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REGLES Ae eU IS OSU Ses) a NOS. AUX EDITIONS EYROLLES Dans la méme collection : ~ Rigles pour le calcul des consiructions en acier (Régles CM 65). — Ries defiant les effets de ta neige etd vet sut lex constrctions(Régles NV 65, evisées 67, 70 et 74 (et Annexes}. — Régles parasismiques 1969 (Régles PS). — Régles de calcul et de conception des charpentes en bois (Régles CB 71). = Recommandations internationales unifiées pour le calcu! et Vexécution des Structures en panneaux assemblés de grand format (Comité Européen du Béton). ~ Recommandations internationales pour le calcul et Vexécution des ouvrages en béton (Comité Européen du Béton).. ~ Recommandations pour le calcul et Vexécution des ouvrages précontraints (Association Scientifique de Ia Précontrainte) = Recommandations concernant la conception, le calul, Vexécution et le con- ‘ble des trants d'ancrage (Etablies par le Bureau Securitas). ~ Régies techniques de concéption et de calcul des ouvrages et constructions en béton armé (Régles CC BA 68). — Guide pratique de charpente métallique, pat R. Daussy Les «Collections UTI» sont réalisées sous la direction de l'Union ‘Technique Interprofessionnelle, des Fédérations Nationales du Batiment et des Travaux Publics. La Jot du 11 mary 1957 sautorisant,aux termes des alinéas 2 et 3 de Vaticle ‘one pat, que les ccopies ou reproductions siitemsnt rvserees A Tusage pee dc ft ton destinies & woe wtaiation collectives et autre pa, que es analysts ct ies ca Sons ‘Gesu BE Gexmpieotsiaration, wt fogerty production intérae. ou parte, fate same fe coneenment Ge autett ou ets, ayant diet ou yanks cans, ont Mite» (ans © Se Farticle $0). Gitte repre reproduction, par quslguc procédé que ce sot, consttuerst une conttefofonsancvenes partes atti £15 St stlvanks du Code poms, ©1974, EYROLLES. COLLECTION uti REGLES DE CALCUL DES CONSTRUCTIONS EN ACIER UINSTITUT TECHNIQUE LE CENTRE TECHNIQUE DU BATIMENT INDUSTRIEL ET DES DE LA CONSTRUCTION TRAVAUX PUBLICS METALLIQUE EDITION eau tirage EDITIONS EYROLLES ‘>. 61, boulevard Saint-Germain — 75006 PARIS == 1976 REGLES cM DECEMBRE 1966 AVIS DU GROUPE D. T. U. SUR LBS PRESENTES REGLES DE catcut DES CONSTRUCTIONS METALLIQUES Le groupe D. T. U. reconnatt lintérét d’éprouver, dans la pratique, Ie calcul des charpentes & V'état limite et certaines nouveautés dans le calcul des déversements et flambements. Bien que certains points du texte concernant la prise en compte des surcharges restent en discussion, le Groupe D.T.U. donne son accord & la mise en appli cation des présentes Ragles de calcul & titre probatoire, par des bureaux d’étude qualifies, qu’ila appartiennent & une entreprise ou qu'lls soient indépendants. Copendant, les Régles C. M, 1956 continuent évidem- ment d'étre applicables par ceux qui le désirent. COMMISSION DES REGLES C.M. 66 Prdeident ’ 1M, Lonin, Ingéniour-Consel, Professcur a 'Beole Natfonale des Ponts et Chaussées. Rapportaurs : M, Srrwrntco, Directeur des Recherches au Centre Technique Industriel de Ia Construction Métallique. M. Drussquzs, Ingéniour au Centre Technique Industriel de la Construction Mitalique. Commission de rédaction + bcAncarvyes (Ingénieurs au Bareay Vita), M, Davtr ana oie (sucriass ginal "Technique du Batiment et des ‘Travaux (Inginieur aux Etablisiements ‘Detee), M- Vautarre (Ingénicur Princips Houoraire ale 8.N.G. juipement. Direction du Service Central des Etudes Techniques. reeement, Deen Sri Gea! Sut Tshla ¢ tore dos Pories ot Téécommunications. Direction des Batiments et Travaux. dde !Bducation Nationale. Direotion de 1 Bquipoment Seok re ot Spor Ministire dee, Affaires Sociales. Direction do PEquipement Sanit culture. Direction dev Etudes ot Travaux. ja Franpaise de. Norms jon. Architoctos, Contre Setentiique et Technique du Batiment, astitat Technique du Butiment ot dee Travaux Publics. CCharnbre Syadioale des Entrepreneurs do Constructions Métalliq, Gontre Feehoique Industriel de Ta Construction Metalique- Electricité do France. Servico der Btades et Recherches Societe Nationale des Chemins de Fer. Division des Ouvragos Art. Socitts Nationale der Chomine de Fer, Divison dee Bitiments Boreau Scouts, ‘ Bureau Veritas. Service de Contrile des Constructions Immobilitres. Contre Technique du Boss, Fédération der Fabricente de Tuiles ot Brique. aion Interprofeesionnells dee Matériawe de Construction ot Produita de Carsitre. Chambre Syndicale det Constructeury ea Clment Armé et Boton Précontaint nion Nationale des Syndieata de Serureris Instieut de le Soudare, Bureau de, Normalisation de 1a Sidérurgi Chiamibro Spadieale des Ingéntours-Consais de France. Socitts des Arehitectar dipldmés par le Gouvernement. | Sociste Centrale Immcbilire de In Caiee dex Dépdte ot Consgnations, Otiaiusn Tochaique de I'labitation Lee Proferseur de Construction 2 Ecole Nationale Supétioure des Arta ot Mésiere: Mh Gagnon 1 de France. -1- AVANT-PROPOS, ropos qui figurait en téte des Régles C.M. 56, M. Jean Dutheil s'exprimait ainsi : « Les Régles CM. 56 ne sont pas plus définitives que ne T'étaient les regles C.M. 46 >. En fait, la parution des Ragles C.M. 56 n’a apporté aucune discontinuité dans les travaux du groupe d’étude. Les présentes régles aflirment le caractére probabiliste de Ia séourité des constructions, notion qui était déja nettement dégagée dans les rigles précédentes. Cependant, celles-ci cherchaient & atteindre le degré nécessaire de sécurité, soit par la considération de contraintes admissibles minorées (coefficient 0), soit par Ia prise en compte de sollicitations majorées (régle de vérifieation complémentaire). Les présentes régles, en accord avec les recommandations de la Convention Européenne de la Construction Métallique, ont franchement opté pour le mode de contréle du degré de sécurité tel qu'il était indiqué dans la régle de vérification complémentaire Elles sont caractérisées par l'introduction de coefficients de pondération appliqués aux sollicitations, chaque nature de solicitations ayant un coeffi- cient propre & la combinaison des charges et surcharges aléatoires considérée, En outre, de nouvelles dispositions trés importantes ont été introduites; elles concernent notamment Ia stabilité au montage, les assemblages par bou: lons HLR. et le stabilité des éléments minees. Les nouvelles « Régles de calcul des constructions en acier » ne font que ‘marquer une nouvelle étape dans une matiére en constante évolution. P. Loni, TABLE DES MATIERES © - PREAMBULE, NOTATIONS) | UNITES | Veep ee yee Norarions . 5. Unires. OBJET DES REGLES . . . DOMAINE DE VALIDITE . . F REFERENCES A DES NORMES OU A D'AUTRES REGLES. DIFFICULTES DINTERPRET, TON... 2. 1. JUSTIFICATION DE LA SECURITE DANS LES CONS- ‘TRUcTIONS. . duc PRINCIPE DES JUSTIFICATIONS. .......--.. Bases pes caucus, 6... Mérnoves ve caieon. : Critire de rine, TTDI ort Recouns aux Exréwnnens DIRECTES. oe eee ee as EFFETS PRIS EN COMPTE DANS LES CALCULS. . . Bwoudmarion, oo. es eee ee Gmances PERMANENTE. 6 ee eee Poids mort... . Influenes du mode de construction | | Suncmancrs p'uxrioranion ov 'Reiat. .. . . « Sumcmanaes cunmeaTiQues. . . . augoue Evrrrs DES VARIATIONS DE TEMPERATURE... 5 Byvers pes stiswes, Paragraph 00 oot 002 os 02 03 04 40 4.01 1.02 1,09 1,031 4,032 1,088 1,06 a 4,40 at ait 412 442 443 446 145 446 12 45 45 45 15 7 "7 7 Paragraphs Puno. eee ee eee Coeficients de pondération. 0... vee 1208 Contents caratteratiee, 22211 PLD aoe Vauruns pes cozrricmenrs oe ronpéaarion. os... 1.tt Guvrages en verve normals vee ee ss att Meupecteteree cl. tana Glroonrtances cxceptionsdle | 2222 I 21222 138 rae eee ee ee 122 ‘Terminologies oss PITTI ID tao Varifoaton dela doors TT LITTLE saat Différents procédée de pondération |. || | ress) Mérsove px vEnincamion. ooo eee es 498 VALEURS DES CONTRAINTES CARACTERISTIQUES .. 1.3 scrRArnres CARAGTERIOTICUEE POUR LES CONTRAINTES Cogateraims we tavas tomsmanone see nn eee 43h eee aeeeeee eree Pill an Compresion simple ut 438 ie Pl aan 13% yrensanree CARACTEAIETICUES POUR CEATAINES S014 cn saencotttnese een nee toe 132 NUANCES DACIERS...... 2 AGIERS LAMINES. 0... eee eed REGLES GENERALES CONCERNANT LES CALCULS DE RESISTANCE ET DE DEFORMATION... ss 2 DONNEES NUMERIQUES ©... 2. ee 20 PIECES SOUMISES A TRACTION SIMPLE... ... .. at PIBCES SOUMISES A FLEXION SIMPLE OU DEVIEE. 32 Feemom PE, ee eee eee 8 Fiemon Devitt, ss ssl leer aa EFFEE DB WRFFORT TRANGHANT DANS LES PIECES PIECES SOUMISES A L.A COMPRESSION —FLAMBEMENT SMPLE ses artareane tenes a Gintaaunte ee : arty ‘Défnitions ct notations communes Lill Dao ‘Bases de la methods de veifeation. | | 3402 Pidces couvamadan 4 Panons PLEIKES. oss eos aut Verifeation oreranien ss Ase vss sles Batt Verifestion exeptonodde. LILI 1 aia —6— 33 3 35 35 35 35, 28 38 Prices composts a tnenuis... . Domaine @'applicatio Flambement individuel des trongons do membrures. | ‘Verification des membeures. Verification des tralia. Bffort normal pondéeé adeaiasbl par ne pi 2 uellie se ess aac Pibees comrosizs Domaine Definitions et notations particulitves, <> | Flambement individuel des trongons de membrures site’ ai arbonent Véseaton den membres dan la région plana Verification des traverses de lisiton. 212... Conprnions sréciates mosis aux futwewrs comrainés Eléments d'élancement intér Eléments d'élaneemont aupériour & 75 aati Parois mince ne ant PAB eee cee ‘pas aux et 3,42 PIECES COMPOSEES A TREILLIS 3,490 ‘Domaine d’application Le présent article s'applique aux piéces composées de membrures ou plusieurs trlangulations, places pour I produit dans un plan paralldle & celul du ou des soit que tie smble soit minimale dans cette direction, soit que des dispositions ‘spéclales s'opposent au flamboment dans la direction perpendiculaire, 3,401 Définitions et notations particulléres = 1 Caractéristiques de la section On désigno par : G la contre de gravité de l'ensemble de Ia section composé Yy la distance de G au centre de gravité de la membrure de plus falble section ; 6 In distance de G au centre de gravité dela membrure de plus forte section WS Wai ‘Am ot In (aire de la section dela membrure distance v, et son moment d'inertio. ar rapport & I'axe porpendiculaire au plan do flambement ; ‘Aa, ot Ia. les grandeurs correspondantes relatives a la membrure & distance ¥, (An > Anadis 2 A= An + An, laire de la section compose; Im Am vit Am. ¥st+ lat la. le moment d'inertio de la compose ; : a Sane COMMENTATRES: 3421-2 Dans les pitces a treillis, les déformations dues & Ueffort tranchant ne peuvent pas dire négligéos. Toutefois, le coefficient 8 qui permet den tenir compte dans les calouls de flambement differe en général asses pou de Punité; ast un terme correctif dont Ip calcul ne requiert pas une grande précision. Le tableau suivant donne les corrections #—2 ealeulées & Vaide A de la formate approchte des Rigles pour différents valeurs de 2 et a 2 20 0 0 0 0 100 120 150 200 250 Dons les cas couranis de pisces composées 4 treilis, on peut utiliser les valeurs de ce tableau en interpolant linéairement. ‘As Faire de ame équlvalente au trellis, déterminée suivant les indications de annexe 13,942, ou la sommo des alros des &mes équivalentes s'il ya plusiours trellis paralléles. = 2 Longueur de flambement - Elancement La longuour.de flambomert / de la piace composée est déterminée principes généraux indiqués en 3401-2. ! ‘On en déduit I"élancoment A= Pour tenir compte des déformations d'offort tranchant, on calcule le coofficiont ant BA + AS ot on vérifie la barre pour un élancomont fctit — { aeays | Dans les constructions normales, of! le rapport de la longueur fy du trongon de membrure & la hauteur fy =¥s-+¥, de la poutre triangulée reste compris entre 0,5 et 1,7 pour les triangulations en N, entre 0,¢ et 3,7 pour les triangulations en V ou entre 0,1 et 1.4 pour les triangulations en K, on peut se dispenser de déte miner l'ame équivalente. Il suffit de considérer la section Ayn 8 la plus faible des barres de treilis et d'utliser la formule suivante qui donne de 8 une valour approchée par exces, done plagant en sécurité : 50 A 3 Aen Loreque les mombrures sont reliéos par plustours treills, on prend pour Aw nia In somme des sections des barros les plus faibles de chaque treilli sett Efforis et contraintes - Coefficionts (On désigne par = Mla contrainte pondérée de compression simple de ia pl8ce composée ‘Soumise & un effort normal pondéré Nj a ot ka. los cosificionts de flambement des troncons de membrures, définis en 3422 chaprés; du ot da. les élancaments de cos troncons utilisés pour le calcul de A, ot ha: —s— 3.4224 CoMMENTAIRES 3492-1, En pratique, la direction la plus défavorable pour le flambement individuel des trongons de membrures apparait en général immédiatement ct les valeurs de k correspondant ausautres directions n'ont pas a éire déterminées ; mais il y a parfois des cas ot Vétude doit étre faite dans deuz directions pour déterminer avec certitude la plus défavorable. 3402-2 La vérification de la stabilité individuelle des troncons de memby mest pas indispensable, ear elle résulte a fortiori de la vérifiation de la stabilité de la pites composée au moyen des formules données en 3,423. Elle elle n'est pas satisfaite, de poursuivre inutilement les calculs. 3423 On peut remarquer que la vérification des pidces composées & treilis 1 déduit de celle des pices & dme pleine, d'une part en remplocant hy. par kj our tenir compte de la déformation d'effort tranchant, autre part en éerivant fe Ue contrainte de compraton majors por le lambement gniral (©) reste inférieure & "* ie Pour la membrure & distance vg 4 distance vz (ct mon plus do sur le bor eps dfs) La premiare formule de 3483, par exemple, s¢ déduit de Kio ’ (K’ est utlis6 on 3,53). 