-un réseau de transport à haute tension (400kV) pour limiter les pertes joule ; les
puissances transportées s’échelonnent entre 100 et 1000MW, ce réseau s’étend sur environ
21000 km. Pour des distances de transport supérieures à 500km, la tension peut s’accroître
jusqu’à 750kV et il peut alors économiquement rentable d’effectuer le transport en courant
continu à haute tension (HVDC), de façon à limiter la consommation d’énergie réactive de la
ligne.
-un réseau d’interconnexion haute tension (400kV, 225kV), qui assure la maillage entre les
points de production et les points de consommation, ainsi que les échanges avec l’étranger ;
on notera qu’à l’inverse des réseaux de transport et de distribution, les flux de puissance
peuvent être bidirectionnels sur ce réseau. Ces lignes acheminent de 10 à 100MW, elles
contribuent à une optimiser économiquement la disponibilité de l’électricité : le coût en
investissement pour 1MW produit est égal au coût pour le transport sur 10000 km de ce même
MW ; il est donc plus intéressant économiquement de minimiser le nombre de sites de
production si on peut facilement les interconnecter aux consommateurs.
Les grandeurs électriques sont équilibrées sur le réseau de transport, par contre la tension peut
subir des fluctuations significatives aux différents points de connexion. Les lignes sont
majoritairement aériennes pour des raisons de moindre coût d’isolement.
-un réseau d’interconnexion et de distribution moyenne tension (63-90kV) pour les gros
consommateur les centres régionaux de consommation, les flux d’énergie sont bidirectionnels
de l’ordre de 10 à 100MW, ce réseau s’étend sur environ 57000 km.
-et enfin un réseau étoilé de distribution pour les gros consommateurs industriels (20kV)
et les particuliers (400V). Sur ce réseaux, les flux d’énergie sont unidirectionnels vers le
consommateur. Toutefois, depuis quelques années des unités de cogénération et des éoliennes
ont été connectées au réseau de distribution (production de quelques MW au maximum). Des
conditions de raccordement et des protections spécifiques ont été mises en place pour adapter
ces moyens de production au système de protection existant. Le réseau de distribution est
organisé en réseaux moyenne tension et basse tension dont les caractéristiques sont données
au tableau I. Dédié aux consommateurs, sa tension y est plus stable (230V+/-10% norme
européenne en 2003), les courants peuvent être déséquilibrés. Les consommateurs de
plusieurs centaines de kW sont connectés au réseau MT.
Tableau I
Tension Distance installée
MT 20 kV 590 000 km
BT 380/220 V 630 000 km
particulier
Centre de
Centre de Consommation
régional industrie
production
particulier
Centre de
production
Centre de
Consommation
industriel
Centre de
production
Réseau de transport Liaison étranger
Réseau d’interconnexion
Réseau de distribution
L’interconnexion avec les réseaux étranger permet d’accroître la stabilité du réseau, une
meilleure gestion des énergies primaires et d’accroître la disponibilité de l’électricité. En
effet, au niveau européen, selon les périodes de l’année, il est préférable d’utiliser les
centrales nucléaires françaises que les centrales à charbon ou gaz allemandes. Ceci se traduit
donc par des flux importants transfrontaliers. L’exemple de la figure 2 montre les flux
européens dans le cas de transfert de 100MW entre l’Allemagne (-100MW) et le Portugal
(+100MW). On constate donc que tous les réseaux interconnectés participent à cet échange de
façon plus ou moins importante en rapport à leur situation géographique dans l’échange. En
l’occurrence la France voit passer la totalité de cette puissance. Ceci n’est donc pas sans
conséquences sur le dimensionnement et la stabilité du réseau dans les pays « carrefour »,
dont le nôtre.
