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Dédicace
Mon père NIBBE BEKISHIEL et ma mère ASKEM GEORGINE pour tous les
efforts, prières, les conseils, les encouragements, le soutien et surtout pour leur sacrifice
durant tout mon parcours scolaire. Que ce travail soit un signe de reconnaissance et que
Dieu vous accorde une longue vie, meilleure santé, et beaucoup de bonheur. Que Dieu
me donne aussi les moyens de vous entretenir jusqu’à la fin de votre vie.
Rémadji Latifa Nanadoum, pour sa présence, son soutien, son amour et surtout sa
capacité à me rendre fort pendant mes moments de faiblesse.
Remerciements
Nous rendons avant tout grâce à Dieu qui nous a permis de réaliser ce travail de recherche dans
de bonne conditions en nous accordant à tout instant une meilleur santé, la paix ; le courage et
surtout l’espoir. Je remercie très fort mes parents et toute la famille.
SOMMAIRE
Dédicace…………………………………………………………………………………………………………..………I
Remerciements……………………………………………………………………………………………………….....II
Liste des sigles et abréviations……………………………………………………………………….……...………..III
Liste des figures et tableaux………………………………………………………………………………………..…IV
INTRODUCTION
Recommandations……………………………………………………………………………………………………...87
Conclusion
Bibliographie
Annexe
INTRODUCTION
Dans un milieu rude caractérisé par une compétitivité accrue et une globalisation de l’économie,
les entreprises évoluent tout en cherchant une meilleure rentabilité qui, aujourd’hui, du fait de
la complexité de l’environnement reste un objectif difficile à atteindre.
Ainsi pour faire face aux exigences de l’environnement, les entreprises mettent sur place des
stratégies de défense et des systèmes de contrôle ainsi que des outils d’aide à la prise de décision
qui demeurent parfois insuffisants.
Face à toutes ces difficultés, le contrôle interne est d’une nécessité indispensable pour les
entreprises car il représente un dispositif qui permet d’accroitre l’efficacité et de maximiser le
profit. Il vise à améliorer la performance en mettant en place un environnement sécurisé par des
procédures et des descriptions de poste. Une fois mise en place de façon efficace, le dispositif
de contrôle interne permet d’exercer des responsabilités en parfaite connaissance de leur rôle et
de leur positionnement dans l’activité de l’entreprise. Il donne la possibilité aux dirigeant
d’avoir une visibilité sur les activités menées dans l’entreprise et facilite la prise de décision.
Plusieurs auteurs ont défini le contrôle interne comme étant un ensemble de dispositifs ayant
pour but d’un côté d’assurer la protection, la sauvegarde et la qualité de l’information, de l’autre
côté l’application des instructions de la direction et de favoriser l’amélioration des
performances. La mise en place des procédures est nécessaire pour le contrôle interne.
Une procédure est donc une succession d’opérations mises en œuvre dans une même séquence
de temps par des acteurs appartenant à même sous ensemble.
La mise en place des procédures permet de décrire les tâches effectuées de manière structurée
par les différents acteurs. Elle détaille toutes les actions réalisées ensemble et clarifie les
enchainements des opérations et leur synchronisation.
A travers ce mémoire, notre travail sera de mettre en place un manuel de procédure de gestion
de la trésorerie très efficace pour la Compagnie Sucrière du Tchad à fin d’avoir une maitrise de
son activité et de fournir un cadre formel d’exécution des opérations à caractère financier, les
plus sensibles pour une entreprise industrielle.
Dans une première partie, nous aurons à traiter le cadre théorique et méthodologique. Ensuite
nous présenterons dans la deuxième partie les concepts généraux de contrôle interne, de
procédures et de trésorerie bien avant la présentation de la Compagnie Sucrière du Tchad. Enfin
dans la troisième partie, nous traiterons notre sujet en analysant d’abord l’organisation de la
compagnie et en présentant le manuel de procédures que nous avons mis en place.
Dans ce chapitre, nous aurons à présenter d’abord la revue critique de la littérature, suivie de la
problématique, ensuite de l’objectif de notre travail de recherche et enfin des hypothèses de
travail.
Par conséquent, il est indispensable pour les entreprises d’avoir un meilleur système de contrôle
interne pour parer à toute éventualité et être plus compétitives.
Le contrôle interne doit être efficace et clairement défini. C’est pourquoi la formalisation d’un
système de gestion à travers la mise en place d’un manuel de procédures permettra de décrire
de façon détaillée les tâches et responsabilités des différents acteurs et répondre aux difficultés
de l’entreprise.
Mamadou Barry dans son ouvrage « audit et contrôle interne » (2009) fait ressortir
l’efficacité du contrôle interne à travers la mise en place des procédures administratives et
opérationnelles dont l’application à une incidence directe sur la qualité des documents
comptables. Une fois mise en place, ces procédures doivent être exemptes de faiblesse pour être
opérantes
En effet, lorsque les procédures sont efficaces et différencient clairement les tâches et
responsabilité, elles contribuent efficacement à ma prise de décision à travers des informations
pertinentes et fiables.
Pour Benoit Pige dans son ouvrage « audit et contrôle interne » 3eme Edition (2009), l’objectif
premier de la mise en place des procédures est la maitrise des risques découlant de l’exécution
des tâches quotidiennes des différents acteurs de l’entreprise. Pour assurer un bon contrôle
interne, les procédures sont indispensables. Pour lui, le manuel de procédures répond aux
exigences de la direction quand il favorise l’exécution des tâches conforment aux instructions
et directives.
Il ajoute aussi que les procédures représentent, pour le personnel de l’entreprise, un référentiel
commun qui permettra à chacun de travailler et d’atteindre ses objectifs en absence de toutes
contradictions internes.
Dans le même contexte, Remi Gayraud, Frederic Bernard et laurent Rousseau dans leur
ouvrage « contrôle interne » 2eme édition (2008) décrivent le manuel de procédures comme
étant un instrument descripteur qui reproduit le circuit d’information et la réalité d’une
structure.
Dov Ogien dans son ouvrage « comptabilité et audit bancaire » (2008) nous dit aussi que le
manuel de procédures renseigne sur tout le processus d’enregistrement, de traitement et de
restitution des informations. Selon lui, tout établissement doit d’abord le mettre en place de
façon efficace et adapté puis le mettre à jour au fur et à mesure suivant l’évolution de leur
activité
Elisabeth Bertin (2007 : 54), dans son ouvrage « audit interne » nous montre à la page 54 la
loi de sécurité financière en France, qui par son article 117 oblige le président du conseil
d’administration ou du conseil de surveillance de rendre compte des procédures de contrôle
interne mises en place par la société. Elle met ainsi en exergue l’intérêt que portent les
procédures pour les institutions internationales. La mise en place des procédures est
considérablement utile tant pour les dirigeants d’entreprises que pour les institutions
internationales.
De même à travers les articles 16 et17 de l’OHADA concernant le droit comptable des Etats
membres de l’union, le législateur de l’union monétaire ouest africaine fait du manuel de
procédure une obligation. Pour un contrôle interne opérant, la mise en place des procédures est
indispensable.
Allant dans le même sens Ouedraogo Aguste Noel, dans son ouvrage intitulé « élaboration
du manuel de procédure à valeur ajoutée » propose aux dirigeants des organisations un guide
théorique pour élaborer en intégrité et de manière cohérente, des règles formelles pour la
conduite efficace de leurs entreprises.
Son idée générale constituant cette démarche est de comprendre en globalité la problématique
de l’introduction du formalisme dans une organisation.