3,422 Flambement individuel des tronons de membrures +1 Caractéristiques des trongons de membrures Pour chacune des membrures on envisage les possibilités de flam- bement dans les différents plans, en prenant des longueurs de flambement égalos aux distances entre nauds ou points fixes dans le plan considéré. Pour chacun de ces modes de flambement, on détermine un coofficient do flambement & (voir 3,411) et on désigno par fy lo plus grand de coux qui se rap- Portent la membrure a distance vy de G et par fq. le plus grand de ceux qui se rap- ortent a la membrure a distance ¥, 2 Vérification des trongons de membrure Silos inégalit6s kn 0 < 09 Ou ka < oq no sont pas satistaites, la pléce est insuffisante. Si elles sont satisfaites, il faut encore procéder ala verification suivante 3423 —-Vérification des membrures ‘On vérife dans tous les es K ke o< 0 En outre, dans le cas des pléces dissymétriques, si on @ ky > he on vérifie également tH 2] hm fon détermine également un élancement rédult —55— 3490 Dans les exemples ci-dessous, le flambement se produit dans le plans 20z. Lorsqu'une piéce composée ne comporte de traverses de liaison qu'au milieu de la longueur de flanbement, cellesci n’empéchent pas chacune des membrures de flamber dans le plan défini par leurs azes newtres comme si elles Eaient isolées. F fon en déduit un coefficient de flambemont rédult 4’. L'effort normal admissible ‘est donné par la plus petite des valeurs col cA a [se0"—0 34s PIECES COMPOSEES A TRAVERSES DE LIAISON 3490 Domaine dapplication Le présont article s’applique aux pidces en forme d'échelle, composé soit que l'inertio de la section composée soit minimale dans cette direction, soit ‘quo des dispositions spéclales s'opposent au flambement dans la direction perpen- que les barrettes ou traver rapport de r de flambement /& n est au moins égal a trois (/ > 3 /a). 3,43 Définitions et notations particullares = 1 Caractérietiques 60 Ia membrure de plus faible section On déstgne par : iy Ia distance de sa fibre neutre & celle de la pice compos —sT— A31-4 — Lranneze 13,40 indique en (8,481) les considérations qui conduisent 4 Péablissement de la formule dormant la valeur de 8. Lezpression approchée de 1! a si déterminée pour det piices symé- triques dans lesquelles lee trongone de membrure flambent dans le méme plan que la pice composde. Dans ces conditions, tant qu'on @. iq < 0,8 2, Terreur Jn he < 125 ta 6% pour 9 P25; pour te = a, erreur est toujours par excés (donc plogant en sécurité) et peut atendre 6% pour 427 <1, 10% pour 1B = 2, £6 % pour 5. Loroque la pitce composée est dissymétrique ou lorsque lex trongons de membrure flambent dans un, plan différent, la formule approchée place tou Jours en sécurité, & condition'd’y remplacer, pour les pieces dissymétriques, ‘Am par dg’ dis quion 3 dg’ > An. commise est inférieure & 3% pour ra la distance de sa fibre neutre & sa fibro extréme dans la direction du flambement d'ensemble ‘An Vaire de sa section; fe la longuour des troncons de membrute, égale & I'entr’axe des traverses de liaison ; In la contrainte critique d’Euler correspondant au flambement des troncons An de membrure dans le plan de flambement d'ensembl ow daa ot ka I'6lancement ot le coefficient de flambement correspondant au flambe- ‘ment des troncons de membrure dans la direction la plus défavorable, ‘comme indiqué en 3,432. =2 Caractéristiques de ia membrure de plus forte section (pour les pléces dissymétriques) (On envisage les quantités homologus Ela. Vir Yas As z om: Das Ot An = 3 Caractéristiques des traverses de Maison (On désigne par : la longueur d'6pure dos traverses de liaison; 1y le moment a’in la section de la traverse unique ou la somme dos moments di'inertie des traverses situées dans une méme section dela pice composée. Ces moments 'inertie sont calculés par rapport {8 un axe perpendiculeire au plan de flambement d'ensemble, he= tot 4 Caractérisiiques de la piéce composée (On désigne par = A= An+ An: laire de la section composée: la longueur de flambement de ta pice composée, déterminée suivant les principes généraux indiqués en 3,401-~ 1 X=} s0n élancement. Pour tenir compte dos déformations d'effort tranchant, on calcule to mA mug cootfictont dah 3482 On rappelle quiil faut envisager les possiilites de flambement des trongons de membruro dans lee différents plans. Se Come Poor es pikes 2 ils (ois $43), le premier feation imposée par les Régles. constate que la piéce composée ne périra pas ar flambement local de la membrure & distance’ vy, sur laquelle ta contrainte de compression simple est multipliée par ky. La seconde virification constate que la pitce ne périra pas par flambement de la membrure & distance vy. Ces vériftcations permettent d'exploiter toutes les possibilités compa- tides avee la sécurité. Une vérifcation approchée, plus simple, est donnée en anneze 13,433. —o— dont "expression, en cas de pidces symétriques, se rédult Ania Eee ot on utilise pour Ia vérification de la pidce composée un élancement fictif weave Lorsqu'on a 2m < 0,8 (ou, a la rigueur, Xm <2), une valeur approchée do peut étre obtenus directement par la formule les B(+e Wer OS 7. ‘On considere enfin, comme dar 3a pidcos compossos atolls (2421-3): «=a cont ponte to eonrenion sete be ie compete soumiso & un effort normal pondérs N; F a contrainte critique de la place composée, compte tenu des détor- mations d'effort tranchant ; w= te costficient 4% supérieur & 1,3; itd'amplification des contraintes de compression ; lolgnement de I'état critique, qui doit toujours étre K lo coefficient de flambement, compte tenu des déformations d'effort tranchant, déterminé comme il est indiqué en 3,411, en remplacant par oi, ou lu aur los tableaux de annexe 13,411 en fonction de Iélan- ‘coment fictif’ (West utilisé en 3,54). 3432 -Flambement Individuel des trongons de membrures, ‘On détermine tes valours de ke et ka comme Il est indiqué en 3,422 A propos dos pldces a trellis. 3433. ——‘Vérifieation des membrures dans ta région Ia plus sollicitée au flambement (milieu de la longueur de flambement) (On vorifie dans tous les cas Ki ha o< 38 En outre, pour les pidces dissymétriques, sl on a kn > ka, on vérifle ment [tac] im oc %. a 3434-1 Une limite supérieure de Ty est donnée en annexe 13,434. 8485-1. Dans Uétablissement des projets, il est recommandé de baser la résistance des barrettes ou traverses de liaison sur une valeur de Ty corres- pondant a la charge mazimale que la piéce peut supporter plutét qu’a Veffort normal N= oA résultant strictement de application des charges prévues au projet, multipliges par les coeficients de pondération. Les valeurs approchées de 1'z données en annexe répondent a cette considération. Comme cola a éé spécifié en 3,430, les traverses de liaison sont intiques, mais on peut admetire un affaiblissement local dont Vinfluence sur la déformation d'ensemble serait Dans Pespression de Ty» on peut, en ae plagant on sbeurité, remplacer eos" par (—} loreque «ast compté a partir de Vestrémité ngueur de flambement. Le minimum import 4 Ty, correspond & la possbilild Pune erreur de 0,06 1 sur Vévaluation de la position du miliew de la longueur de flambement. 340 Les érifteations imposées aux éléments & parois minces ont pour but de prémunir contre apparition de divers phénoménes tels que voilement local, vrillage de Tensemble, ac. ae 344 Vérifeation des membrures aux extrémités de ta longuour de flambement = 1) On détermine effort tranchant Tr aux extrémités de la longueur de flambement par la formule : =2 Onvérifte 8 traverses : 3,435 traverses de liaison = 1 On vérifie que fa traverse de dans lo plan de flambement = & un moment Ts fe lath ton ; 4 s0n attache sur la membrure de plus faible = & un moment Teta: section; 4 s0n attache sur la mombrure de plus forte = un effort tranchant 712 =2 En cas d'affaiblissoment local des traverses de llaison & distance z une extrémité do ta longueur de flambement, on offectue les vérifications qui pré~ ceddent en remplagant on co point Tr par Tuer Teeos 7 sans descendre au-dessous 344 CONDITIONS SPECIALES IMPOSEES AUX ELEMENTS COMPRI- MES A PAROIS MINCES 3440 Les méthodes de vérifcation du flambement Indiquées cl-dessus de 340 & 8,48 inclus ne sont applicables aux pidces constituées de parois minces que ai, & défaut d'autre justification, le rapport de la largour libre b a I'épaisseur e de cos parois satisfait aux conditions suivante: ae 3a Les figures ci-dessous donnent des ezemples d'application & Une des parois d'un élément. Les autres parois doivent également étre vérifides sui- vant les mémes principes. ” Thi TH +5 Tt aad Eléments d’élancement inférieur & 75 = 1 Parois minces ayant un bord non raid On vino 8 vz <2 Paris minces ayant les deur bords également rads On vine eye = 3 Parois minces ayant les deux bords inégalement raids On Interpole entre los deux cas précédents en vériflant t<[ur0y/S]/# Dans cette expression, on a toujours 6, > by bot 6, représentant les largeurs des deux bordures de raidissage. 47 Parois minces ’éléments en caisson, ayant un bord raid etautre encastré Slastiquement par la fixation rigide sur une t6le d'épaisseur e, et de largour by, satis- faisant & 5,< 45 e,, comme lindiquent les figures A&C. on vt : 2 [ 2s-oam(2)']\/# Dans le cas de la figure D, les tdles adjacentes, l'une de largeur b; ot d'6palssour 5 satisfaisant & 5; < 45 o, Iautro de largeur b; et d'épaisseur e; satis- faisant a b; < 45 ¢9, sont remplacées dans I'inégalité précédente par une tole fictive de dimensions by et ¢, telles que es % 5 Parols minces a’éléments en caisson, ayant les deux bords encastrés 4lastiquement dans les mémes conditions qu’en 4, d'un cOté sur une t6lo de targour ‘yet ey satisfaisant a 5,< 45 ey, delautre sur une tole de largeur b, ot d'épaisseur e., satisfalsant & b,< 45 ¢,. £< [0 —con(%) —oonsr(%)"] y/# : % a) IVa Ce ee deux, parla présence de deux t6les adjacentes (fig. 0), on les remplace par une tdle fictive comme en 4. 6 3443 Pour une paroi située dans des conditions déterminées, on désigne par pla valeur du second membre de Vindgalité que le paragraphe 3,441 prescrit de vérifier dans son cas particulier. Si le rapport — est supérieur dp, on peut tout de méme admettre la construction, mais & condition de vtrifier le flambement de Uélément pour un élancement fitif % supérieur & son élancement réel A et satisfaisant & : 6% siona A575 ” ou Waa siona 1>%5 °° 3.50 Comme il est précisé dans Vanneze 13,50, la méthode indiquée, qui ne fait intervenir que la valeur marimale de la contrainte oy, place en sécurité, La définition de cette contrainte of est précisée pour chaque type de pitce en 3,520 - 3,530 et 3,541. 3st Pour chacun des cas envisagés dans les Regles, on trouvera ci-dessous le schéma du diagramme des moments donnant naissance & of et Vexpression de Vaire Ay de ce diagramme (utilisée en 3,516). 3442 Eléments d'élancement 2 supérieur & 75 On applique tes mémes inégalités qu’en 3,441, en multipliant le second 2 membre par 7 En cas d'encastrements ‘sur des tOles adjacentes (3,441-4 ot 8), los : i valeurs de te,, dotvent restor infér Dans cos formules, 2 et limits & 250, 3443 Parois minces ne satisfaisant pas aux conditions précédentes Si pour des raisons constructives on est amené & donner & certaines parols minces, dont on tient compte dans les calculs, une laryour supérieure & la limite déterminée par les formules précédentes compte tenu de I'élancement réel 2 de I'élément, on vérifie la stabilité au flambement de I'élément avec I"élancement fictif minimum 2’ pour lequel les conditions fixéos en 3,442 sont satisfates. #38 PIECES SOUMISES A COMPRESSION AVEC FLEXION DANS LE PLAN DE FLAMBEMENT 30 PRINCIPE La vérification des pidces soumises & une compression en méme temps ‘qu’ une flexion dans le plan de flambement consiste & s'assurer que la somme de la contrainte pondérée de compression simple s, multipliée par le coefficient 4, d'amplification des contraintes de compression, at de la contrainte pondérée maxi male de flexion simpler, multipliée parle coefficient ky d'amplification des contraintes de flexion, reste inférioure a o. (ou As/hn pourlos mombrures des pidcos composées). 361 COEFFICIENT D'ANPLIFICATION DES CONTRAINTES OE FopxoN 2510 Le confclot Ay dtpnad du acter p= E ob © rpttots te contrainte pondérée de compression simple ot ox la contrainte critique d’Euler dans le plan de flexion. It dépend, en outre, du mode de distribution des efforts engendrant Ia flexion, dans les conditions indiquées cl-apré 3sit Charge a répartition sinusoidal aie 3s13 3514 9.515 3516 Des comparaisons systtmatiques des valeurs fournies par la formule ci-contre avec les résultats obtenus par addition des contraintes dues aux différentes charges aprés amplification de chacune d'aprés les formules particuliéres (3,512 @ 3,515) ont montré que les erreurs par défaut étaient toujours inféricures @ 8 % dans le cas te plus défavorable deta superposition d'un moment M a une extrémité et 28M T 3512 Charge uniformément répartic a+003 \ ete! 2513 Moment conetant ou moment variant linéairement (Effet de moments appliqués aux extrémités de la barre ou d’excentre- ments de la force de compression) jan BES 3514 Charge concentrée au milieu no os8 wn a18 3515 Charge concontrée A distance ¢ de l'extrémité la plus proche de la longueur de flambement e+oas—1m(§) he ! wats 3516 Superposition des effets de plusieurs charges de méme sens On peut appliquer’séparément les coefficients ci-dessus aux contraintes do flexion engendrées av miliou do la longueur do flamboment par chacune des charges et additionner les résultats. (On peut également appliquer & la co par la formule inte globale le coetficient donné w+ 098—130(1— uta dans laquelle Ay représente l'aire du diagramme des moments et Maes fe moment ay miliou de ta longuour do flambement. k= — 0 3,82 Les formules des Régles sont justifides dans Vannexe 13,50. Des formules enveloppes sont données en annexe 13,521. Les formules des Régles sont justifides dans Vanneze 13,50. Une méthode envelope est donnée en annexe 13,522, 3817 Superposition des effets de charges de sens contraires On applique les coefficients qui précadent, d'abord & la contrainte ‘maximale de flexion engendrée par toutes les charges agissant dans un sens, puis, Ia contrainte de flexion au méme point engendrée par toutes les charges agiseant dans l'autre sens. On adopte comme contrainte totale majorée la différence des résultats ainsi obtenus, 352 VERIFICATION DES PIECES A PAROIS PLEINES 3,820 Notations En.plus des grandeurs mentionnées en 3,401, & propos du flambement simple, on désigne par : ot la contrainte pondérée maximale de flexion simple eur la fibre extréme la plus éloignée du centre de gravité de la section (& distance v; sur la fibre extréme & distance v’, Ja contrainte de flexion a pour’ valeur v ) 5 ‘x lo coefficient d'amplification des contraintes de flexion, défini en 3,51 3,521 Pitces symétriques ou pidces dissymétriques dans lesquelles Ia flexion comprime la fibre & distance v On vérifto hot bras om 3,502 Places dissymétriques dans lecquelles Ia flexion comprime ta fibre & distance v' at csi de ier dans tus es esau ee ot citance ves cnpruon oy nena oe Hes Sa ‘eda nelon on vite ~ toma aaencey ox[otu—nsak] fen = fibre & distance ¥ ok; — of ks <0 ere 3881 Les vérifcations de la méthode de base se déduisent de celles établies en 3423, & propos du flambement simple, en ajoutant pour la membrure distance ve la contrainte de flezion majorée ey ket en retranchant pour la mem brure a distance vi la contrainte de flecion majorée ey 2). Les tractions qui pourraient se produire soit sur la membrure & distance vg par prépondérance Be la déformation de flambement sur la déformation de lesion, toi! sur la membrure a distance ¥jy donnercient lieu & des contraintes inférieures aut contraintes de compression vérifdes, Une formule enveloppe est donnée en anneze 13,531. 