De l’interconnexion résulte le fait que les flux d’énergie active, même si leur transit est
planifié, suivent les chemins de moindre impédance [BAS 96-2], ce qui a pour conséquence
de faire apparaître des flux non désirés (et donc non programmés) dans les réseaux
interconnectés. Ces deux aspects cumulés (flux indésirés et pertes locale de production)
peuvent engendrer des situations de mise en danger des réseaux concernés avec un risque
d’effondrement partiel du réseau européen.
La figure 4 illustre les échanges d’énergie (GWh) ayant eu lieu en Europe durant l’année
1999. On remarquera que la France est un exportateur net alors que d’autres pays (Angleterre,
Italie, Pays-Bas) sont consommateurs nets.
Figure 4 : échanges énergétiques en Europe (1999)
Puissance
Hydraulique, importation
Fuel Gaz
charbon
nucléaire
temps
Figure 5 : stratégie de gestion des moyens de production de l’électricité
ELEMENTS DE CONDUITE D’UN RESEAU
On peut expliquer simplement ce point par ce qui suit et plus en détail dans [BAS 96].
Rappelons que les régulateurs des machines (thermiques ou hydrauliques) qui entraînent les
alternateurs de production sont réglés de telle sorte que :
P
(1) F0 + 0 = Cte
Wp
P0
(3) F0 + = Cte = F0 ⋅ (1 + β)
Wp
Pour une machine qui délivre une puissance Préel différente de la puissance Po, il en résulte
donc un écart entre la fréquence réelle et la fréquence de consigne Fo.
P P
(4) F0 + 0 = Cte = Fréel + réel
Wp Wp
Le résultat est généralisable à N machines connectées sur un réseau. On peut montrer que
l’écart ∆P entre puissance consommée et puissance produite détermine l’écart de fréquence
∆F :
N
(5) ∆P = − ∆F ⋅ ∑ Wp i
i
En conséquence, si un accroissement de puissance est demandé au réseau, il en résulte une
variation ∆F de fréquence commune à toutes les unités de production. Pour chaque unité, on a
donc :
On remarque donc que la variation de puissance globale est répartie automatiquement sur
toutes les unités de production, au prorata des énergies primaires. Ce mode de réglage permet
d’assurer la stabilité des unités de production.
L’erreur de fréquence est d’autant plus faible que l’écart entre puissance produite et
consommée est faible, ce qui nécessite une très bonne connaissance des fluctuations
journalières et horaires de la consommation, et que la somme des énergies primaires de
réglage est grande. On constate ici l’intérêt d’un organisme centralisateur qui gère la
production électrique. Des méthodes statistiques et prévisionnelles tenant compte de facteurs
météorologiques et économiques sont utilisées pour la prévision de la production [BORN].
Remarquons que la fréquence dépend de l’ensemble des dispositifs de production et qu’elle
leur est commune. Inversement, la tension peut fluctuer aux différents points du réseaux, c’est
une grandeur locale.
60000
50000
Puissance consommée (MW) 40000
80000
30000
20000
juin-00
70000 10000
0
29-mai 3-juin 8-juin 13-juin 18-juin 23-juin 28-juin
60000
50000
40000
60000
10000
10000 -Maxi ~75GW, mini ~45GW
0
0:00 4:48 9:36 14:24 19:12 0:00
-Pmaxi installée ~90GW
0 Doc. www.rte.fr
6-déc-99 25-janv-00 15-mars-00 4-mai-00 23-juin-00 12-août-00 1-oct-00 20-nov-00 9-janv-01 28-févr-01
La figure 6 présente sur une année (2000) la puissance consommée, on observera les cycles
hebdomadaires, journaliers et saisonniers, le graphique fournit quelques données statistiques
sur les paramètres d’évolution de la consommation, nébulosité et température. Ainsi la
prévision météorologique est elle fondamentale pour une bonne planification de la
consommation. La figure 7 montre l’évolution de la production d’énergie électrique sur 20
ans selon le type d’énergie primaire, ainsi que la consommation française.
