-La bureaucratie en étymologie est composée de deux mots : bureau en Français est Kratos
en grec, elle désigne le pouvoir et l’autorité,
-La bureaucratie est l’ensemble des fonctionnaires chargés des tâches administratives,
-La bureaucratie est une forme d’organisation peut être trouvées dans les institutions
publiques et privés,
-Le bureaucratie n’est pas une forme nouvelle d’organisation, mais revient à la civilisation
Egyptienne à l’époque des Pharaons, où l’organisation de l’état prenait une forme
lteurs
on
nssux
districts
roya
Visirs de
tres
urs
agricu
scribe
pha
arti sa
ra
go uverne
contr emai
strictement hiérarchique :
-C’était pour contrôler les déserts égyptiennes vastes, ce qui les conduits à installer des
autorités dans des Oasis principales. Ainsi découper le pays en provinces s’appelaient les
nomes, à la tête de chacune un nomarque (gouverneur) sous son autorité des soldats
exécutants. Le Roi s’occupe de commander et de conduire et pour y’arriver à faire il délègue
certains de ses autorités au Vizir (premier ministre) qui sous ses ordres des fonctionnaires
allant jusqu'à les scribes.
-La première bureaucratie moderne se fut au Prusse avec Fréderic 2 dans le 18 ème siècle, et
celui qui est le premier qui rassembla les codes de son royaume sous la forme du : code
Fréderic.
-Puis, c’est le sociologue Max Weber dans les années 20, qui a introduit le terme de
bureaucratie dans le champ managériale, comme forme idéale, rationnelle et légale la plus
convenable pour gérer les structures organisationnelles.
-Dans ce cadre Max a utilisé l’outil de l’idéal-type pour comprendre la rationalisation des
activités sociales, comme le fait pour la bureaucratie.
-L'idéal type sera par la suite réutilisé par Weber pour étalonner des études empiriques
consacrées à la bureaucratie.
Le contexte pré-wébérien
Ainsi que Weber a constaté les faits suivants au sein des administrations :
Irrationalité de l’organisation
Absence des lois standards et écrites
Influence des organisations dans l’embauche (armée, église)
Népotisme : la tendance de certains dirigeants, à favoriser l'ascension de leur famille
ou de leur entourage dans la hiérarchie dont ils sont au sommet, au détriment
notamment du mérite et ou de l'intérêt général.
-C’était le point de départ de Max Weber, qui après sa définition des 3 types d’autorités :
traditionnelle, charismatique et rationnelle-légale, considère cette dernière le type
d’organisation idéal et rationnel.
Principes de la bureaucratie
-Les idées de Weber se développent dans le contexte d’une Allemagne dont l’administration
étatique a été dominée par la noblesse et la classe militaire. Son intérêt pour la bureaucratie
montre à quel point il a su se nourrir des expériences centrales de son environnement social
et politique et les rendre fertiles pour son travail et participer à sa maîtrise intellectuelle.
-L’idéal bureaucratique vient permettre une redistribution des postes administratifs de l’Etat
aux différentes classes sociales.
-En principe il insiste sur le caractère instrumental de la bureaucratie qui considère les
fonctionnaires publics (aussi privés) comme des instruments de domination et
d’administration du souverain.
Le contexte post-wébérien
-Dans ces conditions et après Max Weber, la poursuite de l’analyse scientifique a été difficile.
La littérature post-Wébérienne sur la bureaucratie est marquée d’une ambiguïté
fondamentale :
-Jusqu’à la relecture du type idéal bureaucratique par Robert K. Merton qui a analysé le
phénomène bureaucratique du point de vue de dysfonctions. Un travail confirmé par
d’autres sociologues tels que P. Selznick et Gouldner, les fondateurs de la théorie des
«cercles vicieux bureaucratiques ».
-Selon les études et les analyses de MERTON, SELZNICK et GOULDNER, le modèle wébérien
est fondé sur une conception mécaniste du comportement humain qu'ils réfutent.
-Il s’agit d’un dispositif adapté à l’utilisation des capacités spécialisées et diriger le
comportement des fonctionnaires pour atteindre les objectifs de l'organisation.
-Alors que, pour ces auteurs le modèle wébérien n ;:e réussisse pas, dans tous les cas, à
diriger le comportement des fonctionnaires dans le sens voulu, qu'il peut y avoir des
résistances de l'être humain à ce schéma mécaniste et que des conséquences non prévues
peuvent rendre difficile, voire impossible la réalisation des objectifs de l'organisation.
-L'apport de ces auteurs a été de démontrer que ces dysfonctions, loin d'affaiblir le modèle
bureaucratique, le confirment, voire le renforcent.
-La structure générale des systèmes théoriques de MERTON, SELZNICK et GOULDNER est
remarquablement semblable, elle peut être présentée comme suit :
La conséquence est que le contenu des décisions prises dépend de façon croissante
de considérations de stratégie interne. Le résultat est d'accroître la différence entre les
objectifs de l'organisation et leur réalisation et enfin, d'augmenter la délégation.
Cette conséquence sur les décisions quotidiennes est accentuée aussi par deux autres
mécanismes :
Ancien système Le directeur entretient avec son personnel des relations sociales en dehors de
l’entreprise. Absence de pointage, pas d’horaires définis, frontières flous entre les
domaines de vie privée et vie professionnelle
basée sur la rationalisation. Alors, il fixe des horaires stricts, impose le pointage, met
Nouveau en place un système hiérarchisé des salaires, recrute par des CV, remplace les
système* machines jugées comme obsolètes. Tout cela diminue les relations interpersonnelles
et accroit les écarts entre chaque échelon de l’échelle hiérarchique.
*Ce changement se traduit par une grève très dure
Gouldner se demande pourquoi il y a une grève puisque le système de Weber est censé être
le meilleur ?
Alors, le modèle simplifié de Gouldner part de l’exigence de contrôle, qui nécessite l’emploi
des règles générales et impersonnelles.
La rigidité de la règle avec laquelle sont définis le contenu des tâches, et l’isolement des
catégories professionnelles provoque des problèmes dont les individus, au lieu d’imposer
une refonte du modèle, vont se servir pour accroître leur pouvoir et améliorer leur position
« zones d’incertitude ». Cette position entraînant des frustrations, déplacement des buts et
crée des nouvelles dysfonctions qui elles-mêmes suscitent l’édiction de nouvelles règles et
le renforcement de la centralisation. Les règles impersonnelles et la centralisation offrent
dans un tel système la seule solution pour se débarrasser des privilèges abusifs que ces
individus et ces groupes ont acquis.