3582 Les vérifications sont déterminées suivant les mémes principes ci-dessus, mais il faut envisager ici Véventualité d'une traction sur la mem- Trive & distance vy Une formule enveloppe est donnée en anneve 13,532. -R- 353 VERIFICATION DES PIECES COMPOSEES A TREILLIS 3530 Notations enous den graders mation eh oon aban simple, on désigne pa eve do ae toatey on au contre de gravité Arle coset Smpicnton das contints do fsion, compte tons : "Niue etormatins daft wencart, cota veut bint n fog cant» par = 2E dans ls fomulos donnéos on 3 pour bi ot km. los coefficients de flambement des troncons de membrures déterminés ——" comme indiqué en 3422, 3,831 Verification des membrures pidees symétriques ou places dissymétriques pour lesquelles 1a flexion comprime la membrure de plus faible section (@ distance v, de G) 1 On vérife dans tous los cas la résistance & la compression de - la mombrure & distance v, per la formule : Vokto hase 7 <2. En outre, pour ioe poses dlosymétiques, sl on & ha, > ha on véri ‘galement la résistance & la compression de la membrure & distance vq parla formule ji 1 | [e+ 0a: Verification des membrures dans les piéces dissymétriques oi la flexion comprime la membrure de plus forte section (8 dis- tance vj de 6) 7 1 On vérifie dans tous les cas la résistance & la compression de la mem- e+ ek etek) | har < % oo 383 L'anneze 13,50 donne une justification de la valeur adoptée pour effort tranchant di a la défermation de flambement T's, ‘Dans son expression, oh peut, en se plagunt en adeurtd remplacer cov“ par 14%, lorsque «est compié & partir de Vextrémité la plus proche de la longueur de flarbement. 3540 Les pidces composées a traverses de liaison ne résistent pas dans des conditions avaniageuses 4 Laction simultanée dun effort. normal et de forces transversales ; leur emploi dans de telles conditions doit sire exceptionnel. La vlrification s'effectue suivant les mémes principes que pour les pidces a trellis, mais en tonant compts det flecone locales engendtées dans les Imembrares par la présence de Peffort tranchant. Pour une distribution queleongue des forces transversales, il est difficile de déceler @ priori dans quelle région les membrures sont les plus sollicitées et plusieurs vérifications sont en général nécessaires, a moins d'utiliser les formules envelopes qui permettent une justi= fication rapide des pitces surabondantes, Les formules de Varticle 3,54 couorent un domaine dapplication la conte que tos formules plus simpler gu fgurient dans ls Regles C-M. —m— <2 En outte, i on aA®: <<“, on vérie a résistance a la compression de la membrure & distance ve par la formule (Kerk) ken 20 + Etslone tar < 2, on fe a sistance Ala cton da membre distance v par Ia formule : 2K —2)+ thes oe 3538 Vérification des treillis teste oertpnra avr bunefotneshnu set sna deren thet Serer te ea 2a sdoratn amar avec - 384 VERIFICATION DES PIECES COMPOSEES A TRAVERSES DE LIAISON 3,540 Domaine d'application Co qui a été dit en 3,490, & propos du flambement simple, s‘applique Sgalement ici. 3541 Notations En plus des grandeurs mentionnées en 3,431, a propos du flambement simple, on désigne par : eu 1a contrainte pondéréo de floxion simple au centre de gravité de ta 5 mombrure do plus faible section (& distance v, de G), engendréo par les forces transversales & distance z d'une extrémité de la longueur de flambement ; omax 1a valour maximale de xs) 3 mea la.valeur que prend ox) au milieu de la longueur de flambement; Tor effort tranchant pondéré engendré par les forces transversales dans \ tune, section eltuée a distance z d'une extrémité de la longueur de flambe- ment Tevmar la valour maximale do Ti; Trey effort tranchant da & la déformation de flambement, qui prend, a di tance z d'une oxtrémité do la longuour de flambement une vale: nz zt " ” Tym Treas "Z awe T= FL oth tema 1) | le coefficient d’amplification des contraintes de flexion, compte tenu dos déformations d'effort tranchant, dont la valour s'obtient en rem- placant « par ju’ =f dane les formules données en 3,51 pour kr; 1 ku Ot km 108 coefficients de flambement des troncons de membrures, déterminés ‘comme indiqué en 3,422. 3,542 \Vérification des membrures dans les piéces symétriques et dans 3,548 Une formule enveloppe est donnée en anneze 15,542. ! les pices dissymétriques oii Ia flexion comprime la membrure de plus faible section (a distance v, de G) Dans certains cas oxceptionnels, il peut étre nécessaire d’appliquer les formules suivantes en donnant successivement a z les valeurs correspondant au miliou de tous les intervalles entre traverses. En général, il sufft d'effectuer cette vériication aux points correspondant aux extrémités ot au milieu de la fonguour Membrure & distance ¥», comprimée Cat Toad E+ leben hat [01K 1) ort) | sn 3 < Mombrure & distance v,, comprimée (pitces dissymétriques seulement) tm Vm % bot) 4 + [ot 1) eran (=| Bh nF «06 \ hin Tan) 4 -7— 3548 354 Une formule enveloppe est donnée en anneze 13,543. Des formulea envelopes sont données en annexe 13,544. 3543 Vérification des membrures des pidces dissymétriques of la flexion comprime Ia membrure de plus forte section (8 distance vj de 6) , HI peut étre nécessaire d'appliquer les formules suivantes en donnant successivement & z les valeurs correspondant au miliou de tous les intervalles entre traverses. En général, il suffit d'effectuer cotte vérification aux points correspondant aux extrémités et au miliou de la longueur Dans certains cas exceptionnel = 11 Mombrure & distance vj, comprim (Tey + Ten) + [2-0 + oma 9] sin +12 Membrure & distance v, éventuellement comprimée, he Cut Ted F (oon) ha + [eH —1)— erm (4 —1)] ha 819 =F < 04 = 18 Membrure & distance %, évontuellement tendue, Coot Teed Fe tom ot + [e+ emma (1) nF < 0 3544 ——_Vérification des traverses de liaison ‘On vérifle pour chaque section droite comportant une ou plusiours traverses de liaison, en appelant z sa distance a une extrémité de la longuour de flambement, que la travorse (ou l'ensemble des traverses) peut résister, ainsi que ‘ses attaches, dans un plan paraliéle au plan de flambemen — & un moment d'encastrement sur la membrure a distance ¥, te oar Toe fa — a un moment d'encastrement sur la membrure a distance v4 (Tear + Tae) taf le un effort tranchant Cort Teo 2 =o 3.60 Pour les pouirelles laminées courantes, lee rap- ports de moments d'inertia utilisés dans les caleuls peuvent éire exprimés en fonction des dimensions de la section par lex formules approchées figurant dans le tableau suivant : (4,423) ht 1315 ¢S (1,232) Dans ce tableau figurent 3 valeurs superposées d'un mime coefficient numérique : deux valoure antre parenthises, correspondant aux. cas exlrémes (quion peut rencontrer parmi.les proflés do la série, ancadrant la valeur moyerine ‘adoptée pour simplifier les caleule uliérieurs. La determination de | se fait suivant les principes exposés en3,401-2 4 propos du flambement simple. Par exemple : — pour une travée de longueur ly on a: l= ly a kes dispositions d'appui ne sopposent pas a une rotation des semelles autour d'un axe Gy passant par Véme; si les semelles sont encasirées latéralement au droit des appuis — pour une console complitsment encasirie de portée ly, on al = 2 ly. — 90 — 38 DEVERSEMENT EN FLEXION SIMPLE 360 GENERALITES 3800 Domaine d'application Le présent article s'appliquo aux piécos comportant une section cons- tante en | doubloment symétrique, & Amo pioino ou A trallls, féchies dans to plan do Ame ou du trellis, qui risquent de se déverser, c'est-adire pour lesquelles aucune liaison ne s'oppose a une déformation latérale, ‘On suppose toujours qu’au droit des appuls la section ne peut pas tourner autour de I'axo longitudinal de la pidce (Gz). 3,501 Notations ‘On désigne par : h=2y a hautour do la section; fy a distance entre centres do gravité des sactions des membrures pour une poutre & trellis ; bete Ia largeur et I'épaissour de chaque somell A V'alre de Is section lk son moment ¢'inertio par rapport & l'axe Gx perpendiculaire & {ame ; ly sonmoment inertiepar rapportal'axe Gy perpendiculaire aux somollos ; feet iy les rayons de giration correspondant & Ix ot ly; J son moment d'inertio de torsion, dont le mode de détermination ost rappelé dans l'annexe 13,601 Ia longuour do ta pidco entre appuis (ou la longueur libre pour les consoles) 7 la longueur de flambement de la membrure comprimée supposée isolée du reste de la place: or la valeur maximale de la contrainte pondérée de flexion simple engendréo dans la pidce par les forces appliquées. Toutefois, en cas de pldces symétriquomont appuyées et eymétriquement chargées, a: est toujours <étermingo au milo doa pore (on pout wouver des valeurs plu ce- ‘voes aux appuls on cus doncasin B,C,D dos coefficients défnis on 3,64 et utlisés dans les calculs pour teir ‘compte : — des dimonsions de la piéce (0), — do la répartition longitudinale des charges (C), — du niveau d’application das charges (B) ; 22 uno contrainte de non déversement définio on 9,611 ; ka Ie coofficiont do flamboment du trongon de mombrure d'une poutre & trellis, défini on 3,422; Deet fy un élancement ot un cosfficiont de lambement on miliou élastiq definis en 3,611 ‘ke un cosificient de déversement, dont los valeurs sont données en 3,61 23,63, ~~ a 3602 Le caleul de la résistance au flambement latéral de la membrure isolée ne pose pas de probléme pour les poutres 4 trellis. Pour les poutres & dme pleine, on se place en séeurité en considérant une membrure composée de la semelle et d'une partie de Vdme, de sorte que sa contrainte critique d’Euler soit xEig ( v ,) Pee (g (voir commentaire 3,611); on peut done lui attribuer un dlancement Il est recommandé adopter cette valeur pour les poutres & semelles étroites ou de faible section. Pour les poutres dont les proportions se rapprochent de celles des poutrlls, on peut adopter comme élancement > cest-irdire sensiblement Pélancement de la semelle isoée 3.81 On envisage ici les pitces soumises 4 des solicitations dispostes jmétriquement par rapport d leur milieu et comportant des dispositions @'appuis identiques, & leurs deux eatrémités, 3611 Pour définir la membrure compriméo, on considire une poutre ctve réduite d 2 membrures distantes deh 2, mais conseroant par ailleurs 28 mémes earactéristiques que la foutre rélle, On’ montre que, sous un moment constant, la membrure, sounise & une compression uniforme sur toute sa longuetr, furait une contrainte ertique @Euler, pour le flambement latéal, egale & BEG Xs, Lorsqu’on dat teni compte des effets de a répartiton des charges et de la position de leurs points d'application, cette contrainte critique eee) La présence du milieu élastique se traduit par une contrainte de non déversement ag, dont Vexpression exacte, variable avec ay, est trés complexe. Apris avoir utilisé une expression qui peut s*éerire avec les notations du présent + Monsieur Dutheil a montré qu'on pouvait, sans modifier sensiblement les résultats de la véripication, adopter Vexpression plus simple On peus alors considérer comme résultant d'une compression simple la partie de la contrainte oy qui n’excéde pas og et la vérification de la slabilite au flambement de la membrure s'effectue pour une contrainte oy — ag et une limite @'dlasticité réduite & 3,602 Cas of Ia vérification de 1a stabilité au déversement est inutile ‘Aucune vérification de la stabilité au déversemont n'est nécessaire s'il est montré que la membrure comprimée, supposée isolée du reste do a pl serait capable de résister au flambement provoqué par une contrainte de compression simple ral (dans un plan paraliéle & x G 2) he 361 CAS DES PIECES SYMETRIQUEMENT CHARGES ET APPUYEES 3ert Poutres & ame pleine On calcule une contrainte de non déversement _MEl ht oo FE OBC solt en daN/mm? (kg/mm) Wy he a= 40 000. ZF O-nec Sion a cy> cn, la vérifcation de la stabiité au déversement n'est ps nécessaire. On peut méme tenir compte des possibilités d'adaptation plastique, comme il est indiqué en 3,212, des qu'on a au > os p. On determine un sancament i= Ve (-2) ‘On en déduit un coefficient de flambement ky d'aprés les tableaux de Si on a ca < ay, on effectue les opérations suivantes, Puis on détermine un coefficient de déversement ka donné par he eee 14-0) cet on vérifle or ka < og. — 8 — Comme il est indigué dans Vanneze 13,40 (3,411), le coefficient de flambemant kg d'une tele barre peut étre lu dans les tableau: donnant les valeurs de k caleulées pour une limite délasticité o, et un élancement 2g tele que eR ap, Ee 1 aly sft oe WV E0-8)- 5 V eR(-9) La vérifcation de ta stabilie de la pitce dott alors s'éerire r 26+ 04 (tg—1) cat (y—sa)ly See doa oy 6s, la verification de la stabilits au-déversement n'est L Si on a ka oa < ce, on offoctua les opérations/suivantes : On edtrigd un sancant =f /Ae( tt) Cn on aut un capfcont do ambement hy apr los tableaux de Manners 18411 of apie lo fomuls de 24 (ene a= 5) ine un coofclnt de déversement fa donné par i fe 1) Pale on dete ct on vérifle ot ha a < oo. 32 Le formule empirique indiquée ici résulte d'études théoriques entre- prises par CLRA.M. sur la prise en compte des imperfections de structure dans le déversement des pitces chargées dissymétriquement. Elle n'a encore fait Pobjet Paucune vérification expérimentale et n'est actuellement justifiée qu'en raison do ce qui suit — la méthode théorique en question, qui donne lien d des calouls trop compleses pour éire utilisés en pratique, conduit, dans le cas des chargements symriguss,@ des résultats en accord avec Vespérince et asec ls rgles de 