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L’APPRECIATION ET
LA GESTION DE
CARRIÈRE
Introduction
I. Système d’appréciation :
1. Objectifs
2. Les enjeux
3. Les types
4. Les méthodes
5. Les erreurs
6. Intérêts et limites
1. Définition
2. Objet et importance
3. Les acteurs
4. Les étapes
5. Perspectives et enjeux
6. La mise en place
Conclusion
Introduction
1) L’évaluation sommative :
Ce type d’évaluation établit un constat des acquis ou des changements par rapport à une situation
initiale.
2) L’évaluation normative :
3) L’évaluation du changement :
Elle porte sur l’adaptation aux nouvelles technologies, les nouvelles exigences des clients, le
marché de la concurrence, etc.
4) L’évaluation formelle :
Essentiellement destinée aux grosses entreprises car l’objectivité est très importante au vue de la
taille et du mode de fonctionnement.
5) L’évaluation informelle :
Plus encline à être utilisée dans les petites et moyennes entreprises car la structure de l’évaluation
est plus exploitable aux besoins de l’entreprise.
Les objectifs :
Toute évaluation est bénéfique pour l'entreprise puisque ça lui permettra de mieux gérer son personnel
et d'avoir des données fiables et à jour sur les compétences dont elle dispose
On peut distinguer plusieurs objectifs liés à l'évaluation :
Objectifs organisationnels :
C’est l’ajustement dans la précision des missions et responsabilités.
C’est-à-dire que si l’entreprise change de stratégie, il est nécessaire pour les RH de modifier
quelques critères d'évaluation pour que cette évaluation soit mieux acceptée et soutenue par la
direction.
!
Les erreurs de l’évaluation :
L’effet du halo (généralisation) :
Lorsque l’évaluateur généralise un élément ou une caractéristique de l’employé à toute
l’évaluation parce qu’il s’agit d’un élément perceptible ou important à ses yeux.
L'effet d'indulgence :
- L’évaluateur tend à accorder des notes exagérément élevées à la quasi-totalité des
personnes évaluées.
L'effet de sévérité :
- L’évaluateur tend à accorder des notes exagérément faibles à la quasi-totalité des
personnes évaluées.
L'effet de tendance centrale :
- L’évaluateur tend à accorder à toutes les personnes qu'il évalue des notes tournant autour de la
moyenne.
L'erreur de faible différenciation :
- L’évaluateur, victime de l'effet d'indulgence, de l'effet de sévérité ou de l'effet de
tendance centrale, n'utilise qu'une petite partie de l'échelle d'évaluation
- L’évaluateur laisse ses préjugés personnels touchant certaines caractéristiques
sociodémographiques, comme l'âge, le sexe ou les handicaps, influencer son évaluation.
Les enjeux de l’évaluation :
Pour l’entreprise :
L'appréciation permet de mettre en place une GRH qui corresponde avec les besoins et les
possibilités de l'entreprise. Elle permet aussi d'améliorer les relations interpersonnelles et la
communication entre les managers et leurs collaborateurs. La responsabilité hiérarchique est
ainsi développée à tous les niveaux, tout en garantissant la gestion équitable des équipes.
L'entreprise a à sa portée des données sur les RH et cela lui permet de prendre des décisions
cohérentes en matière de rémunération, gestion des plans de carrière et de mobilité, ainsi que
pour l'élaboration des plans de formation.
Les entretiens annuels et professionnels constituent un réservoir d'informations sur les postes,
les emplois et leurs évolutions. Ces informations sont des aides à la prise de décisions
équitables. Donc un travail rigoureux d'exploitation des conclusions des entretiens doit être
fait conjointement avec les responsables des appréciations. La DRH a comme autre grand
objectif de mesurer le climat social de l'entreprise. « C'est un réel observatoire que la DRH
doit savoir utiliser pour faire progresser son organisation. L'appréciation est donc une pratique
de GRH permettant d'objectiver et orienter les décisions RH ».
Les salariés souhaitent pouvoir présenter un bilan et recevoir la reconnaissance qui leur est
due. Les conclusions des entretiens doivent être une synthèse objective des contributions
apportées. Il y a une série d'aspects relatifs au bon fonctionnement de l'entreprise tels que
comprendre les valeurs de l'entreprise, ses objectifs, et s'impliquer dans ses tâches, se
former... dont le salarié doit tirer de l’entretien.
Comme limite observée à la pratique de l'évaluation, l'auteur dit que l'évaluation peut
comporter une part de subjectivité ; la méthode d'évaluation utilisée peut parfois mélanger
aspects personnels et aspects professionnels. Elle dit aussi que les outils d'évaluation (fiches
de notation, grilles d'évaluation) peuvent générer des effets de halo (réponses tranchées
positivement ou négativement), et que l'évaluation est source de stress. Par ailleurs, l'enjeu de
l'évaluation peut conduire l'évalué à se censurer et la pratique d'une évaluation individuelle est
parfois en contradiction avec des exigences de travail en équipe. Enfin, le choix des critères
d'évaluation apparaît comme central et ce choix est d'autant plus difficile que les postes sont
élevés.