Pour lui, la mise en place de procédures est nécessaire et doit favoriser d’abord le respect de la
conformité des pratiques avec les lois et règlements en vigueurs, ensuite l’atteinte de l’optimum
dans la réalisation de toutes les opérations puis la conformité des pratiques avec les meilleurs
en matière de gestion.
A ce propos, il faut se référer à l’article 138 du traité portant sur l’OHADA : « le gérant ou le
conseil d’administration, selon le cas, établit un rapport de gestion dans lequel il expose
la situation de la société durant l’année écoulée, son évolution prévisible et, en particulier,
les perspectives de continuation de l’activité, l’évolution de la situation de trésorerie et le
plan de financement » d’où la nécessité d’avoir au sein d’une entreprise un système
d’information de gestion fiable
Evariste Ahouangansi dans son ouvrage intitulé « audit et révision des comptes » (2006)
indique que l’existence d’instructions écrites sous forme de manuel de procédures représente
pour l’auditeur une garantie. Pour lui, un bon contrôle interne repose sur un système de
documentation recouvrant toute la production de l’information. Celles-ci doivent être en qualité
et quantité suffisant pour faire preuve d’appréciation satisfaisante.
De même Mohsin Bervada dans son ouvrage « audit interne tout simplement » édition 2012,
dit que : « le contrôle interne permet également à l’organisation de clarifier les
responsabilités dans un environnement sécurisé par l’application des procédures, la
définition des missions de chacun dans des descriptions de poste etc…. »
Différents auteurs ont parlé du contrôle interne et de la nécessité de la mise en place du manuel
de procédures.
Certains affirment que le contrôle interne efficace garantie une bonne organisation de
l’entreprise. Il permet en effet de maitriser les risques découlant de l’activité et de contribuer
fortement à la performance.
D’autres font ressortir l’efficacité du contrôle interne à travers la mise en place du manuel de
procédure. D’après eux, le manuel de procédures est un instrument qui assure la régularité et la
cohérence des traitements d’informations afin d’avoir une meilleure emprise sur l’activité de
l’entreprise.
Nous pouvons retenir en général que le manuel de procédures est indispensable à tout entreprise
car au-delà d’avoir un système de gestion formel permettant de garantir un excellent contrôle
interne, il participe aussi efficacement à la performance de l’entreprise en mettant en évidence
les faiblesses de l’organisation.
La certification de la régularité et la sincérité des états financiers et la gestion des risques sont
primordiales pour les dirigeants d’une entreprise. Ceux-ci cherche des moyens de se fournir en
intégralité, de manière cohérente et formelle, le model par lequel leur organisation pourra
fonctionner de manière efficace.
Actuellement, Dans la mesure où les entreprises renforcent leurs dispositifs pour mieux gérer
les risques découlant de leur activité, les informations utiles à cette démarche doivent êtres
fiables, claires et précises de façon à permettre une prise de décision sûre et rapide.
Pour cela, le contrôle interne doit pouvoir avertir tous dysfonctionnements organisationnels
susceptibles de porter préjudice au patrimoine de l’entreprise. La survie de l’entreprise ne
concerne non seulement les dirigeants de l’entreprise mais aussi les partenaires et actionnaires
qui, par souci de protéger leurs intérêts tiennent à la mise en place d’un système de contrôle
interne efficace.
La mise en place du contrôle interne au sein de l’entreprise permet d’avoir une meilleure
emprise sur les risques liés à l’activité, de sécuriser les informations et de participer à
l’amélioration de la performance. Elle permet de faire participer tous les opérateurs de
l’entreprise et de mettre en œuvre les dispositifs nécessaires à la bonne marche de
l’organisation.
Selon les auteurs cités précédemment, pour qu’un contrôle interne soit efficace, l’organisation
doit être formalisée et comporter une séparation des tâches et fonctions. La mise en place des
procédures est une condition nécessaire à l’efficacité du contrôle interne car elles permettent
d’éviter les cumuls de fonctions qui en réalité peuvent conduire à commettre des fraudes et
autres malversations. L’absence d’un manuel de procédure dans une entreprise peut engendrer
des risques.
C’est ainsi que Mamadou Barry affirme que « la mise en place d’un contrôle interne est
largement conditionnée par l’existence d’un manuel de procédures administratives et comptable
et d’un service chargé de veiller à l’application de ces procédures, l’existence d’un système
satisfaisant de conservation des données et de documentation ».
La mise en place d’un manuel de procédures vise à assurer une gestion optimale, efficace et
transparente de toutes les activités de l’entreprise. Elle consiste par ailleurs à mettre à plat les
connaissances implicites incorporées dans l’organisation et de permettre à tous les acteurs de
l’entreprise de travailler en toute connaissance des actions à entreprendre conformément aux
instructions de la direction.
C’est pour cela toute entreprise qui vise une certification sans réserve des états financiers, une
transparence dans l’organisation, une optimisation de la performance doit mettre en place un
manuel de procédure.
Cette étude montrera de manière distincte et précise les points essentiels visés par les entreprises
soucieuses de leur efficacité et performance ainsi que de la protection de leur patrimoine.
L’objectif général de cette étude est la mise en place d’un manuel de procédures de gestion de
la trésorerie au sein de la Compagnie Sucrière du Tchad en vue d’optimiser la gestion de sa
trésorerie.
Afin de mener à bien cette étude, quelques objectifs spécifiques sont nécessaires et devraient
être éteints pour appuyer l’objectif général ci-dessus. C’est objectifs sont entre autre :
4.1. Hypothèse 1
La mise en place d’un manuel de procédure de gestion de la trésorerie a une incidence positive
sur la performance de la compagnie.
4.2. Hypothèse 2
4.3. Hypothèse 3
Le cadre de notre travail sera la Compagnie Sucrière du Tchad situé à 25 Km de la ville de Sarh.
La CST est située à Banda, dans le canton de la sous-préfecture rurale de Sarh. Il est situé au
sud du département du Barh-koh avec une superficie de 2145 km² et une population totale de
47450 habitants.
La Compagnie est située au Tchad, dans est un très vaste pays d’une superficie de 1284000
km2 situé au cœur de l’Afrique entre la Libye, les deux Soudans, la Centrafrique, le Cameroun,
le Nigeria et le Niger. Le tiers nord est occupé par le Sahara et c’est au sud du pays dans le
Sahel que se trouve la capital Ndjamena ainsi que le Lac Tchad. Plus au sud encore se trouve
une zone de savane et c’est là où en moyenne les densités sont les plus élevées. Il bénéficie
d’une économie basée sur l’agriculture, l’élevage du bétail et surtout sur l’exploitation des
gisements pétroliers qui représentaient déjà en 2004 plus de 80% des exportations nationales.
Notre travail repose essentiellement sur la mise en place d’un manuel de procédures de gestion
de la trésorerie au sein de la compagnie sucrière du Tchad et précisément dans le département
de comptabilité et finance.
Notre travail d’étude a été effectué à travers des entretiens avec tous les six (6) membres du
personnel.
En effet, pour mener à bien notre travail, nous avons décidé de choisir la Compagnie Sucrière
du Tchad qui évolue dans le domaine de l’agroalimentaire et qui contribue efficacement au
développement du pays.
Différentes techniques d’investigation ont été utilisées pour la collecte des informations.
Notre principale difficulté rencontrer dans le cadre de notre étude était l’obtention des
informations utiles et fiable pour l’élaboration du manuel de procédures de gestion de la
trésorerie.
Notons aussi comme difficulté l’inexistence des procédures formelles. La plupart des
opérations effectuées ne sont pas formalisées et décrites dans un manuel
Nous avons présenté le cadre théorique et méthodologique dans cette première partie, nous
verrons maintenant dans une deuxième partie les principes généraux de contrôle interne, de
procédure, de la gestion de la trésorerie et procéder à la présentation de la Compagnie Sucrière
du Tchad.