3,61: — la formule empirique donne des résuliats en bonne concordance. avec ceuz des reglements belges lorsque M, et Mu sont de méme sens et un peu plus favorables lorsqu'ile sont de sens contraires. ke 4a} a 2 u ” as as a sot 488 eM GOK voz MORO ORO = se "eh Om im. Mo, doy, — %— 362 CAS DES PIECES SOUMISES A DEUX MOMENTS DIFFERENTS AU DROIT DES APPUIS 3,620 __On détermine oy en fonction du moment le plus élevé en valeur absolue My, le moment & l'autre oxtrémité Stant désigné par Me. 3,621 Lorsque es semelies sont libres de tourner par rapport a I'axe Gy au ‘roit des eppuis, on détormine suivant 'une des méthodes indiquées en 3,61 ou 13,61 Ie coef sur toute sa longuaur (/ ‘kag qui serait valabla pour la méme piace soumise un moment constant fy avec C= 1 ot B= 1). On détormine ensuite, suivant M, 1a formule de 3,642-21, la valeur de C qui correspond au rapport appliqués eux extrémités. On adopte pour fa fa valeur + tam Me St ‘ans toutefois descondre au-dessous de hy = Et on vérife ar ki ce dans la cas des pitcas & &me plone, or kaka < codane le cas des pitces & trellis. dos moments La méthode beige consiste & eérifer la pice sous Leffot d'un moment constant équivalent dont le Proferseur Massonnat a donné Vexpression : VO (ME+ MB) +04 Me Me Meza, La formule indiquée dans les présentes Régles aboutit dans certains cas & une valeur de ke inférieure & 1. Dans de tole cas, i faut 6viderament effecuer les vérifieations avec ka = 1. Liabaque cindeseus permet de déterminer directement ka en fonction du ropport MS des moments auz estrimitis et du coefficient de dévereement kag qui serait applicable 4 la méme pice on cas de moment constant, 3.63 Cette méthode empirique résulte également des études théoriques mentionnées a propos de 3,62. Elle n'est utilisable que si toutes les charges appliquées sont de méme sens. 3640 On détermine pour les pisces idéalement parfaites une contrainte critique de déversement (jouant un réle analogue & la contrainte critique d' Euler dens ls eas du flambement) qu'on .peut éerire, en utilisant les coefficients B, C at D, sous la forme 2E Ty bt oe BO“ yD — 3 — 488 CAS DES CONSOLES EN POUTRELLES PARFAITEMENT ENCAS- TREES (de longueur 4 =4) 3690 La contrainte 6; ost calcul6e d'aprés le moment d'encastroment. 3.31 Charges appliquées au niveau du centre de gravité th__% On caloule ham Ot + 22s coo be Se ‘sans toutefois descendre au-dessous de ka= 1, et on vérifie or ha< 95. ase | charges appiquées & y. du contre de gravité Y. sant post av- dessus du centre de gravis) On episode pce ot ramen 7 . En particuller, en cas d'application des charges au niveau do la sem 4 — supérieure, on remplace / par I+ 0375Ch =; > ~ lnféraure, on romplace / par 10875 C2 354 COEFFICIENTS UTILISES POUR LA DETERMINATION DE he 3540 On utilise dans les calculs las coefficients D, C at B suivants — a9 sen Pour les poutralles Laminées courantes, on peut wiliser les ocleurs de D du tableau ci-aprés, qui résultent des valeurs approchées def données on commentaire de 3,601. Lerreur commise sur la valeur de D n'ezside pas 44% dans tes cas es plus défavorable (petites poutrlles et grandee valeurs de 3) 3,612-11 Dans le cas de 2 charges symétriques a des distances ¢ @appuis libres {sans encastrement par rapport @ Gz ni & Gy) Vexpression exacts de C est: “7 Elle est représenaée moins de 1,7 % pris par C= 1+ 2,92 (4) Pour les autres modes Wencastroment aus appuis, les formules exactes, au moins aussi compliquées, ont dé remplacées également dans les mémes conditions par des formules approchées. 3612-42 —_L’ezpression de C en cas de superposition des charges n'est qu'appro- he, mais an a rife, par exeriple, que ant le eas une poure sur appuis libres (sans encastrement par rapport @ Gx ni @ Gy), Verreur commise dana 1e cas de £ charges 2 2 symétriques n'ezosdait jamais 1,2 %, sett Coefficient D, fonction des dimensions de la pidce 3,642 Coefficient C, fonction de Ia répartition des charges +1 Pidces symétriquement chargées, reposant sur deur appuis de méme nature = 11 Pour divers cas simples de chargement, le tableau ci-aprés donne los valeurs du coefficient C en fonction des conditions aux appuis. + | 10m | osm 4+ (F) (F-009) 0425 Jo.tst «007 + ($—o474) = 12 Loreque fo chargement ccmporto plusieurs charges ou groupes de charges agissant dans le méme sens,| auxquels correspondraiont respectivement des contraintes et covtficients cr, et Cz, on et Cs, a1 ot C,, etc, le coefficient C appli- ‘cable & l'ensemble du chergemént est donné par la relation 3,642-2 prs ae ae a Ee ae oe 342-31 Loraque la console n'est soumise qu'a une seule charge a distance ¢ de Vencastrement, il serait plus exact de prendre C = 2,77 en effectuant les caleuls pour une longueur |= 2c. La valeur approchée de C donnée ici est surtout destinée & la détermination du coefficient global applicable & un chargement compleze, au moyen de la méthote indiquée en 3,642.32. = 2 Pidces soumises & deux moments différents au droit des appuis, 2h = 20 Ondésigno le momentle plus élevé par Me= ot ‘oxtrémit6 par Me. et le moment al'autre = 21 Lorsque les semelles sont libres de tourner par rapport & axe Gy au droit des appuls (y=), on a En particulier = = a is pour cH=1; + i oan pour _ 1.88; ox pour 7 Mo gs i et de sens oppasss (moment oe 7 c=277. = 8 Console parfaitement encastrée (* longueur = 3) = 99 La contain or est calculée d'aprés le moment d'encastrement, = 31 Charge concentrée & lextrémité ©. Charge uniformément répartio C= 493; i caagendinceedatencatronent cma one, = 82 Lorsque le chargement comporte plusieurs charges ou groupes de ‘méme sons, on détermine le coefficient C applicable ygemble au moyen do la formule donnée en 3,612-12 a propos des piéces sur deux appuis. 3,643 Coericient B, fonction du niveau d'application des charges <1 Formule générale Lorsque fos charges transversalos situées dans le plan de I'amo ont leur point d'application & une distance ys du centre de gravité de la section, comptée 93 — positivement lorsquo le point d'application est au-dessus du centre de gravité, le cosificient B est donné par I'ex cen fonction d'un cosificient & dont les valeurs sont données ci-aprés. En particulier, on cas d'application des charges au niveau : = etme tin ana B= + (0a) a — de ta fibro neutro, on a Bat. 2 Valours de ® pour les plices symétriquement appuyées et chargées 3648-21 Dans le cas de deux charges symétriques, & distance © dappuis = 21 Pour divers chargements élémentaires, le tableau suivant donne les valeurs du coefficient 8 en fonction des conditions aux appuis. libres, expression exacle § sint 5 est repriventée de facon sujfisam- 1 fg Pour que Cerreur commise sur B reste ze tment approckie par fm 8 — infricure a4 % pour tes valewrs tres faites de-} (oe Veffet dus déversement et coetRee utGtttBten| ——® chorgen syméitguen ‘semiiew [rapa 8 da pul nigligeable) et diminue trés rapidement dés que } augmence ‘On remarque qu'en cas de moment constant on a B= 1. = 2 Lorsque le chargement comporte plusieurs charges ou groupes de charges. auxquols correspondraiont rospectivemont les contraintes. et coofficiente Gn @t 81, on Ot Bry y et 3, ote, 9 coafficiant applicable A ensemble du chargement ‘est donné par la relation B ont ont n+ - = Front Brot Bont os Valeurs de 6 pour les consoles parfaitement encastrées (= 2 /s). _ 94 — 95 — 3701-1 Cet article ne s'applique pas aux pisces soumises i une flexion agissant dans un plan ne passant pas par leur aze (eas de la. figure ci-contre). La résolution d'un tel probléme est extrémement complexe, car il y a a la fois compression, flezion et torsion. On Uélnie géné rralement en prenant des dispositions constructives évitant avoir a le poser (liaisons équilibrant les forces désazées). On peut le traiter approzi- ‘mativement en remplapant chaque force désaxce par un systéme équivalent constitu’ d'une force égale et paralléle passant par Vaze et de forces ‘complémentaires formant couple, appliquées & des dléments de la section supposés isolés (semelles, faces de caissons, etc.), puis en vérifiant que la valeur o, n'est dépassée nulle part lorsqu'on ea superpose les contraintes engendrées dans Ven- wee tan! des forces passant par laze auz contraintes engendrées dans chaque élément isolé par la ion due auz forces complémeniaires ; ce procédé place en sécurité pitisgu'il néglige Caction favorable de certaines liaisons internes de la pitce, 2701-2 Ces eas partculiers ne sont pas tratésindividuellement, Pour la compression wveeflevion dane le plan perpendiculaire au plan de flambement, on applique les formulas générales, dans lesquelles les lermes comportant la contrainte provoquée par la flexion dans le plan de flambe- tment 'annulen. La compresion centre peut Ure considérde comme la super: pastion d'une compression ezerete suivant Vaze ode moments appliqués ous aréniués de lo plbe — 96 — = 31 Pour une charge concentrée & Mextrémits, comme pour une charge uniformémont répartio, on a B= 1. Pour une charge appliquée & c de l'extrémité, ou groupes de charges agissant dans le méme sens, on détermine le coefficient applicable & ensemble par la méthode donnée ci-dessus en 3,643 ~22. a7 FLEXION COMPOSEE ‘ 3770 DOMAINE D'APPLICATION 3,701 Objet de article = 1 Le présent article s'applique aux pices & section constante, soumisos ‘simultanément & une compression suivant leur axe et a une flexion provoquée par des forces ou moments d'orientation quelconque mals passant par I'axe de a pice. =2 On pout, on particulier, Mappliquer — & la compression avec flexion dans le plan de flambement, déja tralté en 3,5; = & la compression avec flexion dans le plan perpendiculaire au plan de flam- bement = & In compression excentréo, ReGLEs 3,702 3,702 u ites de validite On doit tenir compte égaloment ici des réserves formulées en 3,402-3 4 propos du flambement simple (centre de gravité confondu avec le centre de torsion do la section). Le présent article ne s'applique aux pidcos compostes & traverses ‘de liaison que si elles satisfont aux conditions fixées dans le deuxiéme alinéa de 3430 (membrures paralléles et de section constante, traverses identiques et réguligrement ‘espacées formant au moins trois panneaux) et aux pices susceptibles de se déverser ‘que si elles répondent aux conditions de 3,600 (profil en I doublement symétrique), an NOTATIONS 3m Notations communes, on désigne par : A Vaire do ta section ; N i [__'2 contrainte pondérée de compression simple de la pitce soumise tun effort normal pondéré N; Gx ot Gy les deux axes principaux d'inortie (si la section est en I, Gx est perp diculaire & Fame Gz axe do la pidco; J !@ moment d'inerto et lo rayon de giration de la section par rapport a axe Gx; ‘fa longueur de flambement dans le plan perpendiculaire & Gx; Vélancement correspondant; {a contrainte critique d’Euler, le coatficient d's. ‘gnement de Pétat critique et lo coefficient d'amplification des contraintes do compression, relatifs au flambement dans un plan perpendiculaire aGx; hte le coefficient damplification des contraintes de flexion dans le plan erpendiculaire & Gx, déterminé en fonction de yx et du mode de distr bution des efforts dans ce plan par les formules de 3,51 ; fry brs Ban er rs kay @t hey, Los quantités homologues relatives au plan perpendi- culaire a 6; ke coefficient de flambement calculé d'apros Ja formule de 3,411 ov lu dans les tableaux de I'annexe 13,411, en fonction du plus grand des Glancements >. ot iy. ane Places susceptibles de se déverser On utilise fo coefficient Aa, défini on 3,601 ot calculé comme il est indiqué ‘6 pour la flexion simple, & condition que I'élancement des pisces n'excbde pas -9 — 3.72 Lrezamen de tus les eas posites deerait tre beaucoup plus déve loppé que dana Particle 3,5, déja long. Aussi on n'indique ici que les principes et quelques formules enveloppes. 3721-2 Normalement, la plus grande des valeurs hye et ky correspond fu plus grand des élancemente ty et y. Dans le cas fréquent oi les longueurs ymbement sont les mémes dans les deuz directions (lz = ly), le flambement se produit dans le plan correspondant au plus petit rayon de giration. 3721-3 Par exemple, dans le cas ot les composantes du moment fléchissant engendrent en un méme point des contraintes de compression oe et oy, si. le flambement est d.craindre dans le plan perpendiculaire d Gy et si Varticle 3,5 conduisait & vérifier, en ne tenant compte que de la flexion dans le plan de smbement 7 okay + ety ty <6 il faut otrifier ici okyy ++ ofy yy + ope hye < ow 372-2 Dans un exemple analogue au précédent, si application de 3,5 conduit & vérifier . (okiy + ory kiv) km < oe il faut vérifier ict (okiy + ony Kqy + ope jz) km < ee — 100 — 3,113 Pidces composées & treillis ou traverses de liaison Si la pidce comporte des trols ou traverses de liaison dans un ou plusiours plans perpendiculaires & Gr, on tant compta de influence des détorma- tions d'effrt tranchant en calculant un coefficiont 8. commeil est indiqué en 3421-2 ‘ou 3431-4 et en remplagant dx par kz — dx V/Bx, d’od on dédult oix, uz, Kix Ot hix Gui se substituent reepoctivemant Ama, ts. Ks Ot he Sila pl8ce comporte des trols ou traverses do liison dane un ou plu- siours plans perpendiculires & Gy, on calcula de mémo &y st, puis on-eubstt yt iy Ky & Oey ry fart ry < 3,72 PRINCIPE DES VERIFICATIONS 5 3721 Bases de la méthode <1 Ondécompose le moment Aéchissantpondééapssant si Upset on ses dux composunios Mz (est dane te plan parponicuae 8 2) ¥CAkesDoe en déduit les contraintes de flexion simple ots et omy. ’ 2 _ Ondétermine la plus grande des deux valeurs hx et hy (romplacées éven- tuellement par Aix et kiy en cas de pidces composées) at on considére le flambement uniquement dans le plan correspondant. = 3 Onvvérifle qu’en aucun des points les plus éloignés du centre de gravité do la section la valeur ee n'est dépassée lorsqu’on ajoute, aux valeurs des contraintes déterminées pour la flexion dans le plan de flambement suivant les méthodes indi- quées en 3,5, los valours de la contrainte do flexion simple dans l'autre plan multi- pliées par fe coefficient d'amplification des contraintes de flexion correspondant. 