Figure 7 : production d’énergie électrique sur 20 ans par type de technologie
On peut illustrer les principes de transport de la puissance et de l’énergie réactive dans une
ligne grâce au cas simple représenté à la figure 8. On considère une ligne reliant deux points 1
et 2. La tension en 1 et 2 sont respectivement définies par :
La ligne entre 1 et 2 peut être modélisée par une impédance R, X dans le cas de lignes courtes
(< 100km), toutefois, pour des lignes longues, il est nécessaire de tenir compte des effets de
propagation.
La modélisation utilise alors la théorie des lignes. Dans le cas général, l’expression de la
puissance et de l’énergie réactive transmises en 2 est donnée par :
sin(θ1 − θ 2 ) (V1 ⋅ cos(θ1 − θ 2 ) − V2 cos(β L))
(8) P2 = V1V2 ⋅ (9) Q 2 = V2 ⋅
Z 0 ⋅ sin(β L) Z 0 ⋅ sin(β L)
l
Zo est l’impédance caractéristique de la ligne, Z o = , l et c sont les constantes linéiques
c
L est sa longueur et β sa constante de phase définie par :
β = ω ⋅ lc
x 104
2.5
2
θ=−15° θ=−30°
θ=0
Tension (V)
1.5
θ=30° θ=15°
0.5
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40
Puissance transmise (MW)
On remarque donc une limite de puissance transmissible et deux valeurs possibles de tension
à puissance donnée dont seule la valeur la plus élevée correspond à un fonctionnement stable.
Cette caractéristique permet d’expliquer l’effondrement de la tension lors d’un accroissement
intempestif de charge (transit de puissance imprévu, perte de production locale, défaut …).
1/ présence de charges actives qui sont régulées en puissance, donc qui compensent une baisse
de tension par une augmentation du courant appelé, donc qui amplifient de façon divergente
une baisse de tension (vu du réseau de transport, les postes sources agissent dans ce sens
lorsqu’ils cherchent à maintenir le niveau de tension nominal sur le réseau de distribution).
2/ présence de protections qui déclenchent lorsque la tension diminue trop, ce qui introduit
des variations de charges de fortes amplitudes (séparations de zones par exemple), et rend le
système instable.
La notion de charge active est importante : une charge passive non dotée de protection à
minimum de tension peut avoir un point de fonctionnement « stable » dans la branche du
dessous de la figure 9. Celle-ci montre aussi un problème introduit par les FACTS pour
augmenter les capacités de transit de puissance par une ligne : au point de connexion de
l’injecteur de puissance réactive (milieu de ligne en général), la tension correspondant à la
limite de puissance transmise est rehaussée et peut avoir une valeur compatible avec la
tension normale de fonctionnement. Il peut donc devenir difficile de détecter une situation de
transit critique.
Dans le cas de lignes courtes le terme Zo.sin(βL) peut se développer au premier ordre et on
retrouve l’expression d’une impédance R+jX.
Les expressions de P2 et Q2 deviennent :
V1V2 V2
(10) P2 = ⋅ sin(θ1 − θ 2 ) (11) Q2 = ⋅ (V1 ⋅ cos(θ1 − θ 2 ) − V2 )
X X
X ⋅ P2
(13) ∆V ≈ si (X<<R, cas de faible puissance de court-
V2
circuit).
-L’effet capacitif de la ligne dérive du courant entre phases ou à la terre, cette limitation
s’exprime par l’existence d’une longueur critique lcrit :
lcrit=In/Vn.c.ω=Sn/3cωVn
En résumé, il est donc nécessaire de contrôler les variations de l’énergie réactive, de diminuer
celle ci et de pouvoir contrôler les échanges de puissance aux extrémités de la ligne. La
puissance en extrémité 2 peut donc être contrôlée par les tensions V1 et V2, la réactance de la
ligne ou l’angle θ1-θ2. Le transfert s’effectue du point où la phase est en avance par rapport à
l’autre ; ces différentes possibilités sont résumées à la figure 10 qui synthétise les différents
procédés utilisant des convertisseurs statiques et qui permettent d’assurer ces fonctions.