Dans le cadre conceptuel, les principaux points à aborder serons d’abord le contrôle interne,
suivi de la notion de procédure et de la notion de gestion de la trésorerie.
Plusieurs définitions du contrôle interne ont été proposé parmi lesquelles nous allons retenir
deux (2) :
Selon l’ordre des experts comptables ; « le contrôle interne est l’ensemble des
sécurités contribuant à la maitrise de l’entreprise. Il a pour but d’un côté d’assurer la
protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l’information, de l’autre,
l’application des instructions de la direction et de favoriser l’amélioration des
performances. Il se manifeste par l’organisation, les méthodes et les procédures de
chacune des activités de l’entreprise, pour maintenir la pérennité de celle-ci »
L’objectif général du contrôle interne est la réalisation des missions qui lui sont assignées.
Mais pour atteindre cet objectif général, quatre objectifs permanents lui sont affectés.
Pour avoir un processus de prise de décision plus rapide et plus efficace, le contrôle interne doit
favoriser l’obtention, la circulation et le traitement des informations qui doivent être fiables,
vérifiables, exhaustives, pertinentes et disponibles.
Cette objectif se rapporte à la conformité aux lois et aux règlements auxquels l’entreprise est
soumise.
Le contrôle interne doit veiller sur la régularité afin d’éviter toutes failles ou erreurs résultantes
de l’absence de respect des textes législatifs et réglementaires.
Le contrôle interne doit veiller à l’utilisation économique et efficiente des ressources. Il s’agit
ici de promouvoir la performance, la rentabilité et la protection des ressources.
A travers cet objectif, le contrôle interne doit permettre de savoir de façon fiable et pertinente
dans quelle mesure les objectifs opérationnels de l’entreprise sont atteints.
Le contrôle interne est décomposé par le référentiel COSO en cinq composants. Ces composants
sont nécessaires car ils permettent de faire une description et une analyse du contrôle interne
existant dans une organisation. Il s’agit de :
L’environnement de contrôle
L’évaluation des risques
Les activités de contrôle
L’information et la communication
Le pilotage
L’intégrité
L’éthique
La compétence du personnel
La philosophie des dirigeants
Le style de management
La politique d’organisation
L’intérêt manifesté par l’organe de direction et sa capacité à indiquer clairement
les objectifs
L’évaluation des risques est un processus qui s’appuie sur la fixation des objectifs alignés
sur la stratégie. Cette évaluation comprend d’abord l’identification des événements ensuite
l’analyse des risques. L’analyse des risques se fait suivant leur gravité afin de déterminer
comment ces risques doivent être gérer.
La fixation des risques est une condition préalable à l’évaluation des risques. Pour identifier
les risques qui sont susceptibles d’avoir un impact sur l’organisation et prendre des mesures
nécessaires, le management doit fixer des objectifs. L’établissement des objectifs est donc
une étape indispensable constituant une condition préalable qui donne de la pertinence au
contrôle interne.
Les activités de contrôle sont définit d’après le COSO 1 comme étant l’application des
normes et procédures destinées à assurer l’exécution des directives émise par le
management en vue de maitriser les risques. Ces activités sont menées à tous les niveaux
hiérarchiques et fonctionnels de l’entreprise et permettent de s’assurer que les mesures
nécessaires sont conçues et lises en œuvre en vue de maitriser les risque susceptibles
d’effectuer la réalisation des objectifs. Les contrôles s’effectuent généralement sur des
activités liées à la séparation des tâches, aux signatures d’autorisation, la sécurité des actifs
et l’appréciation des performances opérationnelles.
Le référentiel COSO précise que les systèmes d’informations produisent, entre autres, des
données opérationnelles financières ou encore liées au respect des obligations légales et
réglementaires, qui permettent de gérer et contrôler l’activité. Ces systèmes prennent en
compte non seulement les données provenant de l’entreprise elle-même mais aussi celles
qui sont liées à son environnement externe. Les informations pertinentes doivent être
communiquées de façon efficace. Cette communication exige une circulation
multidirectionnelle de l’information, c'est-à-dire une circulation ascendante, descendante et
transversale.
3.5. Le pilotage
Le pilotage est un moyen nécessaire qui permet de vérifier que le contrôle interne fonctionne
de façon permanente efficacement.
Ce pilotage s’étend sur toutes les activités de l’organisation pouvant aller jusqu’à inclure
les sous-traitants et l’audit interne.
Les opérations de pilotage sont effectuées à travers des activités courantes et grâce aux
évaluations ponctuelles.
Chacune des composantes suivantes sont étroitement liées aux objectifs énumérés
précédemment à savoir la protection du patrimoine de l’entreprise, la fiabilité et la qualité
des informations, la conformité aux lois et règlement en vigueur et l’optimisation des
ressources.
Pour conclure que le contrôle interne est efficace dans chaque catégorie d’objectifs, ces cinq
(5) composantes doivent être présentes et fonctionner de façon efficace.
Les principes sur lesquels s’appuie le contrôle interne ont été définis en France par le congrès
de l’OEC (Ordre des Experts Comptables) de 1977. Ces principes sont des règles de conduite
ou des préceptes sur lesquels le contrôle interne repose et dont le respect lui conférera une
qualité satisfaisante.
Pour avoir un contrôle interne efficace, il est nécessaire pour une organisation de posséder un
certain nombre de caractéristiques. L’organisation doit être :
Préalable
Adaptée et adaptable
Formalisée
Et doit comporter une séparation convenable des fonctions.
L’entreprise doit être sous la responsabilité des dirigeants. Cette responsabilité consiste à la
fixation des objectifs, à la définition des responsabilités des employés à travers un
organigramme et au choix des ressources à mettre en œuvre.
Par ailleurs, la règle de séparation des fonctions a pour objectif d’éviter que dans l’exercice
d’une activité de l’entreprise, un même agent cumule :
C’est évident qu’un cumul de ce genre favorise les erreurs, les négligences, les fraudes, les
dissimulations et autres malversations.
Une fois mises en place, les procédures doivent permettre le fonctionnement d’un système
d’autocontrôle mis en œuvre par des recoupements, des contrôles réciproques ou des
moyens techniques appropriés.
Les moyens techniques recouvrent l’ensemble des procédures qui corrigent ou réduisent,
autant que peu, l’intervention humaine et par voie de conséquence, les erreurs, les
négligences et les fraudes (traitements automatiques informatisés).
Ce principe est fort logique, car toute organisation nécessite une stabilité de ses structures
de manière à ne pas perdre de temps à l’adaptation du personnel et des machines aux
nouvelles procédures mises en place. Il est évident que cette pérennité repose
nécessairement sur celle de l’exploitation.
Ce principe implique que les objectifs du contrôle interne concernent toutes les personnes
dans l’entreprise, en tout temps et en tout lieu. Autrement dit, personne n’est exclu du
contrôle par quelque considération que ce soit : il n’y a ni privilège, ni domaine réservé, ni
établissement mis en dehors du contrôle interne.
L’information doit répondre à certains critères tels que la pertinence, l’utilité, l’objectivité,
la communicabilité et la vérifiabilité.
En particulier, dans les petites entreprises, le contrôle interne connait des limites inhérentes
à la dimension, notamment pour ce qui concerne la mise en œuvre généralisée du principe
de séparation des fonctions.
