I
Remerciements………………………………………………………………………………………...II
Liste des sigles et abréviations………………………………………………………………………III
Liste des figures et tableaux…………………………………………………………………………IV
INTRODUCTION……………………………………………………………………………………..1
Première partie : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE
Chapitre 1 : CADRE THEORIQUE………………………………………………………………….3
Section I- Revue critique de la littérature………………………………………………………3
Section II- Problématique………………………………………………………………………6
Section III- Objectif de la recherche……………………………………………………………8
3.1. Objectif général……………………………………………………………………8
3.2. Objectifs spécifiques………………………………………………………………8
Section IV- Hypothèse de travail……………………………………………………………….9
4.1. Hypothèse 1………………………………………………………………………..9
4.2. Hypothèse 2………………………………………………………………………..9
4.3. Hypothèse 3………………………………………………………………………..9
Chapitre 2 : CADRE METHODOLOGIQUE……………………………………………………...10
Section I- Cadre de l’étude……………………………………………………………………10
Section II- Délimitation de l’étude……………………………………………………………11
Section III- Techniques de recherche…………………………………………………………11
Section IV- Difficulté rencontrées…………………………………………………………….12
Deuxième partie : CADRE CONCEPTUEL ET ORGANISATIONNEL
Chapitre I : CADRE CONCEPTUEL……………………………………………………...13
Section I- le contrôle interne………………………………………………………………….13
1-définition……………………………………………………………………………13
2- objectifs du contrôle interne……………………………………………………….13
3-Composantes du contrôle interne…………………………………………………...14
3.1. L’environnement de contrôle…………………………………………………….15
3.2. L’évaluation des risques………………………………………………………….15
3.3. Activité de contrôle………………………………………………………………16
3.4. Information et communication…………………………………………………...16
3.5. Le pilotage………………………………………………………………………..16
4-Principes de contrôle interne……………………………………………………….18

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4.1. Le principe d’organisation et de séparation des fonctions……………………….18


4.2. Le principe d’intégration ou d’autocontrôle……………………………………..18
4.3. Le principe de permanence………………………………………………………19
4.4. Le principe d’universalité………………………………………………………..19
4.5. Le principe d’indépendance……………………………………………………...19
4.6. Le principe de bonne information et de qualité du personnel……………………20
4.7. Le principe d’harmonie…………………………………………………………..20
5-Les acteurs de contrôle interne……………………………………………………..20
6-Les limites du contrôle interne……………………………………………………..22
Section II- Notion de procédure……………………………………………………………….24
2.1. Définition………………………………………………………………………...24
2.2. Objectifs des procédures…………………………………………………………24
2.2.1. La mémoire de l’organisation…………………………………………24
2.2.2. Un instrument de décentralisation……………………………………..25
2.2.3. Un outil de formation du personnel……………………………………25
2.2.4. Un cadre de conduite…………………………………………………..25
2.3. La mise en place des procédures………………………………………...26
2.3.1. La prise de connaissance………………………………………………26
2.3.2. La phase de préparation………………………………………………..26
2.3.3. L’enquête par procédure……………………………………………….27
2.4. La validation et la diffusion du manuel………………………………………….27
2.5. La fonction du manuel…………………………………………………………...27
2.6. La mise à jour des procédures……………………………………………………28
2.6.1. Modification des procédures…………………………………………..28
2.6.2. Méthode de mise à jour………………………………………………..28
Section III- La notion de gestion de trésorerie…………………………….…………………..29
3.1. Définition de la gestion de la trésorerie………………………………………….29
3.2. Les objectifs de la trésorerie……………………………………………………..31
3.3. Les différents acteurs de la gestion de trésorerie et leurs rôles…………………..31
3.4. La mise en œuvre de la gestion de trésorerie…………………………………….33
Chapitre 2 : CADRE ORGANISATIONNEL……………………………………………...34
Section I- Présentation descriptive de la Compagnie Sucrière du Tchad……………………..34
1-Historique de la Compagnie Sucrière du Tchad……………………………………35
Section II- Structure et organisation de la CST de BANDA………………………………….36

Mémoire de Master 2 Audit et Contrôle de Gestion


NJELASSEM Malachie Eric
Mise en place des procédures de gestion de la trésorerie de la Compagnie Sucrière du
Tchad 2015

Troisième partie : CADRE PRATIQUE


Chapitre 1 : PRISE DE CONNAISSANCE GENERAL…………………………………………...40
Section I- Identification des activités et description de la procédure trésorerie………………40
Section II- Analyse du contrôle interne de la compagnie……………………………………..44
2.1. Organisation……………………………………………………………………...44
2.2. Le manuel de procédure………………………………………………………….44
2.3. Le règlement intérieur et organigramme…………………………………………44
2.4. Les dispositifs de contrôle interne au sein de la CST……………………………44
2.5. La séparation des fonctions………………………………………………………44
Section III- Analyse des procédures et identification des risques…………………………….45
Chapitre 2 : Mise en place des procédures de gestion de la trésorerie et recommandations……47
Section I- Procédure de gestion de la trésorerie caisse………………………………………..47
1.1. Approvisionnement des caisses......................................................................…...48
1.2. Encaissement des espèces………………………………………………………..52
1.3. Règlement des factures par caisse………………………………………………..54
1.4. Avances de fonds à justifier……………………………………………………...56
1.5. Contrôles périodiques de caisse………………………………………………….58
1.6. La protection des fonds et valeurs et caisse……………………………………...63
Section II- procédure de la gestion de la trésorerie banque…………………………………...64
2.1. Procédure d’encaissement par chèque bancaire………………………………….64
2.2. Procédure de décaissement par banque…………………………………………..66
2.3. Protection des fonds et valeurs en banque……………………………………….69
Section III- Procédure de gestion quotidienne de la trésorerie : la fiche en valeur…………...70
3.1. Etablissement de la situation quotidienne des chèques et/ou valeurs non échus
pour chaque banque…………………………………………………………………..70
3.1.1. La fiche en valeur……………………………………………………...73
3.2 Le budget de trésorerie……………………………………………………………76
3.2.1 Le sous budget des encaissements……………………………………..77
3.2.2. Le sous budget de la TVA à décaisser………………………………...79
3.2.3 Le sous budget des décaissements……………………………………..81
3.2.4 Le budget de trésorerie…………………………………………………85
Recommandations…………………………………………………………………………………….87
Conclusion…………………………………………………………………………………………….89
Bibliographie…………………………………………………………………………………………..a
Annexe

Mémoire de Master 2 Audit et Contrôle de Gestion


NJELASSEM Malachie Eric

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