3,722 Modalités d'application -1 Sila pidce est susceptible de se déverser, on remplace om par ka ox dans toutes les vérifications. -2 Pour pidces compostes a treilis, les contraintes sont déterminges au centre de gravité des membrures et la contrainte de flexion dans le plan autre que le plan de flambement doit étro multipliée non seulement par le coefficient d’ampli- fication des contraintes de flexion (kiy ou Aix), mais également par le coefficient do flambement du trongon de membrure (fa Ou ka défini en 3,422). La Vérification des treillis doit étre eflectuée, éventuellement, dans les doux plans, comme indiqué en 3,533. = 3 Pourles pidces composées & barrettes ou traverses de lialson, on opdre ‘comme pour les pices composées a treills, mais il faut, en outre, tenir compte de n locale des membrures engendrée par I'effort tranchant (éventuellement deux directions) suivant los mémes principes qu'en 3,58. — 101 — 3,781 Les formules des Régles s'appliquent exactement lorsque les compo- santes du moment suivant les axes principaux d'inertie Gx et Gy sont toutes deur mazimales au milieu de la longueur de flambement et engendrent toutes deus: des contraintes de compression sur la fibre la plus éloignée Ala fois des deuce axes (c'est le cas fréquent des sections rectangulaires vallgs ot6n 1). Dans les autres cas, ces formules placent en sécurité, car les 5 ‘mazimums ne se superposent pas. Par exemple, pour la section en croix reprisentée sur la figure, si la longueur de flambement est la méme dans les deux directions, iL suffrait de vérifier simultanément okay + opy Ky Soy et ope Kye Soy. 3,782 Cette formule qui évite la détermination de plusieurs coefficients ast la géndralisation des formules envelopes indigquées en 14,5. 381 En cas de compression avec flexion, d moins dutiliser des méthodes ‘enveloppes qui placent en sécurité, il est nécessaire de connatire non seulement la longueur de flambement mais score la position de ses extrémités (points d'inflexion déterminés pour la compression seule). 3,82 Des valeurs forfaitaires de la longueur de flambement sont données notamment en 5,13 (poteauz) et 5222 (élémente des poutres & trellis). Pour Vétude dune barre déterminée, on peut considérer comme plagant en sécurité les approximations négligeant la présence de certaines liaisons Impostes & cette barre, ce qui conduit & surestimer sa longueur de flambement. 3,78 FORMULES ENVELOPPES POUR LES PIECES A PAROIS PLEINES. 3,730 On désigne par orx la plus grande des contraintes engendrées dans la piéce par la flexion simple dans fe plan perpendiculaire & Gx et par ory la plus grande ‘dos contraintes engondrées par la flexion dane le plan perpendiculaire & Gy. 3,731 Si le flambement est a craindre dans le plan perpendiculaire & Gy, on vérifle = hay + Oty hey + ate he hee < oes Sie flamboment est a craindre dans le plan perpendiculaire & Gx, on vidio: ha + om he Hex + Oy hy < Dans les doux cas, on fat Ae 1 el ny pus risque do déversoment 722 On pout se dlopenser doe vériications qu précbdent si ona Stok + ot he + on) < 06 38 FLAMBEMENT DANS LES SYSTEMES HYPERSTATIQUES 381 flexion, d'un syst8me hyperstatiq articles 3,4 & 3,7 qui précédent, aprds avoir déterminé pour chaque barre ea longuour do flambement et, éventuellement, la position de ses points d’inflexion, 32 Dans la majorité des cas de la pratique courante, on peut utiliser valours forfataires longueur de flambement indiquées dans les présentes Ragles ou se contenter d'une évaluation placant systématiquement en sécurité. 383 Lorsque exceptionnellament on a besoin d'une moilleure approximation, a ire de tonir compte de la présence des irrégularités de forme et de struc- ‘ure qul influent sur la position des points d'infloxion dans un systtme hyperstatique do barres réelles, comme elles influent sur la charge d'affalssement d'une barre bharticulée (3,4), A cot effet, on pout utilis ‘annexe 13,8. tune des deux méthodes Indiquées on — 103 — 390 Les Ragles donnent en 5,25 les valeurs des fléches verticales @ ne pas dépasser dans quelques élémenis d’ousrages les plus oourants pour permetire tine exploitation normale et éviter les désordres dans les éléments secondaires de la construction. Il n’a pas été jugé opportun de fixer de limites aux déplace- ments horizontause en raison do Fsstrime diversité dex cas qui peucent se pré= enter; il est néanmoins prudent d'ecaminer Vinjluence des déformations pour lee constructions sortant des proportions consacrées par usage. Lorsque les placements horizon peusent etrainer un fous-aplomd det pteaur mpl, rieur @ un deus-centi3me (1/200), une vérification sommaire de la stabilité a Vétat déformé peut étre nécessaire (par exemple, vérification des moments dans un ortique & Pencastrement du montant et de ta traverse). 3911 On emploie la sectién brute non seulement pour les calouls directs des déformations, mais encore dans tous les caleuls de répartition d'efforts basés ‘plus ou moins implicitement sur Ia prise en comple des déformations (systimes Kyperstatiques, flambement, ec.), la section nette n'étant utilisée éventuellement que pour vérifer la résistance de la section la plus défavorisée aux efforts ainsi éterminés, 3912 __Lorsque la grandeur aes déformations intervient explicitement dans les ate de absts de Pourage, cet diformations doivent exceptionnellament tre caleulées @apris les charges et surcharges pondérées. 392 Le calcul de la stabilité au flambement, exposh an 3,4, fait dat ine déformation transversale de la barre. Dans le’ domaine des applications pratiques, cette déformation reste faible et Ye rapprochement des extrémités qui bn résulte est négligeable devant la déformation purement élastique, de sorte que Pon peut, en pratique, caleuler la déformation longitudinale des barres compri- Indes au moyen des formules applicables aux barres tendues. — 104 — 39 DEFORMATIONS 3,90 INFLUENCE DES DEFORMATIONS Les déformations des éléments de l'ossature doivent étre suffisamment faibles pour que = 1 exploitation de louvrage ne s'en trouve entravée & aucun point de vue (fonctionnement des installations, confort des occupants, etc.) ; = 2 les éléments supportés (remplissage, revétement, etc.) ne soient pas endommagés de facon inadmissible du falt de ces déformations, qu’elles soient horizontales ou verticales ; 3 Ia répartition des efforts dans les différents éléments de louvrage ne soit pas altérée par les déformations, si les calculs ont ét6 offactués, comme il est usage, d'aprés un schéma de louvrage non déformé ; = 4 les efforts dits secondaires (tels que ceux provoqués par la continuité dos barres ou leur encastrement mutuol pratiquement réalisé dans les ouvrages en treills) restent négligeables, On pourra éventueler pas aux alingas Set 4, & condition q nt admettre des constructions ne satisfaisant il soit justifié do leur stabilits dans I'état déforms. 31 BASES DES CALCULS 3,910 Les calculs de déformations sont effectué modules d’élasticité donnés en 8,0. ur Ia base dos valours dos gt Dans les caleuls de déformations, on fait intervenir la section brute. 3912 Sauf cas exceptionnels, les calculs de déformations sont effectués surla base des charges et surcharges prévues au projet, sans application des coeffi- jents de pondération indiqués en 1,21. 3,92 DEFORMATIONS D'EFFORT NORMAL Cos déformations sont déterminées par les méthodes de la Résistance des matériaux. Elles sont généralement négligeables devant les déformations de flexion pour les éléments soumis aux deux genres de sollictations, mais il faut en tenir compte dans les ouvrages constitués uniquement de barres soumises & un effort normal (systémes triangulés). — 105 — 3901 La formule suivante donne rapidement une limite supérieure de la flsche f au milieu Dune poutre de section constante at de hauteur hy supportant dea charges toutes de méme sens, lorequ'on a dija calcul la contrainte de flezion 4; (en glmm) au milieu de la porge 1: tee 1 TS 1000008 Cette formule s'applique aussi bien auz travées des poutres conti- ‘ues et aux poutres totalement ou partiellement encastrées qu ause poutres reposant librement sur deux appuis. Lianneze 13,93 donne des valeu de la répartition des charges. plus précises de la flache en fonction 3882-11 Par exemple, pour une poutrelle (IPE, IPN, IAP) uniformément chargée de hauteur h et portée 1, la fliche fy due a Ueffort tranchant est approzi- mativement reliée a celle fy due cu moment fléchissant par » fe= 107th 3982-12 Pour certains profils simples, Caire Ag de Udme équivalente est aide ta section ttle a an 7 = A ; Ag = Zy Pour une section rectangulaire; Ag = 0,85 A pour une section circulaire pleine; Aa = 0,5 A pour un tube cireulaire mince. 3982-22 L’emploi d'un module d'élasticté fictif ne peut pas étre retenu pour déterminer les deformations dans les poutres comportant des encustrements ‘auz extrémités (poutres continues en particulier). 3,992-28 L’anneze 13,042 donne les valeurs de Ag pour les cas de triangulation les plus courants. Ss 393 DEFORMATIONS DE FLEXION 3,990 On peut additionner les déformations calculées séparément pour le ‘moment fléchissant et pour leffort tranchant, 3,98 Déformations dues au moment fléchissant Les détormations dues au moment fiéchissant sont génératement prépondérantes et sont le plus souvent soules prises en compte. Elles sont déter- minées par les méthodes de la Résistance des matériaux. Sauf dans quelques cas particuliers de poutres continues, le maximum do la déformation d'une poutre se trouve trds prés du milieu de la poutre, quel que soit la répartition des charges appliquées. II sufft done de déterminer la fléche au miliau de la portée, co qui pormet d’employer des formules simplifiges, 3,932 Déformations dues a |effort tranchant Pidces a parcis pleines = 11 La déformation duo & I'effort tranchant généralement négligeable. 12 Dans le cas de tolérances de fléche exceptionnellement réduites, les calculs de déformation sont basés sur la section As do I'ame ou d'une Ame équi- slr pia orate cage qu et nctnaton 2d dtr ee ie nate 8 Yt wench F ale T GA 2 Pices triangulbes = 21 La déformation due & l'effort tranchant ne doit pas atre négligée. Elle pout étre déterminée par des méthodes faisant intorvenir les déformations_indivt dduelles de toutes les barres de la triangulation, mais on peut, en général, se contenter de l'une dos approximations suivantes : = 22 Pour les poutres a troillis courantes, & une seule travée sur appuis libres, on peut dans tes cas usuels adopter ue majoration forfataire de 1/9 de ia fléche due au moment fiéchissant, ce qui revient sensiblement & calculer cette flache avec une valeur fictive du module d'élasticité égale & 16000 daNymm* (kgimm*). 23 Pour les poutres a trellis de hautour constante, il est souvent commode d'utliser les formules applicables aux pieces a parois pleines, en envisageant une 107 — Dans le cas d'une poutre reposant librement sur deux appuis, la déformée due a effort tranchant se déduit du diagramme des moments fléchis- ‘ants en divisant ses ordonnées par GAg; cela résulte immédiatement de la combinaison de la formule générale rappelée en 3,932.12 aveo T = 2¥. at En particulier, la majoration de fliche provoquée au milieu de la: poutre par les ‘formations effort tranchant. est égale au quotient du moment fléckissant & miportée par Gq. r Dans le cas des poutres hyperstatiques (poutres continues, poutres {_ partisllement ou totalement encasirées aux eztrémités), il faudrait en toute \, Figueur déterminer les moments sur appuis par des méthodes tenant comple ) des déformations @effort tranchant si on veut que la somme des déforméescalculées | @aprés les moments et d’aprés les efforts tranchants s'annule au droit des appuis. { Dans les cas de la pratique courante, on peut déterminer les fléches en ajoutant, (Si ‘deformations dues au moment féchiseant (caleulées par lex formules habi- tuelles dans le systime hyperstatigue) les déformations effort tranchant de la ‘travée considérée comme reposant librement sur deuer appuis. 3 Lianneze 13,943 donns la valeur de l'Ame équivalente pour les poutres échelles. sont Cette disposition vise, en particulier, les assemblages de certains systimes caleulés comme isostatiques, mais rendus hyperstatiques par la présence de liaisons secondaires (solidarisation au croisement des diagonales dans une poutre a treillis doubles, par exemple) ou d'éléments négligés dans le schema de Possature (éléments ‘dhabilloge, pitces supportant des accessoires, et.) Les conditions réelles de fonctionnement du systdme peuvent engendrer dans ‘ertaines pidces des efforts notablement différents de ceux ainsi admis, La rupture deta fiction dune pide scondsire peut entratner dex dlsorres dans lx pide — 108 — ‘ame équivalente de section As déterminge de facon que, sous un effort tranchant T, The tun panneau de longueur fm dela pi8ce réticulée alt une déformation =~ = 3 Poutres échelles Les détormations d'effort tranchant sont généraloment prépondérantes. Elles peuvent étre déterminées par des méthodes falsant intervonir les déformations transversales de toutes les barres (en,particulier, méthodes de relaxation applicablos aux portiques a étages). Mais, il est souvent suffisant d'appli- quer la méthode de I’amne Squivalente, comme pour les poutres triangulées. 4 ASSEMBLAGES 40 PRINCIPES GENERAUX 401 BASES DE LA DETERMINATION 4010 Les dispositions prévues devront étro étudiéos pour assurer dans dos conditions correctes la transmission des efforts. 401 ‘auf dans les cas ot les offorts agissant sur I déterminés avec précision et no pourront pas étre augmentés pi d'éléments nouveaux dans la construction ou par la présence d' ‘sont capables de transmettre en raison de leurs dimensions et de leur disposition. — 109 — 4,012 La ligne de moindre résistance peut étre oblique ou brisée comme Vindiquent les figures ci-dessous. 