Le contrôle interne constituant tous les dispositifs permettant la maitrise des risques
concerne tous les membres de l’organisation. Entre autre, nous pouvons citer
particulièrement :
Le conseil d’administration
A partir des comptes rendus de la Direction générale, le conseil d’administration apprécie les
caractéristiques essentielles du contrôle interne. Cela fait l’objet d’une conformité avec la
mission du conseil qui consiste entre autres choses à « veiller aux caractères appropriés des
risques pris par l’entreprise sur la base d’évaluation exhaustive et effective des différents
risques ». Le conseil d’administration joue un rôle très important en ce sens qu’il vient appuyer
la Direction général lorsque celui-ci prend des risques inconsidérés.
Le comité d’audit
Le comité d’audit émane du conseil d’administration. Son rôle est d’assurer une surveillance
attentive et particulière du dispositif de contrôle interne. La fréquence des réunions,
l’indépendance du comité, l’accès aux informations pertinentes, les compétences diversifiées
du comité, sont autant d’atouts pour aider au bon fonctionnement du contrôle interne.
La direction générale
Le rôle de la Direction générale est très essentiel. C’est elle qui se charge de définir, d’impulser
de surveiller, de mettre en jeu les de la conduite humaine à respecter et de faire preuve
d’exemplarité du management.
La direction générale joue aussi un rôle très important au démarrage d’un projet de mise en
place de manuel de procédures car elle se charge de susciter l’adhésion et de prévoir les
ressources nécessaires. La Direction générale, pour assumer ses responsabilités, doit être
régulièrement informée des dysfonctionnements du contrôle interne concernant les
insuffisances et les difficultés d’application des dispositifs.
L’audit interne
L’audit interne est réputé être spécialiste du contrôle interne, de ce fait, il contribue à
sensibiliser, à former le personnel et à participer activement à l’élaboration du système du
contrôle interne.
Le personnel
Il est l’acteur principal du contrôle interne puisque, chacun dans son poste de travail, est
responsable de la maitrise de ses activités au regard des objectifs qui lui sont fixés. D’ailleurs,
des référentiels tels que le COSO insiste sur la motivation du personnel dans la mise en place
et le bon fonctionnement du contrôle interne.
Parmi le personnel, les responsables opérationnels jouent un rôle très important car ceux-ci sont
chargés de motiver, d’organiser et de contrôler les activités à leur charge.
Le risk manager
Il intervient dans la définition et l’identification des risques qui agissent directement sur le
contrôle interne et dans les choix et décisions qui sont prises dans ce domaine.
Ils sont présents dans les professions règlementées telles que les banques et sociétés d’assurance
et surtout dans l’administration (la cour des comptes….)
Ils jouent un rôle très essentiel dans la formation et la sensibilisation des acteurs. On peut citer
entre autres : institue of internal auditors (IIA), institut Français de Contrôle Interne (IFACI)….
On fait référence ici aux cabinets d’audit, aux professions comptables et aux prestataires
externes.
Le dispositif de contrôle interne aussi bien conçu et aussi bien appliqué soit-il, ne peut fournir
une garantie absolue quant à la réalisation des objectifs de l’entreprise. En effet étant donné
qu’elle est essentiellement basée sur le facteur humain, toute structure de contrôle interne peut
être affectée par erreurs de jugement ou d’interprétation. On peut citer :
L’erreur de jugement
Le risque d’erreur humain dans la prise de décision ayant un impact sur les processus de
l’entreprise peut limiter l’efficacité du contrôle interne. Les décisions sont souvent prises dans
un temps limité, sur la base des informations disponibles et parfois incomplètes. Les jugements
exercés lors des prises de décisions peuvent se relever défaillants. C’est ainsi que le coso 1
précise que le système de contrôle interne ne peut prévenir un jugement erroné ou une mauvaise
décision, ou bien encore un évènement extérieur pouvant entrainer l’échec des objectifs
d’exploitation.
Les dysfonctionnements
Un système de contrôle interne peut, quel que soit sa conception, avoir des dysfonctionnements
relevant d’une mauvaise interprétation des instruments ou des négligences dans l’analyse des
informations.
Le contrôle interne est un dispositif mise en place et géré par des personnes. Ceux-ci peuvent
le contourner dans le but soit d’en tirer profit personnellement soit d’améliorer la présentation
de la situation financière de l’entreprise ou de dissimuler la non-conformité aux obligations
légales.
La collusion
La séparation des fonctions est un élément privilégié du contrôle interne. Cependant, des
individus agissent collectivement pour accomplir et dissimuler une action. Ils peuvent aussi
altérer des informations financières ou de gestion tout en passant inaperçu au système.
Relation cout/bénéfice
L’organisation doit comparer les couts et avantages relatifs aux contrôles avant de les mettre en
place.
Lorsqu’on cherche à apprécier l’opportunité d’un nouveau contrôle, il est nécessaire d’étudier
non seulement le risque d’une défaillance et l’impact possible sur l’organisation mais aussi les
coûts associés à la mise en place de ce contrôle.
2.1. Définition
Une procédure
Une procédure se décrit comme étant une suite d’opérations mises en œuvre dans une même
séquence de temps, par un nombre limité d’acteurs appartenant à un même sous ensemble.
La mise en place des procédures permet de décrire les tâches effectuées de manière organisée
par les différents acteurs. Elle détaille les actions qu’ils réalisent ensemble, explicite les
enchainements des opérations et leur synchronisation.
Par ailleurs, les procédures consistent à mettre à plat les connaissances implicites incorporées
dans l’organisation.
Une fiche de procédure contient un ensemble d’instructions utiles permettant de traiter une
situation définie par un événement initial et un résultat final.
La première utilisation possible d’une fiche de procédure est celle d’un aide- mémoire. En effet,
l’erreur et l’oubli sont des faiblesses humaines. C’est pourquoi l’existence des procédures
écrites permettra à chaque acteur de s’autocontrôler. A chaque fois qu’il faut procéder à des
opérations techniques délicates ou exceptionnelles, l’utilisation des procédures est très utile.
Pour le personnel nouvellement affecté à un poste de travail, l’utilisation des procédures écrites
favorise l’assimilation rapide des techniques spécifiques de l’entreprise.
Les procédures bien écrites constituent un aide- mémoire très efficace auquel il faudrait se
référer en cas d’oubli et d’erreur.
Les procédures peuvent être un facteur de décentralisation. Elles fixent les méthodes qui sont
admise au sein de l’entreprise. Les responsables hiérarchiques faisant connaitre de cette façon
ce qu’ils attendent de leurs collaborateurs, leur présence est rendue moins indispensable. Tout
en introduisant d’une cohérence des méthodes et des comportements entre les unités d’un même
groupe. Le manuel de procédure facilite l’éloignement des supérieurs hiérarchiques. Lorsque la
soumission à des règles techniques est bien acceptée par les intéressés, la description rigoureuse
et détaillée des tâches constitue une garantie d’efficacité.
Le manuel de procédures permet de donner plus de responsabilité aux exécutants, qui eux, à
leur niveau, ont un sentiment de meilleure autonomie.
De façon théorique, la formation des agents relève de leurs supérieurs hiérarchiques. Toutefois,
nous savons que sous la pression du quotidien, ceux-ci n’accordent pas de temps à cette tâche.
D’ailleurs, ils n’ont toujours pas les qualités requises, ni forcement le goût de la pédagogie.
L’absence de manuels constitue un obstacle psychologique supplémentaire.
L’existence de manuels de procédures est un moyen efficace pour répondre à cette difficulté.
Ils divulguent une bonne partie des informations nécessaires. Munis de cette base, les
exécutants peuvent plus facilement se référer à leurs supérieurs pour les interroger sur des points
éventuellement obscurs.
Les procédures permettent de diffuser le savoir- faire. Elles sont un moyen de divulguer sous
forme de documents accessibles à tous, les méthodes préconisées dans l’entreprise, et de faire
connaitre les conséquences d’erreurs éventuelles. Elles décrivent le fonctionnement de
l’organisation.