Seul le premier alinéa de ces différentes techniques fera l’objet des paragraphes suivants.
REFERENCES
[AMP 00] Commission Ampère, annexe H du rapport principal, ministère de l’énergie Belge.
[ARAB 01] M. Arab, « rapport de DEA », rapport de stage de DEA, juin 2001, université
Paris XI.
[BAS 96-2] P. Bastard, M. Meunier, « Le transit des puissances dans un réseau de transport
d’énergie », Revue 3EI N°6, juin 1996, pp.11-18.
Production
décentralisé Centre de
Centre de consommation
production
Centre de
consommation
Centre de
production
Production
décentralisé
Centre de Centre de
production consommation
Réseau de transport
Production
Réseau d’interconnexion
décentralisé
Réseau de distribution
Réseau de transport et d’interconnexion
Liaison AC :
Accroissement de la puissance du réseau interconnecté : disponibilité
Meilleure gestion économique des énergies primaires
Meilleure stabilité
Æ Grande complexité des échanges
500
France Angleterre
Angleterre France
400
300
200
100
0
01/10/2001 07/10/2001 09/10/2001 12/10/2001 15/10/2001 18/10/2001 23/10/2001 29/10/2001
Principes de gestion de la production
Puissance
À chaque instant production=consommation !!
Hydraulique, importation
Fuel Gaz
Charbon (en
diminution)
Nucléaire
temps
Évolution de la
consommation sur 20 ans
60000
70000
50000
40000
60000
30000
20000
50000 juin-00
10000
40000 0
29-mai 3-juin 8-juin 13-juin 18-juin 23-juin 28-juin
60000
Doc. www.rte.fr
Échanges d’énergie électrique dans un réseau
Mécanismes d’échange d’énergie dans un réseau
Puissance échangée
l
Zo =
sin(θ1 − θ 2 )
P2 = V1V2 ⋅
c
Z 0 ⋅ sin(βL) β = ω ⋅ lc
L : longueur
Puissance réactive
(V1 ⋅ cos(θ1 − θ 2 ) − V2 cos(βL))
Q 2 = V2 ⋅
Z 0 ⋅ sin(βL)
Capacité de transit d’une ligne
1.5
θ=30° θ=15° puissance
1
À P donnée : deux points de
fonctionnement possibles dont
0.5 un point instable (inférieur)
Æ facteur d’instabilité d’un
réseau
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40
Puissance transmise (MW)
Action globale :
FACTS (flexible alternative current
transmission system)
source de tension auxiliaire contrôlée
en amplitude et phase
Action globale : l’UPFC (unifed power flow controller)
VB Vs
θ1
VA Source de courant VB
ajustable Ip VA
θ2
VC
Ligne AC
Vt
On cherche à :
DC
-l’injection d’énergie réactive VA VB VC
AC/DC DC/AC
dans la ligne
-l’amplitude et la phase des
Source de tension : onduleurs de tension
tensions de ligne VB et VC
Transit d’une fraction de P par la ligne DC
UPFC (suite)
principe
coûteux
L
C
vb
4V ⎡ cos ψ ' sin hψ '− hcos hψ ' sin ψ ' ⎤ va
πLω ⎢⎣ ⎥
v Ih =
h(h 2 − 1) ⎦
iL
π θ
ψ'
2π
ψ 4V 2 ⎡ sin 2 ψ ' ψ ' ⎤
QL = VI1 = + − cos ψ ' sin ψ '⎥
πLω ⎢⎣ 4 2 ⎦
4V ⎡ sin 2 ψ ' ψ ' ⎤
I1 = ⎢ + − cos ψ ' sin ψ '⎥
πLω ⎣ 4 2 ⎦
Contrôle de l’énergie réactive : solutions avancées
Principe : disposer d’une source contrôlable, association avec EnR
réseau Source contrôlée
Vac
P =( ) ⋅ V pwm ⋅ sin(ϕ )
X
Vac
Q = ⋅ (V pwm ⋅ cos(ϕ ) − Vac )
X
Conséquences :
-la puissance apparente de l’onduleur fluctue,
-la tension de ligne est stabilisée
P
Pmax Courant réactif à fournir
Vdc Iq
Courant ligne à fournir
α, β α, β
(1/m) (Vd Vq)
id Transfo de courant
Sin(θ - π/6)
Cos(θ - π/6)
idref
La régulation contrôle l’injection de Pr
Calcul d α, β
Ucm1
PI Ucm2
puissance de
I_ref Ucm3
PWM
iqref α, β 3
Qr = 0
On impose Q=0, il serait aussi
possible de piloter Q de façon à Ud
contrôler la stabilité de la tension au
point de connexion au réseau.