4013 La relation entre Veffort transmis par un mode de liaison et la défor- mation de Lassemblage variant dans de iris larges limites @un mods a autre, la totalité des efforts risque d'étre supportée par Uun avant que Vautre commence a intervenir. Comme exemple de dére- ym admise, on peut citer le cas dun poteau fizé sur une pouirs par Vintermédiaire d'une platine. L'effort de glissement peut atre équilibré par la soudure dee bords de la platine sur Vaile de la poutre, tandis que des boulons s‘opposent au soulévement éeentuel, la déformation transversale de la platine pendant Callongement | des boulons ne modifiant pas sensi- i | = Blernent les efforts & supporter par les soudures. Par contre, on ne peut je admettre la fization dune poutre sw LPI. * un poteau au moyen d'équerres bow 4 lonnées par des boulons ordinaires sur Pdme lorsque les semelles sont soudées. La prise on charge de Peffort tranchont par les boulons peut dire précédée Tun glissement incompatible avec la fixation rigide des semeles. Par ailleurs, it est loisitle employer des boulons ordinaires concur remment avec des boulons a haute résistance, lorsque les boulons ordinaires ne sont pas pris en comple dans le caleul mais ne servent qu’ satisfaire aur conditions d'écartement fizées en £,10. e+] te==9] —no— 4012 Pour calculor los éléments d'un joint, on considére es différents modi possibles de rupture de l'assemblage, puis on vérifie que dans chacun des cas envi- ‘sagés, assemblage présente une résistance suifisante pour la transmission des efforts définis on 4,011 ci-dessus ; sor8 Un méme assemblage peut comporter des boulons & haute résistance agissant concurremment avec des soudures. En dehors de ce cas particuller, on ne dolt pas, sauf justification spécialo, employer de modes de liaison différents pour transmettre lee efforts dans un mimo assemblage. 402 TRANSMISSION DES EFFORTS PAR CONTACT DIRECT Sila transmission des efforts de compression doit s‘effectuer par contact direct, los surfaces devant assuror cette transmission sont ajustées. L'indlcation dolt en étre portée sur les plans. —m— 4.03, COMMENTAIRES 4,03 Les conditions réelles de distribution des contraintes dans les éléments ‘constitutifs de tels assemblages sont irés complezes et sortent du domaine de la Résistance des matériauz classique. La formule proposée traduit des résultats dessais. Le dépassement deo efforts qu'elle définit est loin de provoquer la rupture ddes piices attache en raison de leurs possibilités de plostifcation, mais i s’accompagne de déformations inadmissibles et entraine rapidement une augmen- tation enagérée doe efforte dans loo rivets ou boulone qui sont comme arrachée par une pince pied-de-biche dés que la piéce commence & se déformer plastiquement, Leattention est attiée sur le fait que la formule empirique indiquée west pas homoge Ele wet rable qs poke Paco 8 contigg esprimer les efforts en décanewtons (kilogrammes) et les longueurs en millimetres. 4041 Li servation des principes rappelés en 4,04 peut éventuellement dire dangereuse, 408 Le commentaire 5,221 donne un exemple de dérogation admise & ce principe de symétrie (cas des treillis en corniare unique). 4,08 ASSEMBLAGES EN EXTENSION Lorsque de tels assemblages, pour lesquels on dit que les rivets ou boulons «travaillent & larrachement des tétes », ne sont pas spécialomont raidis, (au moyen do raidisseurs soudés, par exemple), leur résistance est limitSe par la flexion des ailos des pices d’attache (6querres ou fors TD. En appolant + . F effort pondéré exprimé en daN (kg) agissant sur chaque organe d'attacho (rivet, boulon, point de soudure par résistance, etc.) et obtenu en divisant l'effort pondéré total par le nombre d'organes d'attache: 'épalsseur en milimdtres de T'alle do ta pléce d'attache ; la distance en millimétres de l'axo de l'organe d'attache & la nalssance du congé de lal £ Ia distance en millimétres de I'axe de l'organe dattache a laface la plus proche de I'Ame (cote de trusquinage en cas de cornidre) 8 écartement en millimatres des organes d'attache ; On doit vérifter Dans le cas de cor trusquinées normal 1s de largeur dalle n'excédant pas 100 mm, went, on pout so dispenser de toute autre vérification si I'effort pondéré n’excdde pas 300 daN (kg) par rivet ou boulon ot par milimétre d'épalsseur do Ia cornibre. 408 EFFORTS SECONDAIRES 4081 Les assemblages rivés, boulonnés ou soudés doivent &tre concus de maniére & rédulre au minimum les efforts secondalres, cconcourir les lignes moyenne brures ot des barre fen un méme point, mn particuller on. falsant Jo trellis sensibloment 4042 Dans les éléments principaux des constructions, Il est recommandé de dlaposer les barres de trolls symétriquement par rapport au plan moyen des éléments ot do les attacher eymétriquement, Les figures ci-contre don- nent des examples d'assemblages visés ar cette disposition, Les efforts exercts par les membrures engendrent dans les goussets des momeris de flezion majorant consi- dérablement les contraintes dans la région de Uinterruption des membrures (Sections AA). 4043 Lorsque les conditions 4,041 et 4,042 ne sont pas réalisées, on doit tenlir compto, dang lo calcul, des majorations d'eflorts correspondante 4.044 Dans la déterminetion des places d’assemblage(goussets, éclisses, etc.), ‘on devia tenir compte des majorations de contrainte provoquées Sventuellement par Mexcentrement des efforts qui les sollicitent. 4a ASSEMBLAGES RIVES OU BOULONNES 440 DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES 4,100 Notations d —— diamétre des trous de rivets ou boutons ; 3 distance entre axes des trous do rivets ou boulons ; 4 aistance de axe d'un rivet ou boulon au bord le plus voisin de Ia pidco ascombiéo, dans lo sons do I'effort sollicitant assemblage (ince longitudinale) ; &% distance de I'axe d'un rivet ou boulon au bord le plus voisin de la pldce smbléo dans Ia direction normale a I'effort sollictant I'assembl (oince transversale) ; Spaisseur d'une qualconque des pidces assembiées ; 6paisseur de la plus mince des pidcos assembléos ; Ee — épalsseur totale des places assemblées; ‘effort total pondéré de cisallement exercé sur un rivet ou un boulon pat une pléce d'épaisseur e; 2% limite 4'slasticité du métal constituant los placos assembiées. us — 4.101 Dans Vensemble, les conditions fizées en 4,101 ne font que reprendre lee dispositions antérieures, qui sont sanctionnées depuis longtemps par Vexpérience. “1 On a introduit pour les files intérieures une nowwelle clause plus libérale, inspirée de celle précue déja dans les cas d'emploi des soudures & entai Liattention est attirée sur la condition de pince longitudinale + quia 6 introduite dans les Ragles C.M. 1956 a la suite d'essais ‘ffectués par la Chambre syndicale, des assemblages rivés ayant péri par déchi- rement duu métal & partir du premier rivet. Cette condition est surtout détermi- ante dans’ le cas assemblages d'éliments. minces. 4102-1 Lee Rigles précédentes imposaient un diamitre au moins égal a Tépaisseur de la plus forte des pitces assemblées, mais cette disposition était inapplicable aux profilés& ailes épaisses. Un examen plus approfondi a d'ailleure montré que c'est Vépaisseur de la seconde des pices clasedes par ordre dépais- seurs décroissantes qui conditionna la. honne tenue de Vassemblage, ausei. bi. du point de vue de Vaccostage des piéces que de Vadaptation nécessaire & une bonne répartition des efforts entre tous les rivets ou boulons de Vassemblage. La vérification adoptée ne fait que codifier les conditions actuellement réalisées dans les assemblages courants (diamétres normauz suivant tableau de Canneze 14,101). 16 41 Conditions de distance des rivets ou boulons On effectue les verifications sulvantes : +1 Distance 8 entre axes des rivets ou boulons = 11 Files xt leures (sur le contour de l'assemblage) — pour les places soumises aux intempéries ou situées dans des conditions favorisant l'oxydation. sde+2mm siona e< 20mm d> 2mm —siona > 20mm. aw 402-2 La condition unique Ze < 4 d imposée par les rigles précédentes ne pouvait pas toujours étre respectée. Il a été jugé préférable de préciser les conditions dans lesquelles des dérogations pouvaient étre admises. On rappelle que cette condition est surtout destinée dans le cas des rivets & permatie tn rfoamenteoract det tige et un bon remplisage da trou et dans le cas des boulons ordinaires 4 éviter une flexion excessive de la tigo du boulon. Il n'y @ pas de reison de Vimposer dans le cas des Boulons 4 haute résistance puisque la transmission des efforts se fait par frotiement des iéces assemblées. 4402-3 La condition de pression diamétrale, qui n'apparaissait plus expli- citement dans les Régles CM. 1956, a été rétablie en tenant compte dessais effectués par la Chambre syndicale. Les valeurs supérieures 2 o¢ admises dans les assemblages courants tiennent compte dune plastification du métal compatible avec une bonne tenue“des assemblages. Comme il est indiqué en 4,102.39, la condition de pression diamétrale n'est déterminante que dans des assemblages rarement utilisés (fixation d'une pitce mince sur une piéce beaucoup plus épaisse). On trouve en anneze des graphiques traduisant Vinfluence de la pression diamétrale aur les assemblages rivés ou houlonnés de piéces minces. —us— Epalsseur totale Ee 21 Rivets Le sous réserve de dispositions d'exécution rédui- sant les contraintes de retrait. eek eck <2 Dans lo cas d'assemblage de pitces ZZ ZR d'épaisseurs différentes, la variation de section *) bon n doit s'effectuer graduelloment, avec une pente ne z ee dépassant pas 1/4, au besoin en amincissant la pidce la plus épaisse ou on rechargeant la plus BSE = mince. NZI. ©) bon maura 4,303, Soudures d'angle = 1 Les cordons concaves (fig. a) ou plats (fig. b) doivent &tre préférda, fen général, aux cordons bombés (fig. c). Ak SS 1) bon ®) ben) mauris 4,303-2 Comme piéces secondaires, on a surtout en vue les raidisseurs. 4,908-3—_Lorsque la soudure d'angls est effectuée sur des pices préalablement raboutées, il n'y a pas liex de tenir compte d'une influence de la soudure trans- tersale de raboutage. 4303-6 Pour les pitces soumises aux intempéries ou situées dans des conditions favorisant Porydation, lex cordons de rive doivent étre continus. 4803-61 Pour Papplication de cete régle, on considire en général comme importantes les variations de la contrainte pondérée dans la membrure pouvant dépasser 18 damm (iglmmt), quelle que soit la nuance dacier wtilisse. La figure ci-dessous donne un exemple de cordon étalé & Uextrémité wall 4st On suppose évidemment que la soudure conserve sa section complite sur toute la largeur de la piéce, sans créer d'encockes sur les bords (suppression des cratéres d'extrémité). =o =2 Dans le cas d'assemblages d'angle formant triddr ‘comportant une piéce secondaire, il est recommandé de tron le sommet de celle-ci. ment d'une soudure bout & bout et d'une soudure d’angle ost admis = 4 Sauf précautions spéciales, il est recommandé de ne pas fixer de pidces secondaires au moyen de cordons de soudure perpendiculaires a Veffort axial sur la surface d'une alle tendue, 5 _L'omploi de la soudure a entaille n'est & envisager qu’a titre exceptionnel, Pour permettre une bonne exécution dela soudure, la dimension minimale de I'entaille doit permettre &I’électrode une inclinaison d'au moins 30° par rapport a la normale, = 6 Quand plusieurs plats sont suporposés, par exemple pour former let semelles d'une membrure, ils doivent toujours étre assemblés sur leurs rives par des cordons de soudure. F = 61 Dans les semelles tendues, les tranches d'about doivent étre amincies pour recevoir un cordon frontal lorsque la membrure peut &tre soumise des varia- tions de contraintes importantes (chemins de roulement, par exemple) ot le cordon frontal doit étre étalé pour assurer la progressivité de la variation de section. = 62 Dans les semelles comprimées,si le rapport de la largeur &I'épalssour d'un des plats est supérieur aux limites définies en 3,44 ou 5,211 -8, il devra étre relié au plat voisin par une ou plusieurs lignes de soudures a ontallles disposées de facon que le rapport dela distance entre lignes de soudures &l'épaisseur du plat satisfasse aux conditions Imposées. 4st VERIFICATION DE LA RESISTANCE aait Soudures bout & bout Aucun calcul n'est éxigé, & condition que I'épaisseur de la soudure soit au moins égale & I'épaisseur de la plus faible des places assemblées et que le métal déposé ait au moins les caractéristiques mécaniques du métal de base, comme Lost dit en 2,14. — 1a — 4312-0 Si la pidee rapporiée comporte un chanfrein ou si on effeciue des soudures & forte pénéiration, on considire que la racine du cordon se trouve sur la face de contact des pisces assemblées en un point oi on peut dire assuré de ta fusion du métal. a WU Lx LLL Le tableau ci-dessous donne les valeurs de = et o a applicables aus épaisseurs les plus courantes de cordons. 7 [2 | 0,014 | 0,900 | 0,880 64 | 72 | 88 Parmi les dispositions qui permettent de ne pas déduire la longueur des crattres @estrémité, on peut citer la continuité des cordons dorientations différentes, le retournement des cordons aux eztrémités, le prolongement du cordon au-dela de sa longueur utile sur un support auriliaire qui sera enlevé ensuite. On base la résistance des cordons de soudure sur la limite d'élasticits edu métal de base en admetiant que sont satisfaites les conditions fixes en 2,14 pour les élecirodes. Si, exceptionnellement, on uiilisait des élestrades présentant des caractéristiques méconiques inférieures a collss du métal de base ou si on asserablait des métaux de nuances différentes, les calculs devraient étre Lasés sur la plus faible valeur des limites d'élasticité des méiaux de base et d'apport. On peut remarquer que Véat de contrainte dans le cordon n'est pas complétement défini par lu considération de la section de gorge seule. Mais, les fsenis ont montrd qua Tinfluence des sallicitatione longitutinaler du cordon Gait pratiquement négligeable. <1 La formule de base a if éablis par U'ISO dapris des résultats Pessais Les Régles CM. 1956 mentionnaiont une formule découlant de Capplication de celle-cé au cas particulier d'un cordon reliant dew faces per- pendiculaires ; cette formule dérivée faisait intervenir des contraintes fictives caleulées suivant les régles de la Résisiance des motériaus dai ction de gorge ratattue sur une des faces de Vassemblage. Il a été jugé préférable de revenir a la formule originelle, plus simple et dle portée plus générale. 