Les procédures sont comparées au code de la route dans la mesure où elles définissent les
comportements applicables par tous les intervenants, pour des circonstances prévues à l’avance.
Elles indiquent ce qu’il faut faire, la voie) suivre.
Vue comme un code de la route, le respect et l’application du manuel de procédure par les
acteurs permettrait de limiter les risques.
La mise en place des procédures au sein d’une entreprise se fait suivant plusieurs étapes à
savoir :
La prise de connaissance
La phase de préparation
L’analyse de l’existant
Le but de cette étude portant sur la structure de l’entreprise est de permettre : « d’avoir une
définition claire sur les tâche qu’occupe chaque personne dans l’entreprise ; vérifier que les
dépenses hiérarchiques sont clairement précisées ; voir si la séparation des pouvoir est mise en
évidence par la répartition des responsabilités ».
La première des choses à faire consiste à établir une liste provisoire et approximative des
procédures, cette liste est de nature à évoluer au fil des travaux.
Enfin, le travail de rédaction, pour chaque procédure consiste à établir un dossier de travail et
pour chacun de ces dossier la liste des personnes à interviewer.
Il s’agit tout d’abord à prendre, pour chaque procédure, un rendez-vous avec un interlocuteur
principal, susceptible de fournir une vue d’ensemble. En général, il s’agit d’un responsable
d’unité ou d’un chef d’équipe qui a une vision complète de la procédure. Cet entretien préalable
permet en particulier de contrôler l’identification de la procédure concernée.
Ensuite, on aborde dans cette étape le travail de formalisation des procédures. Il est nécessaire
de procéder, dossier par dossier, aux interviews pour acquérir une connaissance précise de
chacune des procédures. Au cours de cette étape, la collecte des documents écrits et les supports
techniques sont utiles à la rédaction finale du manuel de procédure. Les entretiens sont suivis
des travaux d’analyse et de rédaction. Cette étape s’achève par la finalisation de chaque dossier
de procédure considéré.
Les procédures formalisées constituent, pour l’auditeur, un référentiel. D’un côté, elles
fournissent une liste utile pour ces travaux d’investigation. De l’autre, leur absence rendra le
contrôle délicat, voire impossible. En effet, les reproches faits aux agents seraient vivement
contestées, faute d’instruction précise.
Le manuel de procédure permet à chaque acteur d’intervenir dans ses fonctions avec une
connaissance et compréhension précise de ses tâches et responsabilité.
Lorsque la modification des procédures existant est envisagée, la Direction doit convoquer une
réunion à laquelle doivent prendre part les agents concernés par ces modifications. A l’issue de
cette réunion, un procès-verbal doit être établi en indiquant les informations suivantes :
Les nouvelles procédures seront présentées à la Direction pour appréciation, si possible apporter
les modifications qu’il juge nécessaire avant de valider.
Pour permettre un suivi des procédures dans les différentes étapes de mise à jour et de révision,
les procédures initiales ou procédures-source devrait être conservée, de même que ses
différentes visions. Conformément à la démarche et à la méthodologie adoptée lors de leurs
élaborations, la mise à jour et la révision des procédures doivent être menées dans un climat de
concertation entre les différents intervenants.
La gestion de la trésorerie est primordiale pour une entreprise. Cette gestion porte sur
l’ensemble des sommes d’argents disponible en caisse et en banque.
Mais la trésorerie d’une entreprise peux être aussi définit comme étant l’ensemble de ses
disponibilités qui lui permettent de financer ses dépenses à court terme.
Dans ce cas, la trésorerie nette d’une entreprise se calcule en faisant la différence entre sa
trésorerie d’actif et sa trésorerie de passif.
Pour Henry François MEUNIER « La trésorerie des entreprises » (1993), « la trésorerie d’une
entreprise à une date donnée est la différence à cette date entre les ressources mises en œuvre
pour financer son activité et les besoins entrainés par cette activité ».
La lexique de finance définit la gestion de la trésorerie comme étant une activité consistant pour
le trésorier d’une entreprise à gérer les risques de liquidité, de taux d’intérêt et de taux de change
qui pèsent sur l’entreprise ; à placer les liquidités dans les meilleurs conditions de rentabilité et
de risque ; et à pouvoir faire face tous les jours aux engagements de l’entreprise en mobilisant
les ressources financières à court ou à long terme nécessaires.
Ainsi selon Jack FORGET « Gestion Budgétaire » (2005), la gestion de trésorerie est un
arbitrage entre :
- La sécurité et l’efficacité
- La liquidité et la rentabilité
- La solvabilité et le risque
L’établissement peut alors se trouver dans l’impossibilité de faire face à ses besoins
d’approvisionnement et à ses obligations de paiement des fournisseurs.
Par contre une trésorerie constamment excédentaire représente un coût pour l’établissement.
Pour la réussite de toute gestion, il est important de définir tous les acteurs et leurs
responsabilités dans la gestion de la trésorerie de sorte à les identifier clairement en cas de
dysfonctionnement dans le processus.
Les différents services concernés sont : le service comptable, le service trésorerie, le service
financier, le service du contrôle de gestion, la banque.
Le service comptable
L’enregistrement des flux de trésorerie en temps réel permet de disposer d’une situation de
trésorerie fiable.
Le service trésorerie
Chargé de placer les excédents de trésorerie et négocier les concours bancaires, il concourt à
accroitre la rentabilité de l’entreprise.
Le service financier
Son rôle est de maitriser l’équilibre financier de l’entreprise à moyen et long terme.
Son rôle est de calculer les coûts et la rentabilité de l’entreprise, de mesurer la performance.
- Budgétisation : pour assurer une intégration et définir les objectifs de l’entreprise et les
moyens propres permettant de les atteindre
La CST est située à Banda, dans le canton de la sous-préfecture rurale de Sarh. Il est situé au
sud du département du Barh-koh avec une superficie de 2145 km² et une population totale de
47450 habitants.
Le complexe agro-industriel de la CST de Banda est mis en place pour cultiver et transformer
la canne à sucre. Il est d’une superficie de 11000 hectare et trouve au sud du pays à 12km de
la ville de Sarh sur l’axe Sarh-Bangui, toute fois l’usine est à 25km de cette même ville de Sarh.
L’espace exploité est d’une superficie de 3700 hectare alimenté par l’eau provenant du fleuve
Chari. Cette alimentation se fait par irrigation.
- Une cour à canne qui permet le lavage des cannes à sucre avant de les envoyer au
moulin pour le broyage et l’extraction du jus ;
- Une centrale électrique qui renferme las machines de production d’énergie mécanique
(turbines) convertie en énergie électrique par les alternateurs ;
Le passé de la CST a d’abord été marqué par la création en 1964 par la SOSUTCHAD (Société
Sucrière du Tchad) qui comprenant uniquement l’usine de farcha à Ndjamena qui est chargé de
la transformation du sucre granulé en pain à partir du sucre importé du Congo et du Cameroun.
Ensuite la SOSUCHARI qui en 1977 a été créé à Sarh et actionné par la société Française
SOMDIAA (Société d’Organisation de Management et Développement des Industries
Agroalimentaires) pour des recherches agronomiques concernant la culture de la canne à sucre.
C’est à la suite des recherches et en vue d’une production abondante de sucre que l’usine de
Banda Sarh, la SONASUT (Société Nationale Sucrière du Tchad), a été créé à la même année.