Source
amont
Echange d’énergie électrique en courant continu
Échange de puissance entre réseaux en continu
Onduleur 1 Onduleur 2
Avantages
•Structures naturellement réversibles, le contrôle
est plus simple
•Le contrôle des harmoniques ne nécessite plus
de filtre supplémentaire (entrelacement de
structures)
•Facteur de puissance unitaire (pas de banc de
capacité nécessaire)
Les harmoniques dans les réseaux
harmoniques Sources créant des harmoniques de courant
Imax=3,3A
Ieff=0,82A
I1eff=0,4A
Pmax=1000W
P=92W
Fp=0,476
ÆPerturbations multiples :
Æfluctuation de l’éclairage,
Æperturbation des équipements électroniques,
ÆPerturbation des compteurs d’énergie (risque
de surfacturation)
Ævibrations usures et échauffements
supplémentaires des machines alternatives
Définitions ⎧
⎪A 0 = ∫ i(t )dt
1
n →+∞
⎪ T
i(t ) = A 0 + ∑ A n cos(2π n t / T ) + B n sin (2π n t / T ) ⎪
T
n →0 ⎪
⎨A n = ∫ i(t ) cos(2jπ n t/T )dt
2
⎪ T
T
n →+∞ ⎛ ⎛B ⎞⎞ ⎪
i (t ) = A 0 + ∑ A n 2 + B n 2 cos⎜⎜ 2π n t / T − a tan ⎜⎜ n ⎟⎟ ⎟ ⎪B n = 2 i(t ) sin (2jπ n t/T )dt
n →0 ⎝ ⎝ An ⎠⎠
⎟ ⎪ T∫
⎩ T
Valeur efficace
1
In = A n 2 + Bn 2
2
5 6 3 5 2 2
7 5 9 1,5 4 1
11 3,5 15 0,3 6 0,5
13 3 21 0,2 8 0,5
17 2 >21 0,2 10 0,5
19 1,5 12 0,2
23 1,5 >12 0,2
25 1,5
>25 0,2+0,5x25/n
niveau de compatibilité pour les tensions harmoniques individuelles sur les réseaux basse tension
Harmoniques : limites en courant
Rang harmonique Courant harmonique maximal autorisé
(A)
Harmoniques impairs
3 2,30
5 1,14
7 0,77
9 0,40
11 0,33
13 0,21
15 ≤ n ≤ 39 0,15 15/n
Harmoniques pairs
2 1,08
4 0,43
6 0,30
8 ≤ n ≤ 40 0,23 8/n
Classe A :
Courant maximal autorisé (A)
Classe B :
Courant maximal autorisé (A)
Classe C :
Courant maximal autorisé pour un courant fondamental de 0,5A
Classe D :
Courant maximal autorisé (A)
4.00
3.50
3.00
2.50
2.00
1.50
1.00
0.50
0.00
2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40
Rang harmonique
Harmoniques : filtrage passif et actif
9Filtrage actif
Harmoniques : filtrage actif
Principe : ajouter un
courant qui annule les
termes harmoniques dus
au pollueur
iC
Équations du système :
Lo
E pL 0 i 0 = V0 - Vac
vC
vo vac
V0 = E.fm( t )
onduleur
Ie = I0 .fm( t )
io
INTERFACES
Asservissement 1 V KVreg
classique I0 = ⋅ (VAC − K (Vreg − AC )) = −
pL0 K pL0
V0 = E . fm ( t ) vac
vac cos θ
I e = I 0 . fm ( t ) Norm
1/K
Boucle de courant
Schéma bloc du contrôle en tension en supposant que la boucle