4aie Soudures d'angle Notations épaisseur utile, distance mini- male de la racine & le sur- face du cordon (ou a lacorde A~Ze ‘en cas de cordon bombe) TOL. coofciant de réducton, fonction de I'épsiszour a (en mm) du cordon, QU prand les valours © 1 pour <4 mm 1 s20a(1+1) pour a 4mm longueur utile du cordon, égale & sa longueur réelle diminuse de la longueur dos cratdros dexteémits (6aluse forfaltalroment 4 2 pour chaque eratire) lorequ'aucune deposition n'est prise pour lee. imine. Tine deteticte du metal de base, effort pondéré appliqué & chaque cordon, suppdsé cantré au milou de le longueur du cordon; composanies, détermindes par les rdglas do la Résistenco dos maté- faux, dela contrainte moyenne rapporte&la section de gorge du cordon (section minimale, do surface a/, eéterminéo par un plan passant pa Vintrsecton dos faces assombiées), sot: composante perpendiculaie & la section ; composante daré lo plan do la action, perpendicular & exo longl- tudinal du cordon composante dans ie plan de Ia section, paraléle & exe longitudinal 4u cordon. Formule de base Les dimensions du cordon doivent satistire& la condition: SHEE TS toe 1 4312-2 On oit aisément que, dés que la condition indiquée dans la formule enveloppe est satisfaite, les conditions déterminées dans chaque cas particulie par les formules ci-aprés le sont a fortiori, qu'il s'agisse de cordons normaux (4812.3) ou obliques (4,312.4) ou dissyméiriques (4312.5). 412-31 La formute de base s'éerit: 4812-82 On a, dans ce cas, F Ta La formule de base se réduit a: ; 18 ¢y Sols soit By S cay a0 ay 4312-38 On a, dane 00 cas, La formule de base s'éerit: (#: fe | wont] (Ey cated 14 — =2 Formule enveloppe ‘On pout 90 dispenser do toute investigation plus poussée dbs qu’ } par les faces assombléas, awe oe OW Tae En cas d’assemblat Global pondéré © F exercé sur suffit de verifier +3 Formules d'application aux cordons normaux (cordons symétriques reliant deux faces perpendiculaires) “acs F Ea = oaerex <* & = 81 Cordons frontaux = 32 Cordons latéraux O78Ta> = 88 Cordon oblique, faisant un angle ¢ avec la direction de l'effort ae 1 — 135 — vérifie pour chaque cordon, quels que scient la direction de l'efort et 'angle formé ‘symétrique par rapport a laligne d'action de effort soit On peut remplacer, aves une erreur ri'ezchdant pas 4 %, 15 que (0,75 + 0,1 sin 9)l représente les 8/4 de la longueur du cordon augmentés du dixiéme de 6a projection sur une direction perpendiculaire & Veffort. 4 Formules d'application aux cordons reliant deux faces non perpendi- culaires : 4312-40 Pour un angle 9 suptrieur 4 45%, Uexécution de la soudure laisserait | = 40 Notations. — On désigne par 6 langle d'une des faces d'assemblege 4 désirer. I est préférable de faire une préparation en chanfrein. avec Ia perpendiculaire a l'autre face (0< 8 < 459, 4312-41 On a, dans le eae du cordon situd dans Vangle obtus = 41 Cordons frontaux Pour le cordon situé dans tangle aigu : F We —O1e 70 < ca Pour le cordon situé dans langle obtus : F @, (tg0> 0), algu si er < e 4,312 tradult graphiquement les expressions de 190 = 8 Combinaisons de cofdons = 60 Cas général (On détermine un ensemble d'efforts appliqués au milieu de chaque cordon capable ¢'équilibrer les sollicitations exercées sur l'assemblage et on vérifle ‘au moyen dos formules précédentes que chaque cordon peut supporter I'effort qui lui revient. = 61 Cordons entre Ame et semello d'une poutre & Ame plaine Si T ropréconte loft tranchant, S la mamant sta tique do la semelle par rapport a I'axe de flexion simple de ta ‘piéce et | le moment d'inertie de la section complete par rapport co mBme axe, la condition a vérifier est = Ts z i<” On pout, on se placant en sécurité 211-2), utiliser la formule simpliés : at cay Uiex 2 ae dane laquelle hy roprésente la hautour do l'amo. 14 — 4312-62 Dans le caso les attaches sont symétriques par rapport a Paze du Couple 1, Copplication dela mahote abot mus formule suierter — pour los cordons assemblant les semelles et le poteau, on vérifie: N Mh <1 sige * Bate REP a a |< — pour les cordons assemblant V’dme et le poteau, on vérifie: Vata)“ #(acaal 4301 On souligne que les mithodes de caloul qui précident impliquent une exéeution soignés des soudures, rancon de la suppression dans le calcul des anciennes distinctions entre souilures datelier et soudures de chantier. — M2 — = 62 Attache d'une poutre sur un poteau ie — une force N normale au plan de contact ot passant par le centre de gravité G do la section ; — une force T située dans le plan de contact ‘ot passant par G —un couple Md’ plan de l'éme. ymblage est supposé soumis & un systéme de forces réductible & c@perpendiculaire au Pour simplifier les calculs, on peut admettre, suivant une hypothése classique, que — Ia force N se répartit uniformément entre tous les cordons ; 8 cordons d'attache de I'ame équilibrent la force T; ss cordons d'attache des semelles équllbrent lo couple M. (On en déduit los contraintes dans les cordons et on vérifie qu‘olles satis font aux formules précédentes. 499 CONDITIONS A OBSERVER 4301 application des Ragles 4,81 implique que Solent strictemant observées les conditions normalos d’exécution des travaux de soudage, notamment en ca qui concerne la qualification des soudeurs et la protection contro tes intempéries. Elle implique, en outre, une préparation soignés des bords des pices assembler 4,392 Liapplication des Ragles 431 Implique enfin que 'acier utilisé soit ‘soudable, Dans les constructions courantes, on peut admettre qu'un acier est sou- ‘able s'il satisfait aux essais décrits dans I'annexe 14,39, exposition & de basses tompératures, surtout lorsqu’elle n'est pas uniforme ot s'accompagne d'efforts secondaires provoqués par des diftérence: dilatation, l'emploi de pléces épaissos, la multiplication locale des assemblages soudés, les conditions défavorablos do sorvice tollos que solicitations per chocs sxposition prolongée aux radiations d'origine nucléaire, exigent le F soudable de qualltes particulleres, 44 CAS PARTICULIERS D'ASSEMBLAGES RIVES OU BOU- LONNES . 2 4a ASSEMBLAGES D'ELEMENTS EN PROLONGEMENT att Los éléments portés discontinus, disposés on prolongement les uns di ‘autres et s'appuyant sur un méme élément porteur, doivent éire éclissés ent 4A12 —_Lorsque les éléments sont calculés on continuité, Ia transmission des efforts doit étre aseurbe dans la section du joint. — 13 — 443 Le moment supplémentaire est généralement égal au produit de effort tranchant par la distance des centres de gravité des attaches des éclisses sur les deus pidces assemblées. En cas déclissage articulé d'un cbté (fig. 0 et ¢), ‘ce moment est équilibré en totalité par Vattache de l'autre o6té; en cas d'éelissage symétrique (fig. b et d, schématisées dans Uhypothise dun’ moment fléchissant ‘général sensiblement nul), il se répartit également entre les deux attaches. Lrattache des éclisses sur chaque pisce doit étre capable de résister 4 la fois au moment flzchissant général (s'il n'est pas équilibré par un ddlissage des semelles), & Veffort tranchant et & la part qui lui revient du moment supplé- imentaire, supposés appliqués a son centre de gravité, aan Si exceptionnellement les corniéres ne sont pas jumelées, il faut sérifer pour tous les cas de charge possibles, y compris veux qui provoqueraient éventuellement un soulivement, que Passemblage ne risque pas de ee déformer et que toutes les pidces peuvent résister aux efforts résultant de Wexcentrement de Vattache. aa | 4 i f edhe asomblages rormaus ‘scombiage solttan) outre en torsion — 44 ports, les éclisses ot lou es moments supplémentair dispositits provoqués 4413 En cas d'éclissage non s d'attache doivent étre capables d’équill par la transmission de effort tranchant, 442 ASSEMBLAGE D'ELEMENTS ORTHOGONAUX OU OBLIQUES PAR CORNIERES ET RIVETS OU BOULONS 4a Les corniéres sont de préférence Jumelées sur I'élément Interrompu ot sont, soit rivées, sott boulonnées sur chacun des éléments suivant lor nécossités du montage, 4422 Les plies rigidement sur los ents portés, & moins qu'll ne soit tenu compte de l'excontrament des efforts pul dans Io calcul de I'élément porteur. —uR 4a Dans le cas de la figure, en appolant A la section totale de la mem- brure en forme de T et Ag la section de son dme, il y a lieu de déterminer dans une section située entre les treillis, la contrainte normale us + Nps cos 8 a — la contrainte de cisaillement et de obrifier que ces contraintes satisfont aus conditions indiquées en 1,312 et 4,813. 51 Lrexception faite pour le cas de deux travées continues est justifiee r la différence pouvant exister alors avec les charges des travées discontinues. Ber ecamplo, pour la. charge tiforme, 1a conta donne, pour 2 trantes égales, les réactions 0,375 91 en rive et 1,25 q1 au centre. au lieu de 0,5 q\ en ive et ql au centre pour les travies libres. 5112 Les schémas suivants précisent les dispositions des poutres dans les eas viaée par la rigle (poutres en trait fort, solives en trait fin). a A Majoration de 5% s'appliquant surtout aux poteaur intérieurs. == im 2 -2 — Majoration de 10 %, s'appliquant surtout aux poteauz courants “TE = mm = 146 — 443 ASSEMBLAGE DES TREILLIS SUR LES MEMBRURES DANS LES SYSTEMES RETICULES 4431 Assomblage ditect ‘ame de la membrure En plus de I'attache indi duolle des trellis, il y a lieu de vérif la résistance de la membrure & la fois au cisaillement at & I'effort normal dans l"in- torvalle compris entre les treilis. 5 REGLES SPECIALES A CERTAINS ELEMENTS 54 POTEAUX Bat EFFORTS SOLLICITANT LES POTEAUX 511 Charges verticales Les charges verticales agissant sur les poteaux peuvent étre évaluées fen admettant la discontinuité des divers éléments do plancher (poutrelles, poutres) chaque fois que les portées solidaires no différent pas de plus de vingt centiames (20/100) de la plus importante. Toutefols + = dans lo cas des éléments ne comportant que deux travées offectivement conti- ‘ues, les réactions d'appul sur les poteaux doivent étre calculées dans hypotheses de la continuits ; — pour les éléments comportant des partios en porte-A-faux, on doit tenir compte de la continuité entre le porte-&-faux et la travée adjacente. 5112 Majorations des charges verticales Si'on ne tient pas compte de la solidarité des poteaux et des poutres, les charges verticales, calculées comme il est dit ci-dessus, soront majorées : = 1 de 5% do four valeur pour les poteaux qui regoivent & chaque étage deux poutres se faisant suite et servant elles-mémes de support & deux travées contigués de plancher ou quatre poutres formant crob de 10% pour les poteaux qui regoivent & chaque étage deux poutres suite mais dont chacune ne supporto qu'une seule travée de plancher ule poutre supportant deux travées contiguds de plancher ou trois poutres formant T a7 Majoration de 15 %, s'appliquant surtout aux potsaus dangle Tmt MMM TM S.14-1 On a surtout en owe ick les bdtiments comportant des suus-sols et éentuellement des dtages inférieurs en maconnerie ou bétan armé surmontés par une ossature métallique. Tl est indispensable qu'une étude des efforis de liaison des deus modes de construction soit effectuge en commun par le constructeur métallique at Ventroprensur de génie civil 14-21 En cas de fondations excentrées, la position ezacte de la résultante des réactions du sol dépend des déformations de celui-ci et de calles du poteau. Pour un poteau fire en tte, de hauteur ly et moment d'inertie 1, fixé sur un massif de largeur b et longueur c, dant le centre est ee 2 de Vare du poteau, la résultante est excentrée } par ropport @ Taze du poleau dune quantité S61 “ETF Koel, Dans cette expression, K représents le module délasticité du sol. Pour lex sols cou- rants, & défaut de renseignements plus pri ‘on pout attribwer @ Kune valeur (eh dad on?) (kglem®) double de ta pression admissible par le sol en daNjem® (kglem), La simplification adrnise par la rigle en faisant ey = ee place en sécurité et se justific par la petitesse de Kc ly devant 36 ET. on 512 A défaut de renseignements plus précis sur le matériaw réellement utilisé, on peut se baser sur les valeurs admissibles données en annexe 15,121, — aR = 3 de 18% pour les poteaux qui supportent & chaque étage une seule poutre chargée par une seule travée de plancher ou deux poutres orthogonales. 5413 Moments transmis par lee poutros Si on tient compte de Ia solidarité des poteaux et des poutres dans fos calculs relatifs aux effets des charges et surcharges verticales, on peut se contenter de déterminer les moments de flexion par la méthode approximative exposée en ‘annexe 1544, 514 Rea des fondations = 1 Poleaux en aclerfondés surune construction réalisé en un autre matériau. — La determination des moments d'encastrement éventuels au niveau de la liaison doit faire l'objet d'une étude basée sur les déformations des deux structures. = 2 Poteaux fondés sur un massif repasant sur fe sol = 20 Le massif de fondation doit étre détorminé pour que dans tous les cas de charges les réactions du sol puissent équilibrer les sollicitations qui lui sont transmises. = 21 Sie stabilité de la construction métallique ne nécessite pas de moment d’encastramont appréciable ala base du potoau,|'axe de celui-ci doit passer sensivie- ment par le centre de gravité de ta surface d'appui de la fondation sur le sol, & moins sitions solent prises pour paler les effets de I'excentrement (longrines smant) ou que le poteau ot ses fixations sur le massif et sur le reste de bles de résister aux moments qui en résultent. On moment au pied du poteau en admettant que réactions du sol passe par le centre de gravité de la surface 5,12 APPUIS DES POTEAUX 5,12 Pression cur les massifs de Fondation La pression exercée sur lo matériau de fondation par Maréte ta plus chargée de la plaque d'assise ne doit pas dépasser la contrainte admissible de ce: materia ~ M9 — 512041 Le diagramme des pressions peut prendre Pune des formes suivantes : Tr 5122-2 Le diagramme des pressions et la section efficace sont schématisés sur les croquis ci-contre. Le coefficient déquivalence est théori quement égal au rapport des modules @ élasticité de Pacier et du matériau Wassise. En fait, en raison des variations de ce dernier module, le coefficient equivalence eat fizé de facan semi-empirique. On peut prendre n= 15 pour le béton armé; nn = 400 pour le bois chargé porpendiculairement auz fibres. 5,123-1 Le béton résistant mal d la pression diamétrale des boulons, on ne eu compter sur eux pour transmettre lis efforts transversauz. La transmission Bar la plague @astve peut wire par épaulerent sw le biton ou par fratoment ‘avec un coefficient de U,d (Régles BA 1960, art. 3,34). 