Avec le programme de privatisation des entreprises étatiques imposé par la Banque Mondiale
et le Fond Monétaire International(FMI), la SONASUT se privatise le 11 Avril 2000 et devient
la Compagnie Sucrière du Tchad (CST) avec son siège sociale à Ndjamena. La CST porte le
statu d’une société anonyme avec conseil d’administration et un capital de 10 000 000 000
FCFA. Son actionnaire majoritaire est la SOMDIAA qui détient 82,2% des actions, l’Etat
Tchadien qui détient 8,9% et la SOSUCAM, une autre filiale du groupe qui détient aussi 8,9%
des actions. Elle emploi de manière directe (permanents, saisonniers, journaliers) ou indirecte
(sous-traitance) plus de 3000 personnes.
- L’usine de Farcha : c’est une unité de production située dans la banlieue de Ndjamena
qui transforme le sucre provenant d’autres sucreries du groupe et du brésil en pains et
bonbons colas.
- La ferme de Mani : c’est une ferme expérimentale mise en place en 1996 pour
sélectionner les variétés de cannes et produire de la spiruline.
- Le conseil d’administration
- Direction générale
Elle est dirigée par un chef de direction qui assure les fonctions relevant des orientations
politiques, de la coordination, du suivi et de l’évaluation, des relations extérieures en thème
d’aides et accords techniques. Il agit au nom de la compagnie et est appelé à plaider en sa faveur.
Cette direction est responsable devant la direction générale. Elle est chargée de la surveillance
et de l’administration courante de la compagnie telles que des décisions administratives sur la
gestion des dépenses et rémunérations, la communication de la politique de la compagnie et la
surveillance de la mise en œuvre de cette politique.
La direction des ressources humaine est dirigée par un Directeur et comprend les le département
contentieux et affaires générales et Ressource humaine. Cette direction est chargée de
l’organisation, la planification, la gestion des recrutements et carrières du personnel. Elle veille
sur la discipline du personnel, la gestion et suivi de l’application de la législation du travail au
sein de la société, la formation et paie du personnel.
- Direction commerciale
Cette direction est chargée du conseil de la direction générale sur les questions relatives à la
commercialisation. Elle supervise les opérations commerciales et les divisions d’information
en termes de stratégie de développement et leur mise en œuvre. Elle supervise également les
orientations marketings et les programmes de formations, les activités des agents marketing et
de relations publiques, la prévision des prix et les informations sur les couts, la publicité, la
promotion, les recherches et informations marketings, l’image de la compagnie.
- Un département des ressources humaines qui a pour mission d’assurer une bonne
gestion administrative du personnel (embauche-débauche, paie, congé) en respectant le
contexte légal, de créer les meilleurs conditions de communication et de compréhension
dans l’entreprise, d’améliorer les compétences pour l’adéquation entre les postes de
travail et les hommes.
- Un département culture qui coordonne les activités des services et divisions chargées
du transport du personnel sur le site de travail, de la préparation de sol, de la plantation,
de l’irrigation, fertilisation, du traitement de plantes, de l’entretient des cultures, des
analyses au laboratoire, de la coupe et transport des cannes etc....
Le département finance et comptabilité joue un rôle très important qui consiste à collecter,
traiter et restituer fidèlement les informations comptables pour veiller à la bonne marche de la
compagnie.
Au sein du service finance et comptabilité, différentes activités sont menées parmi lesquelles
nous trouvons :
Le chef de département finances et comptabilité qui est placé sous la coupe du directeur
administratif et contrôle de gestion, reçoit de lui des ordres et les transmet aux différents
comptables et les contrôles dans l’exécution de leur tâche.
- Le suivi de la trésorerie,
Une caissière qui s’occupe des sorties et entrées des fonds. Cette gestion porte
essentiellement sur les recettes, dépense, conservation des espèces.
Dans ce chapitre, nous aurons à faire la prise de connaissance générale à travers l’identification
des activités et description des tâches liées à la gestion de la trésorerie de la compagnie.
Les procédures de gestion financière portent sur les opérations d’entrées et de sorties de fonds
dans la Compagnie Sucrière du Tchad. A ce titre, elles comprennent :
Notons bien que ces procédures ne sont pas formalisées. Cette formalisation a été faite
lors des entretiens avec les responsables concernés.
Protéger les fonds caissier Le caissier est responsable des fonds qu’il
et valeurs en manipule ;
caisse
Protéger les fonds trésorier Les carnets de chèques non utilisés doivent être
et valeurs en conservés en lieu sûr sous la responsabilité du
banque DAF ;
2.1. Organisation
La CST dispose d’un règlement intérieur et d’un organigramme bien édifié. L’administration
veille toujours au respect du règlement intérieur pour la bonne marche de la compagnie.
Notre objectif de recherche ici est de vérifier l’existence d’une séparation des fonctions
suffisantes et d’une comptabilisation fiable des opérations liées à la trésorerie.
La séparation des fonctions est primordiale pour une entreprise. Elle a pour objectif d’éviter
que dans l’exercice d’une activité de l’entreprise, qu’un même agent cumule les fonctions
suivantes :
- Fonctions de décisions
- Fonctions de détention matérielle des valeurs et des biens
- Fonctions d’enregistrement (saisie et traitement de l’information)
- Fonctions de contrôle
- Ou tout simplement deux d’entre elles.
Au sein de la compagnie, la séparation des fonctions est faite de façon très suffisante.
Nous avons un directeur financier qui a pour mission de fournir des informations financières et
comptables nécessaires à la prise de décision de gestion. Il s’occupe de l’élaboration du budget
d’investissement, de la confection des documents comptables et financiers et de la préparation
du bilan annuel. Il n’intervient pas dans la comptabilisation des opérations.
Nous avons aussi un département de finance et comptabilité géré par un chef de département
qui supervise le travail des comptables qui à leur tour dépendent du chef comptable.
Les procédures identifiées ci-dessus ne sont pas formalisées et nombreux d’entre elles
comportent des risques énormes pouvant nuire à la compagnie.
La caisse est tenue et assurée par un comptable de formation, qui retrace dans un brouillard de
caisse, l’ensemble des opérations.
L’approvisionnement de la caisse est fait sur les fonds propres de la CST. Les caractéristiques
de fonctionnement des caisses sont définies ainsi que suit :
La caisse peut être exceptionnellement approvisionnée au-delà du plafond indiqué pour faire
face à un besoin immédiat et ponctuel de trésorerie (ex : paiement des salaires en fin de mois) ;
Les fonds doivent être conservés dans un coffre-fort : le Caissier doit connaitre la combinaison
et en détenir une clé. Le DAF doit connaitre la combinaison mais ne doit pas détenir la clé. Le
Chef comptable doit détenir une clef mais ne doit pas connaitre la combinaison. En cas
d’indisponibilité du Caissier, le coffre doit être ouvert par le DAF et le Chef comptable;
A la fin de chaque mois, il est établi une fiche d’arrêté de caisse en deux (02) exemplaires,
signée par le caissier, le Chef comptable et le Contrôleur interne.
Tous les contrôles de caisse devront être visualisés dans le brouillard de caisse : date de contrôle,
préposé au contrôle, observations et signatures.
La procédure est déclenchée dès que le seuil de réapprovisionnement défini est atteint.
Règles de gestion
Un arrêté de la caisse est effectué avant tout réapprovisionnement par le Caissier. La caisse est
réapprovisionnée à concurrence du montant des dépenses justifiées et des prévisions de
dépenses dans la limite du plafond autorisé.
La procédure est déclenchée par le Chef Comptable à partir de la situation journalière de caisse
qui lui est envoyée par la caissière.
Description de la procédure
La procédure comprend les opérations suivantes :
- Arrêté de la caisse ;
- Contrôle de la caisse par le Chef Comptable ;
- Établissement du chèque de réapprovisionnement ;
solde en caisse,
écart.