de courant a la plus grande dynamique Le courant io est en phase avec Vac
Filtrage actif et contrôle d’énergie réactive
Structure adaptée au contrôle de Q et HÆ pas de puissance absorbable
Æ Io nécessairement réactif
Æ Stabilisation de VC impérative Boucle de courant
Lo
vC
ich Structure de régulation directe du courant Iac (et de la
iac tension Vc) : régulation implicite : on impose, via le
vo
pch
courant io que le courant iac soit sinusoïdal et en phase
vac qch
avec Vac : iac=ich - io
io
On mesure le courant Iac fourni par la source et on
INTERFACES l'asservit à une consigne en phase avec Vac
ou ioref
ich
1 ioref MLI Reg
-1 Asservissement
classique
vac cos θ
Norm ich
Génération de référence pour
compensation de tous les harmoniques ioref
Vc² ref Reg
Reg
i ch h ioref io
-1 V c² Boucle de
stabilisation de Vc 1/Lop
…ou pour un rang particulier
Structure Flyback
Vt
K - Fréquence fixe et α constant : Vr/I1=Req=Cte
Æ naturellement absorbeur sinus
- En régime de conduction discontinu
Stratégies de contrôle
A fréquence fixe et rapport cyclique variable en régime continu
Redresseur à diodes
Vr
Réseau
220V/50Hz
Ve
IL
k Vα
-
Ci(p) MLI
Sin(θ) +
Voutref X
+ CV(p) ILMref sin(θ)
- ILMref
kv
A fréquence libre
Redresseur à diodes
Vr
Réseau
220V/50Hz
Fonction de transfert du
1er ordre
Ve - Bonne dynamique
- Filtrage d’entrée et de
sortie plus contraint
IL
k
driver
Sin(θ)
Voutref X
+ CV(p) Comparateur à hystérésis
- ILMref ILMref sin(θ)
kv
Stratégies de contrôle
Redresseur à diodes
Réseau
Vr Fonction de transfert du 1er
220V/50Hz ordre : commande directe
en courant, bonne
Ve dynamique
Faibles pertes en commutation
Filtrage d’entrée et de sortie
plus contraint
Détec.
IL=0 IL
k S
Q driver
Sin(θ) R
Voutref X
+ CV(p) ILMref sin(θ) Bascule RS
- ILMref
kv
Stratégies de contrôle
Structure Flyback à fréquence fixe et en régime discontinu
Redresseur à diodes Vd
L1 L2 I2 Is
Réseau D Ic
220V/50Hz Rs Vs
V1 V2 C
Ve Vr I1
Vt
K
Vα
MLI
Voutref
+ CV(p)
-
kv
Ve
D1 D2
I0 m
Ce
Co Lo
V0
D3 D4
t
Un exemple
Nécessité de contrôle des harmoniques
injectées sur la caténaire
Redresseur MLI
Structure du système
L=0,85mH
I2=1110A Idc=585A
In=42A
I2=1110A U2=950V
φ=17,3°
Lω.I2=295V
V2=995V
Redresseur MLI
ie
Principe du contrôle iC
E Lo
vo io ou ioref
ioref Reg MLI OND 1/Lop
MLI Reg
K(E) Asservissement
classique
vac
vac cos θ 1/K
Norm
ioref
Vc²ref Reg
Reg
Ioref
Vc²
io OND MLI
1/Lop
K(Vc)
Conclusion