5123-2 On peut déterminer U'effort normal de traction N en daN (kg) admis- sible par quelques scellements courants au moyen des formules suivantes qui Placent en sécurité par rapport auz prescriptions des Hegles BA 1960. Dans ces formules, ge (en kg/m*) représente le dosage en ciment du béton (250 < ge < 490) et dy le plus petite distance de la tige de scellement de diamitre @ soit A une paroi, soit & une autre tige de acellement. Ler dimen- sions sont exprimées en millimitres. — 1590 — 5,122 Plaque d'assise = 1 Les dimensions en plan de la plaque d'assise doivent permettre au matériau sous-jacent d'équilibrer la charge et éventualiement les moments de flexion agissant sur la section de base du poteau, sans que la pression dépasse en aucun point la valeur admise en 6,121, dans I'hypothdse d'une répartition linéaire des pressions. = 2 Lorsque le moment de floxion ost suffisamment important pour néces- siter des boulons d’ancrage, les pressions sur 'assise et tractions dans les boulons sont déterminées par application des formules classiques de la Résistance des matériaux & la « section efficace » constituée par la surface du matériau d'assis ‘efiectivement comprimée et par la section des boulons tendus mutiptiée par le coefficient d’équivalonce. +3 Loreque le moment de flexion n'est pas dirigé suivant I'un des axes principaux d'inertie de la surface d'appul de la plaque d ‘on pout, & défaut de ccalculs complets, admettre que les pressions maximales sur lo matériau d'assise ‘et les tractions maximales sur un boulon d'ancrage s'obtiennant en cumulant les ‘effets des composantes du moment do flexion dans les deux plans principaux. = 4 Lépaisseur de fa plaque ¢'assise at los dimensions de ses raidisseurs bvontuals doivent lui permettre do résister aux efforts envisagés cic 5123 Ancrages = 1 La section des boulons d'ancrage est déterminéo suivant 4,12 pour las efforts de traction. Les efforts transversaux doivent étre transmis au massif de fondation directement par la plaque d'assise. - des boulons dans le béton arms, on doit vérifier la liquar les Ragies BA en =2 En cas d'ancra résistance do Ia liaison acior-béton. On pout a cet effet appl vigueur. — 1st — Tige lisse droite de diamétre @ et longueur | a1 # oa} Ty waoa(r+ Fos N Tigs lisse de diamiire 2 comportant une partie droite de lon- gueur ly prolongée par un crochet d 180° de rayon r puis par une SAT] owvelie parti drove de longuour ly aatsfatsant & >> ly i Te) 2 ay noel) aah + 6dr + 35) Ns, 149 Tige lisse droite de diaméire @ et longueur | terininée par une plaque d'ancrage cireulaire de rayon r et d’épaizsour sufisante. waoa(14 2g Zl | oe sbi) Gay a) si ld _f ied oe siq 0,006 F's), Ia distance entre raidisseurs d'ame transversaux (perpendiculaires & W'axe de la poutro), © Ie contrainte normale pendérée sur le fibre la plus comprimée de I'dme, — 163 — 5212-3 L'application de ces formules est facilitée par Vemploi de Vabaque a 5212-4 Si le raidisseur s¢ trouve au droit d'une section o Veffort tranchant pondéré est T et la hauteur ddme ha, il doit étre vérifié au flambement hors du plan de la poutre pour un effort: Tum eahe sum satisfaisant 4: 1000 ea run? o,015( ie 5221 On construit parfoi des poutres dont les barres de trellis sont cons- titudes par une seule corniére, fixée par une de ses ailes contre un gousset situé dans le plan moyen de la poutre. En toute rigueur, les formules de flamberent données en 3,4 ne s'appliquent pas a de telles barres ; mais Uexpérience montre qu'on peut tout de méme les calculer par la formule de 3,411, sans tenir comple de Vercentricité par rapport au plan moyen, sur la base du rayon de giration minimal de la cornizre et dune longueur de flambement égale dla valeur |, Afinie ci-dessous en 3,222. 5222-0 On précise qu'on entend ici par centre des assemblages le point de concours, au moins approzimatif, des axes des pices principales (membrures, dures de trellis, éventuellement pidces d'immobitisation tatérale) et non pas le centre des attaches (rivets, cordons de soudure) de la barre étudie. — 164 — Ia valeur moyenne de Ia contrainte tangentiolle pondérée dans une section droite de I'ame (quotient de Meffort tranchant par la section de I'éme). 2 Il doit étre prévu des raldjssours au droit des appuis et au droit des charges concontrées fixes, & moins de justifications spécial 2 On peut 20 dispenser de placer dee raid intermédiairas al, dans toute section droite dela poutre, les valeurs de. ets, exprimées en daNmm* (kgimm"), econ") Si cotto condition n'est pas satisfalt Il est nécossaire de prévoir dos raidisseurs intermédiaires disposés de facon que, dans tout panneau de longueur d situé entre deux raldissours, les valeurs de. et x (en kgftnm*) correspondant & chaque section droite satisfassent & 8 au flambement hors du plan do longuour do flambomont égalo a la distance entre semelles ot pour une charge égale a I'effort tranchant pondéré, diminué de I'effort tranchant ‘gue pourrait supporter I'ame s'il n'y avait pas de raidissours. Dans cette verification, la contrainte de compression simple dans le jour est basée sur sa section seule, mais on peut prendre en compte, dans le calcul du moment d'inertie et du rayon de giration, une largeur dame égale & 20 fois 80n épaisso -4 bes re la poutre pour u 522 POUTRES A TREILLIS 5221 Dispositions générales Les barres de triangulation sont disposées de facon que lours axes solent situés dans fe plan moyen de la poutre et soient sensiblement concou ‘SiT'une ou autre de ces conditions n'est pas satisfate, il doit @tre tenu compte dos moments fiéchissants supplémentaires qui on résultent. $222 Longueurs de flambement -0 Principe La longueur de flambement / des bar les principes indiqués en 3,401-2, on fonctior — de la distance /, entre centres des assemblages avec les pitces empéchant tout déplacement dans le plan de flambement considérs — des encastrements aux extrémités ou de la continuité de ces barres. 18 comprimées est évaluse suivant 168 — 5202-1 Les rigles empiriques donnant les longueurs de flambement adopter dans les trellis courants sont reprises des Ragles C.M. 1966, mais il est précisé que toute dérogation en diminution doit étre justifiée. Dans les justifications i ne faut pas oublier qu'un encastrement muiuel des pisces ne constitue pour chacune d'elles qu'un encastrement élastique si les autres n'ont pas une rigidité notablement plus grande que ta leur. 5240 Saiif conditions particuliéres, les traverses des pans de fer ne sont as considérées comme supportant la magonnerie. Elles sont simplement déter- minées pour résister aux efforts transversaus: (vent, etc.). — 166 — 1 Cas courants Pour les poutres & trellis de type courant, on adopta, sauf justification spéclale, au moins les valeurs sulvantes de / en fonction de la longueur théorique rf, du cOt6 de la mail treillis multiples dont los barr sale sensiblement égale & celle des barres =11 Membrures 1'= 0 f dans le plan do ta poutre; 1. égale & ta distance entre points de fixation latérale, dans le plan perpern diculaire & colul de la poutro. 12 Barres de treilis attachées par un seul rivet I= tou h dans tous les plans, = 18 Barres de trellis altachées par plusieurs rivets ou par soudure — dans fe plan de la poutre : 1 08h pour un trellis simple; 1= 08 4 pour un trellis double; 1= pour un trillis multipl = dans le plan perpendiculaire : = 1 pour un trellis simple; = pour un trellis double; J= h pour un trolls. muttipto. 5225 Eléments & parois minces 98 proportions entre tune pléce comprimée, fixées on 3y eur llbro otI'épalssour des parole constituant propos du flambement, doivent étre respectéos 523 POUTRES JUMELEES Les poutres constitubes par des éléments accolés dolvent comporter risant officacoment entro-eux les éléments. La justification risation peut &tre exigée chaque fois qu'un élément porteur ainsi réalisé rocolt de part ot d'autro dos réactions différentes, en particulier dans le cas de poutres jumelées supportant des travées inégales. 526 POUTRES SUPPORTANT DES MURS. 5240 Les poutres supportant des murs peuvent tre établies en admettant qu'l se forme dans les maconneries des vodtes de décharge susceptibles de reporter directement los charges sur les appuis ou a proximité de ces appuis. — 167 — 52% En principe et sauf justification spéciale, les valeurs limites des contraintes de compression sont: 15 daNJem* (kgjem*) pour les magonneries ordinaires et 20 daNJom* (kglom*) pour le gros béton. Une étude attentive de chague cas particulier est nécessaire pour la détermination des voiites de déckarge; on doit en particulier s'assurer que leurs retombées peuvent prendre appui sur des éléments capables @équilibrer leurs poussées sans sc déplacer sinon on ne peut pas compter sur la formation de sottes. Dans le cas d'un linteau surmontant une baie située entre deux murs suffisamment larges pour former contreforts, aucune précaution particuliére n'est @ prendre (fig. a) ; mais en ral, les poutres sont amenées servir de tirants aux voiites et elles doivent pouvoir résister, ainsi que leurs attaches, & une traction égale & la poussée des voiites. Par exemple, dans le cas d'une poutre située entre deux poteaus (fig. b), les attaches doi- vent pouvoir résister horizontalement @ la poussée de la voiite et verticalement & la quasi-totalité du poids de la maponnerie. 5243 Cette valeur du coefficient de frottement s'applique aux acters bruts de laminage, non peints. 525 Les méthodes de détermination des flaches sont données en 3,9. On rapplle quai valeurs & compare aus chs admissibes doivent tr caus sur charges et surchar tues au projet, sans application de coefficients de pondération, oe per vane 5251 Les Ragles imposent our éléments supportant des magonneries une Unite de fléche estimée suffisante pour les cas courants avec emploi de matériaux traditionnels, Sans quit soit possible de fizer une limite précise, il est bon Geraminer dgalement les répercussions des déformations des pisces métalliques surmontant des maconneries, cloisons ou vitrages, soit qu’elles risquent de dété- riorer cee éléments par compression, soit que eas’ éléments de remplissage, sls résistent, risquent de décharger les pices considérées en surchargeant des pisces situées plus bas. — 168 — 5241 Ls lignes moyennes et les épaisseurs des vootes de décharge doivent tre tolles que = aun vement des compre Timites admissibles ; — d'autre part, les poussées des vottes puissent étre transmises aux poutres grace au frottement de la magonnerie sur l'acier ou grace a des dispositifs spéciaux. rt, les contraintes normales dans ces votttes sient exclusi- ns dont les valeurs maximales ne doivent pas dépasser les La maconnerie ne doit comporter ni ouvertures ni évidements dans volume des vodtes de décharge. 5242 Quand les conditions ainsi précisées sont remplies, on peut.considérer ‘que les poutres sont sollicit6es parle seul pi u-dessous de Vintrados des vodtes et par les poussées et charges verticales a I'appui de cos vottes. (On admet un coefficient de frottement de 0,¢ entre la magonnerie et 525 FLECHES ADMISSIBLES 5251 Elgments supportant des murs ou cloisons ou des poteaux Les Yisformations do cos éléments doivent tro suisamment faibles ‘pour quo les remplissages ou revotements supportés puissant subir ces détormations sans dommage. A. détaut de prescriptions particulidrea, pour los linteaux, poutres ot éléments fléchis de planchers sous murs en maconnerie ou cloisons et pour les poutres recevant des poteaux supportant eux-mémes des planchers ou toitures, la flache due aux charges et surcharges ne doit pas excéder un cing-centiéme (1/500) do Ia portée, 1609 — 5252 Les limites imposées aue fleches sous les surcharges ne visent pas seulement la déformation statique qui. peut étre ginante pour la poureuite de Vexploitation ; elles prémunissent également contre Vapparition oscillations et de vibrations excessives. cated deta ja ae un contreliche, on ne doit paren oie compte dans le le la fleche sous surcharges, car elle n’a aucune influence contre apparition éventuelle d oscillations. e pen Pour les locauz cowrants & usage de logements ou de bureaux, on peut estimer que la surcharge rapidement variable n'ezcéde pas la moitié de la fotalité des surcharges forfaitaires ; la flache sous les surcharges rapidement soriabes ext dane automatiquement inférieue 1/500 a flick sous la totais des surcharges reste inférieure & 1/300. 6.01 Les épreuves d'un ouvrage destiné & étre mis en service doivent dtre considérées comme un essai d'identification, confirmant la validité des hypothises de calcul et la correction de Vexscution. L'essai de chargement d'un ousrage n'a pas pour objet d’apprécier le degré de sécurité réet a U'égard des surcharges. Nl ne doit pas étre confondu avec les expériences directes sur éléments types prévues en 1,04, Les charges & prendre en compte peuvent éventuellement comporter, en plus des surcharges, un compliment de poids mort (revetements, eloisons,eto.} si les éprewves sont effectuées cvant achivement de Tousrage. Les surcharges prévues au projet peuvent, dans certains cas parti- culiers, étre supérieures ause surcharges d'exploitation (1,122). Par exemple, our essayer un pont roulant sous une surcharge statique supérieure a sa force nominale, il faut le placer dans une position tells que les efforts engendrés dans le chemin de roulement et ses supports ne dépassent pas ceux pour lesquels ils ont été calculés ; cette condition doit étre envisagée dis le début de Pétude, de facon & prévoir éventuellement les renforcements nécessaires au cas ot elle ne serait pas réalisable. — 170 — 5252 Planchers courants ‘Saut destination particullére, fa fléche duo & la totalité d ‘ae devra pas dépasser un trois-centi8mo (1/300) de la portée, sans que la fitche due ‘aux soulos surcharges rapidement variables dépasse un cing-centiéme (1/500) de ta portée. Pour les locaux courants & usage de lonemonts ou de bureaux, Il suffit do vérifier que la fldche sous la totalité des surcharges ne dépasse pas 1/200 de la portée, 5253 Eléments de couverture Pour les éléments fléchis de couverture, la fldcho due aux charges et ‘surcharges no doit pas excéder un deux-contidme (1/200) de la portée, 6 EPREUVES DES OUVRAGES eo CONDITIONS GENERALES eo st effectué des Spreuves, los charges d'essal ne doivent produire ‘Sur aucun élément do Ia construction des effets supérieurs 8 coux qui résulteraient e'application des charges prévues au projet (conformément 41,1) sans tenir compte aucun coefficient do pondération (1,21). 6e2 Des précautions dolvent étre prises pour limiter les conséquences, soit ‘un effondrement partiel ou total de I'ouvrage essayé, soit du renversement ou du ‘Gliesomont des charges d'essal sous l'effet d'une déformation de louvrage. —im—

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