- Calcule la différence entre le solde
théorique et le solde en caisse et
l’inscrit sur la fiche. Cette
différence doit être nulle pour que
la caisse soit exacte.
Les encaissements portes essentiellement sur les ventes des produits aux clients de la
compagnie
Règles de gestion
Les procédures d’encaissement doivent garantir l’exhaustivité des encaissements dans les
meilleurs délais. Le montant en espèce encaissé doit être conforme au montant facturé.
Description de la procédure
Mise à jour :
Cette procédure définit les règles de paiement des factures en espèces, dans la limite des seuils
autorisés.
Seules les factures certifiées, liquidées et payables en espèces sont réglées par cette procédure
(montants < ou égal à 200.000 F CFA), sauf exception validée par le DAF
Description de la procédure
Mise à jour :
2 Visa des factures DAF - S’assure que les factures à régler sont
certifiées et liquidées ;
- Vise les factures et signe les pièces de
caisse (ordres de paiement) ;
- Retourne la liasse au le Caissier pour
paiement via le Chef comptable.
- Au Caissier pour les achats à effectuer au comptant et portant sur les D/A
approuvées ;
- Au personnel en mission pour les dépenses relatives, entre autres, à l’entretien des
véhicules, à l’achat du carburant, au péage etc.
- Les fonds avancés à la ou le Caissier (ère) doivent être justifiés dans les 48 heures
ouvrables ;
- Les fonds avancés au personnel doivent être justifiées dans les 72h ouvrables ;
- Les fonds avancés au personnel pour les dépenses à effectuer lors des missions
doivent être justifiés dans les 72 heures ouvrables dès le retour de la mission ;
- Pour les dépenses inférieures au seuil des dépenses unitaires admises (200.000 F
CFA), les fonds sont décaissés sur la base des dépenses approuvées ;
- Toutes les avances de fonds sont comptabilisées en débitant les bénéficiaires. Leurs
comptes sont soldés après justification des fonds perçus. En cas de non
remboursement dans les délais, les fonds seront retenus sur leurs salaires du
mois courant.
Description de la procédure
- Autorisation du Directeur ;
Mise à jour :
- Chaque contrôle donne lieu à l’élaboration d’un Procès-Verbal de contrôle signé par
le Contrôleur et le caissier,
- Le contrôle peut être effectué par une équipe ou un individu. Les contrôleurs peuvent
être : le Chef Comptable, le DAF ou le Chef de Département adjoint ou une Personne
indépendante désignée pour ce faire.
Description de la procédure
Mise à jour :
La caissière :
- justifie l’écart de caisse.
7 Elaboration du PV Le Le contrôleur :
de contrôle contrôleur
(DAF/chef - élabore le PV de contrôle,
de - signe le PV de contrôle,
département) - signe le brouillard de caisse à la fin de
et le caissier la période contrôlée.
La caissière :
- contrôle le PV,
- signe le PV,
- signe le brouillard de caisse à la fin de
la période contrôlée
9 Transmission du Le Le contrôleur :
PV et de l’état des contrôleur
recommandations (DAF/chef - transmets un exemplaire du PV de
au directeur de contrôle et de l’état des
département) recommandations au caissier ;
- classe un exemplaire de ces documents
dans son chrono de contrôle de caisse
Les espèces en caisse, les chèques et les carnets de dépenses et de recettes doivent être
suffisamment protégés contre les cas de vol et les manœuvres frauduleuses.
La caisse doit être dotée d’un coffre-fort à double fermeture (combinaison et clé) ;
Les versements de fonds à la banque doivent se faire au jour le jour avec beaucoup de
précaution et une bonne protection.
Les encaissements par chèque bancaire porte sur les opérations de ventes aux clients de la
compagnie
Afin d’assurer une bonne sécurité des fonds et de minimiser les risques de fraudes, il est
recommandé de faire des règlements client par chèque barrés au détriment des règlements en
espèces.
Description de la procédure
Mise à jour :
Règle de gestion
Pour les décaissements par chèques, il doit être prévu deux copies du bordereau
d’envoi :
- L’original pour le bénéficiaire du chèque accompagné du chèque ;
- Une seconde copie avec la mention « A RETOURNER » pour la
comptabilité accompagnée d’une photocopie du chèque et les pièces justificatives ;
Le bordereau d’envoi du chèque doit indiquer :
- La date de l’opération ;
- La description de l’opération ;
- Le montant de la dépense ;
- Le bénéficiaire du chèque ;
- La signature du bénéficiaire ou de son représentant dûment mandaté ;
- La signature du Directeur ou du Contrôleur.
Les chèques annulés doivent être agrafés à la souche avec la mention : « CHEQUE
ANNULE » ou seulement le N° découpé et collé au talon. Cette dernière pratique est la
plus recommandée parce qu’elle facilite les rapprochements bancaires.
Les décomptes ou factures ne sont recevables que lorsqu’ils sont accompagnés des pièces
justificatives de l’accomplissement des travaux et tâches prévus ou de la réception des biens
et services auxquels ils se rapportent.
Les factures et décomptes doivent être traités dans l’ordre de leur réception ou
exceptionnellement en fonction de certaines priorités d’ordre organisationnel.
Instituer un système de double signature.
Description de la procédure
La procédure comprend les opérations suivantes
Mise à jour :
Les carnets de chèques non utilisés doivent être conservés en lieu sûr sous la responsabilité
du DAF ;
Les chéquiers non utilisés ou terminés sont conservés pendant 10 ans au moins au service
financier qui doit ensuite les transmettre aux archives ;
Les chèques doivent être établis dans leur suite numérique avec un contrôle séquentiel par
DAF à chaque signature ;
Eviter des blancs entre les montants libellés en chiffres et en lettres lors de l’émission des
chèques ;
La fiche en valeur est une logique du plan de trésorerie d’une entreprise. Cette fiche est
essentielle et doit constituer le document principal de travail quotidien du trésorier.
La procédure consiste à faire réduire le montant des frais financiers relatifs au découvert
bancaire à travers des virements d’équilibrage entres les différents banques de la compagnie.
Le trésorier doit veiller aux règlements des clients non encore crédités par la banque et pour
lesquels la date de valeur n’est pas encore intervenue de même que les paiements émis par
l’entreprise et non encore débité par la banque.
Règles de gestion
Cette situation quotidienne des chèques et/ou valeurs non échus pour chaque banque doit être
mise à jour de façon régulière
Description de la procédure
Mise à jour :
- Région
- Date d’opération
- Montant à crédité
- Date de valeur
- Nombre de jour
Règle de gestion
La fiche en valeur doit permettre d’observer les découverts bancaires aux taux très élevés et de
permettre de réduire les frais financiers liés aux taux d’intérêt des découverts.
Les virements bancaires doivent s’opérer entre les banques présentant un solde comptable
positive au niveau de la compagnie vers ceux présentant un solde négative.
Les non échus ne doivent pas faire l’objet d’un virement bancaire avant leur date de
valeur
Description de la procédure
virement bancaire
Mise à jour :
Le budget de trésorerie doit être le document qui recense les prévisions d’encaissements et des
décaissements sur une année afin d’évaluer la position de la trésorerie chaque mois, de porter
un jugement sur la politique générale de la compagnie.
Le budget de trésorerie doit s’établit en calculant d’abord le sous budget des encaissements,
suivi du sous budget des TVA à décaisser et du sous budget des décaissements.
Règle de gestion
Les encaissements doivent correspondre au flux d’entrés de fonds et comporter l’ensemble des
ventes et des autres recettes
Les ventes doivent correspondre aux flux monétaires réellement encaissés au cours de la
période d’observation. La TVA et les délais de règlement des clients doivent aussi être pris en
compte.
Les autres recettes peuvent contenir des encaissements intervenus pour augmenter les recettes
entrainées par les ventes telles que les remboursements de prêts, des emprunts nouveaux ou des
cessions d’immobilisations.
Description de la procédure
Mise à jour :
Règle de gestion
Toutes les recettes et recettes assujetties à la TVA doivent être considérées par le montant TTC.
Dans le cadre de cet impôt, la compagnie agit pour le compte du trésor public et doit récupérer
la TVA qu’elle a supportée sur ses achats et investissements
Description de la procédure
Mise à jour :
2 Le calcul de la TVA sur Trésorier s’assurer que les montants des TVA sur
les autres biens et les autres biens et services concernent
services du mois ceux sur les prévisions d’achats et ceux
précédent des charges externes décaissées
Règle de gestion
- les dépenses relatives aux achats pour leur montant TTC en tenant compte des délais
de règlement accordés par les divers fournisseurs
- Les dépenses hors activités ordinaires relatives aux dépenses d’opérations diverses
sur des investissements nouveaux, remboursement d’emprunt, paiement de
dividendes
Etc….
Description de la procédure
Mise à jour :
Règle de gestion
Le budget de trésorerie doit vérifier l’égalité entre le solde de trésorerie du mois m-1 augmenté
des encaissements du mois m diminué des décaissements du mois m
Mise à jour :
- Le solde initial de la
trésorerie du mois de janvier
- Le solde de trésorerie AO
réparti sur les trois mois du
premier trimestre
Recommandations
Des recommandations sont faites à l’issue de cette étude dans le but d’améliorer le
fonctionnement de la compagnie. Ces recommandations sont relatives à l’organisation et à la
présente procédure de gestion de la trésorerie.
Organisation
Nous recommandons à la compagnie d’assurer chaque année, une revue des procédures
de contrôle par le commissaire au compte afin d’identifier les points forts et les points
faibles. Les points forts seront ainsi testés afin de valider leur caractère fort. Les
recommandations tirées de cette revue seront utiles à l’amélioration de la gestion de la
compagnie et réduire les risques relatifs à l’activité.
Nous recommandons à la compagnie de faire aussi chaque année une revue analytique
portant sur les charges, les produits et les budgets en comparant les données des deux
derniers exercices afin d’en tirer les variations absolues er relatives et d’analyser toutes
les variations significatives.
Nous recommandons aussi la compagnie à former tout le personnel du département de
finance et comptabilité de façon régulier. Une main d’œuvre dont les connaissances sont
à jour est plus compétitive et plus portée à innové. Cette formation augmente l’efficacité
au travail est nécessaire à l’instauration d’un système de contrôle interne efficace.
Nous recommandons à la compagnie de mettre en place un système fiable de gestion de
l’information et de la communication dans le but de faire intervenir tout le personnel
dans le processus d’amélioration du système d’organisation. Pour cela, nous proposons
de mettre en place un cadre de concertation qui se tiendra chaque moi en mettant en
relation les membres de l’administration et le personnel.
Nous recommandons la compagnie de réduire l’usage du papier dans l’organisation et
d’envisager le « zéro papier ». Le support papier a le mérite d’être adéquat aux
différentes tâches. Cependant on peut lui reprocher l’inconvénient de demander
beaucoup d’espace pour leur stockage. Consulter, classer, modifier, stocker, sécuriser
sont des tâches qui s’effectuent désormais par écran interposé. L’utilisation du logiciel
GED (gestion électronique des documents) est déjà un pas vers l’objectif zéro papier.
Conclusion
Notre travail d’étude et de mise en place d’un manuel de procédure de gestion de la trésorerie
au sein de la compagnie sucrière du Tchad a été très enrichissant et nous a permis de comprendre
l’importance des procédures au sein d’une entreprise. Nous pouvons à présent affirmer que la
mise en place du manuel de procédure au sein de la compagnie est primordiale et impacte
positivement sa performance et permet aussi d’éviter les fraudes et autres malversations.
La trésorerie d’une entreprise est très sensible. La mise en place du manuel de procédures de
gestion de la trésorerie au sein de la compagnie va permettre à chaque intervenant de maitriser
ses tâches, d’éviter d’éventuelles erreurs à travers son application rigoureuse. Le manuel de
procédures est un moyen qui permet de réguler les opérations dans le but d’obtenir la plus
grande efficacité possible des opérations de la compagnie.
A travers la revue de la littérature, nous avons pu voir les écrits de nombreux auteurs au sujet
de l’incidence du manuel de procédure sur le contrôle interne. Cette incidence est positive et
favorise l’efficacité du contrôle interne ainsi que la performance de la compagnie.
Notre stage au sein de la compagnie sucrière du Tchad nous a permis de relever des faiblesses
et risques liés à l’activité de la trésorerie. Ces faiblesses et risques nous ont conduit à
comprendre que les pertes financières sont redoutables d’où l’intérêt de la mise en place du
manuel au niveau de la trésorerie.
Afin d’aider la compagnie à améliorer sa gestion financière, nous avons proposé ce manuel de
procédure ainsi que quelques recommandations à tenir en compte.
Notons que le manuel de procédures ne sera d’aucune utilité s’il n’est pas appliqué
convenablement, suivi régulièrement ou mise à jour et diffuser au personnel.
La direction doit veiller à former et motiver le personnel sur l’application des procédures. Le
manuel de procédures est non seulement utile au personnel mais aussi favorise aussi
l’assimilation rapide des techniques spécifiques de la compagnie surtout pour le personnel
nouvellement affecté à un poste de travail.
Il est important de retenir aussi que le respect des normes et procédure mises en place au niveau
de la compagnie est une garantie auprès de toute personne soucieuse de la transparence de ses
activités. Il est effectivement important pour la société de mettre en place un manuel de
procédures dans le but d’être performante et efficace.
Nous affirmons que le manuel de procédures de gestion mis en place contribue à l’optimisation
de la trésorerie de la CST à travers son application.
Notons qu’il existe aussi d’autres possibilités envisageables pour mener l’entreprise vers la
performance. Ces possibilités nous sont offertes par l’audit, le contrôle de gestion et tant
d’autres activités qui nous donnent d’excellentes perspectives d’avenir.
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
WWW.scolavox.com
WWW.memoironline.com
WWW.ohada.com
ANNEXE
ANNEXE
Annexe 1 : organigramme de la CST
CONSEIL
D’ADMINISTRATION
DIRECTEUR
GENERAL DIRECTEUR
ADMINISTRATIF ET
CONTROLEUR DE
GESTION
DIRECTEUR
TECHNIQUE
ADJOINT
DIRECTEUR
ADMINISTRATIF
ET FINANCIER
CHEF DE
DEPARTEMENT
CHARGE DU COMPTE
CHARGE DES FOURNISSEUR ET
CAISIER TRESORIER
COMPTES DES TIERS PRESTATAIRES LOCAUX ET
ETRANGERS
ACHATS TTC D
SALAIRES ET CHARGES E
TVA DUE F
FRAIS GENERAUX TTC G
AUTRES CHARGES AO H
TOTAL DEPENSES AO (3) D+E+F+G+H
EMPRUNT I
SUBVENTIONS RECUES J
INTERETS PERCUS K
AUTRES RECETTES HAO L
TOTAL RECETTE HAO (4) I+J+K+L
REMBOURSEMENTS M
EMPRUNT
INTERETS VERSES N
REDEVENCES VERSES O
AUTRES DEPENSES HAO P
TOTAL DEPENSES HAO (5) M+N+O+P
Dossier:
1. Tenue de la caisse
2. Détention de titres
Méthodologie:
Fonction de décision
Fonction de contrôle
CONCLUSIONS: